Le monastère perdu, Prisonnier du désert

a lumière enfin revenue le barbare put récupérer son sac, s’assurer que rien ne manquait ou n’était tombé, ramasser ses armes et de s’en équiper. Tel un rituel, il examina son bâton. ¤ On pourra dire que tu m’as porté sur des lieues et des lieues toi, tu ne m'as jamais laissé tomber.¤

Puis il le fixa dans son dos, ramassa sa dague, nettoya la lame, s’assura de son tranchant et la glissa dans son ceinturon. Enfin il trouvât son marteau, le soupesa en le lançant légèrement en l’air afin de se souvenir de son équilibre et passa la dragonne à son poignet. Le rituel étant fini et ayant retrouvé ses biens, Tanis trouva comme par magie un semblant de bonne humeur, sa colère se dissipait peu à peu. Il se sentait moins nu et surtout prêt à affronter ces fanatiques de prêtres ou quoi que ce soit qui vienne se mettre en travers de son chemin. ¤Voilà qu’est mieux, je serais plus apte à me défendre ou à protéger mes amis.¤

Tanis se dirigea vers ses compagnons afin de s’assurer que tout le monde allait bien et en profita pour se présenter aux deux nouveaux. Tout en se déplaçant le Téthirien prenait connaissance des lieux et les trouvaient bien étrange.

- Salut à toi mon ami j’suis content de voir que tu vas bien, t’as retrouvé tout ce qui t’appartenait? Dis moi l’ami, une question m’trotte dans la tête? On n’est bien sensé être tombé, non parce qu’avec les coups que j’ai prit la gueule j’suis plus bien sûre, alors tu peux m’dire pourquoi y a pas de trou dans le plafond? Tout en discutant avec le nain, Tanis regardait autour de lui et saluait ses camarades un à un en leurs adressants un petit signe de la tête. Son regard s’arrêta sur les deux nouvelles personnes. Il s’approcha du demi-elfe, lui tendit la main pour le saluer et lui dit, ne sachant s’il allait le comprendre.

- Salut à toi et merci de nous avoir détachés. Je m’appelle Tanis et mais amis sont Falstad, Narvarth, Bertram et Morabius et toi et ton amie comment vous appelez vous? Le barbare avait parlé doucement en articulant le mieux possible ses mots afin de se faire comprendre.

a torche était allumée, grâce à l'aide de ses camarades, le hin les remercia d'un signe de tête. Il avait déjà son sac, il partit à la recherche du reste, c'était déjà plus simple grâce à la lumière, le Kama et sa fronde halfeline étaient regroupés plus loin dans la pièce, près du cadavre du malheureux exécuté, sa ceinture à munitions quand à elle était encore un peut plus loin, ouverte, sûrement par la chute du matériel dans le puit, puit semblant d'ailleurs avoir disparu, il s'en désintéressa le temps de ramasser ses pierres et ses billes de fronde.

Par contre il ne trouvait ni sa targe ni la dague qu'il avait récupéré lors de son aventure à Padhiver, il continua sa prospection, revenant au fur et à mesure vers ses compagnons d'infortune, la dague et son pseudo bouclier étaient sur ce trajet, il les repris en sa possession et continua de se rapprocher des autres, Tanis était en pleine discussion avec cet homme qui avait défait leurs liens, Narvarth n'en comprenait toujours rien au commun hormis son nom et ceux de ses camarades. Il redressa sa tête en essayant de comprendre de quoi il était question, mais en vain. Son traducteur elfe toujours inactif ne lui était donc d'aucune aide pour la compréhension.

’homme qui présentait quelques traits elfiques, bien que visiblement soucieux, prit un instant pour répondre à Tanis qui s’était approché de lui. D’une voix calme, il se présenta en se nommant lui ainsi que sa compagne ailée. Il leur demanda de bien vouloir s’excuser s’il gardait le silence un moment, affecté qu’il était par la mort de ses camarades.
Aérie, encore un peu choquée, se contentait de rester presque collée à son grand allié tant aimé. La mine renfrognée, elle n’était apparemment pas marquée autrement que moralement.

