es propos des prisonniers sont quelque peu décousus et troublés par les gémissements et les pleurs des enfants.
Ils ne savent pas où se trouve la clé, certainement en possession de la naine qu'ils croient être la seule à avoir ouvert leur cage. Les plus anciens sont captifs depuis 4 jours.
Si 2 personnes, aux allures de mendiants, avaient été capturées dans les rues de Tulmène, les autres, deux familles en l'occurrence, vivaient isolées à 3 jours de marche vers l'Ouest. Vivant respectivement du produit de la pêche et de la fabrication et le vente de charbon de bois, ces familles avaient des contacts ponctuels l'une avec l'autre, mais encore plus épisodiques avec la ville. Leur habitation, modeste hutte de branchages, avaient été attaquée et incendiées de nuit et ses occupants s'étaient retrouvés enchaînés, du moins pour les survivants car certains membres des familles, les plus jeunes enfants en l'occurrence, manquaient à l'appel.
Ils n'ont aucune idée du sort qui leur était réservé, leurs geôliers se contentant de les nourrir (un infâme brouet servi une fois par jour) sans répondre à leurs questions.
Entrez dans la danse et complétez les paroles de la chanson. La ronde infernale ne s'arrête pas.