Une nuit à Port-Crânes..., Âpres négociations en perspective

Bordak écoutait attentivement les paroles d'Ignus, les yeux et la bouche grands ouverts il s'en abreuvait presque. Maintenant il était certain d'une chose, cet homme était complètement fou! Il disait avoir massacrer tout son village mais il ne donna aucune raison, étai-ce par pur plaisir ou bien par pure folie? Même si trouvez du plaisir dans le massacre des siens est tout de même intimement lié à la folie. Mais Bordak ne voulait pas semer le trouble et évita de critiquer Ignus sur ses actes.

-Bien! Je suppose que tu attends de moi un récit de ma vie en retour du tien! Lorsque j'était enfant ces chiens galleux de Gnolls attaquèrent mon village! Ils tuèrent presque tout le monde et capturèrent le reste pour en faire des esclaves. Mais moi, il m'avait laissé pour mort sous un tas de cadavres et un nain d'une petite milice qui passait par là me sorti des décombres!
Bordak s'arrêta un instant, juste le temps de lever les yeux au ciel et de se remémoré la scène sanglante qui eu lieu ce jour ci, puis il repris.

-C'était un grand combattant! Il m'a appris à manier cette grande hache et les techniques de combats! Mais mon coeur s'emplissait de haine et d'envie de vengeance ce qui ne lui plaisait pas du tout! C'est pourquoi il me chassa du clan, je ne pouvais ni voulais le défier pour rester. Je n'étais pas assez fort et jamais je n'aurais combattu celui qui m'a sauvé la vie. Depuis, tout comme toi, j'ai èré jusqu'à me retrouver ici...

Bordak se hata d'engloutir son repas même si ce récit lui avait quelque peu coupé l'appétit. Il espèrait que l'humain serait satisfait de ce récit car cela avait rouvert une ancienne plaie, mais aussi attisé sa haine et ça soif de vengeance....

Lorsque Syz croisa le barbare, il fût étonné par la corpulence de ce dernier.
¤Whaou … Quelle bête ! C’est plus un homme, c'est ... c’est ... c'est un bœuf ! Il ne pas être bon de l’avoir pour ennemi celui-là.
Comme quoi la nature n’en fait toujours qu’à sa tête et qu’elle est aussi parfois injuste. Je suis petit, voir même minuscule, lui est grand. Je suis tout frêle et lui est imposant, je suis beau que lui ..., le pauvre ! La nature ne lui pas été favorable. Je suis malin, que lui j’en sais rien. Mais les racontars disent que les barbares n’ont rien dans leur tête mais que toute cette intelligence non acquise est parfaitement compensée par la taille de leur bras et aussi celle de la masse corporelle.
En espérant qu’il ne soit pas rancunier !¤
Suite à sa dernière pensée, il esquissa un léger sourire.

Une fois revenu à sa table l’assiette était toujours à la même place où il l’avait expédié, alors notre jeune ami eu un moment de dégoût en revoyant le contenu de sa gamelle.
¤Pfffff … ! Il va encore falloir que j’aille en ville pour y faire quelques provisions pour la route. Si l’autre affreux résidu de rectum humanoïde croit que je vais lui faire honneur en lui prenant les rations de survie, il peut se mettre le doit dans l’œil. Et de plus je ne ferais jamais gagner de l’argent ou faire tourner le commerce de ces êtres hideux, sauf pour y dormir et « manger », mais pour le reste ils peuvent toujours compter dessus¤

Syz ne pouvant pas comprendre le moindre mot de ce que le barbare disait à l’aubergiste décida de se rapprocher du comptoir pour enfin les espionner.
¤Je vais feinter, faire mine que je viens chercher de quoi boire en compensation de ce que je n’aurai pas avalé.¤
Notre héros suite à sa pensée, qui fût avortée par le départ du barbare en direction de l’étage, eu un moment de déception, car il aurait bien aimé savoir le pourquoi de son air « acquisiteur de bonne nouvelle ».
¤Mais c’est pas possible ! Avec tout ce raffut je n’ai pas pus entendre ce qu’il disait.
Un être comme celui-ci a dû en voir du pays, il doit sûrement connaître des histoires sur des évènements qui se passent ou qui se sont passés, alors il faut que je trouve une solution pour que j'aille lui parler, pour qu’il puisse éclairer ma lanterne sur certaines questions que je me pose depuis trop longtemps. Comment vais-je bien pouvoir faire ?¤

