Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> Le monastère perdu, Prisonnier du désert
écrit le : Lundi 21 Août 2006 à 16h00 par Morkab Caliban
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user posted imagea colère, la haine et le dégoût atteignaient leur paroxysme parmi les membres des deux groupes désormais réunis par un destin qui semblait maintenant inexorable. La cérémonie en l’honneur du dieu des mensonges, loin de s’essouffler, s’amplifiait pour atteindre des proportions insoutenables pour des esprits non initiés au fanatisme qu’elle engendrait. Partout dans la salle illuminée de braseros, ça et là les moines basculaient dans des pratiques barbares tel la mutilation de leurs avant-bras et de leurs visages, tandis que d’autres se convulsaient sur le sol froid de pierre tout en psalmodiant d’étranges paroles dans une langue aux accents sombres et dérangeants. La fièvre religieuse des adeptes cyristes ne semblait avoir aucune limite et présageait d’autant plus du peu d’espoir que les prisonniers pouvaient conserver quant au sort qu’on leur réservait.

C’est donc sans surprise que lorsque la voix de Hatief s’éleva de nouveau vers l’assemblée des fidèles, elle réclama solennellement et impérieuse de poursuivre les sacrifices :
- Fils de Cyric ! En ce jour béni, glorifiez notre divin suzerain ! Rendez lui grâce pour la force qu’il vous octroiera après ce témoignage à sa grandeur. Nos ennemis trembleront comme jamais devant notre puissance nouvelle. Ces immondes pourceaux de drows ne connaîtront plus aucune paix et seront obligés de refluer dans les abysses qui les ont vu naître. Alors ils sauront que Cyric notre Seigneur est le maître incontesté de toute cette région et qu’ils devront ramper comme des cancrelats pour la traverser !
Une ovation furieuse fusa de toutes parts, attestant avec quelle foi les fidèles réunis croyaient dans le pouvoir de leur dieu et les dires de son représentant.- Emmenez les impies pour l’ultime sacrifice !

Tour à tour, les aventuriers ligotés furent détachés pour être conduits sur le lieu de leur excution. Certains, réalistes quant à leur chance de succès dans une tentative d’évasion, essayaient mentalement de trouver une issue plus favorable au déroulement de ce rite qui allait leur coûter la vie. Narvarth et Aérie partageant une hérédité commune se découvraient et se réconfortaient tant bien que mal par ce lien spirituel qui faisait de l’espèce Sagespectre une ethnie halfeline si particulière. D’autres s’étaient préparés à agir si la moindre opportunité d’agir leur était laissée. Fulminants, ils étaient bien résolus à vendre cher leur peau dès que la potence ne les maintiendrait plus. Mais que valait réellement leur peau face à ses bourreaux patentés sans honneur ni considération ? Afin de les rendre plus ‘malléables’, car manifestement les plus vindicatifs, Tanis, Falstad et Mogord furent roués de coups jusqu’au seuil de l’inconscience puis traînés par leurs entraves à même le sol sur les marches menant à la haute plateforme surplombant la pièce. Là, Hatief, aussi froidement qu’un reptile du désert, traça quelques signes à vocation religieuse sur leur front avec son symbole divin et murmura à chacun ces quelques mots :
- Réjouis-toi car ta vie pathétique s’achève par un dessein grandiose, reconnais Cyric et donne ton sang.

En moins de cinq minutes, les trois hommes venaient d’être jetés dans la bouche mortelle de l’hideuse représentation. Atterrés, les survivants savaient pertinemment ce qu’il adviendrait d’eux. Pour eux, nul sursis, ils subiraient le même triste destin. Leurs tortionnaires n’avaient pris aucun risque et usaient d’une technique visiblement largement expérimentée pour conduire des prisonniers même robustes et violents, ne laissant aucune marge de manœuvre à ceux qui se rebiffaient.

