|
|
Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
|
Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
|
|
|
La forgeronne était pour le moins brusque sans pour autant montrer d’animosité et c’était une certaine forme de franchise pour l’Illuskienne, tout ce qu’elle réclamait de la part de cette expertise. Une énième fois depuis le début de la journée, la bretteuse feignit de ne pas entendre les remarques sur son si populaire partenaire. Elle avait eu son compte à ce sujet et n’osait pas s’aventurer à imaginer le nombre d’injures qu’il avait dû recevoir au cours de sa vie. De plus elle savait que le caractère nordique ne laissait que peu de place à ce genre de débats. Elle resta donc silencieuse et attentive au déroulement de la démonstration de savoir de la forgeronne puis les révélations tombèrent à la plus grande stupéfaction de la forgeuse. Aussitôt, la guerrière de Sundabar échangea un regard illuminé au renégat à ses côtés. La persévérance semblait avoir finalement payé.
Ashura se rapprocha pour créer plus d’intimité, son timbre de voix se fit bien plus bas que celui de la forgeronne pour des raisons évidentes. Personne n’avait besoin que cette affaire ne s’ébruite plus encore. Elle espérait aussi que le contraste des deux tons allait naturellement la forcer à se concentrer sur ses questions :
- Je dois vous prévenir que je mène une enquête qui vise le propriétaire cette arme, je serais peut-être avare sur certains détails. Au-delà de l’aspect réglementaire que semble revêtir ce métal, j’aurais dans un premier temps besoin d’obtenir des réponses.
Elle prenait le soin de prononcer calmement chaque mot pour ne pas froisser la lionne :
- A entendre votre réaction et voyant nos intérêts conjoindre, je prendrais le temps qu’il faudra pour répondre ensuite à vos questionnements.
La bretteuse hocha la tête en souriant sans excès, elle ne démontrait aucune autorité.
- Corrigez-moi si je me trompe, les Feretoile sont-ils un Clan des fils de Moradin ? Que pouvez me dire sur ce métal sacré ? Tous les élément pouvant nous aiguiller sur la piste d’une forge capable de transformer un tel matériel, de le subtiliser et de le revendre, toutes informations qui seraient susceptibles de nous aider à retrouver les acquéreurs… sont le bienvenue...
|
|
|
|
|
|
|
|
Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
|
|
|
L’ilythiiri restait de marbre après la scabreuse entré en matière de la forgeronne. Seul restait dans son esprit son nom. Ëluë, il avait déjà entendu parlé d’elle, lorsque contre son gré, il avait été envoyé à Melee-Magthere, le peu de temps qu’il avait consacré à ses études dans cette fâcheuse institution il avait étudié l’histoire de la magie et le nom d’Elué Shundar lui revenait. Le dhaeraow rit intérieurement se doutant bien qu’il n’y avait probablement pas de lien avec celle devant lui et celle qui avait servi de réceptacle à Mystra, d’ailleurs elle avait eut la tête tranché par Domal… * Les gens réagissent étrangement lorsqu’il se rendent compte qu’ils ont été berné.* Se dit-il sans interrogation.
Ses lèvres minces ne purent encore une fois retenir un bâillement et il dû s’efforcer de la cacher de sa main gauche, à ce moment la jeune fille après avoir maltraité la lame revint avec une incroyable histoire incompréhensible pour le renégat.
* De quoi? À qui? Les comment de sangelées?* S’interrogeait-il l’air impassible quoique son sourcil droit venait de légèrement haussé et ses yeux c’étaient égaré vers la gauche, ce qui en langage des profondeurs voulait dire: Quoi?
