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Introduction: De l'écume aux cimes blanches, [Gon, Gulmar, Reïlo & Mirtzar]
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Reïlo Blanche Flamme Le jeune métis rangea rapidement son attirail et s’avança vers le tunnel essayant de percer les ténèbres à la suite de l’Honorable devineresse. Les autres compagnons le suivirent à tâtons, prenant garde où ils posaient leurs pieds, derrière les lueurs pâles et vertes diffusées par Nërissa comme s’il s’agissait d’un étrange feu follet. Les voix se répercutaient avec plus de force sur les parois lisse de roche. Reïlo, arbalète en main, et soucieux d’obtenir quelques éléments de réponse à ses récentes expériences, parvint à s’approcher pour adresser quelques mots. La grande Elfe se mit à légèrement ralentir le pas afin d’adresser un rictus rassurant à son disciple. Elle pencha la tête vers lui.Nërissa | | - Harnuial, dit-elle mystérieusement. Il s’agissait d’une vision d’Harnuial. Un berceau de vie située dans la féérie. Je te félicite d’avoir pu prendre part à cette vision. Tu progresses à vue d’œil. Elle se mit à ralentir le rythme et ancra plus intensément son regard dans celui du métis.
- Je te promets des réponses dès que nous serons plus en sécurité. En attendant, ne t’inquiètes surtout pas, rien ne vous arrivera tant que je serais là.
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Profondément liée à la nature, fondatrice de l’académie du Val’Humble, grande inspiratrice des ordres Oghmites, adepte influente et aventurière de renom. Réputée excentrique parce qu’elle voyage par monts et par vaux. Les adeptes qui lui ont jurés serments semblent lui vouer un profond loyalisme. |
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Elle afficha toute sa confiance d’un sourire sincère qui disparue aussi rapidement qu’il était apparu. Elle reprit aussitôt son élan vers la sortie du tunnel d’un pas résolu. L’on pouvait déjà apercevoir le dos du chasseur roux qui s’agitait au loin. L’humain piochait nerveusement dans son carquois pour enchainer les tirs. Dirialhn se trouvait plus loin, lame au clair, des cadavres à ses pieds. Les Elfes débouchèrent sur une grande salle, semblable à une immense fosse de pierre grise. Des ombres frénétiques dansaient sur les parois rocheuses. Une épaisse fumée âcre incommoda aussitôt le jeune métis du Valherse. Une odeur de cuivre, de terre et de sueur. Des relents de mort. Mirtzar Boucledacier Le guerrier Nain ne tergiversa pas et se précipita à la suite de sa camarade éclaireuse. Traversant la caverne à grandes enjambés, Mirtzar fut vite contraint de laisser filer le petite Elfe tant il fut promptement devancé par ses consternantes capacités athlétiques. Elialann sauta de roches en roches sur le versant impraticable, virevoltant sans un regard en arrière et disparue sur les hauteurs. Le molosse du faire preuve de patience pour retrouver le chemin qui se présentait, la pente paraissait plus abrupt qu’à l’aller, la terre s’arrachait à la montagne et il fallut s’écorcher les ongles pour remonter cette maudite murette. Dans son calvaire, il lui sembla entendre un ricanement agaçant en provenance de l’Elfe noire dans son dos. Reprenant son souffle sur les hauteurs, fatigué de courber l’échine, il entendit un groupe d’individus emprunter le boyau de terre qui menait à la fosse aux gobelins. En quelques battement de cœur, il fut rapidement rassuré de voir apparaitre quelques-uns de ses compagnons. Reïlo, Gon suivies de Tusamircil et Gulmar. Gulmar Dans la confusion, la horde de Gobelins ne semblait pas avoir relevé l’escarmouche. Dans le cas contraire, le rôdeur constata qu’un repli s’avérait compliqué, voire dangereux car l’étroitesse de la structure représentait un goulot d’étranglement. Face à lui, la plate-forme surélevée offrait la possibilité de protéger l’accès de l’entrée de la caverne en délivrant un déluge de flèches. De son côté, Dirialhn reporta rapidement son attention vers la fosse qui semblait avoir retrouvé un certain calme malgré les relents de mort et autres couinements intempestifs. Au centre de la caverne, quelques créatures circulaient en ricanant dans le charnier. Visiblement ravis, les conquérants gesticulaient et riaient comme des déments.- Tu as deux choix, murmura-t-il d’une voix rude. Soit rejoindre Tusamircil et les autres pour les prévenir, soit saisir une seconde chance. Montre-moi ce que tu vaux avec un arc, acheva-t-il impérieusement et sans un regard. Couvre ma gauche, tiens-toi prêt, nous allons défendre cette position. Quelques secondes s’écoulèrent et brusquement, Gulmar sentit les muscles de l'Elfe se tendre, son épée pivota dans ses mains. Trois Gobelins tombèrent sur le pont de roche, reniflant l’air et tâtant les cadavres de leurs congénères. Les regards ne tardèrent pas à se croiser et la réaction de l’Elfe fut la première à se déclencher. Dirialhn sorti de l’ombre à toute vitesse, l’échine courbée, il se retrouva vite à portée des gobelins aux yeux écarquillés. La stupeur se lisait sur leurs horribles traits. L’épée monta dans la main gantée du guerrier Elfe, et son acier argenté retomba comme par inadvertance, puis trancha le crâne de la première créature se fendant la route jusqu’au sternum. Dans la fraction de seconde où le Gobelin mourrait, Dirialhn bascula l’épée pour loger son tranchant dans le flanc de l’assaillant qui se précipitait à sa droite. La petite créature poussa un grand cri et mourut.
