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Les collines miroitantes, Introduction : Owéor
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
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Volan fut frustré par le manquement de son attaque. Il se morigéna de ne pas avoir tapé un poil plus fort. Il savait que cela aurait suffi. Là, les pointes de son trident avaient ripées sur la peau rude du sanglier, mais s'il avait mis un peu plus de force, il aurait pu percer la peau et faire couler le sang, comme il le voulait. Au lieu de ça, il se retrouvait comme un idiot sans ennemi à combattre et disputé comme un enfant par Mathis qui leur faisait une réflexion sur leur discrétion.
- En même temps, comment voulez vous que je sois discret avec un attirail pareil. Je porte une armure de métal moi, pas une armure faite de trois bouts de peau moisie. grommela le tieffelin.
Cependant, il savait bien que râler et se plaindre ne feraient pas avancer l'histoire aussi se contenta t'il de suivre les deux autres en levant le plus possible les genoux pour ne pas se prendre les pieds dans les broussailles ou les branches, tout en déroulant le pied une fois posé en sol en posant d'abord le talon puis la plante du pied pour finir par la pointe du pied. Il avait l'impression de danser mais au moins il faisait de son mieux pour être discret.
Malheureusement, son esprit vagabonda quelques instants. Et durant ces quelques instants, il s'imagina parfaitement plantant son trident dans le dos de Mathis. Ou Jolicoeur. Il n'avait pas encore fait son choix et cela ne le dérangeait aucunement de tuer l'un des deux. Ou encore mieux, l'un des deux gnomes ... ou les deux. Rien que d'y penser, il en salivait.
Mais le tieffelin se reprit aussi vite qu'il s'était distrait. Il voulait du sang et allait en avoir, il en était sûr. Il fallait donc qu'il se prépare et se montre plus efficace que face au sanglier. Il le fallait, pour son orgueil principalement, car le demi diable n'avait que faire de ce que pensaient les autres de lui ou de l'honneur.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
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Rassuré de voir les grandes personnes se tirer de ce mauvais pas, le vieux gnome chuchota a Owéor:
-Surveille les deux hommes, je préviens les autres!
Il entreprit de faire des signes élaboré à ceux ci. Des signes des mimes et des grimaces. De grand gestes désordonnés qui semblaient, probablement, ou pas, leur dire de s’arrêter. Puis vint la séance de mime, il pointa dans la direction des "brigands" leva deux doigts et enchaina avec sa grimace la plus méchante possible et imita une démarche de truand. Enfin il plaça un doigt sur sa bouche en guise d’injonction au silence. Le moine devenu comédien finalisa son spectacle en montrant ses yeux, puis les environs pour ensuite mimer le sanglier en plaçant deux doigts pour les défenses. Espérant qu'ils comprendraient que la bête, énervée, risquait de revenir.
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Mystique de la canopée
Chambre 20
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Jolicœur, Feezby Nookburry, Owéor & Volan Le calme retomba doucement sur la forêt, on réentendait à présent le piaillement des oiseaux et le frémissement du vent dans les feuillages. Les expéditionnaires échangèrent des regards, des gestes et quelques paroles, reprenant leur souffle, chacun évacuant le stress à sa manière et se remettant de la stupeur. Les deux éclaireurs Gnomes quittèrent leur trou de broussailles pour reprendre la tête du groupe et ils repartirent ainsi, à travers le sombre bois qui recouvrait le domaine Noëllaume.*** Feezby & OwéorIls n’avaient pas besoin de forcer pour faire preuve de talents, évoluant d’un pas souple et puissant, tapis au fond des bois tout en suivant le flanc de la montagne. Par malheur, ces bois recelaient bien de nombreux maraudeurs. Les craintes s’affirmèrent au fil de leur progression quand ils écarquillèrent les yeux sur des silhouettes menaçantes. Des gardes émergeaient du paysage : trois guerriers en armures rapiécées, des mines patibulaires et le corps couvert de tatouages tribaux. L’un d’eux tenait un loup enchainé, une grosse bête au pelage gris et une gueule allongée qui laissait entrevoir une rangée de crocs jaunis. Puis un second loup sorti de l’ombre, courant entre les troncs, humant l’air, grattant le sol terreux rempli de feuilles mortes. Ils sentirent une peur froide envahir leurs cœurs. Les deux Gnomes devaient trouver un moyen de conduire le plus discrètement possible les deux bruyants guerriers derrière eux. Alors, agissant sous l’emprise d’une forme d’instinct, ils bifurquèrent brusquement à l’opposé et entrainèrent le groupe dans une ravine couverte de ronces. La roche et la terre formaient une crevasse susceptible de cacher les deux humains. Passant sous une grande souche d’arbre, sinuant à travers les broussailles, ils disparurent dans la végétation.
