Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
écrit le : Vendredi 13 Avril 2018 à 16h31 par La Goualeuse
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Le haussement d'épaules par lequel la belle avait muettement répondu au géant, lorsqu'il avait mentionné leur chance que l'infâme Kryssior soit encore en vie, en disait long sur l'affection qu'elle portait à ce prétendu "compagnon".

Se dirigeant vers les quartiers sud, le pas leste et l’œil alerte, La Goualeuse n'en prenait pas moins plaisir à admirer les ornements de la cité et à rendre leurs amicales salutations aux rares citadins qu'elle croisait. De temps à autre, elle tirait sur un pan de l'encombrante carapace de cuir dont elle s'était parée, cette seconde peau lui faisant l'effet d'un carcan. Qui la voyait pour la première fois se rendait rapidement compte que la frêle créature se sentait engoncée dans son armure. Esthètes patentés, les adorateurs de Sunie chérissaient les arts et aimaient à s'entourer d'artistes ; aussi s'était-elle dirigée vers le Collège des bardes, haut lieu de la musique de Lunargent.

La Dame aux Cheveux de Feu ne tarda pas à lui sourire : un jeune homme à l'élégance apprêtée se pavanait devant une luxueuse résidence, mettant en valeur avec ostentation son armure rutilante et son impeccable coiffure. L'affectation du chevalier n'était pas pour déplaire à la jeune fille qui, sans l'apprécier pour elle, aimait la sophistication chez les autres. Le fouet qu'il arborait à la ceinture et la teinte carmin du rubis que dessinait fièrement les écailles les plus brillantes de son plastron ne pouvaient tromper, le muscadin servait la Déesse.

Le sourire à la fois réservé et chaleureux de la belle indiqua au paladin que son charme avait vaincu en elle un premier mouvement de timidité, et l'éclat de ses grands yeux bleus trahissait une vive admiration. La révérence délicate dont il la gratifia n'avait fait qu'accroître son trouble ; elle recoiffa d'un geste mécanique une mèche folâtre avant de se prêter de bonne grâce au badinage du galant.


- Votre âme vous dit bien, chevalier, répondit-elle d'une voix aimable et enjouée. Je cherchais la prêtresse de la Dame que j'ai aperçue hier, pendant les fêtes ; mais il semble que la Déesse ait choisi aujourd'hui un nouvel émissaire...

De toute évidence, cela n'était pas pour lui déplaire.

- Je m'appelle Sirine. Je suis arrivée il y a quelques jours dans votre belle cité, et n'ai pas encore rendu hommage à Sunie pour ses grâces... Cet endroit est-il une sorte de temple ?



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écrit le : Vendredi 13 Avril 2018 à 23h46 par Ashura
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Ashura garda pour elle toutes les conséquences qu'impliquait la révélation selon laquelle le druide était au courant de l'existence du Drow. Elle quitta la clairière des adeptes sylvestres et la compagnie de la belle Sirine afin de suivre son instinct, fermement décidé à trouver des réponses à cette terrible affaire, seule s’il le fallait. Elle rencontra sur le chemin, le seul investigateur qui lui avait inspiré un minimum de confiance depuis la veille. Lui qui avait paru si distrait la nuit dernière, confia l’intégralité de ses déboires avec la gardes. La bretteuse l’écouta avec beaucoup d’attention. Ses actes et son raisonnement semblaient à la hauteur de l’estime qu’elle lui portait. Les révélations s’enchainèrent assorties de constats teintés d’une certaine pertinence.

Les autorités étaient dépassées par les événements, et désormais que le conclave avait perçu l’évidente perturbation dans le système, les limiers devraient s’occuper d’une autre piste. A son tour, Ashura lui présenta sa vision des faits, l’assaut sur l’infirmerie, les confessions du capitaine Lorik et l’attente du retour des rôdeurs Lunargentais.


- Et dire qu’en atteignant la capitale, j’étais persuadée qu’aucune vilenie ne sommeillait ici.

La bretteuse inspira lourdement de dépit, tourna les yeux pour contempler le paysage et s’accorder un temps de réflexion supplémentaire.

- J’avais l’intention de fureter du côté de ce que les gens du coin appels, le marché gris. Les seuls renseignements que nous avons sur le groupuscule que nous cherchons, les seules évidences, sont les outils qu’ils se sont procurés pour parfaire leurs crimes. Le poison et la dague. En me renseignant sur les trafics locaux, j’espère dénicher les informations que l’on cacherait aux membres de la caserne. Les traces d’une transaction inhabituelle.

En exprimant ses pensées, son regard s’était reporté sur le rouquin.

- Peut-être que si je me rends seule auprès de ces marchands, j’inspirerais moins de défiance.

Elle n’aurait pas deux fois l’opportunité de bien se faire voir. La présence du paladin était une sécurité évidente mais la situation méritait toutes les précautions.

- Vous aviez une autre direction en tête ? Une intuition particulière ?


