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Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Le libraire écouta la question de la Goualeuse et se tapota le menton. Puis il se leva et sorti le seul livre réellement à sa place d'une étagère. C'était plus un amoncellement de feuillets classés et tissés entre eux qu'un réellement livre mais son volume total était des plus impressionnant. La courtisane compris bientôt qu'il s'agissait de l'index personnel de Malik. Il l'ouvrit par la fin et on put y voir l'élégante écriture du bibliophile mais au fur et à mesure qu'il tournait les pages, celle-ci changea, devenant moins sûre, plus basique, moins enjolivée, témoignant de l'évolution de la calligraphie du calishite depuis ses jeunes années. L'opération pris quelques temps car, si son système d'indexation était d'une efficace complexité aujourd'hui, ce n'avait pas toujours été le cas. Dix bonnes minutes passèrent avant qu'il laissa échapper un "ah !" en pointant du doigt une ligne, datant de plusieurs dizaines d'années probablement.
- Alors alors... Betchear était un petit village. Je ne savais pas qu'une chanson existait sur lui. Il a été détruit par un raid drow il y a cinquante ans je crois. Il paraît que c'était une perle d'entente entre les peuples. Encore un crime dont les drows devront répondre un jour ou l'autre...
[i]Il sortit une carte d'apparence ancienne d'un tube de cuir et la déroula avec délicatesse sur la table. Fait de cuir clair teinté et tissé, la carte représentait des Marches bien différentes de leur état actuel. Il pointa un petit point vert au nord, non loin de Castelmithral.- Je crois que c'était un petit village en frontière de marais. C'est ce que j'ai noté sur mon index. Mais il y a apparemment une autre référence au village. Il plongea dans des piles de rouleaux et de livres, cherchant de longues minutes jusqu'à sortir une lourde boite de métal de sous une table. Il l'ouvrit et, à l'intérieur on découvrit des lignes de chemises de papiers dans laquelle se trouvait, protégé au sec, des feuillets de parchemin fragiles, ce qui expliquait ses conditions de conservation. Il en sorti un et le posa devant la Goualeuse.- J'ai un ami archiviste à Castelmithral. Il m'envoie régulièrement les pépites qu'il trouve dans les comptes-rendus déclassés. Je te laisse le lire, je préfère ne pas me mêler plus que cela à ton affaire. Il lui sourit puis saisit ce qu'il était entrain de lire plutôt et sortie dans la petite cours arrière, probablement pour aller se vider la vessie. Pendant ce temps, Milli avait disparu dans la pièce attenante à leur chambre pour faire sa toilette. La Goualeuse eut donc toute liberté de lire. Le courrier était daté du 16 Tarsakh 1357, quinze ans plus tôt :Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Salut Malik, j'ai retrouvé ça dans les archives, ça date d'un peu plus de trente ans. Je retranscrit les deux feuillets qui cite le bonhomme. L'anecdote n'est pas très drôle mais elle en dit long sur nos amis elfes et la haine qu'ils peuvent portés aux drows. Et puis, je crois que le Beiran en question est en poste dans la Garde d'Argent chez toi. Ah et tiens, si tu pouvais me ramener ton exemplaire de l' Aerie Mysterium la prochaine fois que tu monteras à la citadelle, ça m'arrangerait bien ! Rapport d'évènement du 6 de Kythorn 1322, Section souterraine 37.
Le lieutenant Lorik Hachairain est sorti par les portes de l'Outreterre accompagné d'un vieil elfe répondant au nom de Beiran. Je savais le lieutenant en repos, et la rumeur disait qu'il était déjà sorti deux fois en dessous pour chercher un ami disparu. Apparemment, il à finit par le trouver. Je n'ai jamais vu un elfe à l'apparence aussi vieille. Je ne sais pas ce qu'il faisait la dessous, mais ça l'a marqué. Il était couvert de sang séché, et pas seulement le sien, et vu l'odeur, il n'a pas dû prendre de bain souvent ces dernières années. J'ai vu des drows dans ma vie, et je sais pourquoi on peut avoir peur des elfes mais celui là... Il arrivait encore à marcher alors que les os de sa jambe ne s'était jamais bien remis d'une ancienne fracture et son armure était tellement lacérée qu'on voyait que son torse n'était plus qu'un amas de cicatrices. Mais je crois que le pire, c'était son regard. Il n'y avait plus rien dedans. Ni haine, ni sagesse, comme on le voit souvent chez eux. Rien. Quand il est sorti, la lumière du hall lui a fait plissé les yeux, et il a failli tuer deux bleu-bites quand il à cru se faire attaquer. Cet elfe est dangereux. Je recommande une surveillance accrue, même si le lieutenant Hachairain se porte garant.
Capitaine de section Lorienne Savalau.--- 8 de Kythorn 1322 Examen de Beiran Landruel Frère Rataü, Second guérisseur du temple de Berronar
J'ai passé de longues minutes sur cet examen, et le patient n'a pas laissé filé un seul mot. J'ai déjà vu ça il y a quelques années chez des vétérans ayant vécu l'enfer. Leur esprit partitionne et isole les émotions jusqu'à ce qu'ils ne deviennent plus que des machines de guerres.
Une grande partie de son corps n'est plus que des couches superposées de tissus cicatricielles, et je pense qu'il à eu grand recours à différentes potions et onguents aussi puissants que leurs effets secondaires. Il y a là des blessures d'armes tranchantes, des morsures, des brûlures, des fractures souvent mal ressoudées (le haut-prêtre devra décider si le temple prend en charge le soin de ces blessures difficiles), probablement également des coups de fouets.
Il présente également un cas particulièrement prononcé de poignet d'épée. A force de combattre sans discontinuer, certaines de ses muscles se sont sous-développées et il à probablement volontairement brisé l'articulation de son poignet. C'est une méthode extrêmement douloureuse et provoquant un handicap sévère dans la plupart des cas, mais les maîtres d'armes m'ont confirmés que les rares guerriers à avoir réussi correctement l'opération gagne une capacité à manier leurs armes avec une amplitude bien différentes et surprenante. Mais il faut alors accepter des douleurs permanentes au niveaux des tendons et ligaments.
Je n'ose imaginer ce qui à put le pousser à se mutiler de la sorte.
En enlevant son armure, j'ai également découvert un décompte - des traits tracés à la dague dans la doublure du cuir - j'en ai compté presque une centaine. Si c'est le nombre de victime, drow selon le soldat l'ayant ramené, qu'il a fait, ça pourrait expliqué la disparition de certaines bandes qui sévissaient ces dernières années.
Selon le lieutenant Hachairain, son ami, Landruel à disparu dans l'Outreterre après le massacre de Betchear il y a un peu plus de trois ans. C'est ce qui l'aurait poussé à la vengeance, mais je n'en ai pas su plus.
Je note également qu'il portait autour de la ceinture le fragment du masque d'une matriarche et que c'est la seul chose qu'il a refusé, violemment, de me laisser toucher.