Ils passèrent sous une grande souche d’arbre renversé, trainant l’expédition en sinuant à travers les broussailles. Ils s’enfoncèrent aisément au fond de la faille, à travers une galerie de feuilles vertes et de roche sombre, à travers des fleurs aux parfums capiteux, ignorant les ronces et les racines, les narines s’imprégnant des riches senteurs de l’humus et du feuillage. Tout paraissait calme et silencieux, ils entrevirent le ciel où des oiseaux tournoyaient entre les branchages au-dessus d’eux. Soudain, le fracas d’une branche survint derrière eux, puis le grondement de bottes, le bruit d’un choc dans la boue suivit d’une injure, les deux guerriers de fortune ne semblaient pouvoir s’empêcher de faire du bruit. A croire qu’ils faisaient tout pour briser la monotonie des lieux. Une chose était sûre, les deux grands-pas menaçaient de se faire débusquer à tout instant.
Tant bien que mal, l’expédition continua de suivre la ravine dont la paroi formait une espèce de haie collant à la falaise. Manifestement l’œuvre de gens qui avaient vécus ici, et qui n’avait pas trouvé successeurs afin de l’entretenir. Explorant joyeusement la galerie, Feezby remarqua l’étrange état de son camarade, de grosses gouttes de sueur perlaient sur son front. Il était devenu bien pâle.
Sans se rendre compte, il s’était progressivement retrouvé à crapahuter dans un espace cloitré et Owéor sentait monter une délicate crise d’angoisse. Des bouffées de chaleur obstruant sa gorge, obligeant à s’arrêter quelques secondes, il s’essuya le front avant de reprendre. A son grand soulagement, la galerie se mettait enfin à s’élargir sur un vaste espace de lumière verte.*** Jolicœur & VolanLe guerrier au visage balafré s’était rapidement mis au pas, profitant de l’obscurité et s’enfonçant discrètement entre les broussailles. Tout le contraire de son comparse. Volan peinait à empêcher le bruit de ses pas, grondement régulier des bottes mêlé du craquement des branches, toute une orchestration pour briser la monotonie des lieux. Devant eux, ils ne purent que constater les prouesses déconcertantes des deux Gnomes qui jouaient aux coureurs des bois, plein de courage et de vigueur.
