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Un havre de paix - Chapitre 1, Badrok, Elrik, Hiielle
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Voleur d'âmes
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Nuageux - 15° Moment: Midi Narration: tousadrok, Elrik et Hiielle n'avaient aucun intérêt à rejeter le peu d'aide qu'ils pouvaient rencontrer dans leur situation et Tymora venait de placer Lyria sur leur chemin. Il aurait été fou de ne pas accueillir à bras ouverts une fidèle de la Triade prête à s'engager à leurs côtés. C'était également sans compter sur la réputation des paladins à tenir leur parole en plus de leur ineffable propension à rependre la justice coûte que coûte... Bien que cela ne fut pas explicite, le trio venait de se transformer en un quartet...
Tandis que Gulden Barbepointe consignait en détail le récit d'Elias Florin dans son carnet, la petite compagnie, demeurait encore pleine d'interrogations. Les contradictions entre les dates des crimes qui leurs étaient reprochés et leur réelles dates d'arrivée laissaient clairement entrevoir le début de ce qui pouvait s'avérer être un complot. Rapidement, les compagnons se mirent d'accord sur la marche à suivre afin de débuter leur enquête.
Lorsque le marchand eut terminé de détailler la dernière dizaine passée en la compagnie de Badrok, Barbepointe le remercia. Avec stoïcisme et franchise, il déclara que son témoignage pouvait éventuellement jouer en la faveur de Badrok mais qu'il restait pourtant un détail qui clochait, les dates dans le registre... Il ajouta que les informations d'un tel document, officiel qui plus est, pouvait difficilement être remises en question.
Florin salua chaleureusement son ex-compagnon de route ainsi que ses camarades d'infortune et leur souhaita bonne chance dans leur quête de vérité. Sa déposition lui avait fait perdre plus de temps qu'il ne le pensait si bien qu'il devait maintenant rejoindre ses collègues sur le départ à l'entrée de la ville. Pour toute information, Elias leur révéla qu'il ne connaissait la victime supposée de Badrok que de nom. Adris Colebiar, était un marchand intègre et respecté. Selon Florin, le Priakos des Six-Coffres que Colebriar représentait dans son comptoir de Pierre-Tonnerre était une des compagnies marchandes les plus puissantes du pays. En tant que membre d'une telle organisation, Colebriar pouvait avoir bon nombre d'ennemis potentiels. Le reste des explication d'Elias sur la victime était sans importance et possédaient trop d'information sur les techniques commerciales pour que les aventuriers s'en souviennent. Toutefois, un détail non négligeable n'échappa pas aux aventuriers, Adris Colebriar était réputé pour être un collectionneur chevronné. Toujours selon Elias, le riche marchand était connu pour acheter à prix d'or les objets trouver par les aventuriers qui revenaient victorieux et vivants de leurs expéditions dans la région... Sur ces dernières informations, Elias s'en alla. Fidèle à sa parole donnée et bien plus encore, il régla néanmoins rubis sur l'ongle l'intégralité de l'ardoise du Hin mais aussi celle d'Elrik et de Hiielle en guise d'encouragement. De quoi redonner le sourire aux aventuriers ainsi qu'à Derdek qui, navré, demeurait prostré derrière son bar en suivant distraitement la discussion du coin de l'œil tout en essuyant quelques chopes de bière.
Les aventuriers se mirent donc en route vers le "Nid-de-Dragon" guidés par Lyria qui y séjournait depuis quelques jours déjà. Bien entendu, leur "fidèle" Barbepointe ne les lâcha pas d'une semelle. Le nain restait muait, ne desserrant les lèvres que lorsqu'une question lui était directement posée. Parmi ses rares interventions, il avait officiellement autorisé Lyria à défendre le groupe et lui expliquant que son statut de noble et sa condition de fidèle de Torm lui donnait bien ce droit...
Avant d'arriver au repère des Dragons-Pourpres et à la demande de la Cormyrienne, les compagnons firent une rapide halte dans une échoppe et y achetèrent à bon prix de quoi écrire.