Je recommande un suivi constant, et un soin aussi naturel que possible de son corps. Il faut garder à l'esprit que les individus ayant vécu ce genre d'expérience sont souvent promptes aux pensées morbides. Après avoir terminée cette lecture fort peu réjouissante, la Goualeuse s'habilla, prévint ses hôtes de son départ et parti vers la caserne. Dès qu'elle arriva, elle se dirigea vers l'infirmerie. Quelque chose avait changé, mais elle ne sut dire quoi. Puis Fabian lui expliqua que Lor'kar et "Dame Sabetha" avait empêché un assassinat le soir précédent. Et que les agresseurs ne s'étaient pas réveillés et avaient été enfermés en bas dans les geôles. La situation de la jeune elfe n'évoluait pas, et le petit loup était endormi sur le lit, à coté de sa tête. L'imposant chaman était en plein méditation, on le sentait concentré et absent de leur monde, c'est pourquoi c'est l'assistant du guérisseur qui parla et pas lui. On l'informa également qu'Ashura avait dormi ici et était en ce moment même en réunion avec le Capitaine Lorik à l'étage.- Vous êtes toute autorisée Ashura. Préparez vous et rejoignez moi là haut, je vous ferait un bilan. Elle put se restaurer et se rafraichir comme elle l'entendait. La compagnie des gardes dans le mess, apparemment assez en forme malgré la soirée précédente, lui rappela celle qu'elle avait vécu dans ses différentes escortes caravanières des années durant. Elle comprit mieux, en écoutant et en discutant avec eux, l'organisation de la garde de la ville. La caserne était en fait une garnison. Le commandant Beiran commandait cette faction, mais il était lui même sous les ordres direct du bastion de la Garde d'Argent situé sur l'île au milieu de la Rauvin qu'elle avait put voir à l'est du pont de cristal. Et si elle n'avait pas eu directement à faire avec les officiers supérieurs c'était parce que, des dires mêmes de ses hommes, Beiran Landruel était habitué à commander, avait ses propres méthodes et peinait à rendre des comptes réguliers à des supérieurs qu'il ne considérait pas toujours comme méritant leur poste. Mais ses hommes l'appréciaient. Il était sévère, parfois colérique souvent mystérieux, mais il avait prouvé ses capacités stratégiques et tactiques, était un maître d'arme hors-pair et avait prouvé à moult reprises qu'il était capable de mettre sa propre vie en jeu pour sauver un seul de ses hommes. Si Lorik semblait bénéficier d'une image quelque plus paternaliste, Beiran était leur commandant et, elle ne pouvait en douter, sa garnison le suivrait jusqu'en enfer.
Elle rejoint ensuite Lorik dans la salle de réunion. Le début de l'enquête ne datait que d'un jour et pourtant, cette première réunion où elle avait été recrutée pourrait lui paraître très loin tant elle avait vu et entendu de choses incompréhensibles depuis.
Le capitaine nain était plongé dans une pile de rapport, une tasse d'infusion fumante posé à coté de lui. Il avait retiré son armure et pour la première fois, la bretteuse put se rendre compte que le soldat n'était plus tout jeune tout de même. Bien sûr, la barbe naine avait tendance à les vieillirent, mais les épaules affaissés, le corps certes musclé mais qui commençait à perdre de la vitalité, les longues cicatrices sur ses bras. Il portait également une paire de lunette grossissante, prouvant que sa vue n'était probablement plus celle de sa jeunesse non plus. Il ressemblait plus au père et au grand-père qu'il était probablement qu'à l'inébranlable forteresse sur patte qu'il était jusque là. Mais ça ne lui enlevait rien, ça le rendait même quelque part un peu plus sympathique. Il leva la tête et la pria de fermer la porte et de prendre une chaise. Il posa le rapport qu'il lisait, posa ses lunettes et se tourna vers elle.Capitaine Lorik | | Bien. Vous avez empêchée une sacrée catastrophe hier. Je vais revoir votre paie à la hausse. Quant à nous, il va falloir qu'on fasse une sacrée révision des troupes. L'affaire se complique et il semble y avoir bien plus d'adversaires que prévu. Le fait que ni les Sentinelles, ni la Garde, ni le Conclave n'est rien senti venir est particulièrement inquiétant. L'affaire est passé à un tout autre niveau d'importance, comme tu t'en doutes.
Subtilement, l'officier était passé du vouvoiement au tutoiement, montrant qu'il était au fait de ne pas réellement être son supérieur, et qu'il commençait à placer de la confiance en elle.
D'autant plus que Beiran est parti hier et n'est toujours pas revenu. Je crains qu'il ait écarté Ellana et moi sciemment pour que l'affaire ne soit pas reprise par le bastion. L'affaire est évidemment personnelle, mais je viens à en penser qu'elle l'est peut-être bien plus que je ne le croyais. Sans que je sache pourquoi. Mais on va changer ça, j'ai rendez-vous avec mes supérieurs sur l'île dans une heure. Je ne sais pas ce qui à pris à Beiran, mais ce n'est plus tenable. Vu votre implication, il y a fort à parier que je revienne avec une convocation pour vous quatre. D'ailleurs, en parlant de votre groupe, je précise que Darith n'a pas disparu sans raison. Après avoir été reçu au Collège, elle m'a informé qu'elle avait dû partir en urgence pour rejoindre un allié. Apparemment elle ne pouvait pas faire autrement et s'en excuse.
Il sortit de la pile un rapport et jeta un œil dessus.
Revenons à nos moutons. Vous n'avez probablement pas idée de ce que vous avez arrêté. Je ne connaissais pas cette danseuse, Silys Veranthi, mais je crois que nous ne pouvons pas mettre de coté le fait qu'elle soit mariée à l'alchimiste qui soigne Seygwine. Quelque soit l'adversaire que nous affrontons, je pense qu'il applique une sorte de stratégie de l'usure périphérique. Plutôt que de vous attaquer directement, vous qui n'avez que peu d'attaches ici, ils attaquent tout ceux qui vous aide. La charge qui découlerait de la mort de l'un ou l'autre serait telle qu'elle vous pousserais sans doute à la faute. C'est une stratégie particulièrement dégueulasse mais malheureusement assez courante. Sauf qu'elle n'est normalement que difficilement applicable dans l'enceinte de la ville.
J'ai passé une partie de la nuit avec des mages et des ensorceleurs. Arkhen, Sortonnerre et Dame Alustriel sont absents, mais on a encore un sacré paquet de tête bien pleines dans le coin. J'ai quelques réponses. D'abord, un enchantement assez puissant peut durer longtemps, et les Sentinelles ne le détruirait pas si il est correctement construit. Donc, tout ces pauvres gens ont put être envoutés à l'extérieur. Les nains sont des mineurs et des paysans, les deux humains sont de petits négociants en bois. Ils travaillent et vivent essentiellement à l'extérieur. Nos trois tireurs se sont réveillés il y a quelques heures. Ils vont mettre plusieurs jours à retrouver leurs capacités complètes, mais ils ne se souviennent de rien de ces quatre derniers jours. Ce sera probablement la même chose pour les deux autre. Et pendant ce temps toujours pas de traces de Laelor et Myal'sa..., il soupira, retenant les signes de sa tristesse.
Putain, parfois je regrette qu'on ait pas une bonne vieille guilde des voleurs. Avec eux c'est facile, soit c'est eux les responsables, soit ils savent qui c'est.
