Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Prologue : Un marchand d'Athkatla
écrit le : Mardi 02 Novembre 2021 à 16h16 par Stor Mousseracie
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Un imperceptible froncement de sourcils et un léger rictus vite réprimé avaient accompagné l'intervention de Jafert. Visiblement, leur hôte goûtait peu la gouaille et le feint aplomb du tenancier de bordel mais s'efforçait néanmoins de conserver un visage impassible. Silencieux dans un premier temps, il écoutait les observations et les questions des mercenaires qui avaient répondu à son annonce. Il aurait dû se douter que le mode de recrutement qu'il avait choisi ne lui aurait pas amené que des gens de qualité mais il n'avait, hélas, pas le temps de faire la fine bouche.

Hochant légèrement la tête pour appuyer les commentaires de Jeanne, Deskyr Thanterim reprit la parole, reprenant à mi-voix les remarques du paladin.


Deskyr Thanterim
- Nous n'avons pas compris ce déchainement de violence à l'encontre de notre famille. Je n'étais qu'un adolescent à l'époque mais, dans mes souvenirs, aucune animosité n'existait entre mes parents et les paysans ou les forestiers vivant autour de notre demeure. Je n'en dirais pas autant de nos relations avec certaines maisons nobles du duché...

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

Le marchand eut un petit rire sans joie à ce souvenir, repensant certainement à certaines discussions qu'il aurait pu surprendre entre son père et les dits-nobles. Ignorant délibérément la puérile tentative de marchandage, il poursuivit :

Deskyr Thanterim
- La péninsule de Velen est effectivement connue pour les fantômes qui parcourent ses chemins mais ils font, si je puis dire, partie du paysage. Plus personne ne fait vraiment attention à eux et, tant qu'on ne cherche pas à leur nuire, ou à nuire à leurs intérêts, rien n'est vraiment à craindre. Par contre, d'autre menaces sont bien plus concrètes dans notre forêt. Outre les habituels brigands, des tribus de gobelins ou d'autres créatures semblables y ont toujours vécu et, depuis les conquêtes de l'Empire sythillisien, je crains que ces monstres ne se soient encore enhardis. Heureusement, ces derniers restent néanmoins lâches et là où un ou deux courtiers se feraient certainement attaquer, un groupe plus important ne devrait avoir aucune difficulté. De plus, rien ne me dit que vous accepterez tous de participer à cette mission...

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

En prononçant ces derniers mots, Deskyr fixa, tour à tour, chacun des aventuriers. Le groupe était vraiment des plus hétéroclites, chacun semblant agir pour des intentions particulières. Les mercenaires attirés par l'appât du gain étaient faciles à cerner ; or et bagarre devraient suffire à leur bonheur. La paladin, elle, paraissait accorder davantage d'intérêt à la noblesse présumée de la mission qu'à une quelconque rémunération. Par contre, les motivation de Kald et de Jafert restaient un mystère. Le premier était bien loin du Grand Glacier et les hommes de ce peuple s'aventuraient rarement si loin de leurs terres. Quant au second, s'afficher ainsi comme magicien, à Athkatla, était imprudent. Soit il était trop incompétent pour attirer l'attention des Mages Cagoulés, soit au contraire, il cherchait à les fuir, ce qui pouvait expliquer son déguisement crasseux.

Ouvrant un tiroir de son bureau, le marchand en sortit une clef dont l'anneau était orné d'un blason représentant un faisceau d'éclairs disposés comme les rayons d'un cercle imaginaire.


Deskyr Thanterim
- Cette clef ouvre la porte de la crypte, expliqua le noble. Cette dernière se trouve au bout d'un couloir dont l'entrée se situe dans la chapelle privée du manoir. Un escalier dissimulé sous l'autel, si mes souvenirs sont exacts. Je ne me rappelle pas qu'il y eut le moindre piège pour protéger cet accès mais ne pourrai vous le jurer. Comme je vous l'ai dis, je n'étais qu'un enfant lorsque je vivais là-bas et n'étais pas au courant de tout. Mes sœurs et moi avions néanmoins l'interdiction d'aller seuls dans cette crypte et cette consigne n'avait jamais été enfreinte.

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

Deskyr Thanterim se tut de nouveau en réfléchissant. Avait-il vraiment communiqué toutes les informations en sa possession ? Rien, dans l'apparence du marchand, ne laissait supposer une quelconque dissimulation.

Deskyr Thanterim
- Le manoir se trouve sur la vieille route Velmene qui relie, à travers la forêt, Velen à Tulmene, conclut-il. Je vous ferai un mot d'introduction pour un négociant de mes connaissances. Vous irez le voir à votre arrivée dans la presqu'île et il vous fournira un charriot et son attelage pour pouvoir rapporter ce que vous trouverez.

