Un havre de paix - Chapitre 1, Badrok, Elrik, Hiielle

Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes
Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr
Temps: Averse - 13°
Moment: vers 19h30

Narration : Elrik, Badrok, Hiielle

est aventuriers semblaient s'accorder sur le fait que la substance inconnue était probablement une preuve supplémentaire pouvant être utiliser pour les essayer de les disculper des charges qui pesaient contre eux... Comble de la chance, Barbepointe ne voyait pas d’inconvénient à ce qu'ils "récoltent" et utilisent cette preuve si besoin... Dans la mesure où - bien entendu - il était possible d'en tirer quelque chose de concret...

- J'sais pas trop c'vous pourrez tirer d'cette bave de goblin mais si ça peut v'aider, j'crois qu'ya une boutique... Elle est t'nue par un gnome, j'sais pas comment ça s'appelle, c'est un alchimiste ou un truc dans l'genre. V'pourez sûrement aller là bas pour avoir des renseignements. Mais à mon avis ça va vous coûter quelques sonnantes, j'lai connais ceux-là, des vrais grippe sous. On ira d'main si y faut ! Ah et pour récupérer vot' truc là, z'avez qu'à aller dans la cuisine pour trouver d'quoi l'ramasser ! C'est la porte qu'est juste dans vot' dos quand z'êtes face au bureau. Vous t'rouvrez sûrement quelqu'chose sans trop d'valeur. Traînez pas oust !

Le nain envoya Elrik dans la cuisine afin de trouver ce dont les aventuriers avaient besoin, sous entendant au passage et à juste titre qu'il trouverait certainement mieux là bas qu'un encrier à recycler...

Elrik se retrouva dans la cuisine et n’eut guère de difficultés à trouver divers bocaux en verre et autres petits pots en terre cuite destinés à conserver les aliments. Il jeta son dévolu sur l'un de ces derniers qui était vide, propre et fermé par un solide bouchon en liège.

S'emparant du contenant ad hoc et d'une cuillère en bois qui traînait là, le voleur ne pu s’empêcher de faire un rapide tour dans la chambre... par curiosité... par professionnalisme... La chambre était à l'image de la cuisine, spartiate et sans objet de valeur apparent sauf... quartes fioles disposées sur une petite table en bois. Elrik n'avais pas de temps pour explorer la pièce en détail car déjà il entendait le nain lui demander ce qu'il fichait... Au mieux avait-il le temps de rafler les potions au passage, si d'aventure il souhaitait s'y risquer...

Pendant ce temps, le nain expliquait à Hiielle et Badrok que compte tenu de l'heure il conduirait le groupe au Jardin de Kelemvor seulement le lendemain matin. Il indiqua à la petite compagnie qu'il devait impérativement retourner établir son rapport compte tenu des évolutions de la journée. Bien entendu, pour les rassurer et comme pour se justifier, il confirma à la magicienne et au Hin qu'ils conserveraient avec eux les preuves que le groupe avait trouvé dans la journée. Mais pour l'heure devoir attendre le retour de Lyria qui était sensée les rejoindre d'ici peu, avant de rejoindre la Tanière de l'Ours où ils seraient sous bonne garde pour la nuit.


Narration : Lyria

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

1. Jet de sauvegarde (Réflexe) de Lyria pour éviter le piège :

1d20 + 1 = 12 + 1 = 13
VS
Attaque à distance du piège : flèche empoisonnée :

1d20 + 12 = 4+12 = 16

Echec: Lyria ne parvient pas à esquiver la flèche.


