Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]

La suite faisait son oeuvre dans la compréhension du drow, le commandant donnait l’information à la façon de son oncle, calme, réfléchit, neutre…

Le renégat voyait donc d’autres piste à suivre mais avec le nombre d’habitant dans cette cité, les humains étaient quand même nombreux. Zeoman serait peut être d’une aide pour la suite, qui sait, il connaissait bien les guildes local comme il lui avait fait mention mais le jeune sombre doutait qu’il puisse s’agir d’une guilde local, suspicieux il écoutait le reste des dires et confirmait les dernier mentionné de Beïran d’un léger mouvement de tête.

Assura prit la suite et ses dernière constatations lui titillait l’esprit et le remit rapidement en Ombreterre, la guerre des maisons chez lui, était constante et meurtrière mais ici en surface cela différait surement quoique une rivalité reste une rivalité. Subitement il laissait aller sur une teinte neutre…

-Dommage que les assassins soient tous morts, une séance de questionnement aurait pu nous en apprendre d’avantage.-

Il ne cherchait pas en aucun point à faire des reproche mais s’en aperçu que trop tard. Il espérait que Beïran n’y verrait pas là, matière d’affront. Le jeune néophyte de la surface se surprit à s’apercevoir d’un tel manque de sa part, comme quoi un changement s’opérait tranquillement mais surement.

Il poursuivit rapidement sur le même la même teinte…

- Comme la mentionné dame Sirine, le père de la petite semble mêlé à quelque chose et à quelqu’un de peu viable, c’est eux qu’il faut trouvé, le pourquoi viendra par la suite.-

Une pause pour continuer en regardant avec intérêt la belle blonde…

-Ashura, je continu à croire que les caravanes nous en apprendra beaucoup plus et une visite à l’extérieur des murs aussi. Si Beï… Le commandant veut bien nous donner l’endroit de l’assassina de l’agresseur, peut être trouverons nous un indice intéressant, qui sait, comme l’a mentionné le commandant, cela à été brutal.-

Il attend la suite avec patience et intérêt.

Aux dernières paroles du drow, une ombre passa sur le visage du vieil elfe. Un instant, l'être souterrain en était sûr, le commandant aurait été prêt à le passer au fil de l'épée. Mais l'ombre disparut aussi vite qu'elle était apparue. Lorik le regarda, pilier de pierre sage qui par sa seul présence contribuait à dissiper une partie de la tension extrêmement prégnante dans le bureau. Il était adossé au mur, les bras croisés, et semblait bien plus surveiller son supérieur que les deux enquêteurs.

Commandant Beiran

Oui. Il est possible que mon fils se soit attiré des inimitiés. Ses activités l'amène à rencontrer un nombre conséquent de personnes hauts placés pour en tirer le maximum d'avantage pour la ville. Il soupira, ravalant les dernières traces de colère sourde qui se lisaient dans ses yeux. Je les aurais bien capturé, Ssr... il s'interrompit, Kryssior. Mais si vous avez jamais été confronté à une ennemi en mesure de se téléporter, vous savez qu'il est bien difficile de les empêcher de fuir. -------------------- Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

Il se tourna vers Ashura et hocha la tête. De toute évidence, il avait conclu la même chose qu'elle, et cela semblait l'inquiéter au plus haut point.

