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Un havre de paix - Chapitre 1, Badrok, Elrik, Hiielle
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Voleur d'âmes
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Sec et ensoleillé - 15° Moment: Début de matinéeNarration: tous ous trois réunis au centre de l'estrade qui avait servi de scène au ménestrel la veille au soir, les trois aventuriers, encore incrédules face à ce qui ressemblait clairement à une arrestation, exigèrent des explications. Par sécurité, deux soldats les maintenaient respectivement pas les bras pour pallier à toute tentative d'évasion. Le pauvre Badrok eu ainsi la malchance de voir son pantalon de nouveau lui tomber sur les chevilles...
De l'estrade, par dessus la nuée de soldats masquant le fond de la pièce, Hiielle, Badrok et Elrik purent apercevoir Derdek assis dans une alcôve à l'autre bout de la pièce. Ce dernier, rouge pivoine tant il semblait courroucé subissait visiblement un interrogatoire en règle. Assis face à lui, portant les couleurs du Dragon Pourpre, l'homme qui interrogeait le tavernier avait un port altier, bien différent de celui du simple soldat. Les cheveux poivre et sel, il ne portait pas d'armure mais sa tenu possédait toute la rigueur d'un uniforme militaire. Les trois aventuriers ne mirent pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait d'un officier.
Après quelques longues minutes durant lesquelles personne n'avait daigné apporter de réponses aux interrogations des trois prisonniers, l'officier abandonna le nain pour rejoindre le bas de l'estrade. Au même instant, trois soldats qui étaient restés à l'étage émergèrent de l'escalier, l'un d'eux lui fit un bref rapport.- Lionar, la femme est un magicienne, il y a un grimoire et une bestiole dans sa chambre. On a aussi trouvé des armes dans la chambre de l'homme, il a même été jusqu'à planquer un poignard sous son oreiller. Le Hin lui, il possède une lance et une cotte de maille. Sans un mot, le Lionar acquiesça en guise d'approbation puis il s'adressa à son tour au groupe d'aventurier. Sa voie était grave et et calme. Ses yeux bleu perçants témoignaient d'une certaine intelligence. C'était un homme d'expérience à n'en pas douter.- Je suis le Lionar Segor Bedesk second du commandant de la garnison des Dragons Pourpres de Pierre-Tonnerre le Constal Faril Laheralson. En l'absence de ce dernier, j'ai toute autorité pour faire appliquer et respecter les lois de Sa Majesté Alusair Nacacia Obarskyr, Princesse Régente du Cormyr. Le capitaine laissa un instant aux aventuriers pour digérer cette présentation protocolaire avant de reprendre: Je n'irai pas par quatre chemins ; au regard des événements récents, des témoignages qui nous ont été rapportés et des preuves trouvées dans vos chambres, vous êtes les personnes que nous recherchons. En l'état actuel des choses, le dénommé Badrok si tel est bien son nom est accusé du meurtre de Adris Colebriar citoyen et marchand de Pierre-Tonnerre. Le dénommé Elrik, si tel est son nom est accusé de vol avec effraction chez un autre citoyen de la ville. La dénommée Hielle Tisserev si tel est bien son nom, est accusée de complicité de vol et de meurtre au regard de ses fréquentations avec les dénommés Badrok et Elrik. Bien entendu, si de nouvelles preuves apparaissaient et tendaient à la relier à d'autres affaires en cours, je ne manquerai pas de requalifier ses chefs d'accusation... Cela est également vrai pour vous deux messieurs. Un silence de mort planait dans la salle. Derdek en arrière plan tentait de ravaler la frustration de voir son établissement à la réputation si calme être ruiné de la sorte. Il invita les quelques clients présents à regagner leur chambre dans le calme. Du coin de l'œil il veillait sur la porte d'entrée, peut-être dans l'espoir qu'aucun nouvel arrivant ne puisse venir constater la situation et colporter des rumeurs en ville. Gérer les ragots des clients actuels allait être suffisant...
