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Un havre de paix - Chapitre 1, Badrok, Elrik, Hiielle
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Voleur d'âmes
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UN HAVRE DE PAIX Date: 12 Tarsakh 1373 - Douzième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-Tonnerre - Cormyr Temps: Frais et sec - 13° Moment: Crépuscule
Narration: Badrokoute la journée durant, des images de Melice et de ses trois enfants avaient défilé dans l'esprit de Badrok. En proie à la mélancolie, le Hin marchait lentement, mécaniquement et essayait de tuer le temps en se raccrochant à des souvenirs heureux.
Le seigneur Pierredor avait une fois de plus eu recours aux compétences du jeune guerrier. Un fois de plus donc, Badrok avait été l'instrument des machinations du noble... Fidèle à lui même et ne préférant pas s'attirer de problèmes, l'halfelin avait accepté sa mission sans broncher. Il fallait bien avouer que le noble avait su mettre la main à la poche en versant une somme rondelette à la famille du guerrier.
Depuis plusieurs dizaines, Badrok usait ses bottes sur les routes de Faêrun lors d'un périple qui l'avait mené de son Amn natal jusqu'à la petite ville de Pontarchen en Sembie. Là, comme convenu, il avait trouvé le contact indiqué par Pierredor et lui avait remis en main propre le message que lui avait confié le seigneur... Pour toute explication quant à l'utilité de cette mission, Badrok s'était entendu dire que ce courrier était vital pour l'accroissement de la renommée de la famille Pierredor... Sa mission accomplie, le Hin, avait entamé le voyage retour.
Badrok s'était alors engagé avec un petit groupe de marchands qui prenait la direction du Cormyr, un passage obligé avant le retour en Amn. Empruntant la Route du Tonnerre, la caravane traversa sans encombre la passe séparant la Sembie et le Cormyr entre les Pics du Tonnerre au nord et les Collines Infestées et le Grand Marais au sud. Longeant la rivière Tonnerre, le groupe ne tarda pas à rejoindre la petite ville de Pierre-Tonnerre...
Pendant le voyage vers Pierre-Tonnerre, les compagnons de Badrok lui donnèrent quelques informations utiles sur la ville. Parmis ces informations, le guerrier pu apprendre que la citée était gouvernée par Faril Laheralson commandant de la garnison des Dragons Pourpres locale. Cette garnison, forte d'une centaine de Dragons Pourpres s'occupait d'assurer la protection de la citée contre les nombreux périls sévissant dans cette partie du Cormyr. Première ville au sud de la mystérieuse forêt de Hullack, les nombreuses incursions d'aventuriers dans cette dernière avaient la fâcheuse tendance à faire sortir les monstres de leur tanière jusqu'aux portes de la ville. Les Pics du Tonnerre à l'est représentaient eux aussi une menace car ils abritaient de nombreuses tribus d'orques et de gobelins... La couronne avait alors décrété la mise en place d'une garnison quasi permanente dans la région afin de protéger les citoyens et les voyageurs et d'apporter assistance aux aventuriers dans le besoin. Badrok et ses compagnons eurent d'ailleurs l'occasion de croiser plusieurs patrouilles sur leur chemin avant leur arrivée aux abords de la ville.Narration: Elrike pêcheur avait été catégorique et - point important sinon essentiel - il était sobre et sain d'esprit. D'après ses dires, la jeune femme qu'il avait vu avait un œil gauche bleu comme le ciel tandis que le droit était vert émeraude. Mieux, sa description correspondait en tout point aux derniers souvenirs qu'avait Elrik de sa sœur jumelle...
Le jeune homme était tombé par hasard sur ce marin d'eau douce dans une taverne de Wheloune. En voyant le voleur poser sur regard sur lui, le vieux pêcheur avait déclaré avoir dû attendre soixante cinq ans avant de croiser quelqu'un avec des yeux pareils. Habitué au fait que ses yeux vairons puissent parfois susciter la curiosité, le roublard avait failli ne pas relever la remarque qui avait suivie. Le vieil homme visiblement superstitieux avait marmonné qu'il s'agissait d'un bon présage et avait payé une tournée à Elrik. Intrigué, celui-ci lui avait demandé la raison de ce geste. Le plus naturellement du monde, le pêcheur lui expliqua que quinze jours auparavant, il avait croisé une femme avec le même regard et que depuis, chaque sortie dans le Lac Wyverne se soldait par une quantité impressionnante de poissons dans ses filets...