Commandant Beiran

Sylvanus, Maïlikki, Chauntéa, Lathandre, Séluné, Trouveur... Le festival est une célébration pour demander aux dieux de bonnes moissons et une année pacifique. Je doute que tout cela ait un lien direct, mais comme pour n'importe quelle fête, quiconque voudrait quelque chose pourrait être caché par la foule. Les patrouilles seront renforcées pour l'occasion. Et puis, avec presque tous les mages, ensorceleurs et bardes du Conclave, le haut-mage voire notre Dame dans les rues, je doute qu'un individu malfaisant puisse sortir vivant des zones de fête. J'entends votre question Ashura, et dans une autre ville, je vous dirais bien qu'une guilde pourrait utiliser ce genre de méthode pour en descendre une autre. Mais pas ici, les problèmes se règlent pacifiquement à la cour et la collaboration est une loi tacite. Oh, je ne dis pas qu'il n'y a pas de tensions, mais j'ai du mal à croire qu'une organisation officielle soit fautive. Toutes les organisations sont les bienvenues ici. Le nain l'interrompit, rappelant que l'église de Cyric à interdiction de mettre les pieds en ville. Oui, sauf les adeptes du Soleil Noir. Et les autres églises... malfaisantes, n'ont aucun pouvoir. Les individus par contre... même ici, les guerres de pouvoir ont lieu dans les ombres. Et les nobles étrangers pourraient vous en parler, les tractations sont plus discrètes encore ici qu'ailleurs. La cour doit paraître unie. Mais ne croyez en aucun cas qu'il s'agit d'une majorité de nobles. La grande majorité de nos dirigeants, qui sont un nombre très réduits, notez le, sont à l'image de Dame Alustriel, plus que bienveillants. -------------------- Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

Il hocha la tête puis se dirigea vers une étagère et en sortit un long rouleau de vélin. Il écarta d'un geste ce qui encombrait son bureau et déroula le tube de tissu. C'était en fait une large carte de Lunargent et des environs. A la brillance de l'encre, elle était mise à jour régulièrement et la dernière des modifications était très récente. Leur expliquant d'abord la meilleure et la plus rapide des manières de s'y rendre (en longeant la Rauvin et en s'écartant de temps à autre dans la plaine), il pointa une zone à l'ouest, à mi-chemin entre la ville et la Prise du Héraut.

Commandant Beiran

Vous pourrez emprunter des chevaux si vous le souhaitez, à condition de les ramener en forme. Sinon je vous les ferait payer, et croyez bien que je ne suis pas du genre à accepter l'utilisation abusive de leurs capacités. Je n'ai prévenu personne pour le moment, pour vous permettre d'aller voir la zone si vous le souhaitiez. Mais il est possible qu'une patrouille soit tombée dessus, ou des uthgards, au quel cas, soyez diplomates. La première fera partie des forces de la coalition, et les seconds sont des alliés. D'ailleurs, il se tourna vers Xarss, trouvez un moyen de vous cacher. Les patrouilleurs vous attaquerons à vue, et je ne vous parle même pas des uthgards. -------------------- Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

Les rouages de son cerveau étaient toujours aussi frénétiques. La perspective de s’attirer les foudres des grandes instances Lunargentaises fit frémir la guerrière un court instant. Elle confronta rapidement ses ambitions initiales aux risques qui s’annonçaient. Mais elle avait à cœur de démêler le vrai du faux dans cette affaire, plus par conviction que par simple curiosité. Le vénérable Elfe tenait des propos sur le climat politique qui lui firent penser à un nouveau point qui ne semblait pas avoir encore été abordé.

- Le fait est, qu’un individu malfaisant c’est déjà introduit au milieu de la cité et il y a fort à parier que les commanditaires, les plus dangereux en définitif, n’en soient jamais sortis. Les intérêts commerciaux peuvent parfois pousser les nobles à de violentes batailles, que le fer et le sang ne sauraient égaler. Les mots sont plus redoutables que l’acier quand il s’agit d'accroître une renommée. Dans ce constat d’hypocrisie diplomatique, qui ne tient généralement qu’à peu de détails. Votre fils aurait effectivement pu découvrir une information compromettante pour certains affairistes Lunargentais. Mais si cette attaque n'était pas une vengeance, ni l’ombre d’une dette, d'une menace…

L’apprentie bretteuse baissa les yeux vers le sol puis se mordilla la lèvre inférieure. Toujours songeuse, un élément semblait manquer à sa pertinence. Mais elle reprit aussitôt son questionnement vers les officiers.

- Y a-t-il une personne chargée de la coordination des différents corps de gardes, surtout en vue d’un événement comme celui qui s’apprête à se dérouler ? Avez-vous, vous-même, changés vos planifications concernant les rondes depuis ? Renforcé certaines zones au détriment de certaines autres ? Le crime, ajouta t-elle, avait peut-être pour objectif de nous détourner d’un autre événement. Un événement qui pourrait avoir lieu d’ici peu… Aussi, y a-t-il eu de nouveaux crimes recensés depuis le début de journée?