 
 
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écrit le : Lundi 23 Avril 2018 à 16h48 par Phineas
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Le silence à la fois oppressant et libérateur qui suivait la bataille s'abattit rapidement. Silys - ou Marina - s'arrêta une longue minute pour observer le soleil se lever. Elle avait repris la longue arbalète. Maintenant que l'orage était passé, le drow put observer l'arme quelques instants. C'était de toute évidence une création unique, des lames d'acier remplaçaient l'habituel bois de l'arc, un système de visée était fixé au dessus et les carreaux étaient plus long que la normal. Elle leva l'arme en silence et arma son bras.

- Crétin.

Le carreau fila, traversa plus d'une trentaine dans la plaine et se planta dans un buisson qui émit un cri de douleur. Un humanoïde en surgit et fuit en claudiquant, le carreau planté dans la jambe. La tenancière vint aux nouvelles et les aida à transporter le drow inconscient en bas. Le deuxième adversaire fut aussi descendu et aligné à coté des morts dans la cours. Les Jumeaux se disputaient sur l'identification ou la provenance de certains. Il n'y avait que quelques blessés légers du coté des alliés de Xarss (l'une des "blessures légères" étant une blessure profonde de cinq centimètres dans la jambe de l'un des combattants). Leur adversaires eux, avait vu huit de leurs soudards tomber, les autres avaient fuient d'une manière ou d'une autre. Dans les mercenaires il y avait également Ignace qui, une aiguille plantée dans une veine de l'avant bras droit, ronflait comme trois ogres au fond d'un fauteuil.

Le drow fut ficelé comme un rôti sur une chaise assez étrange, la courbe du dossier était dans le mauvais sens... rendant probablement l'expérience d'assise extrêmement désagréable. Tout le monde s'assit du même coté, et Gorchë pris une chaise pour s'installer devant le prisonnier. Le nain en armure, très probablement un prêtre vu ses pouvoirs, infusa un peu d'énergie dans le corps du drow avant de s'adosser au comptoir derrière. Silys s'assit à coté de Xarss, une bière dans les mains.


- Profite du spectacle.

Les légers soins réveillèrent le drow. Il releva la tête, visiblement dans le coton, les membres encore pendant. Ses plaies avaient été refermées par magie mais il souffrait encore visiblement de toutes ses contusions. Il tourna la tête lentement, cherchant à se repérer dans l'espace, puis son dos sembla lui rappeler qu'il n'était clairement pas dans une position agréable. Il grogna. Et puis, il finit enfin par se rendre compte qu'un lycan de deux cent kilos, à moitié couvert du sang de ses alliés, absolument silencieux, était installé devant lui. Il le fixa un moment, le temps que ses esprits reviennent. Et il commença à hurler.

-

La diatribe continua un temps sous le regard presque ennuyé du loup-garou. Et puis, enfin, la colère disparu pour découvrir ce qu'elle cachait : de la peur. Il devint vite évident que le drow, probablement habitué à la domination était effrayé par son statut actuel. Mais plus encore, le fait que celui qui allait le passer à la question était un lycanthrope, qu'il savait probablement pouvoir être aussi mauvais que les elfes noirs pouvaient l'être. Il n'avait pas à faire à un humain, ou un elfe de la surface. Mais à une créature presque aussi détesté que lui même.

Gorchë se leva et s'approcha. Il se baissa et alla murmurer quelque chose à l'oreille du drow. On put croire qu'il était tétanisé de terreur. Mais quand le lycan se releva, il avait enfoncé une longue aiguille, parfaitement aiguisée, juste sous le pectoral gauche de l'elfe noir. Pas une goutte de sang n'avait coulé. Le lycan alla ensuite se rasseoir.


- Si je bouge l'aiguille d'un doigt vers le haut, elle crèvera ton cœur, et tu agoniseras. Jusqu'à ce que l'on te soigne et recommence. Si je la bouge dans l'autre sens, elle percera ton poumon, et la douleur sera plus longue, et plus grande. Mais j'aurais amplement le temps de te questionner. Avant de recommencer, bien entendu.

- Il a disséqué ses adversaires morts. Un par espèce. On a pas grand chose à foutre des conventions quand tout le monde croit que vous êtes un apôtre de Malar... Il doit être plus calé en anatomie que les meilleurs médecins de Calim ,murmura Silys à Xarss.

Le prisonnier bougea sur sa chaise. L'aiguille bougea légèrement et lui arracha un cri de douleur.

- Alors, qui t'envoie ?

- Espèce de sac aaaaaarhh..., trop s'énerver semblait aussi douloureux. On... On se fout de qui nous à engagé. On devait faire le plus de bordel possible.

- Qui. T'envoie ?

- J'en sais rien putain de loup !

Gorchë saisi un bâton à coté de lui et pressa légèrement sur l'aiguille. Le prisonnier hurla de douleur et cracha un peu de sang.

- Qu'on te tue tout de suite ou non, ça ne changera que la durée de ton calvaire. Alors ?

- J'en sais rien bordel ! Argh ! Une rumeur à courue dans les galeries, quelqu'un cherchait du monde pour foutre le bordel à la surface... Les Maisons ont fait semblant de ne pas être d'accord avec une opération non dirigée par les matriarches, mais ça les arrangeaient.

- Continue.

- Même certains soldats ont été envoyés apparemment, probablement pour découvrir ce qu'il se passait réellement... Je sais pas exactement ce qui se trame, mais on est jamais contre butter du surfacien. Et puis ça rempli les fosses.