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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Hiielle avait demandé des explications aux hommes armés qui maintenaient le trio en captivité. Badrok quand à lui avait le pantalon dans le bas des jambes. Malgré l’arrestation musclée et les possibles accusations qui étaient susceptibles de lui tomber sur le dos, Elrik ne pût s’empêcher d’esquisser un sourire à la vu du pauvre Badrok en sous-vêtements. Le roublard en avait vu d’autres et qui plus est n’avait rien à se reprocher. Enfin pas dans cette ville. Elrik, torse nu, exhibait fièrement les cicatrices éparses qu’il avait reçut durant sa vie de baroudeur. Deux Gardes Pourpres lui maintenaient les bras avec puissance de peur que celui-ci leur fausse compagnie. De toute évidence il semblait le seul à pouvoir se tirer de cette situation qui lui paraissait burlesque. Badrok avait l’air complètement perdu et paniqué. Hiielle avait quand à elle l’air trop honnête pour tenter de s’échapper. Sans nul doute qu’elle essayerait de prouver son innocence.
Le voleur regardait avec insistance l’homme qui semblait être le chef du groupe entrain d’interroger Derdek. Le visage de l’officier aurait impressionné n’importe quel novice. Elrik avait rencontré quelques personnes comme celles-ci. Toujours à faire respecter les lois et à respecter la hiérarchie. Il détestait ces gradés qui se sentaient supérieur aux autres.
Après cette entrevue apparemment sans succès avec le tavernier l’officier se dirigea en direction des trois prisonniers. Un des soldats restés à fouiller les chambres s’adressa soudainement à lui en lui précisant les objets retrouvés dans les chambres du trio. Puis le chef des Gardes Pourpres se présenta en leur mentionnant le pourquoi de leur arrestation.
¤ Badrok accusé de meurtre ? Moi de vol avec effraction … ici ? Hiielle complice ? ¤
Un calme inquiétant régna dans la salle commune de l’établissement. Derdek avait plutôt l’air de se soucier quand à lui à la réputation de son auberge plus qu’à savoir si le groupe était réellement coupable de ces faits.
Le mercenaire commençait à avoir la moutarde qui lui montait au nez. De plus pour couronner le tout cet homme au visage hautain énervait le jeune homme avec ses accusations mensongères. S’il avait eu sa dague sous la main et que celui-ci n’avait pas eu une garnison de soldats avec lui pour le protéger, Elrik lui aurait sans doute coupé sa langue de vipère. Le cœur battant le roublard déclara dans la spontanéité la plus totale :
- Foutaises que toute cette farce ridicule ! Où sont vos preuves ? Un grimoire ? Une dague sous l’oreiller ? Une lance grosse comme une branche ? Vos accusations n’ont aucune valeur ! Quels sont vos témoins ? Et où sont-ils ?
Elrik tente un test d’intimidation (+2) sur Lionar.
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adrok accueillit l'arrivée de l'officier des Dragons Pourpres avec un léger soupir amusé. L'humain à l'air sévère et propre sur lui venait d'interroger le pauvre Derdek. Ce dernier fulminait dans ses peaux. Peu importe ce qui aller se passer par la suite, l'halfelin sentait qu'il ne serait sans doute plus le bienvenu dans la Tanière de l'Ours, lui fermant ainsi une potentielle clientèle de voyageurs et marchands à la recherche de gardes. Néanmoins, ce n'était pas vraiment ce triste avenir qui le faisait sourire intérieurement, mais plutôt le ridicule de la situation. Il était là, en publique, le pantalon sur les chevilles, tiré du lit comme une simple vermine et le supérieur des dératiseurs était en train de leur faire une présentation en bonne et due forme. Heureusement, il ne lui était pas venu à l'idée de faire une courbette, sinon le petit soldat n'aurait pas résister à l'envie de pouffer de rire.
Hélas, les raisons d'un tel réveil, quand elles furent exposées, s'abattirent sur Badrok comme si on venait de lui jeter le monde sur les épaules. Alors, ça lui était finalement arrivé, de se retrouver du mauvais côté de cette légende urbaine qui circulait beaucoup parmi les gardes et soldats de bas rang social ; quelqu'un, sans doute un noble ou un bourgeois, avait apparemment décidé de se servir de lui comme bouc-émissaire. Après tout, il était le genre de personne que l'on pouvait accuser de meurtre et condamner sans que personne ne se pose trop de questions à son sujet. Tout d'abord, il était étranger, non seulement à la ville, mais au Cormyr. De plus, il était roturier, donc sans véritable connexion avec une quelconque personne de pouvoir qui pourrait forcer la des autorités à enquêter plus en profondeur. Enfin, il était un guerrier, donc armé et plus facilement soupçonnable. Bref, il était le souffre-douleur idéal.
