De l'autre côté

- Calmez vous Adhémar, la rage ne servira à rien ici. Les berserkers ne sont que des proies en devenir dans les environnements hostiles.

Ceci étant dit, laisser le nuglub en vie était trop dangereux. Quelque soit son maître, les autres allaient déjà l'informer. Celui ci pourrait avoir capté encore plus d'informations. Elle leva son arme et sans un mot l'enfonça au travers du corps de la malsaine fée. Au fond d'elle, elle se disait qu'une partie de son être devait avoir des racines commune avec la créature, effrayante pensée si il en était une.

Elle recula, essuya sa lame sur l'herbe et rengaina.

- Le dragon, c'est moi, la Reine c'est la patronne de toutes les fées du coins. Toutes celles qui nous aiment encore moins que celles chez qui on a dormi. Avançons, on ne gagnera rien à rester immobile si ce n'est se prendre une attaque. Ceux là n'étaient pas en embuscade, mais certains se sont échappés, raison de plus pour se méfier.

Elle avança et s'arrêta devant Arakh, l'examinant d'un œil songeur. Le cuisinier avait beau être... particulier, elle avait eut l'occasion de mesurer sa force physique et sa disparation serait dommageable. Surtout si il rejoignait, d'une manière ou d'une autre les rangs adverses. Elle eut un sourire en coin et posa sa main sur son épaule.

- On va trouver une solution, gamin.

Elle se tourna vers Melkiot, songeuse.

- Il faudrait un sort capable de briser les malédictions ou les enchantements. Vous n'avez pas ça en stock ? Sinon, il va falloir attendre de trouver quelqu'un en mesure de le lancer.
En attendant, nous n'avons pas plus d'indice sur la direction à prendre. A moins que l'un de vous ai une épiphanie soudaine, je propose de suivre le chemin le plus humide. Après tout, même les fées ont besoin de boire.

Melkiot regarda la créature qui à ses yeux était pathétique, elle tentait encore de fuir, il n'avait qu'une envie l'achever mais elle parlait dans une langue qu'il comprenait à peine, juste quelques bribes de mots mais il n'était sure de rien.
Il entendit alors Adhémar se proposer de mettre fin aux jours de cette pitoyable petite chose.
"Oui, je pense que ce serait une bonne idée de l'achever, effectivement."

Puis ses yeux revinrent sur la Hyène, c'était pas bon du tout, il se souvenait de la légende avec précision cette fois et s'ils ne faisaient rien il en avait plus pour longtemps, en même temps Melkiot s'en fichait un peu, du moins il espérait juste qu'il serait utile jusqu'à la fin.
Sérana lui demanda alors s'il avait une délivrance des malédictions en stock.
"Non, moi en général je suis plutôt du genre à les lancer, pas à les enlever."
Ensuite, il réfléchit au chemin à suivre qu'elle proposait.
"Allez, va pour suivre l'eau, de toute façon là où ailleurs, il faut bien avancer, surtout si on veut le sauver à temps."
Il désigna la hyène du pouce.

SERANA, ADHEMAR, MELKIOT & ARAKH

La lame s'enfonça comme dans du beurre et mit un terme aux soubresauts du Nuglub. Sans plus de cérémonie, ils se remirent en route, conscient que l'état d'Arakh nécessitait de presser le pas. Suivant la rivière à défaut de mieux, ils retrouvèrent un sentier qui tourna légèrement vers la droite.

Conscients qu’ils avaient probablement perdus leur trajectoire initiale pour le Nord-Est plutôt que plein Nord, ils suivirent un chemin de mieux en mieux formé. De toutes les directions venaient des pistes qui rejoignaient de manière chaotique la voie principale. Après une heure de marche, ils étaient sur une route qu’ils n’avaient qu’à remonter pour au moins arriver quelque part –à défaut de destination plus précise.

