Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> RP quête, Prologue
écrit le : Vendredi 09 Juin 2017 à 04h02 par Yvhann
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Habitant des Royaumes
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« S'il y a parmi vous un sauveur, c'est en vision que je me révèle à lui, c'est dans un songe que je lui parle »

Du guetteur mystique.

Les rêves sont un moyen de percer les secrets de l’invisible. Ils sont parfois des initiations aux mystères de l’après-vie.
La plupart des gens pensent que dormir ne sert qu’à se reposer et à se régénérer ; certains considèrent même que c’est une perte de temps. Pourtant, le sommeil est une période très utile à l’âme qui nous anime. Il lui permet de se libérer provisoirement des sensations et des impressions liées à l’état de veille et au monde matériel, et de communier en toute liberté avec le monde invisible. Or, c’est précisément durant cette période de communion que se produisent les rêves spirituels. Dès lors que l’on a conscience de cela, chaque nuit prend une dimension qui transcende de très loin le seul repos du corps.

Kyu semblait intrigué par les paroles de Xale suite à son intuition du moment qui venait de le faire se retourner; l’apprenti avait ressenti la même chose qu’au moment de rencontrer l’ancien esclave, un sauveur se présentait dans son entourage proche. Se retournant prestement en face de Xale après son détournement mineur, après l’avoir hissé d’un solide et franc coup de bras il dit paisiblement…


-Kyu ne comprend pas ton second langage, Kyu parler commun, orque et céleste, pas autres.-

Si son instinct et son intuition ne le trompait pas, le moine se retournait face au nouveau venu et lorsqu’il put reconnaitre la vibration qui lui confirmait son doute, il fut soulagé de cette rencontre et ne laissait entrevoir aucune animosité, tout au contraire son comportement ainsi que ses mouvements fluides et précis laissait savoir qu’il était coopérant. Il ajoutait simplement…


-Tu est l’archer, lui est ancien esclave, vous êtes deux des sauveurs et moi être Kyu, celui qui doit protéger: Rêve ne pas tromper.Chemin derrière moi être celui de Fort, Kyu jamais être venu ici, pas savoir pour refuge: Bon matin neigeux.-

Dit-il avec amusement ce qui contrastait avec les évènements qui se produisaient dans le présent. Sans demander le reste ni à l’un ni à l’autre il commençait à marcher vers le Nord-Nord-Est pour qui pouvait le savoir. Son imposante carrure faisait un peu de répit pour qui pouvait le suivre de près sinon le vent qui s’intensifiait laissait la marche ardu et lorsqu’un coup de vent tombait il fallait avoir une dextérité exemplaire pour ne pas perdre pieds, jusqu’ici il semblerait que le trio pouvait se mouvoir assez habilement dans le peu d’accumulation du moment mais il était assuré que si cela continuait de tomber de cette manière, d’ici peu, leur avancé serait fortement compromise.

Nouvellement arrivé sur le bord du chemin, Ina et Malaric accompagnés de leurs compagnons animal n’avait rien vu d’anormal à part cette tempête qui s’acharnait en cette journée. Le fait de marcher sur la route leurs donnait un meilleur appuis sur leurs jambes et la marche se faisait beaucoup plus facilement que dans les marécages semi gelé. Seul le loup de Malaric semblait avoir perçu de quoi en face d’eux mais gardait un comportement régulier quoique le druide comprit son comportement, il pensait que se devait être les marcheurs qu’Ina lui avait mentionné plus tôt, sans plus. L’aigle devait se poser sur l’épaule de son maitre pour ne pas disparaître dans l’enfer blanc.

Près de l’une des chaumières de la métairie un couple de nains des profondeurs avançaient avec acharnement tentant tant bien que mal de faire avancer leur bourrique exténué qui depuis trop longtemps tirait cette charrette qui contenait leur nouvelle prise de chasse; ils cherchaient leur évadé mais le sort leur avait donné, sur leur route, un trésor bien plus bénéfique, du moins pensait-il. Les imprudents ignorants de la situation, ouvrirent la porte de la chaumière une fois arrivé, après avoir vu d’étrange ombres au travers des carreaux crasseux de suie et de graisses. Leur malveillance ne leur donnaient pas l’obligation de frapper avant d’entrer, habituer de se servir, de tuer puis ensuite s’installer. A peine la barre de la porte levé qu’ils furent projeter sur le dos par l’impensable qui dans un tourbillons cendré passait juste au dessus de leur ventre grossit par le surplus de levure pour s’emparer de la bourrique qui n’eut aucunement le temps de s’apercevoir qu’elle se faisait vider de sa vie, tellement l’étreinte fut subite et mortelle. Le choc fut tel, que la charrette se fit lever par les manoirs qui retenait la pauvre bête de quelques mètres pour ensuite retomber sans Monique, la bourrique que les deux nains avait volé.

Le duo eut-ils la sagesse de vouloir rester sur le sol pour ne pas être les prochaines proies que le nuage cendré vint, comme avec Monique, les éteindre d’une dernière caresse morbide. La neige continuait de tomber n’ayant aucun corps à dissimuler, seul l’épée d’un des deux nains des profondeurs retombait plantant sec au sol laissant la poigne en haut, faisant office de croix funèbre devant la porte battante au vent de la chaumière de Marta. La cendre tourbillonnait dans le vent entremêlé des flocons de neige qui noircissaient avant de sublimer en vapeur pour disparaître. Au dessus du chemin serpentant la métairies, l’impensable cendré cherchait d’autre proies, le vouloir ultime de prendre corps en ce monde lui donnait une faim insatiable.

Hurlevent, Hurlevent, soit celui qui anéanti. Chantait mélodieusement l'une des jumelles accroupie au dessus du chaudrons pestilentiel en riant du sort des habitants, l'autre, attendait sa libération, patiemment.



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écrit le : Vendredi 09 Juin 2017 à 17h51 par Xale
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Xale fut légèrement soulager d'entendre que l'orque ne parlait pas cette langue perfide. Arrivé près de l'orque, il voulu traduire ce qu'il avait récemment tenter de véhiculer. avant même d'avoir pu sortir le premier son, un homme lui coupas la parole. Il avait les oreilles d'un elfe mais les traits des hommes, un peu comme Xale. Il demandas essentiellement la même chose que Xale avait demandé plus tôt à Kyu. La peur de se faire capturer et donner en rançon au nains profonds et les rafales de vents glacial qui frappait la peau tel des lames de rasoir, rendas Xale nerveux. Il sorti ses deux lames acérées et en mit une sous la gorge de l'orque et l'autre tendu vers l'étrange elfe qui venait de les saluer.