Il y eu un long silence suite à ses théories.

- Et bien que certains faits m'échappent en ce domaine, relança-t-elle. Au sujet de cette "téléportation". Que pouvez-vous nous dire sur le procédé employé? Ce pourrait-il que les assassineurs aient regagnés la capitale par ce biais ? A combien de distance peut bien porter un tel sortilège...Acheva-t-elle, la voix faiblissante, un peu décontenancée par les proportions que l'enquête prenait.

Elle attendit brièvement les réactions de son comparse puis les réponses du commandant à ses interrogations. Ceci étant fait, les objectifs clairement fixés pour elle. Ashura décida de reprendre le chemin de son investigation mais avant, elle laissa s’échapper une dernière inquiétude vers le commandant.

- Si la nécessité s’en fait ressentir, au cœur du festival, je veux bien me proposer afin de veiller sur votre petite fille. Dans l’idée que vos hommes seront certainement occupés, sachez que je ne laisserais pas la petite sans attention. N’hésitez pas. D’ici là, je vais profiter du temps qu’il nous reste pour investiguer auprès des caravaniers, puis rejoindre le lieu que vous nous avez indiqués.

Le poing de nouveau sur le cœur, elle décrivit une semi-révérence afin d’officialiser son départ, puis les talons de ses bottes claquèrent, elle pivota sur elle-même et disparue dans les dédales de la caserne. Les intentions étaient claires mais il restait à savoir dans quel ordre ils seraient effectués. Les conseils aux allures de menaces n'avaient certainement pas échappés au Drow, la guerrière se mit à penser qu'il serait peut-être plus prudent de s’aventurer à l’extérieur de la capitale sans lui.

e l'information, encore de l'information. Par chance le sombre avait de la mémoire et il s'empressait de mettre tout en ordre dans le classeur de son investigation qui commençait à être un brin complet. Il lissait quelque peu les yeux lorsqu'il sut qu'il devrait trafiquer son allure pour pouvoir continuer l'enquête à l'extérieur mais se retint de tout commentaire.

Xarss avait fait un signe d'appréhension lorsque Beïran avait parlé des assassins, il appuyait ses dires et confirmait l'acte que le comandant avait perpétré. Si lui même avait été dans la même situation sentimental, il aurait sans doute fait la même chose, et il en comprenait maintenant mieux le pourquoi qu'ils les avaient engagé, pour ne pas répéter la chose.

Ashura continuait avec panache, et certaine de ses théories lui semblait fort intéressante, surtout celle d'une diversion durant les festivités. Ce qui le surprit le plus fut son revirement de talons suite à ses dires. Une tel effronterie chez lui lui aurait couté des mois de souffrances constantes avant d'être livré aux esclaves pour assouvir leurs basse besogne. Stupéfait, le drow n'eut d'autre choix que d'attendre les réponses que le comandant donnerait à la suite.

Un léger raclement de gorge pour avertir la bretteuse qu'il la suivrait une fois les informations prisent. Un certain mal à l'aise l'indisposait un instant mais en rien ce moment parut. Aussi stoïque qu'à ses début, le renégat refaisait face au deux supérieurs dans l'attente de la fin avant d'aller chercher de quoi se faire une image différente pour le reste de l'enquête en extérieur de la cité.[I]

Commandant Beiran

Les faits étaient malfaisants. Mais de tout ce que je connais de la magie qui protège cette ville, si cet homme l'était réellement, il hocha la tête, visiblement dubitatif sur l'infaillibilité des protections de Lunargent, il n'aurait pas put s'approcher. Et non, nous n'avons pas tellement changé nos rondes. Vous savez, nous ne sommes pas basés sur l'île, mais nous faisons tout de même en théorie partie de la Garde d'Argent. Alors mes ordres comme les autres sont discutés à la commanderie, et c'est aussi là bas que se sont organisés les rondes. Il y en aura plus qu'à l'accoutumé, mais la ville n'est pas très grande, la surveillance est déjà efficace en temps normal. De ce que j'en sais, il n'y a pas d'autres crimes, et je ne vois pas d'autres évènement d'ampleur avant plusieurs semaines. Quant à la téléportation... Il discuta un instant avec Lorik. Plus informés, ils n'étaient pour autant pas mages eux mêmes, et le sort les dépassaient également. Ils échangèrent sur différentes expériences avant que l'officier en charge revienne vers les aventuriers. Je peux au moins répondre à une chose : de tout ce que j'en ai vu, il est impossible de se téléporter à partir ou à l'intérieur des murs. Je ne sais pas jusqu'où s'étend l'enchantement, plus loin que la ville, c'est certain, mais exactement, je n'en ai aucune idée. -------------------- Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