Sur les coups de midi, le quartet et son garde-chiourme pénétrèrent dans l'auberge du "Nid-de-Dragon". Il ne faisait aucun doute au roublard, au petit guerrier et à la magicienne que sans Lyria et le nain, ils auraient bel et bien été refoulés par le gros tavernier, Oleg Une-Oreille, si d'aventure ils s'étaient risqués à entrer ici sans eux... Derrière son comptoir situé juste sur la gauche de l'entrée, le tavernier - dont ne nom illustrait effectivement la perte d'une partie de son appareil auditif - salua réglementairement l'aide de camp ainsi que Lyria sans même porter attention aux trois autres aventuriers. Il les invita à prendre place dans la salle à la droite de l'entrée.
L'endroit était bien différent de l'atmosphère douillette et feutrée de la "Tanière-de-l'Ours". La salle commune possédait toute la rigueur et les fonctionnalités que pouvait exiger une clientèle principalement militaire. Le sol pavé de grosses dalles de pierres carrées était recouvert d'une jonchée de paille qui, en plus de permettre d'éponger les chutes de liquides sans laisser de trace, était destinée à étouffer le bruit généré par les pièces d'équipement métallique que de nombreux clients ne daignaient pas enlever... Dans l'air flottait un légère odeur de paille fraîche mélangée à l'odeur musquée de la sueur omniprésente et abondante sous la maille et le cuir clouté. Malgré tout l'endroit était propre et bien tenu. La grande salle possédait un quinzaine de tables auxquelles étaient directement fixés les bancs les desservants. Six hommes pouvaient s'y attabler sans problèmes. Entre les tables, au centre de la pièce, se trouvait un grand foyer rond d'un rayon d'environ deux mètres. Le brasier étaient contenues par un petit muret de pierres noircies par la fumée haut de quatre vingt centimètres. Un cuisinier au tablier taché de suif et de taches de gras y faisait tourner une broche à laquelle était empalé un énorme sanglier caramélisé. Les effluves de la bête et les fumerolles du feu s'envolaient par une cheminée en tôle conique directement fixé au dessus du foyer qui traversait directement le plafond. Les murs de chaux blanche étaient recouverts d'une multitude de trophées de chasse issus aussi bien d'animaux que de monstres plus ou moins connus des aventuriers. Là où aucune pièce de taxidermie n’encombrait le mur, des râteliers de bois permettaient aux soldats d'y ranger leurs armes les plus encombrantes.
Dans la salle, Hiielle, Lyria, Elrik et Badrok pouvaient apercevoir deux tables de six hommes d'armes entièrement occupés à dévorer des assiettes chargées de sanglier rôti. Leur blagues étaient aussi grasses que le suidé qui composait leur repas. Ils étaient d'ailleurs aussi bruyants qu'un troupeau de sangliers fuyant une battue... Au fond à droit de la pièce, à l'opposée des aventuriers, deux autres soldats jouaient aux dés en sirotant une pinte de brune, des sous-officiers sans aucun doutes. Face au groupe dans l'axe de la porte d'entrée, deux civiles étudiaient des documents armées d'un pichet de vin. Enfin, un autre soldat attablé contre une fenêtre déjeunait silencieusement.
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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La petite troupe avait terminé de délibérer et après moult tergiversations avait décidé de prendre la direction du « Nid-de-Dragon ». Leur avantage se nommait Lyria. Elle connaissait les lieux puisqu’elle y logeait et elle avait une certaine notoriété d’où la moue de Barbepointe.
D’habitude Elrik préférait éviter les paladins. Ils étaient toujours à respecter les lois et à donner des ordres. Mais là il ne pouvait pas faire autrement et puis la jeune femme était agréable à regarder.
Une fois à l’intérieur des lieux le roublard retrouva une ambiance un peu plus coutumière aux emplacements qu’il visitait habituellement. Bien évidemment la pièce étaient remplies de soldats et malgré sa désinvolture le mercenaire se sentit un peu mal à l’aise.
Elrik observa attentivement les lieux et les personnes présentes. Il pensa qu’il fallait qu’il évite les deux tablées de soldats. Il n’était pas un des leurs et ils étaient en nombre donc plus facilement moqueur face à lui et moins réceptifs à donner des informations. Il lui restait les deux civils, les deux soldats jouant aux dés et un soldat solitaire déjeunant tranquillement. Analysant la situation il réfléchit brièvement.