A sont tour, Gulmar prit une profonde respiration et empoigna son arc pour soutenir son camarade. Comme ce dernier l’avait précisé, un Gobelin se trouvait à sa gauche, prêt à lui bondir sur le côté. Le rôdeur encocha une flèche et démontra toute son expertise. Le tir épingla sa cible au torse et le corps tomba lourdement sur le sol. Soudain, des Elfes débarquèrent dans son dos, la grande silhouette de Nërissa se dressa derrière lui accompagné du reste du groupe. Reïlo Blanche Flamme & Gulmar Toute une foule se pressait désormais dans l’embrasure d’une arche menant à un étroit pont de pierre d’une soixantaine de mètres. Au centre de la caverne, les créatures circulaient en ricanant dans un horrible charnier. Le sol hérissé de stalagmites pareilles à des pierres tombales, était jonché de cadavres de Gobelins. Visiblement ravis, les survivants gesticulaient et riaient comme des déments. Un chef se mit à sortir du lot de par son armure rapiécée et ses vociférations. Des hurlements s’élevèrent, éructé par une horde toujours frénétique. La créature s’éleva sur un monticule de roches et se mit à beugler un cri de guerre, faisant tournoyer son arme en de larges arcs de cercle. Tous les Gobelins se tournèrent d’un seul coup et chargèrent en direction du groupe. Le preux Dirialhn se tourna vers Nërissa, et sans qu’aucun échange ne transparaisse, il s’élança aussitôt dans la fosse pour contrer la horde de Gobelin. Il frappa les plus proches de son sabre et profita de son élan pour s’enfoncer dans leurs rangs, s’efforçant d’infliger autant de dégâts que possible tout en attirant l’attention sur lui. Gulmar fermement positionné sur ses appuis, décida de tirer à rythme soutenu pour dégraisser les assaillants. Sa flèche faucha sans mal l’un des dix petits diables qui se pressaient autour de Dirialhn.Nërissa se dressa devant Gon, Reïlo et Tusamircil. Les yeux scintillant de magie, elle déclara :- Pressez-vous ! Continuez jusqu’au tunnel à l’autre bout. Nous allons nous occuper de neutraliser la horde. Sans une once de crainte dans le regard, elle se retourna brusquement vers les combats et frappa la pierre de son bâton. Une fissure de plus en plus grande se répandit jusqu’au cœur de la fosse. Une fois de plus, le monde était éclairé par une incandescence verte, une lumière pulsante émanait de lignes éclatantes qui se croisaient sur le sol et les parois de la caverne. Un grondement profond irradia soudain sous ses pieds et des racines épaisses transpercèrent le sol, enveloppant les corps de plusieurs Gobelins et les ensevelissant dans la terre. Des branches jaillirent à leur tour et attirèrent d’autres en les emprisonnant sous de l’écorce.Le prêtre Elfe psalmodia quelques mots et agita les mains en pointant Dirialhn. Une fois fait, Tusamircil pressa vigoureusement le pas des expéditionnaires en indiquant l’embouchure à suivre et ainsi, ils purent fuir la funeste fosse aux Gobelins à la faveur du chaos. Le rôdeur humain lâcha une dernière flèche avant de disparaitre à la suite du groupe. Laissant leurs compagnons face au péril, ils s’enfoncèrent précipitamment dans un nouveau tunnel sans savoir sur quoi il tomberait. Le sol en pierre lisse conduisait à long passage. La tension était à son comble. Soudain, Reïlo et Gon en tête de file furent les premiers à croiser la courte silhouette qui se présentait face à eux. Le temps d’un battement de cœur, elle se faufila vers les hauteurs de l’étroit boyau de roche. Brièvement, ils reconnurent Elialann qui faisait preuve d’une agilité surprenante en s’appuyant sur les parois. Elle ne leur adressa aucune attention, comme s’ils faisaient partis du décor, des obstacles et disparue au-dessus d’eux. Ils ne purent ralentir, pressés par le reste du groupe sur leurs pas. Avec un cliquètement sec, ils atteignirent finalement une nouvelle caverne et une fois tous hissés hors du boyau de roche, Tusamircil réitéra son sort de luminescence et ils purent admirer le cœur de la montagne : un large cratère aux parois constituées de nombreuses couches de roches. Une fissure béante formait un balcon où étaient formées d’innombrables cavernes. Mirtzar Boucledacier, Reïlo Blanche Flamme & Gulmar Le molosse pénétra dans le halo lumineux formé par le bâton de Tusamircil. Le groupe se rassembla au seuil du tunnel et échangèrent toutes leur appréhension. Le prêtre Elfe dissuada ses compagnons de prendre part au conflit en insistant tout particulièrement auprès du guerrier Nain. Ils attendirent ainsi une poignée de minutes qui parurent une éternité, à la suite desquels Nërissa, Dirialhn et Elialann rejoignirent enfin le groupe. Maculés de sang, de terre et d’une tension toute particulière, les trois Elfes étaient visiblement épargnés de tous traumatismes. La grande inspiratrice annonça que la situation était sous contrôle et scella le tunnel par précaution, et après quelques courts échanges, elle resta étonnement abstraite sur les événements. Les expéditionnaires rencontrèrent l’Elfe noire à la suite de quoi ils reprirent précipitamment la route. * * * L’expédition tentait tant bien que mal de suivre les méandres qui se dessinaient de tous côtés, comme des chemins qui s’entrecroiseraient en permanence mais qui n’auraient ni début ni fin. Le canyon ne menait nulle part, si ce n’est à lui-même. Dans les profondeurs du cœur des monts de Galènes, de nouveau plongés dans les ténèbres, les aventuriers trouvèrent les premières traces de civilisation depuis des lieux, un étroit escalier taillé dans le roc menait à une profonde caverne puis un labyrinthe encore plus vaste. Un premier passage souterrain se trouvait « à quelques rues », un long colimaçon qui descendait au centre d’un obscur carrefour. Tout était sombre, glauque et étouffant. Le réseau de tunnels s’étalait dans toutes les directions. Nombreux tunnels allaient vers le bas et, bien sûr, le colimaçon s’enfonçait encore plus profondément vers d’autres embranchements de plus en plus sombres, à l’air de plus en plus rance. Ils suivirent la rampe tournoyante pendant ce qui sembla des heures, passant devant des murs sans fin de pierre grise, devant des centaines de trous béants qui semblaient appeler de leurs grandes bouches noires. L’atmosphère étant de plus en plus chaude, la respiration des expéditionnaires devint vite difficile. Il n’y avait que de la pierre et de la glace autour d’eux, pourtant l’air des tunnels semblait dense et humide.Parallèlement à la falaise elle-même, l’expédition se retrouva face à un tunnel fort pentu et à la surface lisse, semblable à une glissière. La sombre guide dissipa les indécisions et les aventuriers furent contraints de glisser. Ils s’élancèrent maladroitement au bord d’une large faille qui paraissait sans fond. Lors de la descente, aussi courte soit elle, une tempête de glace se déchaina soudainement, comme si la structure s’émiettait à leurs passages, ils chutèrent un temps puis atterrirent sur les pierres rendues glissantes par le gèle. Le point d’impact, « l’atterrissage », fut amorti par le verglas. Les mines grimaçantes suite aux chocs sourds se succédèrent, les aventuriers eurent du mal à reprendre pied.L’obscurité du sous-sol se fit encore plus opaque, la roche avait désormais la teinte du charbon et le reflet orange et écarlate tirait de l’obsidienne paraissait plus élancé et plus séduisante qu’auparavant. Le groupe força une épaisse porte rongé par la rouille et recouvert d’un large tapis végétal. Les gonds grincèrent, le métal protesta et le lichen faisait obstacle. Ils parvinrent à atteindre deux larges salles, les plus vastes qu’ils aient pu contempler depuis longtemps. Les terriers étaient étonnement plus poussiéreux comme le suggérait les épais monticules de suies recouvrant les reliefs taillés sur les parois. La poussière étouffait même les bruits de pas. Dans l’enfilade de mains censées tenir les torches le long du tunnel, une sur dix était présente et aucune d’entre elles ne purent être allumée. Des tentures agrémentaient parfois la façade et trahissaient vaguement la vie qui avait pu animer les lieux mais n’étaient, dans l’ensemble, plus que rideaux de fils ou amas de moisissures. Ils atteignirent l’extrémité du long boyau sinueux, les parois étaient devenus des murs de briques et présentaient des failles inquiétudes pour un œil avisé. Un effondrement obligea la procession à traverser une étroite travée à pas précautionneux pour déboucher dans une salle haute de plafond qui évoquait une champignonnière, mais les rigoles étaient asséchées et les fossés suintants d’un fongus nauséabond qui reflétait une lueur verdâtre. Les lueurs vacillantes se mêlaient à l’éclat de jade émis par les énormes globes incrustés de lichen qui s’alignaient sur les murs conjointement avec les porte-flambeaux cuivrés. Tout autant recouverts de moisissure dégoulinante et phosphorescente, quatre piliers montant jusqu’au plafond dans un entrelacs de tubercules. Les narines pincées dans cette suave puanteur, l’expédition parvint à progresser plus en avant dans le tunnel. Il fallut arracher ses pieds au sol collant, dans laquelle on s’enfonçait aisément jusqu’aux chevilles, pour les plus grands d’entre eux.- Un grand réservoir pour élever les vers nourriciers, commenta Nërissa. Russule, Coprin, Girolle virulente. Tout ceci est fascinant. La procession se tenait regroupé, et dut forcer une nouvelle porte sur ordre de la guide. Trois tiges de métal cédèrent sur d’étranges monuments. Quelque part aux limites orientales de la vallée de Damara, en un endroit où l’homme ne s’est que rarement aventuré, au cœur de vestiges enfouis dans les entrailles glacées de la montagne des Galènes, se trouvait une vaste chambre caverneuse.