En tout cas, je vais vous redire ce que, hum...il jeta un œil sur son rapport, Sabetha de Sarrière, l'alchimiste, vous à dit. Lor'kar m'a rapporté votre discussion. Son analyse est fine, ce n'est pas étonnant, la noblesse cormyrienne est une bonne école pour ce qui est de la complexité politique. En repensant à ce qui s'est passé hier, et en lisant les rapports des équipes d'hier soir, il semble évident que des pressions ont été effectuées ci et là pour affaiblir les défenses de la cité. Mais j'ajouterais une chose. Pour ce qui me concerne, à moins d'être une excellente diplomate et de pouvoir se fondre dans n'importe quelle société, chercher par là pourrait être une voit des plus ardues. Je suis du genre à suivre les chemins évidents pour ce qui me concerne. Nous savons que la racine des opérations est à l'extérieur de la ville, et si je le pouvais, je déploierais l'armée pour battre la campagne. Mais ce serait très probablement inutile, et ça ne sauvera pas Seygwine. Il va falloir trouver des indices, mais nos yeux doivent se tourner vers l’extérieur...
Enfin, je parle trop. Je suis certain que vous avez des questions précises à éclaircir, et peut être avez vous des demandes à faire.
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Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage. |
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Social : 17 Tromperie : 27 Danse : 20 Première étape, comprendre comment fonctionnait la société dans laquelle il s'était intégré. Et il compris très vite, heureusement pour lui, que faire quelques pas de danse ici le rendrait plus ridicule qu'autre chose. Ce n'était pas une taverne classique. C'était plus une sorte de repère de gens qui se connaissaient. Il compris plus ou moins que l'idée du lieu était plus de considérer la clientèle comme une grandes bandes de copains avinés que de simples clients. Et que cette bande de copains était surtout là pour picoler et discuter, et qu'un bleu qui viendrait se trémousser au milieu de leur salon serait la victime de la moquerie générale, qu'importe son talent. Silys, ou plutôt Marina, lui confirma d'ailleurs la chose lorsqu'elle lui indiqua de la tête d'arrêter alors qu'il semblait se préparer à une prestation.
Mais, les heures passant, il s'intégra. L'hydromel n'était pas mauvaise. D'ailleurs, l'alcool était dans l'ensemble de bonne qualité, alors que le prix était loin d'être élevé. Il comprit bien vite que, à part la bière brassée dans les sous-sols, la plupart de l'alcool était arrivé là par contrebande. La preuve évidente fut donnée lorsque, alors que l'ambiance commençait à se réchauffer, Irène, la patronne, revint de la cave avec une caisse remplie de Sec arabelan, dont le prix suffirait sans doute à payer le rachat de trois bâtisses comme la ferme, puisqu'il s'agissait de la cuvée spéciale de 1336, tirée pour le couronnement d'Azoun IV. Et il fut servi gratuitement parce que c'était la générosité de l'instant. Il compris vite que la plupart des clients étaient des intermédiaires obscurs de marchands, des voleurs, des maraudeurs ou encore des gardes du corps qui, comme l'avait dit la danseuse, n'étaient pas méchants, mais n'étaient pas non plus vraiment acceptable dans une ville civilisée. En gros, c'est ce qui ressemblait le plus à la guilde des voleurs locale. Et une fois ceci compris, il put se permettre de parler sans trop de pincettes, puisque ses questions traitaient de leur fond de commerce, de ce qui l'intéressait. Si il n'eut pas grandes réponses sur les instances de Lunargent, ses autres questions furent mieux récompensées.
Au sujet de l'aurorum, deux jumeaux, aussi fins que des baguettes et à l'humour très particulier, lui apprirent que c'était Ignace, un habitué de la maison, qui l'avait piqué, et qu'ils ne l'avaient pas revu depuis. Son plan était prévu depuis des semaines. L'aurorum se vendait à un prix astronomique. En même temps, un métal capable de se reconstituer de manière autonome... Le marchand était un gros négociant en métal qui l'avait obtenu de haute lutte à une enchère, et apparemment, ça faisait bien marrer le dénommé Ignace de lui piquer. Les jumeaux lui dire même que, connaissant le bonhomme, ils n'auraient pas été étonnés qu'il balance l'aurorum dans la Rauvin, l'idée de faire la nique au marchand lui semblant largement suffisant en terme de récompense. Mais il avait peut-être cédé à l'appât du gain.
Mais c'est la suite qui lui apporta le plus de satisfaction. Alors qu'il cherchait à en savoir plus sur les poisons, Silys lui donna un coup de main en l'orientant sur quelqu'un en particulier. Affalé sur un vieux sofa, un livre dans les mains, se trouvait le dénommé Gorchë. Il était seul, dans la partie moins lumineuse de la pièce. En s'approchant, Xarss comprit pourquoi Silys lui avait dit "fait attention, ce n'est pas pour rien que personne n'est avec lui". Ce qu'il avait pris pour un être humain particulièrement poilu était tout autre. Devant lui était assis un lycan de deux mètres, à la crinière poivre et sel. Le drow resta ahuri. Son peuple était détesté, mais les lycanthropes subissaient parfois des purges littérales, chassés des villes et des champs à la courre comme n'importe quel animal. Le fait que celui-ci ait décidé de persister dans sa forme hybride, alors même que la lune n'était pas dans la bonne phase, témoignait de son acceptation de son sort, et était un sacré pied de nez à tout ceux qui voudrait lui planter une hache entre les yeux. Il était vêtu avec une certaine élégance, son armure de cuir était rehaussée de bronze ci et là, une lourde arbalète, une épée longue et une hache était posée au bout de ses pieds à coté de son sac d'où débordait un attirail de chasse des plus complet. En s'approchant, le drow remarqua le pendentif lunaire qui se noyait dans sa fourrure, une seconde avant que, sans détacher les yeux de son livre, Gorchë introduit.Gorchë | | Mes crocs suffisent généralement à ma tranquillité. Si t'as décidé de prouver ta virilité devant Marina en venant me tirer les poils, j'aime autant te prévenir que le dernier qu'à fait ça à finit avec un piège à ours accroché au cul. Alors, qu'est ce que tu veux ?
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Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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La position du renégat était frêle et il faillit tout faire foirer en un instant critique. Encore une fois, grâce à Silys, la situation prit un chemin moins ardu et plus profitable. Il en remerciait Séluné silencieusement et en fit de même d’un léger signe de son arcade sourcilière gauche vers Marina en oubliant qu’elle ne connaissait pas le langage des signes drow. Des leçons, présentement il en prenait. Si les autres fois qu’il avait dû se mêler dans la rognure local c’était pour une raison d’apprentissage des us et coutumes, point barre, mais cette fois-ci c’était pour obtenir des informations sérieuses et il se rendit vite compte que le travail n’était pas le même. Il prit goût à cet apprentissage et se fut payant en plus d’être plaisant de prendre le temps.
L’histoire de l’aurorum le laissait perplexe, si Ignace avait disparu par la suite, était-ce du fait que son acheteur potentiel l’ait éliminé? Et pourquoi? D’autre questions qu’il devrait tenter approfondir plus tard mais sur l’heure, le temps passait que trop vite et aucune réponse coté poison mais surtout aux propos de l’enquête. Silys fut toujours une aide plus que précieuse et l’enlignait sur un potentiel futur.
Par chance, l’alcool pour lui n’était pas une source de problème de comportement, lorsqu’il buvait trop il devenait plutôt relâché et la violence s’amenuisait. Contrairement à certain ou la violence prend le dessus une fois ivre. Il c’était lui-même rendu compte de cela dans son adolescence et c’est ce qui lui avait mis la puce à l’oreille qu’il n’était pas comme les autres de sa race. En surface aussi il avait remarqué que les gens qui devenaient amical et non violent avaient un fond de bonté en eux. Bref se fut ses pensée lorsqu’il approchait de l’endroit où se tenait l’être poilu qui était en fait un homme loup.