¤ Les deux civils ? C’est jouable. Les joueurs de dés ? Oui aussi je pense et en prime je pourrais les plumer. Celui qui est seul ? Oui peut être aussi ? ¤
Le mercenaire pensa que le solitaire était peut être rejeté par les autres donc plus facilement malléable. Ne sachant pas ce qu’allaient décider les autres membres du groupe il décida de s’adresser à eux discrètement :
- « Je pense m’adresser au soldat qui déjeune seul. Mes amis qu’en pensez vous ? »
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adrok suivit silencieusement le groupe jusqu'au Nid du Dragon, ou plutôt la gueule du Loup. Il avait bien sûr remercié Elias, son ancien employeur pour son aide précieuse, lui assurant, à son retour de mission, qu'il essaierai de le mettre en contact avec la famille Pierredor, lui permettant ainsi de mieux développer son commerce à Ahm. Depuis, l'halfelin restait un peu en retrait derrière ses camarades d'infortune Barbepointe et Lyria. Le nain lui aait dit qu'il n'était pas encore totalement sortit d'affaire. D'un point de vue objectif, Elias pouvait aussi bien avoir menti que les registres d'entrée avoir été trafiqué. le petit soldat comprit qu'il ne pouvait pas encore célébrer une quelconque victoire sans avoir plus de preuves à fournir.
Étrangement, Badrok se sentit presque plus à l'aise en découvrant l'intérieur du Nid du Dragon qu'en entrant dans la Tanière de L'Ours. La paille sur le sol, l'arrière goût de sueur et de fauve dans l'atmosphère, ou encore la quantité de personne en armes et armures lui rappelaient les auberges qu'il avait plus l'habitude de fréquenter que le luxueux établissement de Derdek. Même l'attitude désagréable du tavernier à l'oreille manquante lui était familière même si, à l'accoutumée, la cause en était plus sa taille que le soupçon d'un meurtre pesant sur ses épaules.
Avec le reste de la bande, il s'assit à la table assignée par le gérant et observa la salle. Quelques groupes distincts étaient éparpillés dans la salle. Le groupe devrait sans doute tous les interroger pour avoir une piste, même s'il était presque certain que les Dragons Pourpres ne lâcherait rien, du moins au trio d'accusés. Toutefois, Lyria pourrait sans doute faire valoir son autorité pour leur forcer la main. S'adressait aux civils en premier pouvait être une bonne idée. De son côté, Elrik proposa au groupe d'entamer la conversation avec le soldat déjeunant en solitaire. L'idée était bonne et l'halfelin le fit savoir :-En effet, peut être a-t-il besoin de compagnie. Avant cela, j'aimerai bien essayer quelque chose juste avant. Un petit tour que nous, les halfelins avons dans notre havresac qui pourrait nous aiguiller dans notre enquête. Badrok se frotta alors l'oreille. Les halfelin ont toujours une audition supérieure à celle des humains. Avec de la chance, le petit guerrier pourrait discrètement écouter les conversations et découvrir si l'un de ses groupes parlaient d'eux, des registres, du meurtre, de la victime ou du vol. Tentative de Jet de Perception Auditive (+4) dans la salle de la taverne
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'endroit était bondé, les conversations allaient bon train, et on pouvait à la fois entendre le cliquetis des assiettes que ceux produits par l'équipement des trop nombreux gardes présents en ce lieu. Trop nombreux, parce qu'à ses yeux d'oppressée et d'accusée à tort, se retrouver en présence de l'un seul de ces porcs puants et inutiles était révoltant. Leur sueur flottait dans l'air. L'air empestait. Parmi tout le tumulte résultant de la grossièreté quotidienne de la garde, on décelait même le bruit des viandes flasques et grasses s'étalant sur les assiettes avant d'être englouties avec toute la grâce dont les soldats étaient capables. Bref. C'était un trou. Difficile de croire qu'une fille aussi droite dans ses chaussures que Lyria vive au milieu de tout ça.Elrik voulait s'en prendre à soldat esseulé. C'était probablement une bonne idée. Seul, il pourrait se sentir en infériorité. Mais serait-il vraiment au courant de quoi que ce soit s'il n'était qu'un pauvre soldat sans connections? Le roublard devait bien avoir sa petite idée pour proposer d'aller l'interroger. De son côté, Hiielle aurait été plus tentée d'aborder les deux civiles. Primo, c'étaient des civiles. Elle n'aurait pas à traiter avec des porcs. Secundo, c'étaient des femmes. Et elles semblaient un peu perdues au milieu des viandes et des militaires, et ce d'autant plus que. Tertio, elles étaient occupées avec des documents. Elles utilisaient leur cerveau. Dans un tel lieu. Celles là pourraient avoir quelque chose d'intelligent à raconter.Badrok, lui, adopta une approche plus analytique du problème. Il fit une vague référence à un tour d'halfelin et eut l'air de tendre l'oreille. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il cherchait à détecter une quelconque conversation qui pourrait les aiguiller sur la meilleure marche à suivre.- Elrik. Si tu penses pouvoir t'occuper seul d'interroger le soldat qui mange seul, je te propose de se séparer pour parler à plus de personnes. Enfin, à moins que Badrok nous trouve quelque chose d'utile d'abord. Ce disant, la jeune mage entreprit d'épauler l'halfelin dans sa tâche. Interroger au hasard n'était pas forcément la pire des méthodes, mais si une rapide vérification permettait d'arriver plus vite à leurs fins, elle ferait bien d'emboîter le pas au petit homme.Test de Perception auditive pour Hiielle
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Nuageux - 15° Moment: MidiNarration: tousCliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de Perception Auditive de Badrok pour écouter les conversations dans la taverne:
Groupe de soldats:
1d20 + 4(compétences) = 8 + 4 = 12 VS DD10(base)+2(bruit)
Réussite: Badrok entend quelques informations utiles parmi les rires des soldats.
Les 2 sous-officiers:
1d20 + 4(compétences) = 18 + 4 = 22 VS DD10(base)+2(bruit)+2(éloignement)
Réussite: Badrok entend un échange banal entre les deux sous-officier.
Les 2 civiles:
1d20 + 4(compétences) = 1 + 4 = 5 VS DD10(base)+2(bruit)
Échec critique (1 au jet): Badrok se fait repérer entrain d'écouter les deux civiles et les fait partir
Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de Perception Auditive de Hiielle pour écouter les conversations dans la taverne:
Groupe de soldats:
1d20 + 4(compétences) = 10 + 4 = 14 VS DD10(base)+2(bruit)
Réussite: Hiielle entend les mêmes informations que Badrok.
Les 2 sous-officiers:
1d20 + 4(compétences) = 8 + 4 = 12 VS DD10(base)+2(bruit)+2(éloignement)
Echec: Hiielle n'entend pas ce que se disent les sous-officiers
Les 2 civiles:
1d20 + 4(compétences) = 4 + 4 = 8 VS DD10(base)+2(bruit)
Échec: Hiielle n'entend pas les échanges entre les deux civiles
raîchement installés à une table non loin de l'entrée de la taverne, les compagnons réfléchissaient à la meilleure approche afin d'obtenir des informations pouvant les aiguiller dans leur enquête.
Plein de sagesse (ou étais-ce le résultat de ses expériences passées avec des groupes de représentants des forces de l'ordre...), Elrik semblait rejeter l'idée de s'adresser aux deux tablées de soldats, préférant jeter son dévolu sur l'homme déjeunant en solitaire.
De son côté, Lyria se plongea dans la rédaction de missives destinée à alerter sa famille sur les événements en cours. Un tâche qui la plongea dans un certain mutisme pendant quelques minutes.
Badrok lui, était plutôt partisan de « l'écoute attentive » plutôt que d'un questionnement direct qui pouvait potentiellement se révéler infructueux. Laissant traîner ses oreilles indiscrètes quelques instants, il put obtenir quelques informations plus ou moins utiles en plus de ce que pouvaient entendre ses compagnons.
Parmi le tintement des chopes en fer, le raclement des écuelles sur les tables et les rires francs des deux groupes de soldats suites à plusieurs vagues de blagues salaces qui profitaient à quiconque tendait légèrement l'oreille dans la pièce, le Hin parvient à capter avec un peu de mal l'échange entre deux hommes au bout d'une des tables. Il était question de la fermeture de la chapelle de Tempus depuis quelques jours, chose visiblement inhabituelle selon l'un d'eux qui craignait de ne pas pouvoir être béni avant sa prochaine patrouille en forêt de Hullack. Badrok cru également entendre qu'une certaine Saerlia était morte... Mais une nouvelle chute douteuse d'un des conteurs d'histoires entreprit de mettre une fin définitive à cette discussion sérieuse... Les deux hommes raccrochèrent avec leur camarades en se joignant à leurs rires rauques.