Dans un coin de sa tête, l'halfelin se rappelait des blagues que pouvaient faire ses collègues, disant qu'ils devaient tous préparer leur sac pour des geôles si jamais un Pierredor choisissait l'un de leur garde pour prendre leur place sur un échafaud. Heureusement, la famille Pierredor, bien que proche de leur argent, était bien plus souple et amical envers leurs employés que beaucoup d'autres maisons.
Bien qu'aussi énervé qu'Elrik, qui s'était laissé emporté par la fougue de sa jeunesse, Badrok tenta de garder les apparences. Il savait que s'il se laissait aller, il ne ferait qu'empirer les choses. Il prit donc une profonde respiration et tenta de retrouver son calme. Avec un peu de chance, l'officier n'était pas du genre à bâcler une enquête juste parce qu'une personne de rang lui avait dit de le faire. Il analysa ensuite les accusations des Dragons Pourpres et y découvrit peut être un moyen de se défendre. Il tourna donc la tête vers Elrik et lui dit :
- Calmez-vous Messire Elrik, je suis sûr qu'il s'agit là d'une simple erreur. Il se tourna ensuite vers l'officier Bedesk, le fixant droit dans les yeux. Vous m'avez l'air d'être un homme intelligent et compétent, messire. Vous comprendrez facilement qu'il soit complètement illogique que je tue un marchand. Voyez-vous, comme l'indique mes armes, ma cotte de mailles et le registre d'entrée de Pierre-Tonnerre, je suis un simple soldat. Un garde sans beaucoup d'argent qui fait son beurre en escortant des marchands et commerçants à travers les royaumes. Du coup, pourquoi attaquerai-je la main qui me nourrit ? L'halfelin espérait que son petit argumentaire avait au moins forcer l'officier à se poser quelques questions. Au moins, le petit guerrier allait savoir s'il était bon pour la corde en fonction de la réponse qu'il allait recevoir. C'est alors qu'il se souvint des paroles d'Elias, la veille devant la porte d'entrée de la cité. Il ajouta donc, toujours le moins agressivement possible :- Mais j'y pense, hier soir, je suis arrivé en ville avec un convoi de commerçants. Ils doivent me rendre visite ici ce matin. En patientant un peu, vous pourrez les interroger, je suis sûr qu'ils vous aideront à voir que je n'ai rien d'un meurtrier. Enfin, Badrok se tourna vers la jeune mage. La pauvre était accusée de complicité, ce qui voulait dire que, une fois de plus, l'halfelin lui avait causé des problèmes. A ce rythme, il allait finir par l'emmener à sa mort. Le petit soldat était d'ailleurs encore plus énervé par une telle perspective. Il continua alors, gardant son calme extérieur :- Et puis, je ne connais ces deux humains que depuis hier soir et je suis presque certains qu'eux non plus ne se connaissaient pas avant leur rencontre ici-même. On a donc un peu sympathisé, mais de là à prendre cette demoiselle pour une complice d'un meurtre que je n'ai pas commis, c'est peut être un peu fort. Je ne pense pas que vous considériez aussi le major d'épée borgne qui m'a fait entrer en ville comme un complice. Pourtant, je lui ai parlé presque autant qu'à eux. Tout en observant la réaction de l'officier, autant à ses paroles qu'à celles de ses camarades d'infortune. Avec l'appui de Yondalla, la situation pouvait peut être se démêler rapidement. Badrok tente un jet de Diplomatie (+4) sur Lionar.
