Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]

L’intérieur de la salle ressemblait beaucoup à ce que l’on pouvait attendre de ce type d’officine, l’érudition emplissait la pièce. Les investigateurs interrompirent une séance de chirurgie dentaire avec un jeune dragonnet aux pupilles orangées brillantes d’une lueur crépusculaire. L’homme à la peau d’ébène, témoignant une origine lointaine et exotique, s’approcha en affichant un large sourire.

- Beth ? … Dame Sabetha ? Ah … Vous avez eu vent de notre visite ?

La bretteuse jeta un regard interrogatif à son comparse.

- Je… N…Nous ne savions pas nous même si nous parviendrons finalement jusqu’à vous. Dit-elle sur un ton semi-amusé. Voici Kryssior, et je me nomme Ashura.

Elle hocha la tête et courba légèrement le dos pour saluer le savant. Elle répéta son geste dans la direction de l’être-mètre à la sombre chevelure aux reflets lapis-lazuli. Puis une nouvelle fois, cette fois ci vers la créature reptilienne au regard envoutant. Elle mit quelques secondes à détacher son regard du dragonnet avant de revenir à l’homme qui se trouvait face à lui.

° Cet homme doit avoir un lien avec le petit qui suivait la danseuse. °

- Nous sommes actuellement à la recherche d’un érudit capable de nous renseigner. Le sujet est pour ainsi dire… sensible. Cela concerne un crime qui a eu lieu plus tôt dans la journée au cœur même de la cité. Nous aimerions nous entretenir avec vous afin de profiter de vos connaissances comme l’a suggérer dame Sabetha. Peut-être en privé ou…

Elle laissa choir sa phrase laissant le soin à son interlocuteur de confirmer sa disponibilité et les conditions de cet hypothétique entretien. Les largesses d’esprit évoquées par l’alchimiste du vieux moulin semblaient se vérifier, la présence de son comparse elfe noir ne présentait aucune véhémences, la jeune guerrière pourrait alors agréablement délaisser son rôle d’interprète.

Xarss restait quand même stupéfait d’y voir un dragonnet dans le collège, de plus sa taille était quand même impressionnante. Il se rappelait alors toutes les discussions qu’il avaient eut avec son paternel au sujet des dragons. Si son paternelle était un fin connaisseur et pourcause, lui, n’avait malheureusement jamais prit le temps nécessaire à leur étude et leur connaissances. Il n’avait pas vraiment apprit à parler leurs langue, pour lui il savait, c’était inné puis lorsqu’il aurait voulut en apprendre plus sur eux, son père avait disparut et le temps des troubles en Outreterre commençait, il avait dû quitter pour une autre voie mais en lui un appel se faisait et n’avait jamais cessé d’agir par contre, lui, il l’ignorait encore.

Au regard orangé du dragonnet le faussement appeler Kryssyyor laissait aller…

.uoë ,osrteaceosr ët osd rosraeah suis osJ ?!ylos …osrteaceosr oseeaB

Soran se présentait et Xarss fit rapidement le lien avec celles qu’ils venaient de rencontré, qu’en était-il au juste il l’ignorait mais cela viendrait ou pas. Ashura commençait le bal et sans grande surprise, elle aussi avait fait le lien à en croire le regard suspicieux qu’elle laissait transparaitre. La jeune guerrière le présentait et sur ce, Xarss fit un léger mouvement de la tête vers la gauche accompagné d’un subtile mouvement de son arcade sourcilière droite en guise de signature et laissait suite au propos de la bretteuse.

À ces propos Xarss mit tout ses maigres ressources à déceler quoi que ce soit dans l’attitude de Soran mais surtout dans son langage faciès. À ce moment Vorn qui c’était couché autour du cou du drow, décidait d’aller au sol et de s’assoir devant son serviteur en regardant le dragonnet, le félin semblait lui parler à la façon drow et de ce manège, le renégat faillit glousser intérieurement; il n’avait jamais remarquer que son compagnons avait une attitude presque déplacé. Il laissait les préoccupations futiles de son chat tigré pour reprendre son étude de cas présent en ajoutant à la suite de la jeune fille blonde…

- Maitre Fares Badr al Soran, comme vous pouvez le constater, les autorités Lunargentaise ont dépêché un ilythiiri pour aider, la situation est grave et sérieuse.-

Le jeune fou ténébreux jouait une carte et celle-ci avait un double tranchant et il savait qu’elle ferait réagir Soran, si ce n’était pas le cas, la situation en serait que plus énigmatique. Sa position n’avait pas changé et ses pensées étaient au neutre, il ne voulait pas se laisser aller dans le superflu, il restait immuable et vide, laissant l’action parler et inventer la suite.