Badrok tendit alors son oreille vers les deux sous-officiers jouant aux dès à l'autre bout de la pièce. Une brève accalmie lui permit alors d'écouter le décompte des points entre les deux hommes. Rien de très croustillant à part peut-être le fait que leur partie touchait à sa fin et que l'un d'eux, le perdant, allait devoir reprendre son service et qu'il payerai sa tournée le soir même au vainqueur.
Enfin, le Hin essaya d'écouter la conversation des deux femmes au bar... Tournant légèrement l'oreille dans leur direction pour essayer d'améliorer ses performances auditives, Badrok ne se rendit pas compte que l'une d'elles regardait dans sa direction au même instant. Se voyant espionnée par l’indiscrète petite personne, la femme invita sa compagne à remballer ses documents sans autre forme qu'un geste de la main et un regard glacial verre le petit guerrier. Courroucés, les deux femmes vidèrent leur verre de vin cul sec puis quittèrent l'auberge non sans foudroyer le Hin du regard et laissant derrière elles un pichet de vin à moitié plein. Au moment de pousser la porte, elle promirent au tavernier de repasser la semaine prochaine, comme il était convenu.
De son côté, la magicienne tendait elle aussi l'oreille. Si son ouïe n'était pas aussi fine que celle du Hin, elle entendit pourtant les mêmes informations que Badrok lorsque les deux soldats de la grande tablée parlèrent de la "disparition" de la prêtresse de Tempus. Un petit plan du Nid de Dragon:Thumbnail - click
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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Pendant que Lyria était grandement occupée par la rédaction de courriers et que Hiielle et Badrok tentaient d’écouter les moindres informations provenant d’ici et là le roublard se décida à passer à l’action. Se levant de table il s’adressa à ses compagnons :
- « Bon hé bien souhaitez-moi bonne chance je vais à la pêche aux informations ! » N’attendant pas de réponses particulières il se dirigea droit vers la table du soldat solitaire. Sa stratégie était simple. Il devait tenter de sympathiser avec l’homme tout en lui tirant les vers du nez. S’approchant de la table de sa cible le voleur établissait son plan. Une fois arrivé à destination celui-ci toussota et s’adressa au soldat :
- « Bien le bonjour brave Dragon ! Vous ne trouvez pas tout ce vacarme agaçant ? » Le mercenaire reprit aussitôt : - « C’est peut être moi qui vieillis après tout ? » Déclara t’il en rigolant.
- « Excusez mon impolitesse ! Je ne me suis pas présenté. Je m’appel Elrik et je suis avec ce nain là bas. » Il désigna du doigt Barbepointe.
- « Enfin on nous l’a plutôt collé dans les pattes ! Ah ! C’est tout moi ça ! Je parle toujours avec franchise sans réfléchir alors désolé si Gulden est votre ami ? » Le mercenaire ne connaissait pas comment ce soldat aller réagir face à cette déclaration mais au moins cette fois ci il avait dit la vérité et espérait une réaction positive de la part du Dragon.
- « Vous devez sans doute le connaître ? Nous sommes en mission afin de démasquer les auteurs du crime d’Adris Colebriar ainsi que d’autres méfaits. Cette affaire me paraît bien compliquée. Moi et mes compagnons risquons la corde au cou. Hé oui dans ce genre d’histoire c’est toujours des innocents qui trinquent ! N’auriez vous pas quelques informations susceptibles de pouvoir nous aider à résoudre cette énigme ? Je dois avouer que mes amis et moi sommes complètement perdu. » Elrik continua son monologue : - « Si oui je serais heureux de vous offrir une pinte d’un bon breuvage afin d’en discuter tous les deux. Si non hé bien tant pis nous essayerons d’en savoir plus par nos propres moyens. » Le jeune homme y avait été tête baissée. A quelques reprises cela avait fonctionné par le passé alors pourquoi pas aujourd’hui ?Peut être que ce soldat isolé était méprisé par ses semblables ou peut être aussi que c’était lui qui ne se sentait pas à l’aise avec eux ? Toujours est-il que le roublard avait une chance de lui soutirer quelques renseignements.