-QUI TOI ÊTRE? VOUS ÊTRE QUI? VOUS PAS APPROCHER MOI!

criât-il à l'elfe et ensuite au deux. Les gestes fluides de l'orque et ses paroles venu calmer l'ancien esclave. Ils était des sauveurs, mais des sauveurs de quoi ou de qui? ses paroles tournait dans la tête de Xale comme le vent dans une tornade. Qu'est ce que tout cela pouvait bien dire?

Quand l'orque se mit a marcher, il suivait mais s'assurant d'être derrière les deux, au cas ou il sentirait une animosité soudaine venant des de l'archer et de l'orque. La tempête s’intensifiait, son armure de peau à elle seule ne suffisait pas à le garder au chaud, il sorti sa couverture épaisse de son havresac et l'enroula autour de son corps, mais en s'assurant de toujours garder sa main droite sur le pommeau de son kukri. La marche devenait de plus en plus difficile. La neige creusait de plus en plus sous les pas de l'orque , ce qui facilitait quelque peu la chose pour les deux elfes mais ses bottes de fourrure n'isolait pas complètement ses pieds du froid. Par moments, Xale abaissait sa tête sur sa poitrine pour réchauffer son nez.
«Quel froid, j'espère que nous arriverons vite chez ce Olostin le fort et que tout ceci ne soit pas un piège! Comment se fait-il que cet orque n'ai pas froid?» se dit-il tout en s'assurant de toujours être derrière ses deux étranges compagnons. Xale était normalement habituer au froid et à l'humidité qui régnait dans la cité des nains d’outre terre, mais ce froid était particulièrement glacé, presque magique.




[Elfique] (Par Syrynya, la vengeance seras douce)
 
 
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écrit le : Samedi 10 Juin 2017 à 13h37 par Ina
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¤Fillette ? Fillette ???!!! Pourquoi je m’énerve, il est pourtant bien plus âgé que moi… c’est à peu près légitime comme appellation. Et puis on est gardiens tous les deux ….oh ! il est vraiment plus haut gradé que moi !!! Et j’ai donné des ordres !!! Bon ça va, il me reproche rien. Mais va falloir faire attention à l’avenir. Fillette. ¤

La mise en marche fut bien chaotique. Encore une fois projeté au sol par les intempéries magiques du coin. Sans savoir quoi que ça soit de cette tempête anormale, la jeune femme se releva et commença la marche vers la route. Il était absolument nécessaire de se mettre à l’abris au plus vite.


¤Allez Ina, on se sort les doigts du fondement et on avance. Faut pas traîner dans le coin. Ou au moins trouver où se mettre au chaud. ¤

La tempête n’était pas tellement une bonne chose non plus pour sa compagne. Elle devait revenir très vite pour éviter de se perdre ou pire, de voir ses plumes geler et s’écraser au sol.

-Leth ! Reviens là. Viens sous la cape te mettre au chaud !

La marche ne fut pas facile loin de là. La neige le vent et le froid n’aidaient pas le moins du monde à l’avancée des deux confrères. On n’y voyait pas plus loin que le bout de son nez. Et rien dans ce phénomène n’était naturel ni de près ni de loin.
Avançant comme elle pouvait, Ina se dit à un moment qu’ils auraient dû croiser les quelques âmes en peine du coin depuis le temps. Ou alors ils ont complètement dévié de la trajectoire de base. Cette idée n’était pas faite pour la rassurer. D’autant plus que depuis sa transformation, elle sentait en elle un léger vide. Quelque chose lui disait que si elle devait renouveler l’exploit, elle n’y arriverait pas. Cela l’inquiétait un peu. Impossible d’envoyer Leth en reconnaissance. Tout était là pour l’empêcher de se sentir bien.

Mais finalement le chemin se fit entrevoir entre deux milliers de flocons enragés ce qui lui permit de reprendre confiance et de sortir de ce cercle vicieux de mal-être. Mais pas âme qui vive dans le coin. Ils ne pouvaient pas faire demi-tour maintenant pour aller chercher de possibles survivants.


¤Sylvanus , protège ces âmes dans ton domaine. Puisse-t-il rejoindre la sureté et la chaleur d’un foyer. ¤

Petite prière silencieuse en désespoir de cause. Il fallait continuer d’avancer. Ina avait maintenant bien envie de parler à l’homme qui l’accompagnait, mais le vacarme n’allait pas les aider à se comprendre. Maintenant que sa présence était devenue agréable et qu'lle envisageait de passer la journée en vie, elle avait un millier de questions à lui poser. Son, animal la connaissait. Ce loup avait des informations quant à sa vie. Bon interroger un loup n’était pas tellement le meilleur plan. Mais l’instinct de la bête n’était pas discutable. Et cela la rassurait beaucoup.

Tout dans ces pensées sur l’animal, la jeune femme resserra sa cape autour de son cou et ajusta la capuche. Il fallait continuer d’avancer au moins jusqu’à la ferme. Ils pourraient proposer leurs services en échange du gite et du couvert car la jeune femme ne s’imaginait pas passer encore plusieurs heures dans cet enfer gelé pour atteindre la sûreté du fort vu au loin.




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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Mercredi 14 Juin 2017 à 00h49 par Isandre Danathaë
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Le serviteur de Sylvanus s'évertuait à conserver Draak contre sa jambe, voir à lui saisir l'échine ou la queue lorsque le sort paraissait menacer de les séparer, car le loup semblait plus que lui savoir dans quelle direction se diriger. La druidesse menait la marche le plus clair du temps, mais dans un tel enfer glacé, il arriva que Malaric se retrouva au devant d'elle par instant.
Ballotés par les vents en furie, le duo chemina donc péniblement en direction de la supposée ferme devant leur apporter protection et sauvegarde, ajustant tant bien que mal leur alassëa autour d'eux pour se préserver d'un froid mordant. Fort heureusement, malgré toute l'inquiétude qui lui avait chevillé le corps tout au long de cette fuite chaotique ne permettant pas d'apercevoir bien loin, Malaric vit brusquement le terrain s'élever puis s'aplanir sous ses pieds : ils venaient d'atteindre le chemin.


