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Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Pragmatique, Khelrod resta avec les deux criminels, conscient qu'il serait plus utile ici qu'à courir en armure lourde après un autre suspect. Ashura dans la direction indiquée par Samuel. Le temps d'informer le jeune homme, elle avait déjà perdue la tieffeline des yeux, mais elle rejoint rapidement Sirine qui, elle-même, avait retrouvé Tom. Elle compris vite à leur discussion que les sentinelles sur les toits étaient déjà à la poursuite de leur suspect et, levant la tête, les deux jeunes femmes purent apercevoir les ombres d'au moins trois personnes entre les branches et les toits.
Sauf si un autre groupe l'avait poursuivi, il était trop tard pour rattraper le quatrième larron. Mais pour celui qu'ils poursuivaient, la partie semblait perdue. Dans la pénombre orangée des petits soleils magiques, le nain n'était plus très loin, une dizaine de mètres, tout au plus. Il n'avançait pas bien vite, ralenti par la petitesse de ses gambettes, malgré le fait qu'il ne semblait pas se poser le moins du monde la question de son chemin. Il avançait, tout droit, sans hésitation, automatique.
Malheureusement pour les poursuivant, il y avait trop de monde dans les rues pour que les coureurs des toits puissent intervenir brutalement. Pas de flèches, pas de chute, les dégâts collatéraux semblaient absolument inenvisageables. D'ailleurs la tension de Tom qui courrait à coté d'eux sous entendait qu'ils défrayaient déjà trop par rapport aux ordres de discrétions qu'ils avaient reçus, et dont il semblait être au courant.
Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Ashura, athlétisme : 14
Soudain, le regard d'Ashura fut attirée à droite. La robe sèchement déchirée pour lui permettre de courir plus vite, au mépris d'une pudeur qui n'avait de toute façon que relativement cours ce soir, Eliza les avaient devancés de quelques mètres. Un instant, la lumière se répercuta dans ses yeux carmins. La bretteuse ne savait pas exactement que craindre, mais poussée à la fois par des à priori compréhensible et un instinct souvent louable, elle poussa avec douleur sur ses jambes pour parcourir les quelques mètres qui la séparait de la jeune fille. Alors qu'elle arrivait à son niveau, elle tourna la tête vers elle. Elle ne devait pas être très vieille, quinze ou seize ans, pas plus. Le sang démoniaque qui courrait en elle lui donnait pourtant déjà un charisme certain. Elle portaient de légers tatouages, trois points au dessus de chaque sourcils, qui avait échappé à Ashura plus tôt. Ce n'était plus la jeune fille rieuse qu'elle avait vu le matin mais une enfant emplie de colère qui avait le courage d'une guerrière. D'ailleurs, la dague qu'elle portait dans la main et qu'elle avait sortie d'un fourreau de cuisse sous sa robe en disait long sur son éducation. Elle ne lui dit que quelque mots.Eliza | | J'espère que ce n'est pas à cause de vous si ma mère est une cible. Sinon vous serez la prochaine.
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L'ascendance de Colère remontait tout droit dans les paroles de l'adolescente. Et si ce qu'on racontait sur les semi-démons étaient vrais, elle pourrait bien être capable de ce qu'elle annonçait. Ashura avait plutôt intérêt à être diplomate.Tom était tout à sa concentration. Le soldat avait de très loin pris le pas sur l'amoureux qu'elle avait surtout vu toute la journée. Sa main reposait tout en courant sur la garde de son épée et il analysait la situation en posant successivement sur sa cible et sur son environnement. La foule empêchait d'avancer aussi vite qu'ils le souhaitaient, sans quoi ils auraient probablement déjà rattrapé le nain. Lorsque Ashura accéléra, quitte à risquer de bousculer quelqu'un, la Goualeuse en chercha la cause. Elle mit quelques secondes à comprendre que la jeune fille que sa compagne avait rejoint était l'ainée de la danseuse croisée plus tôt. Tout dans sa gestuelle évoquait la colère. A partir de cette constatation, elle pouvait décider de tracé sa route vers leur cible ou de risquer de perdre du temps pour une raison qu'elle ne connaissait pas, en aidant Ashura. Tu peux décider de rejoindre Ashura dans ton post qui suit.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Xarss, social : 15 - Déjà que je suis pas une taverne, tu crois que je vais sortir une bouteille ce soir gamin ? Va donc au festival comme tout le monde, où à la Chèvre. Ta chambre est toujours libre si tu veux. Xarss avait beau être correct, l'aubergiste n'en était pas moins acariâtre et, comme il aurait put le deviner vu la taille de la pièce, peu habituée à servir de débit de boisson. L'enseigne était bien plus une auberge qu'une taverne. Cela dit, sans doute pris d'une soudaine envie de parlotte, elle continua à l'asticoter un peu.- Et pourquoi un copain de Sortonnerre viendrait trainer ses pattes ici ? Il était juste venu le chercher, l'avait jamais vu avant moi. Fureur-de-Nuit, j't'en collerais des noms pareil, c'est qu'ils aiment bien se faire connaître ces mages. J'vais te dire un truc gamin. Y'a pas un seul noiraud qu'à franchi les portes depuis que les boisés ont fait renforcé les Sentinelles. Si t'as put entrer, c'est qu'on à bien voulu de toi en haut-lieu. Si tu veux mon avis, t'es plus une expérience qu'autre chose, pour voir comment la population réagit... J'suis plutôt étonné que tu sois pas encore entrain de pisser sur tes tripes dans un bosquet d'ailleurs. La vieille chouette le regardait avec une apathie presque malsaine. Il y avait probablement peu de chose à apprendre de plus ici.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
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La jeune diablesse se montrait menaçante, elle dont les yeux, deux sphères pourpres, étaient plissées d’une colère non feinte. Malgré une sévérité que ne pouvait qu’accentuer son atavisme, Ashura se remémora sa génitrice qui partageait une même crinière flamboyante et surtout les recommandations qui furent faites concernant son implication. Car malgré l’aspect providentiel que revêtait l’intervention de Sabetha et toute l’affection que la bretteuse lui portait, elles n’avaient jamais ignorés les risques. Après tout, la noble alchimiste avait elle-même outrepassée l’avertissement pour se consacrer à fournir sa précieuse aide. Il est vrai que les enquêteurs avaient peut-être pu se faire remarquer et en l’instant, personne n’aurait pu réfuter la théorie qu’émettait l’enfant. Ashura n’avait clairement pas besoin de reproches pour ressentir le poids de la culpabilité sur ses épaules.