Morabius, de son côté, traduisait l’échange verbal à Narvarth tandis que ce dernier achevait de vérifier qu’il était bien en possession de tout son équipement. Tous pouvait au moins se féliciter d’avoir sous la main leurs biens dans cette situation des plus étrange et incertaine.
Bertram, s’agitait sous le disque de métal, tentant certainement d’y découvrir quelques détails cachés, mais pour l’heure sa recherche ne paraissait pas se conclure par réussite flagrante.

alstad se bougea à son tour. Il finit de rassembler ses affaires et les posa dans un coin, étant inutiles pour le moment. Tout en bougeant, il réfléchissait. Il passait son temps à ça en son moment. Une petite pipe pour aider à la réflexion n'aurait pas été de refus, mais dans un espace aussi confiné, la fumée pourait déranger les autres.
Quand Tanis lui adressa la parole, il ne sut exactement que répondre.

- Et bien, je n'en sais pas plus que toi. Peut être que ce grand disque peut bouger et qu'il a refermé le passage après notre entrée. Lorsque Tanis l'a présenté au semi-elfe, Falstad le salua d'un signe de tête. Visiblement, il était très choqué par la mort des deux autres elfes. Ils devaient être proches. Mais il n'avait pas le temps de se plaindre. Il leur fallait sortir d'ici et le plus vite possible. La solution qui s'imposait en premier lieu était de prendre l'échelle mais ça ne pouvait être si simple. Ca devait être un piège. De plus, les parois étant en bois, Falstad n'avait pas les connaissances nécessaires pour chercher un passage, comme il l'avait fait la dernière fois.

- Qu'en pensez vous? Ce serait une sortie? Ca semble trop simple, non? Falstad resta à distance et se contenta d'observer le sol sous l'échelle. Peut être y avait-il une trappe ou quelque chose comme ça. ¤Décidement, ces personnages sont très étranges. Déjà que je ne comprends pas pourquoi ils nous ont jeté ici sans nous tuer, en plus s'ils nous offrent une sortie.¤ Pensa-t-il en s'asseyant conter un mur proche. Le bois était plutôt ruguex et inconfortable, mais Falstad n'était pas à ça près.

Il fallait faire quelque chose. Visiblement, et ce malgré les efforts de Bertram, le grand disque ne semblait plus enclin à bouger, ce qui ne surprit pas tellement Falstad. Si c'était bien ce qu'il pensait, ce disque devait être manipulé par les cyristes. Le bois offrirait peut être d'autres possibilités. Falstad se releva et malgré son manque de connaissances pour être réellement efficace, il commença à sonder le bois, afin de trouver un hypothétique passage.

ssayant de mettre de côté son état de choc, la petite fée se mit enfin à bouger. La situation dans laquelle se trouvait le groupe était plus qu’étrange. Pourquoi ces prêtres complètement fous auraient laissé en vie des prisonniers après un rituel pour le dieu avec leur équipement au complet? Ils devaient sûrement avoir quelque chose en tête, une idée malsaine comme à leur habitude. C’est avec tout le courage et l’espoir de vivre qui lui restait qu’elle se décolla de la jambe de son compagnon pour attirer l’attention de toutes les personnes qui l’entouraient.

- Ecoutez moi tous! Certes nous sommes encore en vie, mais pour combien de temps? Les cyristes ne nous auraient pas abandonner ici avec des armes pour nous défendre sans raison. Il y a forcément une explication. Gardez donc votre équipement avec vous et restez sur vos gardes. Il y a de grandes chances que nous devons affronter une créature affamée. Nous devons donner tout ce que nous avons pour nous en sortir vivant et nous échapper de cet endroit. N’attendant aucune réponse, elle prit en main sa petite arbalète et plaça la sangle autour d’elle pour montrer l’exemple. C’est tout naturellement qu’elle rechargea son arme, à quoi lui servirait-elle sinon?