Il fit le tour du bureau, juste avant qu'Ashura ne prenne congé, et les regarda.

Commandant Beiran

Je vous remercie de la proposition, Ashura, mais ici entouré d'hommes en armes et de mages, je doute que vous fassiez la différence. Ce n'est pas pour rien que j'ai refusé d'envoyer Seygwine dans un temple, malgré les difficultés logistiques que ça implique. Il hocha de la tête. Laissez moi vous donner un conseil, d'ancien mercenaire à mercenaires. Restez dans cet esprit, ne réduisez pas les possibilités à une seule piste. La situation de la ville et des Marches me laisse penser qu'il y a bien des possibilités. Il y a peut-être une raison pour laquelle ma nièce s'est fait agressée, mais il est aussi tout à fait possible que ce ne soit rien d'autres qu'une manœuvre d'intimidation particulièrement nauséabonde. Que le but de tout ça soit beaucoup plus obscur qu'il n'y paraît. Lorsque l'on dispose de moyen si puissants pour maintenir la paix, la guerre doit trouver des moyens bien plus insidieux qu'à l'ordinaire pour entrer. Vous pourrez récupérer un cheval dans les écuries de la porte Nord, je vais faire parvenir un message. -------------------- Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.

Sans prendre le moindre ombrage du geste d'Ashura, il sembla considérer que l'entretien était terminé et les laissa sortir pendant qu'il rejoignait le nain et entrait dans une conversation qui, de toute évidence, ne les regardait pas.

La bretteuse sortit de l’enceinte de la caserne, toujours en proie aux questionnements incessants. Loin de toutes inquiétudes paternalistes, comme l’on pouvait attendre de son rang, les craintes du commandants n’en finissaient d’inquiéter la bretteuse. Son esprit occupé par ces pensées, elle se contentait de vagabonder en direction de la porte de Sundabar. Celle-là même qu’elle avait franchie plus tôt dans la journée. Le vieil Horatio se trouvait peut-être encore près des comptoirs d’échanges, se mit elle à espérer, ces précieux conseils s’étaient déjà avérés si salutaire.

Le duo d’investigateurs arpenta une nouvelle fois la capitale. Ashura admira silencieusement quelques mômes jouer de leurs vaillants écoufles, frêles structures enrubannées de filaments et flottants aux grès d’un vent toujours aussi vigoureux. Les intempéries profitaient au moins à certains s’amusa-t-elle intérieurement.

Son insatiable estomac se mit à refaire des siennes. Ses marches répétés et l’absence de vrai repas, aussi douces furent les confiseries du maitre alchimiste, commençaient sérieusement à entamer ses ressources. La suite des évènements promettaient d’être au moins aussi éreintante. C’est alors avec plaisir que la bretteuse capta les appétissantes effluves d’une cantine environnante. Suivant le fin fumet et après une courte réflexion, elle se dit que c’était peut-être cette odeur qui avait réveillé son organe affamé. Elle fit signe au furtif elfe noir pour lui signaler qu’elle s’apprêtait à faire une halte non loin d’une échoppe. La guerrière jeta un œil curieux sur une modeste étale, derrière laquelle, deux cuisiniers filiformes s’afféraient autours d’un chaudron. Malgré la décence des lieux, les fèves, les cardons, les artichauts et la laitue paraissaient agréablement frais. Les mains des bâteurs semblaient assurément expertes. Alors, Ashura se décida à commander quelques victuailles parmi lesquelles un pain fendu et garni de crudités, suffisant pour la contenter jusqu’à la nuit. Puis elle se laissa inspirer ce qu’elle comprit être une sorte de galette à l’alberge. Un délice qu’elle n’aurait sans doute pas souvent l’occasion de recroiser selon le commerçant.