Le menton et les épaules redressés, elle secoua lentement le visage et affronta son regard sans ciller. Sans prendre ombrage et sans paraître déstabilisé par les reproches qu’elle pouvait aisément lire dans le regard de la petite tieffeline, elle répliqua avec dureté : - Faire couler le sang n’arrangera pas la situation. Je ne connais tes parents que depuis une journée mais… penses-tu sincèrement qu’elles apprécieraient de t’entendre montrer aussi peu de discernement ?
Elle expira lourdement et se demanda comment lui en vouloir. Ashura aurait-elle même remuée ciel et terre si cela avait pu sauver son père. Si la manière laissait à désirer, outre les cornes et d’autres traits, elle voyait son propre reflet en cette enfant et cette constatation acheva de balayer toutes les remontrances qu’elle aurait pu ensuite asséner. Dans l'absolu, la priorité restait cet étrange nain fuyard.
- Range ça veux-tu, lui intima-t-elle calmement en désignant la courte lame dans sa main. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Viens avec moi, nous avons mieux à faire. Quand il sera temps de rendre des comptes, j’accepterais ta sentence sans offrir de résistance. Tu as ma parole.
A peine eut-elle achevée sa phrase, sans attendre son assentiment, qu’elle tourna les épaules et décida de poursuivre sa route vers sa principale source de préoccupation. Tourner le dos à celle qui venait de vous menacer était une erreur pathétique pour une guerrière mais elle refusait de laisser trahir son trouble et sa profonde culpabilité.
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Sentinelle
Chambre 24
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*Sortonnerre, Sortonnerre… N’est-ce pas le conseil des archimages de Lunargent cela?
Se posait-il la question durant que la tenancière vomissait les précieuses informations. Le moment lui plaisait, même si la vieille carde ravagnarde `était condescendante, le sombre renégat commençait à avoir l’habitude des comportements humains en surface à son égard. Ce qui le turlupinait le plus était son doute aux propos de Zéoman. Depuis le début qu’il doutait de lui et il semblerait bien qu’il se soit fait prendre dans une machination de haute instance; le bouc émissaire devait être lui, sans aucun doute, mais le fait d’avoir été curieux le matin même lui avait donné l’opportunité de devenir un franc-tireur, ce qui l’avait possiblement sauvé, du moins jusqu’ici.
Étrangement, il ne ressentait pas de rage, ni même d’animosité du fait, par-contre une soif de vengeance le tiraillait. Pour la première fois en surface il voulait justice, il voulait que cette affaire aboutisse et que les responsables s’acquittent de leurs méfaits. Cette affaire le prenait de plus en plus à cœur et au nom de la petite ils devaient percer l’abcès au plus vite.
Il se sentait étrangement bien et en même temps un brin de nervosité le prenait. Il était celui que l’on voulait mettre le tort et celui qui portait le poignard qui avait empoisonné la jeune fille.
-Effectivement, je suis aussi étonné que vous que je ne me pisse pas sur les tripes présentement et c’est pour cela que je vous redemande si vous n’auriez pas une bouteille d’hydromel pour apporter S.V.P. Avant de trépasser j’aimerais bien m’hydrater le corps et l’esprit.-
Dit-il avec un sourire un peu niais. Il riait intérieurement car ses trippe il les avait vu plus tôt, mais dû à une bête, cela avait plus de mérite à ses yeux que ce soit un humain. Il restait un temps cours à songer à l’avenir prochain, resterait-il une expérience, un bouc émissaire ou deviendrait-il le carnassier en chasse? La dernière y allait mieux, du moins il l’acceptait beaucoup plus, mais en était-il capable, lui encore un néophyte de la surface et à peine sortie de sa puberté. Ce n’était pas le courage, ni la vaillance, ni même la reconnaissance qui le poussait à devenir chasseur, c’était la petite, elle qui peut de temps auparavant lui passait au-dessus de la tête tellement son sort ne l’incombait pas. Maintenant sa seule motivation était de mettre au clair les coupables d’un tel acte pouacre d’une lâcheté sans nom, inqualifiable ici, en surface. Il reconnaissait l’intelligence du moyen utilisé mais ne s’autorisait pas à accepter ceci en surface; il avait quitté le monde de l’Outreterre n’étant plus capable de vivre parmi de tels gestes blèches qui lui rendait la vie lamentable.