L’air vicié était plein de poussière et de poudre de roche, preuve que personne n’était entré dans cette partie de la montagne depuis très longtemps. Au fil d’une prudente progression, ils purent découvrir d’étranges motifs sur les bas-reliefs des murs et au bout de quelques minutes de marche, ils découvrir une porte de métal décorée d’une sculpture d’araignée. La porte était encadrée par deux grandes statues féminines taillées dans le granit noir. Leurs pieds garnis de champignons luminescents donnaient à l’ensemble un air lugubre. Elles semblaient avoir veillées ici depuis l’éternité. La porte était censée contenir une serrure à énigme : en tirant sur les pattes de l’araignée dans un certain ordre, afin d’éviter une terrible série de pièges mortels. La Drow parvint à actionner des cliquetis sonores (et des soupirs de soulagement). Ils purent ainsi atteindre une vaste chambre où se trouvait ce que l’on pouvait décrire comme un monument cérémoniel élaboré, un piédestal en son centre, entouré de colonnes de pierres reliées par des arches. Des gargouilles surplombaient certains passages. Les marques de coupe trahissaient l’utilisation d’outils élaborés de la part des architectes de ces lieux. Le sol était recouvert d’une vaste mosaïque représentant une araignée stylisée dont les pattes se terminaient face à la porte. La Drow arpenta les environs en compagnie de Nërissa et le groupe découvrit à son tour des lieux qui malgré la vaste superficie, voyait les ténèbres régner et donner au complexe souterrain un air sinistre. En dépit des apparences, (malgré quelques discretes protestations elfiques de la part de Dirialhn), Nërissa annonça que l’ils ne couraient désormais aucun risque, que la zone était sécurisée (en prenant garde de ne pas trop s’éloigner), que la nuit était tombée à la surface et que le groupe allait pouvoir faire halte. Des torches furent allumées sur les murs et chacun put s’établir sereinement afin de se remettre de cette marche forcée. Le rythme avait été intense ces dernières heures.
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Disciple du Lieur
Chambre 2
2 gemmes
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Reïlo était complètement épuisé par l'effort que le groupe avait eu à fournir depuis sa rencontre avec le groupe de gobelins. Par chance pour lui qui détestait se battre, il n'avait pas eu à devoir faire usage de son arbalète et avait pu, une fois à l'abri, replacer son carreau dans son carquois. Mais si un pénible combat lui avait été épargné, il n'en fut pas de même pour une longue et harassante marche à travers d'obscurs souterrains.
Cette longue marche avait cependant de bons côtés aux yeux du prêtre d'Oghma : comme ses compagnons, il découvrit des signes tangibles d'une occupation très ancienne. Ces éléments ne manquèrent pas de l'intriguer et, tout en marchant, il s'efforçait de collecter de nouveaux indices sur la nature des lieux tout en essayant de se remémorer les lectures faites dans les Vaux ou lors de son périple. Il avait été particulièrement attentif aux statues féminines et à l'araignée qui faisait office de verrou empêchant l'accès à la pièce dans laquelle ils avaient trouvé refuge.
Le demi-drow s'était ensuite sommairement installé, se délestant de ses armes et de son sac. Il était bien décidé à se reposer... dès qu'il aurait pu discuter quelque peu avec Nërissa.
Il s'approcha lentement de la cheffe de l'expédition et s'assit à côté d'elle :
- Quel périple épuisant mais quel lieu fascinant! Il y aurait là de quoi mener bien des recherches, si les circonstances le permettaient... Mais, si vous avez un peu de temps à me consacrer, je souhaiterais surtout en savoir davantage à propos d'Harnuial et de cette créature destructrice que j'ai entraperçue dans la vision...
Reïlo utilise sa compétence de connaissance (histoire/géographie/mystères/religion : + 7) pour en apprendre davantage sur le lieu dans lequel ils se trouvent.
Sorts de prêtre : - niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau. - niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine]. Sorts de mage : - niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture. - niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique. PrésentationAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Perception : Mirtzar (9)/ Gulmar (18)/ Reïlo (12)/ Gon(24) Connaissances : Mirtzar (10)/ Gulmar (15)/ Reïlo (13)/ Gon (17) Gulmar, Mirtzar Boucledacier & Reïlo Blanche Flamme Au cœur de la crypte, tous les aventuriers n’eurent que peu de réflexions à faire pour lier l’araignée représentée en mosaïque à l’entrée, aux cultes Drow qui éprouvaient une fascination particulière pour ce type de prédateurs invertébrés. Hormis cela, aucun ne fut réellement capable d’appréhender les vestiges qu’ils visitaient à présent. Mais l’essentiel fut que l’expédition put enfin contenter leurs estomacs et se délester de leurs équipements. Le goudron qui servait à alimenter les lumières, rejetaient une fumée âcre qui se mêlait à la poussière. Les bottes des aventuriers étaient encore recouvertes des moisissures qu’ils avaient piétinées un peu plus tôt. Le périple avait soumis leurs corps à rude épreuve, et en l’état actuel, ils n’auraient pu dire l’heure qu’il était ou même la date précise qui marquait cette énième journée dans les tunnels. Les expéditionnaires auraient pu atteindre les profondeurs d’Outreterre.
