Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]
écrit le : Jeudi 06 Avril 2017 à 14h20 par Phineas
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Xarss et Ashura avancèrent dans la grande allée qui menait à la porte du Collège de la Dame. Xarss remarqua bien que les regards étaient un peu plus appuyés qu'ailleurs, mais c'était probablement parce qu'un elfe noir était entrain de s'avancer vers l'entrée de l'un des centres du pouvoir et du savoir de la ville. Cela étant la peur ne se lisait pas sur leurs visages... après tout, qu'est qu'un drow face à une cohorte de hauts-mages, d'archimages et des régiments d'élèves et de savants dans l'une des villes les plus magiques des Royaumes.

Ils purent au moins passer les deux grandes portes de l'académie, deux épais panneaux de bois, d'acier et de cuivre gravés de ce que l’ensorceleur reconnu comme étant une complexe mais classique représentation de la Toile : une étoile à huit branches, entourée de nombreuses runes cuivrées enchâssées dans deux cercles d'acier et entourées de demies-sphères représentants les plans.

Et s'ouvrit à eux la cours du Collège. Elle n'était pas si grande si on considérait la taille globale des bâtiments, mais qui - Ashura l'avait entendu dire - abritait, outre les salles de classes, des amphithéâtres, des laboratoires, des bibliothèques, des bureaux ainsi que les dortoirs des étudiants et les réfectoires. Des colonnades supportaient le premier étage et entourait la cours. Une statue représentant deux femmes trônait au milieu et de nombreux groupes plus ou moins large évoluaient autour entrant et sortant.

A leur gauche se trouvait une petite loge, de toute évidence faite pour accueillir les visiteurs, mais pour l'instant vide. Et pour cause, alors qu'ils entraient une naine venait d'en sortir en fronçant les sourcils, ses cheveux roux flottant dans le vent. Elle se dirigea vers un groupe de jeune gens excités qui entourait un duo (l'un en robe rouge, l'autre en robe jaune) qui s'invectivaient et incantaient. La naine s'arrêta derrière eux et s'éclaircit la gorge, les spectateurs reculèrent d'un pas, visiblement effrayés, mais les deux opposants continuèrent. Ce qui sembla hautement énerver la naine. Alors que l'un des sorts échouait lamentablement, l'autre invoqua des langues de pierre du sol qui s'enroulèrent autour des jambes du mage en rouge. Qui se désagrégea de manière relativement ridicule quand la naine claqua dans ses mains.


- De Saline, si vous êtes suffisamment stupide pour essayer de lancer une boule de feu, vous irez me récurer les marmites !, alors que le mage humain en rouge allait répliquer elle repris, sèchement. Quoi votre mère ? Elle pourrait être première conseillère de Lamecorne que ça m'empêcherait pas de vous foutre mon pied au cul si ça se reproduit !

Elle se tourna ensuite vers le mage en jaune (c'était un nain) et pointa une porte au fond de la cours.

- Kardar ! Vous venez de transformer trois kilos de pavés centenaires en gravier ! Vous allez voir Monsieur Lidal pour qu'il vous montre comment en placer de nouveaux... SANS MAGIE, qui seront évidemment retenus sur votre salaire.

Elle leur jeta un regard noir avant de se dirigea vers la loge. Plutôt que d'y rentrer, elle s'arrêta pour regarder Xarss et Ashura. Elle parla avec un ton bien plus chaleureux bien qu'on y dénota encore des traces de sévérité.

- Bonjour, vous cherchez quelque chose ?



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écrit le : Vendredi 07 Avril 2017 à 10h39 par Ashura
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Dans l’antre des éminences grises, la bretteuse promenait son regard sur les différentes runes et autres ornement qui garnissaient les murs de l’académie. Le tumulte d’un groupe d’étudiant perturba sa contemplation. Une tension évidente émanait de deux disciples, qui après quelques fustigations, commencèrent à se menacer par le biais de leurs occultes arcanes respectives.

Un murmure de stupéfaction courut sur les lèvres de la bretteuse, sous sa longue cape de laine, ses doigts feignirent de se refermer sur le manche de son arme. Elle jeta un regard inquiet à son partenaire, mais l’hostilité des deux élèves et la matérialisation de l’Art furent rapidement étouffés par la réceptionniste naine. Malgré la différence de taille, la fille de la terre se fit respecter en quelques paroles et les lieux retrouvèrent un semblant de calme.

