Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> RP quête, Prologue
  écrit le : Lundi 27 Mars 2017 à 13h27 par Yvhann
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lDurant cette nuit sans lune, au vent glacial et tourmenté, tous, je dis bien tous, eurent des rêves ou plutôt, des cauchemars étranges emplit de mystérieuses révélations toutes aussi troublantes les unes des autres. Certain se réveillèrent en se secouant la tête et en éliminèrent cette nuit sans changement dans leurs vie. D’autre restèrent une partie de la journée à repenser à cette nuit, plus rare, restèrent troublé à jamais et pour quelques uns, des images sans noms restèrent gravé dans leurs mémoires, cherchant avec acharnement à en connaître un peu plus sur elles. Une chose certaine, était qu’un évènement mystique venait de se produire et qu’une kabbale s’ensuivrait.

Il y à des mystères qui s’explique, d’autres qui reste sans suite, ici, ce mystère devait se vivre. Il y à des déformations dans le temps, dans la nature et dans la vie qui se mêle parfois à la mort. Dans le flot tumultueux de la création des engeances naissent pour mourir dans des souffrance atroces et horrible tandis que d’autre continue de pourrir toute leurs existences, un seul pris naissance dans un tumultes sans nom; Xyarvv, lui, prit naissance pendant la mort de sa mère qui agonisait de son accouchement, dans des vapeurs toxiques qui empoisonnait la pièce, des pierres qui lui était lancé du haut d’une corniche et des brulures d’un feu qui se voulait répurgateur et purificateur. Son cordons ombilical fut sectionné avec une lame empoisonné et son frêle corps fut par la suite trainé sur les pierres acérées d’une grotte humide et pestilentiel pour être ensuite disputé entre une horde de hyènes sans pitié. Après la dispute, une journée à peine se passait puis il fit enlevé et disparut dans l’ombre la plus perfide qui existait. Laissant comme seul présence un cri inimaginable.

Son cri perçait jusqu’a la racine des enfers, au-delà du chaos créateur et fut intercepté par l’ordre. Les cinq branche de l’étoile du chaos primitif vibrèrent à se cri, faisant s’unir le cercle de l’ordre a ce dernier puis des trois puits sans nom qui furent créé, vint s’étouffer dans l’un d’eux, cet appel à la délivrance qui parcourut l’existence jusqu’au oreilles les plus fermé qui soit. Maintenant enfermé à jamais dans les veines du dragon, cet progéniture infecte lance une mise en garde silencieuse: Vous avez accès à tout, soyez maître et apprenti.

Les plus concerné avait en tête une étoile à cinq branche dont l’une d’elles étant vers le haut, entouré d’un cercle et au centre un point. Parmi les plus concerné, certains entendait une voix murmurer des choses interdites et ancienne, parmi les concernés d’autres voyaient des successions d’images innommable et parmi tout ceux qui étaient concerné ils avaient en tête de trouver cet force qui hantait leurs pensées, pour la faire taire à tout jamais car ce chant hideux qui tournait tels les vautours dans leurs têtes depuis cette nuit sans lune, ne cessait. Depuis la citée de Yian-ho les sacrifices se faisaient attendre. Au loin et si proche, au creux du fort des portes de l’enfer, riait en pleurant, celui qui chante.

Croyant qu’ils étaient tous éveillé de ce cauchemars qui les avaient tenu cadavérique durant un temps indéterminé, des mots plus plausibles et moins étouffés se laissaient entendre…

* J'ai vu le sombre univers béant Où les noir planètes roulaient sans but, Où elles tourbillonnaient dans leur horreur inaperçues, Sans connaissances, lustre ou nom.

Après vingt-un ans de cauchemar et d'effroi, soutenu par la seule conviction désespérée que certaines impressions sont d'origine imaginaire, je me refuse à garantir la véracité de ce que je crois avoir découvert en cette citée innommable. La même impression, ... et cette fois je ne suis pas seule, ils verront bien toute l'horreur qui attend les curieux, de chose impies. *

Ils eurent des frissons qui leur glacèrent l’échine, ils eurent la conviction que si ils ne faisaient rien, qu’ils seraient quand même perdu.

Depuis déjà plusieurs lunes Kyu marchait sans s’arrêter, l’enclave d’émeraude avait contacté le coven de la roue d’argent qui elle avait contacté l’un des membres moine de l’ordre du corbeau qui avait eut ce message aussi mystérieux qu’étrange. Le demi-orque c’était lancé dans cette aventure corps et âme pour trouver ceux qu’il voyait à chaque nuit dans ses sommeils tourmentés. À chaque réveils il avait une piste nouvelle, un indice qui l’approchait de ceux avec qui il devrait faire route. Il y avait quatre lune le nom de Malaric, druide des gardiens sylvestres, lui était parvenu ainsi que de Ina, elle aussi de la même fraternité après la nouvelle lune qui avait suivit il avait réussi à mettre le nom de Xale un ancien esclave qu’il n’arrêtait de voir en songe, était venu à l’avant dernière nouvelle lune le nom de Baelsul un autre demi-elfe mais celui-ci archer, l’autres il n’était pas arrivé à trouver plus d’information mais était persuadé qu’il y parviendrait les prochaines nouvelles lunes car une image d'animal lui revenait sans cesse et il doutait que ce soit le cas. Il restait encore beaucoup de chemin avant d’être réuni mais l’approche était palpable, l’aventure prendrait son envol pour faire taire le fléau qui sommeillait en eux.