Le métis Elfe noir fut le premier à réagir en soumettant quelques attentes envers Nërissa. Malgré les épreuves qu’il venait de vivre, Reïlo démontra un certain enthousiasme que l’Elfe récompensa d’un franc sourire. Elle l’écouta tout en achevant de découvrir son environnement, comme absorbée par les arches atypiques et les gargouilles menaçantes. Les mots du jeune prêtre s’achevèrent quand il remarqua ce que son engouement lui avait dissimulé : Nërissa parcourait les vestiges en parcourant des doigts les parois rocheuses, et brusquement, elle avait eu un léger mouvement de recul. Lorsqu’elle tourna les yeux, Reïlo fut surpris d’y trouver des larmes. Elle prit une ample inspiration et répondit d’une voix faible : - D’indescriptibles atrocités et d’affreux souvenirs hantent ses lieux souillés. ( elle contempla une perspective plus large de la structure, puis échouant le regard sur la guide Elfe noir, qui semblait discrètement s’éclipser, elle reprit) J’ai quelques réponses à obtenir avant de m’entretenir avec toi. ( elle plongea de nouveau les yeux sur le jeune prêtre puis apposa sa main sur son bras, en témoignage de sincérité) Ne dit-on pas que la longévité d’un Elfe est égale à sa capacité à s’étonner ? ( questionna-t-elle par pure rhétorique et tentant de reprendre de la contenance) Tu devrais prendre le temps de te reposer un instant. Tu auras besoin de toutes tes capacités dans peu de temps. Sans un mot supplémentaire, Nërissa rejoignit la Drow alors qu’elle était en train de disparaitre entre deux rochers à l’Ouest du campement. Reïlo resta avec d’avantage de questions qu’en allant la trouver. Il se trouva obligé de patienter avec toutes ces interrogations qui semblaient le préoccuper plus que ses maigres jambes ankylosés.
Gulmar, toujours silencieusement en retrait, le seul humain de l’expédition, jamais loin de la petite elfette, mais surtout, fort de ces lointaines expéditions dans les plaines arides du Shaar : était persuadé qu’il s’agissait d’une cavité d’origine naturelle, mais en parti aplani, le sol semblait volontairement aplani. Le travail, pour l’œil avisé, était grossier et certaines parois portaient encore des traces de burin. Quelques minutes passèrent, et Dirialhn, qui n’avait cessé de faire nerveusement les cent pas, disparu à travers les vestiges, certainement avec l’objectif habituel d’explorer les lieux pour les sécuriser. La petite Elialann se reposa contre le mur, afin que rien ne puisse se glisser derrière elle, et se mit à jouer avec sa dague. La flamme d’une torche vacilla au passage d’une silhouette. Sa lumière projeta une ombre inquiétante sur les murs et un Elfe vint à la rencontre de Mirtzar puis s’agenouilla à ses côtés. C’était Tusmarcil qui venait examiner la plaie sur le bras du guerrier. Sans laisser le choix au molosse, le prêtre Elfe exécuta un chant Elfique, d’une voix monacale, il fit apparaitre un halo de lumière entoure qui entoura son corps, de petites sphères de lumière apparurent sur la paume de ses mains, et il ferma les yeux, continuant de chanter. Soudain, il posa ses mains sur le bras de Mirtzar, sur la plaie, et en une vague de chaleur, elle se cautérisa immédiatement. Le chant s’acheva, le prêtre ôta ses mains et le Nain pu constater le parfait état de ses membres. Tusamircil se mit à sourire en haussant les épaules.- Nous avons encore du travail. ( il se retourna vers la petite Elfe adossée non loin) Où en sont nos camarades ? ( elle ne répondit pas) C’est qu’il me tarde de quitter cet endroit lugubre, et de retrouver la lumière. Le prêtre se redressa sans mal, et en sifflant à voix basse quelques mots dans le doux langage du beau peuple, il activa une nouvelle fois le sortilège d’illumination au sommet de son bâton. La lueur qui émanait était plus éclatante que celle des torches, blanches et pures comme les rayons portés par Séluné à la surface.- Avant de s’adonner à la rêverie réparatrice, voyons voir ce que nous avons ici. ( il se mit à déambuler dans la caverne en observant les hauteurs) Je suis persuadé que l’étrange monument a été construit bien longtemps après la crypte, par des occupants différents. ( il louvoya entre les affaires du molosse, Reïlo et son propre sac) Je dirais, certainement ceux qui ont jugés de marquer les lieux de gargouilles pour effrayer les curieux. Le contraste entre les deux architectures est saisissant mais je serais malheureusement incapable d’évoquer les cultures en question. ( il balaya le plafond de l’aura lumineuse de son bâton) Il semble être indiqué que les bâtisseurs de ces arches atypiques étaient au service de maîtres versés dans le commerce. Les expéditionnaires étaient un auditoire aisément conquit dans la mesure où ils étaient éreintés de leur périlleux voyage. L’Elfe continua d’arpenter les lieux d’un air ingénu, tel un érudit qui enseignait passionnément à ses élèves. Il s’engouffra entre les colonnes et disparu un instant à l’intérieur de l’édifice.- Ces assiettes en cuivre ressemblent à des bols profonds. Il y a des inscriptions, cela devait servir...mmm à recueillir l’eau... Hmm mm - sans doute afin de mesurer le passage du temps, suggéra la petite Elialann d’un air légèrement agacé.- C’est fascinant ! s’écria le prêtre en contemplant l’assiette.- Combien de litres depuis le début de cette conversation ? Intervint le comédien Elfe en ricanant. Non, j’déconne. Reïlo Blanche Flamme Mût par une curiosité surprenante, bien plus que celle qui le poussait autrement à écouter le prêtre Tusamircil décrire son environnement, Reïlo Blanche-Flamme décida instinctivement de suivre les pas de Nërissa. En s’éloignant du reste du groupe, il emprunta un couloir dont l’entrée était à peine perceptible depuis la grande salle. Le tunnel était parsemé d’arches étranges, composées d’un matériel qu’il ne pouvait identifier, l’ensemble de ces colonnes et poutres donnait au boyau de roches l’impression de traverser la colonne vertébrale d’un géant. Les vestiges Drows, si cela en était, attisèrent nombreuses craintes en lui. Soudain, une voix nasillarde intervint au loin. Il continua de se rapprocher prudemment tout en écoutant la conversation et en étant le plus discret possible. La voix paraissait devenir plus plaintive, le jeune prêtre peinait à apprécier l’étrange accent de l’Elfe noir. ’ Après avoir croisé une autre artère sur sa droite, il resta soudain bouche bée en découvrant aux abords une pièce qui hébergeait une imposante statue de marbre rouge. Elle représentait une femme en colère qui tenait un livre dans le bras droit et une arme d’hast dans l’autre main. Des mots semblaient gravés sur le socle de la statue. ’ ’ Faiblement éclairé par la lueur qui émanait d’un gigantesque orbe à moitié engoncée dans le plafond de la vaste chambre, les pierres luisaient d’une lumière froide et bleutée. Deux femmes étaient assises, paraissant infimes aux côtés de l’imposante statue au regard colérique. Nërissa avait toujours cet air enfantin, malgré la droiture de sa silhouette, assise au sommet d’une roche sphérique, dos à la statue, les jambes croisés et les bras sur les cuisses, elle maintenait cette position méditative si familière. - Je vais prendre une empreinte des inscriptions qui couvrent ces lieux et voir ce que je peux en tirer grâce à nos livres d'histoire. ( L’espace d’un instant, elle eut l’air absent : elle contemplait l’Elfe d’Outreterre assise légèrement en contrebas de sa position. Elle prit une profonde inspiration) Pour conserver l’espoir, il faut parler d’avenir car nous n’arriverons à rien si nos esprits restent pétrifiés d’horreur. La Drow leva la main en secouant la tête. Elle était comme toujours habillé de fourrures et de cuir noir matelassé, une lance d’ivoire fermement ancrée dans ses mains. ’ ’ ’ ’
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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ontrairement à la plupart des ses compagnons, Mirtzar avait l'habitude de passer de longues périodes sous terre sans que cela n'affecte son humeur. En règle générale, il se sentait même plus en sécurité avec un épais plafond au-dessus de la tête qu'à l'air libre. Mais cet endroit ne respectait aucune règle générale.