Plongeant la main dans sa bourse, le noble en sortit une pièce d'or qu'il poussa sur le bureau en direction de Jafert. Le danter glissa sur le bois et s'immobilisa au bord du meuble en face du tavernier.

- Désolé de vous avoir fait perdre votre temps... messire. L'hésitation était imperceptible, trop légère pour être insultante mais suffisante pour rappeler la différence sociale qui existait entre les deux hommes. J'espère que cela suffira à vous dédommager. Pour ceux qui accepteraient ce travail, retrouvez-moi ici même, à l'aube, je vous ferai conduire au navire chargé de vous transporter. Soyez prudents et discrets, les Voleurs de l'Ombre ont des yeux partout.

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.



Entrez dans la danse et complétez les paroles de la chanson. La ronde infernale ne s'arrête pas.
 
 
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écrit le : Mercredi 03 Novembre 2021 à 09h06 par Jafert
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Enfin le groupe avait collecté l’ensemble des informations et contacts nécessaires. Mais cela semblait secondaire aux yeux de Jafert qui se voyait remercié sans autre accommodement qu’un Danter brillant mais solitaire. Si moucher un petit noble aurait amusé le tavernier un autre jour, ce jour-là Jafert ne pouvait pas se permettre de refuser cette embauche. D’ailleurs la dernière menace de Deskyr ne pouvait plus faire mouche, faisant planer l’ombre des voleurs de la guilde.

¤ En voilà un qui n’aime pas jouer. Voilà que je perds la perle, tient. Est-il au courant de mes problèmes ? En tout cas, s’il avait voulu me piéger, il l’aurait surement joué différemment. Qui sait ? Moi qui me pensais sorti d’affaire en voilà une autre, l’encre ne pouvait pas être plus rouge. ¤

- Monseigneur est un rude négociateur et il renchérit bien, je suis forcé de plier face à plus haute compétence. Le magicien retirait son couvre-chef laissant entrevoir une calvitie naissante parmi ses cheveux noirs. La flagornerie du tavernier, vulgaire et pompeuse était dite d’une voix contrite. La phrase aurait été prise dans la majorité des cas comme ironique voire comme une provocation, ici cela rappelait l’effronterie des bouffons royaux, douce-amère qui appelait à l’absolution.

- Votre prix est le mien, si vous estimez que c’est le salaire de cette prospection outre-mer. Bonne affaire, ça sera 10% à se partager entre mes camarade et moi.

Jafert n’avait pas pu s’empêcher de noter la dernière recommandation. Fut est-ce un avertissement adressé au tavernier trop loquace ou une réelle inquiétude du marchand désespéré ? Le ressentiment nouveau que nourrissait Deskyr à l’encontre de Jafert devait être moins important que celui qu’il pourrait avoir auprès de ses créanciers coupe-jarrets. L’expédition du Thanterim, comme cela avait été présenté par Ronal, semblait être une opération qui devait rester clandestine de l’œil du Maitre de la Guilde. L’employeur aurait plus à perdre à livrer Jafert avant l’aube. D’ailleurs le magicien aubergiste n’avait pas plus d’opportunité, il se demanda quelle mouche l’avait piquée pour négocier le salaire dans la position ou il était. Mais son tempérament gaillard l’empêcha de s’étendre sur le sujet plus longtemps.

Jafert n’avais pas besoin de faire plus d’esclandre pour le moment, or il n’avait nulle part ou crécher et une journée de vagabondage dans les pattes. Il attendait que tout le monde se manifeste ou regagne leur logis pour quémander la possibilité de dormir dans l’entrepôt ou sur le bateau lui-même. Il trouverait bien un coin de paille ou s’assoupir l’espace de quelques heures en attendant l’aube, le but étant de ne plus ressortir dans les rues surement ratissées par les sbires de la guilde.



Sorts préparés :
Niveau 0 : Tableau noir (1), Lecture de la magie (1), Manipulation à distance (1), Message (1)
Niveau 1 : Hypnose (0), Bouclier (0), Replis expéditif (1)
Niveau 2 : Rayon ardent (0), Déferlante de couleurs (1)
PV: 13/13

A quoi je ressemble.
En savoir plus sur mon histoire.
 
 
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écrit le : Mercredi 03 Novembre 2021 à 15h23 par Jeanne de Fleurrouge
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Jeanne comprenait la douleur de Deskyr. Bien que le destin de sa famille fut différente de la sienne, les Fleurrouge avaient également subi de nombreuses pertes. Elle fut toutefois beaucoup plus perplexe concernant la vérité sur les fantômes de Velen.