Elrik fait un test de diplomatie : 0 (Degré) + 2 (modif. CHA) = +2 ; je ne sais pas si c’est possible de faire un test de renseignements 0 (Degré) + 2 (modif. CHA) = +2 + 2(don) = +4 étant donné que je dis la vérité.
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es écoutes de Bardok ne furent hélas pas totalement couronnées de succès. En plus de faire fuir deux jeunes femmes, qui semblait très protectrice envers une série de documents, il n'entendit qu'une histoire concernant la fermeture d'un temple local. A première vue, rien qui ne semblait avoir un rapport avec le meurtre d'un haut dignitaire de Pierre-Tonnerre. Néanmoins, la nouvelle d'une nommée Saerlia lui fit revenir sur son impression initial. En voilà une coïncidence ! Deux morts avec aussi peu de temps d'intervalle, le ratio était pour le moins suspect. Puis, soudain, le petit guerrier rentra la tête dans les épaules et fixa le bord de table devant lui le pianotant nerveusement. Il venait de réaliser qu'il avait sans doute fait fuir une piste en fixant les deux civiles quittant l'auberge. Qui sait, peut être qu'elles avaient reconnu le Hin pervers arrêté avec le pantalon aux chevilles plus tôt dans la matinée. Il se tourna vers ses camarades d'un air désolé et dit :-Milles excuses, je crois bien qu'elles sont partis par ma faute. Vous les connaissiez messire Barbepointe ? Tout en réfléchissant, Badrok vit Elrik se lever et se lancer dans l'interrogation du soldat solitaire, à l'autre bout de la salle. L'humain était un peu bourru de nature, mais avec un peu de chance l'isolement du Dragon Pourpre pouvait signifier qu'il ne baignait pas dans les magouilles de ses collègues. L'aventurier pourrait donc récupérer des informations importantes. L'halfelin se tourna ensuite vers Hiielle qui semblait l'avoir imité. Il se dit que parler avec elle de ce qu'ils avaient entendu serait une bonne idée. Elle était sans doute bien mieux éduquée et sage qu'un simple soldat. Le petit guerrier lui demanda alors, incluant Barbepointe et Lyria dans la conversation. Peut être pouvaient-il apporter quelques lumières au sujet de la chapelle et de la morte :- Vous avez entendu parler de cette histoire de chapelle fermée ? Croyez-vous qu'il y ait un rapport avec nos affaires. Je veux dire, une autre personne retrouvée morte en si peu de temps, pas sûr que ce soit le genre de cette cité. Une dénommée Saerlia, est ce que l'un de vous la connaissait ?
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a magicienne et le petit guerrier avaient été en mesure d'intercepter une discussion intéressante, et avaient appris que la chapelle de Tempus était fermée pour le moment, et ce à cause d'une histoire de meurtre. Une dénommée Saela. Trop de meurtres ces derniers temps, on dirait bien. Et qu'un meurtre commis dans un temple n'ait pas animé plus de conversations les derniers jours est en soi suspect. Les consignes devaient être de garder tout cela le plus secret possible, en attendant les résultats de l'enquête. Et peut être qu'en coulisses, quelqu'un s'amusait beaucoup à manipuler ainsi l'information... Peut être que les 'coupables' de cet assassinat étaient aussi ceux qui avaient été retrouvés morts dans leur cellule?Pendant ce temps Elrik avait mis ses paroles à exécution, et était partit se faire un nouvel... ami. De ce que le petit groupe pouvait entendre, il n'avait pas été particulièrement subtil. Hiielle eut un petit sourire en l'entendant ainsi, sans vraiment être sûre que ce n'était pas la meilleure façon d'obtenir des informations. Ils verraient bien, en attendant, il avaient d'autres affaires à traiter.- Je ne connais pas de Saerlia, non. J'ai entendu les gardes aussi, et je ne pense pas que ça soit une coïncidence. Ce serait trop gros. Mais, Badrok, ces deux femmes qui ont fuit. Je ne voudrais pas avoir l'air paranoïaque, mais tu penses qu'elles auraient quitté une taverne remplie de gardes juste parce qu'un halfelin les regarde de travers?