Ainsi donc, l'homme avait croisé la présumée sœur d'Elrik dans le petit village de Hultail alors qu'il vendait le fruit de sa pêche sur le marché. D'après lui, la jeune femme était dans un carrosse à l'arrêt et était accompagnée de deux autres personnes. Seul le cocher en était descendu et avait acheté de nombreuses provisions qu'il avait payé rubis sur l'ongle. Sitôt ses emplettes terminées, le conducteur avait rejoint le carrosse puis avait guidé l'attelage à bride abattue vers l'est...
Plein d'espoir quant à ces nouvelles, le voleur pris la direction de Hultail sans attendre. Après plusieurs jours à fouiller les environs et à interroger les villageois, Elrik eu la confirmations que les dires du pêcheur étaient fondés mais n'en apprit pas d'avantage. Déterminé, le roublard prit alors la direction de la première et dernière ville à l'est avant les dangereuses montagnes des Pics du Tonnerre: Pierre-Tonnerre...
Durant les quelques jours de voyage entre Hultail et Pierre-Tonnerre, Elrik eut l'occasion de rencontrer une escouade de soldats de la couronne en patrouille ainsi qu'un petit groupe de voyageurs à cheval qui cherchait lui aussi à rallier la citée. Ces derniers firent un bout de chemin avec le roublard avant de le laisser terminer son périple à pieds, faute de monture à lui proposer. Elrik eu l'occasion d'apprendre que la citée était un repère d'aventuriers et que ceux-ci y étaient accueillit à bras ouverts. Avant leur départ, les voyageurs lui indiquèrent le nom d'une auberge de qualité où il pourrait séjourner sans crainte: "La Tanière de l'Ours".Narration: tousierre-tonnerre ne possédait pas de fortifications apparentes si ce n'était un mur d'enceinte maçonné avec de grosses pierres disparates. Bien que haut, l'ouvrage était peu large et n'avait visiblement pas de réelle utilité défensive si ce n'était un chemin de ronde permettant aux gardes de surveiller les environs. Comme dans nombreuses de cités de moindre importance, il était principalement destiné à canaliser les flux de citoyens et de visiteurs vers les portes de la ville. C'est donc tout naturellement vers la porte sud, seule porte donnant accès à la ville depuis la rive sud de la rivière après le crépuscule, que Badrok et Elrik se présentèrent a la nuit tombante.
Au loin dans la pénombre grandissante, quiconque arrivait aux abords le l'entrée pouvait apercevoir deux Dragons Pourpres en faction éclairés par de grandes torches accrochés le long du mur. Les deux soldats encadraient une immense porte en bois à deux battants. En hauteur, perchés sur le chemin de ronde du mur se tenaient également deux arbalétriers. Dans le bâtant gauche de la porte on pouvait apercevoir la délimitation d'une autre porte, plus petite, probablement destinée à faire entrer les voyageurs tardifs.
Sur la gauche de la porte, directement maçonné contre le mur d'enceinte se trouvait un petit bâtiment à toit plat totalement dépourvu de fenêtres. L'entrée, sur le coté droit, donnait directement sur la porte et n'était visible que lorsque l'on s'approchait un peu plus.
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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Aventurier
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ierre-tonnerre. En apercevant les maigres fortifications de la petite cité, Badrok eut un soupir mêlant fatigue et mélancolie. La ville, ou du moins les petites maisons et chaumières à peine visibles derrière les pans de la porte sud, lui rappelait son domicile et, par extension, sa famille. Certes, le bourg dans lequel il s'était installé n'était pas du tout protégé, mais il n'était pas non plus planté aux abords d'une forêt regorgeant de monstres. Néanmoins, l'halfelin pouvait voir une certaine ressemblance. Il imaginait son aîné et son second jouer aux chevaliers en plein milieu de la rue pavée tandis que Mélice tentait d'acheter de la farine tout en tenant son benjamin par la main et, sans doute, un ou une quatrième se développant dans son ventre. De nouveau, le petit soldat souffla. Sa mission ne se terminerait qu'une fois les marchands, qu'il était chargé d'escorter, seraient rentrés en ville. Il ne pouvait donc pas se permettre de rêvasser. Toutefois, arrêter depenser à sa famille n'était pas des plus faciles, au contraire.
Badrok décida donc de s'occuper l'esprit en réfléchissant au moyen de remplir la mission pour laquelle il n'arrêtait pas de voyager à travers différentes villes, régions et royaumes : aider l'héritier Pierredor à réaliser une prophétie. Une légende devant permettre à cette noble famille de marchands de développer leurs affaires en toute prospérité. Pour réussir, l'halfelin devait faire en sorte d'avoir une réputation héroïque au nom de son employeur. D'après les commerçants qu'il escortait, Pierre-Tonnerre était un endroit propice pour les aventuriers cherchant la gloire, juste de part sa proximité avec la forêt de Hullack.
