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Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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Alushtas entre les bras, la jeune fille était restée silencieuse jusqu’aux portes de la ville, profondément absorbée dans ses pensées. Les lèvres serrées et le regard terne, elle s’abandonnait, d’une idée noire à l’autre, à une nuit tout intérieure. Elle ne rencontrerait jamais Myal’sa... Un fantôme... Assise derrière elle, Ashura ne pouvait voir le voile de mélancolie qui s’était soudainement abattu sur le visage ordinairement si frais et si candide de la belle, désormais raide et froide comme une statue de marbre.
Les éblouissants prodiges qui inauguraient les festivités tirèrent La Goualeuse de sa dangereuse torpeur, dissipant les ténèbres – trop familières, hélas, pour la quitter durablement – dont son âme était la proie. Les spectacles d’Eauprofonde, cité de toutes les splendeurs, n’avaient rien à envier à cette splendide débauche de lumières. Mais l’esprit de la courtisane, ayant gardé quelque chose de sa naïveté enfantine, savait encore se laisser émouvoir et charmer par la merveille. Les acrobaties, les chants, les danses, la musique, l’exubérance des rires et la profusion des couleurs achevèrent de réchauffer son cœur. Dans un lâché-prise d’une déconcertante facilité, elle se laissa rapidement gagner par l’ambiance de la fête, souriant avec allégresse aux festivaliers, ondulant au rythme des tambours et fredonnant les airs de flûte, dont elle n’eut aucun mal à saisir rythme et mélodie. Bientôt, il ne fit aucun doute qu’elle aurait déjà été parmi les danseurs, si elle n’était prisonnière de sa monture. Combien de fois, dans sa si jeune vie, le rire avait-il brusquement chassé les larmes, l’écartant du bord de ce terrible précipice dont elle sondait la profondeur ? Elle devait sa survie à cette mystérieuse force, lumière intérieure, formidable capacité de résilience, dont elle pensait qu’elles étaient un don de Sunie.
La chanteuse, aussi légère qu’un oiseau, descendit avec souplesse et grâce du destrier. Elle expliqua vouloir réunir le louveteau et sa petite maîtresse ; l’occasion serait donnée de prendre des nouvelles, de croiser Taëlyne peut-être... De toute évidence, elle ne comptait pas se présenter devant le sévère commandant Beiran pour rendre compte de leurs investigations. Ces protocoles militaires, très peu pour elle : le tatillon Khelrod s’en acquitterait fort bien pour deux.
Arrivée dans l’infirmerie, elle dissimula avec l’habileté naturelle des rouées sa surprise de ne retrouver ni Léor ni son attendrissant disciple. Surmontant l’instinctive réticence que lui inspirait l’orque, elle s’approcha du lit dans lequel reposait Seygwine ; Alushtas avait déjà bondi pour rejoindre son amie. Une guérisseuse à la chevelure aussi flamboyante que celle de la Déesse les accueillit avec une franchise brutale, que les pleurs du louveteau vinrent bientôt aggraver. En proie à une irrépressible inquiétude,la jeune fille gagna le chevet de la blessée, oubliant sous le coup de l'émotion la plus élémentaire des politesses à l'égard de l'inconnue. Son cœur se serrait douloureusement alors qu’elle contemplait le visage de la jeune elfe, à la recherche du moindre signe de dégradation de son état. Écartant Alushtas, elle souleva pudiquement le drap pour observer la blessure...
- Combien de temps ? demanda-t-elle d'une voix étrangement ferme, sans attendre que Kryssior eut obtenu une réponse.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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L'alchimiste soupira avant de saluer de la tête Khelrod qui s'était contenté de la courtoisie d'usage et, comme Ashura, attendait la suite. Elle saisit la dague et la fit tourner entre ses doigts, cherchant apparemment quelque chose le long de la lame, sans le trouver, apparemment.Sabetha | | Cette dague est étonnamment lourde..,elle sourit, amère. Même les mages font jongler la dague lorsque la Toile fait défaut. Mais, c'est impossible à dire, l'acier à été rongé pour une raison ou une autre, hors si je ne m'abuse, ce poison est assez virulent pour être directement appliqué sur la lame, sans avoir besoin d'un réservoir.
Elle remit l'arme dans les mains du drow. Avant de se diriger vers la Goualeuse et de s'accroupir à coté d'elle, posant une main réconfortante sur son bras, mais gardant des yeux emprunts de mélancolie.
Deux jours, grâce à Lor'kar et à son ami astral... Un peu plus si j'arrive à trouver un moyen de renforcer son corps.
Elle soupira, faisant tinter l'une de ses fioles d'un coup d'ongle dans une colère contenue.
