lors, j'ai enfin pris le temps de lire
De Thojan fabula narratur et, franchement, ... Trop bien !
Au début, je voulais râler un peu, du genre «rhalala, j'ai beau avoir lu la trilogie des avatars, c'était il y a 15 ans, et aujourd'hui je ne sais plus ce que c'est un Tormtar, ou de quelle trahison tu parles», ou ceci cela. Ça reste vrai, et ces détails m'ont un peu empêché d'entrer dans le truc au début, mais au final ... ces détails ne sont d'aucune importance pour l'histoire, et je les ai bien vite oubliés.
J'aime beaucoup comment tu amènes Thojan.
C'est le genre de rythme narratif qui me fait kiffer : on parle d'autre chose, on oublie le héros, et tout d'un coup, paf ! Le voilà qui apparaît, tout fait sens sans avoir besoin de l'expliquer, et ça te frappe en plein dans les sentiments.
J'adhère aussi tout simplement au principe de base : c'est bien beau les grands événements dont on fait des romans, mais derrière, y a des gens qui souffrent et qui doivent reconstruire. Et ces gens, on n'en parle jamais dans les bouquins. Thojan est un de ces héros anonymes, ce qui me le rend immédiatement sympathique.
Sinon, niveau détails, ça me fait toujours bizarre d'entendre un dieu parler. Perso je ne m'y essaye pas, car ça manque toujours un peu de
oomph de les faire parler comme des humains. Bon après là, en pleine crise des avatars, ça fait sens : ils ont justement perdu de leur superbe.
Tu as rédigé les dialogues toi-même, ou tu as cité le bouquin ?
Je vois ce que tu as fait avec ton «fuyez pauvre fous». Le barré est un peu fouillis ; à ta place, je me serais juste abstenu de faire la vanne. Pour un compromis, je te suggère un «Fuyez (pauvre fous) !» ? Ça pourrait suggérer que c'est Thojan qui brise le quatrième mur en complétant les mots du dieu. Mais bon, c'est un détail, on s'en fout.
Nan, au final, ça me redonne envie de relire la trilogie des avatars.
Dommage que j'aie plus les bouquins.Et, évidemment, d'en savoir plus sur la jeunesse de Thojan.
Bon boulot, mec !