L’état de leur compagnon d’infortune ne leur permettait pas de errer à leur guise et les aurait mis à mal s’ils devaient rencontrer d’autres créatures féériques mais même si leur vision périphérique était chargée de tourbillons de feuilles, et de lueurs subites, leur ouïe de rires espiègles ou de grognements, leur odorat de flagrance de sapins ou de fleurs alors qu’il n’y en avait aucune, personne ne vint à leur rencontre et ils ne virent personne.

Une nuée de papillons ocres aussi larges qu’un écu traversa la voie, des champignons dansaient au rythme de leurs pas, des arbres titanesques se dressaient, majestueux, créant des clairières sous leur couronne dorée, vert tendre ou profond.
Puis les murmures se firent plus clairs, un groupe de satyres rejoignirent la route quelques cent mètres devant eux et, sans leur accorder la moindre attention, bondirent de toute la vitesse de leur sabot, plus loin encore.

Des cailloux roulèrent autour d’eux, et même si chacun savait pertinemment que c’était impossible, ils semblaient … monter la route comme eux ? Et soudain, la couverture arborée disparut au profit d’une gigantesque plaine, d’herbe d’abord, puis de gravier. Tout au fond se dressait une falaise d’une centaine de mètres de haut et, dans celle-ci, une cité troglodyte sur une dizaine d’étages.

La route principale continuait droit vers la cité, il leur semblait qu’une autre partait vers la gauche même si c’était difficile à dire vu la largeur de l’étendue de poussière grise. Le lieu n’avait rien d’accueillant, rien de beau même si un Nain aurait pu s’émerveiller du réseau qui devait s’étendre dans la roche.

Des corbeaux volaient çà et là. La Hyène était presque aussi gris que le décor devant eux, les yeux plissés comme si la lumière participait à son mal-être.

- Charmant comme endroit. Mais je suppose qu’on trouvera pas mieux pour poser nos fesses le temps que je crève tranquille ? Pas sûr qu’on trouve une graine là-dedans si vous voulez mon avis, on a du se planter à l’intersection …

Il y avait de l’animation, même à cette distance, on pouvait voir du mouvement dans les ouvertures de la falaise.

Quand la créature rendit son dernier souffle, le chevalier esquissa, aussitôt, un petit sourire de satisfaction. Le croisé aurait bien souhaité la tuer de ses mains, ou avec sa lame mais, la demoiselle en avait décidé autrement. Alors, il ne répliqua pas , sauf pour dire : - « Voilà une bonne chose de faite ! » juste avant de cracher sur le cadavre de celle-ci.

Ensuite, le jeune homme rengaina, immédiatement, son épée à deux mains et appela sa monture, qui n'était qu'à quelques pas. Aimablement, il proposa, ensuite, à la demie-dragonne de siéger à ses côtés. Puis, enfin, la petite troupe commença sa progression en avant. Ils avancèrent et progressèrent assez vite mais, finalement, ils ne savaient pas vraiment ou ils allaient ? En définitive, ils semblaient, même, complètement perdus au milieu de nul part ? Quoiqu'il en soit, le paysage et ses habitants étaient inimaginables. Des créatures toutes plus étranges, les unes que les autres, ne tardèrent, d'ailleurs, pas à se montrer sous leurs yeux, éberlués.

Toujours est il qu'après encore plusieurs minutes à avancer, ils arrivèrent, face à une cité creusée dans la roche. Devant cette découverte, tous restèrent silencieux. Tous, sauf la Hyène qui osa prendre la parole tout en proposant d'y séjourner assez longtemps pour y reprendre des forces. Après tout, son idée ne semblait pas si mauvaise ? Ils étaient épuisés et Arakh avait bien besoin de se reposer. Oui mais, une chose inquiéta principalement, le chevalier. Il y avait du mouvement dans cette cité. Des formes bougeaient et se déplaçaient, à l'intérieur de la bâtisse ? Alors, Adhémar perché sur sa monture déclara, spontanément : - « Il y a du mouvement par là bas ! Soyons prudent mes amis ! » Puis, il regarda tour à tour ses comparses en reprenant et en serrant les rennes de son destrier : - « Amis ou ennemis d'après vous ? »

Refusant dans un sourire, Serana avait continuer son chemin à pied. Non pas que l'idée de voyager tranquillement quelques temps lui déplaise mais elle redoutait l'impression qu'ils pourraient donner sur leurs deux autres compagnons en les regardant ainsi de haut.