Soudain, un geste les interpella pour instaurer le silence, nerveux, incohérents, les deux éclaireurs semblèrent avertir d’un danger et l’intuition donna raison aux craintes. Sans comprendre comment ni pourquoi, les deux guerriers suivirent le mouvement pour filer entre les buissons. L’échine courbée, ils s’enfoncèrent dans une crevasse faite de roche sombre et de feuillages verts. L’endroit sentait la terre humide et la moisissure. C’était un espace aux parois étroites, difficilement praticable, où ils s’égratignaient en frôlant les ronces tourmentées qui recouvraient le chemin. Tant bien que mal, l’expédition continua de suivre la ravine dont la paroi formait une espèce de haie collant à la falaise. A leur grand soulagement, la galerie se mit à s’élargir sur un vaste espace de lumière verte. Ils s’arrêtèrent à l’entrée d’une clairière où le soleil illuminait une grande demeure. *** Owéor, Feezby Nookburry, Jolicœur & Volan Au bas de la montagne, traversant les bois d’hêtres, de chênes, de châtaigniers et de sapins, les missionnés arrivèrent par un sentier abrupt, sinueux, creusé dans le granit depuis les hauteurs pour déboucher sur l’endroit où la forêt clairsemée recevait de plein fouet le vent de la montagne. Progressant discrètement à la lisière du bois, ils observèrent une cour dépavée où apparaissait une robuste demeure flanquée de deux autres bâtiments. A demi-caché au milieu de nulle part, surplombant le vallon dans un pli de la montagne : c’était une grande maison traditionnelle de bois, d’un étage, simple et négligée. Des vignes couronnaient les murs et les restes d’un portail crénelé. Les herbes passaient à travers les pierres disjointes et informes, revêtues de mousse. Deux grands poiriers étendaient leurs branches sur la cour, un vieux mûrier s’élançait au-dessus du toit et sous son ombre, le fumier dans sa mare près de la crèche, un puits couvert, des auges de pierre : tout l’humble manoir Damarien.
L’air était plutôt modeste et ouvert. Une saine odeur de paille et de foin s’exhalait de ce séjour. Les quatre aventuriers se rapprochèrent d’une cabane adossée à un grand monceau de buches de bois. Une partie de la petite structure était effondré, si bien, que l’on avait aucun mal à y entrer. Jetant un œil à travers les failles, on pouvait y trouver des planches, des tuiles et une série d’outils rouillés.
A leur droite, une tourelle grise s’encadrait dans le vert sombre des bois. C’était un bâtiment large, empli de caisses, de tonneaux et des balles de pailles. Juchés au sommet de la toiture, dans ce qui devait autrefois servir de colombier, se trouvaient deux sentinelles. Des silhouettes bourrues dans une tourelle de fortune, tournés vers l’entrée de la propriété, dos aux quatre intrus. Sur leur gauche, hors de portée de vue, on devinait les contours d’un autre bâtiment aux proportions similaires. Le martèlement de sabots et quelques hennissements intempestifs laissaient deviner que l’on pouvait y trouver des chevaux.
A cette distance, tout paraissait calme, aucun son n’émanait du bâtiment principal. Toutes les fenêtres étaient fermées derrière des volets en bois. La façade donnait sur une porte de chêne qui ne devait pas être l’accès principal. Quelques secondes passèrent et Mathis l’archer ne réapparaissait toujours pas. Prolongeant l’observation, Owéor et Feezby remarquèrent une fenêtre au premier étage qui semblait entrouverte.
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Habitant des Royaumes
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À peine Jolicoeur avait-il fait quelques pas qu'il aperçut le curieux manège de Feezby. Le guerrier resta interdit et tenta de décrypter les mimes du gnome. Il n'avait sans doute pas réussi à saisir tout le sens du message, car il se retourna vers Volan :
- Fe crois que le gnome se fout de ta gueule l'ami ! Regardes !» dit-il, railleur, en désignant l'avant garde à son compagnon d'arme. Enfin, le guerrier leva les yeux au ciel et reprit la route, ignorant les simagrées du gnome.
Le guerrier s'appliquait à éviter le vacarme qui les avait conduit tout droit, le semi-diable et lui sur la route du porc sauvage, conscient qu'ils auraient pu tomber sur bien pire adversaire, sauvage ou civilisé d'ailleurs. Jolicoeur y parvenait assez bien : s'il n'avait pas la discrétion des gnomes, il n'avait pas non plus le pas balourd du tieffelin. Un grincement de métal plus strident que les autres fit se retourner le balafré. Il eut alors la surprise de voir le disciple du mal s'adonner à une danse burlesque et ridicule. Un grognement goguenard accompagna un rictus amusé sur le visage amoché. Ce n'était pas si courant qu'on se fende la poire à ce point dans cette chevauchée.