- Par les fesses rebondies du Grand Sylvanien, s'écria t-il dans la tourmente, saufs !

Les éléments déchainés ne permettaient probablement pas à Ina d'entendre quoi que ce soit de cette tirade, mais le besoin de l'exprimer en était fort compréhensible. Par bonheur, maintenant que le chemin était atteint, ils risquaient moins d'être séparés ou égarés.

- Trouve la ferme, Draak ! Hurla Malaric en se penchant à la hauteur du quadrupède. Sort-nous d'là !

La druidesse avait certes mené leur avancée avec succès jusque-là, à peine visible bien qu'il eut pu lui toucher le dos en allongeant seulement le bras, mais Malaric estimait que le loup avait plus de chances qu'eux de repérer le bâtiment ou l'accès y menant.
Quant aux étrangers cités par Ina, Malaric s'en rappelait vaguement, mais le besoin de se préserver du fléau lâché sur leur tête semblait maintenant prendre le dessus sur toute autre considération, tant périlleuse se révélait leur situation.


- Quel malheur sur c'pauv'Malaric ! Répétait en boucle le druide tout en cheminant vers l'inconnu à la suite de la druidesse. Oh, quel malheur !

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Sorts mémorisés : Niveau 0 : Détection du Poison, Illumination, Purification de Nourriture et d'Eau, Détection de la magie - Niveau 1 : Enchevêtrement, Soins légers, Apaisement des animaux.

Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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écrit le : Mercredi 14 Juin 2017 à 17h03 par Yvhann
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« Ce qu’il y a de plus pitoyable au monde, c’est, je crois, l’incapacité de l’esprit à relier tout ce qu’il renferme. Nous vivons sur une île placide d’ignorance, environnée de noirs océans d’infinitude que nous n’avons pas été destinés à parcourir bien loin. Les sciences, chacune s’évertuant dans sa propre direction, nous ont jusqu’à présent peu nui. Un jour, cependant, la coordination des connaissances éparses nous ouvrira des perspectives si terrifiantes sur le réel et sur l’effroyable position que nous y occupons qu’il nous restera plus qu’à sombrer dans la folie devant cette révélation ou fuir cette lumière mortelle pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d’un nouvel obscurantisme. »

Du guetteur mystique.

Chaque vie était une expiration du souffle divin, chaque mort une inspiration. Celui qui savait se plier à ce rythme et qui ne refusait pas sa propre disparition, celui-là n'éprouvait aucune peine à mourir ni à naître. L'angoisse était réservée à la créature qui se débattait: il lui était difficile de mourir, et il lui coûtait d'être né.

Pas bien loin d’eux, l’essence obscure se faufilait tel un serpent entre la tombé des flocons vers ses prochains repas, guettant la moindre trace de vie elle avançait furtive et affamé puis au loin dans le tumulte blanc des pulsations caractéristiques de vie pulsait leurs dernier battements.

L’ignoble geste qu’avait osé l’ex esclave sur Kyu avait faillit lui couter la vie mais par chance, la sagesse du moine avait retenu le tranchant de sa main gauche qui allait écraser la trachée du l’imprudent et sans moindre mouvement, l’orque avait fit de rien en continuant sa route. * Lui pas savoir, Kyu doit rester protecteur.* Se disait-il dans sa marche lente et assuré.

L’archer tant qu’à lui, venait de comprendre que le duo devant lui c’était fort possiblement formé depuis peu et à vivre la situation dernière il n’y avait rien de rassurant autant dans le comportement du plus petit que dans celui du plus gros. De quoi parlait-il au juste quand il disait, «  vous êtes les sauveurs « . Au mieux il venait de tomber sur de joyeux fous ou au pire de mauvais fous. Chose certaine était qu’il ne semblaient pas vouloir éterniser leurs rencontre en de si mauvaise situation, la tempête prenait toujours de l’ampleur et es flocons commençaient sérieusement à piquer la peau à nu de leurs corps.

Jusqu’à présent nul ne souffrait réellement du froid, l’ensemble était supportable mais pour combien de temps encore. L’instinct naturel de Malaric réveillait en lui une forme de survie qui transpirait dans sa démarche et son comportement, seul bémol, à en appeler le malheur, il arrivait souvent rapidement et sans le savoir ce malheur n’était vraiment pas loin et n’avait aucun nom, même la mort ne connaissait cette engeance perfide et sournoise. Draak, truffe au vent, sentait sans contredit des présences devant eux et comme si il avait entendu l’ordre de son maitre il forçait le pas leurs interdisant de ralentir, tout au contraire leurs marches se fit de plus en plus rapide. Leth qui avait prit place sous la protection de sa maitresse lâchait quelques cri connus de sa compagne, ils se traduisaient par une présence non loin, ce qui confirmait aussi le comportement du loup.

Les perceptions en alertes du druide, lui permit après un certain temps, de percevoir au devant des formes sombres si sa vision dans cette tempête ne lui jouait pas de tours, il en voyait trois qui semblait se déplacer tranquillement mais surement sur la route. Pour la druide, il était évident qu’ils allaient dans la bonne direction ayant tourné à droite en arrivant sur la route. Le chemin qu’ils empruntaient les mèneraient sans aucun doute à une chaumière aperçu lors de son vol de reconnaissance forcé.

Une autre éclaire survint subitement laissant par la suite le firmament se déchirer d’un tonnerre effroyable, pour les bons entendeurs, l’on aurait dit un cri de détresse d’un monstre incommensurablement gigantesque tellement que leurs tympans en vibrèrent leurs laissant encore une fois un sifflement sonore perdurer, ce qui atténuait le vent criard qui lui aussi sifflait solide. L’éclaire eut l’avantage de confirmer que des marcheurs devançaient le groupuscule de sylvains et qu’ils n’étaient vraiment pas loin. Avaient-ils tous marcher d’un bon pas durant un certain temps qu’ils étaient rendu presque aux talons des premiers. Draak n’avait pas réagit sauvagement laissant l’avantage à son maitre de réagir.