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ous étaient finalement réunis. Trois étaient retenus, contre leur gré. Hiielle fit mine de ne pas remarquer le pantalon baissé de l’halfelin, et chassa immédiatement toute pensée malvenue au regard de leur situation critique. Derdek ne semblait pas apprécier le cours des événements, et peu importe ce qu'il comptait faire, ou s'abstenir de faire, un aubergiste aurait finalement peu de poids. Qu’elle le veuille ou non, elle était désormais compagne de mésaventure avec les deux hommes rencontrés la veille.Un garde était descendu faire son rapport, et avait annoncé avoir fouillé les effets personnels du trio. Son grimoire avait été découvert, ainsi que son familier. La peur avait un instant saisi la magicienne, son cœur avait sauté un battement à la pensée de ce que des militaires stupides et probablement issus de l'inceste seraient capables de faire à Maddie.Son esprit se fit blanc pendant un moment. Dans son for intérieur, elle avait la sensation de mériter ceci, comme une forme de rétribution. Elle ressentait que payer pour un crime qu’elle n’avait pas commis était le revers de ne pas être traduite en justice pour son crime dans sa ville natale. Pour la mort de son maître. Bien qu’elle ne l’ait pas tué elle-même, et bien qu’elle n’ait jamais eu aucune intention de causer sa mort, c’était bien les conséquences de ses mauvaises fréquentations passées et de son manque de prévoyance qui avait causé la fin tragique. Elle était partie, s’était isolée, dans la recherche d’une forme de pénitence. Et peut-être que la pénitence venait de la trouver, ici, dans le Cormyr, comme elle se retrouvait mêlée à une nouvelle sordide histoire de meurtre.« Foutaises » Ce cri empreint de colère sortit Hiielle de sa torpeur. Elrik, qu’il ait quelque chose à se reprocher ou pas, était en tout cas animé de la rage de vivre. Badrok semblait plus enclin à user de diplomatie, et continuait à diffuser cette impression de calme bénévolent autour de lui, même en ayant laissé une partie de sa dignité au bas de ses genoux. Tous les deux se battaient. Elle devait se battre aussi, et laisser au futur la tâche de racheter ses fautes et regrets.- Foutaises, oui ! Je n’ai rencontré ces deux hommes qu’hier soir. Je n’ai rien à voir avec une histoire de vol, et encore moins de meurtre. Je ne fais que chercher un travail dans Pierre-Tonnerre.
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Sec et ensoleillé - 15° Moment: Début de matinée Narration: tousCliquez ici pour dérouler le parchemin...
Test d'intimidation d'Elrik sur le Lionar
1d20 + 2(compétences) = 12 + 2 = 14 VS 1d20 + 7(niv) + 1(modif sag) + 4(volonté) = 3 + 7 + 1 + 4 = 15
Echec: les menaces d'Elrik n'ont aucun effet sur le Lionar
Test de diplomatie de Badrok sur le Lionar (inamical)
1d20 + 4(compétences) = 15 + 4 = 19 VS DD15 (pour devenir indifférent) ou DD25 (pour devenir amical)
Réussite: l'attitude du Lionar passe d'inamicale à indifférente.
Hochant la tête en signe de réprobation, le Lionar adressa un regard dédaigneux au roublard qui tentait de l'intimider. On ne la faisait pas à un officier vétéran du Dragon Pourpre et celui-ci ne manqua pas d'en faire la remarque à Elrik.- Vous me prenez pour un crétin de gobelin ou quoi ? Vous pensez vraiment que je vais vous donner le nom des témoins et leur adresse ?! Et après quoi, je les zigouille pour vous histoire de les faire taire ?! Il ne fallait pas être devin pour comprendre que les réflexions d'Elrik n'avaient fait qu'exacerber l'agacement et la mauvaise humeur du commandant en second. Heureusement pourtant, l'intervention diplomatique et les arguments de Badrok arrivèrent juste à temps avant que le Lionar n'entre dans une colère noire...- Mmhf ! Quel intérêt vous auriez à assassiner un marchand ? Accessoirement l'un des marchands les plus riches et influent de la ville ? Je vois assez de mercenaires et d'aventuriers dans votre genre défiler tous les jours pour savoir que c'est loin d'être le travail le plus rémunérateur... Segor Bedesk marqua un pose et fixa justement Hiielle qui déclarait avec verve chercher du travail en ville... On vérifiera vos dires ne vous en faites pas. Vous allez avoir droit à un procès en règle, on est au Cormyr tout de même ! Bien que les témoignages oculaires directs ne laissent que peu de place au doute... Le Lionar donna l'ordre de descendre les effets personnels des trois aventuriers puis d'emmener ceux-ci dans les geôles du Dragon Pourpre. Hielle, Elrik et Badrok furent menottés puis poussés à travers la salle commune sous les regards accusateurs des soldats. A peine eurent-il franchi la moitié du chemin vers la sortie que Maddie arriva en trombe par la cage d'escalier afin de rejoindre l'épaule de sa maîtresse déclenchant au passage la zizanie parmi quelques-uns des gardes qui tentèrent d'attraper le volatile. Le Lionar apaisa les tension en leur intimant l'ordre de laisser ce dernier avec sa maîtresse.