Le guerrier amusé ne s'attarda pas davantage et reprit la route. Les gnomes les menait dans une faille de terre et de roches. Jolicoeur remercia intérieurement la sagacité de ses petits compagnons lorsqu'il réalisa qu'ils étaient à l'abri des regards sous la couverture végétale. Un cortège de gesticulations désordonné confirma d'ailleurs bientôt cette idée. Le guerrier se plaqua contre la paroi du ravin et s'évertua à ralentir sa respiration.
Enfin c'est dans cette ambiance prudente et alerte que le guerrier rejoint les deux éclaireurs dans la clairière au pied du manoir rustique. Le balafré observa la configuration du terrain, si il avait remarqué les écuries et avait conscience qu'elles étaient en état de marche (ce qui faciliterait peut-être une fuite précipitée), il ne découvrit pas la fenêtre entrouverte, contrairement à ses compagnons de petite tailles qui cumulaient les qualités d'éclaireurs, alliant furtivité et observation. Le balafré ne cessait d'alterner son regard entre la tourelle de guet et l'orée du bois. L'archer ne réapparaissait pas et chaque seconde pouvait être fatale, si l'un des guetteurs ses retournait, ils seraient à la merci de leurs flèches et devraient sans doute combattre toute une horde de soudards appelés en renforts. Le guerrier en était conscient et murmura à ses compagnons :
- Nous ne poufons attendre dafantage le soldat. Il faut troufer une cachette avant de se faire repérer.» Du doigt il désigna la cahute écroulée, refuge précaire au regard des gardes.
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Habitant des Royaumes
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Il regardait les deux sentinelles, toujours prêt à réagir, quand Feezby se mit à communiquer par gestes au reste de l'équipe. Puis, rassuré, ils reprirent leurs routes. Toujours silencieusement pendant que les hommes faisant autant de bruit qu'un troupeau de vache. Par quel miracle ne s'était-il pas encore fait découvrir ?
Tout à coup, trois hommes accompagnés d'un loup passèrent proche d'eux dans la forêt. Ce chemin commençait à devenir de plus en plus risqué. Alors avec un regard a Feezby, sans un mot, ils bifurquèrent vers une ravine et se faufilèrent dedans. Les humains seront moins silencieux dedans, mais moins facilement repérable à la vue également. Tant qu'ils parleraient pas, les brigands pourraient les confondre avec des animaux. Soudain, un des hommes poussa justement une injure, Owéor se tapa le front, regarda en arrière et mit ses doigts sur les lèvres. Il regarda Feezby et lui chuchota.:
-Ces humains, aussi discret que des pachydermes.
Ils marchèrent encore un petit moment, mais Owéor remarque que le passage devenait étroit. Il se mit doucement à suffoquer, regarda paniqué autour de lui, les yeux embués. Il hésita à faire demi-tour, pénaliser le groupe dans cette quête, juste pour sortir de ce lieux le plus vite possible. Mais il débouchèrent rapidement à l'air libre et il respira. Il lui faudrait trouver un autre passage pour repartir, car il y avait peu de chances qu'il reprenne se passage, même poursuivi par une meute de loup.
Enfin, ils arrivèrent face à une bâtisse, sûrement le manoir qu'ils cherchaient. En observant les lieux discrètement, il aperçut une tour de garde qu'il désigna du doigt à Feezby et ses compagnons qui les avaient rejoints. Il se tourna pour demander à Mathis ce qu'il convenait de faire, mais il ne le trouva pas.
Le guerrier leur dit que l'attente de Mathis pourrait les faire repérer et leur proposa de se faufiler dans la cahute avant de faire une action. Sur ces mots, Owéor jeta un coup d'oeil dedans, et se faufila à l'intérieur.
Ensuite, le temps de reprendre son souffle et de calmer son cœur de ce moment délicat, il entreprit de donner les détails de ce qu'ils avaient vu aux grands hommes, tout en parlant le plus doucement possible.