Sa stupéfaction ne parut pas, trop stoïque de nature, le drow n’avait pas laissé l’expression se démontrer mais son corps fit quand même une hésitation temporaire qui aurait pu ne pas échapper au liseur concentré. Surement un peu car les dires de l’être du nom de Gorchë laissait à le croire. Sa stupéfaction avait fait place à une curiosité en voyant le pendentif lunaire qu’il reluquait plus par curiosité que convoitise.
Xarss ne voulant pas offusquer, prit une chaise sur la table à coté et prit place sur celle-ci et laissait échapper un subtile rire et de suite lançait ironiquement…
-Marina n’a nul besoin de ma piètre virilité, les femelles de la surface préfèrent les hommes plus costauds et elle n’aime vraiment pas ma façon de draguer. Non, en fait, c’est plutôt sur ce qui était sur cette lame.-
En disant cela il avait bien pris soin de faire apparaître la dague la soie vers l’homme-loup et la pointe vers lui et tenant sa main gauche ouverte pour ne pas laisser place à la confusion et continuait sur un ton plus neutre.
-Elle était recouverte d’un poison rare et trop dispendieux pour un Lunargentais même grandement fortuné, le poison viendrait de l’épine dorsale du monde et habilement rehaussé d’autre et dispendieux ingrédient aussi très rare, ces substances résistent non seulement aux soins, mais aussi à toute tentative de découvrir leur composition par magie sans en oublier les possibilités de complexes sorts qui auraient servie à lier ce dit poison.- Il prit une pose pour déceler un quelconque intérêt de l’homme loup puis continuait…
-Cette dague est faite de L'Acier Noir, un alliage secret que seul les nains local, les Ferétoiles connaissent, eux aussi de la dorsale du monde.-Une autre pause puis…
-Mais, je doute, je doute que les nains puissent vouloir détruire une masse en Acier Noir qui leurs est sacrer pour forger une dague et ensuite l’enduire d’un poison encore plus rare, je doute encore plus que leurs ennemie juré, les sangelés puisse le faire aussi … Je crois que l’on veut le faire croire et est là le pourquoi de mon dérangement. Car cette dague a été retrouvée dans une mare d’acide, son porteur l’ayant accompagné; certain voulait ne plus laisser de traces. Une jeune fille innocente la petite Seygwine a été atteinte par cette dague empoisonnée et de plus ses parents Myal'sa et Laelor ont disparu.-
Sa pause fut plus longue, il remarquait que pour la première fois, il avait mentionné le nom de la petite et de ses parents et que lorsqu’il l’avait fait sa voix avait changé, il y avait dans le timbre un trémolo empreint d’un sentiment véritable. Ambivalent sur lui-même, sur le coup il eut peur, peur d’avoir démontré de la faiblesse et en même temps heureux d’avoir été capable de sensiblerie, de compassion. Il eut honte et à la fois, intérieurement, il dû reconnaitre que cette journée avait été mille fois plus profitable pour son avancé sur son sentier que les années d’errances qu’il avait dû accumuler depuis sa décision. Mais aussi, il eut peur d’en avoir trop dit. Là était le surplus d’alcool qui venait de le trahir. Ses yeux étaient rivés sur le pendentif et il laissait une prière silencieuse à Séluné se psalmodier mentalement. Avant de continuer…
-Trop de personne innocente paye présentement le fort prix de cette machination et même si mon physique dit le contraire, je cherche une certaine justice, l’équilibre.-
Il appuyait son dos à la chaise en reprenant une légère gorgé d’hydromel pour s’hydrater de nouveau. La pierre était lancée et il n’avait aucune idée de ce qui en découlerait. Une chose intérieur lui dictait de rester sur ses gardes et une autre le félicitait d’avoir été précis et clair mais laquelle serait vainqueur? Si ses doutes étaient juste il fallait donc qu'il trouve hors des murs de Lunargent des indices profitable, car encore plusieurs assauts serait envisagé dans l'avenir prochain sur les personnes qui l'avait aider, entre autres, Silys, ses enfants et Sabetha.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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Sans pour autant s’attarder, Ashura avait profité du confort spartiate de la caserne et retrouvé un semblant de dignité. Malgré son inexpérience, aisément immergée dans les activités militaires, elle en profita pour faire le tri dans ses pensées. Les tensions musculaires commençaient à s’estomper, et les idées claires, elle était désormais fin prête à affronter les prochaines épreuves de la journée.
La bretteuse resta silencieuse durant le long discours du capitaine nain. Elle ne savait si elle était d’avantage frappé par son grand âge, sa prestance, sa familiarité ou sa nature même de vigoureux fils de la roche, mais quelque chose chez cet officier lui plaisait. Les événements de la veille l’avait amenées à remettre en cause son implication dans les affaires de la capitale, mais force était de constater qu’elle avait bien sa place et son mot à dire dans tous ces malheurs. Visiblement bien plus inquiet qu’elle ne l’était, le capitaine n’avait pas chômé, les informations affluèrent en grand nombre. Le destin de la dénommée Darith fut la seule source de réconfort parmi toutes celles-ci. En réponse, elle hocha la tête quand on lui laissa la parole et s’adressa à lui d’une voix sereine.
- Il n’y a que trop peu d’éclaircies dans cet épais brouillard. Avez-vous procédé vous-mêmes aux interrogatoires ? Ashura pianota machinalement sur le bureau tout en poursuivant sa réflexion à haute voix. Il doit bien y avoir des liens unissant ses victimes. Où vivent-ils exactement ? Un lieu vers lequel je pourrais me diriger ? Elle enchaina sans laisser de temps de réponse. Au sujet de l’arme du crime, l’acier noir volé aux Féretoiles et la refonte du métal sacré vous évoquent-ils une piste en particulier ?
Des idées commençaient à germer dans son esprit acéré, mais des réponses restaient encore à trouver pour tenter de trouver une solution à travers ce marasme général d’interrogation.
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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La jeune fille avait lu les lettres avec une curiosité dévorante, tout à la fois fascinée et horrifiée. Le rapport du guérisseur, riche en détails plus exécrables les uns que les autres, lui avait soulevé le coeur. Assise, combattant une sensation de nausée, elle rassemblait péniblement ses idées. Ces deux précieux témoignages confirmaient toutes les craintes qu'elle nourrissait à l'égard de Beiran, décrit comme un être profondément dangereux et instable : Lorik l'avait sauvé de l'autodestruction à laquelle il s'abandonnait par vengeance, mais tout indiquait que l'elfe avait franchi une limite dont on ne pouvait revenir. Avait-il guéri, vraiment ? Avait-il trompé son monde, depuis toutes ces années, ou l'attaque de Seygwine avait-elle rouverte son ancienne plaie, le replongeant dans la folie ? L'organisation secrète à laquelle appartenait son fils avait-elle un lien quelconque avec cette ancienne croisade contre les drows ? Et le masque de la matriarche, était-ce un trophée ou le but de sa traque ? Les questions se bousculaient dans sa tête, appelant toujours plus d'interrogations sans réponses... Elle mémorisa le nom du capitaine, Lorienne Salavau, afin de mieux confronter Lorik à ses pieux mensonges : le vieux nain avait fait un pari risqué en se portant garant de son ami, cinquante ans en arrière, et commis une erreur en leur cachant le fragile équilibre mental de ce dernier.
