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L'épreuve des convictions, RP
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Yvae étudiait le mage, dans sa façon de parler, de bouger, de réagir, de demander, ceci lui révélait peu, mais juste assez pour se faire une légère idée. Du fait qu’il est contre les agissements des eldreth était en soi un très bon point pour le sauvageon qui plus est, il avait aidé un changeling. À la dernière question demandée, le grugach prit le temps de terminer un tressage qu’il avait commencé puis ajoutait…
-Mon lointain cousin Starym a emprunté le prénom de son oncle Venali, son véritable prénom je ne le connais pas. Lui que nous avons rencontré à un égo démesuré et a fui le combat laissant derrière lui ses sbires. Comment est-il disparu? Cela je ne peux te le dire, car quand je suis entré dans le temple, il était déjà disparu, mais Dinenda devrait le savoir, il peut l’avoir vu disparaitre. Une chose étrange par contre est que lorsque je suis entré, il y avait beaucoup de sang au sol et un sbire était déjà mort, mais Dinenda n’avait pas encore commencé le combat. -
Dit-il cherchant dans sa mémoire s’il n’avait pas un autre souvenir qui lui viendrait puis continuait de confectionner son trophée.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Le Cœur des Mystères. Dissimulé sur la branche sud d’Osutraa’ri, le grand et magnifique saule aux feuilles argentés. Si rendre n’était pas bien compliqué. Il suffisait d’y monter en prenant l’escalier de bois serpentant autour du tronc séculaire. Évidemment, il fallait le faire à pieds nus pour ne pas endommager l’arbre symbole de la Confrérie. Un savant mélange de nature, de magie profane et surtout divine, plus ce petit quelque chose qui donnait sa couleurs si particulière aux feuilles persistantes du vénérable. Là légende raconte qu’un couple de Lythari est mort au pied de cet arbre et que c’est lleur sang qui serait à l’origine de cette particularité. Quoi qu’il en soit, qui conque approchera d’Osutraa’ri se verra apaisé, calme et serein. Il est siège de la Confrérie et le dernier symbole encore debout, car avant la terrifiante attaque du démon Kornn et des ses hordes puantes d’orques et autres joyeusetés de ce genre, ils étaient cinq. C’est en son tronc que réside Isorion Sil’Amaniel, le maître de la Confrérie des Gardiens Sylvestres, mais c’est aussi là que sont cachés les sanctuaires des cinq branches qui sont les piliers de la Guilde.
Yvae, plus connu encore sous le nom d’Yvhann est le maître de la Branche des Gardiens Errants. Silencieux et solitaire, ils aiment agir en solo, sont capable de parourir des lieux sans jamais trahir leur présence. Tout à la fois espion et agent de renseignement, rien de ce qui se passe dans la Haute-Forêt ne résiste bien longtemps à leurs investigations et leur réseau au sein des communautés vivantes sous la protection de la Confrérie. Azur’Aël quant à elle était la Ly’Aegisir, le loup gardien de la Branche des Mystères, celle qui rassemble les pratiquants de la magie profane, qu’elle soit innée ou apprise. Mais pour y avoir accès, il vous faudra être un Tel’Quessir ou demi elfe pour le moins. Un vestige d’anciennes négociations qui ne souffraient aucune discussion puisque ce fut la Reine des elfes Amruil Fleur-de-Lune qui exigea cela. Il était difficile de le lui refuser. D’ailleurs que puvait-on réellement refuser à celle qui fit venir en ce lieu si humble un cercle des derniers pratiquants de la Haute Magie Elfique et qui faisait don de ce sanctuaire si particulier. Cette discrimination raciale était bien l’exception qui voulait que toutes le races bonnes pouvaient intégrer les rangs des Gardiens Sylvestres.
Donc, caché quelque part sur la branche s’envolant le plus au sud se trouvait le sanctuaire des Gardiens des Mystères. C’était le domaine réservé d’Azur’Aël en tant que Première Dame des Mystères, elle était ici chez elle. Ce lieu restait protégé par la puissante haute magie elfique.
Mais ce n’était pas là la seule défense du sanctuaire. Car arrivant avec les mages d’Eternelle-Rencontre, il y avait une elfe d’or du nom de Nil’Garith Eärfalas. Elle participa à la création du Coeur des Mystères et une fois cela fait, décida de rester à Thüldae. Elle devint naturellement la gardienne du sanctuaire. La Gardienne du Cœur des Mystères. Elle veillait sur cet endroit enfermant mille et un mystères. Avec l’arrivée de la première Dame des Mystères, il y en aurait un de plus. Ici la clé serait en sécurité et c’était sans conteste un soulagement de le savoir.
Azur’Aël avait été nommée à ce poste sous les conseils avisés et pour le moins appuyés de Nil’Garith elle même. En fait, il était dure de tenir tête à une elfe ayant une telle force de persuasion et un charisme qui ne pouvait laisser indifférent. Isorion ne fit guère mieux que les autres. Autant dire qu’il n’y avait pas la moindre rivalité entre ces deux elfes magnifiques. La Gardienne du Cœur des Mystères avait voulu cela en décelant le potentiel hors norme de celle qui n’était encore qu’une ensorceleuse. Elle veillait sur le Cœur, mais c’était bien Azur’Aël qui en tenait la tête.
S’était bien la première fois que Dinenda n’avait pas franchi le Passage pour parvenir là où il se trouvait. Le Passage était le portail qu’il fallait franchir pour arriver dans l’espace interdimensionnel où était sis le sanctuaire. Si l’on n’était pas porteur du signe de reconnaissance de la Confrérie. La broche du Loup Argenté, en mémoire aux Lytharis, assorti de sa lune qui marquait l’appartenance à la Branche des Mystères. Et si l’on ne prononçait pas les mots justes. La voûte végétale resterait ce qu’elle était. Mais pour les Gardiens des Mystères, c’était l’entrée dans le Hall des Mystères.
Une pièce cylindrique aux murs fait de bois et au parquet ciré, elle était coiffée d’une coupole où flottait des globes de lumière éternelle comme autant de petites lunes éclairant chichement le Hall. Au centre de la pièce, une grande table en forme de croissant de lune aussi noir que la nuit la plus profonde. Il n’y a là qu’un seul gros registre et une plume de pégase dans son encrier. Un portrait très reconnaissable ornait le mur faisant face à l’entrée. Il s’agissait du visage d’Azur’Aël Première Dame des Mystères, à sa droite Nil’Garith et à sa gauche se trouve celui de Dinenda. Enfin, le visage qu’il avait lorsqu’il avait intégré les rangs des Gardiens des Mystères. Il en avait d’autres, certain orné d’un ruban noir. Il y en aurait bientôt celui d’un nouveau venu, mais à l’avenir prometteur Lorindol.