Elle quitta un instant la compagnie des agréables cuistots afin d’attendre son repas. Ses yeux se portèrent sur son surprenant associer. La guerrière se demanda, si à défaut de subir le sommeil comme il le prétendait, la faim pouvait le tirailler. Son regard continua de parcourir le long de la cité joyau et son esprit revint rapidement à cette sordide affaire. Elle se décida à se délier la langue.

- Ces histoires de disparitions, d’invisibilité et de téléportation me dépassent. Vous avez des aptitudes dans le domaine de l’Art ? Des suppositions à formuler ?

La jeune bretteuse soupira.

- Cela suggère que nous ne trouverons probablement aucunes traces sur place si je ne m’abuse…

En sortant de la caserne, il se repassait les dires du commandant en boucle, question par dessus question et sans réponse. Le renégat suivait Ashura quasi machinalement tellement il était prit dans les dédales des labyrinthes qui se semaient les un après les autres depuis le matin, allant même jusqu'à se demander dans quoi il c'était embarqué, le pire il lui faudrait se déguiser pour poursuivre. Il damnait le fugitif mort allant lui souhaité une suite auprès de L... Qu'il se secouait brusquement comme pour expulser l'idée qui allait germer en lui.

D'étale en étale le jeune sombre y regardait pour se trouver de quoi pour se changer d'apparence, ce qui le répugnait atrocement, lui qui n'avait jamais aimé les vêtements et tout ce qui s'y approchait comme atours et autre ridicule objet d'apparat.

* Quelle poisse cette histoire, en espérant qu'elle est un point en commun avec la mienne.* Se dit-il maugréant les costumes qu'il entrevoyait ici et là. L'idée lui vint subitement d'assommer en passant qui passait que trop près de lui pour prendre son apparence mais très vite il se reprit et décidait de rester sage dans l'attente que sa compagne sorte de son mutisme.

Il regardait la breteuse suite à ses questions puis répondit de façon lasse...

-Oui, mon père m'a enseigné à canaliser les forces de la toile, je suis loin d'avoir la possibilité de la téléportation mais un jour... Ce doit être un mage ou un ensorceleur de très haut niveau pour faire une téléportation de groupe. Ce qui fait suite au grand moyens du poison.-
Perdu encore une fois dans ses pensées il dû se fouetter l'esprit pour continuer...

-Nous sommes tendu, nous pourrions prendre un certain temps pour se détendre.- Dit-il avec coquinerie envers la jeune fille blonde. Pour eux, drow, la chose était courante, la consommation des plaisirs charnels faisait parties du quotidien, chose qu'ici, en surface, se faisait plus rare et caché. Xarss observait le regard de la guerrière puis voyant son air insatisfait il mit le compte qu'elle avait trop faim pour s'adonner au plaisir; il passait puis continuait comme si de rien n'était...

-Au contraire Ashura, des traces de pas, de pieds avec des imperfection dans les semelles, si le commandant à put prendre un bout de cape, nous y trouverons surement quelque chose mais... Mais il me faut changer mon apparence et... Et je n'y connait rien dans se domaine, vous voyez comment je suis habillé! comment pourrais-je en changer si même sous la capuche de mon piwafwi on me reconnait.-

Il prit une pause rapide en pensant au lieu à mi-chemin entre la ville et la Prise du Héraut puis continuait...

- Vous n'avez pas d'idée comment je pourrais, ou savoir avec quoi me déguiser? Et de plus j'aime pas les chevaux, non pas que la créature n'est pas splendide mais monter n'est pas mon fort, nous devrions en prendre un à deux, n'est-pas!-

En appuyant ses dernières phrases avec diplomatie et un regard soutenant.



Diplomatie (social) pour les dernières phrases.