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écrit le : Mercredi 29 Mars 2017 à 04h13 par Yvhann
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13 Tarsakh 1373 : -La Griffe des tempêtes-
Quelque part non loin de Fort Olostin
L'aurore
Température ambiante : 35*F.
Vent: Sud 45 Km
Possibilité d'une averse de neige parfois forte.
Lever du soleil: 05h13
Durée du jour:13h00
Séluné : 4 ième quartier


Malaric, Ina, Xale, Kyu.

Ina, depuis qu’elle avait terminé son aventure dernière gardait en mémoire certaines scènes avec les démons et autres immondice qu’elle avait dû combattre et déjouer. À Thüldae la jeune druide c’était fait la main auprès des instances local. La vie allait bien, trop bien même à part les maudits cauchemars qui ne semblait pas vouloir terminer puis un jours lui prit d’aller se recueillir seul dans la nature. Au début elle vérifiait sa route puis tranquillement laissait le sentier dernière elle pour aller toujours plus en avant jusqu’au soir venu. Cette nuit là, le cauchemar lui paraissait que trop réel, des images de démons et d’atrocités sans noms lui tourmentait l’esprit. Elle maudissait vaillamment cette nuit horrible dans son cauchemar puis soudain la druide senti que même la nature voulait fuir, le vent se levait mais elle ne le sentait pas sur elle. Une lumière violet l’entourait sans l’éclairer, le hurlement des feuillages alertait l’ensemble des animaux locaux sans qu’elle entende un froissement d’une feuille, l’odeur était insoutenable sans qu’elle plisse ses narine puis là devant elle une porte s’ouvrait sur un monde verdoyant, le soleil s’y levait et l’aurore avait une beauté réconfortante.

La druide avait le loisir de passer ou pas, de toute façon ce n’était qu’un cauchemars qui avait tourné au rêve et l’aurore était douce.

Malaric, habitué aux voix reste quand même perplexe à celles qui depuis quelques lunes, hante ses nuits. Les voix étaient fatigantes mais tolérables, les images elles étaient troublantes et déconcertante mais le druide en avait vu d’autre et tout cela restait de l’intangible. Vint le jour ou il sentit sur lui des regards et ceux-ci venaient de quelques hautes instances du Saule mais sans qu’ils n’interviennent auprès de lui puis un oiseau de brindille qui vint sur son épaule lui portait un message clair, il lui fallait partir suivre ses voix et ce, au nom des gardiens sylvestres. Époussetant la poussière du feux porteur de message, la broche du loup vibrait puis Malaric sans demander reste ou conseil prit ses pitances et prit la route que son instinct lui dictait. A l’aurore s’ouvrant les yeux d’un autre cauchemar, il entrevit une lueur violet qui perçait au travers les feuillages emplit de la rosé matinal. Une forme bipède apparut au centre de cette lueur mystique et inconnu, elle semblait hésiter ou simplement être observatrice d’une autre monde, la broche du loup se mit à vibrer légèrement; était-ce un avertissement ou était-ce un gardien sylvestre qui approchait?

Le réveil pour Xale avait été un réconfort, si ce n'était le vent qui soufflait bon du Sud. La nuit avait été troublante et tourmenté encore une fois, tous eurent des chaleurs et sueur froide mais là, la rosé était plus que bénéfique. Pour certain, il avait trouvé pour passer la nuit un coin tranquille près d'un ruisseau, d'autre auprès d'un grand chêne avec un feu, d'autre simplement couché sur l'herbe mais pour Kyu, il n'avait cessé de marcher toute la nuit et n'avait rien vu, ni entendu et avait eut ni tourments. La route avait été bonne sans plus quelques chiens égaré cherchant de quoi se mettre sous la dents, Il s'était arrêté pour y boire un peu d'eau d'un ruisseau qui serpentait parmi les tumultes géographique local et non loin des métairies qui commençaient à se laisser voir ici et là vers l'horizon. Lasse il buvait écoutant avec attention les alentours quand soudain un son distinctif de quelqu'un qui se réveille.

Restant sur ses gardes et toujours accroupi, le demi-orque continuait de se délecter de cette eau fraiche et salvatrice.



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écrit le : Jeudi 30 Mars 2017 à 20h09 par Ina
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Les reliques d’Earlann. Des pertes, des souvenir douloureux. Une puissance incommensurable. Des démons prêts à s’en emparer. Heureusement les gardiens veillent. Elle-même gardait quelques cicatrices de cette histoire. Certaines biens visibles. D’autres plus enfouies en elle.

