Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Exondation
écrit le : Samedi 21 Juillet 2018 à 15h53 par Ina
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Le soulagement qu’Ina eût en retrouvant les membres de sa confrérie sain et sauf ne fut que de courte durée. En effet le flou artistique temporel dans lequel elle nageait n’était pas pour lui plaire. Le temps n’est pas chose à jouer avec.

Ainsi des Drows étaient à leur trousses. En voila une bien mauvaise nouvelle encore. De plus ils semblent en possession d’un objet magique qui serait surement mieux en d’autres mains.

Tout ceci devenait bien complexe et n’allait surement pas aller en s’arrangeant.

Elle pu tout de même répondre en druidique également au Lycan.


-Très bien Maïkan. Je comprends votre point de vue. En effet il est préférable que vous restiez tous ensemble pour le moment contre des drows il ne faut pas se priver de force de frappe.

-J’ai cependant quelques précisions à vous transmettre avant de repartir. Les drows ne sont probablement pas à l’origine de la mort de Martha et de son compagnon. La chose, par contre, me semble bien plus dangereuse. Cette chose prend possession tel un démon de l’un de mes compagnons et se trouve actuellement chez le père terreux où nous nous rendons. C’est à notre avis elle qui est à l’origine de toutes ces morts dans la région de fort Olostin.

-Si vous ne nous avez pas trouvé l’autre jour c’est parce que nous avons été transportés dans une espèce de rêve, un autre temps. Je ne sais pas bien comment vous l’expliquer. Nous avons passé plusieurs jours dans la maison du petit Nathan, tous endormis et c’est la que nous avons appris pour Xyarv et l’éternel conflit.

-Nous sommes pris dans une course pour la survie de la magie si j’ai bien compris. Le bien, le mal, tout ça, Xyarv est en danger et c’est le garant de l’équilibre dans le conflit éternel. Nous devont le trouver en premier. Si vous nous débarrassez des Drows qui sont aussi dans la course, c’est avec plaisir.

-Faites attention a vous, un Nycaloh traine dans le coin. On l’a déjà croisé une fois, j’ai pas tellement envie de faire la revanche contre lui. Il est extrêmement dangereux. Pour le moment il obéit aux ordres de Yar qui nous a contacté pour nous presser de le retrouver, mais finalement il est également sous les ordres d’un seigneur des enfers. Il devrait nous suivre mais il rode dans le coin, soyez prudent.

-Je retourne à la tour du père terreux. Je vous tiendrais informé de notre avancé dans cette histoire aussi souvent que ma broche le permet. Si vous pouviez faire de même, cela nous faciliterait la tache de savoir que les drows sont une affaire réglée. Une fois que l’un de nous aura fini sa mission, nous devrions nous retrouver pour continuer ensemble. Plus on sera nombreux plus on pourra faire face à ce qui nous attends. J’ai peur qu’un passage dans la cité interdite ne soit de mise dans un futur proche, nous aurons besoin d’autant de monde que possible là-bas.

Ce cri qui semblait être à l’origine de cette nouvelle distorsion du temps ne lui disait rien qui vaille. Elle devait retourner à ses compagnons aussi vite que possible. Finalement, elle n’aurait pas totalement perdu son temps. Savoir qu’un autre groupe de gardiens assuraient leurs arrières concernant un groupe de Drows dans la région était rassurant. De plus maintenant qu’elle connaissait le nom du Lycan, ils pourraient communiquer régulièrement pour s’échanger les informations critiques.

Attendant les dernières paroles du Lycan, elle s’élança dans les aires, salua la troupe pendant un petit vol stationnaire puis se dirigea vers la tour sombre où ses compagnons se trouvaient. Sur le chemin, repassant au-dessus de l’endroit où ils avaient combattu Orn, elle prit quelques secondes pour observer les alentours et tenter de le trouver.

Une fois arrivée à la tour, elle fit une petite reconnaissance des lieux en observant les portes et fenêtres visibles avant de décider de l’endroit ou atterrir.



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écrit le : Dimanche 22 Juillet 2018 à 19h11 par Baelsul
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Ina avait lâché la corde et s’était immédiatement transformer en un majestueux aigle. Bien que très surpris sur le moment, Baelsul s’émerveilla des possibilités offertes par la magie et de l’agilité intellectuelle dont avait fait preuve Ina pour se sortir de la mauvaise passe. Retournant à ce qui les occupait, le demi-elfe fit signe au groupe et notamment à Xale, qui était toujours en tête, de reprendre la marche.