L’inquiétude fit rapidement place à la sérénité, un sourire sincère naquit sur le visage d’Ashura. « La vieille chouette » ressemblait, tant par les paroles que par l’allure, à une de ses connaissances de sa cité d’origine. Une joaillière naine qui avait la capacité de réduire les prospecteurs à l’état d’enfant pleurnichard. Étonnamment, cette pensée fut un certain réconfort. Ce souvenir n’offrit aucune assurance quant à l’entretien qu’elle s’apprêtait à entamer, mais la bretteuse avait désormais le sentiment qu’elle pourrait passer outre l’austérité familière. La bretteuse s’avança vers le comptoir de la loge et repoussa les cheveux qui lui tombaient sur le front.


- Heureuse rencontre, je me nomme Ashura de la cité de Sundabarr. Mon équipier et moi-même cherchons à nous entretenir avec maitre Soran. Nous venons principalement sous le conseil de Sabetha de Castel-Chêne.

Elle émit une courte pause pour analyser la réaction de son interlocutrice. Face à ce petit visage rond où reposait deux yeux sévères, la bretteuse se sentie obligée de justifier sa requête.

- Nous n’avons que quelques brèves questions à soumettre au maitre. Je ne peux malheureusement pas me confier sur la nature de l’affaire qui nous pousse à franchir le seuil du collège. Mais sachez que le commandant Beiran en personne a légitimé notre initiative.

hrp.gif Psychologie


 
 
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écrit le : Samedi 08 Avril 2017 à 13h18 par Yvhann
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La bretteuse n'avait pas répondu au drow, et de toute façon il n'y avait rien à répondre mais il s'avouait qu'il s'attendait qu'elle lui lance quelque chose. * L'aurais-je insulté!?* Se demandait-il soucieux.

Les portes du collège le retint un instant, Il aimait la complexité de l'agencement qu'ils c'étaient donné la peine de faire, cachait-elle quelque chose ou bien simple décoration, son doute de l'instant lui donnait le temps et le vouloir d'en faire une petite étude Puis leurs pas les menaient à l'intérieur. Là, un spectacle improvisé mais non moins intéressant sur l'éducation des surfacions; un gloussement intérieur le ravi sur les coups qui se cuccédaient. L'hargluk avait un tempérament beaucoup plus flexible qu'à Sorcere et il semblait que les babines ne suivraient pas les bottines en temps voulut; il doutait de sa dernière pensée quand elle continuait son éducation et qu'elle adressait la parole. Il eut un dégout certain; comment il détestait cette air sévère emplit d'autorité venant de la gente féminine. Bref, ce qu'il retenait, était qu'à Sorcere, qu'ils serviraient tous de sujet d'étude pour les monstruosités des Ulfaerz'un'arr.

Il ne dit mots, laissant le soins à Ashura de se présenter et de faire la demande de rencontre. Il trouvait que la jeune fille se débrouillait très bien dans le domaine et la laissait faire le possible pour une bonne enquête. Il apprenait beaucoup plus de cette manière qu'il ne l'aurait cru auparavant.

À la dernière phrase de la guerrière il ajoutait simplement sur une teinte neutre...


-Et du capitaine Lorik, Madame.-

Suivit d'une légère prestance presque imperceptible. et resta de marbre pour la suite toujours encapuchonné dans son piwafwi. Son regard se portait sur les trais grossiers et repoussant de l'hargluk pour y percevoir un quelconque changement d'attitude aux paroles prononcé par Ashura.

Puis un regard se posait sur l'ensembles des étudiants, il semblait que la plupart venaient de familles riches et bien placé en Lunargents, cela ne changeait pas, même en Outreterre cette manie du pouvoir à vouloir garder le contrôle de leurs descendants. Il inspectait si la venu de gardes viendrait ou pas et sa déformation lui faisait observer les lieux propices pour une infiltration en règle.