De retour à la maison, le repos avait été de courte durée. Elle était de nouveau appelée pour le devoir. Non pas qu’elle ne voulait pas y retourner mais le temps manquait toujours pour apprendre plus encore et relaxer un peu. Cette fois ci, la destination était la citée blanche. Un nouvel avant-poste des gardiens. Un avantage stratégique qui recelait de connaissances perdues et enfouis. Avec son homologue des compteurs du naturel, elle traversa le portail.


-oupffr !!! Rhaaaaaaa, Lahmee !!!! Tu ne peux donc pas t’empêcher de me casser les pieds !

Ina, par terre, ventre au sol releva la tête s’attendant à découvrir le sourire malicieux de son compagnon d’arme content de sa blague.

-Alors ça fait quoi de...Lahmee ? Lahmee ??? Nom d’une souche défraichie !!! Non seulement tu me fais tomber en sortant du portail mais en plus derrière tu te caches ?

S'asseyant sur son séant, Ina regardait autour d’elle s’attendant à voir arriver ce compteur farceur de derrière un arbre. Un arbre ? Non des arbres. Une forêt.

¤Peut être que la cité blanche est un peu plus verte que prévu… en tout cas ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Mais…pour être blanche, il faudrait déjà qu’il y ait une citée…¤

Fronçant les sourcils, elle fit un rapide inventaire de ses armes en se remettant sur ses pieds et empoigna sa lance à deux mains. Pendant ce temps Leth, toujours présente ne bougeais pas de son épaule depuis qu’elle s’y était installée quand Ina était assise.

-Lahmee ! la blague n’est pas tellement drôle là ! sort de ton trou et allons à cette cité blanche en vitesse. J’ai l’impression que le portail nous a mal dirigé.

Mais toujours aucune réponse de son ami.

¤ Bien, je suis perdue en forêt… bon ça pourrait être pire, je pourrais être dans un volcan… ou dans l’océan. La forêt c’est bien. J’aime bien la forêt. Je préfère celle que je connais. Et nous n’avons pas été présentés dans les règles. Si ? ¤

Se concentrant comme elle pouvait avec l’inquiétude pour son compagnon, elle tentait de ressentir la forêt autour d’elle. Mais loin de pouvoir identifier son environnement elle eut à la place les souvenirs de cauchemars qui remontèrent à la surface. Mais cela n’allait pas. Il y avait autre chose. Elle voyait un autre portail. Pas celui de la cité blanche. Plutôt celui qu’elle venait de passer. C’était son sentiment. Mais loin de se douter de la réalité des faits, elle tenta de remettre de l’ordre dans ses souvenirs.

¤ J’ai pris le portail. Isorion va prendre une de ces soufflantes quand je vais rentrer ! j’ai pris le portail. Et les cauchemars sont après ? Mais avant l’autre portail. Cela n’a tout bonnement aucun sens ! Bon on ne va pas poiroter ici indéfiniment. ¤

Il était temps d’agir. Et pour ça elle avait ce qu’il fallait. Une forêt. Ramassant des brindilles et du petit bois, des feuilles et de la mousse, elle commença la confection d’un petit oiseau. Mettant alors la maquette dans une main et l’autre sur sa broche de loup, elle commença son message.



Mais alors que le piaf s’envola, un autre reflux de souvenir et de sensation s vinrent retourner l’estomac de la jeune femme. Une odeur immonde, des douleurs qu’elle ressentait sans pour autant en souffrir. Une naissance ?

¤ Mais c’est quoi ce portail ??? il m’a retourné la tête et le reste avec. Je n’ai jamais eu d’enfant ! ¤

Et c’est cette pensée en tête que la jeune femme resserra les lanières de son sac, pris sa lance en main gauche et commença à avancer pour trouver un chemin, un cours d’eau. N’importe quoi qui pourrait la mettre sur la piste d’où elle se trouvait.



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écrit le : Vendredi 31 Mars 2017 à 03h48 par Isandre Danathaë
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Un géant fantomatique passait dans le ciel constellé de tâches de sang, chevauchant ce qui ressemblait à un manche à balai tiré par un attelage de harpies.
"Sang des Enfers ! Sang des Enfers !" Hurlait-il à tue-tête à l'attention des étoiles.
Malaric et Draak, flanc contre cuisse, l'observèrent sans ciller, incapables de comprendre ce qui se jouait face à eux mais suivant malgré tout du regard la tonitruante apparition. Puis celle-ci disparut par delà l'horizon incertain.
Perdu au sein d'un interminable marais noirâtre aux eaux parfaitement immobile lui arrivant à mi-mollet, le druide ajouta soudain :
"Bon, c'est t'y quoi qu'tu disais déjà, le malingre ?"
Il venait de ramener son attention sur le seul autre être dont la présence brisait la monotonie des lieux. Dressée à quelques pas seulement du gardien sylvestre et de son loup, il s'agissait d'une créature des enfers ogresque et haute comme un arbre, dont l'aura visible s'écoulait telle un suintement de lèpre vers le firmament.
Dans un vrombissement semblant faire trembler les parois même de la réalité, le démon reprit ce qui semblait être un discours ayant été interrompu. D'une voix guturale impossiblement basse, il rugit :
"Vermiffaux ! Ve fuis l'annonfiateur des prinfes défus ! Par ma voix f'annonce la fin des..."
- C'est l'nez ?" l'interrompit Malaric. "C'est sûrement c'grand nez ?! Non pa'ce que ce chuintement, c'est horrible mon gars. T'as pas eu le nez écrasé une fois ? Ça se soigne tu sais ?"
Un hurlement de fin du monde lui répondit, le démon s'époumonant de fureur déchainée.
En seulement un pas, le monstre fut sur lui. Le saisissant sans douceur, il se mit soudain à lui hurler à la face, déversant sur le druide une pluie de crachats pestilentiels...