Enfin arrivé à la Tour, le lunargentais fut de nouveau envahit par la présence de la chose noire. Pour s’extirper de cette sensation happante, l’Archer se concentra sur ce qu’il savait pouvoir l’aider et qui faisait sa force : Corellon. L’invoquant dans sa tête, il se mit à chantonner à voix basse, psalmodiant des vers dédié à sa divinité patronne, mais aussi à ses ancêtres elfiques, originaires de ces bois.

La connexion empathique établis avec Naira, le surprenant faucon, qui s’était lié récemment au demi-elfe, l’informa de la situation en haut. Semble-t-il, le père terreux était en danger de mort face à la chose ! Ni une, ni deux, Baelsul en informa l’ensemble du groupe :


- Je sens la chose, elle est ici, elle s’en prend actuellement au père terreux dans les étages supérieurs de la tour. Nous devons nous dépêcher !

Xale, s’était déjà rapproché de la serrure et œuvrait pour arriver à temps. Puis la progression du groupe fut stoppée nette par un bruit strident, qui tel une onde intemporelle, vint impacter totalement l’univers, l’air, les sons et même les flammes qui ondulaient sur les torches ci et là. Le silence amplifiait cette impression de changement, bouleversant et encore impossible de déterminer la portée.

Immédiatement après, L’archer se sentit fébrile. Une, non plusieurs apparitions lui faisaient face ! Brouillé dans un dédale d’incompréhensions, l’elfe ressenti comme des frissons, des jambes se liquéfiaient, son esprit devenait nauséeux. Les hauts le cœur successifs ne l’empêchèrent pas de remarquer qu’il s’agissait de fantôme. Qui étaient-ils ? Articulant avec difficulté, l’elfe émit tout de même dans un son bref :

- Les… les voyez-vous ?... Ces formes….


 
 
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écrit le : Lundi 23 Juillet 2018 à 13h54 par Yvhann
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Les vibrations cosmiques modulaient sur une fréquence bien étrange et certainement pas celle qu’ils avaient habitude de vivre. Makxillim comprit de suite que ce n’était pas un changement de temps mais plutôt un changement de fréquence et étrangement, Baelsul comprit la même chose sans communiquer avec le magicien mais ce fut ce dernier qui confirmait le fait à l’ensemble des présents. Alors les fantômes que voyait le Lunargentais était réels et ne semblaient pas vouloir les attaquer, ils étaient simplement et maintenant observable à l’oeil.

Il n’y eut pas de suite de Maïkan mis à part un léger signe de tête qui confirmait les derniers dire de la druidesse des gardiens sylvestre puis ils disparurent tous dans l’épaisse forêts d’épineux à la poursuite des fuyards. Dans son vol de retour, la L’Y Aegisir conclut que ce changement n’était pas dû à un passage dans le temps mais plutôt à un changement de fréquence dans l’ordre des plans. Un vieux souvenir de l’une des rencontre dans un cercle druide lui avait apprit qu’ il était possible de changer la fréquence d’un plan et ainsi de pouvoir voyager plus facilement et ou d’y voir des êtres que l’on ne pouvais y voir autrement. Let se permit d’avertir sa compagne d’une présence invisible qui semblait-il les suivaient et sans savoir pourquoi la sylvanienne eut le sentiment qu’Orn n’était pas si loin. Lorsqu’elle arrivait auprès de la tour, il semblait bien que les compagnons aient réussi à entrer dans celle-ci car la porte y était ouverte et seul le dos de Baelsul était visible. Sa visite visuel des lieux lui permit d’apercevoir par l’un des carreaux la même que le volatile de l’archer avait put apercevoir. La chose était emprisonné d’un quelconque piège et devant elle se tenait distordu par la douleur, un petit être bedonnant recouvert d’une toge noir et derrière lui les flammes de la cheminé semblait belle et bien se mouvoir et se fut avec étonnement qu’Ina put y apercevoir deux yeux et une bouche. La Chose était entouré d’un halo d’un blanc cristallin qui semblait la maintenir et de ce halo la druidesse y reconnu une énergie naturel et en même temps une force de la toile. Sa vision du moment lui laissait voir une magnifique jeune fille au long cheveux d’un doré immaculé et de suite put facilement faire le lien avec les dernier trouble de Xale. L’entité qu’elle voyait présentement était celle qui était emprisonné dans la charrette renversé chez Martha. Puis dans son champs de vision, sur la droite apparurent le groupuscule qui sortait d’une antre ombragé.