Je ne suis pas sûre que je devrais vous révéler cela, et, à dire vrai, je ne suis pas sûr que ce que je vais vous dire est vrai. Mon instinct m'a souvent trompé... Mais mieux vaut un peu trop d'informations que trop peu. Il s'agit d'un secret, bien gardé des alchimistes, aidé par le fait que la majorité de la population reste persuadée que nous ne sommes bons qu'a produire des potions de soins et de la mort-aux-rats.
Elle passa derrière eux et ferma la porte.
C'est une arme comme une autre mais certains des nôtres, dans un élan de pieuserie, les appellent les "Offenses à Mystra". L'ordre des choses à fini par produire une sorte de règle tacite pour que l'existence des ces huiles et potions ne se répandent pas. Elles font partie des rares substances matérielles à défier les soins magiques, la magie tout court, en fait. Pour tout vous dire, jusqu'à aujourd'hui, je croyais que c'était une histoire inventée de toutes pièces par nos professeurs pour nous faire peur, je crains que ce ne soit pas le cas... Comprenez bien, ces substances résistent non seulement aux soins, mais aussi à toute tentative de découvrir leur composition par magie. C'est déjà un travail presque impossible avec un poison normal, mais dans ce cas, cela révèle du mystère abyssal.
Lasse, elle s'assit sur un coin de sa paillasse.
Mais je peux vous dire deux choses. Ni moi, encore moins cet idiot d'Asclepus ne sommes en mesure de produire une chose pareille, son sens des convenances semblait disparaître dans la colère et la fatigue. Il est possible que nos meilleurs alchimistes en soi capable, mais il faudrait mettre de coté une dose d'éthique non-négligeable. Mais les potions les plus complexes mettent des semaines à prendre forme, c'eut été difficile à cacher. Non, je pense que cela vient de l’extérieur. Mais enfin, ces produits sont hors de prix. Comprenez bien, j'ai un certain sens des grosses sommes, je ne suis pas vraiment née dans une chaumière isolée. Quand je dis hors de prix, c'est hors de prix, même à l'échelle d'un individu fortuné. Il faudrait soit une très bonne raison... soit une très très bonne raison. Peu importe le prix que vous pourriez vous êtres déjà imaginé concernant l'acquisition de l'arme du crime, prenez le et multipliez le par cent. C'est une estimation hasardeuse mais je pense qu'une simple dose de cette chose, à peine un dé, doit tabler entre quatre-cent et cinq-cent couronnes. Sans parler des efforts nécessaires pour la faire arriver sans encombres.
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Ses habits élégants sont désormais tâchées de sang et d'autres produits. Ses cheveux le matin même parfaitement lisses sont maintenant plein d'épis, probablement dus à de multiples grattages de têtes. |
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Silencieux, l'orque acquiesça du chef, puis se leva. Toujours impressionnant, il commença par se tourner vers Xarss.Lor'kar | | Si vous cherchez d'autres informations sur une arme, vous devriez pouvoir trouver Eluë en ville, Kryssior. Dites lui que vous venez de ma part, elle ne marchandera pas l'information.
Il se rapprocha ensuite de l'enfant, et par conséquent, de la Goualeuse. Il ne cherchait pas à être effrayant mais, entre le gabarit, les vêtements, les défenses et les tatouages tribaux, il n'y pouvait pas grand chose. Il s'assis en tailleur de l'autre coté du lit, et posa sa main sur le front de la jeune elfe. Ses yeux se mirent à luire légèrement. Il resta un long instant comme ça, ayant oublié ce qui l'entourait. Son énorme main se posa ensuite sur la tête du louveteau, qu'il gratta entre les oreilles.
Pas d'inquiétude petit coureur, les citadins sont peut-être doués pour ravager, mais certaines préfèrent soigner.
Au contact du spirite, dont les affinités n'étaient pas sans rappeller celles des druides, Alushtas se calma un peu et sembla peu à peu sombrer dans le sommeil. L'orque leva ensuite les yeux vers la Goualeuse.
Je vous effraie, n'est ce pas ?, il hocha la tête, c'était une question rhétorique. Je vous dégoûte même peut-être, je l'entendrais. Il en faut un peu plus pour vexer un vieux bout de cuir comme moi, mais, je servais déjà les Flots Chantants alors que vous n'étiez qu'une petite fille. Comme vous pouvez le constater, le mal est souvent bien moins évident que la tronche ridée d'un vieil orque.
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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique. |
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Après un sourire, il reposa sa grande main sur le front de l'elfe et entra à nouveau en communion avec l'esprit qui l'habitait.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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L’atmosphère était pesante dans la chambre d’infirmerie, la situation n’avait pas évoluée dans la direction espérée et comme pour rappeler que le temps viendrait bien à manquer, les paroles de l’alchimiste s’avérèrent alarmistes. La scientifique portait sur elle les stigmates de son acharnement, elle s’était visiblement tuée à la tâche en tentant de trouver solutions aux problématiques. Elle et l’orque spiritiste étaient de véritables bénédictions tant pour la jeune victime que pour la progression de l’enquête.