Maître Soran

Et bien, Jayden est une halfeline de confiance et... il porta un coup d'oeil sur sa collègue. Celle-ci s'était hissée sur un tabouret et à l'aide d'une pointe, gravait des arabesques complexes dans une hache tout en murmurant de longues incantations. elle est de toute façon déjà partie dans son monde. Mais je vais dresser une barrière pour empêcher toute intervention si vous le souhaitez. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

Il se dirigea vers son bureau en les invitant à le suivre, prenant bien garde à ne pas marcher sur la queue du pangolin endormi. D'une manière étonnamment ordinaire pour un mage, il empila parchemins et ouvrages sur les bords de son bureau, sur les étagères derrière celui ci et sur le sol pour le dégager, et s'installa dans un fauteuil peu esthétique mais manifestement confortable, et invita le duo à prendre l'un des cinq fauteuils dépareillés qui trainaient dans la pièce pour s'installer de l'autre coté.

Il sorti un grand bol partiellement rempli de confiseries telles que de la pâte d'amande, des gâteaux secs, du sucre cristallisés et des fruits confits et le poussa devant lui, les invitant à se servir. Il tourna les yeux vers la clepsydre qui tournait à coté de la porte (celle ci était alimentée par un tuyau qui faisait tourner perpétuellement l'eau à l'intérieur, le cycle étant apparemment soutenu par de petites sphères magiques soudées sur le tube), et parut étonné de l'heure qu'elle affichait, secouant la tête.

Il incanta quelques secondes au dessus de la table et Xarss put sentir une bulle invisible s'élever au dessus d'eux. Le dragon sauta sur le plancher, et renifla un instant Vorn avant de les rejoindre avec une grâce étonnante pour une créature aussi massive, s'assit sur son arrière train, à coté du bureau, fixant continuellement les deux enquêteurs de son regard félin. Avec une fierté ostensible dans la voix, il répondit à Xarss.

- Je n'avais jamais vu l'un des votre, êtes vous un elfe ? Les elfes peuvent être de plusieurs couleurs comme les humains et les dragons ! Oh ! Vous devez être un drow n'est ce pas ? Et bien, je ne sais pas si je suis également honorée, mais nous allons essayer de vous aider, n'est ce pas Fares ? Surtout si c'est Sabetha qui vous envoie, après tout j'aimerais éviter de mettre Silys en colère, elle risquerait de refuser de me faire des gâteaux !

Le mage sourit et poussa une poignée respectable de confiseries vers le dragons qui les saisi avec sa langue dardé avec gourmandise.

Maître Soran

En effet ma chère, même si je doute que Silys te tienne jamais rigueur de quoique ce soit, il se retourna vers Xarss et Ashura. Maîtresse Tarmet m'a prévenu que vous veniez, pour répondre à votre question, je n'étais pas sûr qu'elle vous laisse passer à vrai dire. C'est une concierge hors pair, mais sa sympathie n'est pas toujours évidente. Bien, dites moi tout, pour que Sabetha vous envoie à moi, au risque de vous faire refouler, je ne doute pas de la gravité de la chose. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

La bretteuse, légèrement troublée, repoussa ses cheveux qui lui tombaient sur le front. Les yeux toujours figés sur le dragonnet, elle perdit légèrement attention et les mots de l’alchimiste s’estompèrent progressivement. Il y avait dans cette créature assise une grâce ineffable, quelque chose de félin contredisant sa nature reptilienne. Elle portait des écailles au dessin net, brillantes de l’éclat foudroyant de ses pupilles de dragon clair et doré. Immobile et observateur, exigeant qu’on l’admire. Ashura peu à peu retrouva son souffle, légèrement chancelante, elle répondit à l’invitation du savant d’un simple hochement de la tête et s’avança dans la salle. Elle prit ensuite place dans l’un des fauteuils, prenant bien soin de toujours avoir un œil sur le captivant dragonnet. Elle s’évertuait à ne pas être surprise dans ces lieux de magie, la logique n’avait plus sa place ici et elle devait se concentrer sur ses objectifs initiaux. Pourtant les questions se cumulaient rapidement dans sa tête et la stupéfaction était inévitable.