Cela faisait encore étrange à Dinenda se retrouver face à son ancien reflet. Il ne s’était jamais trouvé très beau, mais cet elfe aux cheveux argenté mi-long encadrant des yeux d’un vert émeraude profond, s’était bien lui. Et il fallait quand même bien l’admettre, il était plus séduisant à cette époque. Poussant un long soupir, il revint à la discussion en cours.
Il s’était lié d’une profonde affection pour la Gardienne du Cœur. Nil-Garith lui avait toujours ouvert ses bras pour l’aider. Même au plus profond de ses sombres périodes de doutes qui avaient précédé sa transformation. Elle s’était toujours montrée prévenante et bienveillante. Remontant le moral d’un Teu’Tel’Quess en proie à des interrogations existentielles. Maintenant qu’il connaissait son aïeul draconique, tous ses doutes s’étaient envolé, mais à l’époque pourtant pas si lointaine, Dinenda vivait très mal les changements qui s’imposaient à lui. A son premier souffle de feu, il s’était demandé de quelle nature pouvait bien être son héritage. Était-il le rejeton d’un dragon rouge ou celui d’un dragon d’or ? Avait-il encore sa place au sein de l’antre des Gardiens des Mystères ? Allait-il finir par devenir un être mauvais capable de se retourner contre ses frères ? Mais lorsque ses premières écailles commencèrent à recouvrir sa peau, il pu se rassurer.
Aujourd’hui, grâce à Gostegotti tout lui avait été révélé et il ne doutait plus. Il était ce qu’il était. Mettant toute sa force et son courage au service de la Confrérie, il n’avait pas rougir. En peu de temps, il était devenu un vétéran de la guilde des protecteurs de la nature de la Haute-Forêt, enchaînant les missions qu’on lui confiait sans se poser de question.
L’hybride ne doutait plus, il avait trouvé à Thüldae une famille et au-delà de ça, il avait même adopté Tazia qu’il considérait comme sa demie-sœur. Elle avait suivit un temps son exemple, mais avait finalement décidé de rejoindre la Garde Sylvestre. Au sein du Cœur des Mystères, il se sentait à la fois apaisé par la magie émanant du Saule Argenté lui-même et par la prévenance de sa Ly’Aegisir et de Nil-Garith. Il se savait bien entouré et savait qu’avec ces deux elfes là, il pouvait toujours ouvrir son cœur sans crainte d’être jugé. Et ce fut exactement ce qu’il fit. Le disciple draconien gratifia la fidèle cooshee d’une grattouille sur sa tête. Et il ressentit immédiatement le plaisir qu’il lui procurait à chaque fois qu’il faisait ce geste. Mais devait être complètement honnête et n’avait nullement l’intention de caché quoi que ce soit aux femmes elfes. [elfique]- Je… La rage draconique s’est encore emparée de moi. Je me rappelle avoir prit une boule de feu chargée d’électricité, puis j’ai foncé dans le temple à la recherche de celui qui se fait appeler Velani Starym. L’usurpateur ne s’est pas attardé. C’était étrange, il a plongé dans le corps de l’un de ses hommes et a disparu dans une gerbe de sang. Ensuite… ensuite c’est un peu le trou noir. C’est Dharasha qui m’a sortie de cette rage. Elle était là, tendre et prévenante et son esprit s’opposait à quelque chose, quelque chose que j’allais probablement faire et elle n’était pas d’accord. Il y avait aussi Yvae qui me regardait étrangement. Lui non plus ne semblait pas d’accord, mais vous le connaissez. Il s’est contenté d’un regard noir et à tourné les talons. Un elfe du nom de Agath’s arrivait en nous disant de quitter les lieux, qu’Azur’Aël nous attendait. J’ai fouillé les corps, enfin ce qu’il en restait pour tenter de trouver des indices ou des documents qui pourraient nous aiguiller sur ce que les Eldreth avaient l’intention de faire là-bas. Mais il n’y avait rien. Et on a été retrouvé la Première Dame. Dinenda était en proie à une grande fatigue, comme à chaque que la rage draconique prenait le contrôle de son être. Il avait faim et avait une terrible envie de dormir pour récupérer. C’est ce qui expliquait en partie son air abattu.- Je suis vidé et j’ai faim. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est le regard qu’Yvae a porté sur moi. J’ai dû faire quelque chose de terrible, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il me reproche. La tête de la cooshhe se reveleva vers son maître et elle le gratifia d’une léchouille sur la joue. Et dans ce langage qui leur était propre, elle lui dit juste. ! Alors les épaules de Dinenda en tombèrent. Son abattement fut soudainement encore plus profond et une larme coula sur les écailles de son visage reptilien. Il baissa la tête et dit à haute voix ce que Dharasha venait de lui révéler.
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Mestre des Vents
Chambre 22
Aucune gemme
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i la santé physique des gardiens n’était pas un problème, la santé mentale en revanche, surtout pour le cas de Dinenda était un tout autre problème. Pendant qu’il expliquait la situation et son ressenti de sa condition draconique, elle fit tournoyer ses mains en marmonnant quelques mots rassurant pour la Cooshee et finit par tisser les fils de magie tel une reine araignée pour imprégner les blessures de l’animal et les soigner. En une seconde il n’y paraissait plus qu’un combat venait de se terminer. Gratifiant la compagne de son ami d’une caresse bienveillante elle se releva pour faire face au colosse en proie au doute. | | -Dinenda, ce qui se passe actuellement avec les dragons n’a pas encore d’explication. Je ne peu pas te rassurer sur ce sujet nous allons droit vers l’inconnu. Cependant ce que je peu te dire, c’est qu’Yvhann est encore en vie. La peur et le doute sont de bien mauvais conseillers. Tu es bon, au service des autres et tu n’as jamais hésiter à te placer sur la ligne du danger pour protéger les tiens. Si pour le moment, ta compagne est ton encre d’attache pour que tu reprennes conscience de tes émotions, c’est déjà une victoire. Chéris le lien qui t’unis à elle plutôt que de t’inquiéter de ce qui pourrait arriver. Yvhann est…bon il n’est pas… il peut comprendre et te soutenir à sa façon si tu lui explique. Azur’ael également, j’en suis convaincue. Ouvre-toi à lui comme tu l’as fait ici, vous allez affronter des dangers qui ne sont pas les plus simples. Veiller les uns sur les autres c’est notre façon de faire, tout gardien errant qu’il est, il reste un gardien.
Elle marqua une courte pause pour ressasser les éléments que tu venais de lui décrire.
-Se transporter à travers un corps est une magie extrêmement rare qui implique d’avoir côtoyé la mort de très près. La peur ne doit plus faire partie du monde de ce Venali et la vie des autres est un simple outil pour sa magie.