-Sur le chemin, nous avons vu trois autres sentinelles, accompagné d'un loup, et un autre qui se baladait dans le coin. Donc il faudra faire attention au repli si cela s'avère nécessaire. Pour pénétrer dans le manoir, pour le moment je vois deux solutions. Une des fenêtres est entrouverte, mais pour passer discrètement, les sentinelles vont poser problèmes. On pourrait tenter de les éliminer auparavant, mais on aura alors pas le droit à l'échec. Sinon, j'ai également vu un grand mûrier qui passait par dessus le toit, en grimpant dessus on pourrait aller sur le toit et rentrer dans le manoir, tout en ayant un aperçu des environs et donc des forces extérieures du manoir.
Pendant qu'il parlait, il jetait des coups d'oeil à l'extérieur pour voir si il apercevait Mathis, ou d'autres sentinelles. La disparition de Mathis donnait une toute autre tournure à cette opération de sauvetage, qui comportait déjà assez de risques à elle seule.
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Habitant des Royaumes
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Feezby avait mené la petite troupe avec son compagnon d'un air désinvolte, comme si la nouveauté de l'aventure l’excitait. Il ne mesurait pas pour le moment la gravité probable de la situation. Lorsqu'ils traversèrent l'espace confiné, le vieux moine remarqua le changement d'attitude de son compagnon, il resta silencieux pour ne pas attirer l'attention. Mais il garda l'information dans un coin de sa tête, un gnome des roches claustrophobe ça ne devait pas courir les galeries... surement une des raisons pour laquelle celui ci aimait tant parcourir la surface.
Arrivé finalement dans leur nouvelle cachette, il écouta ses compagnons, et compris, enfin, que leur balade n'avait pas l'air si joyeuse qu'il ne se l'était imaginé.
-Diantre, mais proposez vous donc cher compagnons? Les éliminer? Nous ne connaissons pas ses gens là, ce ne sont peut etre pas de mauvais bougres, peu être que les circonstances de la vie les ont amené à prendre un chemin plus sombre qu'un autre. Mais qui sommes nous pour juger? Si nous pouvions faire notre affaire discrètement sans blesser personne, j'aimerais tout autan.
Sans laisser aux autres le temps de répondre, il enchaine dans son monologue.
-Mais que fais donc ce cher Mathis, c'est lui le stratège dans l'histoire. Je suppose qu'un homme comme lui a surement lu l'incontournable "art de la guerre" du célèbre Tzun Su! Cela nous aurait surement aidé en ce moment précis. Voilà que je me met à regreter de ne pas l'avoir fait moi même lorsque j'étais au monastère. Mais vous savez, il y'a tant de lectures possible, il est difficile d'avoir le temps de tous les lires! il faudra que j'y remédie.
Dit il sur un ton d'excuses sincères.
-Bon faisons abstractions des connaissances que nous n'avons pas pour nous concentrer sur celles qui sont accessibles. L'acces par les toits me semble perieux, les sentinelles sur le toit de l'autre batiment nous détecteraient que trop vite. Les fenetres ne me semblent pas entrouvertes Owéor, les volets ont l'air fermer, mais on peu aller voir. Ou voir si la porte elle est ouverte. Allez j'y vais, je vous fait signe si le passage est libre. Si on me repère je me ferais passer pour un pèlerin perdu, n'intervenez pas tout de suite.
Et c'est sans plus attendre qu'il se dirige discrètement avec insouciance vers la porte pour voir si elle est ouverte ou non. Sauf si quelqu'un l'en empêche avant.
S'approche discrètement de la bâtisse pour essayer d'entrouvrir silencieusement la porte en chêne, et y jetter un oeil
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Habitant des Royaumes
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La petite équipe s'était regroupée dans la cahute effondrée, elle offrait un abris de fortune à la vue aiguisée des guetteurs. Si ils n'étaient pas complètement hors de danger, au moins pouvaient-ils échanger leur point de vue à l'ombre des regards derrière la paroi délabrée.