¤ Côtoyer des morts qui marchent ne peut pas être sain. ¤

Sa perplexité se transforma en inquiétude quand il parla des tribus gobelines. Les changement d'expressions purent se voire sur son visage. La paladine attendit néanmoins que leur hôte finissent de parler et que Jafert mette un terme au négociation. Elle n'était pas vraiment surprise de la réponse obtenu. Les nobles ne sont pas des négociants. Le plus souvent, on ne peut modifier que quelques détails sur les offres qu'ils proposent, rien de plus.

- Sire Thanterim, j'aimerais vous posez quelques questions avant de vous quitter.

Pour commencer, est-ce qu'une des familles hostiles à la votre à survécu ? Je pense que cela est très peu probable, mais je croyais votre ligné éteinte et je ne voudrais pas avoir de mauvaise surprise.

J'aimerais également savoir qu'elle est l'opinion des seigneurs locaux concernant votre expédition, s'ils sont au faits de l'expédition. Sa Majesté a transmis de nombreux titres vacants et celui qui s'est vu octroyé votre domaine pourrait nous être hostile.

La jeune femme hésita un instant puis finit par ajouter.

- Comme je l'ai déjà dit. Il est possible que votre titre ai été assimilée ou transmit à un autre, ainsi votre revendication sur vos terre, bien que légitime, pourrait ne pas reconnu. Si ce n'est déjà fait, je vous conseillerai de prendre contact avec l'Ordre du Calice argenté.



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écrit le : Mercredi 03 Novembre 2021 à 15h25 par Iskender
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Le sang d’Iskender ne fit qu’un tour. Il fit quatre pas pour s’approcher de la table et prit la pièce qui était devant le magicien, pendant que celui-ci discourait et ôtait son chapeau. En s’adressant au marchand, et évitant de le fixer droit dans les yeux pour ne pas paraitre défier son probable futur employeur :

- Merci Monsieur : je pense que chacun d’entre nous a droit à une pièce, soit pour le dérangement si nous ne revenons pas, soit comme petite avance sur notre salaire…
Je vous souhaite une bonne journée Monsieur, et à demain, je pense.

Ce n’était pas dans les habitudes d’Iskender d’agir ainsi, il était réservé et plutôt timide mais l’attitude du marchand vis-à-vis du magicien lui avait fortement déplu. Non pas qu’il approuvât le comportement du magicien, mais le nobliau marchand, qui pensait qu’avec des pièces d’or on achetait tout, le hérissait.
Cela lui rappelait la fois où, servant un fils de marchand riche qui festoyait avec ses amis, il avait renversait un peu de vin sur la tunique du fils car un des convives avait heurté son bras. Ce fils de marchand lui avait asséné une claque retentissante sans écouter ni explications ni excuses. Il n’avait à l’époque que 11 ans et il était revenu à la cuisine en pleurant. Il avait expliqué à son père ce qui s’était passé, mais son père n’avait rien pu faire si ce n’est lui acheter des douceurs le lendemain, profitant de la note « salée » qu’il avait fait payer au fils du marchand. Mais cela n’avait pas suffi à effacer l’humiliation subi.
Et puis, le marchand nobliau –enfin, peut-être un peu plus si on trouvait ses papiers ! – ne lui semblait pas avoir tout dit. Il avait l’air honnête, mais Iskender, qui connaissait mieux les bêtes que les hommes, se méfiait des apparences. Il n’avait pas dit pourquoi il pensait que la crypte n’avait pas été pillée, il n’avait rien dit d’une augmentation de la prime et cette histoire des fantômes très gentils, même si Iskender n’en connaissait pas beaucoup sur le sujet, c’était quand même, à son avis, du gros baratin. Et il n’avait rien dit sur les sommes qu’on devait trouver. 10% de quoi ? Ce marchand pensait-il qu’en gardant la clé dans son bureau, les voleurs et autres bandits n’était pas capables de trouver une porte secrète et de l’ouvrir ? C’est sûr que si quelques-uns confondaient 10% et 100% sur certains « objets », il ne crierait pas, dans la mesure où le partage se ferait équitablement.
Et puis, qu’est-ce que marchand connaissait des gens de la forêt… Si un rôdeur ou un druide n’est pas capable de se glisser discrètement dans les bois, sachant les dangers qui menacent, alors il vaut mieux qu’il prenne sa retraite !...
Iskender allait sortir, lorsqu'il s'arrêta pour entendre la réponse à la palatine.



"L’amour, c’est ne pas pouvoir empêcher le cœur de piétiner l’intelligence."
 
 
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écrit le : Mercredi 03 Novembre 2021 à 19h50 par La Goualeuse
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Ainsi les histoires de fantômes évoquées par la servante de Siamorphe ne semblaient pas être des contes de bonnes femmes ni des racontars. Le jeune ensorceleur, plus attentif sur ce chapitre qu'il ne l'avait été précédemment, n'avait pas dissimulé son intérêt.

*Ils font partie du paysage* songeait-il, tout aussi perplexe qu'intrigué, alors que sieur Tantherim évoquait les menaces tangibles dont il aurait probablement mieux fait de se soucier.