Xale qui avait décider d’affronter le couloir avançait avec aisance et prudence mais ce qu’il avait prit pour une dalle adéquate, s’enfonçait doucement déclenchant ainsi le mécanisme magique qui fit en sorte que la porte derrière eux se refermait dans un grand fracassement puis un clic sonore fit savoir qu’elle venait de se barrer intérieurement. Une sueur froide parcourut l’échine du dernier des évadés le rendant encore plus inquiet et en même temps plus prudent. Le temps semblait s’avoir arrêté pour lui tellement sa concentration lui prenait toute son attention mais ce ne fut pas en vain, il réussi à traverser de justesse le passage et put ainsi laisser aux autres la dextérité de passer eux aussi. Lorsque l’amoureux arrivait devant l’escalier qui partait vers la droite en colimaçons il n’y trouvait aucun pièges ni mécanisme.

Seul Baelsul eut à un moment une certaine crainte d’avoir mit le pied sur une mauvaises dalles mais rien n’avait déclenché et tous purent rejoindre l’assurante escalier qui sans attendre plus longuement, gravirent tous l’un derrière l’autre, pour arriver dans une immense salle ou un spectacle les attendait.

La salle semblait bien plus grande de l’intérieur qu’a l’extérieur, leur vision de la tour ne laissait pas croire à une pièce aussi spacieuse. Des colonnes étaient parsemé ici et là, sans raison apparente mis à part celle pour quoi elle avaient été fabriqué mais le plafond était absent, une voute céleste laissait entrevoir le firmament étoilé. Les murs étaient emplit de tablettes qui elles étaient chargé de livres, parchemins, pots de toutes sortes, colifichets, sculptures diverses, animaux empaillé, et d’étranges autres objets qui avait l’air de venir d’un autre monde. Le foyer avait une dimension hors norme et il était clair qu’un élémentaire de feu s’y tenait ou bien c’était une magie de feu ou quelque chose s’y ressemblant puis devant celle-ci ce tenait un petit bedonnant personnage qui semblait éprit d’un malaise douloureux et un bouclier de feu presque invisible l’entourait. Ce qui retenait leurs regards était bien sur cette Chose qui vraisemblablement était emprisonné dans une sphère lumineuse qui était relier par un cordon d’or à une splendide et resplendissante jeune fille au long cheveux d’or. Elle était habillé d’une robe diaphane qui laissait voir son corps au travers et l’ensemble était vaporeux. La magie qui ce dégageait sur l’endroit était stupéfiante.

Makxzllim avait du mal à rester concentrer tellement l’énergie présente était d’une pureté inégalé jusqu’ici. Baelsul saisi sur place et tous purent constater que si il n’y avait pas eut cette sphère protectrice entre lui et cette Chose indescriptible qui était formé de scories négatifs qui ressemblait à de la cendre qui voulait prendre forme, il aurait été happé par un bras tentaculaire qui voulait entrer en contacte avec lui. L’attention de l’archer était rivé maintenant sur la jeune fille concentré et instinctivement son bras s’armait de son arc et l’autre saisi deux flèches dans son carquois et l’intention était maintenant clair, la cible n’était pas la Chose mais bien la splendide Syrynya.

Xale entrevit le mouvement de l’archer ainsi que Kyu.

Ina qui était à l’extérieur était persuadé de pouvoir pénétrer dans la tour par l’une des fenêtres à carreaux qui avait explosé peu de temps auparavant, restait qu’à elle de tenter ou bien elle continuait d’observer de l’extérieur l’étrange scène qui se produisait à l’intérieur.


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écrit le : Mardi 28 Août 2018 à 20h36 par Ina
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Le vol était une sensation totalement grisante ! Quel plaisir ! Mais en même temps quel dommage qu’elle ne puisse pas rester ainsi plus longtemps. La scène devant elle sortait de ses rêves les plus fous. Syrynya, le père terreux et un élémentaire de feu luttaient contre la chose qui avait pris une certaine possession de Balesul. En voila un spectacle qui ne se retrouverait pas de sitôt. Mais cela confirmait que le père terreux, tout du moins pour l’instant, n’était pas animé de mauvaises intentions. Il ne prendrait pas le risque de se frotter à cette chose cendreuse. Personne de sain d’esprit ne le ferait d’ailleurs.