Le gnome à l'oreille coupée évoqua la présence d'une patrouille non loin de la faille qu'ils avaient emprunté. Le guerrier l'avait déjà deviné, les abords du manoir s'avéraient dangereux. Au moins, connaissaient-ils déjà un accès, précaire mais à l'abri des regards. Et d'autre part, une série de hennissements trahissaient la présence d'écuries un peu plus loin vers l'ouest. En cas de départ précipité le balafré s'accommoderait d'une monture malgré son inexpérience de l'équitation. Enfin, le gnome attira l'attention de Jolicoeur sur une fenêtre entrouverte que le guerrier n'avait pas remarquée. Elle paraissait une aubaine pour pénétrer les lieux discrètement. Si les maraudeurs surveillaient sans doute les accès du rez-de-chaussée, l'étage serait plus probablement délaissé par leur vigilance. De plus, un murier poussait juste sous la fenêtre, l'accès en serait facilité. Et l'idée d'éliminer les deux guerriers sur la tourelle paraissaient bien risqué. Autant s'annoncer de suite à la porte. D'ailleurs, pendant que le balafré se confortait dans l'idée d'infiltrer les lieux par la fenêtre, voilà que le second gnome, lui s'avançait déjà vers la porte. Heureusement une rude main lui enserra l'avant-bras avec fermeté : - Pas de fà petit homme! Che ne veux pas afoir à fecourir un otache de pluf. Paffons plutôt par là.» commanda le guerrier en pointant du doigt la fenêtre à l'étage.
Jolicoeur balaya ses deux autres compagnons du regard. «Qui ne dit mot consent!» Jolicoeur appliqua le dicton à la lettre et fouilla son sac. Il en sortit une corde de chanvre bien assez longue pour parvenir à l'étage.
- Êtes-fous prêts compagnons? Il nous faudra être discret pour éviter une œillade des gardes! » Le guerrier parcourut à nouveau chacun du regard. « Toi, le téméraire, à toi l'honneur tu grimperas le premier!» railla-t-il le moine. «Tu attacheras fa une fois là-haut, fa nous fafilitera la tâche. » conclut-il en tendant le rouleau de corde à Feezby. Puis, le guerrier perdant toute envie de rire rabattit sa capuche sur ses cheveux blonds. Encore enduit du maquillage de coureur des bois, on ne distinguait plus que sa cicatrice reflétant un éclat tantôt rosé tantôt rougeâtre.
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Habitant des Royaumes
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Alors que le moine s'avançait vers la porte, le guerrier l'arrêta, montra la fenêtre de la main et sorti une corde de son sac. Apparemment, il avait dans l'idée de passer par la fenêtre.
Owéor regarda ses compères, la tour sentinelle, et la direction dans laquelle venait le bruit des chevaux. Il prit d'un coup la décision.
- Les amis, préparez-vous. Je vais mettre au point une diversion. Quand les gardes seront afféré ailleurs, vous aurez l'occasion de passer la fenêtre en toute discrétion. Moi, je resterai à l'abri aux abords de la forêt, prêt à vous couvrir si besoin.
Ceci dit, il s'essuya le front, sorti de la cachette, et passant d'ombre en ombre, de décombre en décombre tenta de se faufiler vers l'abri des chevaux. En priant pour ne pas être vu pendant se traversé.
Si il arrive jusqu'à l'enclos discrètement, Owéor tente de mettre le feu à l'enclos et repartir discrètement vers la forêt.