La créature se mit à parler la langue commune prenant naturellement place au sein de l’entretien. La bretteuse n’osait plus parler, elle se contenta de jeter un regard circonspect à son partenaire. D’un hochement de tête et d’un signe de la main, elle l’invita candidement à entamer la conversation puis elle piocha l’une des friandises qui furent aimablement servies.

Le dragonnet ne lui répondit pas en draconique mais bien en commun de la surface, stupéfait et en même temps surprit il répondit à ce dernier sur sa question qui d’ailleurs, avait été posé avec le plus d’indulgence et d’honnêteté qu’il ne l’avait jamais connu en surface depuis sa sortie. Comme quoi qu’il devrait prendre exemple sur le dragonnet et non sur les humains. Il gloussait intérieurement à cette pensée ce qui lui fit apparaître un léger sourire en coin, laissant un mince plis au niveaux de la lèvres supérieur droite puis poursuivit, lui aussi, en commun...


-En fait, ma génétique est mélangé, d’après mon père il y aurai du sang de dragon dans mes veines puis celui d’anciens elfes qui comme vous avez mentionné, communément appelé en notre langue, ilythiiri, en surface dhaeraow ou drow. Je n’aime pas beaucoup ces noms mais il me faut être honnête, ils représentent l’horrible réalité de la plupart d’eux. Heureusement il y a quelques rarissimes être d’exception, dont je fait parti. J’ai toujours cru que c’était dû au sang draconnique en moi si j’avais cette fibre différente et exceptionnel.-


Prenant une courte pause et suivant l’invitation à poursuivre de Ashura il ajoutait en prenant un soin particulier à observer les réactions de Soran...

-Nous sommes présentement en enquête sur des... Un crime commit ce matin, une jeune fille à été poignardé et la lame en était enduit d’un poison rare et surtout très dispendieux, il viendrait de l’épine dorsale d’après nos information. Beth est allé y jeter un oeil d’ailleurs.-


Un temps calculé laissait un travail s’accomplir puis il enchainait...


-Un poison rare et dispendieux n’est pas accessible au commun des mortels et de cela, je suspecte... Les haute instance de Lunargent ou une organisation qui oeuvre contre Lunargent et qui veut un certain contrôle sur elle ou bien d’autres possibilités... Mais l’important présentement est de trouver l’antidote de ce maudit poison... Pour sauver cette petite et aussi en trouver la provenance qui nous permettrais de trouver les responsables.-

Un autre temps puis...

-Et qui d’autre qu’un alchimiste réputé pour nous aider?-


Son sens de l’investigation lui avait permit dans son ancienne vie, de savoir multiples machination et de les déjouer, ce qui lui avait fait fuir les troubles présents en Outreterre mais ici en surface, tout était différent et son sens n’avait pas, jusqu’à présent, aidé beaucoup la cause.
Son regard se faisait scrutateur et il savait pertinemment qu’il n’avait pas devant lui le dernier des idiots et que Soran devait sans aucun doute, avoir perçu son jeu, mais Xarss voulait rester véridique et ne pas cacher ses véritable intention; il suspectait Soran et la meilleurs façon de déceler une vérité était de la divulguer.

Alors que le mage s'apprêtait à parler, je jeune dragon l'interrompit sans gêne pour répondre au drow.

- Oh, tout dépend du dragon, si votre sang est celui d'un brun ou d'un sableux, je doute qu'il joue en faveur de votre bonté...

Le regard à la fois piteux et colérique le dragon attrapa une confiserie avant de se lover sur lui même. Et le mage voulut à nouveau répondre mais il n'eut le temps de dire « Je cro... » avant qu'une voix sifflante l'interrompissent, venant de sous leur pied.