Il était évident que tout le monde avait les nerfs à vifs, Dirialhn qui ne cessait de se mouvoir, Elialann jonglant avec sa dague, Dame Nërissa semblant parler aux murs, etc. Mirtzar essayait de se convaincre que son propre malaise était seulement le contre-coup inévitable de la perte de sang qu'il avait subi il n'y avait pas si longtemps que cela mais ce n'était pas une grande réussite.
Tusamircil n'avait pas non plus oublié sa blessure et vint faire usage de ses dons. Le nain d'or devait avouer que, malgré ses réticences à l'égard de l'Art, la magie avait de clairs avantages et il était bien content de ne pas avoir à attendre que la Nature lui restaure son bras. Il ne put se retenir de l'agiter pour en tester la souplesse tout en remerciant le prêtre pour ses soins.
Depuis qu'ils étaient entrés dans l'imposante pièce, ou cité ou quelque soit le terme approprié, Mirtzar ne s'était pas vraiment éloigné d'Elialann mais il suivit Tusamircil pendant qu'il donnait un exposé sur les anciens occupants du lieu. Mirtzar ne savait pas comment il en était arrivé à ces conclusions mais il n'avait pas l'intention de les questionner. Il se contenta d'une simple réponse espérant le lancer dans des explications plus détaillées qui assouviraient sa curiosité et feraient passer le temps un peu plus vite.-Si nous devons rencontrer d'anciens occupants de ces lieux, je préfère les amateurs de commerce plutôt que ceux des araignées. Et, je n'y aurai pas pensé tout seul, mais c'est, il me semble, une excellente déduction, Elialann.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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Disciple du Lieur
Chambre 2
2 gemmes
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S'il était une chose que Blanche Flamme avait apprise en suivant les enseignements de ses divers maîtres, c'était la patience. Il était quelque peu déçu de ne pas avoir obtenu davantage sur Harnuial et l'étrange vision qu'il avait vécue mais il savait que tout venait à point à qui sait attendre.
Toujours poussé par la curiosité, il avait discrètement emboîté le pas à Nërissa qui avait fini par rejoindre leur étrange guide drow. Leur discussion avait été difficile à suivre et le jeune prêtre d'Oghma s'efforçait tant bien que mal d'en suivre le fil. La difficulté était double : d'une part l'accent aux étranges intonations de leur guide, et, d'autre part, le manque de connaissances de Reïlo (malgré ses nombreuses lectures) relatives à la civilisation drow dans cette partie du monde.
Il avait néanmoins cru comprendre plusieurs éléments intéressants : cette place serait la colonie dont leur guide était originaire mais elle avait subi un terrible destin. Dépeuplée et abandonnée, elle gisait là, tel un passionnant musée à explorer pour un esprit curieux... et très aventureux, au vu des dangers qu'ils avaient affrontés.
Le jeune prêtre fit quelques pas en direction des deux interlocutrices, tout en gardant le silence afin de ne pas interrompre leur conversation : le meilleur moyen d'apprendre était souvent d'écouter.
Sorts de prêtre : - niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau. - niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine]. Sorts de mage : - niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture. - niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique. PrésentationAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Alors que les expéditionnaires avançaient en cortège profondément sous la terre, le rôdeur humain ne pouvait s'empêcher de se repasser le film de tous les évènements dans lesquels il avait été impliqué… Quelque fut la manière dont il abordait les évènements, il en parvenait à la même conclusion : il n'avait pas été brillant… Vraiment pas ! Chargé de surveiller les arrières de ses compagnons, il s'était fait surprendre par une embuscade. Durant le combat qui en avait découlé, il aurait certainement perdu la vie sans l'intervention de Dirialhn… Certes il avait par la suite démontré qu'il savait se servir d'un arc en épaulant l'elfe dans son combat, mais même là il avait eu l'impression que le combattant lui avait plus offert une chance de ne pas avoir l'air ridicule, qu'il n'avait réellement eu besoin de son aide.
Voilà les pensées qui tournaient en boucle dans son esprit alors qu'ils avançaient à grand pas dans un environnement qu'il ne connaissait pas vraiment. Il ne prit donc pas vraiment le temps d'observer le "paysage" qui défilait et avait perdu un peu de sa concentration, obnubilé par l'idée de se racheter et de prouver qu'il pouvait être utile au groupe. Après tout, il ne pouvait pas se permettre de faire passer son mentor pour un mauvais Maître… Il saisirait la prochaine occasion pour se racheter. Il se le promit. Fort de cette promesse, il fit l'effort de revenir à un état de concentration et de vigilance élevés afin de se montrer digne de sa présence dans le groupe.
Il fut heureux, quelques temps plus tard, que leur périple de la journée toucha à sa fin. Bien que fatigué, il ne souhaitait pas en rester là pour l'heure. Il souhaitait demander à Dirialhn s'il daignerait lui accorder du temps pour l'aider à s'entrainer au corps à corps, afin que dans le cas d'une nouvelle surprise, il soit plus à-même de se défendre. Et alors qu'il se dirigeait lentement vers l'elfe, ce dernier partit de nouveau en éclaireur.
La main sur le pommeau de son épée, sentant l'éclat dû au choc de la chute l'arme lorsqu'il s'était fait désarmer, Gulmar décida qu'il suivrait Dirialhn, à la fois pour en apprendre plus, mais également pour assurer les arrières de l'elfe à qui il devait la vie. Il ne partagerait pas ses pensées sur la cavernes dans laquelle ils se trouvaient, car après tout cela n'apporterait rien à l'expédition…
Il laissa passer quelques secondes après le départ de l'elfe, puis se dirigea vers l'endroit par lequel ce dernier les avait quittés, d'un pas ferme et décidé. Après tout, le chemin du traqueur et de l'éclaireur étaient deux chemins qu'il était sensé maîtriser...