De la neige... C'était une pluie de morceaux de neige agglomérée qui lui frappaient le visage et qui venait de le réveiller. Le loup qui s'ébrouait sans retenue à côté du druide libéra tout à coup le panorama disponible face à leur abri de fortune. Un ballet de couleurs dégradées révélait une timide aurore au sein d'arbres effeuillés pour certains. La forêt. Ils y étaient encore apparemment, ce dont le druide n'était plus vraiment sûr la veille lorsque vents et neiges avaient décidés de les assaillir.
Malaric venait de passer une nuit de plus à l'extérieur de l'abri chaud d'un foyer. Depuis combien de temps errait-il ? Difficile à cerner et, de toutes façons, cela lui importait peu. Les cauchemars qui le hantaient depuis des lunes maintenant le rendaient moins sociable, cette errance lui convenait donc pour l'heure.
- Mornes-couilles ! Foutu monstre de carnaval encore que c'ui-là ! Geignit-il en essayant de s'assoir sur le sol dur et glacé. L'humain était excédé par ces apparitions récurrentes qui essayaient soit de l'effrayer, soit de lui délivrer un message grandiloquent sans intérêt. A force de les rencontrer dans ses cauchemars, il avait conclu qu'il ne s'agissait que de rêves. Ce n'est donc pas par courage mais bien par lassitude qu'il commençait depuis peu à leur couper la parole.
S'ébrouant lui même à la manière de son compagnon loup, il se releva péniblement en se frappant vigoureusement les flancs et les bras. Le corps encore transi, il s'avança de deux pas et sortit du renfoncement formé par les racines du chêne qui les avait protégé la nuit durant, humain et loup blottis l'un contre l'autre. Malgré la chaleur de son compagnon velu, le druide aurait été forcé de trouver meilleur refuge contre le froid et la neige sans le secours de son alassëa. Fort heureusement, son manteau elfique autorisait quelqu'imprudences depuis son acquisition.
Un miroitement violacé interpella brusquement le druide, faisant danser les ombres dans une direction qui n'était certainement pas celle du soleil levant. Malaric s'étira en grand puis ramassa ses possessions, attachant ensuite son sac à dos et saisissant son bâton. Bien qu'ayant le cerveau presqu'aussi engourdi que le corps, il décida de partir à la découverte du phénomène en question en faisant montre d'une prudence avertie. Cette couleur ne lui disait rien qui vaille.

* C'est p't'êt'e bien qu'une de ces drôlesse de fées, pensa t-il, mais je s'rais pas mécontent d'en voir une à la place de ces mochetés qui me rendent visite chaque nuit dans mes rêves ! *
Draak emboita le pas à Malaric, également intrigué et les sens aux aguets. Tandis qu'ils continuaient d'avancer, une forme vaguement humanoïde sembla danser devant les yeux du druide. Cependant, la mauvaise nuit lui brouillant un peu les sens, il ne savait plus s'il avait affaire au réel ou à l'illusion.
Élevant son bâton en une posture défensive pour parer à toute agression surprise, il ne trouva pas mieux pour rompre le silence que de lancer :

- Heu, l'violet l'est pas vraiment d'saison, vous savez ?



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Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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écrit le : Vendredi 31 Mars 2017 à 12h46 par Yvhann
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Le crépitement sonore aux effluves d'ozone distinctif des portails ne fit pas exception à part peut être, la détonation explosive qui balayait tout sur 10 mètres d'envergure tout autour du portail, propulsant à cette distance la druidesse qui vivait un tournis. Par chance le fait qu'elle était dans un état second lors de la détonation fit qu'elle tombait au sol sans blessure.

Un grand cercle de vingt mètres de circonférence avait carrément fait disparaitre les végétaux laissant au sol une terre à nu d'un gris clair et cendreux et profond d'une quinzaine de centimètre. Quelque stries lézardait le sol dans toute les directions et l'une d'elle fini droit devant Malaric qui lui aussi se retrouvait le popotin au sol sans blessure à part un sifflement particulier dans les oreilles dû à la forte détonation, son loup avait prit la poudre d'escampette vers l’arrière. Quand Malaric se remit les idées en place Draak lui léchait le dessus de la main droite pour se réconforter.