- Vous êtes idiots, vous vous attachez à la conséquence plutôt qu'à la cause. C'est d'un contrebandier dont vous avez besoin, ou d'un marchand. Ou d'un devin à la limite... Mais un alchimiste, un raisonnement trop simple.

La voix émanait du pangolin qui, sans bouger, avait ouvert un œil et les regardait dans un demi-sommeil, avant de le refermer. Un sourire amusé naquit sur le visage du mage et il attendit une seconde afin d'enfin pouvoir parler.

Maître Soran

Personne n'a rien d'autre à dire ? Bon. Comme cette vieille tête de mule viens de le préciser, et sans soutenir le fait que vous seriez idiots, trouver un contrebandier ou un marchand assez riche pour que c'en soit étrange, pourrait vous être utile en effet. Si Sabetha n'y arrive pas, je pourrais sans doute trouver un moyen d'identifier le poisson, et nous arriverons certainement à produire un antidote. Mais si nous sommes obligés d'en arriver là pour neutraliser ce poison, cela voudrait dire que vous enquêtez sur une affaire bien dangereuse. Espérons donc qu'elle y arrivera seule. Pour ce qui est du poison, les soporifiques sont en règle général ce que nous produisons de plus puissant. Mais il arrive qu'il y ai des exceptions bien sûr. Lorsque le Palais le demande, ou pour l'effort de guerre nous produisons parfois quelques fioles, mais il est rare que ce soit plus que des potions affaiblissantes. J'ai vu Orten hier, et ni lui ni moi n'avons rien reçu de tel. Et Taern m'en aurait sans doute parlé. Non soit c'est, comme vous le suspectez, une affaire qui se trame en haut lieu, soit une organisation qui nous est inconnu... Mais, et bien, c'est étrange, pour pouvoir passer les mythals, ils doivent soit endoctriner des innocents soit être convaincus de la nécessité de leurs actes. Voilà une enquête bien délicate. Je ne vous cacherais pas que nous passons le plus clair de notre temps dans nos recherches, à part le Haut-Mage, la plupart d'entre nous ne nous soucions guère de politique à moins que ça n'implique le Collège, l'Invocatorium ou une autre branche du Conclave. Voilà mon conseil, il vous semble peut-être que c'est une affaire de magie, mais il arrive que Mystra devienne l’outil de bien des types d'êtres. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

Il posa une main rassurante sur le crâne écailleux de la dragonnette, qui ronronna. Il regardait l'halfeline travailler, et son regard s'attarda un instant sur ses propres préparations en cours.

Maître Soran

Pour ne rien vous cacher, votre enquête risque d'être angoissante pour bien des lunargentais. Les agressions ne sont pas foison chez nous, pour bien des raisons, et les Sentinelles ne sont sans doute pas la plus importante. Vous savez si la malveillance affichée peut vous semblez horrible, celle qui se cache derrière la conviction du droit et du bon sens l'est bien plus. Attendez vous à rencontrer bien des problèmes. Mais Lunargent vous épaulera si c'est nécessaire, je n'en doute pas. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

De surprise en surprise, tout en somnolant, ce qui paraissait être un cône de pin juché sur un tas de coussin se révéla être une étrange créature écailleuse. Plus surprenant encore, elle venait de s’adresser à eux sur un air condescendant. La bretteuse observait parler le mage à la peau d’ébène, elle surveillait son langage corporel et ses expressions faciales. L’érudit semblait serein, neutre et digne de confiance. Malgré les constants doutes que semblait avoir son collègue, toujours silencieuse dans sa stupéfaction, Ashura se décida à prendre enfin la parole.

- Il est rassurant de croire que les crimes sont tous commis par de vicieux opportuns sans âme. Mais la réalité est bien plus déprimante, l’homme qui rentre après une dure journée de labeur, embrasse sa femme, enlace ses enfants après l’odieux meurtre d’innocents voyageurs. Le mal est dotant plus vile qu’il est commis par des hommes ordinaires.

Elle plaça ses mains en ogive, et continua de discourir d’une voix calme.

- C’est pour cette raison que nous sommes venus jusqu’à vous. Suivant les conseils des personnes que nous avons jugés dignes de confiance. Nous cherchons justement à éviter d’attiser les inquiétudes de cette paisible cité. Malgré notre légitimité, je doute que solliciter ouvertement les marchands officiels et les…contrebandiers officieux soient la meilleure méthodologie.