En arrivant au niveau de la porte sud, Badrok se demanda comment il pourrait trouver un travail idéal pour sa quête. Il pourrait bien sûr faire comme la majorité des aventuriers de la région et tenter sa chance dans la sombre forêt au nord. Or, il ne se réjouissait pas vraiment à cette idée. D'une part, il n'aimait pas assez s'attirer des ennuis pour risquer sa vie dans un endroit pareil. D'autre part, s'il y avait autant de héros entrant de la forêt, pas sûr qu'elle serait une source de gloire suffisante. Son nom serait noyé dans la longue liste de ceux ayant déjà voyager dans Hullack. Surtout qu'il contribuerait sans doute aux violentes réactions des monstres contre la ville et verrait par conséquent la réputation des Pierredor en prendre un coup. Donc, pour l'halfelin, la forêt représentait un trop grand risque pour une récompense sans doute trop petite.
Toutefois, Badrok réfléchit un autre moyen d'augmenter sa réputation : se porter volontaire afin d'assister des habitants de Pierre-Tonnerre. Avec les attaques de monstres, le flux de voyageurs et d'aventuriers arrivant dans la cité, les Dragons Pourpres ne manquaient sans doute pas de travail. Il était donc possible qu'il ne puisse pas régler tous les problèmes en ville et, grâce à l'argent que lui rapporterait sa mission d'escorte, Badrok pourrait se permettre d'aider de pauvres gens sans trop de sous. Ainsi, il commencerait à se faire un nom dans les bas-fonds de Pierre-Tonnerre, puis éventuellement, remonter la pyramide sociale et engranger assez de renommée pour servir des clients plus aisés. Qui sait ? Avec un peu de chance, les Dragons Pourpres pouvaient être débordés au point d'accepter l'aide d'un simple garde halfelin.
Ainsi, pendant que la petite caravane de marchands était en train de traverser le pas de la grande porte, Badrok se dirigea tranquillement vers l'un des Dragons et le salua poliment. D'abord, il devait trouver un endroit où la caravane et lui pourraient dormir. Ensuite, si jamais le garde était amical, peut être essayer de lui demander s'il connaissait quelqu'un pouvait lui trouver un travail :- Salutations messire. Savez-vous où mes camarades et moi pourrions trouver une auberge dans cette ville ? Souriant poliment, il désigna les marchands qu'il accompagnait d'un geste de la mains. Il gardait aussi un œil sur eux. Après tout, sa mission n'était pas tout à fait terminée.
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Aventurier
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Les indices que lui avait confiés le pêcheur de la ville de Wheloune et les villageois de Hultail correspondaient en tout point ; la jeune femme aux yeux vairons était belle et bien dans les parages. Cette femme ne pouvait être que sa sœur. C’était effectivement impossible qu’il y ait deux femmes dans tout le royaume avec les même yeux. Cette nouvelle redonna du baume au cœur au roublard. Il avait passé une bonne partie de son existence à rechercher Westra et cette fois ci il y était presque.
Quittant Hultail et continuant son chemin vers l’Est, il avait rencontré un petit groupe de voyageur qui à cheval se dirigeaient eux aussi dans la même direction que lui. Discutant avec ces personnes tout le long du chemin, Elrik leur signala que c’était la première fois qu’il allait à Pierre-Tonnerre et sa connaissance des lieux était inexistante. Elles lui conseillèrent aussitôt l’auberge nommée « La Tanière de l’Ours« s’il souhaitait se nourrir et se loger. La discussion dura un bon moment et fût fort sympathique. Cela faisait bien longtemps que le mercenaire n’avait pas rencontré des voyageurs si aimables. Quand le moment fût venu pour elles de continuer leur chemin et de laisser l’aventurier terminer le sien à pied, celui-ci regretta presque de ne pas avoir de monture et chevaucher à leurs côtés.
Depuis qu’il avait quitté le petit groupe de voyageurs afin de rallier la citée de Pierre-Tonnerre toutes ses pensées s’étaient tournées vers son enfance. Il se rappelait ses moments délicieux ou la jeunesse, l’innocence et l’insouciance lui donnaient des ailes. Il se remémorait des instants de bonheur jadis oubliés. Eux deux chahutant dans les prairies et leurs parents qui les grondaient gentiment. Ils leurs avaient même trouvé un surnom : les inséparables.
Elrik était d’humeur joyeuse. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été aussi heureux. Il en avait retrouvé le sourire. Et chose rare il n’avait même pas essayer de détrousser un des voyageurs avec lesquels il avait fait le trajet ; bien qu’ils étaient sur leur monture. Sans doute était-ce leur jour de chance ?
