Bonjour/Bonsoir camarades rôlistes, je me présente:
Nom: William
Ville: "Home is where my feets are"
Occupation: Bureaucrate itinérant et voyageur du temps.
Age: 80's
Culture ludique: Gamebook défis fantastiques/Heroquest/Warhammer/StarWars/Cyberpunk/call of Cthulhu/...Joueur et Mj.
Vos connaissances des royaumes oubliées: néant (seulement le système de jeu, rien en matiere de géographie ou de panthéon divin.)
Comment avez vous découvert le site: Fureteur web professionnel
Fréquentation envisagée: Probable 1/jour
Mes attentes par rapport au forum: Aucune, c'est le meilleur moyen d’être déçu. (Je dirais pratiquer la langue de Victor Hugo tout en voyageant.)
Et je présente mon personnage:
Ghaz Arghur Gro-gzor
(Gazargour Grogzor)
Demi-orc (niv.Barbare)
Pourquoi ce personnage?: Waaagh?? Pour la horde bien sur! J'ai toujours eu du respect pour la race sauvage, il est plus facile de jouer un sage qu'un vrai barbare cohérent. Et il y a déjà bien trop d'elfe en liberté.
Historique:
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"C’est par une nuit sans lune, dans un sordide massacre, que Ghaz Arghur Gro-gzor fut conçu.
A la Suite d’une longue campagne militaire, mené par une alliance d’elfes et d’hommes, visant à purifier les terres du royaume de Chessenta de la menace orque. De nombreux clans barbares commencèrent à ourdirent des représailles. Des vestiges de cendres encore fumants émergèrent les survivants de la féroce tribu orque des crocs sanglants. Tiraillés par la famine et la rancœur, ils descendirent des pics Akana vers le littoral. Dans un élan de désespoir et sous l’impulsion de plusieurs chefs, ils semèrent la mort sur leur route. Parmi eux, Gzor Gra-burak, une fière guerrière orque qui menait ses frères au combat depuis des lieux. Comme beaucoup, elle avait tout perdu, sa descendance, son domicile, son honneur. La mort aurait été une agréable délivrance tant la douleur était profonde en cet instant. Mais les pillages et les incendies se succédèrent dans les villages chessentiens totalement pris au dépourvu par l’initiative orque.
Une nuit sans lune donc, lors d’un énième saccage, après une lutte acharnée avec un spadassin humain dont elle ne connue jamais le nom mais dont elle reconnue les prouesses martiales. Sans doute excitée par l’adrénaline que lui procura ce duel ou l’ivresse d’une victoire fêtée trop tôt. Les détails qui suivirent sont incertains. Mais l’homme ne survécu pas à cet affrontement et elle laissa le cadavre de son adversaire, au milieu des décombres, les hanches réduites en miettes. Le village disparu sous les flammes et les cris de guerre tribaux. Peu à peu les orques s’éparpillèrent dans le royaume, la haine sans doute étanchée par ces raids sauvages, certains décidèrent de rebrousser chemin vers ce qui avait été autrefois leur foyer. Ils retrouvèrent le calme de leurs sommets enneigés quelques mois plus tard. La guerrière fut surprise quand un enfant au sang-mêlé lui sorti des tripes, les quelques douleurs qui devancèrent cet évènement et sa faible transformation physique ne l’avaient pas inquiétée outre mesure. Elle chercha en vain à comprendre. Cette nuit d’ivresse, lors du dernier grand massacre, avait était en partie effacée de sa mémoire, l’alcool ayant fait son office ou sa conscience ayant occultée certains faits. Gzor Gra-burak détesta ce fils dès le premier regard, ce sang-mêlé serait sa pire honte, ses vrais enfants étaient morts par la main des soldats humains et elfes. Ce demi-orque serait un parjure toute sa vie, rejeté par les uns comme les autres. Elle n’osait pas imaginer la réaction de son peuple. Avoir enfanté d’un paria…Peut-être valait-il mieux le…Peut être…
Quand le chef de guerre Gho-Bulzog apprit la nouvelle, il décida de rendre justice par lui-même, solidement résolu à éradiquer cette immonde engeance. C’était l’occasion rêvée pour lui de se débarrasser d’une éventuelle rivale à la gouvernance de cette nouvelle colonie. Gzor Gra-burak possédait un fort talent oratoire, nombreux étaient les orques à prêter attention à son jugement, nombreux étaient ceux à avoir survécu sous son écu. Gho-Bulzog attaqua sans prévenir mais la féroce combattante était, bien qu’amoindrie, portée par son instinct maternel. Elle étripa ses agresseurs, déterminée à protéger sa progéniture. Il s’agissait là d’un réflexe incontrôlé, elle aurait voulu laisser cette main armée imposer cette décision qu’elle ne pouvait se résoudre à prendre elle-même.