2. Jet de dégâts de la flèche :

1d8+1 = 3 +1 = 4

Lyria perd 4 points de vie (8/12 points de vie restant)


3. Jet de sauvegarde (Vigueur) de Lyria pour résister à l'effet initial du poison

1d20 + 4 = 8 + 4 = 12
VS
DD = 13

Échec: Lyria perd conscience pendant 1 minute


4. Jet de sauvegarde (Vigueur) de Lyria pour résister à l'effet secondaire du poison

1d20 + 4 = 17 + 4 = 21
VS
DD = 13

Réussite : Lyria résiste à l'effet du poison et se réveille au bout d'une minute

a découverte du sang dans la cave avait mis tous les sens de la jeune noble en alerte. Prête à toute éventualité, elle s'était mise en position, bouclier et épée levés. Comment du sang pouvait-il se trouver ici alors que la domestique lui avait expliqué que son maître avait été tué dans son bain ? A qui appartenait-il ? Pourquoi et comment une personne avait-elle pu être blessée dans la cave du marchand ?

Autant de questions et de réponses auxquelles Lyria songerai après s'être assurée qu'elle était bien seule dans la pièces et... de l'autre coté de la porte... Toute en suivant la fine traînée de sang dont les reflets carmin, la jeune femme s'était lentement rapprochée de la lourde porte en fer d'où semblait provenir la traînée de sang.

De sa voie la plus affirmée, Lyria appela une première fois... Pas de réponse. Alors qu'elle était presque a portée de bras de la porte, le son du planché au dessus d'elle résonna sous les pas de quelqu'un qui courrait dans le bureau.

La voix haut perchée de la domestique résonna au dessus de la fidèle de Torm.

- Dame de La Haute-Cour ! N'entrez pas dans les archives ! Il y a...

Tout se déroula en un éclair si bien que la jeune femme n’eut pas le temps de réagir. Elle senti alors une des lames du plancher s'enfoncer légèrement sous l'un de ses pieds...

Un sifflement familier activa les réflexes de la guerrière. C'était le son si caractéristique d'une flèche qui venait d'être décochée. Les automatismes de Lyria, acquis à force d’entraînement se mettaient à l’œuvre. Dans un geste parfaitement exécuté, elle leva son bouclier un peu plus haut et rentra sa tête dans les épaules tout en faisant volte face vers le projectile...

La manœuvre aurait été efficace si la flèche avait été tirée par un archer fait de chaire et d'os. Un tel adversaire aurait viser la partie la plus imposant du corps, celle la même qui était protégés par le bouclier de la jeune femme. Mais il s'agissait d'un piège vicieux qui, contre toute logique martiale, était calibré pour viser les jambes...

Lyria n’eut pas le loisir de penser à tout cela car a peine avait-elle ressenti la brûlure de l'acier mordant sa chair qu'elle sombra dans une inconscience profonde...

Allongé sur le dos, c'est dans le bureau du marchand qu'elle se réveilla complément désorienté. L'un des deux gardes présent à la porte de la maison et Luciole étaient penchés sur elle. Les deux étaient entrain de terminer de lui faire une bandage de fortune sans même lui avoir retiré ses chausses...

À son réveil, la paladine n'eut le temps que de pousser un grognement. Elle s'était laissée avoir par un vulgaire piège et elle avait maintenant mal au dos et à la jambe. Elle se releva lentement et soupira avant d'esquisser un sourire. Elle allait bien et elle avait évité une réelle blessure. Elle regarda Luciole et le garde et leur dit:

- Merci beaucoup de vous être portés à mon aide mais il ne sera pas nécessaire de rester auprès de moi, je vais bien maintenant. J'ai fait une erreur de débutante et je n'ai pas pris mes précautions. Ça n'arrivera plus. Maintenant, Dame Luciole, pouvez vous me dire, je vous prie, si d'autres pièges sont dissimulés?

Barbepointe avait indiqué au trio qu’un gnome pourrait les aider à identifier la matière découverte. C’était une excellente nouvelle. Les preuves s’amoncelaient petit à petit. Même si cela devait leur coûter quelques pièces, ils auraient au moins un deuxième indice fiable. De toute façon le nombre de pièces à dépenser n’inquiétait nullement le mercenaire qui essayerait bien évidemment d’entourlouper l’alchimiste. Mais cette découverte ils là feraient le lendemain. Pour le moment le jeune homme devait aller récupérer un récipient dans la cuisine.