Le nain avait fait une très bonne remarque il y a quelques instants au sujet de l’échelle, ce qui l’étonna fortement, pour elle, cette race n’était capable que de dire des âneries. Elle s’empressa d’aller voir de plus près ce qui pouvait clocher. Scrutant une à une les marches de l’échelle, elle s’envola et essaya de voir ce qui se trouvait au bout de cette sombre cheminée. ¤Ce pourrait il qu’une sortie se trouve de l’autre côté? Cela parrait trop facile, mais pour le moment, nous n’avons pas d’autre solution, je vais encore devoir jouer les éclaireuse...¤

anis avait écouté avec attention le petit discours de la demi-fée et il approuvait pleinement ce qu’il venait d’entendre. Il y avait vraiment un problème avec ces prêtres Cyriste et il ne comprenait pas se que voulait ces démons d’hommes à leur groupe. Une chose était sûr, s’il ne les avaient pas tués de suite, ils avaient certainement l’intention de jouer avec eux et surtout avec leurs nerfs.

- Je suis d’accord avec toi, demoiselle, on n’a pas intérêt à moisir ici si on veux vivre un peu plus longtemps et comme nous la fait remarquer mon ami Falstad le seul passage qui s’ouvre à nous c’est cette échelle qui monte vers les ténèbres. Si vous voulez je me dévoue pour passer un premier si quelqu’un me fait passer une torche.

Le barbare n’avait pas particulièrement envie de se lancer tête baissée dans un piège, mais vue qu’il avait une carrure et une constitution des plus solide il c’était dit qu’il pourrait certainement encaisser le premier et servir de bouclier. De plus, depuis qu’il avait vu la demi-fée la première fois attachée a la potence, il était sous le charme de ce petit être, qui malgré sa frêle apparence semblait cacher un caractère bien trempé. ¤Je suis vraiment pas chaud pour se genre prouesse mais il est temps pour moi de me prouver que je ne suis pas un couard.¤

orabius avait récupéré le plus vite possible ses affaires et avec un immense sourire il empoigna son arc et son carquois. Il avait traduit machinalement au halfelin tous ce qu'on pouvait dire, comme si c'était devenu une habitude mécanique. Il traduisait sans aucun entrain et avec un ton monotone. Il était trop dans ses pensées pour pouvoir se concentrer sur ce qu'il l'entourait. Il écoutait cependant tout le monde avec attention en continuant de réfléchir. A la présentation du demi-elfe et de la fée, Morabius resta indifférent. Il était spectateur de tout ce qu'il se passait, sans un mot. Il essaya, mais en vain, de parler à ses compagnons. Sa bouche resta fermée comme si, quelque part, sont inconscient lui interdisait... Il regarda son arc dans sa main et attacha son carquois dans le dos, sous sa cape. Pendant qu'il finissait de s'équiper de tout son attirail il regarda longuement chaque membre du groupe.

¤Tu es encore vivant?!¤ Les yeux de Morabius avait finalement fini par regarder le vide. Il était sous un état de choc mais ses instincts l'empêchait pas d'agir. Il se sentait comme dans un rêve et ses muscles semblaient se tendre sous une pression inexistante. Il s'assit au sol en agitant frénétiquement sa tête dans des mouvements horizontaux. Morabius pris alors sa flûte traversière et avec tout le talent qu'il lui restait, il y souffla des notes harmonieuses le plus rapidement possible. Il finit par siffler toutes ses notes dans une dissonance qui donnait mal à la tête, sans plus aucunes mélodies et sans rythme... Il finit sur une note aigu très forte et s'arrêta net... Il entre-ouvrit la bouche et là, assis sur le sol en tailleur, il commença des va et viens lents de sa tête, une expression d'angoisse resta figée sur son visage. ¤Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir...¤

ncore une fois, le halfelin remercia son compagnon elfe des traductions, bien que celles çi, surement de par la monotonie à laquelle elles étaient faites, ne transmettaient d'aucune manière les inquiétudes de chaqun, il dut lire au mieux les traits des différents interlocuteur pour bien cerner l'urgence de réaction du groupe. Il était vrai qu'ils se devaient de bouger. Il en était là dans ses reflexions lorsque Morabius se prit dans un étrange manège, les sons qu'il fit sortir de son instrument finirent par faire frissonner le barbare hin, dès lors qu'il eut achevé son sinistre air de flûte, Narvarth essaya au mieux d'apaiser l'elfe, il s'installa à ses côtés et fit de son mieux pour palier à la terreur qui semblait avoir pris possession de ce dernier, lui rappelant qu'ils avaient une mission à remplire pour la Compagnie, qu'il ne fallait pas qu'il perde toute concentration.