Selon les rites traditionnels, La guerrière devint chef du clan des crocs sanglants. Elle nomma son fils Ghaz Arghur Gro-gzor, dit « le fils de Gzor ». Elle ne lui apporta jamais de réelle affection. Ce nom serait la seule marque de leur lien, le chef de clan ne pouvait se permettre de privilégier un sang-mêlé au détriment de ses frères. Le demi-orque apprit donc à survivre dès son plus jeune âge, méprisé par ses semblables, il comprit rapidement que son avenir se trouverait loin de sa tribu. Néanmoins, il tenta longtemps de se faire accepter par les siens, âgé de neuf années, il intégra une bande de chasseurs, qui lui apprirent beaucoup malgré sa nature. Ghaz Arghur Gro-gzor était moins qu’un orque, moins qu’un enfant, seulement un peu plus qu’un esclave. Cette situation devint pesante pour le demi-orque grandissant et la voie des guerriers paraissait être une évidence. Une hache en main, il redevenait maitre de sa destiné.
Quelques années plus tard, une horde d’orque sauvage d’une grande ampleur, tenta de s’emparer du territoire occupé par le clan des crocs sanglants. Gzor Gra-burak fut tuée en combat singulier, suivirent ses proches jusqu’aux esclaves qui l’avaient servis. Ghaz Arghur Gro-gzor décida de prendre la route loin de ces montagnes où seule la mort l’attendait. Apres de nombreux déboires dut à son inadaptation social, le demi-orque fit la rencontre d’une compagnie de mercenaire. Ces derniers virent en lui un guide potentiel afin de traverser ces terres, mais surtout un guerrier en devenir. Ils lui offrirent la discipline et une maitrise des armes généralisée. A leurs côtés, Ghaz Arghur Gro-gzor y côtoya des peuples de tous horizons, il devint plus au fait des us et coutumes en vigueur sur le continent. Le sang mêlé passa quatre années à servir des causes dont il n’avait pas conscience, à la fin de son contrat, il reprit naturellement la route, désormais armé pour affronter sa nouvelle vie et défendre sa liberté."
Description physique:
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Du haut de ses 1m98, il scrute l’assistance de ses yeux bruns, sans doute un héritage humain. Ses cheveux et sa barbe hirsutes de couleurs châtains. Mais la principale trace de son ascendance humaine est sa peau rosissant sous l’effet du soleil, une honte pour lui.
Son visage buriné semble inexpressif. Ces traits, bien plus fins que ceux de la plupart des orcs, trahissent aisément ses origines. Son corps musculeux est plus longiligne que celui de ses congénères, il possède une solide constitution, endurci par un environnement hostile. De nombreuses plaies parcourt son corps, balafre, plaies, brûlures au fer, marques de fouets, vestiges de sa vie passée.
Sur son omoplate gauche, une scarification ovale emplie de pointes, une représentation de son clan d’origine. Sous son biceps gauche, un tatouage noir représentant un crane fendu. Emblème de la compagnie de mercenaire avec laquelle il a officié.
Description mentale:
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Coléreux, brutal et belliqueux, Ghaz Arghur possède les plus grandes qualités orcs. D’une insolence terrible et d’une méfiance plus tranchante qu'un rasoir, le sang-mêlé démontre une certaine confiance en lui. Nettement plus intelligent que ses congénères orcs, c’est cette capacité à penser qui lui a permis de survivre. Persécuté toute son enfance, le métisse est buté, suspicieux et vigilant. Ces années de brimades l’ont rendu irritable, rongé par l’amertume. Très susceptible en ce qui concerne ses origines, il a un besoin permanent de considération. Le demi-orc est bruyant, audacieux, et follement courageux. Il n’a guère de gout pour les ridicules contraintes imposées par l’étiquette et les convenances sociales. Indépendant, tant dans ses mœurs que dans sa quête d'une place dans la société.