Barbepointe qui avait Elrik à l’œil depuis le début de leur périple avait été clair avec lui : il fallait qu’il aille vite et qu’il ne resquille rien. Aussitôt après cette remarque le mercenaire faillit s’emporter et envoyer paître le garde chiourme. Mais garda son calme et ne fit aucune réflexion.

Ce n’était tout de même pas ce vieux bougre qui allait dicter au mercenaire le comportement qu’il devait avoir ! Ça non ! Et puis que pourrait il y avoir à voler dans une cuisine ? Un bol de potage ? Rien qu’à cette pensée le jeune homme faillit pouffer de rire mais n’en fit rien apercevoir en se dirigeant tout droit vers son objectif.

Une fois à l’intérieur, le mercenaire essaya de trouver l’objet tant désiré. Cette mission fut simple et rapide. Tellement rapide que le voleur eut une soudaine envie d’aller fureter dans la salle à la recherche d’un petit supplément. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsque le mercenaire découvrit quatre fioles justes à quelques centimètres de son agile main.

La voix de Barbepointe résonna soudainement en demandant au jeune homme de revenir. - « J’arrive ! Une seconde ! » Hurla aussitôt le roublard tout en ramassant les quatre récipients dans son havresac. N’ayant pas le temps de les ouvrir pour inspecter leur contenu, Elrik les dissimula sous son amas d’objets déjà à l’intérieur puis retourna illico en direction de la voix qui réclamait sa présence.

lle repassait rapidement en revue le contenu de son havresac, mais non, elle n'avait pas de fiole vide pour récupérer le... peu importe. Elle avait bien une flasque d'encre, mais les résidus pourraient corrompre l'échantillon et ce ne serait pas une bonne idée s'il leur fallait un avis extérieur. Un autre récipient en verre devrait faire l'affaire. Et compte tenu des talents probables d'Elrik pour fouiner et mettre son nez où il ne devrait pas, il trouverait probablement quelque chose dans la cuisine où il était parti.

Il ne fallut pas longtemps au roublard pour revenir. De toute évience, juste à temps pour ne pas faire s'impatiente leur chaperon.

- Laisse moi prendre l'échantillon, Elrik. Si tu peux juste me donner le récipient. Et la... cuillère. , ajouta-t-elle, légèrement amusée.

Elle fit de son mieux pour ramasser la substance avec les outils rudimentaires dont elle disposait. Une cuillère en bois qui avait probablement vu plus d'un ragoût, et une flasque en terre cuite. Pas au niveau des standards de son ancien maître, mais après tout, celui-ci n'avait jamais mentionné de situation précaire. Et il n'avait jamais eu les habitudes des gens qui ont grandi dans la rue ou vivent sur les chemins. Ces pensées lui trottaient dans la tête alors qu'elle observait le liquide s'écouler doucement de la cuillère au récipient. Quand elle considéra qu'elle en avait suffisamment pour présenter à l'alchimiste gnome que Barbepointe avait mentionné, elle remit le bouchon en place, aussi bien qu'elle le put, se releva doucement, et fit face à ses compagnons.

- Bien... Barbepointe... Vu les contenus de la lettre, je pense que vous feriez mieux de ne pas ébruiter les résultats de notre enquête. Pour votre propre bien. Il pourrait y avoir plus d'une personne concernée dans votre organisation, et si d'aventure, vous deveniez gênant pour eux... Ça ne serait pas à votre avantage, ni au nôtre.

La magicienne se mordait la lèvre inconsciemment. Même s'ils commençaient à trouver des pistes, elle savait qu'ils étaient encore loin de résoudre le mystère et de se retrouver en sécurité.