Art de la magie; sur les portes d'entrées.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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écrit le : Dimanche 09 Avril 2017 à 20h09 par Phineas
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La naine eut un bref sursaut quand elle vit Xarss (qui n'avait pas décelé quoique ce soit sur la porte), elle lui lança un regard noir et posa la main sur sa hanche. De toute évidence, le drow avait eut de la chance jusqu'ici de ne rencontrer qu'une animosité relativement faible. Mais l'intensité de la haine qui brillait dans les yeux de la concierge valait bien toute la tolérance qu'on lui avait témoigné jusqu'à là. Cette colère n'était pas semblable à celle de l'alchimiste ventripotent, elle était froide, puissante et déterminée. Ashura savait d'expérience qu'il était sinon impossible, extrêmement difficile de convaincre ou de mettre de son coté ce genre de personnage, surtout lorsqu'elle avait des griefs envers vous.

- Lorik, l'un des capitaines de la caserne de l'ouest, c'est ça ? La garde à engagé l'un de ces vers pour enquêter ? Vous voulez vraiment me faire croire un truc pareil. Tss.

Elle passa dans la loge et en ressorti avec une caisse en métal, pour l'instant vide, qu'elle posa à coté d'elle. Elle avait comme tout les gens doués d'une autorité naturelle, chose répandue chez les nains il fallait l'admettre, cette capacité extraordinaire à toiser n'importe qui, quand bien même elle ne devait guère dépasser le mètre vingt. Et c'est ce qu'elle fit. Apparemment, se promener avec un drow allait valoir le même traitement à Ashura. Elle se tourna vers la belette qui semblait piquer une sieste sur le rebord de l'ouverture de la loge. Elle lui parla dans un langage absolument incompréhensible et la petite créature sauta au sol avant de disparaître à l'intérieur du bâtiment. Elle saisit ensuite une petite baguette de métal dans sa poche et la pointa vers le sol, celle ci émis une petite étincelle blanche.

- Vous allez me remettre toute vos armes pour commencer. Et vous allez me dire exactement ce qui vous amène, n'essayez même pas de mentir.

Il en aurait apparemment été parfaitement incapable, au moment où le pouvoir de la baguette s'était déchaîné, ils avaient sentis la magie coercitive emprisonner leurs esprits. Quelque chose leur disait qu'ils seraient effectivement bien incapable de proférer le moindre mensonge. Elle poussa du pied la caisse devant eux pour qu'ils y déposent leurs armes.

---

Vous êtes dans une zone de vérité, vous ne pourrez proférer aucun mensonge tant que vous n'en n'êtes pas sortis.



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écrit le : Dimanche 09 Avril 2017 à 21h39 par Ashura
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L’hostilité de la concierge ramena aussitôt Ashura à contempler ses propres préjugés. Le mépris que le renégat des profondeurs avait inspiré à la bretteuse plus tôt dans la journée semblait bien loin désormais, elle avait l’impression d’avoir décelée en lui une certaine sensibilité. Certainement poussée par son altruisme et son empathie, elle avait depuis délibérément baissée sa garde et pleinement acceptée cette soudaine collaboration.

- Je vous demande de faire preuve de clémence, les plus hautes autorités de la cité ont volontairement laissés passer mon camarade. Je ne remets pas en cause votre jugement, mais vous devriez sans doute faire confiance à l’administration Lunargentaise.

Non sans une certaine appréhension, Ashura se mit à défaire l’attache de sa rapière. L’étreinte éthérée caractéristique de la magie enveloppa son esprit. La bretteuse detestait perdre le contrôle, elle dut refreiner son instinctive colère.

- Un crime a eu lieu dans l’enceinte de la cité plus tôt dans la matinée. Nous sommes chargés par le commandant Beiran, le capitaine Lorik et la capitaine Ellanna d’enquêter à ce sujet. Comme je vous le disais, l’alchimiste Sabetha de Castel-Chêne nous a ensuite conseillée de venir en ces lieux. Une enfant est actuellement en proie à un poison virulent et maitre Soran est peut être notre seule chance afin de parvenir à trouver la piste du coupable.

Sa fine rapière, l’arbalète de poing et ses dagues entre les bras, Ashura s’arrêta avant de déposer son armement dans le coffre. Elle jeta un coup d’œil à son camarade, elle avait, comme d’habitude, prit l’initiative de discourir avant son comparse. Sans attendre de réaction de sa part, espérant comme dans la boutique de l’alchimiste Bonavi, qu’il saurait contenir ses belliqueux penchants. La bretteuse, armes couchées sur ses avant-bras (dagues étendues sur la paume de la main), revint à la naine. Ashura connaissait la courtoisie et les usages des nobles, mais son interlocutrice était loin de cela. D'une voix portante et d'une prononciation parfaitement articulée, elle reprit la parole à la manière des nains de Sundabarr, sans courber l'échine, tout en fierté, sans pour autant négliger la présente autorité.