Une fois arrivé au comptoir de l’immonde créature, qui servait d’aubergiste, lui demanda de lui servir quelque chose à boire :
- Heuuu … Il me faudrait une chopine de votre meilleure bière à cette table. En lui montrant, de ses petits doigts, la position de la table à laquelle il se trouvait. Et aussi … non ! Ca sera tout.
Suite à ceci Syz laissa sur le comptoir la somme d’argent de la chopine et se retourna en direction des escaliers. Puis une pensée lui revint en tête, celle de son vol.
¤Quel inconscient que je fais ! Je viens de voler et je cherche tout à ce que ça se reproduise et que j’en sois la victime.¤
Il fit demi-tour et repris son argent, regarda le tenancier en lui disant :
- Faites-moi monter cette chopine à l’étage dans la chambre de mon ami, celle de l’homme qui vient de vous parler, je préfère la prendre en un lieu moins bruyant et plus calme.

Sur ces dires il alla en direction des escaliers. Une fois en haut il écouta aux portes afin de trouver celle où le barbare était.
¤C’est pas celle-ci … Nooon encore pas celle-là … Pourtant un barbare c’est reconnaissable à leur façon de parler … En espérant que la prochaine soit la bonne !¤
Au bout de quelques portes il s’arrêta devant l’une d’elle car il entendît du bruit qui pourrait bien ressembler à ce qu’il recherche.
¤Comment vais-je procéder ? Une entrée banale, faisant comme si je m’étais trompé de porte ? Mais je risque de me faire expulser. Je pense que la meilleure des solutions reste de toquer à la porte et d’attendre qu’il vienne m’ouvrir, mais si l’autre monte apporter ma bière et qu’il me trouve ici en étant derrière la porte, il risque de me faire redescendre.
Bon alors comment faire ? Viiiiiiite une idée … Ha oui ! C’est logique, je ferai mine de rien comme si le barbare avait fermé la porte sans y avoir prêter attention et je commencerai à rire un peu, puis à dire que c’est déjà la deuxième fois qu’il lui fait le coup depuis le début de la semaine. Comme ça il ira dans la même direction de mes pensées. Que les barbares ne sont pas tous délicats dans leurs actions. Et pour que tout ceci paraisse plus crédible, je toquerai en l’appelant par un nom, Hugues, ça lui va bien !¤

Syz se mît à l’œuvre, toqua à la porte et attendît que le « Hugues » vienne lui ouvrir.
¤En espérant qu’il ne soit pas si bête qu’il en a l’air et qu’il ne m’expulse pas comme de la vermine ! D’abord restons courtois, ce n’est pas en s’énervant que l’on obtiendra la moindre chose, surtout qu’il me faut des renseignements, voire même de l’aide.
Bonjour ! Puis-je discuter un petit insta nt avec vous sur divers sujets ? Vous permettez que j’entre un instant, nous serons plus tranquilles et éviterons d’être à la moindre écoute !?!
Houlà ! Y a des jours je m’épate.¤

Suite à cette dernière pensée notre semi-homme eût un léger sourire, qui laissa pour sa présentation devant l’homme et attendît que ce dernier daigne lui ouvrir.

Si le MJ trouve que j'ai un peu trop poster entre ses interventions qu'il me fasse signe, je mettrais ça de coté et attendrais son post pour reposter avec les modifications appropriées, sinon je pense pas devoir faire un test de force pour 15kg ? ^^


Bordak, toujours face à Ignus et à la fin de son repas, entendit comme un rat qui gratait dans le mur mais au niveau de la porte puis une pensée lui échapa
- Saleté de rat!

Bordak se leva et alla ouvrir. Lorsqu'il ouvrit la porte il ne vit personne et cela ne l'étonna même pas * Je suis bête si c'est un rat il sera à même le sol et non à 1.90m dans les airs*. Bordak baissa donc la tête stupéfait de tomber nez à nez avec un enfant avec lequel la nature avait été légèrement ingrate. Il attrapa le petit homme par le col et le souleva, il ferma la porte derrière lui et amena l'être jusqu'à Ignus, à bout de bras.