Un bon gnoll est un gnoll mort.
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Gulmar Pour des raisons personnelles, faisant fit du fait qu’il n’était pas complétement remis de sa faim et de l’épuisement général dut à une journée de marche, le chasseur du Sud décida de faire preuve de conviction et de filer le train d’un Elfe à travers les cavernes qui serpentaient dans les profondeurs souterraines des toits du monde. Malgré tout, Gulmar était doté d’une certaine expérience, il se déplaçait avec aisance et savait se montrer discret, mais même sous terre, rien ne semblait échapper aux Elfes. Gulmar devait admettre qu’il était surpris par les compétences de Dirialhn, sa réserve et les efforts qu’il déployait pour ne laisser aucune trace. Sur les façades occidentales des monts des Galènes, il avait su apprécier les itinéraires qu’il avait choisis, s’écartant souvent de la piste pour semer d’éventuels poursuivants. Mais, s’il était possible de traquer une proie en forêt, de relever les traces du passage d’un ou plusieurs individus, sous une feuille écrasée dans l’humus, sur un lambeau d’écorce arraché à une hauteur révélatrice, sur le motif formé par des brindilles brisées sur le sol ou plus facilement encore, dans la neige malléable qui ne laissait passer aucun indice ; il en était tout autrement dans les souterrains, là où les remous dans l’air devenaient infimes, où les cris se révélaient altérés et surtout, là où les ténèbres devenaient insondables.
Ainsi, le rouquin avait quitté le campement et ses partenaires, sans un mot, pour se faufiler dans l’ombre d’un tunnel, progressant à tâtons le temps que ses yeux s’adaptent à l’obscurité. Gulmar dut avancer presque accroupie, ses pieds chaussés de bottes de cuir souple tentaient de ne faire aucun bruit. Il était encore équipé de tout son fardeau habituel et perdit un peu de temps quand il fut obligé de s’infiltrer dans une étroite fissure communiquant dans une large caverne. Le sol y était meuble et couvert de débris, malheureusement, l’atmosphère était désormais complétement opaque pour ses yeux. Partout autour régnait une obscurité complète. Il devait à présent faire un choix ; continuer sa traque dans l’obscurité avec toutes les difficultés que cela impliquait, allumer une torche pour oser progresser convenablement ou tourner les talons afin de rejoindre le confort des lumières du campement. Reïlo Blanche Flamme Le jeune prêtre s’avança silencieusement jusqu’aux deux femmes, sous le regard sévère de l’imposante statue de pierre sous laquelle était allée prendre place Nërissa. Le faciès de la géante de pierre exprimait une certaine sérénité à toute épreuve. Le genre d’équilibre que le groupe n’avait pas connu depuis des lunes. Çà et là, à courir dans les souterrains, il semblait être interdit d’être aussi calme et confiant que ne pouvait l’être ce colosse de pierre. L’espace d’un instant, il lui parut que cette culture, ces vestiges, paraissait la seule constante dans un monde chaotique.
En s’approchant, le jeune prêtre remarqua plus attentivement la source de lumière provenant des hauteurs. Il ne s’agissait pas d’un orbe mais d’une sorte de miroir sphérique suspendu par un étrange appareil de cuivre fixé sur la pierre. Un miroir circulaire semblait pouvoir pivoter sur son axe. En examinant les particules de poussières qui faisaient apparaitre un large rayon de lumière, Reïlo devina l’existence d’une autre chambre devant contenir la source de cette étrange lueur.
Toujours discret, les yeux scrutant l’environnement, il écouta la conversation. L’Elfe noir demanda à Nërissa s'il était correct pour elle de dire qu'elle « voit » ces visions, et s'il ne valait pas mieux dire qu'elle les « imaginent ». La prêtresse animiste prit une longue gorgée de son thé parfumé qu’elle savoura un moment, et regarda ses pieds, puis le plafond. « Vous dites que le monde s’arrête à ce que vous voyez de vos propres yeux. Pour moi, c’est là qu’il commence. »
A ces mots, la montagnarde à la peau d’ébène tourna brusquement le visage vers le jeune Oghmite et écarquilla ses grands yeux écarlates. Elle renâcla et commença à se redresser en s’aidant de sa lance nacrée. Elle hocha du menton dans la direction de Nërissa et fit remuer ses doigts nerveusement. La Grande Inspiratrice parut comprendre le message, et à son tour, hocha de la tête en réponse. Sans perdre un instant, la Drow émit un sifflement agacé et tourna les talons pour s’éloigner du centre de la pièce. Elle disparue à nouveau en s’infiltrant entre deux pans de roche. Révélant une nouvelle fois que ces galeries étaient de véritables souricières.
Visiblement aussi farouche qu’un animal sauvage, la simple présence du jeune Oghmite venait de faire fuir la Drow. C’était à se demander ce que les deux Elfes avaient échangés pour en arriver à tant de courtoisie avant d’être interrompus.