Heureusement pour Badrok, Barbepointe n'était pas qu'un simple garde chiourme, mais avait aussi de bonnes idées et participait à l'enquête, non pas pour couvrir son chef, mais parce qu'il avait vraiment l'air de vouloir trouver la vérité. D'un côté, il indiqua un endroit où le groupe pourrait trouver du matériel de prélèvement, et, de l'autre, le nom d'un alchimiste gnome qui pourrait les aiguiller sur l'origine du fluide qu'il avait découvert. Après, il restait quand même un Dragon Pourpre et n'hésita pas à faire comprendre à Elrik qu'il ne faudrait mieux rien voler sous sa garde. L'halfelin, qui n'avait jamais commit de vole, depuis ses 12 ans, ne se sentit pas vraiment viser par le commentaire, mais il pouvait comprendre la frustration qui apparaissait sur le visage de l'aventurier vairon. Il se dit alors que le nain avait raison et qu'une bonne nuit de repos ne serait pas de refus. Enfin bonne, aussi bonne qu'elle pouvait être avec une condamnation à mort planant au dessus du casque.

Content de voir Hiielle se proposer gentiment à la récolte du liquide gluant, Badrok le fut d'autant plus quand elle demanda à Barbepointe de ne pas trop en révéler sur le contenu de leur enquête. Avec les preuves trouvés contre le lionar et le fait que beaucoup de personnes, dont des haut placés sur l'échelle social de la cité, un rapport pourrait mettre encore plus de gens en danger. Rien que la prêtresse Loreleï pourrait en subir de malheureuses conséquences. Le petit soldat décida donc d'appuyer la proposition de la jeune magicienne :

- Dame Hiielle a raison messire. La vie de pas mal de gens risque d'être mises en danger si le détail de ces lettres venaient à se faire connaître. Surtout que la lettre mentionnant Loreleï, n'a pas été envoyé. Donc, si vous voulez la garder en sécurité, je pense qu'il vaudrait mieux éviter de parler des lettres dans votre rapport. Vous pourrez toujours en causer plus tard, mais que nous n'avons aucune idée de qui est impliqué ou non, ne pensez-vous pas qu'une simple omission, temporairement, pourrait se révéler plus sûr pour elle, comme pour les autres.

Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes
Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr
Temps: Averse - 13°
Moment: vers 20h00

Narration : Elrik, Badrok, Hiielle

lors qu'Elrik était revenu au pas de course donner le kit d'alchimie le plus précaire que Hiielle ai eu a utiliser dans sa vie, Barbepointe n'esquissa même pas un regard envers lui. Au moins, le garde chiourme ne semblait plus s'intéresser aux potentiels larcins que le roublard aurait pu commettre dans le temple... Une chance pour lui, comme pour tout le groupe...
Tandis que la magicienne prélevait un bon échantillon de substance, cette dernière ainsi que Badrok, demandèrent a Barbepointe de ne pas révéler les informations qu'ils avaient trouvés... A cette demande le nain grogna sans apporter de réponses sur l'instant.

- Mmmph ! J'sais pas... Bon z'avez terminé ? On est bon ici ? Alors on va attendre vot' collègue devant le temple. Elle d'vrait pas tarder... Sans un mot de plus le nain entraîna les trois aventuriers à sa suite.

La nuit était totale. Les quelques bribes de lumière qui étaient normalement sensées résister à cette heure de la journée étaient désormais totalement obstruées par d'épais nuages noirs gorgés d'eau... Ces mêmes nuages noirs qui déversèrent une fois de plus leur eau sur les aventuriers. Cette fois ci, le groupe n'eu pas la chance d'être sous une simple averse, la pluie s'était installée pour la soirée et la nuit...