L’observation pris alors une tout autre dimension quand Balsul, sans dire un mot ni esquisser le moindre signe encocha sa flèche. Au départ, pour viser le chose pouvait on penser. Mais à bien y regarder, et pour ça l’œil d’un oiseau est expert, il ne visait pas du tout la chose. Si elle avait été humaine ses poils se seraient hérissés. En l’occurrence quelques plumes tressaillirent et une fois de plus son sang ne fit qu’un tour.

Elle était positionnée en contre haut d’une fenêtre cassée en vol stationnaire pour pouvoir observer la scène.


¤Et merde, le voilà qui déconne ! Ça aura pas pris longtemps !!!¤

-Leth, je ne souhaite pas que tu m’accompagne sur ce combat. Et puis il y a le piaf de Baelsul qu’il faudra peut-être maitriser, alors je compte sur toi là-dessus.

Poussant un cri strident aussi fort que possible à l’attention de ses compagnons pour les avertir du danger, elle se dirigea en piqué vers la fenêtre, traversa celle-ci en repliant ses ailes sur elle-même pour les redéployer de l’autre côté, ajuster la trajectoire et foncer bec le premier vers la flèche de Baelsul. Avec un peu de chance elle arriverais à lui voler ou détruire cette flèche avant qu’elle ne se propulse vers Syrynya .



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écrit le : Mardi 28 Août 2018 à 21h57 par Baelsul
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Le groupe venait de pénétrer dans cette salle à voute céleste. Pour Baelsul, le temps s’était alors arrêté, prenant un instant pour contempler ces cieux. Ces cieux étoilés, si chers à ses yeux, symboles de liberté et d’évasion qui le ramenèrent à son enfance, son oncle druide, sa famille et enfin ses ancêtres elfique. Ces derniers avait autrefois fait partie de cette Haute-Forêt, et d’autres y demeuraient sûrement encore.

Depuis quelques jours en effet, la vie de l’archer avait basculée, son goût pour l’aventure ayant été plus que largement récompensé. Il en était même venu à douter de sa décision initiale, mais désormais il semblait difficile de faire marche arrière. Et en même temps, guidé par Corellon, il avait trouvé un nouveau foyer, formé par Makx, Xale et Ina. Bien que leurs rapports n’étaient pas aussi empli d’émotion exprimée et de joie, les liens n’en paraissait pas moins fort, du moins face à l’adversité. Cette nouvelle fratrie avait même un rôle à jouer dans l’équilibre de l’univers.

Revenant à l’instant présent, le lunargentais reconnu immédiatement la chose ombreuse avec qui il était entré en contact à plusieurs reprise. Il avait mis du temps, mais avait fini par s’en confier à l’ensemble du groupe, qui lui avait affirmé un chaleureux support en retour.

En une fraction de seconde, c’est une autre créature qui attira l’attention de l’archer ! Conscient de la menace qui pesait alors sur tous et du danger imminent que représentait la jeune fille l’archer encocha une flèche. La tension parcourus les muscles de son bras droit qui se gonfla instantanément, prêt à relâcher le projectile dans une détente fulgurante. Concentré et n’adressant mot à ses compagnons, la flèche vibra alors, émettant le son caractéristique et fut accompagner du chant mélodieux que le demi-elfe avait pris l’habitude d’entonner.

Ne faisant pas attention aux regards de ses amis, ni à la récente arrivée d'Ina, Baelsul encocha sa deuxième flèche en poursuivant dans sa bulle de concentration aveuglante. Le deuxième trait parti aussi vite !


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écrit le : Mercredi 29 Août 2018 à 17h42 par Yvhann
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Makxilim, qui était à se faire une protection personnelle, fut pris soudainement d’une vision assez surprenante, ce qui n’empêchait pas son sort de faire office. Dans un instant qui lui parut éternel en même temps qu’il durait un battement de cils, il entrevu et comprit un conflit des premières lueurs du monde. Mystryl était le centre de cette vision et Makxilim comprit que de toute chose, il y a son inverse en polarité, où il y a X il y a Y et sut de suite que Yar était une création des troubles magiques et serait sans doute Savras.