La guerrière resta un moment en retrait, imitant le Nain dans son effacement et analysant sérieusement chacun des éléments annoncés. Elle avait le visage figée depuis l’annonce de ce poison capable de résister à la magie et surtout, depuis ce funeste délai qui venait ternir les maigres pistes dont-elle disposait. Elle se sentait dépassée par les événements mais ne pouvant trahir sa fermeté habituelle et suivant son naturel brusque et empressé, elle entreprit initialement de s’adresser à l’orque mais se ravisa en contemplant la lueur jaunâtre dans son regard qui trahissait dévident signe de recueillement spirituel. Elle prit tout de même l’initiative de briser le silence qui s’était installé dans la salle en s’adressant à Sabetha d’une simple question :- Donc selon vous, la substance toxique aurait été composée à l’extérieur de la cité ? ¤ Mais les commanditaires peuvent néanmoins être des locaux...¤ Elle parlait d’un ton familier, sans doute plus qu’elle ne se le serait permise avec toute autre personne dans la pièce. - C’est un soulagement que de vous savoir au chevet de l’enfant (Elle jeta un regard vers l’orque en méditation pour étendre sa réflexion aux deux érudits) Mais la journée semble avoir été rude pour tout le monde. Allez-vous à présent regagner votre foyer ou continuer à veiller ? Puis-je faire quelque chose pour améliorer votre confort ? Prévenir vos proches ? *** La guerrière se sentait dépassée par un sujet qu’elle ne maitrisait pas. D’un caractère altruiste et soucieuse des conditions dans lesquelles évoluaient les deux savants, Ashura acheva de s’entretenir avec l’alchimiste en prenant soin de lui apporter toute l’aide qu’elle pouvait pour améliorer la situation. Malgré le ton amical, elle ne pouvait se résoudre à lui confier toutes les théories qui avaient germés en son esprit. Elle avait une famille, une carrière, des amis, une réputation… Cette affaire était bien trop sombre pour oser la corrompre plus qu’elle ne l’était déjà.
C’est ensuite naturellement vers le renégat qu’elle tourna son attention, le timbre de sa voix ne montra cependant pas plus de fermeté et son visage conserva la même expression.- Il semblerait que nous ayons encore de la laine à tisser. Nos pistes se résument au marché gris/noir, aux réserves du conclave et à cette dague. J’ai encore la force de retourner jusqu’aux forges d’Eluë. Nous les avons croisés sur la route qui menait à l’écurie il me semble. Vous en êtes ? Ou préférez-vous aller gratifier la cité joyau de vos prouesses artistiques? Je veux bien m'en charger seule en ce cas. Cette dernière réflexion fut conclus d'un sourire franc et discret. Il n'y avait ni sarcasme ni affront. Elle était simplement amusée de la tournure qu'avaient pris ses mots.
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Sentinelle
Chambre 24
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L’Ilythiiri restait de marbre durant que l’alchimiste parlait à la jeune et frêle Sirine. Ses oreilles bien affuté écoutait l’ensemble et tout son être fut prit d’un sentiment qu’il ne connaissait pas encore. Si lasse, découragé, soupe au lait et désintéressé de la cause quand il venait d’arrivé auprès de la jeune blessé, depuis, une chose c’était produite, des mots avaient été dit et une machination dans son esprit se préparait.
Lorsqu’il reçu la dague de Sabetta il ne dit rien et son visage restait impassible, c’est la suite qui venait de tout changer pour lui. Les révélations pessimistes et éclairées de l’alchimiste ne lui permettait pas d’en savoir d’avantage sur le cour des évènements et donnait un ton encore plus grave pour leurs recherches car tout cela les menaient vers les hautes instances de Lunargent et ils étaient hors de portés, surtout pour lui un être des profondeurs. Ce qu’il n’aimait pas de la situation c’était que le travail était encore divisé, d’une part pour sauver la fillette il fallait trouver rapidement ceux qui avait apporté le poison d’une autre part il fallait trouver ceux qui avait commandé l’acte, d’une autre part savoir pourquoi et pour l’instant il semblait bien qu’il fallait commencer par ceux qui avait apporté le poison pour trouver qui l’avait commandé et pourquoi.
Rien pour ne pas le décourager, et il se disait intérieurement que les enquêtes n’était pas fait pour lui, trop de vraisemblance avec son ancienne vie qu’il avait quitté, celle ou il fallait constamment lire entre les lignes et se faufiler entre les poignards pour rester en vie. Un soupir silencieux se prolongeait qui le fit bailler une autre fois.