L'irruption soudaine du familier avait captée l'attention des soldats à tel point que nul autre que Derdek ou les aventuriers ne fit attention à l'entrée d'un homme dans la taverne. L'inconnu devait avoir dans la trentaine, ses cheveux étaient noir de jais et son visage était rasé de prêt. Élégamment vêtu d'un pourpoint de velours noir assorti à des chausses grises, il dégageait une prestance quasi aristocratique et ne semblait pas le moins du monde être dans le besoin. - Je tombe visiblement mal mon chère Derdek ! lança l'inconnu au tavernier. Une ambiance comme celle-ci n'est pas courante dans votre établissement. On se croirait au "Nid du Dragon" blagua t-il...Mortifié par la remarque de celui-qui semblait être un habitué des lieux et sans avoir saisi la pointe d'humour, Derdek se confondit en excuses et expliqua brièvement la situation avant d'être interrompu par le Lionar.- Ce sera tout Tavernier ! Jusqu'au jugement de ces individus je vous demanderai de tenir votre langue. Vous veillerez également à ce que les quelques clients témoins de cette arrestation soient le plus discret possible. Si je n'entend ne serait-ce que le début d'une rumeur en ville, je vous en tiendrai responsable !
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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lrik avait toujours été un brin provocateur même dans les situations délicates. Et là c’était une situation délicate. Au lieu de se faire craindre, le voleur avait encore plus énervé le Lionar et à ce moment précis il s’attendait à recevoir un bon coup de poing dans les côtes. Heureusement Badrok avait un peu plus de bon sens et avait été plus diplomate que le mercenaire. Cela avait permis au Lionar de se calmer un peu et de s’en prendre verbalement à l’halfelin puis à Hiielle en lui mentionnant qu’il vérifierait ses dires sur ses recherches d’emplois. Au moins il avait oublié le jeune homme. Enfin pour l’instant.
Après avoir proclamé à haute voix que les trois accusés auraient droit à un procès équitable Segor Bedesk demanda à ses hommes de descendre toutes les affaires et objets personnels des protagonistes. Les trois compères furent tout d’abord menottés puis emmenés vers la sortie de l’établissement encadrés par les Gardes Pourpres.
C’est à ce moment que la chouette de Dame Hiielle en profita pour semer le trouble parmi les soldats qui tentèrent sans succès d’attraper l’oiseau. Et se ne fut pas le seul élément perturbateur qui vint perturber l’arrestation du trio. En effet un homme propre sur lui, assez jeune et habillé de vêtements inhabituels pour le mercenaire avait pénétré dans l’établissement de Derdek dans le plus grand des silences et semblait plaisanter avec ce dernier. Le nain lui n’avait pas du tout apprécié la remarque mais s’excusa le plus platement possible en commençant à lui expliquer les événements. Segor Bedesk lui coupa aussitôt la parole en lui intimant l’ordre de ne pas faire bruit de la situation.¤ Cet homme est sûrement un ponte de la citée ? S’en faire un allié serait plus qu’une bonne idée. Pourquoi ne pas en parler en ville ? Toute cette affaire est louche ! ¤ Le mercenaire tenta-le tout pour le tout quitte cette fois à se faire frapper au ventre. Il prit la parole en direction de l’élégant homme :- hé vous ! Vous assistez à une arrestation sans fondements ! Allez le crier haut et fort partout à travers la citée ! Regardez ils nous arrêtent et ne nous donnent même pas nos vêtements pour sortir d’ici ! Ce serait le minimum de me redonner mes bottes et ma chemise ! ¤ Si je pouvais récupérer mes bottes je pourrais récupérer la dague dissimulée à l’intérieur afin d’avoir un atout dans ma manche ou plutôt dans ma botte pour pouvoir m’enfuir. ¤ Le jeune homme regarda avec arrogance le Lionar comme si celui-ci avait prit l’avantage sur son adversaire et se permit même de lui faire un sourire.