- Ignus? Cet enfant tapait à la porte, tu le connais? Je le laisse parler, s'il n'a pas peur de parler à des adultes, ou bien je le renvois d'où il vient? puis Bordak assit le petit homme en face d'Ignus et ajouta quelques mots Attention petit! garde bien tes mains dans tes poches sinon SKWIK

Une fois face à ces hommes Syz ne garda pas le sourire qu’il avait avant que le barbare ne le décolle du sol et le transporte comme si il s’agissait d’un parchemin. Une fois reposé il remit son col de sa tunique et se décoiffa de son capuchon.
¤Houlàlàlà ! Il n’est pas tout seul et de plus ils ne m’ont pas l’air commode. Bon restons courtois et tout se passera bien. Enfin je le pense !¤

Suite aux menaces du barbare, notre jeune ami mit ses mains sur ses genoux en évidences, pour que les hommes puissent les voir.
Puis un mal-être le prit, il laissa sortir quelques mots malgré son angoisse.
- Heu … excusez-moi messieurs ! Hugues est simplement une couverture, ne connaissant pas votre nom, et pour ne pas éveiller de soupçons, je vous ai appelé ainsi, pour que l’aubergiste, quand il amènera ma bière, pense que je cherche quelque chose ou quelqu’un.
Tout est clair ? Sinon je répète.
¤Pfffff ! Il faut toujours tout expliquer.¤

Le semi homme s’éclaircit la gorge pour ne pas laisser entendre sa crainte. Et commença à engager la conversation.
- Tout d’abord, je tiens à m’excuser de vous déranger de si bonne heure. Mais en voyant en regardant et on hochant légèrement de la tête en direction du barbare, monsieur, et vu sa tenue, je me suis dis qu’il devait connaître certains dires et certaines histoires.
Il regarda chacun d’entre eux afin de pouvoir reconnaître de quelles races, classes. Il essaya de voir si ils n’avaient pas de signe ou de caractère pouvant laisser apparaître leurs alignements, sans trop se faire remarquer.
Je m’appelle Syz Dothyx, je ne suis pas un enfant, ni une bestiole, mais un halfelin, un être vivant, j’ai trente ans et je suis à la recherche de quelque chose qui me tourmente depuis quelques années.
Alors j’ai tenté ma chance !
A cette dernière parole, Syz laissa échapper un léger sourire, non provocateur. Suite aux événements qui venaient de se dérouler, le semi-homme décida de se taire et de laisser les autres personnes prendre la parole.

Le MJ s'appelle Ylinya ^^ Hein Bordak? Ca va pour cette fois, fallait bien vous rejoindre un jour non? Ensuite Syz sache que Hugues est le prénom de mon père... grrrrrrr... je rigole, j'espère que vous avez tous passé un bon noël et m'excuse de ne pas avoir pu répondre pour cause de connection trop instable

MJ

Peu de temps après l'arrivée de Syz on toqua à la porte.

-c'est votre bière...

On put entendre un "poc" au sol, le "serveur" avait du poser la chopine au sol, partant en grommelant, préfèrant ne pas perdre son temps avec les occupants de la chambre

Je vous laisse en RP en vous gardant à l'oeil, vous n'avez pas spécialement besoin de moi pour parler... or vous avez besoin de parler semble-t-il

Mais il serait heureux que Flint poste, cela en devient urgent:hrp:

Ignus n’appréciait guère qu’on le coupe en plein milieu d’une conversation, il voulu se lever et aller ouvrir la porte lui même pour voir qui le dérangeait mais le barbare l’avait devancé. Il fut énormément surpris quand Bordak déposa un petit garçon devant lui qui semblait être la cause de ce dérangement.
-Non, Ignus ne connaît pas ce petit homme, il a intérêt à vite s’expliquer et s’identifier s’il ne veut pas être châtié pour nous avoir dérangés.

Le prêtre regarda le barbare dans les yeux pour lui faire comprendre qu’il était furieux, mais surtout pour qu’il reste derrière le petit homme au cas où il tenterait quelques choses. Le petit être se mit à parler et le fidèle de Kossuth écouta attentivement ce qu’il avait à dire pour ainsi mieux pouvoir lui répondre.
-Pour l’aubergiste et ton Hugues on s’en moque, ce qui m’irrite c’est que tu es venu nous déranger pendant une grande discussion. Syz Dothyx est un nom bien étrange pour une personne de ta race, enfin bref, que cherches tu exactement ?
¤Il est petit, il a l’air malin, il se peut qu’on ait besoin de lui¤

Cet homme à l’allure de prêtre ne mit pas le petit être à l’aise, il lui faisait même peur en s’appelant par son propre nom au lieu de dire « je ».
¤Pouah … ! Quel est cet étrange individu ? Il est pire qu’un barbare il est limité dans les phrases. Il sait même pas dire « je ». A moins qu’il ne se prenne pour un être supérieur, ou il en est peut-être un. Qui sait ?!?¤