Le rire délicat et familier de Nërissa attira l’attention de son apprenti. Reïlo aperçut que sa maitresse lui indiquait de s’asseoir à ses côtés.- Ne le prends pas pour toi, la solitude peut verrouiller même le plus endurci des cœurs. ( elle sourit à nouveau et reprit une gorgée de son thé) Les probabilités d’avoir ces échanges étaient infimes... En vérité, Jusqu’au choix de l’heure de notre rencontre, rien n’était fortuit. Légèrement en surplomb, assise en tailleur, l’érudite plongea ses yeux sur le sang-mêlé. Ceux-ci ne luisaient pas de l’aura magique habituelle, mais les deux pupilles verdâtres restaient brillantes sous le halo de lumière froide. - Et désormais le destin nous demande de détruire une menace de ténèbres. ( sa voix devenait doucement plus solennelle) Tu espérais des réponses, et il me faut te cuirasser pour affronter ces défis. Elle prit une profonde inspiration, ferma les yeux et leva les mains en pianotant du bout des doigts. La canalisation magique se matérialisa en écume verte qui s’agglutina pour former une sorte de spectre en forme de goutte. L’émanation fantomatique flotta jusqu’à Reïlo avant de s’immobiliser devant ces yeux ébahis. L’ectoplasme de jade se cristallisa en sphère plane et lisse qui se mit à pivoter lentement sur son axe, puis des reliefs se brossèrent à la surface du globe. - Ceci est Harnuial, annonça-t-elle, une petite planète perdue dans un autre plan de la réalité, un havre de luxuriance qui me fascina jadis lorsque j’arpentais différents mondes. Un cœur de sauvagerie vierge de toute civilisation conquérante. Un grain de sable dans l’immensité de l’univers ( Nërissa fit claquer ses doigts, et soudain, la sphère implosa sans un son, en une multitude de petites billes vertes flottant dans les airs) Je possède un lien immuable menant à de nombreux plans que j’ai un jour eu l’occasion de visiter, et un sort permettant à l’âme de se déplacer des uns vers les autres. Bâtir la force de son esprit, voler au-dessus des vents solaires, libre et léger, voyager vers des soleils lointains et être témoin de la naissance de nouvelles étoiles jusqu’aux couloirs brumeux du temps. L’Honorable Elfe ouvrit les yeux comme émergeant d’un rêve. Elle regarda le jeune métis en s’efforçant de reprendre une voix moins enjouée. - J’ignore encore les raisons, mais un appel sans mots m’a attiré vers Harnuial alors que je me concentrais sur notre situation. Contrairement à notre première expérience de divination, qui consistait plus à révéler ton subconscient, il s’agissait là clairement de ma propre destinée. ( elle claqua une nouvelle fois des doigts et les lueurs innombrables se dissipèrent aussitôt) J’ignore aussi comment tu as pu m’assister durant cette expérience. Le hasard, le talent ou la chance du débutant. Je pencherais plus du côté de la gemme que je t’ai confiée. Ses propriétés sont encore, je te l’avoue, indéterminée. Une raison supplémentaire pour en prendre grand soin. Elle expira dans un doux signe de lassitude, érudite exaspérée face à cet amoncellement d’énigmes. - Nos priorités restent inchangées, reprit-elle avec détermination, le bouclier du paladin des sables et le fragment d’étoile qu’il recèle. Nërissa laissa quelques secondes blanches à travers le flot d’informations qui venait d’être déversé, invitation évidente lancée à son interlocuteur pour le laisser enfin s’exprimer. Communiquer avec une télépathe pouvait décontenancer, l’évidence se fit alors qu’elle devait s’efforcer de laisser son entourage communiquer physiquement ce qu’elle percevait mentalement. Mirtzar Boucledacier Les expéditionnaires continuaient de se reposer sous les lueurs vacillantes des torches, tandis que le prêtre balayait les murs de la caverne pour en explorer chaque recoin. Le guerrier Nain le suivit dans sa quête d’érudition et découvrit d’étranges poinçons émaillés à la base de la paroi. Tout en prêtant un œil avisé, il écouta attentivement l’examen de Tusamircil et les éclaircissements de la petite acrobate. Elle rendit un sourire à Mirtzar après qu’il lui ait délivré une gentillesse.- Je tiens l’idée des rapports d’une célèbre exploratrice, affirma-t-elle, Dame Laurent. ( voyant que sa réflexion apportait plus d’interrogation que de précision, elle reprit) J’y pense depuis le début de notre périple. Il y avait aussi des bols sous des stalactites... De mémoire, elle menait une expédition dans un grand glacier de l’Epine dorsale du monde. Ils auraient découverts les traces d’existence des Dae-Tel'Quessir. - Ah ! « Les Elfes des neiges », intervint le comédien Elfe à la chevelure invraisemblablement rousse. Des Elfes, tous bleus, de sept pieds de haut ? Ah ah oui, j’ai entendu parler de ça aussi... - Les histoires de Dame Laurent sont populaires, reprit le prêtre à l’attention du molosse à ses côtés. Une aventurière et une autrice prolifique. - Et à l’imagination débordante, railla Gon en mimant de s’endormir sans réellement prêter attention à la conversation. Elialann soupira suite à la dernière réplique de l’artiste et reprit à l’attention de tous ceux qui s’intéressaient au sujet. - Si l’on en croit le livre, bribes du rapport qui fut remis en Eternelle-Rencontre, ils feraient partie du grand peuple des Elfes. Ils seraient venus d’un autre monde à une date encore inconnue. - Cela me rappelle ce qui est arrivé aux Avariels, répondit Tusamircil, le regard toujours porté sur les façades rocailleuses, qui nous révélèrent bien tard avoir vécus Toril avant même l’arrivée des Ar-Tel'Quessir. Quelque part, cela me rassure qu’il reste encore certaine part de mystère en ce monde. Le prêtre Elfe illumina un nouveau pan de mur d’un revers du bras et poussa un brusque hoquet en croisant le regard d’une gargouille au sommet d’un pilier de pierres. De son côté, un détail attira l’attention de Mirtzar, un endroit où la maçonnerie paraissait différente. Sur une grande plaque cuivrée, il tenta vainement de décrypter les gravures d’un dialecte inconnu. Mais avant de demander une quelconque expertise, un nouveau détail heurta sa réflexion. Sous les mystérieuses inscriptions se trouvaient des gravures taillés grossièrement à même la pierre. Le Nain dut épousseter les failles pour découvrir l’alphabet familier de son peuple. Un étrange suite de mots...
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Face au constat de ses choix réduits, l'humain prit quelques secondes pour maudire son manque de discernement. En effet, il se rendait compte à présent que son idée n'était pas des plus judicieuses, d'autant plus qu'il était parti encombré avec son matériel…
Il repensait à présent à certaines paroles qu'avait prononcé son mentor nain il y avait plusieurs lunes, de très nombreuses lunes…
¤ Un jour tu comprendras, gamin, pourquoi c'est mieux d'être un nain pour faire ce que nous faisons… ¤
Le nain s'était alors mis à rire généreusement. A présent qu'il était seul dans cette salle à ce point sombre qu'il n'y voyait rien, il comprenait un peu mieux ces propos. Un humain, seul dans un souterrain sombre, encombré de matériel, malgré toute sa bonne volonté aurait beaucoup de mal à pouvoir suivre la piste d'un elfe manifestement rompu aux techniques visant à masquer ses déplacements, et à priori discret comme une ombre.
¤ Imbécile ! ¤
Mais plutôt que de céder à l'autocritique et au défaitisme, le rôdeur du lointain Shaar en vint à se souvenir des enseignements de son maître, non sans ressentir un brin de fierté.
¤ Lorsqu'un problème semble ne pas avoir de solution, prend le temps de te poser, de méditer et d'écouter les murmures de la terre, du vent, des pierres… Même si tu ne trouves toujours pas de solution après cela, au moins tu seras en harmonie avec ton environnement et dans un meilleur état d'esprit pour aborder la suite. ¤
Fort de cette reflexion, le rouquin décida de s'asseoir à même le sol, disrètement et de façon confortable. Là, il se mit soudain à faire le vide dans son esprit et à se concentrer sur tout ce qui se trouvait autour de lui, mobilisant chacun de ses sens afin de mieux appréhender ce qui l'entourait. Ainsi peut-être parviendrait-il à se familiariser avec ces lieux et cette obscurité.
Il était en ce moment, somme toute, dans l'une des situations qu'il préférait : seul, en communion avec la nature. Et le sourire qu'affichait son visage, malgré la fatigue et la faim qui commençait à se faire bien sentir, en était la preuve.
Un bon gnoll est un gnoll mort.