¤ Ah ! Que cette époque lointaine était merveilleuse ! Elle est pourtant maintenant révolue. Mais qui pouvait donc être avec elle ? Deux personnes ; le vieil homme avait bien dit deux personnes et un cochet … qui avait payé rubis sur l’ongle. Que pouvait-ils aller faire vers les Pics du Tonnerre ? ¤
Toutes ces questions s’amoncelaient dans la tête du jeune homme et restaient sans réponses.
CROA … CROA … Le croassement d’un corbeau sortit Elrik de ses rêves le faisant revenir à la dure réalité de sa vie d’aventurier.
La citée de Pierre-Tonnerre qu’il était sur le point de rejoindre apparaissait enfin devant lui. Cette ville n’était pas défendue avec des remparts traditionnels mais seulement par un mur de pierres éparses. Quoiqu’il en soit, cette citée avait pour protecteurs les Dragons Pourpres. Et d’après ce que le mercenaire en avait entendu dire, ces Dragons étaient une force de combat redoutable.
La porte pour accéder dans la ville était immense s’était à se demander combien d’hommes il fallait pour pouvoir l’ouvrir. Elle était constituée de deux battants. Sur celui de gauche une ouverture plus petite devait également faire office d’accès à la ville pour les retardataires et se serait certainement par cet endroit que le roublard passerait. Deux Dragons Pourpres gardaient l’accès de la ville à la lumière des torches qui elles reflétaient les lueurs de leurs flammes sur les vêtements des gardiens. Deux arbalétriers quand à eux étaient postés un peu plus haut sur le chemin de ronde. Le roublard eu l’impression qu’ils sondaient à la fois l’horizon et les nouveaux arrivants en prévention d’une potentielle menace.
L’aventurier continua de se diriger vers les deux hommes postés devant l’entrée tout en observant une petite bâtisse construite près de la grande porte.
¤ Ce doit être un poste de guet ? J’espère que l’on ne me posera pas de problèmes pour pénétrer dans cette citée ? ¤
Continuant sa progression Elrik se présenta aux gardiens à haute voix : » Salutations Messires Dragons, on m’a présenté votre citée comme étant hospitalière. Est-il possible d’accéder à un logis à cette heure ? Si cela est effectivement possible pourriez vous m’indiquer la direction menant à « La Tanière de l’Ours » qui paraît-il est une auberge de confiance ? ».
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Voleur d'âmes
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Date: 12 Tarsakh 1373 - Douzième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-Tonnerre - Cormyr Temps: Frais et sec - 13° Moment: Crépuscule/nuit - 21h00 Narration: Badroke garde de droite regarda Badrok d'un œil neutre sans répondre à la question puis tourna la tête vers son compagnon. Il ne s'attendait visiblement pas à voir un convoi de marchands arriver si tard aux portes de la ville... En prenant son temps il daigna enfin répondre au guerrier:- Bonne rencontre voyageur. Z'allez d'abord d'voir vous enregistrer auprès du Major d'épée qu'est dans l'bâtiment juste là. L'aura deux ou trois questions à vous poser avant d'vous laisser rentrer. Par contre avant de rentrer faudra qu'on fouille votre chariot. Désolé mais à c't heure là, c'est la règle. Vous savez, la contrebande et tout ça... Sans prendre plus d'initiatives le soldat se contenta d'indiquer du doigt l'entrée du petit bâtiment sur la gauche de la porte de la ville. Au même instant, le chef de la caravane venait de rejoindre Bradok et lui administra une tape chaleureuse sur l'épaule avant de s'adresser à lui :- Tu peux y aller mon amis, ça va prendre un peu de temps pour nous autres ici ! Le temps de contrôler nos papiers et notre cargaison... Ensuite faudra qu'on décharge une partie des caisses dans l’entrepôt d'un confrère. On risque d'y passer une bonne partie de la nuit. En tout cas, merci de ta compagnie, je sais que les gars ont apprécié. Va à la Tanière de l'Ours ! Tu diras bien que tu viens de la part d'Elias Florin. Le patron s'appelle Derdek Valprofond, c'est un amis. Demande lui une chambre, mange et bois tout ton saoul, tu lui diras de mettre ça sur mon ardoise. On repart demain pour Hultail, on passera te saluer avec les gars vers midi. Elias expliqua à Badrok comment se rendre à l'auberge en question puis le salua chaleureusement avant de rejoindre ses hommes qui débâchaient déjà certains des chariots du convoi.