Syz était toujours en train de penser à Ignus, lorsqu’il fût interrompu pour la voix du l’aubergiste et par le bruit de sa chopine.
¤Arf ! J’espère que sa bière sera meilleure que sa bouffe. Et j’espère que je n’aurais pas attisé leurs colères avec cette nouvelle comédie avec la bière ? Enfin bref, c’est fais et on verra bien …¤
De ce fait il reprit la parole.
- Heu … Désolé ! C’est ma bière. Il désigna la porte avec sa petite main.C’était pour venir vous voir sans qu’il se doute de quoi que ce soit. Je ne suis pas là pour chercher des ennuis ou à éveiller le moindre soupçon sur quiconque.
Il essaya de rattraper le coup avec sa mauvaise explication sur le sujet, et il reprit de suite sans qu’une personne n’ait le temps de rétorquer.
- Je ne dis pas que vous êtes des personnes en cavale ou avec un avis de recherche aux fesses, mais simplement que j’essaye moi aussi de passer inaperçu. J’espère que c’est plus compréhensible tourné de cette manière !?! ¤Tais-toi ! Ne t’enfonces pas trop, tu es déjà dans une situation assez délicate, alors n’aggrave pas les choses.¤
- Et si ce n’est pas abusé, je peux ou l’un de vous, aller me chercher ma bière ? Je ne suis pas de grande fortune pour me permettre de ne pas la boire, ou que ce soit quelqu’un d’autre qui la boit à ma place.

Notre jeune et périlleux ami se tue un lapse de temps et repris la conversation, cette fois en leur expliquant le pourquoi de son « intrusion » de ci bonne heure et aussi le choix de ces personnes.
- Mon nom, comme je vous l’ai dis, est réellement Syz Dothyx. Je ne connais pas l’origine de mon nom, du moins je n’en ais pas eu le temps et je ne l’aurais plus jamais ! Il lâcha un long soupir. Et reprit son discours. Voilà la vérité, Je viens de la région d’Amn, d’un petit village appelé autre fois Keczaltimmor qui se trouvait en lisière du bois de Bois Serpent. Pourquoi j’en parle au passé. Parce qu’il a été décimé par un être abominable, sous les ordres d’un orque, alors que je n’étais qu’un jeune halfelin. Alors depuis ce jour je parcours les routes pour trouver la trace de cette créature, et arriver à lui faire payer son acte de barbarie. C’est en voyant votre compagnon barbare, que je me suis dis s’il n’avait pas entendu parlé de ceci.
Syz Dothyx était tellement terrifié par ce groupe qu’il ne cessa pas de garder ses mains sur ces genoux, mais ne cessa pas de les fixer dans les yeux, chacun à tour de rôle, lors de la conversation pour ne pas faire apparaître sa crainte, ni sa peur.
Puis il s’interrompit pour laisser la parole à quiconque la prendra.

Bordak écoutait attentivement le discours que tenait le petit homme, san le quité des yeux. L'histoire de Syz lui rappelait la sienne ce qui lui donna envie de prendre part à la conversation.

- Hé ben t'es un gaillard plutôt courageux, ou complètement fou pour venir nous compté ton passé. Mais ton histoire est semblable a la mienne, hormis que c'était des gnolls, et que nous étions tous des humains. C'est pourquoi je ne te massacrerais pas! A moins qu'Ignus en ai envie! Bordak ne lui aurait rien fait s'il n'avait pas été une "menace" mais il voulait lui montrer ainsi qu'ils n'étaient pas sur le même échelon hiérarchique. Il se dirigea vers la porte en essayant de gardé un œil sur Syz, ramassa la bière qui se trouvait derrière et l'amena au semi homme.

-Tiens! Voilà ta chopine! tu dis ne pas être bien riche mais je pense que pour compenser ton intrusion tu a plutôt intérêt... pardon humf... que tu pourrais payer ce que l'on doit au tavernier, si toutefois on lui doit quelque chose. Pour en revenir à ton histoire je ne sais rien au sujet de ce massacre ! Et n’aies pas trop une langue fourchue sur la barbarie !

Bordak jeta un œil sur Flint, toujours muet depuis le réveil ¤ Pouha ! Mais qu’est ce qu’il a c’ui’la encore ! Il avait l’air d’être le meneur pourtant...¤ puis il se tourna vers Ignus
- Alors Ignus ? Que veux-tu en faire de ce petit homme ?

Flint qui avait jusqu'à présent gardé un calme et un silence absolu, posa ses yeux, sur le petit halfelin qui venait d'entrer, comme s'il sortait d'un coma... Secouant la tête comme pour reprendre ses esprits, il tourna la tête vers Bordak repensant à l'entrée du petit homme.
Avec une légère moue, il parla enfin.