 
 
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écrit le : Lundi 10 Avril 2017 à 13h03 par Yvhann
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Sa sagesse fut mit à l'épreuve et ce, pour la première fois en surface il faillit faire l'irréparable en de telle circonstance. Si il n'eut pas la compétence de contrôler son corps, il est fort possible que l'effronté et désagréable hargluk aurait trouvé la mort en ce moment paisible.

Il lançait, pour la première fois, une prière silencieuse à la vierge noir, pour qu'elle lui offre la force de volonté de ne pas faiblir et de se laisser aller dans les noirceurs. Le craquement distinctif de ses jointure quand il serrait ses poings se firent entendre au moment ou elle l'appelait "vers".

Lorsque sa magie se mit à vouloir poindre une force meurtrière, Ashura prit la parole. A cet instant, le sombre prit une inspiration bienfaitrice et en remerciait silencieusement Ashura ainsi que la vierge noire d'être venu à son secours. Il se trouvait faible et cela n'aidait pas à son humeur présente qui n'avait d'égale que celle d'un barbare du Nord.

La voix de la guerrière lui semblait un baume à ses oreilles et avait le pouvoir de le calmer, se qu'il fit tranquillement en se concentrant sur celle-ci et ne se laissant pas déconcentrer par l'horreur qu'il avait devant lui. Les variations d'intonations de la bretteuse avait la beauté d'une berceuse qu'une mère chante à son fils, chose qu'il n'avait jamais connu mais qu'une fille aux moeurs légères de Port-Ponant lui avait judicieusement administré une nuit de pluie froide et triste.
Était-ce Ashura ou la vierge noire, il ne savait, chose certaine il remerciait les deux d'une pensée pieuse emplit de piété.

Décidément, la jeune future chevalier avait un sens de la diplomatie qu'il n'aurait jamais, elle s'abaissait à parler cette langue hideuse qui avait rien d'harmonique et tout de l'indescriptible horreur vocale. Il laissait une grimace de dégoût apparaître mais seulement un iota de temps durant la la bas du cul, avec son air niaise écoutait les propos indéfrichable pour lui.

Il laissait les discussions se terminer puis obtempérait de laisser ses armes à la bas du cul, se qui voulait dire qu'il avaient fort possiblement la chance de rencontrer Soran et était là l'importance de cette désagréable rencontre.

Il commençait par enlever son havresac, l'ouvrir puis d'y sortir une chaine clouté savamment travaillé qu'il laissait tomber au fond de la caisse de métal qui laissait un son particulier se répandre dans la cour. Ensuite il prit une pause calculé à écarter son piwafwi et de déposer les pans sur ses épaules sculpté par l'entrainement rigoureux et les étirements quotidiennes, ce qui laissait voir, pour la première fois le reste du corps simplement vêtu du renégat. Un simple pantalon ample de soie noir le couvrait, il avait le haut du corps dénudé qui avait le même aspect que ses épaules mais qui arboraient ici et là, quelques balafres étranges aux formes incertaines qui semblait dessiner des glyphes horrible que sa cadette de garce lui avait offert gratuitement avec un délice aussi incertain que les formes qu'elle lui avait scarifié avec son poignard de rituel. Ses deux mains se mirent à détacher sa ceinture de munitions qui ne semblait pas retenir son pantalon, celle-ci portait 4 poignard de maitres ouvragé ainsi que 5 dards qu'il déposait au fond de la boite métallique.

Un sourire apparut sur son visage, ses meilleurs armes restaient sur lui, il ne pouvait s'en séparer et de cela il eut une pensé nouvelle qui le fit réfléchir; * Pourquoi je traine autant de poids?* Il laissait cette pensé soudaine faire son chemin puis revint au désagréable moment. Sur le coup il ne voulait dire mots mais comment pouvait-il laisser cette garce effronté le rabaisser devant une doiselle. Il prit son air coutumier puis laissait entendre sur un ton neutre...