Après une dizaine de minutes d'attente dans l'humidité et en présence d'un Gulden Barbepointe muet et stoïque, ce dernier, d'un geste de la main, mis le groupe en route sans prendre la même direction qu'en arrivant... Ce n'est qu'après quelques minutes de marches qu'il s'adressa au groupe sans pour autant s'arrêter:

- J'ai réfléchi... J'vais quand même d'voir faire mon rapport au Lionar. Mais seulement à lui, l'aura p't'être une explication après tout. Pi j'suis obligé, c'est mon d'voir. Donc là, on va rechercher votre collègue. J'sais pas c'qu'elle fiche mais elle d'vait nous r'joindre au Temple comme on avait dit... Qu'ce soit clair, z'attendrez d'vant chez l'marchand quand on y s'ra, z'avez pas l'droit d'y rentrer.

Le petit groupe arpentait des rues et des ruelle rythmé par le seul bruit des pas sur la terre détrempée et par le clapotis des éclaboussures des flaques d'eau. Les aventuriers ne croisèrent que peu d'âmes par ce temps. La première personne qu'ils rencontrèrent le fut au détour d'une petite rue en zig-zag. Une frêle silhouette emmitouflée sous une capuche et dans une grand imperméable, marchait lentement dans leur direction. Lorsqu'elle dépassa Barbepointe, à quelque mètres en avant de la file, les aventuriers n'eurent même pas le temps d'apercevoir son geste... Déjà, le Dragon Pourpre tomba face la première dans la boue inerte... Au même moment la silhouette - une femme à en croire sa voix - s'adressa à quelqu'un.

- Foutu temps ! Il en veut qu'un mais c'est pas facile d'voir leurs yeux... Pas grave, buttez les tous on f'ra l'tri après...


Narration : Lyria

evenant à elle peu à peu, la jeune noble s'en voulait de son amateurisme. Elle avait été si pressée de fouiller l'endroit qu'elle en avait oublié d'interroger plus en avant la domestique, ce qui lui aurait probablement éviter quelques désagréments. Malgré son sourire rassurant, la pauvre Luciole était livide. Elle se confondait en excuses...

- Ma Dame, je ne savais pas... Je suis désolée. Je pensais que vous étiez avec les Dragons Pourpres. Eux, ils savent qu'il ne faut pas descendre à la cave. Je leur avait dit, je pensais que vous le saviez aussi... Toutes mes excuses. Il y a plusieurs pièges en dessous oui, mais je ne sais pas combien ni quoi exactement, je ne descends jamais... C'est dans mon contrat, Maître Colebriar me l'avait interdit, pour ma sécurité. Il était prêt à tout pour garder sa collection de bibelot et de vestiges. Il avait même fait venir un mage il y a des années de ça... Après ça il avait insisté sur le fait qu'il ne fallait jamais toucher la porte de la chambre forte...

A coté de luciole, le garde qui avait regardé Lyria d'un œil lubrique et libidineux lors de son arrivée à la porte de la maison pris la parole à son tour.

- Faudrait mieux vous faire un vrai pansement non ?! Vous voulez pas r'tirer vos chausses ? J'peux m'en occuper, j'ai des onguent, ça vous f'ra du bien Ma Dame, j'vous...

L'autre garde, celui-qui avait examiné le sceau donné par Gulden Barbepointe à Lyria pénétra alors dans la pièce puis coupa la parole au premier il semblait prendre conscience des risques liées à la présence de la fidèle de Torm chez Colebriar.

- Vous n'allez pas pouvoir rester là Dame de la Haute-Cour. Certes vous aviez le seaux de Barbepointe en gage de sa confiance mais votre présence ici reste tout de même officieuse. Je pensais que vous souhaitiez interroger Luciole... On a eu ordre de pas pénétrer dans la cave. Il vous faut une autorisation signée du Lionar pour ça. Imaginez un peu, vous avez faillit y passer là-dessous. Si ça avait été le cas, mon collègue et moi on était bon pour deux mois de patrouille en forêt...