L’elfe marqua une nouvelle pause dans son discourt pour aller chercher dans un placard une petite fiole contenant un petit remontant au gout citronné. De quoi réveiller les papilles et l’esprit des gens accablé par la peine. Un petit coup de fouet que tu avais demandé, qui t’était proposé. Elle enchaina ensuite avec d’autres gestes pour te soigner également. Pour autant, cette fois si, certainement en signe de soutien et de compassion, elle apposa ses mains sous tes mâchoires, prenant ta tête comme on prendrait une coupe. Elle planta son regard dans tes yeux reptiliens et n’en détourna pas une seconde pendant qu’elle te parlait une fois de plus.
-Relève toi fière guerrier des gardiens sylvestres. Ta force d’âme surpasse de loin bon nombre des héros des légendes passées et futur. Quelles que soient les épreuves qui t’attendent, tu pourras toujours compter sur nous, sur la confrérie et Thüldae entière pour les surmonter. Fidèles et fraternels, tu sais que ce ne sont pas que des mots pour nous.
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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite. |
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Cette dernière phrase ponctuait les sorts de soin qu’elle venait de t’administrer. La chaleur de sa voix combinée avec la chaleur de sa magie soignant tes blessures offrait un remontant qu’elle souhaitait parfait. Seul toi en serait juge. Pendant que les blessures du corps et des âmes se faisaient soigner avec autant de ferveur que possible, du coté de la forêt, le ton était plus simple. Les deux aventuriers échangeaient des paroles pleines de bon sens et d’empathie. Aux demandes d’Agath’s, les Silthilars purent répondre oui et non. -Merci de nous confier une aide aussi puissante qu’un golem de pierre. C’est un choix difficile que de se séparer d’une telle puissance. Cela n’en raffermis que plus notre désir de sceller cet endroit maudit à jamais.
-Nous pouvons également enchanter ton épée, cela est certainement dans nos moyens. Il te faudra pourtant attendre quelques jours avant de la récupérer. Nous pouvons travailler dessus à tours de rôle pour réduit le temps d’incantation. Es-tu prêt à t’en séparer le temps que nous le fassions ? Nous te retrouverons le moment venu pour te la rendre.
-Cependant, notre forme actuelle ne nous permet pas de matérialiser la magie sur les parchemins. Nous sommes un et a la fois rien. Nous sommes la magie, notre mémoire, notre corps, tout ce qui fait nous est la magie. Il y aurait bien quelques livres qui pourrait t’intéresser dans le mausolée de Tiernan, mais sans être certain que vous ne puissiez l’occire, il est inenvisageable que vous ne retourniez auprès de ce lieu. Alors que les Silthilars attendaient la réponse d’Agath’s, Yvae décrit la situation qu’il avait aperçu quand il entrait dans le temple. Cela fit tiquer un peu le mage qui y voyait une certaine ressemblance avec les mages de sang. Capable de répandre le sang comme de l’eau se répandrait pendant une tempête. Cela semblait étonnant pour le mage qu’un mage de sang ne décide de tuer un de ses acolytes en se téléportant par le sang à un autre endroit, sachant qu’il avait le choix de laisser des lésions ou non dans la chaire de son portail, que ce dernier soit consentant ou non. Agath’s ne connaissait pas toutes les capacités des mages de sang, mais il en savait assez pour savoir que la magie de cet elfe ne serait pas à prendre à la légère. Il savait également qu’il fallait avoir côtoyé la mort et en être revenu pour pouvoir contrôler les fluides de vie comme ceci. Cela expliquait peut-être une partie de son arrogance. Si la mort ne lui faisait plus peur, que restait il pour l’impressionner ? Cela expliquait aussi les esclaves qu’il avait avec lui avant le combat. Des réceptacles de vie pour prolonger la sienne peut être. Cette magie était tellement rare qu’il était assez difficile de savoir ce qui provenait des légendes ou de la réalité. Lancers... Agath's Gromalogh - Jet de compétence : Connaissance (mystères) : 7(d20) +13(deg) +5(Int) = 25 ~ Réussite
Le faucon est au fauconnier, ce que la forêt est à la Confrérie.
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Ly'Aegisir
Chambre 3
Aucune gemme
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Le mystère qui préoccupait son frère Dinenda n’en était plus un. Les quelques mots « j’ai voulu le tuer » résonnaient encore comme un écho dans la tête de l’elfe lunaire. Elle comprenait maintenant aisément le désarroi que pouvait connaître son frère gardien des mystères. Par contre elle ignorait le ressentir d’Yvae qui lui était plutôt peu expressif sur ses sentiments. D’ailleurs comment l’incantatrixe aurait réagi si cela avait été à la place du gardien errant ? Disons qu’elle avait été déjà prévenue que la rage de Dinenda pouvait l’amener à les mettre en danger. Et mieux que cela , elle l’avait déjà vu en œuvre. Donc sûrement qu’elle aurait été plus prudente et comme dans le passé elle aurait su trouver les mots en draconien pour le ramener à la raison. Mais peut être qu’il faut entendre dans les paroles de Dinenda quelque chose encore plus grave que d’habitude ?
Et si cela avait un lien avec les réactions très agressives des créatures draconiques qu’on peut constater actuellement ? Peut être… Les paroles de Nil-Garith Eärfalas, aussi réconfortantes que les soins prodigués, sonnaient avec une force et une vérité absolue. A ses yeux, c’était peut être la seule qui l’avait constatée, Yvae avait aussi le poids son héritage familial qui pesait comme un fardeau dans ses réactions et ses choix. Il avait été le premier à lancer les hostilités contre le magicien même si après coup il ne méritait guère de la clémence quand on connaissait l’ignominie du personnage et de sa magie. Mais l’ensorceleuse n’était pas certaine que cette attaque fût lancée pour les bonnes raisons. Et elle n’aimait pas comme le gardien errant affichait les scalps des elfes tués comme des trophées. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’hésiterait pas à se mettre en danger ou donner sa vie pour le protéger, comme tout gardien d’ailleurs.
Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mortRegistre Ma fiche combat
Sorts actifs : 28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre) 48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité) 15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence) 15 rounds - Sortilège des arcanes Vision lucide (sort lancé par Agaths)
Points de vie temporaire : 83 Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât Résistance au feu 20 Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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La mort étant un fait social avant d’être un fait naturel, la confection des colifichets mortuaires ou des trophées mortuaires qu’Yvae réalisait, était pour lui aussi importante, sinon plus que la vie elle-même. Il y avait un honneur presque oublié parmi les grugach que le druide-rôdeur n’avait jamais abandonné, au contraire il maintenait cet honneur dans un silence d’or, cet art disparaissait tranquillement parmi les peuples sauvages et ceci était à tort. Ce savoir plusieurs fois millénaire était l’histoire d’un peuple qui avait renié la noblesse et les supposées ‘’bonnes manières’’ de penser. Ce rite mortuaire était un langage en soi qui utilisait une écriture particulière, à qui prenait le temps de lire bien entendu, ce rite était un égard à la mort de son ennemi. Plus vous détestez un ennemi, plus le colifichet doit être perfectionné avec déférence, cette prérogative devient une distinction unique pour le porteur et surtout pour le mort. Celui qui le porte rend honneur, il a sur lui la responsabilité d’affranchir l’aversion première qui a causé la mort et ainsi, mener à la bienveillance, à une forme d’affection pour l’adversaire qui est tombé. Le donneur transfère sa force au porteur en échange. Maintenant ensemble et réconcilié, le donneur et le porteur forme un tout pour le reste de l’existence du porteur, jusqu’au moment de leurs retrouvailles devant la force forte de toute chose. Partager un colifichet mortuaire est le pinacle de l’honneur, cela est rarement réalisé, il faut une condition unique pour que celui qui partage ainsi le rite puisse vouloir gratifier un autre porteur, il y a ce moment, une rareté exceptionnelle. Finissant de tresser les cheveux, Yvae commençait alors à tresser la mèche à ses propres cheveux, une allonge distinctive prenait vie qui avait pour lui une grande signification qui ne concernait pas que le donneur et lui, mais aussi Dinenda. Dû au mutisme du sauvageon qui ne s’était pas informé adéquatement sur l’elfe-dragon avant leur aventure, cela avait créé une tribulation entre eux et cette vicissitude devait être réparée. Cette tresse en serait le rappel pour le grugach, une promesse qu’il se faisait à lui-même, un respect se créait tranquillement, mais surement.
Une fois terminé, il se levait examinant les alentours proches, c’était le temps de manger, la cueillette devait se faire et une chasse devait être entreprise pour nourrir le groupe, il en avait le temps et profiterait de l’absence de ses pairs pour préparer leurs retours devant un mini festin local. Ceci apporterait à la conversation et aux explications.
-Toi le mage, tu as faim? Tu aime la chasse ou la cueillette ou ni-un, ni l’autre?-
Froidement demandé ainsi il était certain qu’il avait demandé que par politesse. Il portait sa main droite dans le cou d’Ozalee puis dans le langage druide lui ordonnait une chasse. Tout deux disparurent dans la forêt proche.
Chasse et cueillette (survie).
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Toujours dans l’efficacité, Nil-Garith fit office de ses bons soins et en moins de temps qu’il ne fallu pour le dire. Dinenda et sa cooshee avaient été remis sur pieds. Les plaies et l’épuisement consécutif à la rage n’étaient plus qu’un souvenir. Les corps allaient pouvoir redonner tout leur potentiel. Restait le problème de confiance en soit qui taraudait l’elfe-dragon. Il avait failli s’en prendre à un autre gardien et pour lui s’était inacceptable.
La Gardienne du Coeur des Mystères connaissait toute l’histoire de Dinenda. Elle l’avait vu arriver à Thüldae. Il avait choisi la branche des mystères grâce à ses dons d’ensorceleur, mais l’avenir devait s’écrire de façon différente. Car s’était sans compter sur son héritage draconique qui s’était progressivement imposé à lui. Dès l’enfance Dinenda avait été doté d’une force importante, mais avec son évolution, elle était devenue carrément impressionnante. Ses écailles qui devenaient de plus en dorées lui offraient une armure naturelle que les elfes n’avaient pas. Et son tempérament brûlant, poussé par un instinct combatif avaient fait de lui un homme de première ligne. De fait, sa pratique de la magie était bien moins puissante que celle de bon nombre de gardiens des mystères. Pour autant, il avait trouvé là une cellule familiale qu’il aurait bien du mal à quitter pour rejoindre une autre branche. Et ce n’était pas avec son expérience actuelle que les choses allaient changées.
Les deux magnifiques Tel’Quess qui lui faisaient face avaient le don de lui redonner la confiance qui parfois lui manquait. Et cette fois encore elles avaient trouvé les mots justes pour le rassurer. Nil’Garith et Azur’Aël avaient une grande confiance en lui et en sa force d’âme. S’était à la fois réconfortant, mais d’un autre côté, cela faisait peser un poids considérable sur ses épaules. Son entretient avec son aïeul lui avait fait comprendre que pour les dragons c’était une période de trouble. Certains d’entre-eux avaient préférer se protéger en dormant, pour d’autres, la Rage exacerbait leur combativité et leur agressivité. Pendant cette période qu’ils soient bons ou mauvais, tous les dragons de Toril étaient dangereux. Lui-même n’était pas un véritable dragon, il restait un elfe. Mais comment savoir à quel point il pouvait être affecté par cette Rage ? Dinenda n’en savait rien. Et cela l’inquiétait. Les deux gardiennes semblait certaines que sa force d’âme et la présence de Dharasha suffirait à ce qu’il ne commette jamais l’irréparable. Cela était vrai. Du moins, cela l’était tant qu’il n’entrait pas rage. L’hybride avait failli s’en prendre à son ami, un frère d’arme de la Confrérie et sans l’intervention de sa fidèle cooshee, qui savait comment les choses auraient pu tourner ? Azur’Aël avait raison, Dharasha était le prolongement de lui et lui-même était son prolongement à elle. Toutefois, chacun d’eux gardait son libre arbitre et Dinenda ne ferait jamais rien pour que cela change. Il aiamait la cooshee qui le lui rendait bien. Mais là bas, dans ce temple, qui avait réellement agit ? Était-ce quelque chose d’inconscient qu’il avait transmis à sa « fille ». Ou est-ce que c’était elle qui s’était mis en travers du chemin de l’elfe-dragon car elle n’était pas d’accord ? La réponse se trouvait peut-être à mi-chemin entre les deux. Il était fort probable que Dharasha fut pleinement consciente du respect que son maître avait pour Yvhann. Elle était même probablement assez intelligente pour savoir qu’en pleine capacité de ses moyens, Dinenda n’aurait jamais levé son arme contre son frère d’arme. Sachant qu’il regretterait amèrement cet acte, elle avait tout fait pour l’éviter. Si Dinenda se fiait à ce qui émanait de son familier, il était proche de vérité.