Arrivée à la caserne, elle se dirigea droit à l'infirmerie. Trop préoccupée pour badiner avec le timide Fabian, elle était allé à l'essentiel, s'enquérant de la santé de la petite, des récents événements et d'Ashura. L'attaque de Seygwine relevait-elle d'une même politique de dissuasion, ou s'agissait-il de terminer le travail ? Et qui s'agissait-il de dissuader... Beiran ? Laelor ? La courtisane avait le sentiment qu'on leur cachait encore bien des choses !
Après avoir gratifié le louveteau de quelques caresses, elle quitta l'infirmerie et prit l'escalier afin de rejoindre Ashura et Lorik. Fabian n'avait pas mentionné Khelrod, elle aurait pourtant pensé que le paladin logeait à la caserne plutôt qu'à l'auberge. Étrange... Quant à l'odieux Kryssyor, elle préférait ne pas en entendre parler !
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Xarss, réflexe : 26 Le lycan posa un œil sur la dague sans poser son livre. Il soupira avant de se redresser, posant son livre et saisissant l'arme. Il huma la lame et fit une grimace de dégoût. Il se gratta la truffe avant de l'examiner de deux yeux critiques.Gorchë | | En temps normal, je t'aurais envoyé paître. Mais je n'aime pas trop qu'on touche aux louveteaux.
Il prit une lampée de la choppe de bière épaisse sur la table basse devant eux.
Les Ferétoiles ne sont plus qu'un clan clairsemé, il ne reste plus grand chose d'eux. Il suffit de s'aventurer dans leur ancienne forteresse pour récupérer de l'Acier Noir. Le fondre est une autre histoire. Mais je ne serais qu'à moitié étonné que son seul intérêt soit d'énerver les nains et de faire croire aux autres à leur culpabilité, en effet. Classique, conclut il avec un sourire en coin. La fureur est dans le détail.
Je ne peux pas te dire de quel poison ils se sont servis. L'acide, c'était du suc digestif d'ankheg. C'est pas bien difficile à trouver, quoique la bestiole soit une belle saloperie. Ça à l'air inodore, mais avec un nez un peu plus performant que l'excroissance inutile que vous portez pour la plupart, ça remugle sacrément.
Il laissa négligemment tomber la dague sur le plateau de la table.
Inutile. La description de ton poison par contre... Je ne suis pas apothicaire ou alchimiste. Mais j'ai chassé des dizaines de saloperies pour eux. Et l’Épine n'est pas le coin le moins dangereux du monde. Si c'est un truc résistant à la magie, je pencherais pour du sang de remhoraz. La bile de dragon ferait l'affaire, mais ça sent tellement fort que c'est inutilisable. Et puis bon, en plus du prix, le faire entrer discrètement, même sur le marché noir, ça tient du miracle. Hum. Le sang de remhor...
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Alors qu'il allait finir sa phrase, Gorchë et Xarss tendirent l'oreille. Tout deux reconnurent le sifflement caractéristique d'un objet lancé à grande vitesse ! Une fraction de seconde plus tard, la fenêtre à coté d'eux explosait. Tout deux virent passer au ralenti un globe d'argile gros comme un poing d'où sortait une mèche enflammé. Dans un consensus étonnant, les deux parias sautèrent à distance.- GRÉGEOIS ! LES FENÊTRES ! , hurla le loup-garou au moment même où la sphère explosait, répandant des éclaboussures huileuses et enflammées sur plusieurs mètres. Des hurlement se firent entendre quand certains furent touchés, mais grâce aux réflexes de Xarss et du loup, les blessures furent mineures.
S'en suivit un branle-bas de combat impressionnant. Se ruant vers la flaque incandescente, le lycan saisit au vol un sac de vingt livres de farine qu'on lui lançait, il éventra d'un coup de griffe et le lança sur la dangereuse substance. Pendant ce temps, le cerveau de Xarss analysa à toute vitesse ce qui se passait autour de lui. Il compris soudainement pourquoi les tables que trouvant devant les fenêtres (comme la table basse à coté de laquelle il se trouvait) avaient un plateau aussi épais. En vitesse, les habitués les firent basculer pour murer les fenêtres, passant de lourds loquets d'acier - bien trop épais en effet pour les volets - devant, afin de les maintenir. Avec l'aide d'un autre client, Xarss leva de la même façon la table à coté de lui.
Juste à temps pour entendre des dizaine de traits s'enfoncer dedans pendant que d'autres faisaient exploser les fenêtres encore intègres, heureusement également murées. Dans le même temps, Irène, la tenancière, avait mis un violent coup de pied dans le lambris du mur. Un pan entier s'était détaché, révélant une cache d'armes bien fournie : lames et masses de tout types, arbalètes, arcs, bâtons et même quelques armes plus exotiques comme des fouets et des doubles lames.- Servez vous les enfants, c'est l'heure de la fête ! , cria t'elle
Quoique les moins habitués restèrent encore sous le choc de la situation, la majorité, une bonne dizaine, se ruèrent dessus quand ils n'avaient pas les leurs. Un instant, un silence passa, on attendait quelque chose... Xarss compris quoi quand Gorchë, a présent ses armes dans les mains et son arbalète sur le dos commença à lancer des ordres.- Les Jumeaux ! Faites ce que vous savez faire ! - On sait ! - Marina va sur... Avant qu'il n'est fini sa phrase, la dite Marina avait saisie une longue arbalète, un carquois de carreaux, posé d'épaisses binocles sur ses yeux et disparue dans une trappe permettant d’accéder au grenier.- Verto, Tamen, Jyn, vous assurez les arrières ! Hal, Zila avec moi ! Irène, je ne saurais te commander ! , dit il, ce qui éveilla les rires de tout le monde pendant que la tenancière avait passé une épaisse armure de cuir et saisie un arc d'une longueur impressionnante avant de s'avancer devant un mur et de déchausser une brique pour créer une meurtrière. On attend les infos de la gamine, les autres, quand on sera dans le jus, soit vous vous carapatez, soit vous vous battez, mais faites ça bien ! ET PERSONNE DANS MES PATTES ! Les Jumeaux s'assirent au milieu de la salle et commencèrent à incanter de concert. Verto, Tamen et Jyn, deux humaines et un demi-elfe s'occupaient de préparer munitions et soins. Hal, Zila l'un d'une hallebarde, l'autre d'une hache épaisse correspondant à la force de cette demie-orque, se placèrent de chaque coté de la porte principal, pendant que Gorchë retournait une table et posait derrière. Et puis on fit silence.
Pendant une bonne minute on entendit plus rien.