Elrik qui venait de ressortir des cuisines, avec son larcin dissimulé sous son barda, espérait fortement que Barbepointe n’inspecte pas son havresac. Et la chance était avec lui. En effet, Badrok et Dame Hiielle qui venaient justement de demander à leur gardien de garder le secret sur leurs découvertes le déconcentrèrent quelque peu. Celui-ci hésitant, réfléchissait à la décision qu’il allait prendre. Il semblait tiraillé entre son envie de garder le secret et sa conscience professionnelle qui l’obligeait à répéter tout ce qu’il entendait ?

Cette réflexion était une aubaine pour le mercenaire qui était satisfait de sa découverte. Ces potions n’avaient peut être pas de valeur ? Mais elles pouvaient également valoir beaucoup de pièces d’or ? Quoiqu’il en soit ce n’était pas le moment de les inspecter. Il verrait cela plus tard. Peut être demanderait il à Dame Hiielle ? Ou à quelqu’un d’autre ? Il ne faudrait pas que quelqu’un sache réellement d’où proviennent ces potions.

Mais pour le moment le quatuor attendait sous une pluie intense Dame Lyria qui était étrangement en retard. Attendant sous une pluie battante, le roublard était quand à lui suffisamment à l’abri grâce à sa capuche épaisse mais l’attente était longue trop longue. Il avait dut arriver quelque chose à Lyria ?

Après encore quelques minutes d’attente, Barbepointe donna enfin l’ordre d’aller au devant de Lyria. La décision était la bienvenue. La pluie s’intensifiait et le froid commençait à transpercer l’épais manteau du roublard. Marchant dans un terrain boueux, le garde chiourme donna finalement son avis quand à sa décision finale. Sur le coup, le roublard n’en crut pas ses oreilles. Cet homme allait tout gâcher. Si jamais le Lionar avait connaissance de leurs découvertes ils les feraient sûrement arrêter sur-le-champ ? Songeant comment il pouvait faire pour essayer de faire changer d’avis Barbepointe, Elrik fut soudainement surprit de voir une silhouette ressemblant à celle d’une femme se heurter à leur gardien.

Le roublard trouva son attitude étrange et eut la désagréable surprise de voir Barbepointe s’écrouler au sol. La situation se compliquait. Le garde avait semble t’il été tué et nul doute que s’ils arrivaient à ce sortir de ce pétrin, le meurtre de Barbepointe leur retomberait sur le dos ?

Tout en écoutant les paroles inquiétantes de la voix sans visage, le mercenaire tentait de défaire ce fichu nœud de paix pour sortir sa rapière. Puis une fois celui-ci enlevé et celle-ci dégainé il s’écria tout en crachant à terre en direction de leurs agresseurs: - « Que Beshaba maudisse votre lignée sur cinq générations ! Vous n’aurez pas notre peau ! » Le voleur qui était plus habitué à œuvrer dans l’ombre espérait fortement que la vierge de l’infortune leur vienne en aide sinon ils finiraient sûrement le ventre à terre au milieu de la boue d’un patelin maudit ?

Elrik fait un test d’intimidation : 5(deg) +2(cha) + 2(don)

La situation semblait aller de mal en pie pour Badrok et ses compagnons d'infortunes. Tout d'abord, Barbepointe, qui réfléchissait à la proposition d'Hiielle, appuyée par l'halfelin, décida de faire sortir tout le monde du temple et de les faire attendre dame Lyria sous une pluie battante. Même si le bâtiment d'où ils venaient était une scène de crime et une atmosphère peu rassurante, surtout avec les traces de sangs partout, le petit soldat aurait préféré poireauter à l'intérieur, au sec. Durant les dix minutes qu'il fallut au Dragon Pourpre pour finalement perdre patience et décider de rejoindre la jeune noble, le pauvre garde pouvait sentir ses sous-vêtements commencer à être tremper. Lui qui ne voulait plus dormir en tenue d'Adam depuis le fiasco de la matinée, l'halfelin soupira.