Elle jeta un subtil regard vers la créature écailleuse.

- Malgré ce que semble suggérer le rongeur caparaçonné…

Son attention retourna aussitôt vers l’érudit et le jeune dragonnet à ses côtés.

- Les autorités de la caserne sont actuellement à la recherche d’un remède. Désormais nous sommes focalisés sur l’appréhension du fugitif. Cet entretien est pour nous la possibilité de découvrir la cité sous un nouvel angle, sous un regard plus professionnel. Concernant la contrebande, avez-vous connaissance d’un quelconque réseau parallèle ? Et sinon avez-vous un fournisseur particulier que nous pourrions interroger?

Le jeune drow allait répondre au dragonnet quand il fut coupé par le pangolin couché au sol, pour le renégat qui ne savait pas qu’est-ce que c’était comme animal, eut la surprise de sa vie et aux paroles de ce dernier un rire franc se fit entendre du sombre personnage. Cela serait sorti d’un humain qu’il y aurait eu certainement interaction mais là, simplement un rire.

La suite fut intéressante et ne manquait pas d’appuyer les pensées du faussement appelé Kryssyyor; Soran était un être d’exemption extrêmement intelligent qui savait manier la parole et les évènements. Cela faisait de lui, pour le sombre, encore une fois, un suspect.

Les paroles de Soran se mirent à se répéter dans la mémoire de l’Ilytiiri pour y déceler une machination mais tout ce qui lui venait était des mises en garde appuyé de recomandation sencé qui bien sur, l’éloignait de tout soupçons, ce qui titillait fortement le néophyte investigateur.

Ashura se permit une remarque toute en scène qui sonnait à ses oreilles comme une forme de sarcasme pointé d’un avertissement; le drow se maudit de ne pas en savoir plus sur la surface et ses subtiles façons de discuter. Vint ensuite une imprudente manière envers le pangolin, ce qui lui fit retenir son souffle sur le coup, croyant à une réaction soudaine de la créature puis elle continuait expliquant la situation.

L’ensemble de ce qui venait de se dire, faisait somme toute, le tour de la situation et son attention qui était toujours porté sur Soran allait maintenant entre Vorn et la dragonnet puis le pangolin. * Des familiers quelque peu différant.* Se dit-il jalousant légèrement Soran d’avoir de tels familiers. Il attendait patiemment la réponse de l’alchimiste cherchant à trouver un indice quelconque ici et la dans la pièce mais comme tout laboratoire, il était difficile, voir impossible de s’y reconnaître si vous n’étiez pas vous même un alchimiste.

Le mage tapota sur le bureau, réfléchissant. L'animal quant à lui était soit excessivement digne, soit n'avait rien a faire de la pique de la répartie d'Ashura, alors qu'ils attendaient la réponse, il se dressa sur ses pâtes et déroula sa queue tout en faisant lever ses écailles. La bête mesurait au moins un mètre vingt de long du museau à la queue, elle se dirigea vers l'établi et à l'aide de sa longue queue interrompit le fonctionnement d'un alambic qui commençait à fumer, avant d'aller rejoindre l'halfeline.

Maître Soran

Il n'y a pas vraiment de marchandises interdites ici, seulement des denrées plus difficiles à obtenir. Nous n'avons pas à proprement parler de marché noir, mais plutôt un marché gris. Des produits pas forcément légaux qui nous arrivent en passant sous le regard des douaniers par des voix classiques. En fait, c'est surtout utile lorsque vous ne voulez pas qu'on sache sur quoi vous travaillez. Comprenez bien que les mages s'affrontent à coup de savoir et d'expériences interposés, Orten - l'alchimiste du palais -, les enchanteurs, Sabetha ou moi, on passe notre temps à chercher à faire mieux les uns que les autres. Alors on s'arrange pour être discrets. Cela dit, si le produit est vraiment rare, on aurait dû en entendre parler... D'autant plus si il est dangereux. Allez voir les caravaniers, peut-être Morn, l'apothicaire, il joue un peu avec le feu, il saura peut-être. Il pourrait être utile de voir à l'extérieur de la ville aussi. Pour ne rien vous cacher il y a peut-être une autre possibilité. Les réserves du Conclave sont pleines d'artefacts et d'ingrédients, si quelqu'un ou quelque chose à réussi à rentrer dedans, il a pu prendre quelque chose, le mage avait l'air plus intéressé qu'effrayé, je vais demander aux intendants si les inventaires ont été faits, et je vous ferais parvenir les résultats si il y a lieu. Je ne saurais que vous conseiller de participer aux festivités de ce soir, c'est typiquement le genre d'évènement où vous pourriez trouver des infos. Et puis, ce serait idiot de rater ça, après tout, la petite victime est entre de bonne main, et vous ne pouvez rien faire de plus en restant coincé à coté d'elle. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