-Très détestable hargluk, veuillez pour commencer recevoir mes sentiments les plus révoltés.- Il fit une prestance toute en ordre pour continuer solennellement...

-Le capitaine Lorik à au moins eut l'audace d'avoir une politesse que l'on ne retrouve pas chez les vôtre, comme vous venez de fort bien le démontrer à vos élèves ainsi qu'à ma collège, vos manières ingrates dénués de toute retenus et de respects vous rabaisse beaucoup plus bas que les anciens miens. Je n'en suis pas navré, au contraire, vous me confirmez que j'ai eut, avec tout mes efforts, la force que vous n'aurez possiblement jamais, celle de ne pas oublier mais de pardonner et ainsi me permettre d'évoluer en surface avec la volonté de ne jamais me rabaisser à mon ancienne vie.-

Son sourire s'effaçait à ce moment et ajoutait sur une teinte plus posé...


-Maintenant si vous voulez porter le poids de la mort d'une jeune fille sur vos épaules, cela en ajoutera à vos rustres manières et sincèrement, cela ne me désolera pas. Soyez certaine que si le capitaine Lorik nous à envoyer chercher de l'aide et que celle-ci nous est refusé par une hargluk impolie et borné, il sera peu fière des siens et ce, avec raison.-

Il aurait continué ce petit manège mais il n'oubliait pas la mission puis en fait il avait fait le tour de la situation. Il était vrai qu'il ne lui portait pas haine pour cette affront mais comme il avait dit précédemment, il n'oublierait pas mais il pardonnerait si ils avaient leurs entrevue avec Soran, sinon et bien il verrait dans son emploi du temps si elle pouvait passer avant ou après le bedonnant Alchimiste tout aussi effronté qu'elle.

Une chose certaine, il en avait apprit plus en quelques jours à Lunargent que les deux années dernière de son errance en surface. Cette ville lui plaisait de plus en plus et si il décidait de s'installer un jours, ce serait sans doute dans cette ville, ou l'Art resplendissait et où il se sentait bien. On retient souvent les endroits qui vous marques au fer et c'est pourquoi qu'il n'oublierait jamais ses garces de soeurs et le donjon où il avait passé tant de temps à souffrir.





Je ne sais pas si il devrait mais il tente une diplomatie avec la naine, sait-on jamais.



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écrit le : Lundi 10 Avril 2017 à 19h39 par Phineas
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Elle avait écouté Ashura, à présent certaine que la vérité sortait de sa bouche, et l'emploi de l’idiome de son peuple avait semblé la rendre plus amène pendant un instant. Mais les paroles de Xarss avaient renversé la vapeur. La réponse du drow loin de calmer la colère de la naine parut l'augmenter encore d'un cran. Elle avança d'un pas vers lui. Derrière elle, un petit groupe d’élèves et quelques maitres s'étaient réunis, la plupart ne disaient rien, certains hochaient la tête apparemment d'accord avec la verve de la naine mais aucun n'avait l'air de vouloir arrêter la concierge. Elle regarda Xarss dans les yeux.

- Ingrate ? Irrespectueuse ? Fort ? Mais nous n'avons rien à nous faire pardonner, drow, et vous serez fort quand vous aurez appris à parler avec respect à ceux qui passent suffisamment au dessus de leurs griefs pour ne pas vous balancer dans la Rauvin. Tout les miens se souviennent de la bataille de la Garde, lorsque les vôtres ont eu la riche idée de s'allier avec cette saloperie d'Ombreflet. La seule raison pour laquelle vous ne vous êtes pas encore fait lapider, c'est parce qu'une infime part de votre peuple à rejoint la lumière prouvant que quelques exceptions pouvaient exister.

Elle releva sa manche droite, la forme de son avant-bras était des plus étrange. Un morceau de chair conséquent avait dû être retiré avec violence laissant une cicatrice immonde en plus d'un creux dans sa chair.