Aussi banal qu'il soit devenu pour les habitants de Velen, le phénomène avait de quoi surprendre, effrayer ou fasciner tout autre Faerûnien. Était-il récent ? Qu'est-ce qui pouvait être à l'origine de pareil prodige ? Les sombres événements de la décade noire ne lui étaient sans doute pas étrangers... En tous cas, il paraissait peu probable qu'il n'ait encore été étudié par de nombreux prêtres et magiciens avides de lever le voile sur tel mystère. Questionner davantage leur hôte aurait été inconvenant : dame Fleurrouge, qui avait de toute évidence reçue des leçons d'histoire, le renseignerait tout aussi bien.

La déconfiture de Jafert le Magnifique avait un goût fort agréable, qui fit s'étirer en un sourire sardonique les lèvres pâles de l'énigmatique Sossrim. Mais peut-être était-ce plutôt l'irrévérence bouffonne du mage qui l'avait amusé ? Le barbu ne semblait pas manquer d'humour. La paladine, en revanche, abordait la situation avec le sérieux méthodique des esprits militaires - il y avait fort à parier qu'en dépit de son jeune âge, elle prétende au commandement de leur petite escouade. Une nouvelle volée de questions, pour la plupart pertinentes hélas, s'abattit sur leur hôte.


- Au risque de m'avancer, commença-t-il de sa voix indolente (mais ce pouvait être l'effet de son accent) en se tournant vers sa voisine, je crois que découvrir les réponses à ces interrogations fait justement partie de notre tâche.

Ses yeux lunaires, placides, allèrent de Jeanne à Deskyr. Il était évident qu'il cherchait à abréger l'entretien, l'essentiel, et plus encore, ayant été dit. Ce fut le moment que choisit le forestier, qui n'avait pas menti en évoquant sa méconnaissance des bonnes manières, pour se saisir de la pièce déclinée par Jafert. Faisant fi des conditions posées par leur employeur, il s'attribuait une avance sur salaire ! On ne pouvait rêver meilleure occasion d'entrer dans les faveurs de l'infirme, qui bien entendu ne pourrait courir après l'effronté.

Devinant pouvoir compter sur le soutien de la paladine, Kald allongea le bâton de bois gris qui reposait jusqu'alors à ses pieds de manière à condamner la retraite de l'insolent personnage.


- C'est adieu qu'il faut dire, le corrigea-t-il tout en se dressant sur ses jambes, loin de toute menace, si vous comptez empocher cette aumône.



Accueillez les vents et le froid à bras ouverts.

Sorts de niv 0 (6/6) + rayon de givre ; résistance
Sorts de niv 1 (3/6) + contact glacial
 
 
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écrit le : Mercredi 03 Novembre 2021 à 23h50 par Jeanne de Fleurrouge
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Jeanne venait de commencer sa recherche de renseignements que son voisin l'interrompit, visiblement son jeune voisin était pressé de partir. Peut-être trouvait cet échange ennuyeux et qu'il voulait être au cœur de l'action le plus rapidement possible ? Ou peut-être se croyait si doué qu'il n'avait pas besoin de perdre son temps à la recherche de détails ?
Dans tous les cas, elle fut un peu déçue. Elle qui espérait trouvé en lui quelqu'un de distingué et d'instruit, mais il avait plus l'air d'être un arrogant je-sais-tout. Impassible et sans lui adresser un regard, elle lâcha un très léger soupir, presque imperceptible, et répondit d'un ton neutre comme celui qu'adopterait un maître envers son apprenti.


- Notre mission est de trouver des preuves de noblesse sur des terres qui nous ai inconnues. Pour ce faire, il faut savoir quelle est l'opinion des personnes et factions sur places afin de savoir à qui s'adres ....

La chevaleresse n'eut pas le temps de finir ses explications que l'homme des bois se jeta sur le malheureux danter se trouvant sur la table. Abasourdie, elle observa la scène les yeux écarquillés et tarda à réagir. Ce ne fut pas le cas de l'homme aux cheveux d'argent qui s'interposa rapidement. Exaspérée, elle se tourna vers l'ermite, son bras droit sur l’accoudoir et tapotant avec son index de manière irrité avant de lancé d'un ton froid et sec.

- Je peux comprendre que votre vie dans les bois vous ai fait perdre les règles de bases concernant la politesse et que votre isolement ai altéré votre esprit. Toutefois, nous sommes dans un lieu civilisé ici. Nous ne nous jetons pas sur la moindre piécette comme un chien affamé sur un bout de viande.

Même dans l'armée elle n'avait jamais vu cela. Même le plus bas des ivrognes servant parfois dans la soldatesque savait comment se tenir devant ceux qui avaient autorité sur eux. Elle reprit d'un ton autoritaire qui ne tolérerait aucune contestation tel un sergent devant sa troupe.