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Nuageux - 15° Moment: Vers midiNarration : ElrikCliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de Diplomatie de Elrik sur le Soldat (indifférent) :
1d20 + 2(compétences) = 17 + 2 = 19 VS DD17(pour devenir amical)
Réussite: Le Soldat passe d’indifférent à amical envers Elrik et lui révèle certaines informations utiles. uite à la présentation abrupte d'Elrik, le soldat solitaire leva le nez de son écuelle en bois. Le regard vide, l'homme mâchouillait et suçotait mécaniquement un petit morceau de lard, ultime vestige de son repas.
Le soldat écouta le monologue du roublard sans sourciller. Il hocha simplement la tête en guise d'approbation pour signifier qu'il connaissait lui aussi Barbepointe lorsqu'Elrik pointa ce dernier en guise d'introduction de sa « caution morale ». Il allait sans dire qu'en tant que seul nain de la garnison et aide de camp du commandant en second, Gulden était connu de la plupart des soldats ne serait-ce que de vue ou de réputation... Avant de répondre au jeune homme, le garde déclina son invitation à boire un verre de la main. Un sourire témoignant de sa gratitude sur les lèvres, il l'invita tout de même à s’asseoir à sa table.- Ah ouaip ?! Moi c'est Kern ! J'sais pas trop c'que vous v'lez que j'vous dise, ni c'qu'on vous r'proche mais ça m'étonne pas qu'vous êtes paumé va. Y s'passe des trucs louches ici depuis au moins une dizaine voir plus. Paraît qu'y a des gars de chez nous qui r'trouvent des cadavres par ci par là en pagaille. Parait même que les soit disant coupables qui sont arrêtés des fois s'font zigouiller aussi à c'qu'on dit... M'enfin, j'suis qu'un planton, à la porte Ouest de la ville v'oyez... Nous autres, on est pas bien au courant de c'qui se passe à l'intérieur d'la ville. Nous on nous d'mande d'être vigilant sur ce qui s'passe en dehors des murs surtout. En fonction des rapports extérieurs et tout ça v'oyez... Le seul truc que j'sais c'est qu'y paraît qu'on a r'péché un gars à nous, un Portier, y'a deux jours. Dépecé et noyé dans la rivière qu'il était... Paraîtrait même que ce s'rait l'Borgne, un sous-off' de la porte sud. On est pas bien au courant du reste mais quand ça touche aux gars des Portes, ben ça cause chez les plantons... Le soldat donna d'autres détails sur la nature du cadavre repêché. Elrik put ainsi apprendre qu'une jeune femme avait trouvé le cadavre le 11 Tarsakh et que des patrouilleurs du Dragon Pourpre avaient apporté le corps aux Jardins de Kelemvor pour autopsie. Les « Portiers » avaient appris que l’identité de l'homme avait clairement été établie. Il s'agissait bien du « Borgne » en question... La description de l'homme ne faisait aucun doute pour le roublard qui revoyait sans peine le sous-officier le questionner lors de son arrivée en ville...
Le plus étrange dans l'histoire de Kern, était que selon le rapport d'autopsie, celui-ci semblait indiquer que l'homme était mort depuis plusieurs jours avant sa découverte, soit bien avant qu'Elrik, Badrok, Hiielle ou même Lyria - qui était arrivée en ville avant tout le monde (et qui avait trouvée le cadavre) - n'entrent dans Pierre-Tonnerre... et... ne le croisent lors de leur enregistrement...
Kern passa encore quelques minutes à converser avec Elrik. Ce dernier se contentant souvent de répondre des banalités tant les sujets abordés ne le passionnaient pas... Dans les propos de Kern, il était maintenant question de la difficulté de la vie de garde et de vanter les mérites de certaines lois en vigueur hors des frontières du Cormyr. Le garde, nostalgique, abordait des sujets aussi variés et avenant que "couper la main des voleurs", "arracher la langue des menteurs" ou encore "empaler les parjures"... De quoi mettre un roublard comme Elrik à l'aise sans aucun doute. Rapidement toutefois, Kern s'éclipsa afin de reprendre son service à la porte Ouest, laissant le jeune-homme rejoindre ses compagnons...Narration : tousDurant les quelques minutes d'absence d'Elrik, le reste du groupe eut l'occasion d'échanger sur la situation. C'est Badrok qui brisa le silence en questionnant le nain sur les informations qu'ils venaient d'entendre avec Hiielle. Fidèle à lui même, Barbepointe répondit sans détour aux questions.