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Jolicœur, Feezby Nookburry, Owéor & Volan On pouvait voir se former des faisceaux lumineux de poussières.En ce milieu de journée, quelques rayons de soleil passaient à travers les restes d'une toiture partiellement effondrée. Quelques planches et quelques pierres seulement les surplombaient d’un côté, pour leur couvrir la tête. Au sol, la végétation avait commencé à croitre à travers les lattes du parquet. Dans cette petite cabane, on pouvait trouver un vieil établi avec quelques outils et divers ustensiles, destinés à l’entretien du jardin et de la maison. Scie, pinces, marteau en bois, bêche et pioche étaient en mauvais état. A l’image de l’établi, laissée à l’abandon. Après quelques temps, Mathis n’avait toujours pas redonné signe de vie, mais faisant preuve d’initiative et d’abnégation, les quatre francs-tireurs commencèrent à développer un plan d’action. Après un certain temps, quand ils furent enfin accordés sur la marche à suivre... : *** OwéorLe petit rôdeur à l’oreille cassée était parti de son côté, avec la ferme intention d’offrir une diversion à ses camarades. Il se fraya un chemin à l’ombre des grands arbres afin de ne pas s’exposer inutilement. Il se faufila sans mal entre les racines et de larges broussailles, d’un pas souple et puissant, il contourna la souche d’un chêne pour parvenir à la façade Sud du manoir. Il sortit de l’orée du bosquet pour surplomber la pente depuis un contrefort rocheux. De là, il guettait, tapis derrière un vieil arbre décharné, à une dizaine de mètres face à lui, un petit coin d’eau, un puits et quelques récipients. Plus loin, des chevaux paissaient effectivement en contrebas. Il y avait un enclos à une vingtaine de mètres, dont une cabane occupait le centre. Owéor ne voyait que deux montures, mais d’autres reposaient peut-être dans le petit édifice central. Mais c’est tout autre présence qui attira le plus l’attention du petit rôdeur. Dans le prolongement du mur de façade, dans le sens de la montagne, vers ce qui semblait être l’entrée de la propriété, l’on pouvait deviner l’ombre menaçante de fantassins. Il y avait une poignée d’innombrables soldats, trahis par des épées aux hanches et la forme des lances, des hommes qui allaient et venaient comme pour protéger les lieux.
L’entrée du manoir paraissait très exposée et gardée par un grand nombre d’hommes d’armes. Il y avait une certaine distance pour atteindre l’enclos des chevaux, et après le puits, l’environnement ne laisserait que peu de couverts pour tenter une approche furtive. Le petit chasseur de vermines ne manquait pas de courage et devait avoir un plan. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Owéor se déplace furtivement à l’orée du bois : Parcourir le bois - 8(d20)+14 = 22Sortir du bois, en position de guet – 12(d20)+14 = 26 Feezby Nookburry Feezby était de nature à prêter toute attention à l’expertise du guerrier balafré. A voir sa frimousse charcuté, l’humain ne devait pas être à son coup d’essai. Ainsi, suivant scrupuleusement son plan, Gnome des bois se faufila vers le vieux mûrier qui s’élançait jusqu’au-dessus de la toiture du bâtiment. Tout paraissait calme, en haut de leur tourelle, les deux sentinelles tournaient toujours le dos à la cour intérieure. Feezby longea l’ombre de la façade, passant sous une fenêtre fermée par de grands panneaux de bois, et atteignit enfin le tronc du vieil arbre. C’était un très vieux mûrier, planté dans un terroir graveleux, sa végétation produisait de larges feuilles gorgées de vie. Bien que ces arbres poussant plus volontiers dans les lieux aquatiques, celui-ci avait trouvé les moyens de devenir particulièrement vigoureux. Le petit moine grimpa avec ménagement jusqu’aux solides rameaux qui lui servirent d’échelles, il aperçut des vers-à-soie, mais ne se laissa pas distraire. En quelques extensions, il se retrouva à plus de six mètres de haut.