Ne voulant pas offusquer la blondinette, il prit un temps calculé pour laisser parler la bretteuse avant lui et laissait aller sur une tinte neutre presque étouffé…
--Les Feretoiles? Les sangelés? L’acier noir, vous voulez parler de celui qui vient des étoiles?-
Son air présent était maintenant plus réveillé et ses bâillement semblaient lointain avec se coup de fouet intelligible. Sa déformation professionnel ne lui avait pas permis de rester de marbre après les questions posé et naturellement il envoyait une missive à Vorn d’être vigilant et lui même fit un rapide tour d’horizon des lieux s’attendant à se que des oreilles curieuses et des yeux inquisiteurs se braques sur eux puis machinalement attendit les réponses de la non frêle demoiselle.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Depuis la rencontre avec les barbares, Khelrod avait été peu loquace. Il s'agissait là d'un fait assez remarquable pour être mentionné, et cela ne devait certainement pas déplaire à la courtisane qui, pour quelques heures au moins, avait été délivrée de la voix du nain roux. Sur le trajet du retour, certainement occupé à peaufiner son rapport, il n'avais pas semblé s'intéresser réellement aux festivités qu'il avait devant les yeux. Il avait, bien entendu, à certains moments été émerveillé, les nains ne faisant pas la fête de cette manière habituellement, mais il n'avait pas semblé vouloir prendre part à la fête.
Le paladin avait bien entendu suivi ses camarades en vue du rapport et s'était arrêté avec eux à l'infirmerie pour prendre des nouvelles de la jeune elfe. Soucieux de son bien-être, il avait écouté attentif le diagnostique et les pronostiques dont leur avait fait part l'alchimiste. Il avait posé un regard compatissant sur Seygwine, mais n'avait pas prononcé le moindre mot. Au fur et à mesure que les informations sur l'origine d'un tel poison lui arrivaient, il semblait de plus en plus renfermé, ou concentré... En réalité, il pensait tout en ne parvenant pas à quitter la petite des yeux...
¤ La justice des hommes et surtout celle du Père des Batailles s’abattra sur les couards qui s'en sont pris à cette enfant. Sur mon honneur j'en fais le serment, je serais l'instrument de cette justice. Je trouverais ceux qui t'ont fait ça et récupèrerais ce qu'il faudra pour te soigner et je châtierais ces êtres abjects. Je te le promets Seygwine.¤
Alors que Lor'Kar donnait à présent les instructions pour se rendre à la forge d'Eluë, endroit où Khelrod comptait bien se rendre, il laissa ses camarades le devancer, signifiant sa volonté d'aller faire son rapport à la Capitaine Ellana, puisque c'était elle qui en ce moment possédait le grade le plus important à l'intérieur de la caserne. Sans quoi il demanderait ou trouver Beiran ou Lorik afin de leur faire son rapport. Il salua ses camarades, informant Ashura et Xarss qu'il les rejoindrait au plus vite et demandant à Sirine d'être prudente et de n'emprunter aucune ruelle sombre, si tant est qu'il puisse toujours y en avoir pendant les festivités et de rester en vue de la garde si possible, pour le cas où son implication dans l'enquête aurait pu être remarquée par ceux qu'ils cherchaient à démasquer.
Alors que ses compagnons quittaient la caserne, il se mit en quête de la Capitaine Ellana. Une fois en sa présence, il lui demanda la possibilité d'aller dans le bureau de cette dernière pour lui faire son rapport. Il fit tout son possible pour lui faire le rapport le plus complet et le plus détaillé possible en n’omettant aucun des éléments dont il avait connaissance et en insistant bien sur les derniers éléments qu'ils venaient d'obtenir de la part de l'alchimiste et de l'orque. Une fois son rapport terminé, et avec l'accord de la capitaine, il se dirigea vers la forge d'Eluë pour retrouver ses compagnons.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
|
|
|
A la mention de Tom, la belle ramena pudiquement les extrémités de son châle sur sa poitrine. Avant qu'elle ne comprît que Taëlyne et le soldat formaient un couple, l'idée de séduire le robuste mâle pour s'en faire un protecteur lui avait brièvement traversé l'esprit... Il en était allé comme d'un réflexe : n'avait-on pas toujours veillé sur elle ?
- Moi aussi je vous préfère ainsi, répondit-elle avec un enjouement presque ingénu. Une robe rend bien mieux hommage à la beauté qu'une armure !