Elle prit le temps du voyage pour revenir sur ces dernières heures. Les évènements n'allaient pas dans le meilleurs des sens, et les plus mauvais de ceux-ci se poursuivaient. Elle se retrouvait en Faerie, elle, son arme de prédilection se trouvait être une épée faite pour tuer les fées. Elle était accompagné d'un magicien des plus louches, d'un adepte vengeur et d'un cuisinier maudit par une saloperie du coin.

Pour l'instant, ce chapitre semblait franchement désagréable.

Et cette caillasse qui ne semblait même pas assez polis pour rouler dans le bon sens, ça n'annonçait rien de bon. Son humeur de moins en moins aimable devint vite palpable à mesure qu'elle restait muette mais que ses sourcils fronçaient.

- En ce qui me concerne, ennemis, certainement. Mais si ce sont aussi des ennemis de la Reine, il est possible qu'ils passent outre. Et nous avons besoin de trouver un remède pour le cuistot. De toute façon, aucun d'entre nous n'est en mesure d'entrer discrètement la dedans. Je propose que nous trouvions ce qui ressemble à une grande porte et que nous tentions notre chance par là...

Elle détacha les sangles de son épée et de son arcs et garda la première en fourreau dans sa main gauche, et son arc dans l'autre. Impossible d'attaquer ainsi et elle devait paraître la moins agressive possible.

Elle regarda les trois autres et attendit leur décision.

SERANA, ADHEMAR, MELKIOT & ARAKH

Les compagnons approchant de la falaise percée comme un termitière virent de mieux en mieux ce qui les y attendait. Juste avant d’atteindre ce qui avait tout l’air d’être une cité troglodyte, coulait une rivière d’eau clair, d’Ouest en Est, surplombée d’un pont de six mètres de large vers une porte aussi large pour le double de hauteur. Une inscription sur le linteau : Terregrise

Pas de garde, pas de comité d’accueil, pas d’allers et venues depuis le passage des satyres et l’impression que leurs pas les mèneraient sous terre, ou dans une grotte comparable à celle par laquelle ils étaient entrés en féérie. Au pied du pont, ils en voyaient bien plus. Derrière la façade percée, d’une dizaine de mètres d’épaisseur, qu’ils avaient vu jusque-là s’étendait une véritable cité. Éclairée par quelques faisceaux de lumière du jour par les percements, de champignons luminescents et de quelques cristaux lumineux lévitant sans trajectoire apparente, la ville était sombre, blafarde, sans sembler impacter les habitants qui ne s’inquiétaient pas de leur présence non plus.

La disposition des bâtiments, l’obscurité et le reste donnait l’impression d’être dans une cité Drow.

Des satyres, des centaures, et au milieu de ce qui semblait être une place, ce que les aventuriers pouvaient d’abord prendre pour une statue réalisée par un artiste fou et choisie par d’autres fous pour en faire un élément décoratif. En y regardant mieux, on pouvait voir la peau se tendre quand la créature gigantesque enchaînée inspirait. Elle était véritablement immonde, avec ses quatre mètres de haut, ses yeux et oreilles décalés par rapport aux endroits ou ils auraient du être placés. Plus difformes encore les Nuglubs. Prostrée accroupie.

Partout de satyres, des centaures, des créatures plus petites à mi-chemin entre Gnome et Elfe, des fées guère plus grandes que le voltigeur d’Arakh, tous habillés dans des tons ternes, gris, ocre, pourpres pour les plus lumineux.

- C’est sympa ici …

La petite fée sur l’épaule d’Arakh lui tirait l’oreille, visiblement pour lui montrer une bâtisse sans aucune décoration, à quelques mètres sur la droite.