Les paroles de Lork’ar, non pas celles qui l’invitait à rencontrer la forgeron mais bien celle mentionné au louveteau lui inspirait un grand respect encore une fois envers l’orque et les dernières dites à la pâle Sirine le fit bien rire intérieurement. Il réalisait que Lor’Kar lui était d’une aide non négligeable, il lui faisait penser au moine Thiefelin de l’ordre du corbeau. Xarss eut un sourire complaisant au même moment que la bretteuse se tournait pour s’entretenir avec lui. Il l’écoutait puis eut un sourire aux dernière paroles. Vorn se déplaçait sur le dos du havresac puis le sombre évadé répondit sur une ton neutre...
-Je ne voudrais pas complexer trop rapidement les danseur de Lunargents donc j’y serais pour la forge mais ensuite si je veut bien mettre en place dans mes rêveries toute les découvertes d’aujourd’hui, il me faudra me reposer à la tour avant la nuit qui s’annonce non pas festive mais bien d’enquête.-
Il se raclait la gorge en se tenant le bas du ventre pour encore une fois caresser sa nouvelle balafre puis...
-Le temps nous presse trop pour devoir se laisser aller aux festivités et je dois avouer, réellement, que si je ne m’intéressait pas vraiment à l’enquête depuis ce matin, là présentement et ce, grâce aux paroles de Lor’Kar, je me sens nouvellement intéressé. -
Il tournait la tête vers la jeune agonisante qu’il ne connaissait pas et qui lui avait été tellement indifférente depuis le début puis presque silencieusement...
J’ai vu bien des atrocités dans ma jeune vie et il fallait que la surface me fasse voir et réalisé que s’en prendre à une jeune fille innocente était un acte d’une grande vilenie, une bassesse bien lâche et être encore plus lâche, était de rester indifférent... Je... Je m’excuse, j’ai honte et je dois réparer cet égarement.-
Il tournait les yeux vers la jeune guerrière puis sur un ton ferme...
-Nous y allons, le temps nous presse.-
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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La Goualeuse avait accueilli la réponse à sa question avec une parfaite impassibilité. La nouvelle l'avait pourtant bouleversée. Tout en écoutant les confidences de l'alchimiste, elle contemplait la malheureuse Seygwine, si frêle et inoffensive.
*Cela n'a aucun sens !*
- Pourquoi utiliser un poison si précieux contre une simple enfant ? demanda-t-elle à l'assemblée, cette interrogation lui trottant dans la tête depuis le matin. Regardez-la... Quel assassin ne pourrait pas en venir à bout en un tour de main ? On ne s'armerait pas mieux pour s'attaquer à la Dame de Lunargent : les moyens me paraissent disproportionnés ! Et dire qu'on l'a suivie depuis la forêt jusqu'au centre-ville, comme si on n'avait pu s'en débarrasser plus tôt... N'est-ce pas, Kryssior, l'apostropha-t-elle, piquante, vous qui êtes un expert en la matière ? C'est à croire que tout cela a été fait exprès...
Elle marqua une pause, moins pour attendre une réponse de l'elfe noir (sa question était toute rhétorique) que pour se donner quelques secondes de réflexion.
- Comme si... en choisissant l'unique héritière de la famille Landruel, on voulait vous forcer à trouver un antidote.
Sa conclusion n'était probablement pas la bonne, mais elle n'en trouvait pas de meilleure pour l'instant. On pouvait légitimement présumer que tout serait mis en oeuvre pour sauver la vie de la petite-fille du commandant de la caserne... Mais cela n'expliquait pas pourquoi Myal'sa avait été capturée...
*Une monnaie d'échange, peut-être ?*
L'immense main de l'orque s'enfonça dans le pelage argenté d'Alushtas, qui s'apaisa rapidement au son de la voix caverneuse de Lorkhar. La courtisane, dominant du mieux qu'elle le put son dégoût, dévisagea longuement son interlocuteur, détaillant d'un œil pénétrant ses sinueux tatouages, ses bestiales défenses et ses yeux mystérieusement voilés.
- La Déesse enseigne que la beauté réside dans le cœur des êtres, répondit-elle avec tiédeur. Vous en avez fait l'expérience ce matin, les apparences jouent contre vous...
L'orgueilleuse jeune fille s'en tint à ses implicites excuses, adressant un sourire chaleureux au vieil orque, mais se gardant bien de lui tendre sa délicate main.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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- En effet, je doute que le poison ait été produit en ville. Elle posa les binocles sur son nez, produisant un effet loupe particulièrement burlesque sur ses yeux.- Je vous serais grée de dire à Silys que j'essaierais de les retrouver dans la soirée, Ashura. Du reste, une fois les résultats récupérés, je ne pourrais rien faire dans l'immédiat. Elle se retourna vers ses outils et y reporta son attention, considérant apparemment que la discussion était terminée pour le moment. L'orque sortit un moment de sa torpeur pour leur indiquer où aller puis ils sortirent tous de la salle.
Pendant que Khelrod annonçait qu'il allait tenter de faire un rapport à qui de droit, pour ensuite les rejoindre, les trois autres sortir.