Son entrain n'aurait vraisemblablement pas raison de la mélancolie de l'elfe, qui préférait à l'évidence avoir des nouvelles de l'enquête plutôt que de parler chiffon... Connaissant le caractère bien trempé de son interlocutrice, la Goualeuse avait conscience qu'elle marchait sur des œufs. Elle prit une bouchée de la tourte qu'elle venait d'acheter pour se donner le temps de la réflexion.
- J'ai déjà trouvé ce que je cherchais, à vrai dire... Elle leva les yeux sur le visage de Taëlyne, soudainement plus sérieuse, avant de poursuivre à voix basse. J'ai... cherché des informations du côté de la demeure de votre frère, sans ébruiter ce que nous savons... Gelbyr nous a ouvert la porte : il serait le dernier à avoir vu Myal'sa, hier soir. Attentive, elle guettait les réactions de l'elfe. Un excellent coin à esturgeon, ça vous dit quelque chose ? Il pourrait s'agir d'un lieu, d'un code ou d'un mot de passe...
Elle jeta un rapide coup d’œil vers Tom, afin de s'assurer que leur secrète conversation ne serait pas surprise.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
|
|
|
|
|
|
|
|
Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
|
|
|
Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Khelrod, psychologie : 24 Ellana et Khelrod partageait manifestement un attrait certain pour les rapports exhaustifs. Mais elle semblait aussi un peu... agitée. Si elle l'écoutait certainement d'une oreille attentive, elle paraissait étrangement tourmentée par rapport à la sérénité d'acier qu'elle affichait le matin, loin de la tendance à la logorrhée de Lorik et de la violence silencieuse de Beiran. Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un sous-officier travaillant avec deux supérieurs aussi expérimentés, elle l'écouta sans l'interrompre jusqu'à la fin puis se pinça l'arrête du nez, ferma les yeux un instant et soupira.
Ils se trouvaient dans la salle de réunion, la même dans laquelle tout avait commencé le matin. Ellana s'était installée au bout de la table et le nain avait été invité à prendre place à coté. Comme tout dans les rapports entre soldats, la position était importante, elle sous-entendait qu'elle respectait le paladin et qu'elle le considérait plus comme un égal qu'un subordonné. Les traits de l'humaine étaient tirés. Pourtant, le nain avait vite compris qu'elle n'était pas celle qui était en charge du plus gros du travail ce soir. Si il n'avait pas eu de nouvelles du commandant, il savait par contre que des officiers supérieurs, c'était Lorik qui s'occupait directement de gérer l'effectif de la caserne sur le terrain. Ellana n'était donc pas celle qui portait le plus gros de la responsabilité ce soir et pourtant elle semblait... épuisée. Khelrod avait conclu tout ça pendant qu'il débitait son rapport, mais la rigueur militaire lui empêchait de dire quoique ce soit pour le moment, pas avant qu'elle ne commence en tout cas.Capitaine Ellanna | | Je vous remercie pour les détails, Khelrod. Toute cette affaire perturbe la caserne, Bei... Le commandant n'est pas lui même, et Lorik à aussi des raisons d'être touché personnellement. Je suis heureuse que des gens compétents soient sur le coup. Je vais demander à ce que la Légion envoie quelques éclaireurs voir de qui parlait les uthgardts, mais cela pourrait être de simples maraudeurs. Chercher du coté de cette arme me semble être une bonne idée cependant. Excusez si je fais dans le stéréotype, mais j'imagine que vos connaissances pourraient être utiles, là bas, vous devriez y aller...
Bon courage, Frère-Hache.
--------------------
Cette soldate semble aussi robuste que le laisse présager son poste. |
|
A la lueur dorées des bougies qui brûlaient dans leurs cages de verre, le paladin ne put que remarquer, alors qu'il s'apprêtait à quitter la pièce, des rides anxieuses qui ne devraient pas encore être aussi profonde sur le visage encore relativement jeune de la soldate.Ëluë | | Un clan de nains oui, le vieux barbu ne les a pas tous engendrés tout seul, répondit elle, amusée, sur un ton d'autant plus étonnamment irrévérencieux qu'elle portait - entre autre - le symbole du père des nains autour du cou. Il n'en reste plus beaucoup, ils vivaient dans la Dorsale et leur ennemi le plus courant était donc les sangelés. L'Acier Noir est un alliage secret, quand je dis sacré... disons que tout ce qui est métallique est plus ou moins sacré pour les nains. Ils utilise cet alliage particulièrement résistant pour forger les masses de leurs guerriers. La légende veut que même un géant ne réussirait à briser le marteau d'un Ferétoile, et je ne suis même pas sûre que ce soit une exagération.