Xale qui fermait la marche eut une impression soudaine qu’ils étaient suivi et au même moment, la distance qui séparait les deux groupe entrant dans la circonférence de la détection du moine, fit stopper net l’avancé de ce dernier. * D’autres sauveurs!?* S’exclamait-il stupéfait par la présente. Baelsul dû être alerte pour ne pas heurter le colossale demi-orque devant lui quand il arrêta la marche soudainement. Kyu se tournait rapidement affichant un regard heureux qui encore une fois, contrastait avec la tempête qui c’était levé. Dans un cri euphorique il lançait vers les derniers arrivés…

- Vous être là, sauveurs êtes presque tous réuni en cette belle journée! Kyu être heureux, pas comprendre comment est-ce possible mais toujours heureux.- Dit-il en dandinant sur place et bras levé de joie.-

Décidément Baelsul devait se poser de sérieuses questions sur l’état de santé mental du demi-orque et invariablement lui fit mettre sa main sur la poignée de son arc tandis que Xale devait déjà avoir ses deux mains sur celles de ses Kukris près à tuer si besoin était.

Vraiment proche d’eux, l’odeur de la mort invisible suivait son cour parsemant sur son parcours des brides de peurs incomprise et intangibles ne laissant à son prochain repas le choix que de rester bouche béa dans l’effroi présente, comme auparavant le corps fut soulevé et en moins de temps qu’il ne le faut pour prendre une inspiration, le cri animal de sa douce épouse perçait le tumulte de la tempête jusqu’aux oreilles les plus alertes du groupuscule nouvellement formé, alors tous, entendirent se cri qui fut rapidement étouffé. Par chance aucun d’eux eut le malheur de voir la scène car sans nul doute que des séquelles mentales serait survenu, peut être pas pour Xale qui avait eut son lot d’horreur avec les esclaves et les compagnons animal mais pour le reste ils venaient de l’échapper belle. Il n’y avait pas de doute dans l’origine du cri, il était celui de l’horreur, celui que l’on pousse une seul fois, le dernier qui vous est possible de lâcher.

Il était impossible de rester impassible devant un tel cri et c’est à ce moment là que Draak sorti les crocs baissant la tête sous ses épaules, la bête avait un tremblement et jamais auparavant celle-ci avait réagit de la sorte, Malaric fut stupéfait, son loup tremblait de peur et ne pouvait sortir aucun grognement par peur de se faire percevoir.

La chose, suite aux délices dernier senti une autre présence non loin de l’endroit ou elle ce trouvait, ceci dégageait tellement de colère qu’elle ne put se retenir d’aller se délecter, l’enfant qui avait vu la scène fonçait fourche au devant en sortant de l’écurie et le taureau dernière frémissait d’effrois avant de briser les chaines qui le retenait pour prendre une possible fuite, pour lui aussi la fin fut rapide, encore une fois, ni corps, ni fourche tombaient au sol que la neige comme seul témoin.



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écrit le : Jeudi 15 Juin 2017 à 02h48 par Xale
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Cela faisait déjà un bon moment que le groupe marchait, chaque pas devenait de plus en plus difficile jusqu'à ce qu'ils atteignent la route. Xale examinais attentivement chaque mouvement de ses compagnons qui ouvrait la marche.
«Au moindre mouvement suspect, ils goûteront dans leurs sang le fer de mes lames qui transperceras leurs reins. Je préférerais mourir plutôt que de retourner comme esclave pour ces chiens galeux!» se dit-il a lui même tout en serrant fermement le manche des kukris dissimulés.

Le froid commençais a mordre le bout de l'oreille du demi elfe, ce qui le forças a l'entourer de sa main. Les paroles du moine résonnait dans sa tête sans cesse, comme les cris de torture et de douleur qu'il avait connu en tant qu'esclave.

«Sauveur de qui? sauveur des esclaves? peut-être?» pensât-il. Certe, il avait fait serment de venger la mort de son père mais le fait de sauver d'autres qui comme lui avait connu la souffrance ne lui avait jamais traversé l'esprit.

L'éclair soudain lui fit remettre la main sur la garde de son arme et le mis a cran. Le demi orque a moitié nu lui bloquait la vue, mais il eut l'impression 'apercevoir des formes, ce qui le mis encore plus a cran. Soudain, il sentit quelque chose, son cœur se mis a battre aussi rapidement que le nombre de flocons qui touchai la neige accumulé sur le sol gelé. Il sentit la mort, mais jamais comme il ne l'avait connu, une intention de tuer non pour le plaisir, mais une intention qui vient du mal le plus pur. Sa main serras tellement son arme que si cela aurait été un être vivant, il lui aurait cassé le coup sur le moment. Peu à peu, l'intention s'estompas mais pas complètement.

«Il faut se mettre à l'abri et le plus tôt possible ne serait pas un luxe!»

-MOINE QUAND NOUS ARRIVER?
Criât-il au moine, mais il étais surement trop loin pour l'avoir entendu car les paroles du moine ne répondait pas à la question de Xale.« Encore ce mot sauveur, qu'est ce que tout cela veut-il bien dire?» pensât-il.



Il espérait qu'au moins l'elfe aurait entendu et serais en mesure de lui répondre.

Après quelques temps, il vit le Kyu s'immobiliser et l'elfe qui faillit se heurter sur le dos sculpté du moine, Xale ne put s'empêcher d,avoir un petit rire intérieur, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ri.

Quand il vit les nouveau arrivés ainsi que leurs animaux. Il se mis aussitôt sur ces gardes et se sentit comme un animal pris au piège. Encore une fois les mêmes mots revenais à la bouche de l'orque, ce qui commençais a irriter Xale. Ses mains commençais à lui faire mal à force de serrer ses kukris de toute ses forces.


-QUI VOUS ÊTRES? QUOI VEUT DIRE ÊTRE SAUVEUR? SAVEUR DE QUI? MOI PAS RETOURNER DANS CAVERNE...