Une odeur de brulé accompagné de cannelle, de roussies et de cardamome laissait dans l'air une impression étrange et surréel de l'évènement qui venait de se produire. Les oiseaux qui avait fuit dû à la détonation ne réitérèrent pas leurs lieux distinctifs, préférant continuer à tourner en rond autour du lieux d'explosion. Pour les plus observateurs, certains oiseaux piquaient directement au sol , plein centre du cercle produit pour carrément s'écraser dans un fracas d'os brisé.

Ina se demandait où elle était mais surtout qui elle était. Elle aussi les oreilles lui démangeaient d'un sifflement insupportable et ne reconnu même pas ses propres mains qui tentaient de l'aider à se relever. Son volatil avait tout comme le loup du druide, fuit un instant pour ensuite revenir auprès de son maître. Le vol de se dernier donnait le lieux exacte à Malaric qu'une chose ou que quelque chose s'y trouvait, car contrairement aux autre volatils, celui-ci avait doucement prit une direction directement vers un endroit précis pour se poser dans les hautes herbes séchés local. Quoiqu'un oiseau de proie comme il avait aperçu pouvait sans doute avoir foncé sur une proie facile et affaibli par la détonation.

Au dessus d'eux un panaché d'une fumée miroitante de clair à sombre qui laissait une ombre se profiler au sol en direction que le vent fort du Sud poussait, celle-ci disparut quand même rapidement dû à la force du vent qui dispersait l’ensemble.

Plus loin, des endormis venait de se faire réveillé par une détonation magistralement forte qui avait répercuté dans l'air. Une colonne de fumé laissait voir le lieux plus ou moins précisément du au vent qui portait celle-ci en direction du Nord. Le ciel s'assombrie légèrement d'une lueur violette, les pourtours des nuages qui épaississait depuis la nuit avait cette couleur particulière. Pour tout ceux au alentours de la détonation, ils eurent eux aussi, un sifflement qui leurs perçaient les
oreilles.

Kyu en tombait sur le dos ayant par la suite les idées confuses, des flash d'images d'une jeune fille qui passait un portail violet, une impression soudaine qu'il la connaissait mais c'était en réalité celui qu'il attendait ou du moins qu'il avait eu l'impression d'attendre. * Ils sont là.* Se dit-il presque heureux. Le moine se relevait sur ses deux jambes pour bien discerner l'endroit de l'explosion et dans les hautes herbes il y voyait des stries se former au fur et à mesure que les animaux présents prenaient la fuite. Seul au loin, une nuage d'oiseau tournaient en rond formant un épais manteau qui devint sonore au fur et à mesure qu'il épaississait.

Draak était nerveux et semblait vouloir fuir mais la présence de son maitre auprès de lui, lui interdisait toute fuite. plus le temps passait qu’encore plus d'oiseau se suicidaient au centre du cercle où commençait à s'accumuler un cumulus grouillant et agonisant d'oiseaux devenu égaré.



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écrit le : Samedi 01 Avril 2017 à 23h53 par Ina
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Que c’était-il encore passé ? Mais est ce que c’était la première ou la deuxième fois qu’elle se retrouvais au sol ? La détonation l’avait propulsé sur plusieurs mètres en magnifique vol plané. A part quelques bleus, elle semblait s’en sortir à bon compte. Si on oubli la terre et l’herbe dans la bouche.

La jeune femme était totalement désorientée. Les oreilles qui sifflent, le tournis. Une petite nausée pour aller avec. Rien n’allait. Sa lance gisait à quelques pas d’elle à côté d’un homme assis par terre et de son loup.

Qui était-il ? Est-ce lui qui venait de faire chuter Ina pour la seconde fois en quelques instants ? était-ce lui qui avait fait cette explosion dans son dos ? Il était difficile de discerner la moindre expression sur le visage de cet inconnu tellement la peau était cachée sous la barbe les feuilles et la terre.


¤ La lance est trop loin. Si jamais c’est bien lui qui a fait ça, il ne me veut surement pas du bien. Je ne peux pas m’approcher de lui. ¤

Alors un faucon vint se poser sur son épaule. Elle eut un mouvement de recul mais la bête était visiblement bien accrochée à elle. A cette distance-là, la petite créature pouvait lui crever un œil avant qu’elle ne puisse faire le moindre mouvement. Pourtant la bête ne semblait pas avoir d’envies belliqueuses. Sans savoir pourquoi elle avait même étrangement un effet apaisant sur la jeune femme.