Dans la rue, déjà, l'ambiance avait changée. La nuit tombée, sous la douce lumière des orbes magiques qui flottaient au dessus des pavés, la fête s'était emparée de la ville. La Garde d'Argent patrouillait plus tranquillement qu'à l'accoutumée, cherchant à prévenir le danger plus qu'à maintenir l'ordre. Des enfants jouaient un peu partout dans les rues, et les plus agiles des festivaliers sirotaient des breuvages assis sur le bord des toits. Couples, trios et bandes flânaient mais il n'était pas encore l'heure de les retrouver faire les quatre-cents coups à l'écart des lumières.
Trouver la forge n'allait pas être très compliqué, il suffisait de remonter la rue comme si ils se dirigeaient vers la grande place, et ils tomberaient dessus.
Le désormais inséparable duo et la Goualeuse se séparèrent lorsque celle-ci s'esquiva pour aller se changer.Trouver le bâtiment en fonction des informations du chaman ne fut pas très difficile. Au moment où la grande rue tournait vers l'est pour rejoindre la grande place (d'où ils entendaient le bruit de la foule fêtarde et une musique moins puissante que plus tôt), ils tombèrent dessus. Un petit bâtiment, coincé entre deux bâtisses plus massives qui abritaient des bureaux de négoces et des marchands. Construit en long plus que large, la forge dénotait par ses pierres d'un rouge chatoyant et sa forme alambiquée qui donnait l'impression qu'elle tentait de repousser les bâtiments environnement pour éviter la destruction par écrasement.
Une lueur orangée filtrait à travers les volets de métal percés, mais ça ne voulait pas dire grand chose, les forgerons ne laissaient que rarement leurs foyer s'éteindre. Mais une plaque d'acier brossé était placardé sur la pierre qui encadrait la porte. Le texte qui y était finement gravé leur donna l'information qu'ils souhaitaient :Amies et amis !
La forge du Marteau de la Rauvin présente ce soir sa dernière expérience !
Mécanique presque magique pour ravir les yeux, le soir du Festival, sur la Place du Palais ! Le chemin était donc tracé. Ils remontèrent la rue pour traverser la place. Lorsqu'ils y passèrent, un harpiste et une percussionniste jouaient sur la scène une musique tranquille, d'ambiance, accompagnant le repas collectif des centaines de convives qui s'amassaient autour des longues tables désormais surchargés de pichets de vin et de bière, de tourtes, de viande séchées, de fruits et d'énormes poissons de rivières à peine sortis des braseros.
Mais ils avaient à faire et ne s'attardèrent pas. Pas plus qu'ils ne croisèrent la lumineuse danseuses qui les avaient menés vers l'alchimiste.
Ils se dirigèrent vers la Place du Palais, mais n'eurent pas réellement l'impression de quitter la précédente. La fête semblait se poursuivre sans interruption entre la Grande Place et la seconde. Le magnifique palais de la ville était posé, ostentatoire, devant eux. Les marbres blancs, les statues de licorne et de femmes à l'allure divines décoraient les murs. Ils étaient devant la preuve que, le pouvoir avait toujours besoin de se montrer, même ici. Mais, présentement, celui-ci devait se mêler à la foule. Certes on distinguaient toujours riches et pauvres dans le peuple ce soir là, mais ils se mêlaient et buvaient ensemble.
Trouver Ëluë ne fut guère difficile. Non loin du centre de la place, où était placé un cercle d'exposant s'ingéniant à faire la démonstration de diverses prouesses, elle avait un petit succès (pas suffisamment pour créer une foule dense), en présentant ce qui ressemblait, de loin, à un nain en armure lourde. De plus prêt, il semblait en fait que ce soit une sorte de nain mécanique, animé par l'ingéniosité d'un gnome situé en arrière plan. La forgeronne demie-elfe expliquait aux enfants émerveillés comment fonctionnait la machine, évoquant un cri de surprise lorsqu'elle enleva la tête de l'automate, révélant le vide de son intérieur.La jeune femme repassa chez ses hôtes. Ils étaient absents, bien sûrs, mais ils avaient eu la gentillesse, le matin même, de lui indiquer où ils cachaient leur clé. Elle la récupéra en fouillant dans la dense plante grimpante qui entourait la porte puis entra.
Dès qu'elle considéra qu'elle était correctement mise, elle put remonter vers la grande place pour se plonger dans les festivités nocturnes.