- Ils pourront me soigner ici tu crois ?

- Le sort qu'il te faut n'est pas à portée du premier novice venu... Sans être un miracle, ajouta t'elle. Mais nous aurons certainement plus d'espoir dans une communauté qu'en tentant notre chance dans une tribu de centaures ou de satyres isolés...

Elle murmura une prière à son dieu, en se demandant un instant si elle avait bien fait de servir une divinité qu'on surnommait "La Main Secourable", et qui la poussait à faire ce genre de folies pour un quasi inconnu. Le pire dans l'histoire, c'est qu'il y avait de bonne chances qu'ils soient incapables de discuter.

- L'Ordre n'est pas une notion très répandue en Faerie. Même si il ne sont pas hostiles, au moins, attendez vous à tout, tout le temps. Je n'insinue pas que les fées ne connaissent pas l'honneur, mais rien ne dit qu'ils aient la politesse de faire une semonce, si ils ont des griefs contre nous.
Je suis probablement le premier de ces griefs, alors je vais faire en sorte de paraître la moins agressive possible.

Je n'en suit pas certaine, mais je pense que celui qui est attaché est un fomorien... Le géant local. Si c'est bien le cas, c'est bon signe pour nous, ils ne sont pas ce que nous pourrions appeler des alliés.

Adhémar, je te conseille de descendre de Kaemon, je te laisse imaginer l'estime qu'on les centaures pour les cavaliers. En tout cas, si ceux ci sont semblables à ceux de notre monde, ils pourraient être amicaux. Espérons.

Elle n'attendit guère d'autres avis. Elle en avait plus qu'assez de errer son but. Le peu d'information que lui avait donner le LeShay et sa formidable absence de modestie ne leur permettait pas d'avancer en évitant les fées. Il leur fallait des informations, et des alliés, si c'était possible. Dès qu'elle paraîtrait dans la lumière tout les yeux - et probablement toutes les flèches - se braqueraient sur elle. Et il n'était pas impossible qu'elle finisse dans la même situation que la grande créature dans les minutes qui suivait... Elle n'aurait pas craché sur une miraculeuse intervention maternelle sur l'instant. Mais il était inutile de rêver. Et puis, les satyres ne considéraient t'il pas la vue d'un dragon un jour pluvieux comme un bon présage... Un peu de pluie et le destin pourrait jouer pour elle.

Mais de toute façon il n'iraient pas plus loin seuls.

Toujours les armes rangées et à découvert, en signe de paix, elle avança. Elle n'allait pas s'intéresser au premier venu, mais dès que quelqu'un les arrêterait (ou l'arrêterais, si les autres de suivaient pas), elle était décidé à paraître la plus pacifique possible et tiendrait à peu prêt ce discours.

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Je suis un peu audacieux sur sa connaissance des fomorians, mais comme tu as évoqué plus tôt dans le topic qu'elle les connaissait, j'ai supposé que ça passerait

Le chevalier acquiesça à la proposition de la demi-dragonne. De toute façon, ils n’avaient pas cinquante mille choix possibles devant eux. Et puis, ils ne pouvaient pas revenir sur leur pas. Donc, ils devaient effectivement continuer à avancer et obligatoirement pénétrer dans cette cité, s’ils voulaient trouver un remède pour soigner Arakh. En effet, le cuistot était de plus en plus blanchâtre. Il ne fallait pas être dupe pour comprendre que s’ils ne trouvaient pas quelque chose pour lui venir en aide, il trépasserait dans les heures à venir ?

Alors, ils avancèrent. Le trio étaient à pieds, pendant que le croisé, lui, observait toute la petite communauté, perché sur Kaemon. Plus ils s’approchaient et plus ce lieu était étrange. Les habitants de ces lieux n’avaient pas vraiment l’air hostiles ? Non, en fait, ils semblaient même ignorer totalement le quatuor qui pénétra dans leur antre. Adhémar, quand à lui, ne savait pas ou il était ni s’il y avait de potentiels ennemis dans les parages. Alors il avança, en tenant les rennes da sa monture de la main gauche et la poignée de son épée longue de l’autre.