Le groupe voyagea à travers les rues de la cité, naviguant de préaux où quelques torches permettaient de dissiper l'obscurité ambiante en arcade. Songeant à tout le boulot qu'il aurait pour éviter que sa côte de maille ne rouille, Badrok fut frappé par une seconde mauvaise nouvelle. Barbepointe avait décidé d'être un professionnel et de faire son rapport au Lionar. D'un côté, le petit soldat, lui même habitué à la rigueur militaire, comprenait les sentiments de leur garde chiourme. Cependant, de l'autre côté, la vie de ses compagnons, et la sienne, étaient en jeu et si donner des informations aussi vitales à un présumer comploteur pourrait ne pas arranger leurs affaires, loin de là.

Badrok n'eut hélas pas le temps d'essayer de convaincre Barbepointe de patienter quelque jours avant de faire son rapport, ce dernier croisa la route d'une silhouette encapuchonnée et s'écroula de toute sa masse sur le sol sol trempé. Il n'était pas difficile de comprendre qu'il venait d'être assassiné par l'inconnue qui, d'une voix féminine, râla sur le fait qu'elle n'arrivait pas à distinguer les yeux des aventuriers. Puis elle annonça qu'elle ferait le tri une fois tout le monde mort.

Elrik fut le premier à réagir, dénouant le nœud de sa rapière, la dégainant et lançant des insultes à leur adversaire déclaré. L'halfelin, qui était en milieu de peloton, décida de positionner de manière à se rapprocher d'Hiielle et lui intimant de se mettre dos contre un mur, pour éviter qu'elle se fasse surprendre. N'ayant pas besoin de retirer un quelconque nœud sur sa lance, il la teint à deux mains, prêt à se défendre. Bien sûre, il était nerveux. Lui qui n'avait jamais aimé se battre. Mais il ne se laisserait pas abattre non plus, il avait une famille à revoir et s'il devait réduire une ville en cendre pour le faire, il n'hésiterait sans doute pas :

- Vous n'aurez pas non plus nos yeux ! Ajouta-t-il à la phrase d'Elrik pour se donner du courage.

Faisant voyager sa pomme d'Adam le long de son cou, il en profita aussi pour essayer de repérer à qui la silhouette avait donnée des ordres. Entre la nuit et la pluie, il ne pouvait pas voir grand chose, mais avait encore son ouïe de Hin lui permettrait sans doute de repérer le nombre et la position de leurs assaillant. En tout cas, il pouvait plus facilement faire la différence entre le bruit de la pluie sur les toits et les sons produits par des armures ou des armes.


Test de perception pour Badrok ( 2(rang)+2(sag)+2(bonus racial)) Pour connaître l'emplacement et le nombre des ennemis.

Date: 13 Tarsakh 1373 - Treizième jour de la Griffe des Tempêtes
Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr
Temps: Averse - 13°
Moment: vers 20h00

Test d'intimidation d'Elrik sur la femme cagoulée (Brute1):

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

1d20+9 = 15+9 = 24
VS
1d20+??? = 20

Réussite: La femme hésite un instant avant d'attaquer les aventuriers et est démoralisée (passe son tour pour le round 1 et subit un malus de -2 à ses jets et tests)

Round 0 - tests d'initiative :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Elrik => 1d20+3 = 10+3 = 13
Badok => 1d20+1= 8+1 = 9
Hiielle => 1d20+2= 15+2 = 17
Brute 1 (femme cagoulée) => 1d20+??? = 19
Brute 2 => 1d20+???=17
Brute 3 => 1d20+???= 8
Brute 4 => 1d20+???=8

Ordre des actions pour chaque round:
Brute 1 (femme) > Hiielle > Brute 2 (mage) > Elrik > Badrok > Brute 3 > Brute 4

DEBUT DU COMBAT

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Brute 1: Passe son tour suite à l'intimidation d'Elrik

Narration : Elrik, Badrok, Hiielle

andis qu'elle donnait l'ordre explicite de liquider les aventuriers à ses sbires embusqués dans la pénombre de la rue, le femme ne resta pas insensible à la malédiction que lui avait lancé Elrik...