- Où est votre camp ?

Le drow éclata de rire, qui se transforma vite en un halètement de douleur.

- Partout. Notre employeur, quel qu’il soit, est assez puissant pour corrompre les esprits des bas-du-cul et de la chair à esclave. Nous on est juste là pour les opérations qui demandent plus de jugeote. On à des campements un peu partout dans les montagnes et la forêt, histoire de pas se faire choper. On détruira cette ville à la con avant que vous ayez put bouger le petit doigt, le chiot.

Avant que quiconque ne puise agir, il réussit à projeter son corps vers le sol. Il s'écrasa de tout son poids contre l'aiguille. Ce qui ne sembla pas choquer outre-mesure le loup-garou (au contraire du public). Il le releva, retira l'aiguille et le nain vint le soigner avant qu'il ne se vide de son sang. Quelques secondes plus tard, il se réveillait. Visiblement le fait de ne pas être mort semblait le contrarier au plus haut point. La question continua quelque temps, puis, enfin, une véritable réponse.

- Dans la passe de la Pierre-Tournante... Un vieux poste de garde des Dlardrageth...

- Bien.

Gorchë se leva et lui envoya une grande mandale en travers la tête, le renvoyant à l'inconscience.

- Au tour de l'autre drow, il se tourna vers Kryssyor. J'ai peine à croire que tu ne sois pas la raison de cette attaque, toi ou Marina. Alors ?

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- C'est le salon de Dame Marguerite. Les temples de la Princesse de la Passion peuvent prendre de nombreuses formes, n'est ce pas ?, dit il en souriant. Et chaque caresse n'est elle pas sa propre cathédrale ? Je pense que vous devez chercher Linette. C'est en effet une prêtresse itinérante que j'ai l'honneur de protéger sur les routes. Elle n'aurait sût rater l'une des plus grande fête des Marches ! Mais, entrez, entrez, toute les belles âmes sont les bienvenues dans ce salon.

Il ouvrit la porte. L'intérieur de la demeure était chaleureux. De nombreuses tentures couvraient les murs, une lumière chaude et colorée était diffusée par des vitraux passant du jaune au rouge. Du mobilier confortables, organisé en plusieurs petit cercle dans la grande pièce dans laquelle on entrait immédiatement était dispersé un peu partout. Une femme d'âge moyen, dont la robe était un simple synonyme de la nudité, la salua.

- Bien le bonjour, belle amie ! Que nous vaut cette visite dans notre salon ?

Le chevalier répondit pour Sirine.

- Je crois qu'elle a passée une longue nuit avec trois ou quatre nouveaux amis. Mais installez vous, je suis certaine de pouvoir vous aider. Puis je vous offrir quoique ce soit à boire ou manger ?



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Le paladin avait eut l'idée, logique, de faire jouer de son habitude à côtoyer l'armée, et à appliquer une lourde discipline. Ashura allait vers son élément, le nain vers le sien. Khelrod allait tenter d'en savoir plus auprès des gardes, peut-être même essayer d'accompagner Lorik au bastion de la Garde, si il le retrouvait. Une fois mit d'accord sur un point de rencontre futur. Ils se séparèrent. Trouver le marché gris n'était pas comme entrer dans un magasin. Ce n'était pas non plus comme chercher un marché noir. Il s'agissait de quelque chose à la limite de la légalité, d'une manière ou d'une autre, le recel ne se faisait pas dans les égouts.

Elle chercha pendant prêt d'une heure des indices. Des prix trop bas par rapport au marché courant, des artefacts qui n'avaient rien à faire ici, des exceptions dans certains stocks. Et finalement, les chemins s'allièrent dans son esprit. Non loin du quartier du Palais, elle entra dans une petite boutique. On y vendait un peu de tout, mais la boutique en elle même, avait elle remarquer, n'était que la partie visible. En regardant d'un peu plus haut, Ashura avait remarqué qu'elle était directement mitoyenne avec un grand entrepôt caché entre les autres bâtiments. Il y avait plusieurs vendeurs et on ne savait pas qui dirigeait vraiment. On semblait y vendre de tout, de l'aiguille à tricoter aux armes exotiques, et certains objets semblaient, d'une manière ou d'une autre, être à des prix largement détaxés. Voilà qui était intéressant.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Mercredi 25 Avril 2018 à 18h58 par Yvhann
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La descente du renégat ne fut pas trop compliqué et ardu et ce fut dans ce moment que le faussement appelé Kryssyyor remerciait encore une fois Marina. Une fois bien ficelé, le spectacle pouvait commencer. Les multiples cicatrices qu’arborait le jeune corps du danseur de bataille prouvaient qu’il avait eu son lot de torture dans un temps passé. Il se remémorait douloureusement, les séances de sa sœur cadette qu’il avait dû subir et endurer tant de fois.

Les mots de Silys lui laissaient un goût amer dans la mémoire, pas tout à fait un an qui c’était écoulé depuis sa dernière séance et il lui arrivait encore à avoir des douleurs de cette dernière. Le réveil du ligoté le sortit prestement de ses mauvais souvenirs et les mots qu’il employait lui permit une hypothèse légère et peut être utile pour plus tard dans l’interrogatoire. * Ce n’est pas commencé que tu te dévoile!?* S’exclamait-il intérieurement.