Le plus prompt à réagir fut Baelsul qui armait son arc et sa cible fut connue de tous, la belle Syrynya que Makxilim entrevit comme l’une des sept sœurs ou sont équivalant. Le demi-orque voyant cela ainsi que Xale, s’élançaient pour fausser le tir du malheureux possédé. Si Kyu y allait pour assommer le tireur, l’ex-esclave y allait pour tuer et ce, avec kukrys bien au clair; personne s’attaquerait à sa bien aimé sans en payer de sa vie.

Le père terreux semblait vouloir implosé tellement ses cris de douleurs étaient atroce et si Calsifer ne l’avait entouré d’une protection il aurait sans nul doute succombé. Le mage alchimiste avait vu plus grand que ses capacités et il retiendrait douloureusement sa bévue, si bien sûr, il en sortait vivant ou saint d’esprit.

La densité de la lumière qui se dégageait présentement était presqu’insupportable tellement elle était vive même le soleil aurait été une étincelle à coté de cette lumière d’un doré cristallin digne de Séluné. À ce moment où l’ensemble de la pièce fut immergé de cette lumière, les sons semblaient disparaître, ainsi que les formes, une pureté encore inconnu de tous s’imposait en eux leurs laissant un sentiment de force, de volonté et de pureté même Orn sur le rebord de la fenêtre extérieur fut pris d’un sentiment encore jamais connu ce qui changeait quelque chose en lui et ce, pour le restant de son existence. Profondément en lui, au centre de son cœur, s’y trouvait une graine qui attendait patiemment d’éclore et cette lumière salvatrice vint lui donner l’énergie nécessaire pour faire d’elle, une rose.

Xale senti en lui un sentiment encore inconnu jusqu’à lors, un amour inconditionnel envahissait son être doucement abaissant d’un léger cran toute l’agression soudaine qu’il avait ressenti l’instant d’auparavant. Il avait encore en tête d’empêcher le tireur lunargentait d’atteindre sa cible mais plus de le tuer.

Ina reçu elle aussi cet éclat qui sublimait l’instant et la vie elle-même; la sensation était un baume à son existence et connu en ce moment la félicité divine. Cette volupté embrasait toute scorie négative pour laisser place à la lumière.

Kyu qui n’avait rien manqué de la sensation qu’il recevait comme tous les autres, fut pris d’’une volonté hors de l’ordinaire et sut vraisemblablement qu’il avait été choisi pour magnifier le rôle de l’Ordre du Corbeau; il était né mauvais, avait vécu mauvais, avait trouvé une voie éclairé, l’avait suivi de par sa propre volonté et maintenant il était touché par la sublime essence cosmique et devenait à l’instant un véritable maitre de l’Ordre du Corbeau. De la noirceur qu’il était né, il traversait maintenant les voiles splendides de l’exaltation. Rapide et contrôlé il dépassait de justesse l’ex-évadé pour venir plaquer le tireur meurtrier qui en voulait à celle qui glorifiait la splendeur de la lumière mais l’archer en avait vu d’autre et sa corde se détendit pour laisser les deux flèches voler vers Syrynya.

Là, plusieurs évènements dignes du temps des troubles arrivèrent. Ina de sa hauteur et de sa situation vit la scène mieux que quiconque et suite à sa missive elle plongeait rapidement et adroitement pour venir saisir l’une des deux flèches lâché par l’archer possédé, si l’une passait bien au-delà de tout danger l’autre allait directement vers Syrynya qui semblait disparaitre dans l’éternelle lumière et au dernier moment le volatil L’y Aegisir réussi à dévier légèrement le tir. La flèche se plantait sur le rebord d’un cadre de bois dur qui rehaussait une peinture d’un paysage du Cormanhor. Le volatile du possédé procédait que trop tard pour empêcher toute prise sur Ina.

Maintenant au sol, le moine restait bien appuyé sur le lunargentais l’empêchant de tout mouvement, ce dernier ayant manqué de volonté, se débattait tel un déchainé voulant à tout prix en finir avec cette engeance d’illuminé qui en voulait à sa Chose. Xale apparut sur son coté lacérant l’air de son kukry qui de sa vitesse sifflait auprès des deux par terre.