Décidément le festival était différent de ceux qu'elle avait put voir à Eauprofonde. Il y avait un équilibre charmant entre une ambiance champêtre, le confort des cités et la folie cosmopolite propre à Lunargent. Le premier spectacle terminé, l'ambiance était pour l'instant un peu plus calme que lorsqu'ils étaient passés plus tôt. Mais calme était un bien grand mot. Si la musique et le spectacle était moins flamboyant, le brouhaha n'était pas absent. Les agréables senteurs d'épices, de sucre et d'herbe à pipe emplissait l'air. Sur les bancs, autour des tables se mêlaient toutes sorte de gens. Il lui était impossible de tout voir mais, à mesure qu'elle se déplaçait elle vit des marchands discuter avec des paysans, un éclaireur demi-orque qui arboraient le tabard de la Légion d'Argent échanger des anecdotes avec ses collègues nains, humains et elfes, des enfants courants un peu partout, des festivaliers qui avaient déjà un peu trop d'alcool dans le nez et d'autres qui se contentaient d'un peu moins d'ivresse. Un groupe régalait une tablées entières de récits de voyages, et ce qui devaient être leurs diverses compagnons animaux dormaient paisiblement non loin quand ils ne jouaient pas avec les plus jeunes. Des femmes et des hommes particulièrement élégants se mêlaient à ceux dont la mise était plus moyenne.
La fête semblait en mesure de réunir les âmes les plus diverses, comme d'habitude.
Au dessus d'elle, les orbes luminescentes continuaient à répandre leur agréable lueur. Agréable à l’œil - après tout, la plus grande partie de sa vie avait été basée sur cet état de fait - "Sirine" attira quelques regards en passant, sans que ceux qui les portaient ne l'approche.
Mais elle finit, au bout de quelques minutes, par trouver ce qu'elle cherchait. Assise devant la scène sur les épais tapis qui l'entouraient, Taëlyne tenait une choppe fumante devant ses lèvres, seule mais entourée de nombreux autres festivaliers. Elle avait troquée son armure contre une robe simple d'un bleu qu'elle portait avec une élégance innocence, quoiqu'il était étrange de la voir en civil. Son visage montrait que malgré la fête, il lui était difficile de trouver un motif d'amusement.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Habitante des Royaumes
Chambre 41
1 gemme
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« C’est fascinant de voir ces objets prendre vie » Commenta une femme à son mari. « Regarde maman, elle bouge ! Elle bouge !» s’amusa une enfant non loin. Ashura était sorti de ses pensées, comme tirée d’un rêve, et cligna des yeux d’un air étonnée. Elle dévisagea les personnes présentes, un peu surprise et légèrement décontenancée. Elle avait atteint les quartiers riches de la ville sans vraiment s’en rendre compte. Complétement immergée dans cette étrange enquête.
La forgeronne répondait aux nombreuses questions, peut-être légèrement plus maladroite devant une foule que dans la solitude commune de sa forge, s’amusa à penser la bretteuse. Elle jeta un regard complice à l’elfe noir qui partageait encore sa compagnie puis hocha la tête pour préciser son intention. Elle n’eut aucun mal à traverser les quelques spectateurs pour atteindre la fameuse Ëluë. Elle portait sur elle les marques évidentes de sa profession et à son cou pendait, de nombreux pendentifs. Sans y songer, avec même que l’une d’elles n’entrouvre les lèvres pour parler, la guerrière de Sundabar apprécia presque instantanément celle qu’elle rencontra. Elle toussota dans son poing ganté pour discrètement attirer son attention et afficha une mine enchantée :
- J’ai déjà vu des Maîtres Nains se vanter de pouvoir redonner vie à une armure, mais je ne pensais pas avoir l’occasion d’apercevoir une réalisation aussi littérale de la chose !
Elle se mit à sourire, baissa les yeux sur la cuirasse mécanisée et retint quelques questions à ce sujet. Si le temps manquait, il devait sans doute en être de même pour les cordialités. Les traits de la bretteuse se firent progressivement plus inquiétants.
- Malheureusement, ce n’est pas le motif de notre visite et si je puis me permettre, nous aimerions accaparer quelques minutes votre attention afin d’obtenir votre expertise sur un sujet plus dramatique. Je me nomme Ashura, et voici mon partenaire, Kryssior. C’est au nom d’une connaissance commune que je m’adresse à vous. Le spiritueux Lor’kar. Si vous le permettez.
Elle baissa la tête solennellement puis esquissa un pas en arrière afin de laisser le renégat s’introduire dans la conversation et présenter l’arme du crime à l’experte.
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Sentinelle
Chambre 24
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Le silence fut d'or. Le renégat préférait le silence pour le reste de la route, observant de tout coté la fête et les futur prospects pour son enquête du soir qui viendrait après son repos mérité.
La fête lui plaisait, un doux réconfort à la besogne qu'ils devaient conclurent le plus rapidement possible. Il en doutait mais cela c'était lui et son mutisme vers le bon qui le taraudait plus que l'optimiste. Vorn était sagement assis sur le dessus du havresac observant lui aussi les festivités et autres petites vermines qui devaient sans doute, en profiter pour se piquer un peu de nourriture abondante en ce soir animé.