L’hystérie collective se poursuivait, les clameurs et les cris l’allégresse se mêlaient aux actes de dévotions malsains avant que l’elfe Morabius suivit de l’humain Bertram et enfin le rusé Shait ne furent amenés à l’autel pour être eux aussi la victime de la monstrueuse idole. Jetés comme des fagots de bois sec dans l’âtre d’une cheminée après avoir reçus un traitement similaire aux autres avant eux, ils suivirent le même chemin qui les avait engloutis. A la vue cauchemardesque de cette fin indigne, Aérie hurla sa rage, sa peine et toute sa souffrance mais ses sanglots se noyèrent bien vite dans la réalité lorsque Narvarth et elle-même furent pris sans ménagement pour les rejoindre. Bien que sans effets réels, les symboles que signa l’officiant sur leur tête leur parurent leur brûler les chairs. Les yeux du ‘bédouin’, éclairés d’une ferveur maléfique, furent la dernière chose sur cette terre que les petits être emportèrent avec eux avant de tomber vers l’obscurité et la mort…

L’obscurité les avait absorbé comme l’aurait fait un linceul mortuaire, les enveloppant de la froide insensibilité appropriée à leur dernière demeure. Leurs esprits, leurs corps naviguaient sur un océan brumeux semblable à un rêve cotonneux. Etait-ce là les dernières sensations que l’on éprouvait avant de disparaître à tout jamais ? Soudain au travers de cette irréalité, une lumière aveuglante embrasa l’horizon et balaya toute conscience.

Le contact d’un sol dur mais tiède sous leurs corps affaiblis fut la première chose qu’ils ressentirent. Puis ce fut la poussière mêlée une désagréable odeur de renfermé et de moisissure qui vint irriter leurs nez et leurs gorges. Les yeux encore fermés, chacun pouvait se demander qui aurait pu croire que la vie dans l’autre monde débutait ainsi.


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écrit le : Lundi 21 Août 2006 à 21h49 par Tanis Sollars
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e barbare s’extirpa de l’amas de corps de ses compagnons, car étant tombé le premier avec Falstad et Mogord il pris le reste de la troupe sur la tête. Son corps était meurtrit, chaque parcelle était douloureuse. Il se releva péniblement, s’aidant de tout son corps, poussant de gauche à droite et d’avant en arrière comme un asticot qui s’extirpe de son trou. Une fois debout il attendit que le sang dans ses tempes arrête de pulser aussi violemment et que sa vue s’adapte à l’obscurité. Il luttait pour ne pas vomir la maigre pitance qu’il avait partagé avec ses compagnons un moment plutôt, dû à l’odeur de mort qui régnait dans ces lieux.

¤Suis-je mort? Serais ce les limbes de l’autre monde ? non j’crois pas ça ne puerais pas autant, même en enfer ça ne sent pas la pourriture comme ici, et si j’étais mort je ne me sentirais pas aussi épuisé. Ces salopard n’y on pas été de mains morte.¤

Ses esprits à peu près rassemblés, il commença à chercher ses compagnons. Lorsqu’il en trouvait un, il se contorsionnait pour pouvoir apposer ses mains sur leurs gorges afin de s’assurer s’ils étaient toujours vivants. Tout en grognant, Tanis s’aidait de ses mains afin de savoir à qui appartenait tel ou tel corps. Il découvrit le corps de Narvarth, reconnaissable par sa chevelure crépue, il lui prit le pouls et s’assura qu’il était encore en vie, une fois rassuré il passa au suivant. Les grosses mains du Téthirien tombèrent sur les ailes fragile de la demi-fée, il eut un sursaut surprit par la texture des ailes. Il revint sur le petit visage de Aérie et lui prit son pouls également, une fois fait, il la sortit le plus délicatement possible en la tirant par ses liens et alla la poser un peu plus loin. Il reprit son travail tant bien que mal afin de laisser respirer aux mieux tous les aventuriers.



Un monde qui n’inclurait pas l’utopie n’est pas digne d’un regard, car elle écarte le seul pays auquel l'humanité sans cesse aborde.
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écrit le : Mardi 22 Août 2006 à 08h00 par Narvarth
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e faisait-il une habitude de tomber? Narvarth ne l’espérait pas, il pensait avoir eu son compte de chutes pour la journée. Il avait encore des frissons qui lui parcouraient le dos depuis le manège de leurs ravisseurs. La folie humaine telle qu’il venait de la voir le dégoutait au plus haut point. S’il n’avait pas eu ce réconfort télépathique avec Aérie, il aurait peut être tenté un échappatoire plus violent, et aurai ainsi pu subir le même sort que ses compagnons, heureusement qu’ils s’étaient soutenus l’un l’autre. L'odeur âcre de l’endroit où ils avaient atterris cumulée au contact des mains de Tanis sur sa gorge lui firent tout doucement rouvrir les yeux. Ce n’était pas encore pour aujourd’hui qu’il rejoindrait sa déesse halfeline. ¤Yondalla, je te remercie de ne pas m'avoir encore rappelé à tes côtés.¤