Il attendit une réponse de la tenancière en se préparant à son départ, sa posture avait changé, démontrant ainsi que sa présence allait disparaître prochainement puis il ajoutait…
-Merci à vous, j’espère vous revoir.-
Il était sincère et intérieurement il se sentait devenir justicier, plus il pensait à Zéoman, plus il doutait de la main des mystères : Était-il le gibier depuis le début, la main l’avait-elle envoyé ici pour ce but? Les questions qu’il se posait sur le moment n’avaient rien pour baisser ses suspicions, rien pour le soutenir, rien pour l’encourager à rester en vie. Depuis sa naissance il était manipulé, rejeté, écrasé, seul le moine de l’Ordre du Corbeau lui avait donné espoir, ensuite Félicia et les deux espoirs avaient disparus. La surface lui donnait l’espoir mais depuis sa sortie, il c’était aperçu qu’elle était aussi rongée par le mal que L’Outreterre, ne restait que la petite maintenant, une enfant qu’il ne connaissait même pas. Il ne lui avait jamais parlé, il ne l’avait même pas vue les yeux ouvert, n’avait jamais entendu sa voix, tout son être et son espoir tenait sur elle. * Pauvre petite, tu as le fardeau de la suite d’un traitre et tu ne le sais même pas.*
Vorn semblait ressentir la détresse de son maître et sautait agilement sur le havresac pour s’installer encore une fois confortablement. Son départ de l’auberge se fit ombrageuse et dans un silence tourmenté.
Une fois à l’extérieur, il voulait rester aussi invisible que possible, il ne voulait surtout pas aller à la Chèvre, quelque chose lui disait qu’il était attendu sur place. * Quoique si j’y réserve une chambre je pourrai peut-être y choper un indice qui tentera de m’éliminer… Et si il réussit?*
Il rejetait l’idée pour l’instant avançant vers les festivités qui prenaient de l’ampleur, la musique l’invitait à danser mais pour la première fois de son existence, il passait l’importance de la petite avant lui, décidément le faussement appelé Kryssyyor changeait et il fallait pêcher le plus d’information possible et le plus rapidement possible.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
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En dépit de la foule, la distance se réduisait peu à peu entre La Goualeuse et sa "cible". Collant Tom aux talons, elle avait trouvé dans le robuste soldat une égide, dans la rapière qui battait son flanc un bras armé. Tombé sur lui avait vraiment été une aubaine !
Ainsi, lorsqu'elle aperçut du coin de l'oeil qu'Ashura avait rattrapé la fille de Silys, elle n'hésita pas une seconde à poursuivre sa course auprès de son providentiel protecteur. L'adolescente semblait furibonde, certes, mais qui ne l'aurait pas été après qu'on eut tenté d'assassiner sa mère ? La bretteuse avait de la faconde, elle saurait trouver les mots pour apaiser la petite furie. Il ne fallait pas laisser s'échapper leur proie !
Le pas étrangement mécanique du fuyard, son train en apparence immuable, intriguait la courtisane. Il émanait de la rigidité de sa démarche un je-ne-sais quoi de sinistre qui l'effrayait un peu, aussi... On eût dit une espèce de marionnette.
- Soyez prudent, Tom, lui glissa-t-elle entre deux respirations, alors qu'ils allaient rattraper le fuyard.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Ashura, social : 15 Alors que la Goualeuse rejoignait Ashura, toute deux purent observer la réaction de la tieffeline. Il y avait quelque chose de très... étonnant, au moins, dans la scène. En premier lieu, globalement ils se trouvaient dans une ville qui acceptaient les semi-démons mais pas les drows. Alors que l'opinion générale les auraient les uns comme les autres au même niveau de vilénie. Et à ce sujet, l'ascendance vile de la jeune fille affrontait à ce moment ce qui devait être l'éducation d'une femme (au moins) particulièrement douce et généreuse. Résultat ses yeux déjà particulièrement peu discrets en ce qui concernaient ses émotions véhiculaient à ce moment là un dilemme quasi-cosmique : être civilisée et laisser des inconnus venger le trou du cul qui venait de tenter d'assassiner sa mère, ou céder à la colère et lui ouvrir une deuxième trachée entre les vertèbres ?
Et, le plaidoyer d'Ashura sembla porter ses fruits, bien qu'elle ne rangea pas son arme, la tieffeline soupira, la regarda, puis hocha la tête.Eliza | | Vous feriez bien de l'attraper avant maman alors. Si vous croyez que c'est moi la furie de la famille, attendez de voir dans quel état elle va le mettre quand elle va savoir que ce nain à attaqué mam'.