Ils finirent par arriver non loin de la forgeron Ëluë et de son invention pour le moins risible mais comment habilement bien construite. Le drow qui allait présenter la dague sans ménagement fut prit de cour par la bretteuse qui le devançait avec, avouons-le, beaucoup plus de diplomatie qu'il aurait utilisé. Le sombre laissait faire les présentation et dû retenir un soupir lorsque Ashura prononça son nom. Il ne laissait rien paraître, s'inclinait légèrement puis vint au vif du sujet.
-Kryssyyor plus exactement ou simplement Kryss pour l'intimité.- Dit-il sans amusement et en sortant habilement de sous son piwafwi, la dague de l'accusé en la présentant à la jeune fille.
-Elle à malheureusement baigné dans l'acide et notre question est de savoir pourquoi est-elle si lourde, la matière quelle est composé et quelle serait sa provenance?-
Il laissait Ëluë la sous-peser et l'inspecter en regardant non chaland, les courbes féminine de la forgeron. Il retint un baille de force dans l'attente des réponses. Il ne souhaitait plus d'en avoir, la journée lui avait apprise qu'attendre était déception. Il baillait sans relâche.
Ses pensées futiles du moment allaient vaguer auprès de sa douce disparut, il aurait aimé qu'elle soit à ses coté en ce moment pour vivre cette fête, il ne se serait sans doute pas enrôlé à la main des mystère et n'aurait sans doute pas embarqué dans cette enquête mais cela étant, il revint en présence pour la suite.
Son air impassible ne pouvait laisser savoir sa grande fatigue mais pour quelqu'un qui connaissait bien les postures, celle du ténébreux semblait lasse et impatiente. Il ajoutait sans savoir si cela serait d'une aide...
-Elle aurait eut du poison dessus.- Il affichait maintenant un léger sourire un peu niais.
L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances. Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn. (L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.) 6 Sorts niv.0: 4 Sorts niv.1: 2 sorts niv.2:-1=1fiche Xarss
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Habitante des Royaumes
Chambre 9
Aucune gemme
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D’un pas quelque peu las, La Goualeuse avait regagné la demeure de ses vieux hôtes. Elle était restée quelques minutes allongée sur son lit, dans l’obscurité, les yeux clos : elle se remémorait le fil des événements depuis son départ précipité d’Eauprofonde jusqu’à ce soir, égrenant les souvenirs comme un chapelet de catastrophes ; au loin, l’écho de la fête, clameurs, chants et musique l’appelait. Puis, dans un soupir à fendre le cœur le plus endurci, elle s’était redressée, étirée, levée.
Elle retira de son modeste bagage plusieurs bougies, qu’elle disposa en demi-cercle sur la commode avant de les allumer, puis remplit la vasque mise à sa disposition d’une eau claire et disposa face à elle son petit miroir cerclé d’acier blanc. Elle fit sa toilette sans hâte, ayant habitude de l’eau froide, et prit un soin tout particulier à laver son beau visage et à retirer les innombrables éclats de branches et petites feuilles qui s’étaient coincés dans sa chevelure d’ébène.
Enfin propre, elle fit brûler quelques gouttes de parfum, traditionnelle offrande à Sunie, à qui elle fit la muette promesse d’illuminer la nuit de ses danses. De gestes experts, elle tressa quelques mèches de ses cheveux en une fine couronne, ranima son teint et ses lèvres d’une délicate pincée de carmin, et souligna ses yeux d’un fin trait de khôl. La robe qu’elle choisit était à l’image de son maquillage, élégante et simple : de tulle bleu nuit, sans nœud ni agrément d’aucune sorte, elle épousait parfaitement sa taille et lui dégageait les épaules. Elle couvrit son dos d’un large châle d’un blanc un peu passé, dont elle ramena les extrémités sur sa poitrine, son décolleté un rien plongeant y précipitant le regard – les nécessités du métier... Elle compléta sa parure d’un mince bracelet d’argent et d’un pendentif d’opale, n’osant sortir de plus beaux bijoux de peur de trop attirer l’attention.
Le frêle oiseau de nuit quitta son nid après avoir soufflé chaque bougie. Elle se laissa rapidement gagner par la gaieté ambiante, mais contrairement à ce que pouvait laisser penser son sourire enjôleur, elle demeurait sur ses gardes, ne pouvant se départir, au fond, d’un vague sentiment d’inquiétude. Elle avait longuement considéré le stylet dont lui avait fait don Breslin, ce vieil escroc, avant de rejoindre la fête sans l’emporter, faute d’avoir trouvé où le dissimuler... Était-ce par habitude ou par jeu, la courtisane encourageait d’un œil mutin les regards des plus beaux spécimens qui croisèrent sa route, usant habilement de son châle pour susciter et réfréner les désirs des plus audacieux.