Alors qu’il tentait de se déplacer, il fût pris de nausée, surement à cause de l’ignoble odeur de renfermé les enveloppant. Il se recroquevilla à quelques pas de ses compagnons, se retenant de cracher ce qu’il avait dans le ventre afin de ne rien ajouter comme odeur désagréable à cette salle poussiéreuse. Lui qui était habitué à l'air frais des fôrets avait beaucoup de mal à se faire à ce genre d'environnement malsain. Apercevant quelqu'un gesticuler qu'il crut reconnaître comme étant Tanis, le hin essaya de lui prêter main forte, mais ce n'était pas chose aisée. ¤Il faut se libérer de ces liens.¤ Il se rapprocha de l'humain pour essayer d'atteindre ses poignets, l'un l'autre pourraient ainsi essayer de défaire les noeuds.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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écrit le : Mercredi 23 Août 2006 à 08h44 par Falstad
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Personnage disparu
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alstad tenta de ruminer sa douleur, mais étant toujours bâillonné, cela ne fut guère facile. Cependant, il se sentait vivant, bien que meurtri, et cela le rassura. Il était à moitié assommé étant donné qu'il était l'un des premiers à être tombé, il a servi de matelas pour les autres, ce qui ne lui avait pas fait du bien. Non pas que le fait de recevoir des êtres comme Narvarth ou la petite fée sur le dos le dérangeait, mais des êtres comme Bertram ou Mogord, qui étaient déjà d'un gabarit supérieur, cela faisait plus mal. D'autant que la chute était loin d'être courte. ¤On doit être dans le ventre de leur idole. On va sûrement êtres bouffés par les rats si on ne fait rien.¤

Le nain s'extirpa à son tour, et non pas sans mal, de sous le reste du groupe. Une fois debout, il contempla l'amas de corps inertes et se demanda s'ils étaient tous vivants. Puis, il rechercha ceux qui s'étaient déjà extirpés du regard. Il le vit immédiatement, se repérant à merveille dans l'obscurité. Il vit également Narvarth en train de tenter de défaire les liens qui entravaient Tanis. Il avança vers eux et fit comprendre à Narvarth qu'il valait mieux que ce soit Falstad et lui qui devraient tenter de détacher leurs liens, car ils étaient d'une taille à peu près identique, contrairement à Tanis, qui était bien plus grand qu'eux.



Il y a des forces infiniment plus puissantes que la raison et la science : l'ignorance et la folie.
 
 
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écrit le : Dimanche 27 Août 2006 à 09h08 par Shait
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hait s'écarta à son tour avançant en roulant sur lui même pour ne pas faire souffrir la personne sur laquelle il était retombé. Il n'y voyait pas grand chose et avec les mains attachées dans le dos ce n'était pas simple de se mouvoir. Ses mains rencontrèrent quelque chose de froid et de métallique qui sur le coup le laissa perplexe mais dès qu'il eut trouvé une paroi à laquelle s'adossé, il comprit vite que ce ne pouvait être qu'une arme et peut-être même un fer de hache qui ne serait même pas rouillé... On ne les avait pas déjà tué et c'était déjà une bonne chose mais sans doute le sort qui les attendait allait être encore plus horrible. Le but de toute cette mise en scène sacrificielle était surement de les tuer à petit feu dans d'atroces souffrances. Toutes les manières seraient bonnes, les laisser mourrir de faim à l'intérieur du ventre de leur idole ou encore emplir de poix, d'huile bouillante ou d'eau la statue... Shait préféra éviter de penser à cela pour le moment.

Le roublard avait déjà entendu parler plusieurs personne, il se doutait donc qu'il n'était pas le seul survivant de cette chute et il essaya dans un premier temps de comprendre ce qui ce disait. C'était difficile, la tension et la peur faisait que le demi-elfe avait du mal à ce concentrer, de plus soit la langue était différente de celle qu'il parlait ou soit les accents étrangers de certain était à couper au couteau... Couper au couteau, ses dernières pensées revinrent en écho plusieurs fois dans l'esprit de Shait jusqu'à le faire sortir de sa torpeur... Il se mit aussitôt à genoux, puis sur les talons, glissa sa main à l'intérieur de sa botte pour s'apercevoir que son coutelas ne lui avait pas été enlevé, sans doute la fouille des cyristes n'avait pas été jusque là, il le sortit de la tige de sa botte avec ses deux plus longs doigts, déplia la lame qu'il plaça entre ses talons et commença à couper ses liens. Décidément ce coutelas volé à un mercenaire téthyrien à Nesmé lui rendait bien des services les risques qu'il avait encouru ce jour là il ne les regrettait pas...