Le laissant reprendre ses espris, il attendait le retour de la demi fée ainsi que le constat qu'elle allait faire sur leur situation face à l'obstruction du puit. Il fit le point sur l'état de leur mission en attendant des précisions, ils avaient rejoint un lieux finalement plus peuplé que ce qu'ils espéraient, ils étaient, semblait-il, dans un lieux dont l'avancement de la technologie le dépassait largement lui le barbare hin. Ils avaient pu voir des humains au culte sombre et des elfes des profondeur, preuve que le désert était encore habité.

Les membres du second groupe qu'ils avaient rejoint dans cette épreuve semblaient avoir traversé plus longuement les environs, peut être savaient ils des choses complémentaires aux faibles éléments qu'eux avaient recueillis. Il alla donc interroger l'humain aux traits elfiques, dans une langue qu'il espérait avoir en commun.

- Encore merci d'avoir défait nos liens, Messire Shait, en attendant d'avoir un bilan de la situation par rapport au puit de la part de votre compagne, mes compagnons et moi aurions voulu savoir ce qu'il en était des extérieurs de ces lieux, principalement au niveau des constructions. Espèrant que le demi-elfe accepte de lui distribuer quelques indications sur les environs, le hin avait construit la phrase la plus élaborée qu'il pouvait de par son enseignement barbare.

MJ
ertram, Falstad, Mogord, Morabius, Narvarth et Shait : Shait n'attendit pas qu'une seconde note puisse sortir de la flûte de l'elfe de lune qui semblait complètement choqué par ce qu'il venait de vivre ici et dont l'esprit semblait vouloir faire abstraction de toute cette horreur dans l'espoir inconscient d'oublier... Mais ce n'était pas le cas de Shait qui lui retira des mains son instrument. L'histoire qu'il vivait accaparait complètement son esprit, les questions auxquelles il n'avait pas de réponse se bousculaient dans sa tête, revenant sans cesse portées par son subconscient tout comme cette peur exacerbée qui lui torturait l'esprit et les entrailles mais lui faisait se rendre compte à quel point il était vivant et ne voulait pas mourir. Le demi-elfe voulait tenter de recouvrer son calme et tenta de faire le point à mi-voix.

- Je pense que nous pouvons comprendre ce qui nous arrive, il suffit de trouver le lien qui relie toutes les questions auxquelles nous n'avons pas trouvés de réponse dans le monastère... Pourquoi un tel sacrifice? Où sommes nous maintenant? Pourquoi les cyristes se rassemblent dans ce monastère? Mes connaissances en matière religieuse sont faibles mais il ne me semble pas avoir déjà rencontré une représentation du prince des mensonges comme la statue qui nous a engouffré et qui semble datée d'avant la période des troubles et l'avènement du dieu maléfique. Et pour finir quel est le rôle des drows dans tout ça? Je mettrai ma main à couper, ou peut-être seulement un petit doigt, qu'un de ses fils de Lloth est entré hier dans le monstre au moment où l'un d'entre eux venait nous parler...

Autour de lui tout le monde était détaché depuis plusieurs minutes maintenant. Bertram et Mogord, s'affairaient encore à retrouver leurs affaires grâce à la lumière vacillante de la seule torche sur laquelle ils avaient pu mettre la main. Le rôdeur calishite quant à lui ramassait le plus rapidement possible toutes les pièces de monnaie qui s'étaient échappées d'une poche de son havresac. Il avait l'air plus ridicule qu'autre chose car tous les membres du groupe concevait qu'il était bien plus important maintenant de savoir où ils pouvaient bien être, mais tous comprenaient à quel point ce qu'il arrivait pouvait être perturbant surtout pour quelqu'un qui se trouvait si loin de chez lui... Le paladin semblait être le seul à ne pas avoir récupéré l'intégralité de son équipement. Il retourna le cadavre de G'ahl puis celui de Fixx qui semblait avoir succombé à ses blessures sans doute après la chute pour se rendre ensuite à l'évidence que ce qu'il cherchait ne l'avait sans doute pas suivi jusqu'ici... Honteux d'en arriver là il ramassa l'épée que Fixx avait récupéré sur le cadavre momifié...