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Disciple du Lieur
Chambre 2
2 gemmes
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Reïlo était fasciné par les propos de Nërissa et les questions se bousculaient une fois encore dans sa tête, questions sur les plans, sur ces autres planètes, sur cette gemme si puissante que la Dame lui avait offerte comme s'il s'agissait d'un objet magique mineur... ainsi que sur les liens qui unissaient tous ces éléments avec leur quête, si liens il existait. Sans parler des questionnements quant à leur situation immédiate, sur leur guide et sur l'endroit dans lequel ils se trouvaient.
L'esprit de Blanche Flamme bouillonnait, il apprenait plus en quelques heures qu'en semaines de lecture et cela le satisfaisait grandement. Mais le ressenti de son corps était tout autre : ses membres étaient épuisés et réclamaient urgemment qu'il se repose. Le prêtre d'Oghma maudit intérieurement ces contingences pratiques et matérielles, regrettant de ne pas pouvoir accorder toute son attention aux choses de l'esprit.
Avant d'aller prendre un peu de repos, il se risqua à poser une question :
- Je me suis engagé à mener à bien cette mission, quoi qu'il en coûte. Mais cette expérience de vision m'a quelque peu troublé, je dois bien l'avouer. C'était si étrange, terrifiant et... réel. Je me demandais dans quelle mesure étions-nous vraiment là-bas. Pouvons-nous interagir avec ce qui se passe sur Harnuial? Changer le destin de ce monde, en prenant éventuellement le risque de mourir là-bas? Ou sommes-nous cantonnés au rôle de spectateurs, de voyeurs en quelque sorte, qui observent impuissants, mais bien à l'abri, une scène qui les fascinent tout autant qu'elle les effraie?
Sorts de prêtre : - niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau. - niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine]. Sorts de mage : - niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture. - niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique. PrésentationAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
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Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
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Gulmar Les rires généreux de l’humain firent écho dans les tunnels sombres et donnèrent le sentiment que les parois se moquaient de lui. Le chasseur s’immobilisa après avoir parcouru une dizaine de pas dans le boyau de roche. Dans l’obscurité, l’espace ne semblait jamais finir et les autres couloirs pouvaient se détacher en une infinité de galeries. Désormais seul, il se laissa glisser au sol dans un état méditatif, cherchant à faire le point entre ce que lui soufflait son intuition et ce que sa raison lui refusait d’accepter.
Il n’avait aucun moyen de déterminer lequel il devrait emprunter et plus le temps passait, plus Dirialhn s’éloignait. Il en était à ce stade de ses réflexions lorsque sur le sol, ses doigts rencontrèrent un étrange objet. Dans l’obscurité profonde, le chasseur tenta d’en définir l’origine. Trop lourd pour être un éclat de roche, trop lisse pour être un morceau de bois ; le chasseur tâtait l’objet poli et longiligne de la longueur d’un tibia, l’idée le heurta et il fut persuadé d’être littéralement tombé sur un os. Reïlo Blanche Flamme Penchée légèrement au-dessus de lui, l’érudite Elfe acquiesça d’un mouvement de tête et se mit à sourire généreusement à son apprenti. Heureuse de voir subsister en lui, malgré les événements, une vision savante et un intérêt intellectuel. Elle se tut quelques secondes et baissa la tête un très court instant, faisant tourner le breuvage dans sa tasse, avant de reprendre d’une voix claire :Nërissa | | - Le voyage astral peut se réaliser de différentes manières, celle que j’emploie : la projection astrale offre un corps qui m’autorise à prendre d’avantage de risques sur les Plans Extérieurs. En contrepartie, comme tu l’as deviné, le champ d’action est drastiquement réduit.
Certains camarades de la confrérie possèdent les compétences pour parcourir plus librement les carrefours du multivers en voyageant physiquement. Pour ma part, je dois confesser que c’est un domaine que j’explore encore. J’ai besoin de conserver un lien pour me guider dans les canaux astraux. Je n’ai accès qu’aux lieux que j’ai déjà visité quand j’arbore cet aspect éthéré, et mes capacités ne me permettent pas encore d’interagir pleinement avec mon environnement. C’est en partie à cause de cette faille et de la nature de mes visions que je t’ai confiée la gemme. Afin de préserver une chance de retour.
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Profondément liée à la nature, fondatrice de l’académie du Val’Humble, grande inspiratrice des ordres Oghmites, adepte influente et aventurière de renom. Réputée excentrique parce qu’elle voyage par monts et par vaux. Les adeptes qui lui ont jurés serments semblent lui vouer un profond loyalisme. |
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Elle leva le nez en direction de l’imposante source de lumière qui inondait la scène d’un halo pâle. Son regard resta perdu dans le vague. Nërissa semblait penser à haute voix. L’espace d’un instant, elle eut l’air désarmé, abattue et très triste. - Pour en revenir à la nature de la vision que nous avons partagée, comme je te l’ai dit, je suis encore en proie à bien trop d’incertitudes pour me résoudre à des conclusions. Une chose me semble néanmoins certaine, cette vision est une prédiction, ma destinée, tu n’as pas à t’en soucier. Il me reste à définir la nature de ce que nous avons aperçu, et surtout, à découvrir ce qui me permettra de rejoindre physiquement Harnuial. Vous ne survivriez pas une demi-journée tant la faune et la flore y sont... particuliers. En réalité, je pense que cette lune rouge, l’éveil du titan et « l’année des dragons renégats », que tous les bouleversements qui frapperont indistinctement Toril, Harnuial et tous les autres mondes, tous seront le résultat d’un seul et même phénomène : une conjoncture tellurique à l’échelle extra-planaire. Elle retourna le regard vers Reïlo et retrouva rapidement le sourire qu’elle avait perdu en discourant.- Je t’invite à ne pas trop t’attarder sur cette dernière idée, c’est un concept qui doit même dépasser certains dieux, si ce n’est le résultat même de leur implacable volonté. ( elle émit un petit rire nerveux et poussa un soupir) Mais sache que j’ai confiance car dans tous les dénouements possibles, peu d’entre eux nous amenaient jusqu’ici. Le reste vous appartient et j’ai confiance. Elle prit une nouvelle gorgée de son thé parfumé et reprit de sa douce voix :- Les réponses viendront quand le temps sera venu. Mais tes réflexions sont un bon sujet de transition pour me permettre d’aborder ce pourquoi je voulais te consulter. A notre rencontre, du semblait prêter tes pensées à un sujet d’étude bien précis, la théosophie et la quête de l’idéal unissant l’Art et la foi, la sorcellerie et la sainteté. ( elle pressa ses grandes pupilles vertes sur le sang-mêlé comme pour le sonder) Notre rythme est soutenu et cela n’a pas du te laisser beaucoup de temps de réflexion. Néanmoins, que peux-tu me dire sur tes recherches dans les domaines occultes et divins ? Quelles sont tes ambitions mon cher échevin ?
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