Et puis, une suite de coup et de silence plus ou moins long retentit. Habitué aux messages codés, Xarss compris vite que Silys envoyait des informations depuis en frappant un tube de métal qui devait passer dans les murs.- Plus d'une vingtaine. Deux groupes égaux au nord et à l'ouest , traduit Irène. On va se marrer les enfants. - Le coup de la forteresse vivante ? , demanda Zila.- Va encore falloir réparer la porte , nota avec un calme amusé l'humain Hal.- Je suis sûr qu'on trouvera de quoi... , dit Tamen.- Quelqu'un réveille Rolf, à un contre deux, il sera pas de trop , dit Gorchë en pointant un nain en armure très lourde qui ronflait dans un coin.Irène lui décocha un coup de pied dans le tibia. Il ouvrit les yeux en sursaut sans bouger, compris immédiatement la situation, saisit sa masse et vint à coté du loup-garou.- Alors Poilu, on se bat contre qui ? - J'en sais rien, m'est avis que le nouveau doit en savoir quelque chose. C'est pas les cul d'argent, ils utilisent pas le grégeois. BON ! Allez. UN ! , il saisit un pied de la table pendant que nain faisait de même, DEUX ! les deux autres avant-garde ouvrir la porte. ASSAUT ! Le nain et le loup-garou, portant l'épaisse table sur leurs épaules se ruèrent dans l'ouverture, suivit par les deux autres guerriers. Une pluie de flèches s'abattit sur le plateau de la table qui vola avec violence vers les plus proches assaillants. La lourde table en tua un sur le coup pendant que les quatre furieux se ruaient sur le premier groupe, une dizaine d'humanoïdes, se ruant sur eux. Xarss devait choisir où il allait attaquer. Le toit, comme un tireur, la mêlée, l'arrière ou choisir une tout autre tactique, il devrait se décider vite. L'aube allait être sanglante.Lorik allait répondre à la bretteuse quand la courtisane passa la porte. Il leva la tête vers elle. Puis il la pria de bien vouloir fermer la porte et de s'asseoir. Le vieux nain sans armure la regarda avec un air fatigué.Lorik | | Bonjour Sirine, s'il nota son air un peu contrit, il n'en dit rien. Pour te répondre Ashura, non je n'ai pas mener la question, mais j'y ait assisté. Comme je te l'ais dit, la seule chose qui les réunis, c'est qu'ils vivent tous à l'extérieur ou sont des étrangers. La plupart d'entre eux viennent plutôt de l'est de la ville, mais je ne suis pas sûre que l'indication soit utile.
En ce qui concerne l'acier..., il fronça les sourcils, vraisemblablement contrarié de ce point, il n'y a personne du clan en ville en ce moment, et ils ne vendent pas leurs armes. D'ailleurs il reste si peu d'entre eux que je doute qu'ils s'en soucient encore vraiment. Mais ce métal est encore cher à de nombreux nains, la diaspora des Ferétoiles les as fait rejoindre bien d'autres familles et nombres sont ceux qui en connaisse l'existence. L'Acier Noir n'a pas de spécificité particulière, hormis sa solidité et sa qualité supérieure, mais il va provoquer la colère des nains. Comme le fait que les agresseurs les plus visibles soient des nains va provoquer, et provoque déjà chez certains officiers, les doutes de nos amis elfes et humains. Je crois que là est toute la stratégie malheureusement. Lunargent à les pieds solides, mais si on trouve un point sensible et qu'on y met des coups de masse... Peut-être en sauront nous plus quand les deux derniers se réveilleront. Si ils venaient eux aussi de l'est, on pourra peut-être déterminer une zone de recherche.
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Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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À la première phrase de Gorchë, le renégat saisi de suite une autre gravité, non pas celle qu’il dérangeait l’homme-loup mais bien celle que de s’attaquer à une enfant ne laisserait pas indifférent plusieurs personne. Il fallait être foutrement perfide et fourbe pour un tel acte. La suite des dires le laissait partir dans ses pensées puis il était maintenant évidant que l’on voulait faire porter le chapeau aux nains et qui haïssait les nain mieux que les elfes? Plus encore, les drows. Cette nouvelle avenue ne lui plaisait guère mais elle semblait plausible. Toute la ruse derrière cette affaire, les moyens employés, la vitesse à laquelle ils avaient frappé, la magie qui était derrière cela, le menait vers cette alternative. Il devenait de plus en plus certain mais il était encore trop tôt pour une telle affirmation. Il eut un sentiment de rage qui l’envahit subitement et quand la dague, inutile, allait sur la table il la reprit et la remit dans son ceinturon à projectile en maugréant contre sa race. La suite ne lui apprit rien de plus, mis à part le fait que l’homme loup allait ajouter quelque chose qui lui semblait important quand ses oreilles se tendirent au son d’un sifflement caractéristique. Là son doute fut soulagé; s’il avait été retrouvé aussi rapidement c’est qu’il y avait du drow là dessous, sinon la guilde qui œuvrait était foutrement douer. Il espérait toutefois que ce soit la deuxième option. Encore là, il faudrait attendre la fin du combat qui allait suivre pour en savoir d’avantage. Chose certaine, l’enquête avait des chances d’avancer plus rapidement si bien sûr, il s’en sortait vivant.
Le déroulement qui s’ensuivit fut un régal pour le jeune apprenti qu’il était. L’engrenage de cette bande semblait bien huilé et l’autorité de l’homme-loup n’était plus à douter. La rapidité d’exécution de l’ensemble avait quelque chose de symbiotique qui avait toute la stupéfaction du renégat. Xarss n’attendit pas pour se procurer lui aussi une arbalète légère, un carquois de carreau et prit la trappe avec Vorn, celle-là même qu’avaient empruntée Sylis. Ce qu’il lui parut moins encourageant fut la dernière phrase de Gorchë qui suspectait sa présence comme la cause des problèmes qu’ils allaient essuyer. Il ne pouvait nier le fait et il devrait prouver sa valeur puis il faudrait répondre aux questions qui viendraient par la suite. Par chance ce n’était ni le lieu ni le temps pour discuter. Juste avant le moment où la porte s’ouvrit, en bas, sa main gauche se mit à danser dans la toile pour s’offrir une armure de mage, ensuite, sachant qu’il y avait deux groupe distinct et que Sylis devait déjà avoir pris place sur le toit, il s’exécutait lui aussi pour prendre un des deux groupe que la jeune fille n’avait pas pris en cible et se mit à tirer lui aussi, sa vision de nuit l’aidant grandement à discerner les cibles.
Armure du mage +4 CA durée 2 heures; 17+4=21 CA. Tir avec arbalete légère.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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Les violentes menaces en guise de force de persuasion n’étaient vraisemblablement que des subterfuges pour empêcher les apprentis enquêteurs à faire le jour sur toute l’affaire et aussi plonger les différentes ethnies dans une certaine confusion. S’il paraissait improbable que les citadins se laissent entraîner dans un sanglant conflit, les fausses pistes se confondaient avec les signes du destin, et ne facilitaient pas la tâche de réflexion. Les erreurs judiciaires étaient déjà légion pour des professionnels alors comment pouvait-elle déceler le complot dans le complot et confondre celui qui avait ourdi un plan aussi complexe, et probablement les nombreux complices ? La guerrière à la rapière vivait habituellement de faits, de sereines planifications et de certitudes. Elle se jura intérieurement d’éviter à l’avenir, les devinettes et autres énigmes. ¤ Le diable s’amuse avec notre naïveté… ¤ La belle cantatrice interrompit alors la conversation en rejoignant la réunion. Le groupe de limiers amateurs n’allaient probablement pas tarder à se réunir pour décider de la suite des événements. La bretteuse nordique salua son arrivée sobrement, toujours dédiée au sens de toute cette histoire, et attendant patiemment les réponses du capitaine Lorik. Quand ce fut fait, elle reprit la parole en tentant de résumer la situation pour la nouvelle arrivante :
- Idéalement, nous devrions attendre l’éveil et l’interrogatoire des deux dernières victimes envoûtement pour décider d’un point d’attaque. Mais le bastion de la garde risque de nous accaparer notre temps alors que nous savons pertinemment que nous n’avons rien de concret à leurs fournir. Rien d’autre que notre témoignage et notre profonde circonspection. Elle continua pensivement, sans transition : - Il devient urgent, en dépit des nombreux points d’interrogation subsistant dans les résultats de nos recherches, de ne pas impliquer plus d’étrangers dans notre enquête. L’opinion publique et la justice officielle pourraient restreindre notre marge de manœuvre. Nous devrions nous activer le plus rapidement possible avant d’être pris dans des auditions stériles.