A peine il eut le temps de terminer sa phrase qu'un cri vint le couper. Le genre de cri qu'il connaissait bien. Pendant une fraction de seconde, le cri vif et sourd à la fois lui rappela d'horribles souvenirs. Un en particulier le fit bouillir de colère.
Il était dans le palais, de la chair fraîche venait d'arriver, des mères violés et séparer de leurs enfants tués, des mâles de toute races avait les poignets enchaînés a leurs cous derrière leurs dos, ce qui les empêchais de se battre, des vieillards mourants qui crachait du sang et un jeune drow, surement orphelin. Xale était assis dans son coin, dos au mur de pierre glacé et humide. Le drow vint cracher sur le demi-elfe et le laissât savoir qu'il lui était inférieur. Xale ne dit rien, mais vis que le drow tentait de cacher dans sa main un objet. Xale lui demanda qu'est ce qu'il tenait à la main mais le drow lui fourras des coups de pieds sans dire un mot au demi-elfe. Durant la nuit, ou peut-être étais ce le jour, nul ne pouvais savoir l'heure du au manque de soleil, alors que tous étais endormis par terre, Xale se faufilas doucement sans faire de bruit et réussi a dérober l'objet en question au drow. C'était une clef, même si elle aurait pu ouvrir la porte de la salle, il fallait encore grimper sur 10 mètres la paroi escarpé qui servait de murs au palais. Le Drow venait de se réveiller et avait vu que Xale tenait son trésor. Il sauta sur le jeune demi-elfe et se mis à lui asséner des coups de poings violents, la bagarre avait réveiller les quelques gardes qui s'était assoupi du a une consommation d'alcool excessive. Arrivé en bas, ils séparèrent les deux jeunes bagarreurs et virent la clef qui était toujours dans la main de Xale. Pour le punir d'avoir volé la clef d'un garde, ils lui coupèrent le bout de l'oreille gauche pour qu'il se rappelle qu'il était un être inférieur. C'est d’ailleurs peu après ce moment qu'il commenças à voler pour les Duergars.

Sa colère montante le mis sur ses gardes, il observait chacun des êtres qui l'entourait. Il fallait juste faire un mouvement de travers pour lui donner une raison de frapper.

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écrit le : Dimanche 18 Juin 2017 à 12h41 par Baelsul
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Ces nouvelles rencontres s’étaient faites de manière si précipités dans cet enfer de tempête que Baelsul n’avait pas encore pris le temps de jauger ses compagnons de marche. Leur présence était tout à fait rassurante, seul il n’était pas sûr qu’il ait pu retrouver son chemin. Mais ce demi-orc, bien que fortement étrange, semblait savoir où il allait. Ses sauts d’humeur à chaque rencontre faisaient grandir la perplexité de l’elfe, mais la situation exigeait la confiance et du sang-froid. Ça il l’avait appris avec son oncle. La tension qui dégageait de Xale était à l’opposé et contrastait avec l’état d’esprit de Baelsul. L’individu ayant dégainé ses armes à son arrivés, Baelsul le sentait sur le qui-vive, non pas à cause de la tempête mais à cause de la présence d'autrui.

Tout à coup Xale interrogea Baelsul en elfique, voilà qui lui permettait enfin de nouer un contact plus « amicale » que précédemment. Baelsul se mit à hauteur de Xale, tout en balayant du regard ce qui semblait les guetter au loin, pour lui répondre :



Les deux derniers arrivés semblaient des amis de la nature. Baelsul en avait déjà rencontré lors de ses escapades avec son Oncle ! Voilà qui était de bon augure. Il les salua d’un léger hochement de tête en tentant d’esquisser un sourire, malgré la situation. Il prit la parole, sentant qu’il était nécessaire de rompre l’atmosphère de suspicion et de tension qui pesait, notamment renforcée par Xale.

- Alae, je suis Baelsul de Lunargent. Je me dirige vers Fort Olostin à la recherche d’un abri. Y allez-vous aussi ? Nous nous sommes rencontrés il y a quelques minutes, dit-il en désignant Kyu et Xale du regard. Nous faisons route commune par prudence.

Puis tout à coup, Baelsul fut rattrapé par l’instant présent, le froid lui mordait la peau. Il n’avait qu’une légère tenue de voyageur, qui ne le protégeait que modestement. Si le froid s’intensifiait alors il sortirait sa couverture en guise de support de fortune. Puis vint l’odeur de mort, celle-ci s'intensifia le plongeant dans l’incompréhension totale.

¤ Jamais je n’ai vécu quelque chose de la sorte ! Qu’est-ce que c’est ? Que se passe-t-il ? ¤

Un cri vint interrompre ses pensées, lui glaçant le sang. Cette fois Baelsul ne savait que faire. Il observa ses compagnons puis ce qui venait au-devant. Après quelques secondes il entreprit une prière

¤ Corellon Larethian, seigneur des elfes, je t’en prie, protège nous dans ces moments incertains. Éclaire-nous, montre-nous la voie. ¤

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écrit le : Jeudi 22 Juin 2017 à 01h22 par Isandre Danathaë
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Progressant au sein de cette folle tourmente d'un pas pressé par l'urgence, les druides en furent bientôt réduits à clopiner à la suite de Draak dont le flair avait, apparemment et contre toute attente, capté une piste nette. Le quadrupède enchainait des petits pas vifs tout en fendant l'espace de sa truffe oscillante, le corps filant au ras du sol, les muscles tendus d'appréhension.
Autour d'eux, relief et végétation n'apparaissaient plus que par intermittence et par flaques mouvantes. Le paysage un bouillonnement de poussière et de petits débris charriés par les vents furieux.

Suivre le loup devenait de plus en plus périlleux et Malaric en vint à s'inquiéter d'être distancé puis, pour le compte, séparé et errant. Perdu corps et âme dans un ouragan puant le surnaturel à plein nez. Brusquement et à son soulagement, le loup ralentit le pas puis se figea, la posture révélant la présence proche d'étrangers.
Le druide vint se ranger aux côtés de son compagnon lupin, genou à terre, paume sur l'échine tendue et bâton à la main.


- Draak, c'est t'y quoi qu't'as flairé ce coup-ci ? Lui lâcha t-il à même l'oreille.