Bref, ils défendent leur secret plus que tout, et je doute que quiconque, à part les maître forgerons du clan soient en mesure de fondre correctement cet acier. Je ne vois que deux solutions, soit on a fait usage de magie, soit on a forcé un forgeron Ferétoile à faire ça... Ce qu'il faut comprendre, c'est que sans l'autorisation du clan, utiliser une arme en Acier Noir est une offense pour celui-ci, et par extension, pour l'intégralité du peuple nain. Ce serait un peu comme piquer un arc en Serrène ou voler du Feu de Lune aux sélunites. C'est le genre de truc capable de provoquer un incident diplomatique si ça vient à se savoir.
--------------------
Tout dans son visage prête à croire que le sourire l'éclaire habituellement. |
|
Elle caressait la dague d'un doigt. De toute évidence, malgré le dégoût que semblait lui inspirer la perversion de la chose, le fait de tenir dans sa main quelque chose d'aussi rare n'était pas pour lui déplaire. Elle finit cependant par leur rendre. Elle avait fait en sorte que la discussion reste discrète, cela dit, rester trop longtemps pouvait éveiller des soupçons.- Des esturgeons ?.. Elle observait son humain qui avait maintenant pris son mal en patience et avançait, résigné, dans la file. Cette vision lui arracha un sourire.- Mon frère et mon père ont cela de commun qu'ils aiment le secret. A ceci prêt que le second est plus doué pour les briser que pour les construire... Ce pourrait être un mot de passe. Cela dit... je sais que My et mon père avaient l'habitude de pêcher lorsqu'il la formait. Ce qui avait pour don de faire fulminer Laelor, persuadé qu'il était que mon père racontait les pires horreurs sur son compte à la verte dont il était tombé éperdument en amour , elle sourit, un peu sadique, ce qui n'était pas complètement faux, je pense. Elle m'a raconté une fois que mon père lui avait raconté ce que mon frère avait fait pour défier son autorité tardive... Je pense que ça a participé à incliner son cœur en faveur de Laelor d'ailleurs... Je me demande ce qu'il ferait si il savait que Tom me... courtisait... Une larme, vite écrasée par une main rageuse, perla un instant au coin de son œil.- Peut-être devrais tu aller voir un pêcheur demain, il serait peut-être en mesure de te dire où l'on peut trouver des esturgeons. Je sais qu'il y en a dans la Rauvin, mais ce n'est pas non plus le plus commun des poissons du fleuve. Enfin ! Je ne t'en voudrais pas si tu voulais oublier tout ça cette nuit. Du peu que tu m'en a dis, la fête, la musique et la danse doivent te manquer, non ?
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
|
|
|
¤ Peut-être faudrait-il faire analyser l’objet par un spécialiste des arcanes magiques. Qui aurait un intérêt de jeter l’opprobre sur ce fière clan Nain ? ¤
Des regards s’échangèrent et elle resta quelques secondes perplexe. La bretteuse s’était rapidement habituée à ses tournures emplies de condescendance et s’efforça de ne pas relever. L’essentiel était les informations qui furent données en guise d’explication. Elle hocha gravement la tête et afficha un regard songeur en retour.
- Auriez-vous un contact à nous indiquer susceptible de nous renseigner plus précisément ? Quelqu’un capable de nous informer sur les réserves de minerai et hypothétiquement, sur la disparition d’un artisan ? Les membres d’un clan aussi prestigieux ne doivent pas échapper à la vigilance de leurs paires…
A l’évidence, ce n’était ni le lieu, ni le moment de se perdre en tergiversations. Elle jeta un regard furtif sur la foule aux alentours puis revint à son compagnon et à la forgeronne.