Entre conflits internes passés sous silence et ombres de l’histoire que personne ne voulait évoquer, la patience de la jeune guerrière commençait à s’amenuiser. - Concrètement, nous avons peu d’options. Soit enquêter au conclave pour tenter de trouver des points de pressions, des preuves d’un éventuel chantage. Soit battre la campagne à la recherche d’un groupuscule machiavélique, « la racine du problème ».
Achevant de résumer la situation selon son avis, elle quitta du regard la jeune femme au teint de porcelaine pour se plonger dans celui du vieux nain accablé : - Il reste un point important que votre implication dans ce foutoir pourrait nous aider à élucider, capitaine. Le commandant Beiran ayant décidé de faire cavalier seul, il n’y a que vous qui puissiez nous éclairer sur sa situation, géographique et mentale, ou la nature même des problèmes liés à son gendre. Au-delà des bons sentiments qui visent à protéger vos proches, je suis certaine qu’il y a des éléments qui mériteraient d’être mentionné.
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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La courtisane, toute pimpante dans sa fraîche beauté de rose encore à peine éclose, entra silencieusement et prit place à côté d'Ashura. Elle prenait la conversation en cours, mais comprit rapidement qu'il était question des trublions de la veille, puis du débris de dague rongé par l'acide. Ses compagnons avaient oublié de lui faire part des résultats de leur enquête ; ces derniers, à se fier aux paroles de Lorik, semblaient minces.
Elle partageait l'avis de l'épéiste, interroger les malheureux pantins envoyés par leurs véritables adversaires ne les avancerait sans doute guère et d'autres s'en chargeraient aussi bien. En revanche, elle ne comprenait pas vraiment ce que le Conclave venait faire dans leur affaire... Elle interrogea l'oratrice d'un haussement de sourcil perplexe, sans l'interrompre.
- Le commandant Beiran a quitté la caserne ? feignit de s'étonner la jeune fille, après qu'Ashura se fut enquis de sa situation géographique.
Elle demeura silencieuse quelques secondes, soucieuse de ne pas proférer de conclusions ou d'accusations hâtives.
- Les drows utilisent du poison, n'est-ce pas ? poursuivit-elle, passant apparemment du coq à l'âne. A quels types de sortilèges ont-il recours ? L'invisibilité ? L'envoûtement ?
Elle en venait presque à regretter l'absence de Kryssyor, le mieux placé d'entre eux tous pour répondre à la question ; mais après tout, Lorik avait affronté ces sombres créatures... La Goualeuse ignorait que les drows ne pouvaient pas pénétrer l'enceinte magique de Lunargent, ce qui lui aurait expliqué pourquoi ils avaient agi par l'intermédiaire de pions qu'ils dirigeaient à distance. Elle avait attribué cette manœuvre à la discrétion et à la prudence. Peu importait, au fond...
- Je crois que d'anciens ennemis du commandant Beiran ont refait surface pour se venger à leur tour... conclut-elle, d'une voix grave, en fixant avec un grand sang-froid le vieux nain. La matriarche est-elle morte, Lorik ? Le masque, l'a-t-il emporté ?
Ces paroles étaient sans doute devenues un peu sibyllines pour Ashura, qu'elle avait oublié en improvisant sa pensée à voix haute. Une vengeance personnelle expliquait le choix de la cible et l'extrême cruauté de la mort lente qui lui avait été inoculée... De même, le retour d'anciens fantômes justifiait que le vieux Landruel ait replongé dans la folie.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Perception : 17 Arbalète légère : 18 (Réussite), dgts : 2 Xarss était tout prêt de la vérité. Il arriva en effet dans un grenier complètement sombre. Un endroit finalement parfaitement adapté à ses capacités visuelles. Il distinguait un grand nombre de caisses, d'alcool, probablement, et d'autre chose aussi. Mais la danseuse n'était pas là. Une échelle et une trappe dans le toit permettait d'accéder directement à la surface de celui-ci. Il y grimpa. Il dût faire attention aux crochets dressés sur l'ardoise, technique habile et répandue pour retenir la neige qui tombait drue dans la région en hiver.
Camouflée là où la lumière de la lune était la moins évidente, les épaisses binocles vissées sur les yeux, elle avait la joue plaquée contre l'arbalète, fixant les bosquets à l'est. Une fois qu'il l’eut rejoint elle murmura.- Avoue que si ils ne sont pas là pour l'un de nous, la coïncidence sera des plus considérable. Même Mask ne doit pas avoir un humour aussi absurde. Elle pressa la cachette le premier de ses carreaux, particulièrement long, fila vers un proche bosquet.- Merde ! , s'exclama t'elle silencieusement alors qu'un humanoïde épais sortait des fourrés pour rejoindre son arrière-garde, et bien, un ennemi qui s'enfuit n'est pas dénué d'esprit. Voilà qui diffère de ceux de la place hein... Prend l'autre coté. Xarss suivit donc son idée première et se mit à observer le champ de bataille de haut, coté ouest.
Il y avait là moins de bosquets, plus de plaine. Et il avait une vue des plus ouvertes sur les évènements extérieur. En bas, les quatre brutes qui étaient sorties en tête affrontait le double d'ennemi. Xarss ne put que reconnaître leur efficacité. La sauvagerie de Gorchë se mêlait à un sens tactique évident, Hal et Zila agissaient en duo, meurtrière tornade bicéphale harassant leurs ennemis. Quant à Rolf, bastion sur pattes, il prenait les coups comme si ils ne l'atteignaient pas et semblait doué de pouvoirs de guérison, ce qui fut confirmé au drow quand celui ci s'écria.- Vergadain vous emmerde, chiures de gob' ! Avant d'écraser sa masse à tête ronde dans l'estomac de son plus proche adversaire. Le drow les catégorisa : quelques humains, mais surtout des demi-orcs. Sur cette dizaine, au moins cinq, et celui qui s'était pris la table en travers de la gueule était le plus faible des humains. Ils ne semblaient effectivement pas avoir les comportements de ceux affrontés plus tôt. Il faisait preuve d'intelligence au combat, de fonçaient pas tête baissée. Du moins, pas tous, il remarqua vite que quelques uns d'entre eux semblaient bien moins conscients du danger qu'ils courait. C'est à ce moment là que Zila s'écria :- Foutrecul ! Ignace ! , dit elle tout en se baissant pour éviter le coup de dague à destination des yeux qu'un vieil humain, ceux qui semblaient zombifiés justement, lui destinait.
Les trois autres se retournèrent et constatèrent la présence de leur ami chez leurs adversaires. Le loup-garou hurla alors aux autres- Merde ! Faites gaffes ! Marina, le nouveau ! Passez au têtes rondes ! Xarss entendit sa voisine jurer, descendre dans le grenier avant de remonter et de lui lancer un carquois remplie de carreau à têtes rondes, utilisées pour provoquées des dommages moins... mortels.