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Quoique imaginer l'alchimiste en tortionnaire magique soit difficile, les histoires sur les mages en colères remplissaient suffisamment le folklore faërunien pour porter crédit à ce genre d'affirmation. La Goualeuse était bien placé pour connaître ce genre de légende : la Tour Batonnoir à Eauprofonde était connu pour être la demeure de l'un des plus puissant mage de tout les temps, et personne n'aurait osé s'en approcher. Et les quelques rumeurs qu'elle avait entendu sur la façon dont il traitait ses adversaires n'avait rien pour améliorer la réputation du Seigneur Mage Arunsun. Ni des mages en général, d'ailleurs.
La suite se déroula avec une certain fulgurance. Légèrement bloqué par la foule, le nain ralentit encore. Ceci, ajouté au fait que sa cadence n'était déjà pas bien élevé, signa son arrestation. Une sentinelle elfe tomba devant lui, flèche pointé vers son crâne, pendant que Tom arrivait en compagnie des trois femmes. Plus alerte qu'il n'y paraissait sur les enjeux en cours, le jeune homme avait profité de la course pour hélé un autre fantassin, et n'importe lequel : un fantassin nain.
Alors que les autres sentinelles descendaient des toits de façon plus prudente, le nain se retrouva donc entouré par tout le cosmopolitisme de la ville. Le nain, qui semblait être un petit bourgeois, vu sa tenue, était maintenant bloqué. Un mur derrière lui, trois archers à sa droite, deux fantassins une bretteuses et deux autres femmes, mais pas des moindres. Le combat était perdu avant même d'imaginer d'une tactique et...
Il s'écroula à terre, d'un seul coup, les yeux révulsés, comme les deux autres. Heureusement, il était éloigné de la foule, mais les quelques badauds qui ne se serraient pas autour du spectacle ne manquerait pas de remarquer que quelque chose clochait.L'elfe du profond remonta vers les festivités et il ne fut pas déçu. En quelques secondes, sa vue perçante et son esprit tout orienté vers l'investigation repéra les points d'intérêt des environs. La foule était massée autour de la scène centrale, où avait été dressés des piliers sur lesquels étaient posés des plateformes. Des musiciens jouant un rythme particulièrement entrainant accompagnait la voltigeuse probablement à moitié folle qui, sans filet, sautait de plateforme en plateforme tout en évitant les assauts de sables fous guidés, probablement, par les trois bardes assis en tailleur aux pieds des piliers. Il reconnut vite la danseuse volante comme celle qui lui avait promis, du moins cet ainsi qu'il l'avait compris, une danse le matin même.
Ça, c'était surement ce qui allait exciter son instinct.
Mais pour ce qui était de l'investigation, il vit aussi, un peu à l'écart de la foule, un attroupement d'une demi-douzaine de Gardes d'Argent (qui pourraient autant faire partie du casernement de l'Ouest, et qui pourrait lui être presque agréable, ou au contraire ne pas le connaître et...), massés autour de deux nains à l'allure des plus comateux. Dans cet attroupement il reconnu vite le vaillant Khelrod. Celui-ci, sourcil froncés, le remarqua et vint vers lui avant qu'il ne viennent vers eux. Soucieux que l'elfe noir ne provoque pas d'esclandre, probablement, il lui raconta ce qu'il venait de se passer. Quatre individus, au moins deux nains, avaient attaqués la danseuse à l'arbalète. L'attentat visait probablement à faire exploser la grande orbe au dessus de la scène mais, Ashura, Sirine et lui-même avait réussi à faire échouer la chose en arrêtant une parti des criminels. Cependant ces deux là s'étaient écroulés, la bave aux lèvres et les yeux révulsés lorsqu'ils les avaient arrêtés. Ashura et Sirine étaient partis de l'autre coté mais il ne savait pas ce qui s'était passé là bas.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
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La situation s’acheva de nouveau sans heurte, les conditions semblaient être les mêmes au détail prêt, d’après la tenue qu’il portait, que ce Nain semblait plus embourgeoisé que les autres. Bien qu’elle n’y connaisse rien dans ces domaines, elle n’était pas dupe et Ashura conforta son idée selon laquelle quelqu’un tirait les ficelles dans l’ombre. Trois représentants du peuple vigoureux venaient de subir une possession mentale afin d’être manipulés comme de simples marionnettes. L’idéal aurait été de suivre le terroriste jusqu’à l’antre de son maître, mais comme pour la discrétion propre à cette enquête, les agissements des uns altéraient ses propres méthodes. Elle n’était ni officier militaire, ni mercenaire, ainsi la coordination avec les autorités locales et les francs-tireurs commença légèrement à entamer sa patience.
Tandis que les sentinelles s’affairaient à appréhender le Nain, que quelques badauds tentaient de nourrir leurs curiosités et que les apprentis enquêteurs échangeaient des regards circonspects. La guerrière porta sa main gantée à sa bouche afin d’atténuer un terrible bâillement, la journée n’en finissait pas et il restait encore à faire. Elle jeta un œil désespéré aux alentours et revint rapidement aux principaux protagonistes.