En somme, tout reposait sur sa capacité à se maîtriser et ça lui mettait une terrible pression. Tant qu’il se maîtrisait, ses amis ne risquaient rien. Mais au moins pendant cette période trouble, il allait être réellement important qu’aucun d’eux ne viennent combattre trop près de lui. Il ne maîtrisait pas le moment où il basculait dans cette rage qui lui faisait perdre tout contrôle. Et ses camarades ne pouvaient pas deviner que derrière une bonne humeur fraternelle se cachait un danger mortel. En somme, Dharasha était son feu dans la nuit. Le repère qui lui permettrait de ne pas déraper en commettant l’irréparable. La cooshee vient frotter sa grosse tête contre le flanc de son maître et Dinenda su que jamais elle ne laisserait sombrer dans de tels extrémités sans s’y opposer. Ils se connaissaient par cœur et il n’y avait besoin d’aucun mot entre eux deux. Dinenda prit la tête de sa fidèle amie entre ses mains écailleuses et la grattouilla derrière ses longues oreilles en déposant un baiser entre ses deux yeux. . . . S’était décidé, il irait s’excuser auprès d’Yvae. S’il avait prit le temps de le prévenir, tout cela ne serait probablement pas arrivé. Il s’excuserait, s’était bien la moindre des choses, mais il était de son devoir maintenant d’informer tous ceux qui seraient à ses côtés. Cette décision prise il se redressa et se dirigea vers sa Ly’Aegisir. Il posa sa main écailleuse sur la délicate épaule de la lunaire et posa sa seconde main sur son cœur. Azur’Aël bénéficiait déjà de tout le respect du disciple draconien, mais le fait qu’elle lui confie ce qui devait probablement être un secret venait de sincèrement toucher Dinenda. Apprendre que la Première Dame des Mystères avait traversé quelque chose de semblable à ce lui-même avait vécu la rendait encore plus proche. Plus d’une fois elle avait été là pour le soutenir dans les épreuves de doute qu’il avait traversé et jamais elle n’en avait parlé. Si ce n’était pas une preuve de confiance absolue que la Ly’Aegisir avait en lui, qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
Bien que proche de Nil’Garith, le mage-dragon n’osa pas la toucher. Les Ar’Tel’Quessir n’étaient pas connu pour leur goût du contact physique. Il pouvait déjà la regarder droit dans les yeux et prendre la parole quand il voulait. Venant d’une elfe du soleil comme elle, s’était déjà la preuve de la grande estime dans laquelle Nil’Garith le tenait. Il se contenta donc de baisser humblement la tête devant la magicienne. La suite fut plus inquiétante. Le dénommé Venali Starym avait gagné le rang de « magicien redoutable » et venant d’Azur’Aël ce n’était pas rien. Les recherches de Dinenda ces derniers temps plus portées sur la magie des dragons, leurs capacités et pouvoirs plus que sur la magie elle-même. Il ne connaissait pas vraiment cette magie noire et interdite dont parlait la lunaire. Il resta un moment comme absent. En fait, il laissait son héritage parler. Il semblait bien que les dragons ne transmettaient pas uniquement un héritage physique ou magique. Depuis peu, il y avait des réponses à certaines questions qui s’imposaient à lui. Comme s’il l’avait toujours su, sans jamais eu besoin de l’apprendre. Un peu comme la langue des dragons que Dinenda n’avait jamais apprise, mais qu’il avait en lui. Cela serait-il suffisant ? Toujours fut-il qu’il y avait une question à laquelle il pouvait répondre sans hésitation.- Azur’Aël, tu peux compter sur moi. Je serai à tes côtés, aujourd’hui comme hier et je le serai tant que mon cœur battra dans ma poitrine. Seule la mort pourra m’empêcher de te suivre et de servir la Confrérie. J’ai prêté serment aux Gardiens Sylvestres et j’entends le respecter. Je ne voulais t’abandonner des cette épreuve, je ne voulais surtout pas être un danger de plus pour mes frères et sœurs. C’est tout ! Connaît on des failles, des points faibles ou limitations à l’utilisation de la magie utilisé par l’Eldreth ? Sinon, j’aurai besoin de passer à la boutique d’Ellara avant que ne rejoignions Yvhae. Peut-être que je pourrai trouver un ou deux potions de restaurations Au Mille et Unes Senteurs. Je pense que ce n’est pas notre combat et ça pourrait s’avérer utile en cas prochaine rage. Dinenda utilise connaissance des mystères pour en savoir sur la magie de sang. Dinenda achète 2 potions de restaurations partielles
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Explorateur
Chambre 11
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Agath's remercia à son tour les gardiens et leur donna son épée, s'en séparer n'était pas facile et il se sentait démuni sans elle mais le gain de pouvoir que cette modification apporterait était appréciable. Voila un certain temps que les autres étaient partis et le druide proposa d'aller chasser Agath's trouva sa demande plutôt cordiale et décida d'accompagner celui-ci à la chasse il valait mieux ne pas se séparer pour l'instant.- Je n'ai pas besoin de me nourrir mais je vais t'accompagner il vaut mieux que nous restions ensemble nos ennemis peuvent se trouver n'importe où. Je vais laisser mon golem et mon familier ici pour qu'il accueille tes amis à leur retour si on n'est pas revenus. Il pourra nous retrouver grâce au lien qu'on a ensemble. Gardiens je vous remercie de bien vouloir modifier mon arme elle me sera d'une grande aide contre les Eldreths encore merci pour votre aide. Q uand au mage Eldreth il n'y avait aucun doute maintenant, il s'agissait d'un manipulateur de la magie du sang et cela rendait Agath's encore plus nerveux. Des ennemis il en avait vu de toutes sortes mais un mage avec un tel pouvoir n'était pas à prendre à la légère. -Allons-y Yvae je te suis de loin j'ai hâte de voir tes talents de chasseur. Agath's donne son épée aux gardiens et suit Yvae il laisse son golem et familier sur place.