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Aventurier
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a situation dégénérait à une vitesse phénoménale pour le pauvre Badrok. Certes, il semblait avoir réussit à calmer la colère de l'officier des Dragons Pourpres, surtout après la provocation d'Elrik, mais les paroles qui suivirent firent pâlir l'halfelin. Ainsi, des personnes l'auraient vu commettre le crime dont il était accusé. Comme il s'en doutait, quelqu'un avait décidé de lui faire porter le chapeau et avait sans doute assez de pouvoirs pour se payer des témoins, ou assez de confiance auprès des gardes pour qu'ils les croient. Le cauchemar était donc réel.
Pendant qu'ils étaient emmener, et qu'Elrik tentait d'interpeler un noble tout juste entré dans l'établissement, le petit guerrier soupira, baissant la tête d'un air désespéré. Il savait qu'un étranger sans relation comme lui était un bouc-émissaire parfait. A la fin de cette histoire, il pourrait aisément se retrouver pendu au bout d'une corde, ne plus revoir sa famille.
Non, Badrok refusait de se faire avoir de la sorte, surtout s'il devait emmener deux innocents dans sa chute. Il voulait retrouver sa femme et ses enfants. Il n'avait pas survécu à la rue et l'extrême pauvreté pour mourir ainsi. Il n'allait pas se laisser accabler par la fatalité. On lui a toujours dit, certes de manière péjorative, que pour ce qui était de sauver sa tête, il était l'un des meilleurs. Il était temps de montrer à quel point en évitant l'exécution. Dans un soupir empli de motivation, il releva la tête, fixa de nouveau le Lionar dans les yeux et lui répondit calmement :- Montrez-moi des témoins et je vous montrerai des menteurs. N'hésitez pas à envoyer un message à l'héritier de la famille Pierredor, vous comprendrez alors que, du fait de la mission que j'effectue pour lui, l'avenir financier de mon foyer est assuré. Croyez-moi, abattre un commerçant m’apporterais bien plus de problèmes que de bénéfices, même d'un point de vue monétaire. En effet, avant d'avoir était choisi pour réaliser une prophétie au nom de son maître, Badrok avait réussi à faire augmenter sa solde et la faire envoyer à Mélice et les enfants. L'halfelin savait qu'à cause de ses errances de la veille, il avait un gros trou dans son alibi. Il devait donc faire comprendre aux Dragons Pourpres qu'il n'avait aucun motif. Il espérait donc que le Lionar soit assez intègre pour mener ses recherches. Le petit guerrier se tourna ensuite vers l'inconnu aux allures d'aristocrate qui venait d'entrer et d'essayer de détendre l'atmosphère. Il lui sourit d'un air désolé, surtout à cause du fait qu'il avait encore le pantalon sur les chevilles. Il tenta donc de s'incliner afin de s'excuser, malheureusement en étant maintenu par deux gardes, la tâche était presque impossible. Il décida donc de déclarer verbalement :- Toutes mes excuses pour la vue, messire. Il semblerait que je sois trop dangereux pour porter correctement mon pantalon. Après, il suffirait que mes geôliers ôte la dague que j'ai à la ceinture pour être sûr que je ne tenterai rien. Même si je ne suis pas assez fou pour attaquer des soldats en armures avec un couteau. Qui sait, peut être s'agissait-il là de la raison pour laquelle Badrok était toujours le caleçon à l'air. En un certains sens, le tableau devait avoir un côté comique, un halfelin d'à peine un mètre de haut, presque nu et tenu par deux vigoureux soldats; des ménestrels auraient fait des sonates pour moins que ça.