- Eliza, tu devrais rejoindre tes frères et sœurs afin de t’assurer qu’ils retournent tous au foyer sans encombre. Inutile d’inquiéter ton entourage tant que nous n’en savons pas plus. Je préviendrais moi-même Sabetha.
Sa voix ne contenait aucune autorité, elle ne s’adressait pas à une enfant ignorante, la preuve de son discernement avait été faite. Ashura se retourna ensuite vers le dénommé Tom.
- J’imagine que vous prenez en charge la suite des opérations. La situation nous échappe quelque peu, inutile de vous dire que nous avons déjà fait assez de vacarme autour de cette affaire. A mon avis ces trois malheureux ne nous apprendrons rien sur leurs agissements. Je pense même que nous en savons peut-être même plus qu’eux.
Elle afficha une mine songeuse, une main effleurant son menton et l’autre étreignant le coude opposé. - Vous devriez peut-être les isoler afin qu’ils ne puissent se consulter avant un interrogatoire. C’est à nous de définir s’il existe un lien entre eux.
La bretteuse se tourna légèrement vers sa partenaire, Sirine.
- Quant à moi, je vais me diriger prestement vers la caserne. J’ai quelques questions à soumettre à nos alliés avant que le sommeil ne réduise mon discernement à néant. Prenez garde à vous.
Elle parlait toujours d’une voix sereine, sans une once de despotisme. La bretteuse hocha la tête d’un air peiné, toujours prompte à l'action et intimement résolue à poursuivre sa logique, déterminée à se rendre vers le bureau des officiers qui l’avaient engagé et vers l’infirmerie où se trouvait le sujet de toutes les inquiétudes. Elle avait un rapport à faire, des conseils à quémander et des avertissements à délivrer. Appréhender les suspects et les acheminés vers les geôles prendrait un certain temps, luxe qu’elle ne comptait pas s’accorder.
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Sentinelle
Chambre 24
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Son avancé pensive le menait droit là, où il ne voulait pas mais bien mal prit de percevoir qu’il était en pleine zone de festivité, il se permit un certain relâchement. Sa posture et ses déplacements étaient plus fluide et plus relaxe.
Sa joie fut grande quand il aperçut la splendide danseuse voltiger ici et là dans une périlleuse chorégraphie osé. Sa respiration prit un tempo différent à voir toute la grâce déployé et cette beauté qui avait su, avec brio, choisir sa tenue de spectacle, ce qui rendait l’ensemble délectable. Il se voyait déjà à ses bras et comprit maintenant la critique matinal qu’elle lui avait servi. Effectivement, le danseur bataille n’avait pas encore la souplesse demandé pour de tel exploits. À lui seul se spectacle, valait sa sortie de l’Outreterre. Son regard était étincelant et emplit d’admiration. Il s’imaginait aisément faire de tel prouesse un jour mais il savait aussi quel chemin il lui faudrait garder pour y arrivé.
Les joies son courte en surface, cette journée lui avait apprise bien tôt et le soir venu ne changeait en rien. Il dut se fouetter l’esprit pour rester alerte à ses sens demandé puis la providence lui donnait de quoi faire travailler ses méninges, car non loin de là, le nain aux principes pointues l’avait remarqué et venait vers lui pour lui expliquer la machination dernière.
Non surprit du récit mais grandement intrigué, Xarss écoutait avec attention et commençait déjà à faire des liens. Il ne pouvait croire que l’on puisse s’en prendre à cette danseuse tout simplement, non, cet attentat devait sans doute être une missive du fait qu’elle connaissait Sabetta qui elle aidait à la survie de la petite et si c’était cela c’était que les informations allaient beaucoup trop vite pour lui mais surtout que des oreilles proche de la petite reportait ailleurs les fait et geste de la caserne. Là, tout son être était au paroxysme, tentant de faire des liens avec les nains et l’ensemble de ce que lui contait Khelrod. Pour lui il était évident, du moins beaucoup plus qu’auparavant, que les nains étaient des boucs émissaires eux aussi. Le sentiment qu’il ressentait n’avait rien pour le détendre, et conclut rapidement que la surface ressemblait beaucoup à l’Outreterre finalement, en plus hypocrite certes, mais tout aussi vil.
Voulant en savoir d’avantage, il s’approchait des nains en convulsion et décidait à l’aide de sa fiole de soins vide, de prendre des échantillons de bave pour savoir s’ils avaient été empoisonnés. Quelle honte et quelle bassesse, que de cueillir de la bave naine, jusque où devrait-il s’abaisser pour survivre en surface. Il riait intérieurement de l’action qu’il fit avec une rapidité et une délicatesse toute à lui. Il profitait du moment pour remarquer un quelconque indice sur l’un des deux nains. Sans savoir pourquoi, il repensait à sa mauvaise rencontre avec un flagelleur mental plus tôt dans sa jeune vie, il avait failli mourir tellement l’ordre mental qu’il avait reçu l’avait perturbé; s’agissait-il ici, de la même chose : Avaient-ils été empoisonné ou contrôlé par l’esprit?