fiche Agath's Réputation 12Sorts préparés Sorts utilisés niv 0 : Détection de la magie( 1), Noir(1), Lecture magique(1), signature magique (1), ouverture/fermeture (1), message(1) niv 1 : Nerf d'acier(1), Bouclier( 1), orbe de feu de Kelgore's ( 1 2), Armure du mage (1), Moment compétent( 1) niv 2 : tatouage magique (3), Détection des pensées (1),Rayon ardent ( 12) niv 3 : Boule de feu ( 1.1), Dissipation de la magie (1), Vol(1), Vision de l'oeil omniscient (1), infortune (1)niv 4 : Invisibilité suprême ( 1), Oeil du mage (1), heart of earth (1), Boule de feu (niv3) (1), Armure de lumière suprême (1) niv 5 :Métamorphose niv4 ( 1), téléportation(1), tentacules noirs d'Evard(1), Oeil indiscret(1), Boule de feu (niv3) (1) niv 6 : Vision lucide(1) , Partage sorts avec familier (1), Métamorphose niv (niv4) (2), Exploration des pensées (1) niv 7 : Renvoi des sorts Abjuration (1)Scry location (1) Sorts actifs :Armure de lumière suprême : 24 heures ca +11(8 harnois de lumière et +3 champion abjurant) sacrifice de 1d3 For Sorts du familier : boule de feu ( 1), Orbe de feu de Kelgore's (1), infortune (1), invisibilité suprême (1) Tatouage magique x3 : +2 aux JDS et +3 Att (+2 aptitude) et (+1chance) heart of earth x1(lancé avec sceptre d'extension de durée 24 heures) : +24pv et action rapide pour peau de pierre Détection de l'invisibilité : permanent Points de vie temporaires : 24pv (heart of earth) Transformation de base pour la métamorphose : Troll de guerre : +14 armure naturelle, vd 12, Force : 31, Dex : 16, Con : 29 Allonge :3m Attaque : Coup hébètant (Ext). Le troll de guerre est pourvu d'une force prodigieuse. S'il touche à l'aide d'une arme ou d'une attaque de griffes, son adversaire doit réussir un jet de Vigueur (DD 25) sous peine d'être hébété pendant 1 round. Le DD de sauvegarde est lié à la Constitution. Sous transformation caractéristique d'Agath's : Troll de guerre Classe d'armure 10 +5(DEX) +1(trait)+14(armure nat)-1 (taille)+ 11 (harnois de lumière)+3(Abjurant champion) = 40 et 44 contre les attaques au cac du à l'éblouissement. PV 213, For : 31 (-1d3 for), Dex : 16, Con : 29, Int : 21, Sag : 12 Ch : 12JDS : Reflexe : 8, Vigueur : 15, Volonté : 15 Attaque : +21/+16 +1d20 ou +23/+18 +1d20 (si lanceur de sort profane) Dégâts : 2d6(taille G)+1(altération)+10(For -1d3 for) où 2d6(taille G)+3(tueuse)+10(For-1d3 for)+2d6(si lanceur de sort profane); critique = 19-20/x2
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Mestre des Vents
Chambre 22
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tait-ce la faute du temple à proximité ? Ou la malchance profonde après un tour de roue de la chance ? Difficile à dire. Dans cette partie de la forêt pourtant, rien ne fut trouvé ni même aperçu pour sustenter les gardiens et leurs nouveaux compagnons de route. Pas de gibier, pas de traces ni de chemins de faune locale. Pas de plantes nourricières. Ils avaient beau regarder partout, ils ne trouvèrent rien à se mettre sous la dent cette fois ci. Il faudrait faire avec les provisions de base.
Pendant que les deux chasseurs tentaient en vain de trouver de quoi se sustenter, le change forme pris sur lui l’initiative, avec l’aide des Silthilars, d’allumer un feu de camp pour la nuit qui s’annonçait proche.
Du coté de la citée sylvestre, les paroles de réconfort laissèrent doucement place à la détermination et à la récolte d’informations. Dinenda, maintenant calmé se souvenait plus précisément des légendes des mages de sang. Des êtres qui sont morts et ensuite revenu à la vie. Ils manipulent le sang et la chaire comme un élémentaire d’eau un torrent. La légende raconte qu’ils ont la capacité de garder des potions en réserve dans leur propre sang, ainsi que des sortilèges sous forme de cicatrices sur le corps. Le voyage par le sang semble pourtant la plus redoutable de ses capacités. En très grande concurrence avec la possibilité de vider de presque tout son sang une cible à portée de main. Un magicien est déjà une cible très difficile à cerner, mais avec un mage de cette espèce, les possibilités sont innombrables pour causer la mort, la destruction et la souffrance. Un pur agent du mal et du chaos.
Une fois les emplettes faites à la cité arboricole, le retour en téléportation se fit sans le moindre problème à quelques mètres près. Tout le monde pu se retrouver autour du feu proposé par le nouveau change forme qui les accompagnait. Le repas fut frugal pour ceux qui en avaient besoin. La nuit tombée, les Silthilars proposèrent de monter une garde autour d’eux pour leurs laisser tout le loisir de se reposer. Cela faisait partit de ce qu’ils appellent un juste retour de service.
Cette nuit, tout le monde pu se reposer tout son saoul. L’un d’entre eux pourtant fit l’expérience d’une rêverie spéciale. Dinenda, durant son sommeil d’elfe fut transporté dans un endroit vaguement familier. Il y retrouva son aïeul dragon doré. Ses mots dans son esprit fusèrent comme des linges chauds essuyant les affres de l’âme. Il n’eut pas le loisir de lui répondre d’une façon ou d’une autre. Tout se déroula très vite, presque trop vite, comme si le dragon était animé d’une envie furieuse inconnue mais pressante. L’image de cette créature majestueuse et mortelle, s’adressant à un de ses descendant restera gravé dans la mémoire de Dinenda pour longtemps. En substance, son aïeul lui apprit que son dernier combat l’avait beaucoup ébranlé et qu’il avait ressenti sa peine et sa peur de là où il se trouvait. En l’état il ne pouvait donc pas ne rien faire pour lui. Son discours paternaliste et chaleureux malgré la vivacité de la situation expliquait le pourquoi d’une telle rencontre. Pour lui réduire sa peine et diminuer le temps qu’il aurait à passer en cette rage qu’il redoute tant, il grava de son souffle une rune magique sur la lame de son descendant, lui insufflant une magie dévastatrice pour ses ennemis, même lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens mentaux. Le feu virevoltait sur la lame, gravant des lignes rougeoyantes sur le fil de l’épée pour ne laisser que des traces rouges de son passage. Le tranchant de cette épée venait de devenir encore plus redoutable qu’auparavant. 30 Mirtul 1373, 7H00 du matinAu matin, seul le change forme se faisait attendre. Tout le monde ne nécessitait que quelques petites heures de sommeil à part lui. Il restait encore deux Silthilars qui tournaient autour des aventuriers, protégeant le camp du mieux de leurs capacités. La nuit avait été tout à fait calme et tout le monde se sentait parfaitement reposé. Il était bientôt l’heure pour cette compagnie de reprendre la route, en direction du camp des changes formes peut être ? Quoi qu’il en fût, les deux Silthilars qui les avaient gardés cette nuit allait les accompagner un bout de chemin. Aussi loin que leur permettrais leur devoir de protection du mausolée.
Durant le trajet, les aventuriers, étant donné leurs forces combinées purent trouver de quoi se sustenter sans entamer plus encore les quelques ressources à leurs dispositions. Yvae ouvrait toujours la marche, proposant à ses compagnons de voyage un sentier tout à fait praticable, réduisant de beaucoup la difficulté de se mouvoir dans cette partie très dense de la forêt. Durant ces quelques jours de marche, chacun pu discuter avec les autres, se raconter ce qu’ils souhaitaient se raconter et partager leurs impressions et leurs plans pour la suite. Les Silthilars qui les précédaient faisaient a eu seul fuir toute créature aux velléités morbides. Ils n’eurent donc aucune mauvaise surprise, ni de jours ni de nuit.