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Voleur d'âmes
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Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Sec et ensoleillé - 15° Moment: Début de matinée Narration: tous'inconnu dévisagea tour à tour Elrik, Badrok puis Hiielle qui était restée silencieuse. Il ne faisait aucun doute que les suppliques du Hin et du roublard avaient trouvé une oreille attentive. Elles eurent également pour effet d'arracher un grognement au Lionar qui était au bord de l'explosion tant il semblait agacé. Était-ce la remarque de Badrok soulignant le manque de vigilance de ses hommes qui l'avait mise dans cet état ? En moins d'une seconde, un des soldats qui encadrait l'halfelin s'empressa d'arracher la dague accrochée à son pantalon gisant toujours à ses chevilles. L'homme usa d'une telle brutalité que les chausses du Hin lui furent complètement retirées. Badrok pu se rassurer, il ne trébucherai plus à chaque pas... - Comme vous venez de le dire Messire Talstag, vous tombez effectivement très mal lança l'officier sur un ton de reproche. Ces individus sont accusés de vol et de meurtre. Comme la loi l'exige pour de telles accusations, ils vont être emprisonnés jusqu'à la réunion d'un tribunal qui permettra de les juger aux regard des preuves apportées. Je vous prie de passer votre chemin. Le visage fermé, l'homme accueilli la tirade de Segor Bedesk avec un hochement de tête approbateur avant de répondre : - Comme la loi l'exige en effet... Dite moi Lionar, la loi vous oblige t'elle également à humilier ces individus alors qu'ils n'ont pas encore été jugés coupable? Visiblement, la dignité n'est plus une vertu aussi courante que par le passé au sein du Dragon Pourpre ! La pique acerbe de Talstag eut fini de faire exploser Bedesk, rouge écarlate et au bord de l’apoplexie... - SILENCE ! Je ne laisserai pas un nobliau arriviste tel que vous me faire la morale sur les principes des Dragons Pourpres ! DEGAGEZ MOI LE PLANCHER ! Les trois aventuriers, spectateurs involontaires de l'échange se rendirent compte de la capacité du nobliau en question à se maîtriser... Il accueilli l'insulte comme une catin accueillant un marchand d'épices dans son bordel: les yeux pétillants, le sourire large et la voie aussi douce et suave qu'il le pouvait...- Bien... Bien... Je ne ferais donc pas de remarque sur les vertus de la politesse dans ce cas. Talstag souri de plus belle en levant les mains en signe d’apaisement puis ajouta : je plaisante bien sûr, cessez de vous sentir offensé... Juste une question avant que je ne... dégage le plancher... Serez-vous capable d'assurer une protection valable à ces trois là ? N'y voyez pas de menace ou d'insulte de ma part mais plutôt un conseil. Comme beaucoup en ville, j'ai entendu la rumeur... Si jamais ils devaient ne pas survivre jusqu'à leur procès, comme les précédents, vous risquez de vous retrouver dans une position plus qu'inconfortable... La magicienne, le roublard et le guerrier ne pouvaient comprendre les sous-entendus du noble, mais ils purent néanmoins constater que la face rouge du Lionar commençait à s'éclaircir jusqu'à virer au blanc quelques instants plus tard.
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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lrik avait retrouvé le sourire malgré la situation désespérée dans laquelle il se trouvait. Pas parce que le pauvre Badrok pouvait dire définitivement adieu à son pantalon mais le fait de voir le visage du Lionar qui rougissait telle une pivoine l’amusait.
L’intervention de ce noble de Messire Talstag avait ajouté de l’énervement chez Segor Bedesk et cela pouvait bien être la goutte qui pouvait faire déborder le vase. S’était bien ce que recherchait le voleur en mentionnant qu’il n’avait même pas eu le droit de mettre leurs vêtements. Même le petit guerrier avait participé sans le vouloir à prouver que le chef des Dragons Pourpres avait voulu les rabaisser avec la perte de son pantalon.
Ajouter un nouvel ennemi dans les pattes de ce borné de Dragon Pourpre ne pouvait être qu’un atout pour le trio. Le mercenaire assistait tout comme la totalité des personnes présentes dans la grande salle au face à face entre deux fortes têtes.¤ On va voir si ce Talstag à du pouvoir dans cette citée ? ¤ La discussion entre les deux hommes continuait et le ton montait. Le noble avait prit les devant en accusant le Lionar d’humiliation. Puis se fut ensuite le tour de Segor Bedesk qui dans une colère noire comme une nuit sans pleine lune hurla sur l’autre homme en lui demandant de dégager.
Le noble resta cependant courtois et poli malgré le ton employé mais la remarque du Lionar n’avait pas été appréciée du tout par Messire Talstag. Celui-ci ne put s’empêcher de prononcer une dernière phrase qui consterna toute l’assemblée présente.