Plissant des yeux pour essayer de distinguer quelque chose dans cette purée de pois, des silhouettes lui apparurent bientôt à seulement quelques pas en avant, s'estompant encore par intermittence au gré des souffles tumultueux.
Il s'agissait d'un trio qui avait possiblement capté leur approche. Une forme centrale imposante se tournait plus particulièrement dans leur direction et semblait lâcher des commentaires joyeux que les vents balayèrent sans aucune autre forme de procès, du moins aux oreilles de Malaric. Mais c'est surtout l'incongruité de leur proximité qui frappèrent ce dernier : Deux elfes inquiets encadrant un semi-orque sautillant. Lequel ne paraissait pas le moins du monde constituer le maillon faible de cet équipée... Bien au contraire !

Malaric dut prendre une position légèrement défensive sans s'en rendre compte, réagissant d'instinct à la menace incertaine générée par au moins l'un des deux elfes présents. Serrait-il des armes dans ses mains ? Difficile d'en être absolument sûr lorsque vos yeux subissent l'assaut des éléments, mais sa posture suggérait au mieux une expectative troublée. Au pire, une violence sur le point d'éclore.
Bien que le druide ne prêta guère attention à sa comparse du moment, il ne pouvait que supposer qu'elle avait fait de même et s'apprêtait au meilleur comme au pire.

L'elfe le plus manifestement inquiet cria quelque chose, tentant peut-être de comprendre, comme la plupart ici, ce qui était en train de se passer. Mais encore une fois, à moins d'accepter de se parler tête contre tête, discerner les mots proférés se révéla presqu'impossible pour Malaric. Au plus eut-il l'impression que l'étranger s'était exprimé en elfique.
Et ce tableau laissant au cœur du maelstrom un improbable trio faire face à une alliance balbutiante de druides et de bêtes eut pu paraitre pétrifié ainsi jusqu'à la nuit des temps, reflet éloquent d'épisodes trop souvent voués, tout au long de l'Histoire des hommes, à l'incompréhension, à la violence et à la mort.
Mais il fut déchiré et relégué, le temps d'un battement de cil, au rang de simple souvenir larvaire par la libération d'un hurlement primal si pleinement abject, si fondamentalement étranger à la création, que tous furent instantanément ramenés à une révision absolue de l'ordre des priorités du moment. En tête de celles-ci figurait maintenant un besoin viscéral d'échapper à l'attention de la chose, de la monstruosité, qui rodait alentour.
Trop proche.
Trop capable de les sentir malgré la tempête.
Pouvoir résister à une telle engeance semblait une illusion. La fuite, un sursis fugace et inutile.
Seule leur capacité à échapper à son attention était maintenant susceptible de les sauver...

Tombé à quatre pattes, Malaric attrapa et serra Draak contre lui, revenu à un comportement plus animal que réfléchi. Nul n'aurait pu dire lequel des deux était actuellement le plus secoué de tremblement inquiets. Ils se mirent à couiner pareillement, tels les rejetons d'une même louve, flanc contre flanc, et finirent bientôt par glisser l'un contre l'autre en tous sens, sans cesser de fixer le vide tourmenté d'où leur semblait poindre la menace, car ils s'étaient tournés d'instinct face à une direction, alors que rien ne trahissait la réalité de cette impression.
Draak et Malaric geignaient et montraient les crocs à qui mieux mieux.
Et pourtant même ici, au cœur du péril, un présent grandiose fleurissait sous le regard de quiconque eut osé percevoir par-delà la simple panique bestiale. Car tout en faisant montre d'une terreur irraisonnée, homme et loup luttaient maintenant pour se placer au-devant du danger, protégeant leur frère de leur corps en un sacrifice ayant une petite chance de permettre la fuite du second...


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Sorts mémorisés : Niveau 0 : Détection du Poison, Illumination, Purification de Nourriture et d'Eau, Détection de la magie - Niveau 1 : Enchevêtrement, Soins légers, Apaisement des animaux.

Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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écrit le : Lundi 26 Juin 2017 à 14h48 par Ina
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Que d’histoires pour une seule journée. Les portails, la disparition d’un ami, l’apparition d’un nouveau compagnon. Mais tout ceci n’était pas encore revenu dans la tête de la jeune femme. Ce n’est pourtant pas comme si elle pouvait faire autre chose que se creuser la tête pour retrouver la mémoire tout en marchant. Caressant machinalement les plumes de sa compagne, elle retrouvait ses marques mais loin de tout revoir clairement.

Le loup pressait le pas, il fallait suivre. Soit. Pas bien méchant. Elle était encore jeune et dynamique. Mais quand les silhouette se firent voire, ce fut une autre affaire. Ina avait retrouvé les autres qui se trouvaient dans la forêt. Voilà une bonne nouvelle…enfin peut être. Elle qui se trouvait folle de base, se retrouvait en face d’un groupe qui mériterais bien un allé simple pour les salles de repos. Et longue durée de préférence. Avec cette histoire elle avait suivi son instinct de protecteur et s’était mis en tête de les retrouver mais sans se demander une seconde quels genre d’énergumènes elle allait chercher. Elle allait être servie.

Entre l’orc à moitié nu au milieu de la neige qui sautait de joie, celui au regard sombre prêt à découper tout ce qui viens avec ses lames et le stoïque qui finalement annonce de base qu’ils ne se connaissent pas… Bon ce n’est pas comme si elle connaissait Malaric de longue date non plus mais la confrérie était une base des plus solides pour créer des liens.


¤ Peut-être est-ce une erreur de les avoir cherché… enfin on va voir. Ça sent le sap…¤

Coupée dans sa pensée, un éclair, encore ! Vint lui secouer les oreilles. Mais pas le temps de se concentrer et de reprendre ses esprits que pour le coup ce fut la vie qui se mit à hurler.


¤Correction, ça fouette le sapin à plein nez !!! Route commune par prudence ??? Mon mais il est sérieux celui-là ? Prudent d’avoir derrière soi un allumé des lames et devant un molosse sans lien avec la température extérieur ? On n’a pas le temps. Et lui qui se met à grogner ? Et bah voilà, le tableau est complet !!! bon, ben tant pis, supérieur ou pas, j’ai les tripes qui me démangent. Je n’ai pas l’intention de rester rencontrer celui qui fait hurler de la sorte. On prend nos cliques et nos claques et on décanille en vitesse. ¤

-Pas le temps pour les politesses. Malaric et Ina, gardiens des feuilles. On finira les présentations plus tard, là faut qu’on se bouge les fesses.