À ce moment, au même instant ou Orn voulut s’en mêler, un silence effroyable survint; nul son ne pouvait survenir, ils étaient tous sourds ou une magie puissante faisait œuvre puis dans un éclat aveuglant, la pièce s’emplit d’une lumière salvatrice pour ensuite disparaître. Tous mis à part Makxilim et Orn, eurent le réflexe de se fermer les yeux pour ne pas être aveuglé. Pour les deux non voyant, Makxilim restait sur place mais Orn, rendu visible, vint s’écraser au sol lourdement laissant entendre un juron incompréhensible. Les autres furent devant une scène étrangement apaisante et réconfortante. Surtout Baelsul qui soudainement ne ressenti plus la présence de la Chose en lui, du moins il ne ressentait plus la volonté immonde qu’il perçu auparavant.

La Chose et Syrynya avait disparu. Seul Xale put en savoir quelque peu une idée car il ne ressentait plus la présence de sa bien aimé, elle devait être très loin ou bien disparut à tout jamais. Celui-ci s’effondrait au sol assis l’air hagard cherchant à comprendre mais dans sa raison il avait un coupable dans la pièce mais il n’avait plus la force de l’éliminé de suite ou il prendrait son temps pour le faire payer. Devant eux le père terreux tombait à genou et le feu de la cheminé triplait d’ardeur, laissant entrevoir autour de l’alchimiste la même protection qu’auparavant puis une voix se fit entendre …

- Je suis Calcifer, maîstre et gardien des lieux, qui êtes-vous pour ainsi déranger ma quiétude?-

Un rire puissant retenti, celui d’Orn qui sans attendre répondit en se relevant sur ses deux puissante jambes en défroissant ses immenses ailes de peaux…


-Hahahaha… Désolé d’avoir troublé ton ataraxie, tu semblais plutôt entouré d’agitation mais puisse-tu recevoir mes excuses cher Calsifer et désolé de déranger ton imperturbabilité. Tu étais en d’étrange compagnie, plutôt ambivalente d’ailleurs… Est-ce ton fou d’alchimiste qui à appeler cette Chose? -

Visible dans les flammes qui dansaient dans la cheminé, un visage gavroche épiait les moindres mouvements et attendait, semblait-il, la réponse des autres présent. Car vraisemblablement il ne semblait pas vouloir répondre à la question d’Orn et semblait plutôt énervé de sa présence.





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écrit le : Mercredi 10 Octobre 2018 à 22h08 par Ina
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Tout était allé très vite. Dévier la flèche, sans se faire transpercer, laisser Syrynia faire son office de gardienne contre la chose informe qui avait saccagé la campagne environnante. Le pauvre fou agonisant un peu plus loin, et l’élémentaire de feu protégeant son maitre ou amis peut être.

Il y avait tellement d’information à prendre et à intégrer qu’il était compliqué pour la jeune femme de bien voler. Ou était-ce parce que le volatil possédé venait de lui voler dans les plumes ? En tout cas cela ne durera pas longtemps. La lumière aveuglante mit fin a toute action dans la pièce. A tel point qu’Orn, en tomba de son perchoir.


¤Te voilà ici toi ! Cette fois ci, on va pas mollir pour te renvoyer en enfer !¤

D’un battement d’aile, elle se posa à coté de Kyu et de ses autres compagnons d’aventure, puis repris sa forme humaine. Pendant que Calcifer et Orn taillaient le bout de gras tel deux amis qui ne se sont pas vu depuis longtemps, elle défit son sac à dos rapidement et le laissa tomber lourdement au sol.

Sa lance de maitre a la main, elle s’adressa à Kyu aussi discrètement que possible.


-Si on en venait à s’occuper d’Orn une fois de plus, serait tu encore plus mortel pour lui avec un peu de puissance brute en plus ? J’ai deux trois sortilèges qui peuvent nous donner un avantage si jamais on devait l’affronter encore. Dis-moi ce dont tu as besoin et je verrais ce qui est possible.

Finalement, s’avançant d’un pas vers la cheminé, tout en gardant un œil sur Orn, elle répondit à l’élémentaire.

-Je suis Ina, Gardienne sylvestre de la haute forêt, et je ne répondrais qu’après le départ ou le trépas de ce démon ailé !