- Evidemment, je me dois de préciser, qu’outre le caractère sacré de ce métal et la nature même de notre enquête. J’attends de vous la plus grande discrétion.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le nain avait fait de son mieux pour ne rien dire au sujet de ce qu'il semblait avoir remarqué concernant l'humaine à laquelle il venait de faire son rapport. Le fait qu'elle s'adressait à lui comme son égal le toucha d'une certaine manière, et ce fut certainement pour cette raison qu'il se permit d'outrepasser un peu la relation de travail qui était la leur pour s'enquérir de l'état de santé de la Capitaine qui lui semblait étrangement fatiguée. Ou en tous les cas, il n'arrivait pas à s'expliquer pourquoi il en était ainsi.
Il inclina la tête à plusieurs reprises lorsque Ellana lui répondit puis lui adressa un sourire franc lorsque cette dernière lui souhaita bon courage.
- Je vous remercie Capitaine. Bon courage à vous également.
Après il se dirigea vers la sortie d'un pas lent et mesuré, comme s'il attendait que la jeune soldate ajoute quelque chose. Il ne souhaitait pas lui manquer de respect, mais pour autant le trouble qu'il avait senti en elle le perturbait et il se refusait à la quitter sans au moins lui avoir demandé pour quelles raisons elle était dans cet état. Certaines raisons pouvaient être évidentes, bien entendu, mais il avait le sentiment qu'une femme comme elle, robuste et compétente ne pouvait pas être dans cet état pour une raison quelconque. Il osa donc lui parler de ce qu'il venait de ressentir, posant sur elle un regard fraternel et rassurant.
- Capitaine. Je ne souhaite pas vous importuner ni vous manquer de respect, mais j'ai l'impression que quelque chose ne va pas. Comment vous sentez vous ? Y a-t-il des choses que vous aimeriez partager avec moi ? Loin de moi l'idée de vous offenser, mais je ressens comme un trouble, ou de l'anxiété chez vous, et cela m'inquiète...
Il avait choisi de s'écarter d'elle, physiquement, pour qu'elle ne se sente pas oppressée par ses questions et qu'elle comprenne qu'il souhaitait lui laisser toute liberté pour lui répondre. Ou pas...
|
|
|
|
|
|
|
|
Sentinelle
Chambre 24
1 gemme
|
|
|
Mal lui en prit de concevoir une vile machination après les derniers dire de la forgeronne. Un accident diplomatique est très payant pour ceux qui reconnaissent les fourberies de grande envergure et il en savait un lot sur le domaine. Non pas qu’il eut besoin personnel de l’utiliser mais ses garces de sœurs et sa détestable génitrice en avaient que trop de fois fait usage; lui n’était que le pion qui devait se débrouiller pour que cela réussisse. Par chance, le renégat n’était pas resté assez longuement auprès d’elles pour pouvoir en comprendre la complexité. Son seul avantage devant cette réalité revenait encore à suspecter les hautes instances de Lunargent, celles-là même qu’ils ne pouvaient approcher, du moins, pas encore, réfléchit-il silencieusement. Soupir suivit d’un bâillement lui permis une pause pour écouter les questions de la bretteuse et d’observer plus attentivement leurs alentours proche et plus éloignées en remettant astucieusement avec toute la dextérité demander, la dite dague de fer noir dans son ceinturon à munition en la gardant bien au fond de sa mains gauche. Des questions fusèrent dans son esprit fatigué et une seul lui revenait sans cesse : * Pourquoi utiliser un fer noir presque unique pour empoisonner? * *Sachant qu’à lui seul le poison pouvait faire effet. Avait-il dans cette inhabituelle manière un message? * Surement non car ils n’auraient pas laissé la dague sur place. * Est-ce que la dague mêlé avec le poison pouvait engendrer une suite d’effet à l’empoisonnement?