Pendant ce temps, Xarss pouvait observer le laboratoire. Si, certes, le laboratoire avait des zones que l'ensorceleur n'arrivait pas à interpréter, d'autres évoquait un intérêt plus éclairé. Une carte complète mais encore en construction de l'Anauroch s'étendait derrière le bureau. Bien entendu, des livres s'entassaient partout. Contre le bureau, à gauche du mage un sabre attendait dans un fourreau de cuir vieilli par l'âge, sur le bureau, deux baguettes étaient posées. Une fiole remplie d'une encre iridescente accompagnait les autres, plus classiques, à coté du porte-plume. Sur une étagère à souvenir, juste derrière lui, un œuf de taille conséquente aux motifs marbrés et orangés avait été reconstitué à partir des éclats de la coquille.

Alors que les deux enquêteurs écoutaient le mage, un exemple de magie élégante s'offrit un eux. Un oiseau fait de papier plié entra dans la pièce, se posa sur le bureau et se déplia proprement pour découvrir une missive. Alors qu'il terminait de parler, une explosion matte retentit dans le bureau voisin suivi d'une longue suite de jurons nains, ce qui fit sourire le mage et rire l'halfeline.

De l'autre coté du bureau, le dragon s'était endormi et de temps à autre une fine langue de feu sortait entre ses crocs.

Maître Soran

Vous savez, il n'est pas impossible que vous ne soyez pas les seuls à enquêter là dessus. Vous avez été engagés par la garde civile, mais les Gardesorts ou d'autres pourraient déjà avoir fourré le nez la dedans. Faites tout de même attention à ne pas empiéter les uns sur les autres. Vous avez bien sûr un avantage, c'est que personne ne vous connaît apparemment, dans quelque couloirs que ce soit. -------------------- L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.

Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles la jeune bretteuse tenta de déchiffrer le lien qui pouvait réunir l’étonnant volatile de papier qui venait de s’introduire dans la pièce et la soudaine explosion qui s’était produite dans l’un des bureaux voisins. L’érudit retournant naturellement au sujet initial, elle ne s’attarda pas à questionner son interlocuteur à ce sujet. Ashura reprit une des friandises tout en écoutant le mage, jetant un œil discret et admiratif sur le dragonnet qui venait de s’assoupir.

- Il y a effectivement fort à parier que les autorités sont déjà sur le qui-vive. En espérant que nous n’éveillerons pas l’intérêt sur nos personnes. Ce serait une bien fâcheuse perte de temps pour tous.

Elle reprit une dernière bouchée pour faire disparaitre le met généreusement offert. La guerrière laissa de nouveau quelques secondes filer tout en mastiquant, elle faisait patiemment le tri parmi toutes ces nouvelles informations afin de définir sa prochaine destination.

- En attendant votre retour au sujet des réserves du conclave. Qui, à n’en pas douter, serait difficile à atteindre pour nous, je pense que nous allons prendre congé de votre aimable compagnie.

Elle ponctua sa phrase d’un sourire cordial puis pivota légèrement vers son comparse elfe noir.

- Il nous reste maitre Orten de l'Invocatorium à visiter. Aussi les caravanes et ce fameux Morn. J’officiais justement dans la protection de certains convois marchéens.

La bretteuse se releva gracilement de son assise puis repoussa une mèche rebelle qui lui barrait le visage.
Elle était pressée de retrouver la présence de sa fidèle rapière et soucieuse de concrétiser ses recherches avant le tumulte des festivités nocturnes.

- Le temps file et joue en notre défaveur.