Laissant à tout le monde le temps d’ingérer ce qu’elle annonçait clairement, elle prépara son sort de force de taureau pour l’appliquer a Kyu si il devait se lancer dans la mêlée contre Orn.



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écrit le : Jeudi 11 Octobre 2018 à 19h42 par Baelsul
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Autour de Baelsul, ses compagnons s’approchèrent, menaçants. Xale avait même un regard qui disait clairement qu’il souhaitait envoyer son congénère rejoindre la mort !

Tout à coup éblouis, l’archer ne put retenir son coup, il ne savait où viser. La lumière devint tellement intense qu’il se tordit sur lui-même jusqu’à poser un genou à terre, l’arc toujours à la main. Ce n’est pas seulement dans un état d’aveuglément que se retrouva l’elfe, il venait en effet de perdre l’intégralité de ses sens, l’ouïe, l’odorat lui faisaient aussi défaut ! Mais le contact du sol froid et rugueux lui permis de recentrer ses esprits et conserver sa lucidité. Au même instant, Kyu qui s’était approché renversa Baelsul, totalement incrédule !

Pris d’une rage intense et ne comprenant pas les actes de l’orque, l’archer se débâtit. Il voulait se relever pour encocher une nouvelle flèche, mais sont gros ami à la peau verte le bloquait :

- Attrapez-là, c’est une menace, hurla-t-il !

Soudain, après un flash incroyable, le lunargentais ressenti la paix dans son esprit. La chose ombreuse avait quitté ses pensées, il était de nouveau maître de son âme !

Ina était revenu dans le groupe, elle venait par magie de faire gonfler les muscles de Kyu, déjà impressionnants à la normale ! Du coin de l’œil, l’archer vu que Naira s’était trouvé un perchoir et était en pleine forme, ce qui le rasséréna. Il jeta ensuite un regard à Xale et lui fit d’un geste de la main signe de ses excuses, maintenant qu’il avait retrouvé toute sa tête.

Au moment où Ina pris la parole, L’archer vint se placer en retrait à sa gauche pour lui témoigner son soutien. En même temps il entonna un chant, accompagné des vibrations aiguës de son arc ! L’elfe incantait, dans le but d’enchanter l’arc qu’il avait récupéré quelques jours auparavant dans une chaumière. Celui-ci se couvrit alors d’une aura blanchâtre.



 
 
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écrit le : Samedi 13 Octobre 2018 à 13h38 par Yvhann
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le restant des présents se présentèrent sans artifice et ce fut Xale qui restait le plus discret, sa voie était triste et lointaine. Le feu animé regardait d'un regard intense Baelsul qui était le seul à ne pas s'avoir présenté puis in pincement cérébral vint le faire chanceler un bref instant puis celui qui habitait le foyer prit parole...

-Mmmmmm... Je sens en vous une regrettable haine profonde et pourtant Syrynya à purifier cet endroit, bref... Le trépas d'Orn ne se fera pas ici, soyez-en persuadé, il est aussi vrai que sa présence ici n'a pas été demandé.-

Calcifer jugeait semblait-il la situation pendant que le père terreux tentait tant bien que mal de se relevé de sa fâcheuse position puis il lançait...


-Orn, je doit te demander de quitter si je veut m'entretenir avec c'est personnes et je te demanderais de rester à l'extérieur d'une lieux de la tour S.V.P.-


De quelques puissantes frappé d'ailes qui laissait la poussière s'élever, Orn prit la direction de l'entrée qu'il avait prit puis disparut à l'extérieur sans rechigner ni même ajouter un mots.


-Docile celui-là maintenant!?-

S'exclamait tout en questionnement le Calciner. Puis le père terreux se redressait légèrement pour venir s'appuyer le dos à l'âtre de la cheminé. Visiblement il en avait prit plein la gueule et il serait possible d'imaginé que si Syrynya n'était pas intervenu, il n'y serait plus. L'alchimiste toussait à quelque reprise puis sortie d'une pochette deux fiole qu'il vidait d'un trait. Ses couleurs reprirent leurs places puis restant assis au sol il dit des mots incompréhensible vers le feu et ce dernier semblait confirmer quelque chose et répondit...


-Ca va, ils sont clair mais l'archer à encore des traces et l'amant de Syrynya porte une haine grandissante mais je ne peut savoir le pourquoi de leurs présence ici.-

Le père terreux levait sa mains droite puis péniblement se mit sur ses deux jambes puis...