- Reposez cette pièce, ce danter, ou vous l'avez trouvé. Elle ne vous était pas destiné et si vous souhaitez partir, allez y. Personne ne vous en empêche. Mais si vous désirez travailler, rasseyez-vous et écoutez.

Il était clair que si ce groupe voulait réussir, il lui faudrait de la discipline. Jeanne ne s'attendait pas à ce qu'il marche au pas, mais qu'ils sachent faire preuve d'un minimum de respect était un élément fondamental. Tout comme ils devront comprendre que l'on ne part pas en terre inconnu les mains dans les poches.



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écrit le : Jeudi 04 Novembre 2021 à 14h26 par Baelsul
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Visiblement Deskyr Thanterim n’avait pas forcément apprécié la boutade du nain d’or. Ce à quoi ce dernier répondit avec sollicitude.

- Croyez bien qu’vot’e situation m’attriste. Qu’on vous ait fait pareille misère à vous et votre famille, et en plus tout ça sans grande retombée…
- Voilà qui m’parait bien étrange, dit-il en rebondissant sur les propos de Deskyr. Des fantômes inoffensifs ? Bah, lâcha-t-il, on les laissera tranquille à s’compte-là.

Finalement il y aurait de la baston, et Falrin Grantranchant venait de donner son approbation à la quête. Il était rassuré et sa hache aussi. Elle pourrait enfin rendre un service utile à la société et aux bois du Thétyr. Gobelins et mort-vivants n’ont qu’à bien se tenir.

- Jeanne à raison, il faudrait bin qu’on sache qui est-ce qui pourrait vous en vouloir et par ricochet nous en vouloir à nous quand on s’ra là-bas.

Concernant Jeanne, il aimait bien ses manières. Elle semblait directe et préventive, sans faux-semblants ni jeu caché, même si elle lui semblait un brin un peu coincée. Jafert était tout dans le spectacle, les grands mots et les grands gestes. Tout ceci pouvait bien-être qu’une surface pour un fond qu’il ne souhaitait pas dévoiler. Pendant ce temps-là le demi-orc restait songeur, rien qui ne déplaisait au nain, qui n’aimait pas bien cette demi-teinte mais qui s’en accommoderait fort bien si ce premier venait à se joindre au groupe.
Tout en analysant ses potentiels futurs compagnons, il resta attentif aux explications apportées par le marchand qui leur serait bien utile une fois sur place.

Le comportement d’Iskender était tout bonnement étrange, mais Falrin décida de ne pas s’en mêler. Qui savait le si le bougre n’était pas nécessiteux ? Il avait l’air de plutôt dormir dehors et Falrin avait de la compassion pour les pauvres gens. Lui-même avait été paysan une belle partie de sa vie et avait parfois été témoin de la misère. Jeanne et Kald lui faisaient déjà la leçon sur un ton dur, il ne voulait pas en rajouter une couche.

Avant que le groupe ne quitte Deskyr, l’humeur joviale du nain reprit le dessus :


- Si vous êtes d’la partie et qu’vous voulez faire connaissance autour d’une p’tite bière, j’suis bin partant pour qu’on aille s’installer dans une taverne avant la nuit. On aura bien des choses à s’raconter et à mon avis une belle équipe est ce qu’il nous faut pour réussir. Déjà qu’nous s’ront dans un milieu inconnu, alors autant bien nous serrer les coudes.

Falrin voulait définitivement partir sur des bases sûres. Rien de tel qu’un moment convivial pour mieux se connaître et surtout savoir avec qui il allait s’embarquer, qui allait assurer ses arrières face aux dangers.



Sorts niv 0 : assistance divine, détection de la magie, noir
Sorts niv 1 : sommeil, faveur divine, Arme magique (Domaine)
 
 
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écrit le : Vendredi 05 Novembre 2021 à 18h06 par Iskender
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Iskender était très étonné par la réaction du magicien. C’était incroyable ! Ce magicien ne voyait pas l’insulte énorme dans l’offre de cette pièce d’or. Iskender n’avait trouvé que la comédie de l’avance d’argent pour sauver la « face » du magicien, mais il le voyait bien dans les yeux du magicien : celui-ci ne voyait pas le mépris sous-jacent à l’offre de cette pièce et ne comprenait absolument pas la réaction du rôdeur.