* Se questionnait-il en réalisant que cette question revenait encore une fois à sauver la petit et non à résoudre l’énigme première. Vorn eut un mouvement sur le dessus du sac qui sorti le ténébreux de ses pensées tardives empreinte de fatigue. Le faussement appeler Kryssyyor cherchait de l’œil un potentiel au combat ou à la feinte n’y trouvant que foules festive. Rien d’intéressant sinon la proximité des deux corps féminin auprès de lui qui avec les dernières paroles de la bretteuse lui permit un début de scénario burlesque. Il sourit intérieurement pour lui-même laissant rapidement valser cet impossible désir. Soupire secondé d’un bâillement. Il était temps pour lui de s’offrir une rêverie qui le détendrait et le reposerait pour la nuit qui venait et la prochaine journée qui viendrait. Le lot d’information qu’il avait reçu en une seul journée se devait d’être remit en place dans un esprit reposé. Il attendit que la forgeronne réponde à la guerrière doutant qu’une réponse concluante sortirait sur l’instant. L’impatience commençait à faire son œuvre et pour le fragile équilibre de Xarss, il valait mieux qu’il prenne un peu de temps en solitaire et ce fut là qu’il dit simplement vers les deux femmes…
-Il semble que j’ai mon lot d’énigme pour aujourd’hui; Ashura, vous savez où me rejoindre, Mes dames!-
Dit-il avec politesse accompagné d’une révérence. Il tournait des talons et se rendit vers la tour que leurs avait prêté le commandant.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
|
|
|
Taëlyne n'avait pas tardé à revenir au tutoiement qu'elle avait adopté le matin-même avec La Goualeuse, preuve de son amitié. Sa confidence à propos de ses difficiles amours avec Tom pinça le cœur de la jeune fille, dont la vie amère n'avait pas réussi à éteindre une inclination au romanesque. Pleine de compassion, elle recommanda dans une prière muette les amants à la Déesse.
Le soldat n'était pas encore parvenu jusqu'au comptoir, elles avaient encore quelques minutes pour échanger.
- Défier l'autorité tardive de ton père ? demanda-t-elle un brin soucieuse, fronçant légèrement les sourcils. Il lui fallait en savoir plus, cette vieille histoire pouvait se révéler importante.
Des éclaircissements obtenus, elle accepta de bonne grâce l'invitation de Taëlyne à poursuivre la conversation sur un terrain plus léger. La courtisane avait jusque-là pris soin de rester évasive sur son passé, ayant simplement évoqué son goût pour le chant et la danse. Si sa pudeur avait découragé les questions indiscrètes, elle savait bien quelle réputation on avait coutume de faire aux femmes artistes... Par respect pour elle, personne n'avait osé creuser, vérifier d'indécents soupçons ; sa dignité s'était offerte comme un bouclier derrière lequel elle s'abritait pour mentir à son aise.
- Après ce qui s'est passé, commença-t-elle dans une chaste réserve, évoquant les circonstances dans lesquelles Taëlyne et ses hommes l'avaient secourue, j'ai bien cru que plus jamais je n'aurais le cœur à chanter. Ces brigands... Elle se massait distraitement le poignet, bien qu'il n'y demeurât aucun stigmate de sa captivité. Et puis la musique m'a rattrapée : d'abord des notes graves et tristes, des mélodies que les pleureuses baignent de leurs larmes, des airs mélancoliques qui bercent la peine et la souffrance, puis les endorment à la longue... J'attends encore l'aube qui m'apportera des notes plus douces et sucrées : les récents événements ont comme prolongé la nuit...
Un sourire amer naquit sur ses lèvres. Elle se saisit de la main de son amie avant d'ajouter avec ferveur :
- Mais il y aura des lendemains qui chantent !