Bientôt, le petit groupe arriva face à une immense statue répugnante. Le représentant d’Hoar la scruta du regard et déclara aussitôt à ses acolytes : - « Mais qu’est-ce que c’est que cette horreur ? » Puis, il dirigea son regard vers le cuistot qui semblait croire qu’il allait trouver une personne censée le délivrer du sortilège dont il avait été envoûté.

Et puis, Serena lui conseilla de descendre de sa monture. A ses paroles, le chevalier fronça subitement les sourcils. Qu’est ce qu’ils aveint, tous à vouloir le faire descendre de sa monture ? Il commençait à en avoir marre qu’on lui dise tout le temps ce qu’il avait à faire. Mais, les propos de la jeune femme étaient, toutefois, raisonnables et compréhensibles. C’est donc dans le calme que le croisé obtempéra à la demande de la demoiselle et qu’il se décida à la suivre, toujours en tenant fermement la poignée de son épée longue.

Melkiot n'avait pas dit un mot depuis quelques temps ils avançaient sans trop savoir où ils allaient. Il observa avec attention la créature qui était enchaînée, elle était difforme et les créatures que Saint Just et la dragonne avaient combattu naguère étaient là aussi.
Il trouvait ça bizarre, et si sans le vouloir ils s'étaient jetés dans la gueule du loup ?
Toutes les fées étaient habillées de façon ternes contrairement à d'habitude.
*J'aime pas ça !*

Il vit la dragonne avancer et parler, tout en évitant de porter les mains à ses armes. Pour sa part, il laissa sa main sur sa dague qu'il avait à sa ceinture.
*Je crois qu'on est mal parti.*
De plus, il était avec une femme qui avait du sang de dragon qui coulait dans ses veines, en plein milieu d'une cité de fées, sachant que les deux étaient des ennemis jurés.
*Faut espérer qu'ils aient pas envie de le répandre au sol.*
Il était nerveux et de la sueur coulait sur ses tempes. Il vit alors la fée tirer sur l'oreille d'Arakh.

SERANA, ADHEMAR, MELKIOT & ARAKH

Une créature qui avait tout de l'orc, dans l'ouverture d'une porte, se retourna vers les nouveaux venus.


- Envoyés par le Grand Cerf du Sud là? Presque aussi intéressant qu'un dragon qui parle l'elfique. Pompeux LeShay ... N'en parlez pas trop ici, tout le monde ne l'aime pas. De manière générale, évitez de parler des autres. On voit que vous n'êtes pas d'ici ou ... non ... pas même toi avec le Voltigeur même si c'est plutôt rare.

Il fumait la pipe, dégageant une fumée au parfum de cannelle. Parlait-il avec quelqu'un à l'intérieur? Impossible à voir d'où ils étaient .

- Si tu cherches à briser une malédiction, c'est pas compliqué, il y a grand-père, et probablement que lui sans risquez de le retrouver avec une autre tête. Ou pire. Vous avez de la chance, il parle le torilien lui aussi, je crois qu'il parle toutes les langues d'ailleurs. Prenez la petite ruelle à droite, c'est en face, tout au fond.
L'intervention de l'Orc n’attira pas plus l'attention que celle de Serana. Adhemar aurait même pu monter son cheval qu'ils auraient pu parier que personne ne lui dirait rien. Visiblement, personne ne s'inquiétait de personne.

- Si vous cherchez une meilleure compagnie que celle d'un vieil aveugle, je peux peut-être vous aider également. Malheureusement, je suis plus cher, mais plus compétent aussi.
Un humanoïde portant deux cornes enroulées, habillé d'une longue veste sans manche, jaune et de belle facture, le visage et les bras couverts de tatouages bleus, s'était approché sans qu'ils l'entendent ni le voient. Il se montrait avenant -peut-être trop.

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