L'apaisement du à la libération fut de courte durée car l'obsucurité angoissait toujours Shait et il s'attendait à un sort peu enviable d'ici quelque secondes. Une nouvelle idée morbide venait en effet de lui traverser l'esprit, il repensa au fer de hache, aux paroles de Hatief et au mostre cornu de la gigantesque statue, ce fou de prêtre était capable de les livrer en pature et à l'apétit d'un quelconque monstre vorace, peut-être qu'on leur laissait leurs armes pour que les proies qu'ils étaient soient un peu plus vivantes pour l'affreuse chose que Cyric avait offert à ses disciples... Les yeux écarquillés du roublard tentaient de percer les ténèbres, tout en tatonnant le sol à la recherche d'autres armes, il parla en illuskan en espérant que quelqu'un d'autre qu'Aérie si elle était consciente puisse le comprendre.


- Il y a une hache sur le sol et d'autres armes sans doute! Certainement les notres, il faut les récupérer vite et il nous faut de la lumière... Shait cherchait son épée courte, il la récupéra sous le corps inerte d'un cadavre poisseux de sang et encore chaud, certainement celui de G'Ahl. Il était ironique que le prêtre de Shevarash finisse sa vie tué par un cyriste alors qu'il était venu ici chasser des drows. Il espérait qu'Aérie n'ait pas reçue le même sort, dans la confusion générale il n'avait pas fait attention à ceux qui avaient été égorgés... Un peu plus loin, il tomba sur un havresac, ce n'était pas le sien mais les équipements de chacun semblaient avoir été jetés dans la bouche de la statue.



La confiance, c'est le premier pas pour réussir une carrière de cadavres.
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écrit le : Mardi 29 Août 2006 à 18h35 par Tanis Sollars
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anis sursauta lorsqu’il entendit les paroles d’un homme, des frissons lui parcoururent l’échine et ses poils se dressèrent. Il ne lui en fallait pas moins pour sursauter aux moindres bruits. Ces dernières heures, ou ses derniers jours, car nul ne savait depuis combien de temps ils étaient prisonniers, avaient eut pour résultat de rendre le groupe particulièrement nerveux.

Après un petit laps de temps, qui lui parut une éternité, il rassembla ses esprits et pigea que les paroles qu’il ne comprenait pas, étaient de l’humain mais d’une autre région de Faerûn. Il n’avait pas reconnut non plus le son de cette voix ce qui le laissait croire qu’il s’agissait d’une personne de l’autre groupe. Le barbare s’avança dans sa direction afin de savoir lequel des aventuriers avait parlé et surtout savoir se qu’il avait dit, car Tanis avait cru reconnaître un mot, le mot arme. Le téthyrien se mit devant lui, lui tourna le dos et lui montra ses poignets afin que l'inconnu tranche les cordes et le délivre enfin.

- Ah enfin! Merci mon ami, je te dois une fière chandelle. J’ai la mâchoire en compote avec ce bâillon. Falstad, Narvarth venez ici, notre ami a une épée et il va vous délivrer. Dit il en se massant le menton d’une main. Tanis fini par trouver son sac et dedans son bâton allume feu. Avec enfin de la lumière ils pouraient détacher les autres compagnons et retrouver leurs armes.



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écrit le : Vendredi 01 Septembre 2006 à 13h30 par Narvarth
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près plusieurs vaines minutes à essayer de défaire les liens de Falstad, c'est un Narvarth désespéré qui abandonna le nain, qui de son côté n'avait pas non plus réussi à libérer le hin. Le sagespectre, bien que n'ayant pas compris ce que disait le barbare Tanis, cru reconnaître son nom, appelé par ce dernier, qui semblait maintenant tout agité dans l'obscurité. ¤Il semble avoir réussi à se liberer.¤

Narvarth se tortilla donc dans la direction d'où provenait la voix de Tanis, s'écorchant les genou sur le sol loin d'être lisse. Arrivé à coté du barbare, c'est une autre main qui vint le libérer, celle de l'humain de l'autre groupe. Une fois libéré à son tour des liens l'entravant, il remercia en sa langue hine le possesseur de l'épée, bien que les chances d'être compris étaient faibles. Mais le fait d'ouvrir la bouche dans ces lieux puant le renfermé et autres odeurs détestables pour une personne habituée à évoluer en extérieur provoqua une réaction de malaise sur le hin, qui se dépêcha de s'éloigner du groupe pour cracher la salive qui lui remontait dans la bouche. Alors qu'il revenait en ce qui lui semblait être la direction des prisonniers, le hin trébucha sur un sac, il se mit à genou pour vérifier si c'était le sien ou non, et tomba sur une pipe, il espérait de tout coeur que ce fut la sienne. ¤Si c'est bien mon sac, je devrais trouver mes plants d'ajoncs dans la poche opposée.¤