Et la démonstration de savoir-faire commençait. Avant même que Silys puisse l’informé le jeune drow réalisait que le lycan avait un doitées bien supérieur à sa cadette de sœur et il aurait sans doute un contrat si Xarss arrivait à mettre la main sur cette dernière. Il prit grande note de l’opération charme de Gorchë sur son semblable.

Tout semblait sans grand intérêt jusqu’au passage de « Même certains soldats ont été envoyés apparemment, probablement pour découvrir ce qu'il se passait réellement », alors il y aurait plus qu’une maison au jus de l’histoire? Songeait-il doucement. Jusqu’au moment où la suite retint plus attentivement son écoute…
« Notre employeur, quel qu’il soit, est assez puissant pour corrompre les esprits des bas-du-cul et de la chair à esclave. »

* Donc plus puissant que les drows eut même? Les illithids?* Se dit-il de plus en plus intéressé en continuant de regarder la scène et en tentant par tous les moyen de faire un certain lien. La suite le fit encore une fois réfléchir…

« On détruira cette ville à la con avant que vous ayez put bouger le petit doigt. »

* Est donc là leur but? Ou est-ce qu’une ruse de se perfide prisonnier?* Se questionnait-il quand soudain l’interrogé décidait d’en finir. Xarss trouvait qu’il avait déjà trop parlé avant de mettre fin à sa souffrance et commençait à douter de la véracité des dires. La suite fut presqu’une surprise à voir le faciès du ressuscité et un rire maladroit se fit entendre de Xarss qui ne put se contenir devant la scène humoristique devant lui. Il dû mettre fin rapidement à son rire maladroit quand l’insensé bavard dit la dernière phrase, là se sont les yeux grand ouvert et la bouche béate qui dévisageait le jeune drow spectateur.
*Un vieux poste de garde des Dlardrageth.*

Sa mémoire ne lui fit pas défaut et il comprit un brin de plus l’énigme qui se tramait à eux quand surprit du revirement de Gorchë, il déglutit sans retenu.


-Heuuuu… Marina surement pas, mais moi sans doute, j’ai toujours trouvé étrange que l’on accepte de me laisser entrer à Lunargent, il devait y avoir une raison fourbe derrière cette acceptation et il semble évident que j’ai servi de bouc émissaire.-

Instinctivement et sans s’en rendre compte son corps se plaçait pour une défense total et une possible fuite par l’une des fenêtres mais sa raison lui ordonnait d’être sur sa défensive mais de ne pas fuir. Courage ou témérité, il ne pouvait répondre sur l’instant mais une chose certaine il devait à tout prix éloigné les soupçons sur Marina et en fourbe néophyte qu’il était, il décidait d’utiliser toute ses compétences de tromperie en la matière, en ajoutant sur un ton sincère car ce qu'il dirait était réel et était une preuve convaincante... …


-C’est moi qui a approché Marina pour avoir des infos elle doit avoir eu la haine quand je lui ai mentionné qu’une jeune enfant avait été touché et décidé de me mener ici, comme toi Gorchë, t’aime pas que l’on touche aux louveteaux. C’est d’ailleurs la raison du pourquoi que je me suis intéressé à cette histoire et décidé d’investiguer plus profondément.-

Il espérait que la raison suffirait pour éloigner les soupçons de Marina mais ne voulut pas attendre la confirmation et continuait de plus bel avec encore une fois toutes ses compétences…


-Pour traduire les mots de notre interlocuteur rapporteur et je vais passer la partie d’insulte, il a mentionné que Lolth vous exécutera tous et que vous finiriez pendu par les tripes aux balcons de Menzoberranzan. La menace est peu subtile et sans intérêt, par contre seul un habitant de Menzo peut confirmer une telle chose, de plus il y a peu de maison sur les balcons de Menzo; La maison mère des Baenre, les Mizzrym, les Faen Tabblar et Del Armgo : Alors soit il vient de l’une de ces maison soit l’une d’elle est derrière cette histoire mais…-

Une pause calculé et très courte fut prise et il continuait de plus bel…


-Il à mentionné, et s’il dit vrai, que l’employeur est assez puissant pour corrompre les esprits des bas-du-cul et de la chair à esclave, donc supérieur aux matronnes drow qui elles ont envoyé certains soldats, apparemment et probablement pour découvrir ce qu'il se passait réellement. Venant de l’Outreterre je peux vous confirmer que plus supérieur aux matronnes est rarissime mais non impossible, les Illithids, ou si vous préférez les flagelleurs mentaux ont de quoi surpasser les matronnes et bien bon nombre de sujet. J’en ai malheureusement rencontré un plus jeune et je ne veux aucunement en rencontrer d’autres. Cette avenu semble potentiel si l’on sait que des nains ont été comme envouté ou possédé mentalement pour perpétrer des attaques la nuit dernière durant la fête.-

Une autre pause fut prise et il du fortement se contrôler pour ne pas regarder Sylis au propos de sa dernière phrases et continuait…