¤ Ce magicien manque de « face » ! Tant pis pour lui ! ¤

Ce n’était pas la première fois qu’il s’apercevait de l’écart entre ses réactions de Shou et celles de ses camarades. Mais cette fois, c’était un gouffre. En fait, ce n’était pas trop étonnant : sa famille lui avait transmis ses valeurs dans ces jeunes années. Plus tard il avait bien fréquenté les jeunes d’Eauforte, mais à 15 ans, il parcourait déjà les bois avec Volubilis. Donc la mentalité de ces gens-là lui restait parfois mystérieuse.
Passe encore que la paladine se range du côté du marchand. Elle n’avait d’yeux que pour la noblesse et cela l’aveuglait. Bien sûr elle en connaissait un bout, et probablement elle était elle-même noble et donc se sentait solidaire des nobles plutôt que des aventuriers au côté desquels elle allait peut-être se battre. Elle semblait vouloir monter dans la hiérarchie de la noblesse. Peut être quelqu’un aurait la gentillesse de lui dire que pour une femme, le mariage était un moyen plus sûr de monter dans la noblesse que l’épée…
Le jeune homme au teint transparent l’avait plus déçu : avant d’être embauché, il semblait déjà l’employé du marchand, réagissant comme un serviteur en utilisant son bâton.
Quant aux autres, cela ne semblait pas les intéresser.


- Eh bien Monsieur, il semblerait que mes compagnons ne soient pas d’accord pour une minuscule avance. Qu’en pensez-vous vous-même ? Dois-je reposer cette pièce ?

S’en remettre au marchand était une pirouette qui lui permettrait peut-être de s’en sortir sans trop de problème. Ce marchand n’inspirait aucune confiance à Iskender : chez les brigands, celui qui indiquait un coup avait 5 ou 10% maximum du butin. C‘est ceux qui prenaient les risques qui avaient la grosse part. Pour ce marchand, c’est le contraire ! C’est de l’escroquerie pure et simple d’aventuriers !

¤ Ah, il faudrait que je trouve un trésor gardé par un dragon. J’enverrai quelques aventuriers tuer le dragon et me ramener 90% du trésor. Comme ça s’ils se font tuer tant pis pour eux et s’ils me ramènent le trésor, je serais riche !... Bon, encore faut-il avoir une belle maison et quelques titres nobiliaires -vrais ou faux- car cela permet de persuader plus facilement les gens et les empêche de voir clairement les choses, aveuglés qu’ils sont par les apparences !...
Bon, en attendant cela, il vaut mieux que je fasse partie du groupe si je veux avoir quelques pièces d’or... ¤



"L’amour, c’est ne pas pouvoir empêcher le cœur de piétiner l’intelligence."
 
 
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écrit le : Lundi 08 Novembre 2021 à 06h08 par Jafert
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Jafert ne put réprimer un sourire quand le rodeur se saisit de la piécette posé sur la table. Le magicien jalousait la liberté d’action du voyageur shou et le culot dont ce dernier se targuait.

¤ Tout ceci n’est que spectacle, je n’ai pas encore proposé mon monologue, je le réserve pour l’acte final, lorsque le rideau se fermera, pour sûr que je ne partirai sans le sou. Mais l’heure est à la modération et au départ. ¤

Les compagnons les plus proches de Jafert, la jeunette et le blafard jeune homme réagirent en un instant. Par une réaction ferme, le coureur des bois fut retenu alors que le nain tenta d’apaiser la situation. On ne reconnaissait pas forcement le tempérament brut et belliqueux des petits êtres des montagnes mais celui-ci devait être d’une trempe assez unique. Jafert avait noté la pique que ce certain Falrin avait lancé au marchand au sujet de la rémunération mais le nobliau en négociateur malin avait réussi à contenir la conversation entre lui et le tavernier et imposer son point de vue.

¤ En voilà une idée qui m’enchanterai, un bonne chope de bière fraiche avec du sirop d’amande, voilà ce dont j’aurai besoin maintenant. Quelques choses de frais et rafraichissant pour remplir mon ventre si vide alors que les cuisines de l’auberge sont bien remplis. ¤

- Veuillez pardonner notre ami étranger, il ne semble pas familier aux us et coutumes de l’Amn. J’imagine qu’il y a eu méprise. Jafert lança un regard interrogateur au rôdeur puis se retourna de suite vers le marchand. Il redoutait une réponse franche et honnête de l’oriental ce qui n’aurait eu que pour effet d’empirer les choses. On peut deviner que ses compétences martiales doivent être en adéquation avec ses manières, rêches et expéditives. Nous aurons plus que besoin de ses dons si nous devons traverser la foret en Velen. En effet, j’ai bien peur que nous soyons tous des citadins endurcis. Ce dernier éloge s'adressait aussi bien au marchand qu'aux autres compagnons et bien sur à Iskender; on n’attrapait pas les mouches avec du vinaigre.

Alors qu'il croisait le regard du demi-orque peu loquace, Jafert lui lança un fugace clin d’œil involontaire, ce qu'il regretta instantanément.