Ceci n’avait rien pour le rassuré, et entouré de parfait inconnues, lui et le Khelrod pouvait être les proies aisé des doigts de cette mains qui manipulait cette belle et mystérieuse machination qui n’avait rien à envier à celles perpétré en Outreterre. Un automatisme de défense naturelle prit le dessus et comprit rapidement qu’il s’en sortirait mieux avec le palouf à ses coté et tentait de visu d’apercevoir les autres membres des francs-tireurs qu’ils étaient devenue malgré eux pour s’en approcher. Son investigation tardive devrait être retardée. Les derniers évènements confirmait la rapidité de la machination et rapetissait leurs chances de percer le mystère.
Tout son être était présentement en bataille, d’un côté sauver la petite de l’autre pour rejoindre les autres membres de franc-tireur, et celui présentement, de sécurité Silys. Car si l’attentat avait échoué l’on voudrait assurément finir le travail qui restait en suspend et devenait là, la véritable place qui lui revenait. La main de mystères qui voulait l’intégrer en son sein lui avait demandé de devenir protecteur et lui tout contradictoire qu’il était avait simplement refusé pour tenter sa chance dans un autre domaine de compétence, qui assurément, n’avait pas. Il comprit sur le moment où était sa véritable place. Il devait protéger Silys et l’escorter jusqu’à un lieu sécuritaire.
Sans parlé sur place il prit l’épaule du nain pour que ce dernier le suivre et distance les gardes en présence et se dirigeait au plus près de la scène de voltige. Chemin faisant il expliquait ses intentions ainsi que ses doutes aux propos de la sécurité de la jeune mère espérant de tout cœur que le vaillant comprenne les véritables enjeux et l’importance de la situation. Ce qu’il détestait le plus était les doutes et ceux-ci présentement lui ordonnèrent de ne pas quitter Silys des yeux et les alentours proches. Il sommait Khelrod d’avoir une vigilance accrut ainsi que Vorn qui reçu mentalement la même missive.
vigilance.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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Comment s'était-elle retrouvée soudainement à côté d'Ashura ? Elle suivait Tom comme son ombre, trop heureuse d'avoir trouvé un protecteur, l'agrippant à la manche quand la foule risquait de les séparer, pressant le pas quand il accélérait, ne le lâchant pas d'une semelle ! La journée avait été longue, et particulièrement éprouvante : ne commandait-elle plus à ses jambes ? Son esprit lui jouait-il des tours ? Elle était peut-être sous l'emprise d'un sortilège, comme ce pauvre nain qu'elle poursuivait quelques secondes auparavant, avant d'être irrésistiblement portée vers sa collègue et la fille de Silys ? Il lui semblait pourtant bien être en pleine possession de ses moyens, désormais.
Naïvement, la jeune fille s'était frotté les yeux, puis pincée. Elle voyait distinctement, en face d'elle, la tieffeline, arme en main, luttant de toutes ses forces contre un sang impétueux, et Ashura, dont les traits étaient durcis par une froide détermination. Plus loin, le nain s'éloignait, Tom était dans son sillage. Elle entendit et comprit très clairement Eliza quand elle capitula, et leur laissa la voie libre. Il est des mystères impénétrables... Elle s'élança derrière les deux femmes, mécaniquement, lorsqu'elles reprirent leur course. Avaient-elles remarqué son hébétude ? L'extrême tension qui régnait entre elles avait probablement fait diversion.
Prudente, La Goualeuse était légèrement restée en retrait lors de l'appréhension du fugitif. Les yeux rivés sur leur proie, elle reprenait son souffle, lentement, réfléchissant à toute vitesse.
*Il n'a pas peur !* remarqua-t-elle aussitôt, frappée par la torpeur de leur proie. On dirait qu'il n'a même pas vu la flèche... Oh !
Le nain s'était effondré comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. La courtisane avait rapidement détourné le regard, les yeux effroyablement fixes et exorbités du malheureux l'avaient brutalement transie.
Plus aguerrie que la chanteuse, la bretteuse ne tarda pas à prendre la situation en main. Après avoir donné quelques directives aux uns et aux autres, elle annonça son intention d'aller à la caserne poursuivre ses investigations ; seule, à en juger par l'ultime incitation à la prudence qu'elle lui adressa avant de partir.
- Et qui imaginez-vous trouver à la caserne, cette nuit ? rétorqua-t-elle du tac au tac, un brin piquée d'être laissée ainsi sur le carreau. Il vaut mieux aller nous assurer que Silys, la danseuse, n'a pas été blessée... *Elle sait peut-être quelque chose sur ses agresseurs* pensa-t-elle tout bas, son esprit vif étant toujours en alerte.
Elle se retourna alors vers Tom, puis attendit qu'il eut fini de donner ses ordres pour lui adresser la parole. La course avait faiblement rougi ses joues et mis du désordre dans ses cheveux, elle n'en paraissait que plus pâle et frêle qu'à l'accoutumée.