- Tout les miens ont perdus des sœurs, des frères, des amis et des parents pendant les raids des vôtres, moi j'ai failli perdre un bras et je n'avais que six ans. Ne me parlez pas de pardon, les rares qui vont contre les actes de votre engeance n'excuseront jamais toutes les horreurs de votre peuple ! Et vu le peu de courtoisie dont vous faites preuve, je ne suis pas persuadée que vous fassiez partie de ceux ci. Nous sommes bien assez gracieux de vous laisser vous balader dans Lunargent, et nous faisons probablement trop confiance à nos Sentinelles... Tous ici détestent les orques, mais eux ont au moins le courage de se battre à découvert et la décence de ne pas réduire les survivants à l'esclavage. Et je vous déconseille vivement de continuer sur ce chemin, dhaerow, les vôtres ont cultivés la traîtrise depuis plus de dix milles ans, aucun des miens ne peut se targuer d'un tel exploit, pas même les gris.

Vous pourrez demander du respect et de la courtoisie lorsque vous aurez prouver votre utilité à défaut de votre bonne foi. Vous croyez qu'Urden à été accueilli avec les honneurs et les embrassades la première fois qu'il s'est pointé dans les Marches ? Non, il à sauvé les Halls de Mithral avant.

Acide et violente, la réponse de la naine n'en laissait pas moins une porte ouverte au drow, l'annonce qu'il pouvait faire ses preuves.

Elle recula et la belette revint se poser sur l'épaule de sa maîtresse. Elle regarda ensuite Ashura, la naine avait beau être courroucée, elle lui répondit tout de même avec une certaine courtoisie.


- Je n'insulte pas les étudiants Mademoiselle, c'est un fait avéré qu'essayer de lancer une boule de feu à Lunargent est aussi stupide qu'inutile, la plupart de ses collègues et les étudiants derrière elle acquiescèrent. Et il vaut mieux que ce soit moi qui leur dise qu'un officier des Gardesorts au milieu de la ville. Si il en va de la vie d'une gamine, allez y, prenez cette porte, elle indiqua une porte à droite, l'escalier jusqu'au troisième étage, les noms des professeurs sont écrits sur les portes, Maîtres Soran et Bolger pour ce qui vous concerne. Évitez de déranger les classes ou de renverser quelques choses.

Elle se baissa et pris la caisse avant de disparaître dans la loge, l’attroupement devant eux se dispersa. Mais un vieux nain prit le temps d'observer longuement et avec mépris le drow avant qu'une elfe pose doucement sa main sur son épaule et ne le sorte de sa haine contemplative, l'emmenant en silence.



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écrit le : Mardi 11 Avril 2017 à 06h40 par Ashura
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Par chance, l’elfe noir avait montré un certain sang-froid face à l’hostilité, se contentant d’user de sa voix pour afficher son mécontentement. La concierge semblait aussi immuable que la roche, l’argumentation s’acheva pourtant sans trop d’encombre. Ashura, dans sa rhétorique, avait confondue le terme injurier avec celui de réprimander, la colère avait sans doute altérer ses capacités linguistiques. Elle décida de ne pas argumenter les réflexions de la naine à ce sujet, elle savait que derriere cette autorité, se cachait une certaine forme d'empathie maternelle. La bretteuse était déjà bien heureuse de ne pas avoir à évoquer le passé du commandant et du capitaine de la caserne au sujet des drows. Désormais le chemin vers maitre Soran s’entrouvrait et ce fait méritait de réprimer son propre égo. Ses pensées allaient déjà vers le futur entretien, il restait à espérer que le savant ferait preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.

Après un léger hochement de tête en signe de gratitude, Ashura déposa ses armes dans le coffret. Ils prirent ensuite la route que la concierge indiqua et disparurent sous le regard méprisant des observateurs.
Tout en cheminant dans l’escalier, la guerrière se fit silencieuse et songeuse.
Ashura avait depuis son plus jeune âge délaissée le rouet artisanal pour la rapière de son père. Son arme était devenue depuis le temps, une extension de son propre corps. Être délesté du poids de son équipement à sa hanche lui donna l’impression d’être bancale. Elle se rassura en imaginant que l’absence d’armement ne ferait que de réduire la nervosité de son futur interlocuteur. Désormais, comme depuis le début de la journée, son principal atout serait sa verve.


- Les guerres se gagnent une victoire à la fois… murmura t elle.