Adossée à l'un des piliers qui soutenait la toiture de l’échoppe, les bras croisés, elle plongea le regard vers le drow, observa sa figure noircie surmontée par deux yeux rougeâtres semblables à deux plaies béantes. Ce corps longiligne et ses mains fines terminées par de longs doigts. Le visage de la bretteuse n’afficha que mépris et indifférence. Les philanthropies servies au commandant de la garde civile semblaient avoir quitté le sombre, osant l’indélicatesse loin de ses responsabilités, ce qui était étrange pour un être censé faire preuve de réserve. Elle se demanda une nouvelle fois comment avait-il pu survivre jusqu’à ce jour.

La guerrière détourna lentement le visage en réprimant sa colère. Maîtrisant son dédain, et consciente du manque d’intérêt de laisser libre cours à ses émotions, Ashura se figea tel un éclat de glace. Laissant quelques instants l’elfe noir seul avec ses suppositions dans le tumulte des conversations de la rue. Ce n’est pas la pruderie qui la rendait aussi revêche, déjà familière des audaces masculines et à l’aise dans son propre corps, mais il est vrai que la perspective de fricoter avec un esclavagiste lubrique ne lui aurait jamais traversé l’esprit. Elle se renfrogna un peu plus en captant la fragrance des caravaniers dans ses vêtements et ses cheveux. Souvenirs imprégnés de son ressent voyage. Elle soupira et espéra que la vieil tour accordés par les autorités de la cité, était équipée d’un bain. Ou peut-être aurait-elle à sa rendre aux thermes suite à cette nouvelle escapade.

Ashura soupira une nouvelle fois avant que l’un des cuisiniers ne vint troubler ses réflexions en lui apportant son déjeuner soigneusement emballé dans une épaisse feuille de noisetier. Un réconfort bienvenu pour la jeune Marchéenne qui le rétribua d’une pièce et d’un franc sourire. Retournant au tumulte citadin et à son indélicat associer. Ashura se décida à lâcher quelques mots, le dévisageant toujours aussi froidement. Ses sourcils se froncèrent légèrement.

- Passons vos intentions malvenues. Aussi vrai que je n’aimerai pas me faire flécher sous prétexte de votre compagnie. Nous devrions trouver une solution pour camoufler votre ascendance. C’est aussi pour ce risque que je monterais seule, acheva-t-elle sèchement.

Elle se mit en route sans attendre de réponse, cherchant du regard un commerçant qui pourrait offrir une étoffe suffisamment large pour masquer le teint de peau caractéristique de l’elfe d’Outreterre. Sans doute un vêtement semblable aux druides se trouvant près du bosquet sacré de Silvanus.

- En réalité, j’ai du mal à concevoir que vous ne soyez pas déjà équipé en conséquence. Les enchanteurs ne disposent-ils pas de coiffe permettant de se dissimuler ? Ce ne serait pas plus surprenant qu’un groupe d’assassins se volatilisant.

Tout en marchant, Ashura prit une bouchée de son repas, le regard furetant sur les étales environnantes. Elle apprécia les carottes et les betteraves qui garnissaient son pain, son estomac semblait satisfait et ses forces revenaient à petit feu. Tout en piétinant, elle se mit à songer que la présence du renégat pourrait aussi nuire à ses rapports avec les Ghildes marchandes et les caravaniers. Ce n’est pas le manque de courtoisie du troll qui intimide les gens, mais bien son physique évocateur et intimidant, se gaussa-t-elle intérieurement.

Le jeune drow eut une surprise sur le comportement de la guerrière, elle qui était seul, tout comme lui, comprenait avec difficulté le pourquoi d’une tel réponse outragé. Il cherchait quelque peu à comprendre puis trouvait qu’elle devait ne pas être en état ou simplement outré d’une telle demande.

Il est vrai qu’elles sont plus prude qu’en outreterre mais comment ce jeu est plus intéressant, elles nous laissent sur notre appétit ce qui est doublement plus inspirant.* Se dit-il futilement durant que la frustration féminine baissait d’un cran.

Il sourit intérieurement de la situation qui était en fait que pour détendre l’atmosphère et apaiser le poids qu’ils avaient sur le dos mais il semblerait bien que le sérieux devait perdurer. * Quelle platitude cette enquête! * Soupirant sur la suite il continuait de jouer avec Vorn entre ses pas le long de la rue avant de laisser aller sur une teinte presque étouffé...