Shait revint près du halfelin si différent d'Aérie en longeant le mur. Sa peau tannée et ses cheveux crépus en plus de l'accent et des intonations dures de ses paroles elfiques, dénotaient d'une provenance si non-exotique au moins très éloignées de Quaervar et des Marches d'Argent. Néanmoins le voleur parvenait à le comprendre assez clairement. Il tenta de répondre à ses interrogations mais il n'en savait pas plus que lui à cet instant. De sa main qui n'était pas armée il tâtonnait la paroi nervurée et massive, il ne put dire de quel arbre avait été tiré ce bois, mais il n'avait rencontré aucune jointure ce qui laissé supposer à sa grande surprise que cette pièce était taillée d'un seul tenant dans le bois mais il chassa vite cette idée qui lui semblait plus qu'improbable de sa tête... Il y avait des questions qui méritaient des réponses.

- Il est temps de savoir si notre prison de pierre ne c'est pas transformée en prison de bois mon ami, car je ne me sens pas plus en sécurité ici que dans le monastère et je me demande si notre apparente liberté n'est pas uniquement de la poudre aux yeux et si ce fourbe d'Hatief ne rit pas en pensant au sort qui nous est réservé. Shait leva la tête et regarda la plaque métallique polie au plafond comme si cette dernière pouvait être la réponse à toutes les questions qui le taraudaient. Avant d'aller plus avant, il avait dans l'idée de récupérer tout ce qui pouvait trouver d'intéressant sur les cadavres de ses compagnons. Tout pouvait s'avérer utile et le voleur avait également besoin de se rassurer en faisant ce qu'il savait faire de mieux... les poches! Tout à son ouvrage, il fit des yeux une nouvelle fois le tour de la pièce, s'attardant sur ses nouveaux camarades en espérant ne pas avoir à les dépouiller eux aussi un jour. Soudain la plaque au plafond s'irisa de miltiples couleur et une masse en tomba... Un havresac et un lourd ceinturon certainement celui de Bertram qui venait le rejoindre...

érie et Tanis : Les deux aventuriers intrigués par la seule sortie s'enfonçait dans le petit boyau, Le barbare n'y voyait déjà plus rien mais charmé par la petite créature qui avait pris les devant il s'évertuait à la suivre le plus rapidement possible car elle ne l'attendait pas, mue qu'elle était par la frénésie qui caractérisait les êtres fées mais aussi par ses petites ailes diaphanes qui la faisait évoluer beaucoup plus vite que Tanis qui devait utiliser ses muscles pour grimper chacun des barreaux de bois. Après une dizaine de minutes et près de cent mètres d'escalade, le barbare déboucha dans une petite pièce ronde de deux mètres sur deux, là aussi les parois étaient faites de bois mais c'est tout ce qu'il pu repérer pour le moment à taton dans l'obscurité.

Aérie se rendit compte que tout avait été taillé dans le bois dans ce petit corridor où des marches continuaient à monter en colimaçon à quelques mètres d'elle. Le barbare n'y voyait toujours rien et ne pourrait pas la protéger dans ces conditions, de plus les autres étaient loin en dessous maintenant peut-être valait-il mieux les attendre maintenant.

u sommet des escaliers Tanis était à bout de souffle, les muscles tendus comme une corde d’arc. Il se tenait plié en deux les mains posées sur les genoux et tout en reprenant son souffle il regardait autour de lui afin d’examiner la petite pièce qu’il venait de découvrir.

- Aérie! Attend moi c’te plaît. Tu vois quelque chose, y’a une autre sortie? Le barbare se voyait mal continuer l’ascension sans en faire part aux autres de leur première découverte. De plus, des crampes le faisait souffrir du à l’inactivité forcé qu’il avait subit. L’humain ne pensait pas pouvoir tenir le rythme comme ça bien longtemps et surtout s’il devait se battre pour aider la belle demi-fée.

- Aérie, 'sil te plaît ralentit un peu! Je crois qu’avant d’aller plus loin, ont devraient prévenir les autres pour qu’ils nous rejoignent. En plus nous avançons à l’aveuglette, sans savoir ce qu’il y a devant, ce n’est pas prudent. Quand penses-tu? Tanis c’était assit par terre adosser contre le mur en bois. Il attendait une réponse de Aérie et reprenait son souffle tout doucement.