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écrit le : Mercredi 10 Novembre 2021 à 14h50 par Stor Mousseracie
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Sa tentative de marchandage avortée, Jafert battait en retraite et la discussion allait s'achever lorsqu'Iskender récupéra prestement le danter posé sur le bureau. Le forestier craignait-il une quelconque malhonnêteté de son futur employeur pour agir avec une telle avidité ? Ce qui était certain, c'était que la spontanéité de l'homme ne s'embarrassait pas d'un sens quelconque des convenances, jugeant certainement ces artifices inutiles et réservés aux citadins. Une lueur amusée se forma dans le regard de Deskyr Thanterim devant les réactions outrées de Jeanne et de Kald. Levant la main en signe d'apaisement, le noble désamorça la situation.

Deskyr Thanterim
- Gardez cette pièce, vue que vous semblez beaucoup y tenir. Elle pourra servir à payer la première tournée à vos compagnons. J'espère juste que vous ne serez pas trop saoul pour nous retrouver à l'aube.

Réfléchissant un court instant aux questions de Jeanne, il reprit :

- Je n'ai aucune information sur la survivance éventuelle d'une des familles qui nous étaient hostiles. Il m'est remonté aux oreilles, voila une dizaine d'années, que le régisseur des Briorth, un dénommé Mirt ou Mirp, était installé à Velen mais je ne sais même pas l'homme est encore de ce monde. Soyez bien assurés que je n'ai fait aucune publicité sur l'expédition que je projette car trop de monde seraient contents de la voir échouer, à commencer par mes créditeurs. Hélas, cela n'en garantit malheureusement pas le secret tant les espions sont nombreux à Athkatla.

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

Le marchand accueillit favorablement la suggestion de faire appel à l'Ordre du Calice argenté pour appuyer ses prétentions. Un tel soutien, allié à celui des Héraults que Deskyr comptait bien solliciter également, représenterait un atout non négligeable mais, pour cela, il lui fallait obtenir des preuves tangibles et autrement plus convaincantes qu'une simple clef et une chevalière armoriées. La possibilité que le titre ait été attribué à un nouveau vassal n'était également pas à exclure mais les aventuriers pourraient peut-être se renseigner à ce sujet en se rendant à Monguldarath¹ lorsqu'ils se trouveraient dans le comté.

Deskyr Thanterim
- À demain donc, conclut le noble avant de se ressaisir comme s'il venait de penser à quelque chose. Fouillant dans une pile de papier sur la droite de son bureau, il en sortit un parchemin soigneusement roulé qu'il le tendit à Jafert après une courte hésitation passée à dévisager les aventuriers. Je pense que vous serez le plus à même d'en faire usage. Ce parchemin est capable de solidifier l'air sur une petite surface, vous permettant d'y déposer des objets. Ensuite, vous n'avez plus à vous en occuper, ce disque vous suivra partout, jusqu'à dissipation du sort, bien sûr.

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

L'entretien était terminé et les aventuriers prirent congé à l'exception de Jafert qui, soucieux de sa sécurité, sollicita l'autorisation de rester dormir sur place, histoire surtout de ne pas risquer d'être reconnu par les Voleurs de l'Ombre s'il traînait encore en ville. Surpris par cette étrange demande, Deskyr y souscrivit néanmoins, appelant son fils pour aller installer une paillasse dans un coin de l'entrepôt formant le rez-de-chaussée du bâtiment.

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Après une soirée passée ensemble dans une taverne quelconque, puis une nuit destinée à reprendre quelques forces, les compagnons se retrouvèrent à l'entrée de l'entrepôt alors que l'obscurité était encore présente. Ils y furent accueilli par un Jafert, soulagé d'avoir pu se reposer quelques heures sans craindre pour sa vie. À côté de lui, Deskyr était également présent, s'appuyant sur l'épaule de son fils. En dépit de sa blessures incapacitante, le marchand avait fait l'effort d'être là en personne. Même s'il vacillait légèrement sur ses jambes appareillées, il se tenait debout pour transmettre ses dernières instructions.

Deskyr Thanterim
- J'espère que la nuit a été bonne. Mon fils Ayden va vous guider jusqu'au navire du capitaine Barbetorche². Pour plus de discrétion, c'est à son bord que vous ferez route vers Velen. Le Pégase argenté est trop connu et doit être particulièrement surveillé. Bonne chance et merci à vous.

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Bien qu'ayant les traits tirés d'un homme fatigué, ce marchand conservait une attitude digne et noble. Sa nervosité est palpable mais il s'efforce de se comporter en hôte attentionné.

Guidé par le jeune Ayden qui paraissait connaître la moindre ruelle des docks, les aventuriers parvinrent assez rapidement à un robuste boutre amarré à un anneau métallique fixé au mur d'une masure décrépie. Pendant qu'une vingtaine de marins s'activaient à bord pour préparer l'appareillage imminent, un homme d'apparence massive, la pipe vissée au bec attendait sur le semblant de jetée.