Le mercenaire perdu son sourire aussitôt ces paroles prononcées tout comme le chef des Dragons Pourpres qui lui devint blanc comme la neige en plein hiver.¤ Protection valable …. ne pas survivre jusqu’au procès … comme les précédents ? ¤ Le roublard eut soudain une frayeur qui lui fit avoir des frissons sur tout le corps.¤ Se pourrait-il que ces lâches de Dragons Pourpres fassent leur propre justice à l’abri des citoyens ? Aucun procès donc aucuns frais, et adieu les prisonniers. Et puis qui se soucierait de prisonniers qui disparaissent subitement ? ¤ Les idées les plus folles commençaient à germer dans l’esprit du voleur. Après tout il ne connaissait pas ce Segor Bedesk. Qui prouvait que cet homme et ses soldats étaient bien d’honnêtes personnes ? Se pourrait-il que se soient ces hommes qui commettent des méfaits et fassent porter le chapeau à des nouveaux arrivants ?
Elrik se décida à intervenir en s’adressant au noble quitte à se prendre un coup de poing dans les côtes :- Hé ! Que veulent dires ces paroles ? Nous ne sommes pas coupables des accusations qui ont été proclamée par cet homme ! Oui cet homme qui nous accuse, nous humilie ! Alors excusez-moi messieurs mais j’exige une explication de la signification de cette phrase et qu’on ne nous laisse pas partir avec ces soldats sous peine de jamais nous revoir vivant ! Le roublard tentait-le tout pour le tout. Il n’avait pas envie de périr dans un coin obscur de cette citée. Surtout pour des méfaits qu’il n’avait pas encore commis.
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a situation ne cessait d'empirer pour le pauvre Badrok. Tout d'abord, il s’aperçut qu'aucun des Dragons Pourpres n'avaient remarqués sa dague accrocher à sa ceinture. Avant, le halfelin pensait qu'il s'agissait d'une sorte de test afin que le Lionar juge de l'honnêteté de son suspect. Non, apparemment, il n'était pas si psychologue, ou même observateur. Bref, l'enquête ne semblait pas être en si bonne main que cela, ravivant ainsi le sentiment de peur qui s'était installé dans la colonne vertébrale de Badrok.
Histoire de saupoudrer le tout d'un peu d'humiliation, les Dragons Pourpres n'y allèrent pas par quatre chemins et enlevèrent complètement le pantalon de l'halfelin. En caleçon et suspendu à un bon mètre du sol par deux hommes en armures, le tableau devenait de plus en plus ridicule pour le petit guerrier. Au moins, il pouvait toujours se dire que si, par miracle, il survivrait à cette mésaventure, il pourrait faire rire ses enfants avec. Certes, il s'agissait là d'une pensée peu probable, mais le petit soldat devait s'accrocher au moindre petit espoir s'il ne voulait pas paniquer.
Espoir qui prit la forme du noble qui était entré dans la taverne et avait interpeler le maitre des lieux : un dénommé Talstag. Tout en gardant un prestance digne d'un aristocrate il lança quelques piques au Lionar, faisant assez rapidement sortir ce dernier de ses gonds. D'un côté, Elrik et Badrok avait déjà bien entamés la patience de Bedesk, mais le noble avait su y apporter une belle touche finale.
Seulement, les événements trouvèrent encore un moyen d'aller de mal en pis. En effet, d'après Talstag, une rumeur courait dans la cité comme quoi la protection des prisonniers était loin d'être assurée par les plus compétents des Dragons Pourpres. Du moins, c'était ce que Badrok sembla comprendre et, en le combinant avec sa théorie des bouc-émissaires, sentit le poids du monde s'abattre sur ses petite épaules dénudées. Plus le temps passait, moins il pensait pouvoir revoir sa famille un jour.
Elrik protesta alors, exigeant des détails sur les rumeurs entourant les Dragons Pourpres. Solidaire, Badrok décida de soutenir son codétenu. Après tout, sa vie n'était pas la seule à être en jeu. Si jamais il était jugé coupable, même à titre posthume, la famille Pierredor n'aurait pas respecter leur par du contrat et, sans doute, couperait les vivres à sa famille. Et puis, il y avait Elrik et Hiielle qui avaient l'air tout aussi innocent que lui. Soupirant un bon coup, l'halfelin suivit les paroles de son codétenu encapuchonné avec les siennes :"J'avoue être de moins en moins rassuré par cette histoire, Messire Talstag. Pourriez-vous, je vous pris, éclairer notre lanterne ? Qu'arrive-t-il aux prisonniers de cette ville ? Y a-t-il beaucoup d'autres personnes accusées à tord des pires crimes qui ne sont pas arrivés jusqu'à leur procès ?"
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