- L'un de vos hommes pourrait-il me raccompagner, Tom ? demanda-t-elle avec une inquiétude non feinte. J'ai peur.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Elle fut preste. Juste assez pour assister à la conclusion d'une scène dont elle se doutait de l'origine. Elle avait traversé le hall des plus calmes de la caserne, dans laquelle il ne restait guère que quelques gardes, assoupis sur un banc où jouant aux cartes au bord du terrain d'entrainement. Elle se dirigeait directement vers l'infirmerie quand elle entendit un craquement électrique. Quand elle eut franchit ce qui lui restait de distance jusqu'à la porte elle découvrit que les orques n'usurpaient certainement pas leurs réputations. Lor'kar infligea un puissant coup de tête à un humain qui devait probablement avoir franchi la fenêtre ouverte, il portait toujours une épée courte dans la main mais l'orque l'avait saisi par le col et, après avoir pris son front en plein dans le nez, il pendait maintenant, inanimé au dessus du sol. Le sage orque, qui n'avait pas été submergé par la rage, et avait apparemment agi dans le but de protéger la petite elfe, déposa sa victime sur un lit vide et pria en murmurant la Mère des Eaux de pardonner sa violence.
C'est à ce moment qu'elle remarqua une odeur d'ozone qui commençait à disparaître de la pièce et remarqua l'achimiste, à sa gauche, qu'elle n'avait pas vue au début parce que le battant de la porte la lui cachait. Elle avait deux doigt pointés sur un homme déjà au sol, dans un coma évident, et dont les vêtement avaient été roussis au centre du torse, comme si la foudre lui était tombée dessus. L'origine du bruit entendu quelques secondes plus tôt ne faisait pas de doutes. Alors qu'elle se retournait, la magicienne vit Ashura, et l'espace d'un instant, elle aperçue une froide détermination tactique mêlée de puissance au fond de ses prunelles. Puis l'humeur du combat disparue et l’interrogation vint remplacer celles ci. Pendant que Lor'kar déplaçait le deuxième agresseur, elle expliqua la situation.- Ils sont entrés comme ça par la fenêtre et ont directement essayé de sauter sur la fenêtre... C'était étrange. Pas de cris, rien, ils ont juste attaqué. Je pensais rentrer mais, j'imagine que la journée n'est pas finie, hum ? L'alchimiste était clairement moins fatiguée que la bretteuse, à moins qu'elle tienne mieux l'usure. Son regard en disait long : elle voulait tout savoir, et après elle verrait ce qu'elle pouvait faire. Ashura, quant à elle, méritait bien d'aller dormir. L'orque se redressa, et força sur son handicap pour se faire comprendre quelques instants.- En espérant... il inspira, que la milice ne m'accuse pas à nouveau , dit il, presque amusé.Dans un ultime salto, suivi d'une descente tournoyante dans les drapés entourant le pilier central. Lumineuse, elle salua le public plusieurs fois, alors que les musiciens montaient sur scène pour être également salués par le public. Elle descendit un petit trop vite de scène et, alors que Xarss et Khelrod s'approchait des "coulisses", ils aperçurent la danseuse prendre ses enfants dans ses bras avec chaleur. Pourtant, elle les laissa quelques secondes plus tard aux soins de ses amis musiciens pour aller à la rencontre de l'officier qui avait rejoint ses hommes et les deux nains inconscients. Mais elle passa devant le danseur et le paladin et s'arrêta plutôt devant eux. La lumière qu'elle émanait quelques minutes plus tôt avait laissé place à une colère froide qui n'augurait rien de bon pour qui se la prendrait. Et ce fut le duo qui la reçue. D'un ton sec et cassant qui contrastait et avec son humeur affable montrée plus tôt, et avec ses vêtements, elle accusa presque les enquêteurs.- Qu'est ce que c'était que ça ? Vous arrivez dans la vie de ma famille et je me fais attaquer le soir même ? Dois-je quitter la ville et avoir peur pour mes enfants ? Ma femme ? Vous, les Sentinelles, Alustriel, les argentés, et pourtant ça ? Je crois aux hasards et à la chance, pas à ce genre de coïncidences ,elle sortit de sous ses voiles deux carreaux explosif, la tête consumée devant les yeux de l'officier qui, de toute évidence, peinait à garder sa contenance. Silys n'élevait pour l'instant pas la voix, suffisamment intelligente pour ne pas provoquer d'esclandre, mais bien assez charismatique pour exiger des réponses. Qui. M'as. Attaqué ? Elle était en colère, certes, mais il n'y avait pas que ça. L'esprit aiguisé du drow fit les rapprochements. Elle virevoltait au dessus du vide, et pourtant avait réussi a récupérer les carreaux sans que personne ne le remarque. Elle était capable de camoufler son humeur avec brio, et la façon dont elle paraissait intimidante malgré son accoutrement séduisant en disait long sur son habitude sur ce genre de jeu. Le drow et le nain ferait mieux de réfléchir à leur réponse.Tom raccompagna l'ex courtisane jusqu'à la foule mais l'abandonna pour rejoindre Taëlyne. Cependant, elle ne se retrouva pas immédiatement seule, Eliza les avaient en effet accompagnée pour rejoindre sa famille. Avec son aide elle se retrouva vite dans ce qui servait de coulisse à la fête où les musiciens célébrait la réussite du spectacle. Les enfants de la danseuse était là, la