-Soyez les bienvenu et excusé l'état actuel de sa demeure, dans la région on me nomme le père terreux, je suis alchimiste, un brin mage, un brin spiritisme, un brin lettré, un brin soigneur, plutôt chirurgien barbier que puis-je pour vous?-

Calciner prononçait une kabbale puis des balais et multitude de chiffons apparurent et commencèrent à faire un ménage de l'endroit et sitôt dit, sitôt fait, la pièce reprenait son allure d'auparavant et bien rangé.

Le père terreux ne semblait pas être le monstre décrit par Primevent, au contraire il semblait plutôt inoffensif et un peu perdu, quelque peu maladroit lorsqu'il allait près de la table qui fut remise en place ainsi que les chaises qui l'accompagnait. Il invitait les aventuriers à prendre place à la table, ce que Makxzllim fit sans hésiter ainsi que Xale. Kyu restait debout sur le coin et demandait pour commencer...


-Êtes vous au courant pour les rêves des dernier temps?-

Le vieillard le regardait puis....


-Bien sur, comme tout le monde. C'est donc cela qui vous amène? De grande chose se trame présentement et je croyait en savoir plus grâce à cette Chose que vous avez malheureusement rencontrez mais il semblerait qu'elle n'avait rien à voir avec tout cela. Elle m'a quasiment eut mais j'ai réussi à avoir un peu d'information quand même.-

Il prit un temps d'arrêt comme pour replacer ses idées puis...


-Mon ancien apprenti à eut l'imbécilité de kidnappé un être qu'il n'aurait jamais dû quitter son manoir mais ce qui est fait est fait, reste maintenant à le retrouver et il semblerait qu'il se cache au fort de la porte des enfers au nord-est de la haute forêt, ce fou a crut qu'il réussirait à faire monter les enchères, pauvre lui, dans de beaux draps maintenant, il est prisonnier lui même.-

Il restait là pensif les yeux fixé sur le coin de la table, comme perdu dans une histoire.



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écrit le : Lundi 29 Octobre 2018 à 23h18 par Ina
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De grandes choses ? C’était le moins que l’on puisse dire. L’équilibre entre le bien et le mal, l’éternel conflit entrain de trouver la fin de son éternité. Et le garant de l’équilibre qui ne garantit plus rien parce que pas à sa place. En voila une belle façon de présenter les choses.

Les choses et les événements se sont pourtant calmé d’eux-mêmes. Ina n’était pas en confiance avec le père terreux, mais pour autant, Orn avait quitté la pièce sans rechigner donc pourquoi ne pas se poser un moment. Ina posa ses affaires et sortit de son paquetage un peu de viande séchée qu’elle partagea avec sa compagne, qui avait retrouvé sa place attitrée sur son épaule. Situation calme mais sujets sensibles et qui manquent de clarté.

-Du coup, c’était quoi ce truc au milieu de la pièce ? et votre disciple, ou ancien disciple, qu’est ce qu’il vient faire là-dedans ? Et puis c’est qui au départ ce type ?

-Et surtout, êtes-vous en train de nous dire que Xyarv se trouve au fort des portes de l’enfer ? Celui au nord est de la haute forêt, à plusieurs jours de marche d’ici, duquel sont sorti les légions de Korn il y a quelques années tout au plus ?

-Mais oui ! faisons cela !!!

Son ton ironique et faussement amusé ne pouvait échapper à ses convives autour de la table. Elle n’était pas là pour l’assaut de Korn mais elle en avait vu les dégâts…et encore, les dégâts en partie réparés. Autant dire que le voyage s’annonçait déjà bien difficile dans la cité interdite, mais alors si en plus il faut d’abord en passer par le fort des portes de l’enfer, le tableau était presque total. Ne manquait plus qu’un archiliche et son dragon dans le tas et ils auraient fait le tour des pires possibilités pour la région.

-Il va falloir être plus claire messieurs, sinon on court droit au suicide collectif et on n’aura pas tellement fait avancer les choses. On sait qu’on doit trouver Yar et le ramener chez lui. Est-ce que vous n’auriez pas la possibilité de nous endormir pour qu’on puisse finir notre conversation de la dernière fois ? Sinon, il va falloir être plus précis, et surtout plus rapide, si on doit effectivement se taper tout le trajet jusque la bas, on est pas couché.



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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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