La forêt à cette époque redevenait petit à petit luxuriante. Les fleurs du printemps se trouvaient de plus en plus nombreuses. Les plus robustes prenaient déjà une bonne partie du sous-bois sur lequel ils progressaient. Si les animaux se faisaient rare de part la protection des Silthilars, elle n’en restait pas moins un spectacle magnifique à voir écore chaque jour. On pourrait presque en oublier les causes d’une telle équipée. 3 Kythorn 1373, 14h27 Ce fut en début d’après-midi du dernier jour, qu’ils arrivèrent en vue du village à libérer. A première vue, le village semblait aller bien. Les maisons et quelques habitations arboricoles tenaient encore debout. Les cheminées fumaient de feu de bois ou de forge. Un fumet de nourriture arrivait même aux naseaux des plus avertis. Pourtant le village ne proposait pas de bruit ni de chants, ou de cris que l’on pourrait imaginer dans une telle bourgade. Tout était calme, à la limite de la tristesse. Des formes humanoïdes se déplaceraient sans entrain, la tête baissée. A cette distance, dire qu’ils sont humanoïdes est déjà un exploit non négligeable. Et pourtant, Yvae pu percevoir d’autres formes, beaucoup moins abattues que les premiers. Un groupe de trois Eldreths se dirigeais plus ou moins discrètement en direction du camp. Ils trainaient derrière eux deux autres personnes solidement attachées aux poignets et par le cou vue la position qu’ils avaient adoptée. Ils étaient bien plus petit que les Eldreths.
Les Silthilars vous avaient quitté le matin même, laissant derrière eux la lame d’Agath’s à ses pieds. Elle portait maintenant le nouvel enchantement dont le mage avait fait la demande. Ils auraient pu être d’une grande utilité ici pour se faufiler dans les arbres et faire de la reconnaissance. Mais c’était sans compter sur les capacités forestières des gardiens sylvestres. Le guide qui les accompagnait voyait ses congénères se faire trainer comme des esclaves qu’ils étaient désormais en direction du campe. Pour lui cela pouvait signifier deux choses. Soit l’un des siens avait réussi sa mission et les otages se faisaient libérer, soit il avait échoué et peu de temps plus tard, deux morts de plus seraient à déplorer dans le village. A sa connaissance cela faisait bien trois semaines que personne n’avait été exécuté et pendu à un arbre pour pourrir. Preuve en était, comme ils ne pouvaient les enterrer que lors de leur chute naturelle par la décomposition du corps, et qu’aucun corps ne flottait dans les arbres de la ville, en tout cas aucun de visible d’ici, il se rassura un peu. Il vous expliqua rapidement ce qui se passait à cet instant et les possibilités qui pourraient arriver par la suite. Les aventuriers avaient donc un choix crucial. S’interposer au risque de se faire découvrir par le camp principal si les gardes ne revenaient pas à temps, ou laisser faire au risque de voir périr deux personnes qu’ils ne connaissent pas.
Le faucon est au fauconnier, ce que la forêt est à la Confrérie.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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La cueillette ainsi que la chasse fut un échec cuisant et Yvae dû à grande peine, expliquer le pourquoi du comment au mage. La nature impure du lieu et l’inimaginable mal du mausolée à proximité faisait fuir les bêtes ainsi que la vie en elle-même, mais intérieurement le rustre mettait la faute sur la présence du mage. Une autre tare que le forestier devrait réparer sur sa personne, il avait toujours eu beaucoup de peine à faire des erreurs et cela ne regardait que lui et son intégrité. Son humeur devint exécrable et comme à son habitude, il se refermait sur lui-même, préférant la solitude à la présence des autres auprès de lui, seul Ozalee et Floyr pouvait lui apporter un peu plus de joie au cœur. Les Silthilars faisaient le guet pendant que lui ne servait à rien. Son humeur ne s’éclaircissait pas, au contraire.
Lorsque fut le temps de partir, le sauvageon s’embruni encore plus, voyant que les Silthilars prenaient les devants faisant ainsi fuir le gibier si précieux de la connaissance de l’état de santé des lieux. Il dû, à coup de grands efforts, faire fit de ses malaises pour pouvoir se concentrer sur la tâche qu’il avait à accomplir, il laissait quand même une bonne distance entre les Silthilars et le groupe d’arrière. Lorsque venait le temps de se rassembler, Yvae allait bivouaquer plus loin puis disparaissait se changeant en tigre sibérien, en faucon, volant espièglement avec Floyr, puis en saumon finissant dans sa forme humanoïde pour revenir soit avec des baies fraichement cueilli, soit des encas de petits gibiers qu’il préparait avec un soin particulier qu'il partageait avec le groupe en laissant quelques restes pour la terre nourricière ainsi que pour quelque colifichet qu’il aimait confectionner, seulement accompagné d’Ozalee et Floyr. Le silence était sa nature, sa solitude son remède.
La dernière nuit avant d’arriver au village, le druide-rôdeur fit un autre voyage important dans sa rêverie, une révélation qui le changerait possiblement pour le reste de son existence. Le voyage commençait lors de cette nuit, la pire de sa vie, après l’attaque des gnoll-garous mené par les drows de la maison Faen Tlabbar sur son village natal, ce même raid qui avait tué l’ensemble du village ainsi que ses parents puis que lui seul et Floyr avaient survécu, par lâcheté. Il avait dû sauter en bas de sa vigie pour rester vivant pour se retrouver laissé pour mort dans la rivière plus bas. Floyr avait suivi sa descente des rapides jusqu’au moment que le corps s’était échoué dans un coude de rivière. C’est à ce moment, fiévreux qu’il avait repris connaissance, accompagné d’une humaine qu’il avait déjà rencontrée dans le village, avant l’attaque et qu’il avait totalement ignoré de sa nature belliqueuse. Cette humaine du nom de Smylla l’avait soigné, Yvhann reprenait du mieux, mais restait fiévreux puis pendant une nuit chaude, l’esprit égaré de par une drogue explicitement et secrètement mise dans son breuvage, le dernier des Yössmar c’était laisser prendre dans un enchantement. Son souvenir de cette torride nuit lui avait été enlevé et ce fut la nuit du 2 aux 3 Kythorn 1373 qu’il revit la scène et en comprit les aboutissants. Pourquoi et comment, il ne le saurait jamais, mais il s’en souviendrait. De cette union était né, en Outreterre, Xale, son unique fils. Smylla, cette ensorceleuse divinatrice qui était chassée par la maison Faen Tlabbar, c’était réfugié dans le village natal d’Yvhann, au cœur de la haute forêt et y avait amené par le fait même le raid qui s’en était ensuivi, causant ainsi la mort de tout le village. Yvhann avait choisi lui aussi la mort, mais à sa façon, se jetant de cette falaise pour tomber dans les flots tumultueux plus bas. Cet affront irréparable le suivrait toute son existence, de là était né les premières séquelles de son mutisme. A son réveil, le lendemain, il n’était plus sur le rivage du bivouac improvisé de la veille, il était plusieurs lieues en aval, seulement accompagné de Floyr qui était à ses premiers vols et alerte à protéger son seul et unique parent. Smylla avait été reprise par les drows et elle avait jeté le corps de son amant dans la rivière avant qu’ils arrivent, le sauvant ainsi d’une mort atroce et en même temps lui offrant une voie nouvelle au service des gardiens sylvestres et de Sylvanus. Ce dernier lui apparut en roseau, lui rappelant la souplesse qu’il aurait besoin pour la suite qui viendrait ensuite vint un vent frais salvateur qui lui rappelait les hautes altitudes des montagnes du Kara-tur où il avait volé accompagné de son m’ethar, d’Ylinya et de Floyr. Une immense joie s’emparait de lui, un baume réparateur l’enveloppait puis la voix reconnaissable de Smylla lui susurrait à l’oreille… ‘’La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience." ‘’
À la sortie de sa rêverie, Floyr était là, étendu entre ses deux jambes, inertes. Ce vieux faucon d’un âge avancé et qui avait servi les gardiens sylvestres tout au long de son existence, avait rendu l’âme à la force forte de toute chose. Son service était maintenant achevé. Au lieu d’être partir mourir seul, comme le fond tous les animaux, il avait choisi de le faire accompagner de celui qui lui avait donné des ailes, son seul et unique ami de toujours. Ce fut dans un cri de rage, de vengeance et de compréhension qu’Yvae sortit de sa rêverie, réveillant sans nul doute l’ensemble de la troupe, laissant Ozalee feuler à ses côtés. Cette fois, la discrétion d’Yvae avait failli. La rage qu’il ressentait était insupportable, une partie de lui venait de partir et tout cela était dû aux maudits Starym, si cette famille ne s’était pas rebellée, il n’en serait pas là présentement, puis un calme vint le couvrir, l’apaisant de tout mal; Floyr était mort sur lui évitant la mort dans la solitude… elle était là, la compréhension, le pardon d’Yvae Starym, l’acceptation définitive du cycle de la vie et de la mort.