-Et où je suis le plus perplexe, est au sujet du poste de garde des Dlardrageth. C’est une ancienne maison d'elfe, qui ont choisi le pouvoir plutôt que le consensus, et détruit leur maison de l'intérieur en pactisant avec des démons et fey'ri et mis à part les Illithids, ils sont supérieurs à bien des matronnes. Il semble censé que la source du problème vienne des Dlardrageth ou plutôt, de ceux qui se font passer pour eux, car si il y a des démons et des Fey’ri derrière cela, aller savoir qui tire réellement les ficelles? Maintenant, pourquoi détruire la ville?-

Sa dernière phrase allait pour lui, et il tentait de faire le lien avec le commandant et les Dlardrageth, le fragment de masque qu’il avait entrevu sur la cheminée du commandant, serait-il du masque de la matronne Dlardrageth? Tout en réfléchissant et sans s’en rendre compte, il avait baisé sa garde et allait quérir le restant d’hydromel qui lui restait à boire, il en avait grandement besoin puis il ajoutait…


-La Bregan D'aerthe m’avait informé que de grand trouble à Menzo se préparait et mes brigades m’avaient informé aussi qu’il y avait des préparatifs en œuvre, le pourquoi d’ailleurs de ma venue en surface, m’éloigner de tout ceci mais il semble bien que j’y sois occupé même en surface. Tout ceci ne m’aide pas vraiment à sauver cette petite de ce maudit poison.-

Dit-il pensif pour clore son monologue.



Encore armure du mage et se met en défensive total au cas où Gorchë veut le choper.
Tromperie (Preuve convaincante +10 P.S. à toi de voir ; ) )



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Dimanche 29 Avril 2018 à 14h08 par La Goualeuse
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L'amertume qu'avait instillée la bien naïve maxime du chevalier dans l'esprit de la courtisane fut rapidement dissipée par le luxueux décor du salon mondain. Les teintes chaudes des tentures et la lumière tamisée des lieux lui étaient agréables, elle se laisse guider d'une pièce à l'autre en toute confiance.

- La bonne rencontre, ma Dame, salua-t-elle cordialement, en présumant qu'elle avait affaire à la dénommée Marguerite, maîtresse de la demeure. Je m'appelle Sirine.

Elle n'avait pas éprouvé la moindre gêne en la découvrant dans le plus simple appareil. Gamine, elle assistait ses aînées dans leur toilette, préparant les bains et les approvisionnant toujours en eau chaude, aidant les unes à se laver les cheveux, les autres à enduire leur corps de diverses crèmes et lotions. Il en allait de même pour le corps des hommes, qu'elle découvrit bien des années plus tard. La nudité était pour elle chose banale... Il n'en demeurait pas moins étrange d'accueillir de la sorte une étrangère.

- Je me joindrai volontiers à vous pour partager quelques fruits, en attendant que Linette s'éveille. J'ai grand besoin de la bénédiction de la Dame : je suis venu lui rendre hommage et m'acquitter d'une offrande, dans l'espoir d'obtenir sa protection.

Elle sourit, légèrement nerveuse, avant de jeter un rapide coup d’œil au beau chevalier et à l'épée qui battait son flanc.

- Vous avez dû entendre la rumeur... La laideur et le mal se sont frayés un chemin jusqu'au cœur de ce pur joyau qu'est Lunargent, et ont frappé par deux fois. Une fillette, hier, à l'aube, l'émotion avait agité d'un léger trémolo sa voix, alors qu'elle évoquait Seygwine, puis une danseuse, pendant son spectacle, en plein festival. Je crains, pour avoir déjoué la tentative d'assassinat, d'être devenue une cible à mon tour.

Elle leva ses grands yeux bleus sur son hôtesse. Semblait-elle toujours aussi certaine de pouvoir l'aider ?



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écrit le : Dimanche 29 Avril 2018 à 20h06 par Ashura
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La Nordique profitait de cette longue marche pour faire du tri dans ses idées. Elle se souvint du nom de Morn l’apothicaire et des conseils de Sam quant aux pseudonymes récurrents chez les revendeurs gris. Entamer une conversation en faisant mention d’un puissant poison n’était pas judicieux, alors elle pencha sur la question d’une transaction récente impliquant du métal sacré. Malheureusement, Ashura se rappela que la dague en acier noir avait échouée dans les affaires du renégat. L’essentiel était de trouver d’éventuelles pistes sur les agissements d’un obscur groupuscule impliquant puissants mages et assassins envoutés. En définitif, mieux valait faire profil bas.

L’heure durant, elle avait atteint qui s’apparentait à un lieu de contrebande. Estimant qu’il lui restait une à deux heures avant que les rôdeurs de Lunargent ne reviennent, alors elle décida de se laisser distraire en profitant d’observer les lieux. Une rapide expertise attisa sa curiosité, elle examina plus amplement l’origine des nombreuses marchandises, louvoyant entre les étables, silencieuse et discrète, à la recherche tant d’opportunités matériels que de visage intéressant. Le bruit des conversations agrémentaient le fond sonore tandis qu’elle tentait de trouver un angle d’approche.