plus jeune jouait avec deux autres bambins dont la peau noire trahissait les origines australes et un chien au poil particulièrement long, pendant qu'au milieu d'un groupe de musicien, le jeune bretteur tentait d'apprendre l'art délicat du oud. Si Eliza se réjouit de retrouver sa famille et alla chatouiller sa sœur, la Goualeuse ne vit pas immédiatemment la danseuse. Mais elle la repéra un instant plus tard, dans la foule, apparemment entrain de se diriger vers Khelrod... et Xarss. Arrivant derrière elle, Sirine eut juste le temps d'entendre le sermon qu'elle infligeait à ses deux collègues et qui, quelque part, la concernait aussi :- Qu'est ce que c'était que ça ? Vous arrivez dans la vie de ma famille et je me fais attaquer le soir même ? Dois-je quitter la ville et avoir peur pour mes enfants ? Ma femme ? Vous, les Sentinelles, Alustriel, les argentés, et pourtant ça ? Je crois aux hasards et à la chance, pas à ce genre de coïncidences ,elle sortit de sous ses voiles deux carreaux explosif, la tête consumée devant les yeux de l'officier qui, de toute évidence, peinait à garder sa contenance. Silys n'élevait pour l'instant pas la voix, suffisamment intelligente pour ne pas provoquer d'esclandre, mais bien assez charismatique pour exiger des réponses. Qui. M'as. Attaqué ? Info 1 : je vais bientôt distribuer les XP's Info 2 : je ne sais pas si Khelrod va revenir MAIS, vu son personnage, il me semble évident qu'il vous aurait raconté tout ce qui à put lui paraître étrange entre le moment où il vous à quittés, puis rejoint. Je vous laisse donc lire cette partie de son RP, quelques posts plus haut, où il discute avec Ellana, page 5. Nul doute que ce pourrait vous intéresser.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
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Sa vigilance qui était à son comble ainsi que celle de Vorn lui permis quand même d’apprécier les extravagantes pirouette habilement exécuté de Silys. Non sans admiration du spectacle, le ténébreux qu’il était ne laissait en rien transparaître les doutes qui pesaient dans son esprit et avait un air presque neutre, si ce n’était que ses yeux balayaient constamment les environs à la recherche d’un danger éminent. La politesse devait laisser parler la danseuse et c’est sans mots dire que l’Ilythiiri écoutait les nombreuses questions pestilentes qui déboulait les unes après les autres. Pour la plupart, elles étaient adéquates, la dernière le fit rire intérieurement : Comment lui aussi aimerait-il savoir qui avait fait cela. Bien sûr c’était évident d’après le récit de Khelrod, c’était les nains qui maintenant étaient comateux mais, qui tirait les ficelles??? Tel était-là ce qu’ils devaient découvrir au plut tôt.
À la vue des carreaux explosifs, Xarss comprit qu’il avait devant lui une personne à l’agilité bien plus supérieure à lui, ce qui augmentait de plusieurs crans son admiration envers le belle rivvil qui de plus en plus ne le laissait pas indifférent. Passant ses faiblesses par-dessous l’urgence qui prônait dans la présence, il levait ses yeux sans pupille et regardait celle qu’il entrevoyait présentement comme une valsharess de la danse. Les traits presque invisibles du visage bleu minuit prirent un certain étirement de complaisance puis s’éclaircissant la voix pour dire dans un presque silence…
-Malla Silys, tout comme vous, je ne crois pas à ce genre de coïncidences et malheureusement, je crains pour votre sécurité imminente.-
Ses arcades sourcilière confirmait ses dires mais bien sûr, le jeune drow ne réalisait pas que le langage des ténébreux comme lui n’était connu que d’eux et surlignait de quelques autres signes, inconnu de la jeune femme. Son approche physique du corps de la danseuse mettait en évidence le nouveau caractère protecteur de son locuteur. Suite aux démonstrations d’insistances il ajoutait sur la même lancé…
-Dite moi ou plutôt montrer nous le chemin d’un lieu où vous seriez en sécurité avec vos enfants, il nous faut vous escortez en sécurité. Je vous demande pardon pour les dérangements que cela vous occasionnent et sachez que j’ai regret que vous soyez mêlé dans une si mystérieuse affaire; le temps presse Malla Silys.-
Il ne mentait pas, ses intentions étaient bonnes mais il savait pertinemment que les enfers étaient pavé de bonne intention et ne doutait pas que la splendide Silys en soi au courant. Il comptait sur le nain valeureux pour la convaincre de les suivre.
Sa vigilance accrut du moment lui interdisait de voir arriver auprès d’eux la frêle et pâle Sirine. Marmonnant intérieurement des injures ténébreuses il dû se rendre à l’évidence que la fuite en sécurité ne serait pas aisé avec cette doiselle, par-contre, pour le peu qu’il connaissait d’elle, il savait que les dernière paroles qu’il avait prononcé à la danseuse, n’échapperaient pas à Sirine et connaissant sa peur presque maladive, cette dernière serait sans doute d’une aide précieuse pour convaincre la jeune mère.
Il attendait patiemment la réponse, en scrutant les arrières de Silys durant que Vorn observait en toute vigilance ses arrières.
vigilance
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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