C'est bien ce qu'il découvrit en farfouillant la dite poche, il se mit donc à chercher son briquet à pierre au fond du sac, lorsqu'il mit la main dessus, Narvarth le sortit pour le reposer devant lui, il venait de penser à quelque chose pour vaincre l'obscurité, il lui fallait de quoi alimenter les étincelles de son briquet, il savait que dans son sac, rien ne remplirait bien cette tâche sinon son tabac Hin, il en prit une petite poignée, amoindrissant fortement ses réserves, et entreprit d'en allumer une petite quantité, afin d'essayer de créer une lueur suffisante pour cherches des combustibles. Il espéra que ses compagnons libérés auraient quelque chose d'utile à cette tâche de leur côté.



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Fiche niveau6 de Narvarth
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écrit le : Lundi 04 Septembre 2006 à 22h05 par Aérie
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a dernière chose qu'avait vu l’être féerique était le regard malsain d’Hatief plongé dans le sien, avant qu’elle soit donnée en sacrifice et qu’elle hume le parfum de la mort... Cet arôme qu’elle redoutait, elle croyait l’avoir sentit, mais ce n’était pas encore l’heure. C’était un mélange de poussière et de putréfaction qu’elle percevait, et ce n’était pas pour la rassurer. Elle sentit les mains froides et rêches d’un homme lui toucher le cou avant de la porter.

¤Hum... Ca bouge…...¤ L’inconscience partielle ajoutée à un manque de force totale, elle ne put lutter pour se défendre contre une quelconque menace. Elle se laissa donc se faire poser au sol et se recroquevilla sur elle même tel un fœtus. Elle resta dans cette position plusieurs secondes durant, pensant à diverses choses comme à se faire abandonner. ¤Froid... Obscure... Je vais mourir ici... Je voudrais tant revoir ma forêt... Adieu...¤

Une larme coula le long de sa joue avant de s’écraser sur le sol. Puis vint retentir la douce voix du demi-elfe dans ses oreilles dans un grand réconfort. Elle fut soulagée par le seul fait d’entendre sa voix et l’écouta. ¤Shait! Il est vivant. Il a raison. Il ne faut pas abandonner, il faut se battre et vivre!¤

Elle puisa dans ses réserves de force presque inexistante pour se redresser. Elle tendit ses bras au maximum et fit passer ses mains sous son postérieur. Elle se retrouva de cette manière avec les mains devant elle et une mobilité un peu plus acceptable. Elle se laissa guider par la voix mélodieuse de son bien aimé et tenta de le rejoindre.

- Mon tendre! Je suis ici! Je viens à toi! Elle marcha lentement pour ne pas poser le pied sur un doigt ou un objet pointu et arriva enfin au près du jeune roublard. Elle plongea son regard dans le sien en souriant avec peine pendant qu’il la libérait de ses liens. Elle serra chaleureusement la jambe de son compagnon aussi heureuse qu’elle l’était. Après quelques secondes de chaleur humaine, elle se mit à fouiller au sol voir si des objets lui appartenaient ou pouvaient lui servir. "Dépêchons nous de nous enfuir."



La lumière va plus vite que le son, c'est pour ça que certaines personnes peuvent vous paraître brillantes jusqu'au moment où elles se mettent à parler...
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écrit le : Dimanche 10 Septembre 2006 à 14h49 par Falstad
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alstad vint à son tour pour se faire délivrer de ses liens. Les mains libes, il remercia le demi-elfe en se massant les poignets : "Merci beaucoup, semi-elfe."

Néanmoins, Falstad se méfiait un peu de lui. Il est vrai qu'il avait été jeté dans le fosse avec eux, mais cela aurait très bien pu être une mise en scène. Ce qui dérangeait surtout le nain, c'était le fait que ce demi-elfe, dont il ignorait toujours le nom, avait sorti un couteau d'on ne sait où. ¤Ces humains auraient du nous fouiller. Comment ont-ils pu laisser passer un couteau?¤ Se demandait-il en jetant des coups d'oeils discrets vers le demi-elfe.