Ce matin du 3 Kythorn, il apparut plus tard que d’habitude, arborant de chaque côté de son serre-tête, deux ailes de faucon déployé vers l’arrière. Sans mots dire et interdisant quiconque de lui adresser la parole, il ouvrit la marche jusqu’au début de l’après-midi où ils arrivèrent non loin du village de leur guide. En voyant la scène, les yeux du grugach se plissèrent, le regard de mort qu’il avait n’avait rien de sécurisant, les Eldreths lui apparaissaient comme des drows sous la tutelle des Starym. Abaissé un genou au sol il inspectait les lieux à la recherche d’un animal domestique, un chien, un chat, un rat, peu importait, un oiseau non loin ferait l’affaire aussi puis sur un presque silence il sortit du mutisme des derniers jours en employant la langue du beau peuple… Perception: +20 auditif et +24 visuel avec l'aide de l'armure.Si un animal de compagnie ou autre est visible près du village, fait transfert d'esprit animal. Si il n'y à rien, se transforme en chien pour un repérage.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Ly'Aegisir
Chambre 3
Aucune gemme
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En avant, marche ! Azur’ael suivit le train de marche imposé par le groupe sous la protection de deux Silthilars. Le silence s’était imposé entre eux pour diverses raisons, la plus évidente pour des raisons de sécurité mais ce n’était pas la seule raison. Il y avait peut être quelques tensions résiduelles comme entre Yvae et Dinenda, qui avait failli consumer sa rage sur lui et entre le mage et l’ensorceleuse qui l’avait menacé de le désintégrer et avait été sermonnée d’insultes de quoi la garder distante. A analyser plus profondément, elle trouvait le comportement d’Yvae très étrange et bien trop solitaire à ses yeux même pour un druide. Et la dernière marche matinale atteint le summum lorsqu’il leur interdisait à tous de lui adresser la parole. Elle lui avait jeté un regard glacial du genre « ce n’est pas toi qui vas m’interdire de quoique ce soit ». Il aurait pu demander simplement et la gardienne ne manqua de lui faire remarquer avec un ton calme mais ferme. Elle n’attendit pas sa réponse car de toute façon il n’y aurait pas de dialogue amorcé entre eux.
A défaut de pouvoir converser avec le gardien errant, lors des bivouacs, la gardienne des mystères s’efforça de briser un peu le silence. Il aurait été dommage de ne pas échanger sur quelques mystères en présence de deux êtres magiques tels que des Silthilars ou un magicien de la Main des Mystères. Et elle aussi était dotée de certains mystères, notamment avec ses techniques mystiques d’optimiser la métamagie. C’était presque un rituel matinal : elle combinait danse et méditation pour se barder de magie élémentaire et de protection qu’elle rendait permanente au moins pour toute une journée. Les experts pourraient mieux apprécier ainsi l’origine de sa puissance. Puisqu’ils allaient mener un combat en commun, la gardienne voulut même toute la chance de leur côté en proposant à chacun dans ses limites de faire bénéficier à l’ensemble du groupe, même au magicien, de ses pouvoirs métamagiques. Par exemple, se retrouver avec un bouclier magique permanent pour toute la journée pouvait s’avérer être une protection non négligeable, et encore plus appréciable lorsqu’on est un champion abjurateur. C’était aussi un premier pas vers une réconciliation.
La gardienne avait aussi ses états d’âme qu’elle cachait pour ne pas affecter le groupe déjà trop tendu à ses yeux. Même si elle pouvait se montrer une redoutable adversaire en prenant la forme de monstres légendaires, elle n’était pas totalement à l’aise dans la violence, surtout quand il faut s’attaquer à des êtres de sa race. Par exemple jamais elle n’aurait désintégré le magicien, c’était juste une tentative de bluff pour faire accélérer les choses. Mais d’avoir déjà tué un elfe avec ses projectiles magiques lui laissait un sentiment de culpabilité même si elle avait beau se rappeler de leur monstruosité, d’ailleurs juste en fixant le change forme victime de leur esclavagisme.
Mais maintenant arrivée à destination avec encore sous ses yeux l’horreur que sont capables ses congénères, elle ne pouvait plus permettre de douter. Le groupe devait arbitrer un dilemme : sauver les deux change forme mais du coup en perdant leur effet de surprise pour entrer dans le village ou les ignorer pour rester discret mais en risquant de les laisser courir de violences mortelles. Yvae proposa de partir faire une reconnaissance. D’un hochement de tête, elle lui signifia qu’elle avait bien compris. Elle aussi ne resta pas dans la passivité et sans proposition, notamment en expliquant qu’elle pouvait rendre Dinenda invisible. Le magicien devait lui être capable de le faire lui-même.
Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mortRegistre Ma fiche combat
Sorts actifs : 28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre) 48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité) 15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence) 15 rounds - Sortilège des arcanes Vision lucide (sort lancé par Agaths)
Points de vie temporaire : 83 Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât Résistance au feu 20 Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts
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