¤ Admettons…toi tu restes là, tu ne bouges pas et ça va bien se passer. ¤

De sa main gauche, elle alla chercher son cimeterre et le dégaina pour finalement reporter son attention vers l’homme assis.
Un tel amas de feuilles et de boues était rare à rencontrer. Surtout accompagné d’un loup. Avant de prononcer la moindre parole, elle scruta la personne en face d’elle. Ses yeux furent attirés par une broche brillante à son cou. Un autre souvenir flou de bienêtre. Elle sentit également à son propre cou une chaleur douce et agréable. Baissant les yeux, elle découvrit qu’elle possédait la même broche.


¤ Qu’est-ce que c’est que ce bordel. ¤

Prenant un air menacent avec son arme, elle put enfin trouver la force d’aligner quelques mots.

-T..T..Toi là. PPPouquoi tu pote la boche ? Enlin…ppourquo…porttoi….cette poche…boche…moi aussi. Pourquoi ?


N’importe qui de sainement constitué ne comprendrais surement pas les paroles de la jeune femme mais, dans cet état-là, c’était pour le moment le mieux qu’elle pouvait faire. Les sourcils froncés, le regard noir, l’œil aux aguets, la jeune femme regardait son entourage mais revenait toujours très vite vers l’homme en question. Et surtout son loup. Elle avait peur. Ne comprenait rien de ce qui se passait ni de ce qui venait de se passer. Elle commençait à transpirer à grosses gouttes. Ses mains glissaient de sueur. La prise sur son arme n’était pas aussi sûr qu’elle le souhaiterait.






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écrit le : Jeudi 13 Avril 2017 à 01h33 par Isandre Danathaë
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Un bruit strident vrillait les tympans de Malaric comme si des passereaux trilleurs lui sifflaient en continu une note puissante dans les oreilles. Le coton épais et flou dans lequel son corps semblait empêtré lui rappelait la cuite monumentale qu'il avait prise à grand boisseaux de baies ambremiel, lors de la dernière des célébrations d'Herbeverte.
Sa main était humide. Saignait-il ? Non... Ce n'était que Draak à la forme encore légèrement indistincte à ses côtés qui lui léchait la main. Mais tout son corps lui faisait mal, comme après une journée de labeur trop intense.
La lumière ambiante semblait trop forte pour une forêt. Cela semblait incongru...
Il releva les yeux et découvrit une silhouette floue qui gesticulait à quelques pas devant lui, lui rappelant soudain qu'il avait commencé à parler à une personne, avant que tout ne vole en éclat.
Malaric plissa les yeux avec force concentration et finit par distinguer un peu mieux. Il s'agissait visiblement d'une humaine portant une alassëa à broche de la confrérie, mais brandissant vers lui d'un air affolé un cimeterre menaçant. Elle parlait, apparemment à grands cris, mais c'est tout juste si le serviteur de Silvanus entendait un bruit de fond par delà ce sifflement qui n'en finissait pas...


- CORNES DE... Commença t-il, un peu exaspéré de voir cette femelle pourtant confrère partir dans un délire inepte.

Sa voix mourut en réalisant brutalement que la forêt avait été purement et simplement anéantie, sur plusieurs pas autour d'eux. Ici, le soleil d'hiver éclairait le sol grisatre nettoyé de toute vie. Evanouies les frondaisons majestueuses et l'animation discrète des petites créatures des bois.
La consternation puis l'effroi lui retournèrent les tripes.
Ouvrant un regard horrifié tout autour de lui, Malaric tituba en essayant de se relever, d'abord sans grand succès. Il rampa disgracieusement puis marcha à quatre pattes avant de parvenir enfin à se dresser, titubant sur ses jambes.
Ne le quittant pas d'une semelle, Draak couinait piteusement en partageant la détresse du druide.
L'inconnue était passée au second plan. Peut-être n'existait-elle même plus pour l'heure.
L'éradication pure et simple de ce morceau de forêt, de ce pan de Vie, était une plaie béante qui brûlait l'âme de Malaric plus qu'il n'eut crû possible.
Portant les mains à ses tempes, il ne réalisait même pas qu'un
"Silvanus, sauve-nous !" s'échappait en boucle de ses lèvres. Aucun point ou poser son attention ne révélait que la moindre bête ait pu échapper au carnage.
Puis il pris conscience que le ciel s'obscurcissait de plus en plus et qu'il ne s'agissait pas seulement d'oiseaux virevoltants, paniqués par le phénomène récent.
Le sentiment d'horreur indicible enfla.
Un véritable charnier de volatiles suicidaires se formait au centre même du cercle formé par la végétation absente. Leurs derniers cris et le bruit étouffé de leurs impacts sur le sol remplacèrent bientôt le sifflement lancinant qui taraudait tantôt l'ouïe du druide, et ce dernier regretta aussitôt le changement...
Malaric fit quelques pas hagards en direction du monticule de petites chairs emplummées.
Puis, sans même y réfléchir, il commença lui même à pousser des cris inintelligibles et à gesticuler de plus en plus amplement en brandissant son bâton en tous sens, tentant maladroitement de chasser les oiseaux des lieux. Le gardien sylvestre paraissait devenu fou.