 
 
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écrit le : Mardi 01 Mai 2018 à 20h37 par Phineas
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Gorchë et Rolf regardèrent Xarss avec un haussement de sourcils simultané sans aucun doute lié à une longue route parcourue ensemble. Les Jumeaux le regardaient avec cet air commun à tout les érudits qui vérifient et comparent les dires face à leurs propres connaissances. Les autres étaient un peu perdus, de nombreux haussèrent les épaules. Comme Silys qui se releva pour aller prendre un autre verre. Brisant cet instant de réflexion, ce fut finalement la tenancière, Irène, entrain de défaire son armure, qui répondit :

- Ah, noiraud, tu as les craintes de ceux qui fuient la haine. D'où qu'elle vienne. Il est bien possible que les raisons qui t'ont poussées à venir ici soient liée à cette affaire. Mais ne t'imagines pas être autre chose qu'un insignifiant insecte parmi tout les autres. Tu n'es pas le premier drow à être admis, temporairement, à Lunargent. Le Do'Urden l'a été, une fois. Les orques peuvent entrer aussi. Je ne dis pas que tu es son égal, loin de là. Mais il suffit que tes alliés, ou employeurs, aient le bon pion au bon endroit et le tour est joué. Les Sentinelles sont aussi puissantes qu'obéissantes. Voir le mal partout semble toujours conférer une sorte de supériorité, et une impression de sécurité. Mais la paranoïa, c'est surtout l'art de tomber dans le trou à dix mètres devant soi, sur un sentier étroit, par un jour ensoleillé.

Un ricanement d'assentiment parcouru la salle, puis le loup-garou repris.

- Marina, de ce que m'en a dit ton pote, le poison est, je pense, fait à base de venin, de sang ou de bile de rhemoraz. Je ne doute pas que tu saches à qui t'adresser pour en trouver.

Le paria poilu s'approcha de Xarss et se pencha sur lui. La scène aurait put être digne d'un étrange tableau. Le loup l'observait, le jugeait, estimait apparemment si il devait devenir une proie ou non. Il finit par se redresser.

- Repart à Lunargent, continue ta quête. Et ne parle pas de nous. La plupart d'entre nous, moi compris, n'aurait pas eut grand chose à faire de ton histoire en temps normal. Mais, même si tu es en partie responsable de cette échauffourée, si quelqu'un attaque la ville, ça ne sert pas nos affaires. Nombre de nos clients et de nos lieux de travail s'y trouvent. Quand il se réveillera, on verra ce qu'Ignace sait, et on s'assurera de te faire parvenir un compte-rendu. La plupart des cons qu'on a tué ce matin étaient des mercenaires, ou maintenus par un sort quelconque.
Quant aux responsables... tes flagelleurs ou autre chose. Même un humain pourrait se jouer des drows si il était suffisamment doué pour les intrigues. Ton peuple est très loin d'être le plus doué à ce jeu, sans quoi il contrôlerait Toril. Et j'ai vu assez de magie pour savoir que les artefacts et la ténacité pouvaient donner de la puissance à n'importe qui. Ne te soucie pas de qui. Règle les problèmes, tu décapiteras ceux qui les produisent ensuite.

Sifflant son verre, Marina se dirigea vers l'extérieur et sortit. Quant à Xarss, il avait encore le loisir de poser des questions ou d'examiner preuves ou cadavres si il le souhaitait. Puis de retourner à Lunargent, ou non.


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Elle fut invitée à la table qui trônait au centre de la pièce attenante. Celle ci était couverte de fruits, de vin, de viande. Certainement les restes d'un festif repas nocturne. Mais d'une nuit proche de l'aube, car tout semblait encore frais comme l'aurore. Le chevalier saisi une pomme et, après un clin d’œil à la Goualeuse, rejoignit son poste de garde devant la porte. La femme s'assit et se servit une coupe de vin léger.

- J'ai entendu parler de tout cela, en effet. Triste affaire ! Plus encore si la charmante servante de notre Dame que vous êtes en devient la victime ! Linette pourrait vous donner sa bénédiction, évidemment... Mais je sais d’expérience qu'il ne faut pas tout attendre de la grâce divine belle enfant. Peut-être aurais je put entendre quelque chose qui pourrait vous aider... Hum... , elle savoura son vin un instant, non, je ne vois pas. Mais tant de choses se disent ici. Si vous pouviez guider mes souvenirs, d'une manière ou d'une autre, peut-être que quelque chose me reviendrait. Et nous passerons ainsi le temps en attendant que se réveille celle que vous attendez.


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Le problème de la recherche d'opportunité, quand bien même on était doué à ce genre de jeu, c'était l'absence de base sur laquelle fonder sa recherche. Si en plus sa cible était une information qu'on ne comprenait que de façon très limitée... Mais Ashura était douée. Et en plus de ça, elle avait du temps. Pendant plusieurs minute c'est un brouahah infâme qui l'entoura, mais à mesure qu'elle isolait des mots, des demandes, des expressions, elle se concentra sur certaines conversations plutôt que d'autre pendant que ses yeux fouillait l'un des épais catalogues qui décrivaient tout les objets et services disponibles. Et il fallait l'admettre, c'était conséquent : objets exotiques, recherches de personne ou d'objet, enchantements, médiateurs, alchimie... Tout y était plus ou moins proposé mais les détails étaient souvent réduits. Cela étant, dans la catégorie des produits alchimique il fallait nécessairement un peu de détail. Alors, les produits étaient listés par régions : Mulhorande, Anauroch, Chult ou encore la Dorsale.