Pointant alors Xale du doigt, elle ajouta :

-Tu vas commencer par te calmer de suite, ou je transforme tes fesses en grillades. Tu range tes lames ou au moins tu cesses de les pointer vers nous. Si on t’avait voulu mort, on se serait fait un peu plus discret !

Puis Vers Baelsul : T’as l’aire d’être le plus sain des trois, J’ai vu une ferme un peu plus loin tout a l’heure. Il faut y trouver refuge rapidement. C’est pas bon tout ça.



Et enfin pour Kyu, elle leva le doigt ouvrit la bouche mais resta bloquée quelques secondes sans savoir quoi dire. Regardant la bête subir le froid sans sourciller était une chose étonnante. Finalement elle se retourna vers Malaric.



- Malaric, je ne sais pas ce qui traîne dans le coin, mais s’il s’agit de défendre sa peau, je préfère le faire ailleurs que dans le blizzard. Il faut se tailler au pas de course. La ferme ne doit plus être bien loin. On pourra se préparer à réceptionner les problèmes quand on sera capable de voir plus loin que le bout de notre nez.

¤ Et tu viens encore de donner des ordres à tout le monde. Couillonne !!!. Oui mais ne même temps yen a pas un qui semble se rendre compte qu’il faut tailler la route… Et puis merde, j’aime ça. Là ! ¤



Ina resserra donc sa prise sur sa lance qui lui servait de bâton de marche, et accéléra le pas en continuant le chemin. Il fallait atteindre la sécurité relative de la ferme au plus vite.



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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Mardi 27 Juin 2017 à 02h01 par Yvhann
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Nul ne saurait décrire le monstre: aucun langage ne saurait peindre cette vision de folie, ce chaos de cris inarticulés, cette hideuse contradiction de toutes les lois de la matière et de l’ordre cosmique. De ces horreurs, au frontières de la vie, que nous ne soupçonnons pas, et de temps à autre, la funeste curiosité des mortels les met à portée de nous nuire.

Quand mes yeux croisent les milliers de regards agonisant de la muraille de la citée du jugement, je n’ai qu’une pensée; croire aux dieux, peut importe lequel, mais adorez en un, pour votre salut.

(Du guetteur secret)

Visiblement, que la tempête, et les flocons qui l’accompagnait puis dans le trouble de la vision l’on pouvait croire qu’une ombre aux milles facettes se jouait de nous, cela pouvait être une chaudière de cendre jeté par une fenêtre et qui s’entremêlait au blanc maculé mais ce n’était malheureusement pas cela, c’était… Innommable, le pire était que l’on savait qu’elle avait une conscience, juste de la manière qu’elle traquait puis juste à penser qu’il ne reste jamais rien après son passage, c’est, c’est impossible qu’une telle chose puisse encore rôder, elle semble insatiable.

(Karl Janson, aumônier de l’héritier d’Iilphemon dernier des seigneurs Imaskari. -634CV.)

Parmi les « Suppliants » un seul avait osé, il avait tellement cru en un dieu impossible que l’impensable survint, à la grande surprise de tous. Même Ao fut perplexe ne sachant si il autoriserait une telle chose à prendre matière en ce monde, lui qui voulait l’équilibre venait-il d’autoriser l’anéantissement de sa création. Maintenant peut importait, elles étaient libres, le sablier s’égrainait et les grains en étaient déjà compter mais nous savons aussi qu’un seul grain peut arrêter même les plus complexes engrenages. Un seul grain formé de tierces personnes. Leurs atomes se tiendraient, leurs densité ne les séparaient pas, ce grain serait aussi dure que le diamant. Il y avait aussi la soeur de cette déesse nouvelle mais enchainé que pouvait-elle pour contrer cette création immonde!?

Pour les druides il n’y avait pas d’explication sur le climat présent, ils savaient tout deux que lorsqu’il y avait une tombé de neige que la température était généralement stable et rarement très froide, peut être lorsqu’un blizzard soufflait mais présentement la situation dépassait l’entendement. Le vent qui soufflait de plus en plus fort faisait peut être baisser la température mais jamais auparavant un tel phénomène avait été vécu par eux. Seul quelque tempête de l’année précédente leur avait donner un semblant d’une telle chose mais depuis tout c’était passablement calmé mais pas pour aujourd’hui. Malaric eut la sagesse qui l'imprégnait, en se mettant au diapason avec son loup ils réussi à comprendre qu'il fallait mieux être sur ses gardes que d'essayer d'attaquer. La seul façon de rester vivant était de rester invisible et cette tempête au grand damne du froid était sans nul doute leurs salut. Ina eut subitement des visions d’un monde inconnu, sa mémoire défaillante lui jouait des tours, la gardienne sylvestre était persuadé qu’il y avait un lien avec le portail, ce maudit portail était sans doute la source de ce qui ce tramait en ce moment et qui avait passé dans ce portail!?

Xale pour sa part, son monde prenait de l’ampleur, des cachots que trop petit il arrivait dans un monde vaste emplit de nouveaux et de rencontres qui ne cessaient d’apparaitre parmi les flocons, L’ex-exclave était-il libre? Ne venait-il pas, sans le savoir, de s’enfermer de nouveau dans une tout autre et semblable prison? Non, intérieurement il ressentait une pulsion nouvelle, un nouvel élan jamais connu jusque là, comme si la mort l’appelait pour lui donner vie. Étrange sensation de bien être et en même temps une peur causé par la colère d’une possibilité de se faire reprendre. Le jeune bâtard n'était certain de rien mais la façon dont Ina venait de parlé lui confirmait qu'elle ne lui en voulait pas mais la prémisse était clair; si il était en vie c'est parce qu'elle le voulait.