HRP: Si cela est nécessaire, jet de social pour inciter Taëlyne à se confier à propos de la querelle entre Laelor et Beiran.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
|
|
|
|
|
|
|
|
Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
|
|
|
L'officier eut un long regard pour le vide avant de se masser une tempe. Elle sourit ensuite au nain.- Rien de plus qu'une migraine, les premières chaleurs me font toujours cet effet là. Quand je faisais mes classes, mon sergent avait pour habitude de dire que je ferais un excellent officier, tant que je ne resterais pas trop loin de la neige et des montagnes. J'ai peut-être un peu de sang nain quelque part ! Ellana n'en dirait pas plus, c'était certain. Vérité ou non, même si le paladin ne serait certainement pas complètement satisfait, il serait indigne de continuer à questionner ainsi sa collègue. Mais peut-être que le paladinat devait parfois mettre de coté la dignité... Cela dit, la réponse de la capitaine n'était pas sans fondement. Le temps avait été lourd au midi et il était connu que certaine personnes supportaient très mal ce genre de changement de climat. Il était peut-être inutile de se mettre un mystère supplémentaire dans la tête, chacun avait ses problèmes et il y avait fort à parier que son interlocutrice se sentirait mieux après avoir pris du repos... Non ? Elle reprit cependant une dernière fois la parole.- Si vous croisez Lorik, ou le Commandant, vous devriez leur faire un résumé à eux aussi, ils seront heureux de ne pas avoir à attendre la prochaine réunion. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Réflexe : 18 Vigueur : 9 La forgeronne hocha la tête. Aussi têtue et malpolie qu'on puisse la trouver, elle semblait digne de confiance dans sa rudesse. Elle leur dit rapidement au revoir avant de revenir vers son automate. Elle semblait déjà avoir complètement oublié le reste.
Xarss avait déjà disparu dans la foule le temps qu'Ashura en finisse. Cette fois, elle était seule pour enquêter. La fatigue commençait à la tirailler mais elle pouvait encore tenir plusieurs heures avant d'avoir définitivement besoin de trouver un coin où dormir. Que faire désormais, il n'y avait pas tant à faire. Eluë semblait particulière, mais tout le monde n'aurait peut-être pas envie de répondre à ses questions en plein milieu de la fête. D'autant plus qu'à l'heure qu'il était une partie de ceux vers qui elle pourrait se tourner étaient déjà probablement bien imbibés. Ce qui elle le savait, pouvait être à la fois une opportunité de tirer les vers de nez bien fermés, mais faisait douter sur la véracité d'éventuelles réponses.
Autour d'elle, nobles et riches marchands festoyaient donc. Elle ne voyait personne qui pouvait ressembler aux peintures qu'elle avait vu d'Alustriel, il y avait d'autres personnages intriguant ou d'apparence importante mais elle n'aurait su mettre un nom sur aucun d'entre eux.
C'est à ce moment précis qu'elle sentie une tension sur les lanières de sa bourse. Avec toute la vivacité due à des centaines d'heures d'escrime et d'exercices d'agilité, sa main se déplaça d'elle même et enserra le petit poignet qui tentait, à l'aide d'un stylet, de la soulager de son pécule. C'était un jeune humain, de guère plus de dix ans, filiforme et un peu crasseux. Le regard fuyant et effrayé qu'il lui jeta prouvait qu'il n'était pas habitué à se faire prendre sur le fait. Mais il se repris vite, du bout du manche de son stylet il frappa le coté du poignet d'Ashura, et la douleur lui fit écarter les doigts. Saisissant l'opportunité, le jeune garçon s'enfuit, non sans laisser tomber par mégarde une étrange pièce trouée.Enfin, le drow se retrouvait seul. Au milieu d'une ville animé qui le détestait, il se détacha vite de la foule toujours plus dense et bientôt, se retrouva dans la grande rue du palais descendant vers la Rauvin. Elle était presque vide désormais, assez tard pour en avoir été vidé de sa population, trop tôt pour que les premiers fêtards reviennent. De l'autre coté du fleuve, vers l'académie, l'autre zone de fête luisait des spectacles arcaniques du Conclave, les élèves d'Arkhen, les universitaires et les bardes d'Utrumm semblaient s'en donner à cœur joie.
Mais Xarss prit vers l'ouest pour rejoindre la tour. Elle croisa sur sa route une patrouille de Garde d'Argent qui lui jetèrent un regard insistant, mais ne l'apostrophèrent pas. Les ordres semblaient être passés. Sur les toits, ses yeux affutés ne purent que remarquer les sentinelles archères dans les ombres des branches, qui ne faisait de toute évidence que mine de se cacher. La tactique était intelligente : montrer que vous pouviez vous faire transpercer à tout instant pour éviter qu'on ai la moindre envie de la mériter.