Alors qu'elle s'intéressait de plus prêt à cette partie, après tout, on lui avait dit et répéter que la source des problèmes de la petite se trouvait probablement dans le coin, son esprit désormais en chasse capta une conversation. C'était l'un des vendeurs qui essayait de séduire une cliente.


- Bien sûr madame. Nos produits sont de la meilleure qualité. Le Collège comme l'Arcaneum font régulièrement appel à nous pour trouver des produits et artefacts difficilement accessibles. Même le Seigneur Lamecorne nous est parfois reconnaissant... Oh nous comprenons l'importance de surveiller ce qui entre et sort mais, contrairement à d'autres, nous avons le courage d'accepter des cargaisons dont l'origine est un peu moins clair que l'aube. Tenez ! Pas plus tard qu'il y à quelque semaine, l'alchimiste de la cours lui même est venu nous passer commande ! Oh, je ne sais plus exactement ce qu'il à commandé, et même si je le savais, je ne pourrais vous le dire, nous tenons à la discrétion de nos clients... Mais il n'est jamais revenu pour se plaindre !



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Vendredi 04 Mai 2018 à 14h16 par Yvhann
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Les dires d’Irène le firent réfléchir plus longuement et il réalisait que cette petite troupe était pour lui, une source de bien-être. Il ne put échapper un sourire à la suite de la tenancière et de lui faire un signe amical en drow; déformation du sombre qu’il avait été. Lui qui avait été un esclave esclavagiste, comprenait parfaitement sa situation, sa liberté était apparu au moment où l’orque avait brisé ses chaines et qu’il avait gardé celle-ci en souvenir d’un choix. Xarss s’en voudrait toujours de l’avoir tué, cet orque l’avait sorti de ses méandres intérieurs.

Lorsque Gorchë prit la parole vers Sylis, son cœur se serrait un brin, et à comprendre la suite il se mit à douter qu’il savait au propos de la jeune mère. À ce moment le jeune néophyte voulut intervenir mais sa sagesse loin d’être légendaire lui interdit tout mouvement et toute parole ainsi que tout soupçons; il restait de marbre comme à son accoutumé. Il crut sur l’instant d’ensuite que son doute avait apporté nourriture à l’homme loup qui s’approchait un peu de trop près à son gout. Tout son corps comprit le moment et contrairement à ce que l’on aurait pu croire, il ne se tendit pas comme une corde d’arc près à être relâcher mais bien tout le contraire; son corps se détendit totalement près pour une feinte et une fuite possible et ce, sans que cela soit perceptible. L’exercice régulier du danseur lui permettait quelques rares atouts et de ce dernier, Xarss en fut totalement satisfait. Il se sentit soudain très petit et pas grand-chose lorsqu’il dû regarder Gorchë droit dans les yeux, la bête avait presqu’un mètre de plus que lui et l’odeur du sang répandu sur ce dernier lui rappelait qu’il était toujours une proie pour un tel carnassier.

Impossible de ne pas démontrer que sa bravoure avait eu le panache de rester bien en place devant l’homme loup mais impossible aussi de ne pas démontrer qu’il fut soulager que ce dernier se redressait devant lui. Respirant de nouveau plus aisément il écoutait attentivement ce qui lui semblait être une missive. Ce que le faussement appeler Kryssyyor retenu fut simplement…*Règle les problèmes, tu décapiteras ceux qui les produisent ensuite.*

Un geste fut posé et ce dernier il l’avait vu à deux reprises; l’un fut lorsqu’il avait fait son stage avec l’ordre du corbeau dans la caverne de la région de Dolblunde l’ancienne citée des gnomes de roche et ce, auprès du repère de Daurgothoth le Glas Rampant, le dracosire noir, le tiefelin qui l’avait entrainé lui avait fait avant de le guider vers l’extérieur et l’a seconde fois avait été d’un paladin humain à un ennemi terrassé pour l’aider à se relevé. Le fils maudit de la matrone Merenwen Symryvvin le fit, là, devant Gorchë et sa troupe. Il mit sa main droite sur le cœur et l’ouvrit devant eux puis sur un ton pieux…


-Je vous suis reconnaissant et suis redevable, contrairement à ceux que vous appelez mon peuple, qui soit dit en passant ne l’est plus, car je me considère errant, j’ai une parole; la seule chose en vérité que je possède réellement et je ne veux pas la perdre alors je suis à votre disposition pour quoi que ce soit et ce, quand vous le désirerez. Je paie toujours mes dettes.-

Il voulut ajouter quelque chose mais se retint, cela n’avait pas d’importance et surtout c’était futile. La seule chose qu’il fit avant de quitter l’endroit fut de fouiller le drow inconscient pour y trouver une broche familial ou un signe distinctif sur lui, question d’avoir juste un indice de plus puis il sortit à l’extérieur fouiller quelques-uns des morts puis il ajustait adroitement son piwafwi et se couvrit la tête pour tempérer la lumière en se rendant auprès de Sylis pour prendre la direction de la cité.