-Il n’y à pas de chevaux chez les sombres vous savez!? Et si je me blessait, il serait dommage d’écourter l’enquête pour un accident ridicule. Je dit cela comme ça.-

Laissant quelques pas il ajoutait...

-Je ne suis pas les drows ni même les ensorceleurs, je suis le drow et l’ensorceleur.-

Il se mit à rire nerveusement par la suite laissant savoir que c’était de l’humour, il ne savait pas très bien d’ailleurs qu’elle était l’humour de la surface ne l’ayant jamais connu encore. Vorn lui fit une passe rapide qui faillit lui faire manquer un pas puis il continuait...

-Je déteste les fourberies, les cachoteries et par dessus tout les déguisements, j’ai jamais comprit le pourquoi d’une telle manie détestable mais en ce moment je peut comprendre qu’il me faut me cacher mais cela pèse sur mon humeur... Par chance, la ville s’anime un peu, de marionnettes et de festivité. Je ne veut pas passer mon existence à faire croire aux autres qui je peut être, je veut qu’ils sachent qui je suis véritablement alors pourquoi couvrir mon identité!?-

Il soupirait encore une fois quand son compagnon compta un point en lui faisant perdre un pas puis se détournait volontairement du chat en reluquant les échoppes qui pourraient lui procurer de quoi se vêtir différemment.

* En plus je devrai défrayer les coûts, Pffff...*

cherche une toge avec capuche assez grande avec des couleurs sobre.

Les paroles de la bretteuse avaient encore une fois mal étaient interprétés. Loin de confondre son associer pour l’ambassadeur d’une race ou d’une quelconque caste, elle décida néanmoins de garder le silence, las de devoir débattre à ce sujet. ‘Les ensorceleurs’ n’était qu’un terme générique pour citer une classe prépondérante au sein de la cité joyau.

Elle s’amusa néanmoins en écoutant son camarade confirmer ses appréhensions vis-à-vis de ses aptitudes de cavalier. Ashura avait pour coutume de jauger une personne sur sa bravoure et son sens de l’honneur. Le cheval n’était, pour elle, pas un animal comme les autres. Il était la monture, le véhicule, le vaisseau, et son destin était donc indissociable à celui de l’homme. Entre les deux intervenait une dialectique particulière, source de paix et de conflit. Si le chevalier représentait le principe spirituel de la personnalité et le cheval la force vitale, alors, le fait que le salut dépende de l'habileté du cheval suppose une prépondérance des impulsions inconscientes, de l'instinct sur la spiritualité. Chevaucher nécessité de réussir une harmonieuse conjonction avec l'autre. Ce défaut vint confirmer l’ennui et réduire l’intérêt d’un quelconque rapprochement avec le pervers.

L’elfe noir continua de se justifier et clama son dédain pour les fourberies. Sombre ironie. Les mots ne semblaient pas avoir la même valeur pour lui que pour elle et il semblait s’efforcer de ne pas comprendre la situation. Le fait même qu’il avoua être un arcaniste, était un facteur de répulsion légitime. La perfidie de ceux qui s’évertuait à dénaturer l’ordre des choses.En réalité, peu importait les véritables pensées de son étrange compagnon, rien n’aurait pu la convaincre d’explorer l’esprit trouble du dangereux exilé.

¤ …Tu devrais demander de justifier cette constante hostilité au Commandant Beiran.
Lui connait bien le sujet…¤

Elle se mit à parler d’une voix calme, sans donner de réelles attentions au drow, les yeux toujours en exploration dans les dédales Lunargentais.

- Je ne suis pas à même d'expliquer la répulsion des citoyens, pas plus que vous ne pourrez justifier les exactions provenant d’Outreterre. Allons, peu importe les causes, agissons avec ce fait. vous n’aurez qu’à courber l’échine sous une vieille pelisse et à vous faire passer pour un vieillard. Ou recouvrir votre peau de bandages. Il y a fort à parier que personne ne viendra questionner un lépreux.