Les deux investigateurs arrivèrent au troisième étage de l’académie de magie, ils longèrent de nombreuses salles, parfois vides, parfois remplies d’étudiants. Les noms des enseignants s’enchainèrent dans le couloir puis enfin, celui du maitre Soran apparut. Ashura jeta un regard complice à son camarade, un léger sourire avant d’affronter une nouvelle épreuve, elle soupira profondément puis frappa légèrement afin de sonder l’intérieur de la salle. Leurs présences n’étaient visiblement pas légitimes aux yeux du plus grand nombre, il fallait donc faire preuve d’une grande diplomatie pour ne pas outrepasser les règles de bienséance.


 
 
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écrit le : Mercredi 12 Avril 2017 à 02h36 par Yvhann
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C'est les dents serré que le faussement appelé Kryssyyor avalait de travers les propos de la hargluk. Il ne tournait pas sa langue 7 fois avant de parler mais bien mille fois et il ne dit mots sachant que leurs chances étaient plus que minces. Il remit sur ses épaules son piwafwi mais ne remit pas la capuche, se laissant la tête à nue.

La folle allait même jusqu'à lui montrer une blessure reçu, appuyer avec ses plaintes, cela en faisait trop pour le jeune drow. * Tu n'a jamais souffert pauvre sotte, tu verrait que ta blessure de guerre n'est rien comparativement aux blessures de tortures quotidiennes, quand l'on ouvre ton ancienne blessure pour jouer tranquillement à l'intérieur et ce, régulièrement.* Pensait-il parti dans ses mauvais souvenirs, ce qui lui avait permit de ne pas écouter le reste pour ne pas faillir. La voix d'Ashura le sorti de ses méandres, ils étaient déjà bien avancé dans le collège quand il réalisait qu'ils étaient en route pour rencontrer Soran.

Un regard soutenu dans celui de la guerrière démontrait qu'il avait dû travailler très fort pour se retenir, il affichait un léger et presqu'imperceptible sourire qui lui cachait la honte de sa faiblesse. Il avait du mal à percevoir la suite et si la voie qu'il avait choisi était réellement la bonne. Intérieurement il allait maudire cette hargluk qui avait réussi à le déstabilisé, ailleurs il en aurait fini avec elle, mais ici, en cette ville et avec ce qu'il c'était ordonner, il ne pouvait pas, il devait fléchir, plier, avaler son égo et la retravailler d'un bout à l'autre. Il la détestait encore plus.

Une fois au troisième étages la tension s'évaporait et il reprit sur lui, laissant tout son être prendre le pouls de l'endroit, ses pensées étaient maintenant sur l'objectif à atteindre et il s'apercevait que depuis le début il était celui qui réduisait les chances, il se concentrait alors sur les réactions de Soran et tenterait de laisser seul Ashura parler.

Il se tiendrait en retrait, écoutant, observant, étudiant; il soupirait intérieurement quand la bretteuse frappa à la porte, ce qui lui fit rendit compte qu'ils avaient quand même réussi à entrer dans le collège.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

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écrit le : Mercredi 12 Avril 2017 à 21h27 par Phineas
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Les couloirs étaient effectivement calmes, mais pas déserts, sur le chemin ils croisèrent de nombreux élèves et professeurs. Contrairement à la concierge, la plupart ignoraient complètement le duo. Certains se déplaçaient en petit groupe, mais un certain nombre des résidents les plus âgés semblaient errer, la tête dans des pensées complexes et semblaient complètement hors de l'espace et du temps. Parfois un familier passait entre leurs pieds ou au dessus leurs têtes, et une fois, une sphère d'un rouge aussi profond que mat passa à toute vitesse au dessus d'eux.

Arrivés au troisième étage, ils commencèrent à entendre quelques légers grognements, des rires et des rugissements dans l'un des bureaux. A voir l'écartement des portes, ceux ci devaient d'ailleurs être assez spacieux. Ils arrivèrent devant la troisième - et dernière - à gauche. Les noms de bronzes sur la porte étaient patinés par le temps.


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Les sons étouffés qu'ils avaient entendus en arrivant dans le couloir venait manifestement du bureau qu'ils cherchaient. Maintenant qu'ils étaient devant, ils entendirent plus clairement.

- Ve ne fuis pas zun oiveau !, dit une voix sifflante suivi d'un étrange bruit rauque.

- Pourtant tu essayes bien de manger la même chose qu'une linotte alors que ta gueule fait quatre fois leur taille, ma chère, répondit une voix amusée.