- AAAARGGGHHH ! ALLEZ-VOUS EN ! HHHAAAA ! HAAAAA ! PARTEZ ! PARTEZ !

De grosses larmes lui inondaient les joues, mais Malaric n'en avait pas conscience. Si quelque chose pouvait être sauvé... Puis une idée plus sensée lui éclaira l'esprit.
Tendant une main vers le ciel, le druide laissa monter en lui la puissance de son dieu...



Malaric lance Apaisement des animaux sur la masse la plus dense de volatiles.



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Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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écrit le : Dimanche 16 Avril 2017 à 15h37 par Yvhann
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Les sens engourdis par la détonation les deux gardiens sylvestres semblaient désorienté par l’évènement et cela n’était peu dire. Le nuage d’oiseaux qui tourbillonnait semblait irréel, dramatique et pour cause Malaric, même dans sa confusion commençait à demander l’aide de Sylvanus pour apaiser cette engeance qui venait à peine de prendre forme. A son grand désarroi, seulement dix oiseaux sortirent du rang tourbillonnant pour aller se poser auprès de lui, leurs plaintes étaient d’un désagréable prenant.

Drakk et le compagnons d’Ina semblaient, eux se reconnaitre au grand damne des deux gardiens qui l’un l’autres vinrent se sentir mutuellement et se réconforter, ce qui n’était pas encore le cas des deux forestier étourdit.

Malaric, à son lourd constat perdu presque la raison, voir autant d’oiseau s’offrir à un quelconque Dieu déchut ou à tout autre perfide force vient le toucher profondément quand arrivait auprès de lui une Ina décontenancé par la détonation et la désorientation. L’approche des deux gardiens leurs donnèrent à chacun un réconfort, la confusion se faisait moindre mais restait la désagréable scène devant eux et sincèrement que pouvaient-ils faire de plus que de regarder et tenter de réduire les dégâts, le mal était fait et était là que l’on voyait la véritable force d’un aventurier; non pas avant le trouble mais bien après.

En hauteur le nuages de volatiles semblait tranquillement s’éparpiller mais plus leurs regards descendait, plus dense était la colonne et le monticule grouillant s’épaississait à vue d’oeil laissant le cercle brûlé par la détonnation se remplir doucement jusqu’à le couvrir complètement, même les bras lézardés se remplissait d’oiseau mort ou gravement blessé.

Plus loin la vision de la colonne sombre et vivante avait l’allure d’une tornade de grande magnitude mais le pire n’était la grosseur de celle-ci mais bien les sons qui s’en dégageaient, si les deux forestier auprès du cercle n’entendait pas dû au sifflement dans leurs oreilles, les observateurs au loin, eux entendait des milliers de murmures horrible, une forme de chant funeste qui semblait venir directement de la colonne et qui se répandait dans toute la nature. Les feuillages décoloré au sol s’hérissaient, la terre semblait devenir plus molle, et l’eau du ruisseau arrêtait son cour, comme si en amont une force aspirait celle-ci. Les nuages s’épaississaient toujours ainsi que le vent qui soufflait de plus en plus, la température chutait laissant entendre des craquement sortir du bois en lisière de la route.

Encore plus loin dans les métairies, les paysans entraient leurs animaux, fermaient leurs paravents, et empilaient les bûches dans le foyer. La doyenne de l’une des métairies, criait à ses enfants et petits enfants de se mettre à l’abri car Hurlevent approchait.



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écrit le : Vendredi 21 Avril 2017 à 20h46 par Ina
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L’oiseau apaisant était partit de son épaule. Bon débarras…enfin non…si ? La tête de la jeune femme était pleine d’idées qui ne semblait pas toujours venir d’elle. Mais qui était-elle déjà ? Ce réflexe de prendre une arme. Pourquoi portait-elle une arme ? Tout ceci n’avait déjà que trop peu de sens, tout sens disparu au moment où elle se retourna pour suivre le déplacement de l’humain. Qui accessoirement l’ignorait.

Dans son état normal, il se serait pris une remarque désobligeante sur la politesse, mais ces concepts lui étaient pour le moment étrangers encore.

Par contre ce qui ne l’était pas, c’était l’adrénaline. Le cœur qui s’emballe, les muscles tendus prêts à bondir. Tout son corps lui disait de faire quelque chose. Ce sinistre ballet lui enserrait le thorax. Les oiseaux en hauteur semblaient s’éparpiller, mais la colonne de sacrifices restait bien imposante. Les quelques rescapés grâce à l’humain devant elle faisaient pale figure devant le nombre de pertes. Mais lui au moins tentait quelque chose.

Il était temps de bouger également pour la jeune femme. Elle n’avait que des sensations, rien de concret. Des bribes de bien être ou de malaise. Des fugaces mémoires de sentiments. Mais il était évident qu’en temps normal, pour elle, quelque chose serait fait.