Elle venait d’acheter à manger à côté d’une buvette sur laquelle s’alignaient des échoppes fumantes lorsqu’elle tomba sur Taelyne, qu’elle avait failli dépasser sans la reconnaître tant sa tenue était peu martiale. Avec toute la spontanéité que donnait la confiance, elle s’assit à côté de l’elfe :
- Voilà une bien élégante armure, chère Taelyne, lança-t-elle d’un ton rieur en faisant courir un regard malicieux sur sa robe.
HRP : Jet de perception : La Goualeuse cherche à déterminer si elle est suivie. Si l'on peut considérer qu'en déambulant, elle échange quelques mots avec d'autres festivaliers, jet de renseignements.
Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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La demie-elfe laissa son associé gnome faire des réglages de dernière minute pendant que le public se dispersait. Un automate expérimental demandait de toute évidence un sacré paquet de travail. Il n'était pas prêt d'être utile où que ce soit.
La forgeronne, son masque de soudure toujours sur la tête (il fallait admettre que c'était un costume plutôt contextuel), les regarda l'un après l'autre. Evidemment, son œil s'attarda assez longuement sur le drow désormais découvert et elle hocha la tête de droite à gauche.Ëluë | | Ils collent un vieil ermite en taule mais ils engage des noirauds. C'est pas les paradoxes qui leurs défrisent les poils chez les argentés... Tss... Enfin, si c'est Lor'kar qui vous envoie, pas de problème. Ça veut dire qu'ils ont compris qu'il en avait plus dans la tête que tout leurs généraux réunis !
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Tout dans son visage prête à croire que le sourire l'éclaire habituellement. |
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Elle eut un rire bref avant de saisir la dague et de s'approcher de son petit établi, les invitant à rester non loin. Elle commença par observer l'éclat du métal devant la flamme d'une torche avant d'écouter le son qu'elle dégageait lorsqu'elle la frappait avec une tige en métal. Elle rumina alors en haussant un sourcil avant d'accrocher un monocle grossissant sur son œil et de l'observer de plus prêt, ce qui la fit murmurer un peu plus. Elle saisi ensuite une lame au fil plus qu'aiguiser et gratta ensuite à sa surface, révélant que ce qu'ils avaient au début pris pour de l'acier rongé par l'acide était en fait des dépôts de pierre et de cuir qui était tombés dessus lorsque l'acide avait fait son œuvre. La lame, en dessous semblait intacte. Elle poussa un juron de ceux qu'on évitait même de mettre dans les oreilles des plus vieux et saisi une petite masse. Sous leurs yeux étonnés (au moins) elle l'abattit avec une force née de l’expérience sur la lame. Elle souleva l'outil, sous ses yeux brillant révélant que l'acier de la masse s'était enfoncé là ou il avait frappé la dague. Elle se tourna vers eux avec un regard aussi interrogatif qu'inquisiteur.Ëluë | | Où est ce que vous avez trouvé ça ? C'est de l'acier noir, quelqu'un volé une masse aux Feretoile ? Si c'est le cas, vous savez dans quel merdier ils sont ? Voler une masse et refondre leur métal sacré ? SÉRIEUSEMENT ? Qui peut être assez con pour faire un truc pareil ?! Je ne suis même pas sur que les sangelés ose les garder... Les drows peut-être...
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Tout dans son visage prête à croire que le sourire l'éclaire habituellement. |
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Perception : 17 Social (Renseignements) : 26 En échangeant que quelques mots, elle ne pouvait pas apprendre grand chose. Cependant, en si peu de temps, elle appris tout de même quelque chose d'intéressant. La rumeur commençait à se répandre. Soit ils n'avaient pas été assez discrets, soit les autres témoins du matin avaient parlés. Et ce qu'elle en comprit n'était pas rassurant : une partie de la ville croyait que le meurtre avait réussi, et que le coupable était probablement un orque, un demi-orque ou peut-être un ogre.
Ses yeux, eux captèrent des mouvements sur les toits. Mais après tout, il était probable que, vu la foule et le nombre d'étrangers, des sentinelles veillaient un peu partout.
Elle arriva prêt de Taëlyne et la guerrière qu'elle avait vu dans la journée semblait avoir disparue. Elle la regarda avec mélancolie et soupira avant de répondre.- J'ai portée une cuirasse avant ma première robe, et par opposition, je crois que j'ai développé un certain attrait pour les vêtements plus... aériens, quand les temps me le permettait , répondit elle avec un mince sourire. Je crois que ça chamboule plus Tom que quiconque d'autre... , elle indiqua le Tom en question, qui, un peu plus loin, faisait la queue avec une patience clairement mise à l'épreuve pour récupérer de quoi manger.Et bien est ce que vous vous amusez dans le festival où cherchez vous quelque chose ?.. conclut elle en essayant de lui extirper des renseignements de manière bien peu subtile.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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