Capitaine Darkyn Barbetorche
– Holà moussaillon, salua-t-il le gamin qui arrivait. C'est eux les pieds de plomb que ton père veut que je conduise à Velen ? J'espère qu'ils ne seront pas trop empotés et ne traineront pas dans nos pattes pendant les manœuvres en mer. Allez, embarquez, vous autres, faut profiter de la marée.

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Ses yeux aussi perçants que son coutelas, le capitaine de ce navire est continuellement en train de fumer quelque chose. Sa barbe grise est soignée, mais son corps porte la marque de nombreuses batailles, toutes gagnées.

Sans attendre de réponse, l'homme tourna les talons et regagna son navire, certain d'être obéi par ses passagers. Une fois tout le monde à bord, le boutre largua ses amarres et prit le large. Sous les invectives du maître d'équipage, les matelots s'activaient avec un bel ensemble, trahissant une longue habitude.

Confinés dans leur cabine - plus exactement un sombre cagibi dans lequel étaient disposées les couchettes superposées, trois sur chacun des murs opposés - pendant toute la durée de la manœuvre, les compagnons devaient prendre leur mal en patience malgré l'exiguïté des lieux. Assis sur les couchettes inférieures, ils n'avaient même pas la place d'étendre leurs jambes et devaient se disposer en quinconce sous peine d'enfoncer leurs genoux dans ceux de leur vis-à-vis.

Une fois en mer, ils furent autorisés à sortir sous le pont, tant qu'ils ne se mettaient pas en travers des jambes des membres d'équipage. N'ayant rien de mieux à faire, ils flânaient entre les cordages ou restaient appuyés au bastingage, le nez dans les embruns, à regarder l'horizon. Le capitaine Barbetorche connaissait manifestement son affaire, louvoyant avec habileté, tout en se tenant à distance tant des pirates des îles Nélanthères voisines que de ceux de l'Empire sythillisien.

La monotonie de la vie en mer pour quiconque n'était pas inclus dans les manœuvres de l'équipage commençait à leur peser. Ignorés par le capitaine et rabroués par les marins dont ils gênaient parfois, de manière involontaire, le travail, les aventuriers trouvaient le temps long. Les journées se succédaient les unes aux autres, uniformément rythmées par des repas sommaires, grignotés dans leur "cabine", et par les nuits bercées par le roulis du navire. La météo était heureusement clémente, ce qui leur évitait certainement de trop souffrir du mal de mer qui allait souvent de pair avec la navigation pour ceux qui sont habitués au seul plancher des vaches.

Après une journée ordinaire, alors que le boutre allait s'engagé dans le Canal d'Asavir, un cri "Danger par bâbord avant !" attira leur attention. Le soleil descendait sur l'horizon mais ils aperçurent néanmoins une masse d'un vert assez sombre qui semblait flotter dans l'air à quelques milles d'eaux. Régulièrement, des cônes de gaz sortaient de la gueule du monstre pour venir frapper une petite embarcation ballottée au grés des flots.

Surgissant brusquement, Barbetorche apparut aux côtés des aventuriers, le regard figé vers l'affrontement.


Capitaine Darkyn Barbetorche
– Barre à tribord toute, beugla-t-il à l'attention de son équipage. Virez de bord vers les îles. On affale les voiles dès qu'on arrive sous les falaises.

Réalisant que le petit groupe le regardait avec des yeux écarquillés, il daigna expliquer :

- La terreur de Velen³... Depuis quelque temps, il semble avoir déclaré la guerre à tout ce qui navigue dans les parages. Je sais pas quelle mouche a pris ces maudits dragons mais... Enfin, espérons qu'il chasse seul et pas en compagnie de son ami encore plus gros que lui. Nous n'aurions aucune chance, sinon.

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Ses yeux aussi perçants que son coutelas, le capitaine de ce navire est continuellement en train de fumer quelque chose. Sa barbe grise est soignée, mais son corps porte la marque de nombreuses batailles, toutes gagnées.


hrp.gif ¹ : Monguldarath, donjon servant de résidence à Tanar Keelson, comte de Fyraven, et situé à quelques lieux à l'Est de Tulmene.
² : Capitaine Darkyn Barbetorche, PNJ créé par Corax dans le RP d'intro de Hranênn Tapemain.
³ : Buchembrallor, surnommé la terreur de Velen est un jeune dragon vert dont la caverne se situe assez profondément sous les falaise au Nord de Cap Velen, dans le Comté Fyraven. Il est parfois vu en compagnie de Linussaxannol, dragon vert également mais "ancien" de 950 ans, nichant, quant à lui, dans la Wealdath.



Entrez dans la danse et complétez les paroles de la chanson. La ronde infernale ne s'arrête pas.
 
 
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