- At... Attendez les gars ! On... devrait peut-être faire attention... bégaya t-elle.

Le roublard semblait avoir intimidée la femme au point que cette dernière avait stoppé net la course qui la menait droit vers lui... Un rayon de lune à cet instant fit briller la lame de la dague qu'elle tenait dans sa main gauche, preuve s'il en était que ses intentions assassines n'était pas feintes...

Pour autant, si celle qui semblait être le chef de ce commando d'assassin était temporairement intimidée et interdite par le voleur, ses compagnons invisibles ne se soucièrent guère de ses doutes. Une voix grave et rauque beugla alors depuis le coin d'une ruelle:

- A MOOOORT !!!! Bouge toi l'cul Vesper qu'est-ce que tu fou !

Une fraction de seconde avait suffit pour que trois sbires de la femme se dévoilent à leur tour... Badrok - comme Elrik et Hiielle d'ailleurs - n'eu pas besoin de se forcer pour tous les apercevoir... A la différence de leur chef présumée, les trois attaquant étaient bien décidé à passer à l'attaque.

Une voix masculine entama à une incantation, et les paroles raisonnèrent dans la rue. Il ne faisait aucun doute que l'ennemie sur la gauche de le chef de bande était un thaumaturge. Ce dernier avait visiblement envie d'en découdre avec sa consœur Hiielle car il s'était tourné pour lui faire face au moment ou il sortait du préau couvrant l'entrée de l'atelier d'un forgeron d'outils.
Dans le dos du petit guerrier, la silhouette d'une armoire à glace tenant une hache se faisait menaçante. C'était cette brute qui avait hurlé quelques instant auparavant pour houspiller sa chef de bande.
Sur le flanc droit tout surgissant d'une pile de caisse en vrac, un archer était entrain de choisir sa cible... Comment allaient réagir le Hin, le roublard et la magicienne ?



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algré qu'elle n'ait pas trouvé en elle un souffle pour crier, Hiielle avait vu Barbepointe tomber au sol, son sang se déversant. Lui, le garde trop intègre pour ne pas suivre la hiérarchie quand il avait des preuves des activités criminelles de ses supérieurs, gisait maintenant dans une ruelle pour avoir fait son travail, et avoir simplement tenu un œil sur un petit groupe de suspects. Elle ne connaissait que trop bien ce scénario. L'innocent payant de sa vie pour la malchance d'autrui.

Ce fut précisément cette pensée à son défunt maître qui la poussa à ne pas perdre de temps. Malgré la surprise, malgré aussi le dégoût qui s'installait toujours plus en elle pour la crasse et la vilénie des hommes, réagir à temps et penser plus tard était d'une importance capitale ; prendre l'avantage dès le début était nécessaire.

Conduite par la rage qu'elle ressentait pour les bandits, et son désir de les punir, elle s'approcha de celle qui semblait être leur leader. La faire tomber pourrait démoraliser les autres. La magicienne n'avait pas hérité de beaucoup des talents guerriers de sa lignée, mais sa spécialité était de jouer avec l'esprit.

Même sans faire couler le sang de ses propres mains, elle se savait capable de rétablir l'équilibre des forces en incapacitant l'un des assaillants. Elle s'approcha de la femme en murmurant une formule tout en saisissant dans sa sacoche quelques pincées de sable, qu'elle lança au dernier moment, dans un grand geste qui se conclut par une explosion de lumières magiques éclairant la ruelle sombre et le corps de Gulden, et avec un peu de chance, obscurcirait l'esprit de la chef bandit.


Hiielle se place en V11 et lance Couleurs dansantes contre la Brute n°1