Xarss observa les alentours. Les quatre en bas se débrouillaient bien, et tirer la dedans risquait de les toucher. Il remarqua une forme sombre qui avançait, seule, faisant un long détour pour arriver par derrière. Il attendit, patiemment. Il savait que la portée des arbalètes ne dépassait que difficilement les vingt-cinq mètres. En prenant en compte la hauteur du bâtiment, si il voulait mettre les chances de son coté, il devait attendre. L'arme de la danseuse était certainement plus puissante, mais elle semblait longue à recharger. Pendant les quelques secondes que dura son attente, il senti le vrombissement caractéristique de la magie d'abjuration qui s'élevait autour de lui. Le rituel des Jumeaux au rez-de-chaussée, semblait s'activer.
Enfin, Xarss tira. Le carreau parti en sifflant et toucha sa cible. Hélas, il n'était habitué ni à l'arme ni à ces munitions bien particulière semblait il, et c'est avec un léger bruit mat que le projectile rebondit contre la cuirasse de son lointain adversaire. Celui ci se jeta directement au sol, devenant quasiment invisible.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Note : attention, on est pas chez Tolkien, les elfes n'ont rien contre les nains, ni l'inverse. La question d'Ashura, il l'avait sentie venir, à coup sûr. Lorsqu'elle l'avait posée, il avait hoché la tête en silence, attendant celles de la Goualeuse pour répondre. Mais les sous-entendus brutaux de celle-ci le secouèrent plus. Il fronça les sourcils et serra le poing. Lorik avait été protecteur avec elle, et il avait tout du grand-père chaleureux. Mais elle ne devrait sans doute pas oublier qu'il était d'abord un soldat, un vétéran et un ancien mercenaire de ce qu'elles en savaient. De toute évidence, une réaction de défense avait été son intention instinctive. Mais il prit une longue respiration et desserra finalement le poing.
Il laissa un temps passer, fixant la bannière à la lune suspendue au mur, au dessus de la cheminée. Il devait sans doute se demander comment tout ces malheurs pouvaient s'abattre sur sa ville en si peu de temps. Et se demander si vraiment, son plus vieil ami était lié à tout cela. Sans quitter le tissu des yeux il prit la parole.- Tu me sembles bien informée petite, mais puisque vous me mettez au pied du mur... A vrai dire, je ne suis pas sûr d'en savoir beaucoup plus que vous. Il y a un demi-siècle que je suis sorti de ce trou fétide avec cette tête de mule. Il n'était pas grand chose d'autre qu'un mort ambulant pendant quatre ou cinq ans. Castelmithral lui avait demandé d'entrainer certaines troupes, mais il ne faisait aucuns cadeaux aux bleus, certains se sont retrouvés cloués pendant des mois en sortant de la salle d'armes. Son fils refusait de lui adresser la parole, et sa fille devait affronter son mutisme quasi permanent. Il a voulu y retourner quelques fois, pour en finir avec sa quête personnelle... Il s'arrêta et regarda les deux femmes.- Et puis, un jour, il a débarqué chez moi. Elida - ma femme - et mes filles, avaient presque finit par oublier son existence, cloitré qu'il restait. Alors quand elles l'ont vu débarquer propre et presque souriant, elles se sont doutés qu'il y avait quelque chose de changer. On a ouvert les plus vieilles de nos bouteilles et il m'a raconté, en partie. Il a découvert que le massacre de Betchear, et le meurtre de Mesalyne, était l'oeuvre d'une petite maison, les Oussmtor. Sa rage de sang avait maintenant une cible, dans Menzoberranzan. Il à finit par trouver la matriarche, Shrivill. Je m'en souviens encore, il m'a traduit la signification de son nom, le Châtiment Silencieux. Mais quand je l'ai retrouvé, il errait, à moitié mort, la moitié d'un masque brisé dans les mains. Je me suis toujours demandé qui était réellement sortie victorieux de ce combat. Et combien de membres de cette maison il avait dû supprimer pour arriver à sa cheffe. Je n'en sais pas plus... En vérité, je doute que Corellon, avec toute la haine qu'il à pourtant l'Araignée, ait été très fier de son fils à ce moment... L'histoire n'avait probablement que l'intérêt de faire passer le temps, et il continua.- Le masque est encore dans son bureau. Mais, Beiran n'a plus été aussi agressif depuis plus de quarante ans, j'ai peine à croire qu'il ait sombré à nouveau. Son deuil est fait... j'en suis certain , quoique son regard affichait son doute. Et puis si c'est le cas, quel intérêt de s'intéresser à la ville entière ? C'est le risque de se prendre toute la garde sur le dos, voir la Légion. Si c'est une question de vengeance, ou que sais-je, il aurait été bien plus simple de l'assassiner pendant qu'il est en rôde... Mais je vous doit la vérité malgré tout, je ne sais pas où est Beiran. J'ai demandé à Ellana de cacher son absence et je fais de même, pour ne pas troubler nos forces. Mais le Bastion lui demande des comptes.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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C’est avec un certain calme que le néophyte opérait. Ce qui l’emmouscaillait était qu’il avait apporté le trouble dans cette petite bande et qu’il devrait réussir à se tirer de cet embarras, en utilisant ses propres moyens, il ne pourrait compter sur Silys cette fois, risquant de la mettre à jours. Ses pensées commençaient déjà à entrevoir des possibles dires qui devraient ne pas tromper la troupe en dessous d’eux, si ils semblaient anodins, il était persuadé du contraire, ici, le bleu, c’était lui et il reconnaissait que sa vie était en grand danger et ce petit plus lui permettait de décupler ses capacités. En fait il était dans sa zone de confort.
-Je ne crois pas aux coïncidences Marina.- Dit-il simplement avec une pointe d’humour dans la voix.
Quand il entendit les différents dires plus bas il comprit ou plutôt semblait cerner plusieurs choses. Il en apprenait plus présentement que durant toute cette journée qui lui avait parue une éternité.
*Ceux derrière cette machination utilise des moyens grandioses de suggestions et vu le nombre, il y aurait deux utilisateurs de la toiles que cela ne me surprendrait pas ou bien ils utilisent un symbole de persuasion qui serait aussi plausible.* Se dit-il mentalement et en même temps en donnant à Vorn une piste potentiel d’apercevoir un utilisateur de la toiles à l’horizon, la demande télépathique à son familier fut bien sûr plus courte et directe mais Vorn connaissait bien son esclave et scrutait à la recherche d’une énergie magique. Si tel était, Xarss savait pertinemment que la puissance du ou des mages en questions, seraient supérieurs et il faudrait en avertir les deux frères plus bas mais présentement son but était d’éliminer le plus grand nombre de faquins possible et avec les carreaux recommandés, il n’en serait pas aisé.
Comme il avait compris il y avait parmi les assaillants, des connaissances de cette petite troupe d’élicites compagnons et comme eux ils devaient avoir plusieurs tours dans leur sac et la tâche en serait que plus ardue. Décidément le marionnettiste qui jouait cette scène était habile et fort astucieux. Sans attendre, il rechargeait l’arbalète et voyant encore sa dernière cible bien au sol il tirait de nouveau sur ce dernier, sachant que si il avait pris soins de se tapir au sol c’est qu’il n’était pas en suggestion, comme l’avait confirmé Silys auparavant, alors il avait pris un carreau sans embout rond. Pour la suite il comptait sur sa discrétion de son abri, sa furtivité ainsi que sur sa bonne connaissance des distances, il attendrait que le personnage entre dans une zone où il pourrait utiliser quelques tours magiques.
Tir à l'arbalète avec carreau ordinaire la même cible au sol. Prépare à lancer sur la cible, lueur féérique (Pouvoir magique), si il entre dans la zone d'effet.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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