-Dis, toi le grand imbécile, c'est ce p'ti plus grand que moi que tu traite d'enfant? Il le foudroya du regard.
-T'as du yaourt a la place de la cervelle ou quoi? Tu crois que parce qu'on est petit on est des gosses? Tu veux que je te montre ce que peut être la fureur d'un enfant? Son regard se voulait intimidant, la tête levée, il s'approcha lentement du barbare.
-Je pourrais geler ce qu'il y a entre tes deux cuisses avant même que tu n'ais eu le temps de bouger un p'ti doigts...

Apres avoir fixé quelques secondes le barbare pour être sur que celui-ci avait compris, Flint se retourna vers l'halfelin. Il le dévisagea d'abord, il semblait ne pas avoir fait attention à son discours, cela l'importait peu en effet.
*Tu peux bien venir d'où tu veux, avoir subi ce que tu veux, que cela ne changerai rien pour moi... une fouine de plus dans la place... et une victime probable de plus pour mon maître...*

-Bon, nous on a à faire, on a quelqu'un a trouver il me semble. Il fixait à présent Ignus, lui faisant comprendre qu'il ne préférai pas trop s'éterniser par ici.
-Pour ce qui est de ton histoire, M'sieur Syz, tu va devoir aller chercher ailleurs parce que nous, on en sait rien... Donc, sois-tu te rends utile, sois-tu nous laisse tranquillement faire ce que l'on a à faire...
Parce que c'est pas parce que tu es plus grand que moi et que l'imbécile de service a décidé de ne pas t'arracher la tête, Il avait fait un geste de tête en direction de Bordak a ce moment la, un sourire était né sur ses lèvres. que moi je vais être gentil avec toi...

Il se détourna alors de l'halfelin, se tournant vers Ignus, après un hochement de tête dans sa direction, il se tourna vers Bordak.
-Bon, tu fais ce que tu veux du joujou la, mais tu le fais en silence.
Il avait désigné Syz en disant cela. Sur ce, il se posa dans un coin, sortit son grimoire et commença à réviser ses sorts.
-Essayé de me laissé un maximum de calme, je vais en avoir besoin le temps de mémoriser mes sorts.
Il fit silence et se concentra sur son grimoire.

Ignus avait écouté de moitié ce que le semi-homme expliquait, se n’était pas l’histoire de sa vie qui l’intéressait, mais plutôt ses intentions, et surtout ce qu’il venait faire là, pour avoir osé les déranger.
¤Comme c’est touchant, il a eu une enfance difficile, c’est si triste… Il ne connaît pas l’histoire d’Ignus, il ne sait pas à quel point j’ai souffert.¤
-Tes histoires ne nous intéressent pas, ce qui nous intéresse, c’est le motif de ce dérangement dont tu es l’auteur.

Il regarda autour de lui et vit le barbare qui semblait être touché par l’histoire du petit être. Mais une colère noire monta en lui quand celui ci parla du prêtre, comme si le seul plaisir d’Ignus était de tuer sans aucune raison.
¤Toi, tu ne va pas rester longtemps parmi nous, dès que nous n’aurons plus besoin de toi, Ignus se fera une joie de faire offrande de tes cendres au puissant Kossuth.¤
-Surveilles tes paroles jeunes idiot, Ignus ne tolère pas qu’on parle de lui sur ce ton. Si tu ne veux pas que je te fasse goutter à la chaleur de mes flammes, mesures bien tes dires avant de t’adresser à moi.

Ignus ferma les yeux quelques instants et souffla un grand coup pour se calmer, il fallait qu’il contrôle ses nerfs, se n’était pas le moment de faire parler la force, il en aurait besoin pour plus tard. Il rouvrit les yeux et répondit à la dernière question de celui qui avait failli déclencher la fureur du prêtre.
-Pour le moment on ne fait rien, mais s’il possède un certain talent, il peut nous être utile, il déposa son regard sur le jeune Syz, en possèdes tu ?

Le rashémi fut soulagé de voir enfin le gnome prendre la parole et de montrer ses éternels sarcasmes. La façon dont il avait de parler à Bordak et à l’intrus le fit sourire, surtout la manière dont il provoquait le barbare. ¤Veilles à ne pas envenimer la situation, ce n’est vraiment pas le moment de se battre, nous avons tout le temps pour ça¤
Il perçut les signes que lui avait envoyé discrètement le magicien, il resta muet jusqu’à que le gnome se pose dans un coin fouillant son manuel.
-Nous nous mettrons en route dès que tu sera prêt Flint, prend ton temps.