Puis il secoua la tête en se disant : ¤Je pense trop. De plus, je n'ai pas l'impression qu'il soit mauvais.¤ Ce point éclairci dans sa tête, Falstad se mit en quête de son propre sac. Il le trouva sans grande difficulté car il voyait relativement bien dans le noir. Ayant vérifié qu'il s'agissait bien de son sac, Falstad voulut voir si ses armes étaient là. Mais il ne les trouva pas. Il se releva et chercha du regard sur le sol alentour s'il n'y avait pas sa hache. Ne trouvant rien il s'éloigna un peu et finit par la trouver au bout de quelques minutes près du corps de l'elfe égorgé. Falstad récupéra sa hache et vit en passant que le cadavre avait les yeux encore ouverts. Il les ferma et s'en retourna vers ses affaires.

En marchant, il passa devant Narvarth et le vit en train de fouiller son sac. Il remarqua le briquet posé au sol à côté de lui et comprit ce que le halfelin cherchait à faire. Falstad prit son sac, l'ouvrit et sortit son propre briquet. Mais celui-ci n'était rien sans morceaux de bois ou autres pour allumer un semblant de torche. Farfouillant dans son sac, il ne trouva rien. Il se retourna et chercha des morceaux de bois ou quelque chose qu'il pourrait allumer pour permettre à tous d'y voir un peu plus clair. Tout en cherchant, Falstad se posait tout de même des questions.

¤Pourquoi nous ont-ils jeté là dedans? Si encore la chute nous aurait tué, je verrais, mais là... Peut être vont-ils nous laisser mourir de faim. Ou alors, il peut y avoir une ouverture pour laisser passer un monstre qui nous dévorera. Je chercherai cela après avoir trouvé mon bois si jamais il y en a.¤



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écrit le : Mercredi 13 Septembre 2006 à 03h28 par Morkab Caliban
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user posted imageant bien que mal, les survivants du macabre sacrifice étaient parvenus à se défaire de leurs liens et à rassembler leurs effets qui, curieusement, avaient été précipités avec eux vers le pantagruélique estomac de l’idole. Quelles que furent les raisons qui poussèrent les cyristes à agir de la sorte, cette situation avait le mérite de laisser un répit aux prisonniers déboussolés mais encore vivants.

Répondant à la tentative conjointe de Narvarth, Tanis et Falstad, le paladin humain répondant au nom de Bertram mit à la disposition de la communauté l’unique torche qu’il possédait. S’embrasant rapidement, l’amorce eut tôt fait d’enflammer l’ustensile providentiel qui dispensa alors une généreuse lumière rassurante alentour. Si se comprendre pouvait être délicat au premier abord, cela n’empêchait pas les divers membres du nouveau groupe formé de saisir toute l’importance d’agir de concert pour rassembler les éléments d’observation qui les informeraient de la conduite à tenir dans leur avenir proche.

Dans un premier temps, la soudaine apparition du feu au cœur des ténèbres agressa leurs pupilles. Même le solide nain eut besoin d’un temps d’adaptation à ce changement désagréable, mais au final tous purent bientôt discerner la nature de ce qui les entourait.
Tels un amas de vers charognards se partageant leur dernier repas, les corps et les affaires des uns et des autres se chevauchaient encore au centre d’une petite pièce d’apparence carré. Si les murs semblaient s’espacer d’environ quatre mètres, le plafond ne devait pas être plus éloigné de plus de trois mètres du sol. Immédiatement deux choses notables furent totalement déroutantes : la première était qu’il était manifestement impossible qu’ils aient chuté depuis l’orifice buccal de la gigantesque statue, ceci en raison de l’absence d’un quelconque puit qui les aurait mené en ce lieu. Deuxièmement, la quasi-totalité de ce plafond était occupé par un grand disque de métal poli qui réfléchissait la lumière comme l’aurait fait un miroir. Hormis ces considérations, les murs et le sol étaient constitués d’un bois sombre dont les veinures profondes et larges apparaissent malgré la couche de poussière qui recouvrait tout. Dans un coin de la petite salle, une échelle de bois filait vers le haut en s’enfonçant dans un étroit passage sombre dont il avait été impossible de choir pour arriver ici.
Excepté les bruits qu’eux-mêmes perpétraient, aucun bruit de la cérémonie ne leur parvenait encore. Rien ne permettait de savoir si la cérémonie en l’honneur du dieu des mensonges se poursuivait encore au dehors, mais le silence sépulcral qui régnait pesait lourdement sur leurs épaules déjà bien éprouvées.



 
 
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