- Avec une précision bien moindre !, ajouta une voix féminine tout aussi souriante.

Le tout fut suivi d'un ronflement sonore. Puis, on entendit un cri de victoire, un rugissement de douleur, le bruit d'un souffle, quelqu'un qui atterrit par terre et un « oups » un peu honteux. Et puis, la voix féminine repris.

- Il va vraiment falloir que tu travailles sur ton souffle Ely... Fares, il y a quelqu'un derrière la porte.

Et la porte s'ouvrit devant le duo, leur offrant une scène étonnante. Le bureau était effectivement grand, mais le chaos ambiant qui y régnait semblait le réduire. Deux larges bureaux y étaient dressés de part et d'autres sur lesquels s'empilaient des dizaines de parchemins et de livres. La majeure partie du mur en face d'eux était percé d'une immense fenêtre sous laquelle était dressé un long établi, la moitié de celui ci étant remplie d’alambics et autres outils d'alchimistes quand l'autre (sans doute la zone la mieux rangée de la pièce) accueillait de nombreux rateliers sur lesquels étaient suspendus armes, pièces d'armures et autres objets d'une qualité très élevée constatable même de l'entrée. Devant l'établi de pierre était dressée une sorte de plateforme d'acier. Un grand homme chauve à la peau noire qui portait non pas une robe mais un pantalon bouffant d'un chaud ocre orange surmonté d'une sorte de demie toge blanche. Il tenait dans sa main une épaisse pince d'acier dans laquelle était serrée une longue épine écarlate de sang. Il était de dos, devant lui était avachi quelque chose qu'ils ne s'attendaient pas à voir. Un dragonnet, qui debout arrivait probablement à la taille des deux enquêteurs, était allongé sur l'acier, une pâte sur ses yeux, maugréant de douleur. Il avait des écailles bronzées et sa queue serpentait derrière lui tombant sur le plancher.

A gauche de cet étrange duo se tenait une halfeline en tunique et tablier, une ceinture d'outils de précision autour de la taille, qui les regardaient de ses grands yeux couleur prune. Un sourire apparemment perpétuel à la manière de son peuple, étirait ses lèvres, mais une interrogation soulevait ses sourcils. Ses cheveux à peine assez longs pour tirer un catogan étaient d'un noir tirant sur le bleu profond mais elle ne semblait pas porter le moindre jugement pas plus au drow qu'à l'humaine.

Enfin, le dernier occupant de la pièce était un étrange animal juché sur une pile de coussin au pied du bureau de droite qui semblait plongé dans un profond sommeil. Si les deux aventuriers avaient été plus versés dans la faune exotique, ils auraient reconnus dans l'animal écailleux un pangolin de taille respectable. Mais pour des nordiens, il restait sans doute une énigme.

Mais il fallait admettre qu'à coté du jeune dragon, il n'y avait pas vraiment lieu de s'étonner de celui ci. Celui ci d'ailleurs redressa la tête et sur la demande attentionnée de l'homme ouvrit grand sa gueule garnie de croc d'où coulait un filet de sang. Celui-ci plongea ses mains à l'intérieur (elles et ses avants bras étaient couvertes de maille brillante que l'une comme l'autre reconnurent comme étant faite de mithril) pour appliquer une sorte de pâte épaisse entre deux de ses crocs, interrompant le flot sanguin.


- Bon, je sais que tu es particulièrement frugiphile, mais la prochaine fois que tu voudras manger du satalana, demande à un être munis de mains de retirer la bogue.

Un peu piteux, le dragonnet reporta son attention sur Ashura et Xarss, les regardant d'un œil d'un orange particulièrement clair et emplie d'une curiosité sans limite. Enfin, l'homme se tourna et les regarda toute en détachant ses gants de mailles.

Maître Soran
Bonjour à vous ! Vous êtes ceux qui viennent de la part de Beth n'est ce pas ? Et bien, comment puis je vous aider ?, s'introduit il en souriant.

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L'homme à la peau d'ébène est assez grand. Sa peau buriné arbore un nombre conséquent de cicatrices d'autant plus visible qu'une bonne moitié de son torse n'est pas caché sous des vêtements. Il est assez difficile de définir son âge puisque malgré le gris de sa courte barbe, ses muscles auraient put êtres enviés par un jeune guerrier aux entrainements réguliers.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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