Depuis sa position, Feezby ne voyait plus les deux sentinelles, mais cela signifiait qu’il bénéficiait lui-même d’un camouflage parfait au cœur de ce dense amas de branchages. Le Gnome des bois entreprit d’attacher une corde à une branche, comme convenu pour faciliter l’escalade du forban balafré. Il s’attela à la tache sur un large rameau qui s’étendait jusqu’à la fenêtre entrouverte. Mais, pourtant habituellement dextre, Feezby échoua en voulant faire un nœud solide. Quelque chose perturba son attention, un son étrange parvint à ses oreilles de Gnome. C’était d’étranges bruits de densités variables qui provenaient de l’ouverture face à lui. Comme un sifflement, puis une sorte d’étranglement ou de grognements. Pas de doute, quelqu’un ronflait dans la pièce en face de lui.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Feezby se rapproche de la façade du manoir, puis de l’arbre. 16(d20)+7 =25 9(d20)+7 =15Feezby grimpe dans l’arbre : vitesse d'escalade = 1/4 de la VD par action de mouvement. 13(d20)+6=19 11(d20)+6=17 14(d20)+6=20 11(d20)+6=17Feezby tente de faire un nœud solide. 5(d20)+3=8Feezby perçoit un drôle de bruit depuis la fenêtre. 20(d20)+5=25 Jolicœur Le guerrier aux épées jumelles avait tenté de coordonner cette opération, mais maintenant que les deux Gnomes étaient partis accomplir leurs tâches respectives, Jolicœur ressentait comme l’ombre d’un doute, seul dans sa cabane dévastée. Tout était très calme. Derrière lui, le semi-diable au trident ne disait toujours rien. Le sifflement du vent s’engouffra entre les planches moisies de la toiture. Jolicœur préféra se recentrer sur ses compagnons. De sa position, il ne voyait que Feezby, l’enthousiaste Gnome des bois qui s’élança en terrain découvert pour rejoindre l’ombre qui longeait le manoir. Le petit barbu s’infiltra jusqu’au tronc du vieil arbre et commença à grimper sur son long. La petite créature s’en sortait très bien, discrètement, il parvint sans mal jusqu’aux hauteurs et jusqu’à la fenêtre entrouverte. Feezby déroula une corde et fit mine de préparer un nœud, comme convenu.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Pour anticiper sur tes prochaines actions : Jolicœur rejoint l’arbre contre la façade du manoir : 16(d20)+4=20 : RéussitePerception auditive : 1(d20)Jolicœur n'entend rien en passant à proximité d'une fenêtre au rez-de-chaussé.
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Habitant des Royaumes
Chambre 26
Aucune gemme
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Caché dans la cabane avec Jolicoeur, Volan observait et réfléchissait également à ce qu'il voyait et pouvait entendre. Tout cela se faisait beaucoup trop en finesse à son goût mais il avait déjà connu le résultat d'un plan mal ficelé ou d'une charge irréfléchie et cela avait laissé des traces sur son corps. Bien que les cicatrices ne l'effraient pas ni ne le dérangent, il ne voulait pas perdre trop de sang. Il tenait à se faire une réputation et pour cela, il fallait être efficace. Et accessoirement, il se contenait, crevant d'envie de planter son trident dans le dos de Face de Troll présent devant lui. Pour éviter de trop y penser, il se concentra à essayer de retrouver le moine gnome dans le murier et de trouver la corde.
L'idée de passer par les toits était bonne et leur permettrait de rester relativement discret même si Volan y voyait un point noir : celui de servir de cible facile pour n'importe quel archer avec peu ou pas d'endroit pour se cacher et surtout aucun endroit pour fuir. Mais il laissait faire les petits jeunes, bien curieux de voir jusqu'où cela irait. Lui-même se savait trop perdu dans ses pensées pour apporter quelque chose au groupe dans la situation et bien trop pressé de faire couler le sang. Son approche serait trop violente et aucunement subtile.
Se penchant vers Jolicoeur, Volan lui glissa doucement à l'oreille :
- Espérons que le rase-vase sera preste et leste afin que nous puissions monter facilement là-haut. Il serait dommage de chuter comme de fruits trop mûrs. Tu as eu une bonne idée. Visiblement, même si la nature ne t'a pas gâté niveau faciès, elle a compensé en te donnant une tête remplie d'autres choses que de trucs sans intérêts.
Tout en parlant, Volan était en position de combat, trident pointé devant lui, prêt à être utilisé. Mais contre qui, là était toute la question.
Perception, discrétion.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
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