- J'les connais que de vue les donzelles. Elles sont souvent ici. Des négociantes en vin je crois. Dommage qu'elles soient parties parce qu'avec le temps qu'elles passent ici à négocier leur picrate avec le vieux Oleg, elles doivent en entendre des ragots... M'enfin dommage pour vous. Ahah ! Réalisant une seconde trop tard qu'il risquait de froisser les aventuriers en leur faisant comprendre qu'ils avaient peut-être fait fuir une source d'informations potentielle, Gulden Barbepointe se leva et alla commander un pichet de cidre. Revenant à la table, il y déposa le cruchon et quelques gobelets en terre cuite et invita les aventuriers à se servir.- Vu qu'vous savez visiblement même pas qui elle est, c'est que vous êtes pas dans le coup... Je peux bien vous le dire alors... Saerlia, c'est la prêtresse de Tempus ; une figure connue de tous en ville. Elle fait partie des macchabés que nos gars retrouvent depuis quelques temps. Le type, ou le truc qui l'a occis, il devait être sacrément balaise. C'était pas une débutante non, et s'était la seule prêtresse de la ville avec celle de Kelemvor. Du coup, vous comprenez pourquoi son temple est fermé... Le truc, c'est que Saerlia n'officiait quasiment que pour le Dragon Pourpre. Avec tous nos gars et nos expéditions, ça en fait du monde à soigner, à bénir et à appuyer pendant les coups de chaud... Les gars sont assez superstitieux donc avec sa disparition et tant qu'on sait pas pourquoi et par qui elle a été tuer, on évite de trop l'ébruiter.
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Elrik était content de lui. Il avait réussit à sympathiser avec le soldat. S’asseyant en face de lui il l’écouta avec la plus grande attention. Cet homme était un simple planton mais quelques fois on en apprenait plus des petites gens que des nobles et autres commerçants.
Les premières paroles de Kern confirmèrent les craintes du voleur. En effet celui-ci lui confia que tout ce chambardement avait commencé plusieurs jours auparavant et que depuis des cadavres foisonnaient à la pelle. Les coupables faisant également partis des corps. Mais l’information qui interloqua le mercenaire fût sans nul doute l’identité du corps retrouvé dans la rivière.
¤ Le borgne ? Se pourrait-il que se soit le même ? ¤
Elrik les oreilles grandes ouvertes avalait les paroles du soldat. Et quand il apprit que le malheureux avait été tué bien avant leur arrivée il comprit rapidement que le borgne qui lui avait fait signer le registre n’était pas le véritable sergent. Il était ainsi facile pour cet intrus de repérer les nouveaux arrivants et de falsifier l’énorme ouvrage. Le reste des propos de Kern concerna son passé et le bon vieux temps où il pouvait torturer les voleurs. Acquiesçant mais ne cautionnant pas ce genre de pratique le roublard salua toutefois le bonhomme à son départ.
Le mercenaire avait la boule au ventre. Toute cette histoire était pourrie depuis le commencement et cela ne s’arrangeait pas. Passant la main dans les cheveux il se leva et reprit la direction de la tablée ou était toujours assis ses compagnons d’infortune. Arrivé à destination il reprit sa place et déballa toutes les informations qu’il avait obtenu. Une fois terminé il déclara :
- « Ca commence réellement à se compliquer cette histoire ! Vous pouvez être sûr que le registre à été truqué ! Et je suis persuadé que l’intrus qui nous à réceptionné, hé bien aujourd’hui il doit avoir disparu. Donc nous n’avons aucunes preuves nous innocentant de ce côté ! »
Le roublard était dépité. Toute cette opération avait été préparée d’une main de maître. Il était furieux et frappa un grand coup de poing sur la table en déclarant :
- « Il faut mettre la main sur ce soit disant borgne ! Il ne peut être la tête pensante ! Oui si vous n’avez personne d’autre à interroger il va nous falloir le retrouver. Mais pour se faire il faut aller dans des endroits plus … » Elrik coupa un instant et reprit : - « … plus douteux si vous voyez ce que je veux dire ? » le mercenaire faisait bien sur allusion à l’auberge « Le Bruit du Tonnerre » et la taverne « Le Destin des Meubles ».
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