Le jeune drow en avait appris encore sur la surface et ses habitants, un sentiment étrange couvait en lui, un sentiment qu’il n’avait jamais encore ressentit auparavant et de ce fait, il se sentait pousser des ailes : Il ne pouvait dire mots. Plus loin sans savoir encore ce qui l’habitait de et qui était nouveau il dit simplement à Sylis…


-À vous aussi… Marina, je vous dois beaucoup et je doute que je puisse vous être d’une quelconque utilité pour l’avenir mais sachez que je serai à votre disposition.-

Le renégat se sentait maintenant encore plus petit et ce coup de fouet lui ravivait l’esprit, il venait de monter un échelon, un petit mais quand même un. Les dernier 24 heures avaient été enrichissant sur plusieurs points, un pan vers son nouveau sentier, un pavé de plus… * La paranoïa c'est surtout l'art de tomber dans le trou à dix mètres devant soi, sur un sentier étroit, par un jour ensoleillé.*




Perception



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Samedi 05 Mai 2018 à 21h52 par Ashura
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Les activités de contrebande étaient par nature clandestines et ne laissaient en principe aucune trace, sauf dans les dossiers constitués par les autorités chargées de les réprimer. Il restait les faits et gestes, les confidences livrées aux détours de conversations anodines. Que cela soit un secret professionnel ou l’ombre d’une menace, il fallait agir avec discrétion.

Les rouages dans l’esprit de la guerrière continuaient de tergiverser tandis que ce représentant du commerce vantait les mérites de son affaire. D’après les clameurs d’un homme, sous l'apparence du cabotage, on importait effectivement des marchandises étrangères de contrebande pour certains grands noms de la cité joyau. Fournisseurs, mules comme tous autres intermédiaires, il était possible que tous agissent sans même connaitre l’existence d’un éminent réseau criminel.

Ashura se glissa calmement parmi la foule pour atteindre le vendeur. En prenant un air curieux, elle observa quelques secondes les marchandises étalées puis releva le visage pour proclamer à haute-voix :


- Il est dit que même certains grands professeurs du Collège de la Dame y trouvent leurs bonheurs. Ne pas juger un livre à sa couverture, ni breuvage à son flacon, ni une échoppe à sa devanture…

Elle ponctua d’un généreux sourire et enchaîna plus discrètement à l’intention du commerçant :

- La bonne rencontre monsieur, mes besoins ne sont pas matériels mais informatifs, peut être serez-vous à même de me renseigner ? Je cherche un expert en métaux rares, peut-être rompus aux arts du peuple nain et en précieux aciers.

Elle se frotta le menton en réfléchissant, prenant soin d’accentuer l’aspect anodin de sa requête :

- Plus précisément, un être dont la pertinence pourrai m’aiguiller dans l'actualité des négoces des Marches d’Argents.


 
 
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PM
écrit le : Dimanche 06 Mai 2018 à 14h45 par La Goualeuse
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La jeune fille répondit au clin d’œil du chevalier par un sourire tout aussi complice. Que n'aurait-elle pas donné pour avoir, elle aussi, la protection dévouée d'un aussi séduisant serviteur de la Dame !

Elle se saisit d'une grappe de raisin et porta un grain à sa bouche, alors que la maîtresse des lieux prenait place à table. N'ayant pas été invitée à s'asseoir, elle restait debout, comme l'étiquette l'exigeait. Sa basse extraction sociale, par ailleurs, lui interdisait de prendre ses aises...


*Pas le temps de jouer...* s'offusqua-t-elle secrètement derrière une mine charmante, en comprenant que la riche Marguerite en savait plus qu'elle ne voulait bien l'admettre. *Crache le morceau !*

- La première victime est Seygwine Landruel, commença-t-elle par lui rafraîchir la mémoire, l'information devant être éventée depuis longtemps. Elle est entre les mains des dieux à cette heure ; un très puissant poison l'a frappée, un poison qui tient en échec les meilleurs guérisseurs de la ville.

Elle déposa la grappe de raisins sur la table, ayant perdu l'appétit.

- Le prix d'une telle arme dépasse l'entendement et la personne qui a commandité l'assassinat devait être très fortunée... Personne n'aurait vendu ses biens ou sa propriété, ou cherché à emprunter de l'argent, par le plus grand des hasards ?

Dame Marguerite, à en juger par le luxe de sa demeure, devait côtoyer la bonne société. Les serviteurs de la Dame appréciaient les mondanités et la compagnie de ces savants esthètes, avec leur aréopage d'artistes en tout genre, était souvent recherchée.

- La mère de la petite, Myal'sa Landruel, a disparu. Elle a vraisemblablement été capturée à l'extérieur de la ville lors d'une de ses maraudes.

La Goualeuse, tout en parlant, surveillait d'un œil expert les moindres réactions de son hôtesse, essayant d'évaluer lorsqu'elle touchait une corde sensible chez son interlocutrice.

- Les soupçons se portent sur des drows... Les rôdeurs en ont repéré plus que de coutume dans les environs de la cité. Personne n'ignore ici la tragédie de Betchear et le drame familial des Landruel... Elle resta volontairement évasive sur le sujet. Si Marguerite connaissait cette histoire, elle était en mesure de déduire les conclusions qui s'imposaient. La question est de savoir comment ces créatures de l'ombre ont réussi à pénétrer les défenses de la ville.



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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PM

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