Baesul suite à sa présentation eut un frisson, pas ordinaire, un frisson qui perdurent et que l’on sent qu’il à une emprise sur nous. Sans savoir pourquoi c’est à ce moment qu’il entrevit des membres d’une communauté en vision, c’était, il ne pouvait le nier, quelque membres de la famille Aranarth, ils le regardaient sans émotion, comme témoin d’un évènement qui viendrait bousculer le cour de leurs existences. Là, sa piété fit le travail, une prière salvatrice à Corellon Larethian vint calmer son pouls qui augmentait lui donnant presque le tournis. Ce ne fut pas assez, la prière avait été reçu, mais ceci n’était pas suffisant pour lui faire voir quoi que se soit au loin dans cette tempête surnaturel, au pire, la prière avait fait réagir une chose incroyablement maligne aux intention plus que malveillant et heureusement, cette dernière était au prise, maintenant, avec un repas de choix; les triplés Deschênes que leurs parents n’avaient put protéger adéquatement rendant âme, juste avant eux. Une autre chaumière d’attaqué puis un autre frisson qui traversait tout le corps du demi-elfe; l’intention d’encocher une flèche lui démangeait l’esprit mais comme tétanisé sur le moment il attendait une suite plus doucereuse qui ne viendrait pas, surement pas maintenant. Comme Ina venait de dire, il fallait déguerpir.

Un autre éclair fendit le blanc maculé pour lui donné une teinte violacé, le bref instant de sa décharge intra laissait croire à un gigantesque sourire narquois entre deux nuage qui était impossible de voir. Le plus surprenant fut le manque de son, seul le sifflement qui doublait d’intensité laissait perplexe les témoins local.

Peut être était-ce dû à sa prière qui l’avait calmé ou à la vision rapide de certains de ses ancêtres mais Baesul cru voir une tache sombre dans l’aveuglement de l’éclair subite, droit devant eux et plus en hauteur à une demi lieux, peut être plus, peut être moins. Cette chose faite d’ombres imprécises de soupçons voilées, semblait se mouvoir et disparût trop rapidement pour en conclure quoi que ce soit, quoi que plus bas, à hauteur des yeux, il avait difficilement entrevu une chaumière beaucoup plus près et une charrette renversé. L’ensemble avait disparut au même moment que la lumière violet s’était éteinte. Une flèche venait d’être encoché sur la corde déjà tendu de l’arc du Lunargentait, sans que ce dernier puisse s’en apercevoir; quand le corps réagit avant l’esprit, il y a urgence.

Kyu, ignorant, continuait de savourer sa joie nouvelle dû à la rencontre des sauveurs dans l’attente d’une présentation, son visage devint plus sombre quand il vit Baesul armer son arc devant lui. Faisant face au groupe, le demi-orque avait tout manqué du sourire électrique. À ce moment il décidait de répondre à Xale…

-Nous faisons tous des cauchemars, vous pas nier, cauchemars nous on réuni pour libérer celui qui appel. Esclave libre maintenant. Et Kyu pas savoir si arrivé bientôt, le fort de la porte des enfers est encore loin.-

Il allait poursuivre quand il s’aperçut que même si sa voix sèche et guttural portait, le vent sifflait tellement fort qu’il fallait maintenant crier pour ce faire entendre et tenir fermement les couvertures et par-dessus pour pas qu’ils partent soufflé par les rafales. De plus en voyant la position animal de Malaric, le moine comprit que les nouveaux arrivé semblaient avoir une peur non négligeable. * Juste tempête de neige, pas de quoi s’alarmer.* Se dit-il pour lui même. Réfléchissant au cri qu’ils venaient d’entendre cela pouvait être plus grave mais pas de quoi être autant sur leurs gardes, ce dernier avait tellement entendu de cri au cours de son existence que celui-ci en était un autre parmi tant d’autres . Le demi-orque était tellement enthousiasme d’avoir trouvé les sauveurs qu’il en oubliait l’essentiel; la survie et le froid.

Après ses hors d’oeuvres, la chose fut secoué par une onde bienfaisante, cette agacement soudaine venant d’une lieu au Nord l’attirait comme un aimant, si la colère et la peur l’attirait comme l’odeur d’une tourte fraichement cuite pour un halfelin, la piété, le joie de vivre, l’amour, faisait d’elle une bête féroce et sans chercher à en savoir plus sur le poupon qui dormait à poing fermé dans l’un des tiroirs de la commode de la chambre des derniers défunts, l’indescriptible horreur passait par la cheminer pour se diriger vers l’ignorante créature qui de ses prières, l’attirait. Le petit Émerick, tout blottit contre sa doudou, continuait de dormir, rêvant à ses frères et soeurs triplés qui avaient jouer avec lui la veille. Il venait d’échapper à une fin sans fin.

L'homme lion qui traquait depuis un certain moment les deux voleurs et meurtrier nain des profondeur n’avait rien manqué du spectacle qui le laissait sans voix. N’étant certain de rien sur la nature même de la chose qui avait attaquer presque instantanément la bourrique et les deux nains et qui c’était dissimuler dans les flocons ne laissant qu’une ombre de cendre tournoyante disparaitre vers une autre chaumière non loin, il restait perplexe et songeur. Mais où étaient-ils passé et qu’est-ce qui peut bien faire disparaitre trois corps ainsi!? Se demandait le pisteur quand soudain lui aussi vit l’éclair et entendit le cri d’effroi. Maintenant que sa que les Druegars étaient… disparut sa chasse venait de prendre fin mais une autre proie vaguait sur le mal laissant derrière elle, que le vide; il fallait à tout prit éradiquer cette engeance. Durant le moment de ses pensées, il entrevit au devant de la première chaumière un groupuscules de voyageur imprudent qui avançait vers la demeure ou le drame venait de ce passer.

Pour le groupe qui avait suivit la volonté de Ina la druidesse, ils arrivèrent devant une chaumière modeste fait de pierre avec un toit rudimentaire fait de tourbe avec une cheminé qui laissait voir une légère fumé qui partait sur l'horizontal vers le Sud. La porte battante frappait sans arrêt dans l'antre qui laissait douter à tous qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur, la charrette sur le coté faillit faire perdre connaissance à l'ancien esclave, elle ressemblait que trop à celle des druegars. Il n'y avait pas d'autre bâtiments visible auprès de la chaumière de Martha alors où était la vieille bourrique tant aimé de Xale?

Plus loin et si proche, la créature intangible se délectait déjà à l'approche de la petite chapelle qui entre ses murs les croyant en pleine piété en appelait à leur dieu la grâce et la protection; ni l'un ni l'autre ne vint. Les lampions continuèrent de bruler laissant les demandes face au néant.



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