Laissant de côté toutes les questions qui lui venaient sur son identité ou le reste, il fallait puiser dans ses entrailles pour trouver quelque chose. Les oiseaux en haut semblent plus prompt à se défaire de l’attraction funeste. Et ceux qui arrivaient à hauteur d’homme avaient déjà une vitesse folle. Même un tapis dense de feuilles et de lianes ou même un ours bien gras ne suffirait pas à amortir leur chute. Pour elle, il fallait monter, là-haut. Et éparpiller la masse naissante.

Regardant autour d’elle elle chercha bêtement un moyen de voler là-haut. Imaginant peut-être trouver une voile, ou une perche ou un arbre à monter. Mais rien ne lui vint pour grimper dans les hauteurs et surement pas aussi haut. Cherchant un peu de réconfort dans son impuissance elle posa machinalement les yeux sur sa compagne. Son nom lui revenait. Peut-être. Pas de façon certaine en tout cas. Mais le fait de regarder à nouveau cette oiseau familier et chaleureux. Son bec pointu, ses yeux vifs et ses plumes lui permit de se ressaisir un peu plus encore.


¤Si seulement tu pouvais me comprendre… ou même être un peu plus imposante. Si tu pouvais être un aigle que je pourrais monter pour disperser cette masse là-haut. Un aigle géant. ¤

L’image de la créature magique lui revint en mémoire. Elle-même en avait déjà monté à plusieurs reprises.

¤Et si…j’étais moi un aigle ?¤

Cette idée folle semblait irréaliste, et pourtant pas tant que ça. Ce qui semblait encore plus fou que le reste pour elle finalement. Lâchant son arme au sol et se défaisant de son sac, elle regarda ses bras et commença à se concentrer autant qu’elle le pouvait. L’image de l’aigle géant revenait de mieux en mieux dans sa mémoire. Elle pouvait voir les plumes, leur organisation, la taille imposant de la bête. Les yeux farouches.

Pendant que l’homme en face d’elle gesticulait et hurlait sa douleur au ciel sans cœur, la jeune femme tentait de se transformer an aigle géant.




Tentative de transformation en forme animal



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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Lundi 24 Avril 2017 à 00h15 par Isandre Danathaë
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Malaric sentit l'énergie divine se déployer et venir frapper la masse grouillante de volatiles. A son infini regret, seuls une dizaine d'entre eux furent sensibles à l'incantation et se détachèrent du reste pour venir se poser à proximité de lui. Cette sensation de n'être qu'un petit caillou lancé contre une véritable cascade d'horreur l'écrasa de désespoir. Jamais encore n'avait-il ressenti un tel sentiment d'impuissance face au mal ennemi de la Nature.
Contre le firmament, un maelstrom ondoyant s'éloignait en souillant de son passage chaque élément de la création, chuchotant mille malédictions à tous vents.

¤ Que faire contre pareil fléau ? ¤ Désespéra le druide.

Tombé à genoux, il se traina timidement vers les quelques oiseaux qu'il avait réussi à extraire de ce cauchemar, tentant péniblement de leur chuchoter des sifflements apaisants contre la litanie maléfique résonnant probablement sur toute la région. Il essaya de les entourer au mieux de son manteau, espérant dresser un maigre rempart autour d'eux, mais combien ridicules devaient paraitre ses efforts en cet instant funeste... Et pourtant, la Nature ne pouvait-elle pas se relever du moindre de ses rejetons, de la moindre de ses graines ? Malaric se devait d'essayer de sauvegarder la moindre parcelle de vie pour préserver un avenir meilleur.

Quittant les oiseaux rescapés du regard et ne pouvant plus soutenir la vision de cette immense colonne dévastatrice, le gardien sylvestre reporta son attention sur Draak dont les petits hurlements effrayés se mêlaient aux cris de l'aigle apparu en même temps que l'humaine aux paroles étranges. Bien que pareillement intimidés par le phénomène étrange, les deux animaux semblaient trouver un réconfort bienvenu dans leur proximité mutuelle, ce qui semblait prouver qu'ils s'appréciaient d'une certaine manière.


¤ Les amis de mes amis étant mes amis et l'instinct de ces deux là étant fiable, cette étrangère ne peut décemment pas être une ennemie déguisée. ¤ Pensa Malaric. ¤ Une consœur un peu perturbée serait plus juste... ¤

Tournant la tête vers l'humaine restée un peu en retrait jusque-là, le druide la trouva occupée à contempler ses mains et ses bras, le regard empli d'une certaine bizarrerie. Puis elle étendit les mains vers le ciel en fermant les yeux.

- Par le crottin odorant de la divine laitière, qu'est-ce que tu... Entama t-il en guise de civilités fines.

Empathie sauvage pour tenter de maintenir l'apaisement des oiseaux rescapés, au cas où la colonne maudite peut encore les rendre suicidaires.



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Sorts mémorisés : Niveau 0 : Détection du Poison, Illumination, Purification de Nourriture et d'Eau, Détection de la magie - Niveau 1 : Enchevêtrement, Soins légers, Apaisement des animaux.

Fiche de Malaric, druide de Silvanus
 
 
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