Il finit par arriver devant la tour. Une vieille structure de granit gris ayant résisté aux années, coincé entre le fleuve, les remparts et les bosquets plus ou moins haut. La végétation étouffait la musique. Il tourna la grosse clef dans la serrure de la porte moins antique que les pierres, sans doute remplacée peu de temps avant. A l'intérieur, tout était fait pour être pratique. Au rez de chaussé, un creux dans le mur accueillait la cheminée et il ne restait plus qu'à y jeter une étincelle pour que le foyer, déjà préparé, ne s'enflamme. Du pain, du fromage et du vin était posés sur la table entourés de quelques chaises au milieu de la pièce et deux lampes à huiles éclairaient la pièce. Un étage en mezzanine avait été construit en dessus et accueillait trois lits simples mais d'apparence confortable. Tout le reste de la tour était inoccupé mais une échelle assez raide permettait d'atteindre la trappe du toit afin d'atteindre le guet en lui même.
- Tu sais que nous avons essentiellement été élevé par Lorik. Lorsqu'il a finit par sortir mon père de l'Outreterre ce fut... difficile. Le premier souvenir que j'ai de lui alors, c'est un vieil elfe couvert de blessures, certaines purulentes, malade et hanté par la haine. Il lui manquait même une jambe, avant que Lorik ne supplie le haut-prêtre du Père de lui en redonner une[i], parler de cela semblait lui soulever le cœur. Il est resté enfermé pendant des mois. On le voyait de temps à autre surveiller notre entrainement à Castelmithral. Un fantôme sur le balcon de ronde. Moi je n'arrivais pas à accepter que cet homme était le Beiran fêtard et chaleureux que Lorik nous avait décrit. Mais Laëlor est plus âgé... Elle jeta un regard au changement de scène. Une harpiste s'installait, avec son instrument aux cordes opalescentes. Elle sourit alors que s'élevait une musique tout droit sortie des forêts d'Arvandor.- Père ne voyait guère d'autre personne que Lorik, lorsqu'il acceptait de nous voir, nous étions face à un étranger. Mais à Lorik, parfois, lorsqu'il était suffisamment ivre, il racontait des morceaux d'histoire... Les rumeurs qui nous étaient parvenues de l'Outreterre était encore en dessous de la vérité, pendant toutes ces années, il à tué, tué, tué. Mais il refusait tout de même d'assassiner les innocents, quand bien même étaient ils des esclavagistes en puissance. A la fin, une matriarche s'était mise en chasse. Plutôt que de l'éviter, il a assassiné ses gardes du corps, ses fils, ses filles et ses suivants et il a fini par la défier elle. De ce qu'on en sait, elle est ressortie dans un état aussi peu enviable que mon père... Et quand Lorik nous a raconté, ça à vraiment impressionné mon frère. Tout ce qu'il souhaita alors c'était que le héros qu'il voyait désormais ne l'entraîna, mais il refusait obstinément... J'ai compris bien plus tard que père supportait très difficilement qu'on lui rappela la perte d' o'si. Et quand il sortit enfin de son mutisme, Laëlor avait déjà emprunté une autre voie et entretenait une rancune profonde envers lui. Si bien que lorsqu'il accepta son poste ici, et l'autorité qui allait avec, ça ne se passa pas très bien. Moi j'étais encore assez jeune pour qu'il puisse se rattraper, mais mon frère... Alors quand en plus de m'entrainer à l'archerie, mon père pris une verte comme disciple, Laëlor vit rouge. Du moins jusqu'à ce qu'il en tombe amoureux. Enfin, je t'épargne bien des détails mais je pense que tu comprends quel genre de relations ils peuvent entretenir. Ce n'est qu'à la naissance de , elle ravala un sanglot, de leur fille que les tensions disparurent peu à peu. Tom revenait vers eux, deux parts de tourte au poisson et deux verres de liqueur de citron dans la main. En apercevant Sirine il eut un sourire hésitant, après tout, elle venait interrompre ce qui devait être un rendez-vous galant. Mais il la salua tout de même chaleureusement.- Ah ! Il est bon de voir que vous concéder tout de même à participer aux festivités, Sirine.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|