Ses adieux fait, Badrok pénétra alors dans le petit bâtiment. A l'intérieur, un sous-officier borgne était assis derrière un bureau. Guère surpris par l'arrivée du Hin, il lui adressa un sourire avant de prendre la parole avec une voix nasillarde et mécanique:- Bienvenue à Pierre-Tonnerre, on ne vous attendait plus ! Veuillez m'indiquer votre nom, prénom ou tout autre patronyme usuel. J'ai également besoin de connaître votre profession et les raisons de votre venue dans notre ville. Si vous êtes marchand, veuillez me présenter les statuts de votre compagnie. Si vous êtes aventuriers, veuillez me présenter votre charte à jour ou me prouver votre appartenance à une compagnie. De son œil droit valide dans lequel brillait les reflet de l'unique torche de la pièces, le Major d'épée fixait Badrok avec d'un regard perçant. Son cache œil et l’énorme cicatrice en forme de griffes sur sa face gauche lui donnaient un air sinistre.Narration: Elrikes deux gardes esquissèrent un signe de tête en guise de salutation. Celui qui se trouvait à gauche de la porte arborait toutefois un regard suspicieux. Il fallait dire qu'un homme solitaire vêtu de noir et portant une capuche qui se présentait aux portes de la ville la nuit tombée avait de quoi paraître suspect aux yeux des forces de l’ordre... A l'inverse, le garde de droite était visiblement amusé par la remarque du roublard, naturellement ce fut lui qui prit la parole :- Pour sûr qu'elle est hospitalière not'ville du moment qu'vous êtes pas un gob' ou une autre saloperie de monstre et qu'vous faite pas d'grabuge ! Ahahahah. Si vous voulez aller à la Tanière de l'Ours, faudra remonter la rue principale juste derrière cette porte. Z'allez arriver au niveau d'un genre d'gros rocher bizarre d'un mètre de diamètre, ça s'appelle la Pierre de Tonnerre. Là, v'prendrez à droite et d'vriez arriver à l'Assemblée, c'est une grande place couverte, v'pouvez pas la louper. L'auberge, ben elle est juste un peu plus loin, ce s'ra indiqué. Mais va d'abord falloir aller voir le Major d'épée pour vous enregistrer. D'un geste du bras, la sentinelle de gauche invita le roublard à pénétrer dans le bâtiment... D'une surface d'environs dix mètres carrés, l'endroit ne comprenait pas de fenêtre. Autour du bureau en chêne foncé derrière lequel était assis le sous-officier, les murs étaient presque intégralement recouverts par des cartes géographiques ou autres. Sur certaines de ces dernières, Elrik pouvait y voir des dizaines voir des centaines de noms de compagnies d'aventuriers avec leur blason ainsi que dans certains cas les noms de leurs membres... Sur d'autres cartes étaient répertoriées de nombreuses informations sur ce qui semblait être des maisons ou compagnies marchandes. Hormis le bureau face à l'entrée, la pièce comptait pour tout mobilier un râtelier d'armes sur la droite ainsi qu'une étagère croulant sous des piles de livres poussiéreux sur la gauche. Devant le bureau, deux sièges en bois dont l'assise en paille était usée jusqu'à la moelle n'inspirait pas confiance à quiconque aurait pu être invité à s'y asseoir...Le sous-officier était entrain de rédiger un message lorsque le voleur pénétra dans la pièce. Sa tâche était visiblement ardue compte tenu de la pénombre ambiante et de son œil manquant, si bien qu'il ne semblait pas avoir remarqué l'entrée d'Elrik... Lorsqu'il leva la tête, le voleur pu toutefois comprendre qu'il n'en était rien.- Ah... c'est vous ! Bienvenue. Pour votre enregistrement, veuillez décliner vos nom, prénom, patronyme et profession ainsi que les raisons de votre présence ici. Vous n'avez pas l’allure d'un marchand. Si vous êtes un aventurier veuillez m'indiquer aussi à quelle compagnie vous appartenez ou me fournir votre charte? Le visage lugubre et balafré du gaillard demeurait sans expression si ce n'était une légère moue sensée évoquer le début d'un sourire.
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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Aventurier
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e moment d’aller se faire enregistrer pour entrer dans la ville était arrivé. Fournir des documents officiels était impossible pour lui et annoncer qu’il était un voleur même à la recherche de sa sœur était tout bonnement inconcevable. Il était persuadé que n’importe quel garde l’aurait décrété de menteur et l’aurait envoyé croupir dans un cachot. Cet instant, le roublard le redoutait et espérait pouvoir l’éviter. Mais non ! Maintenant il ne pouvait plus reculer et était obligé de faire face à cette situation dangereuse.
Elrik s’approcha du bâtiment indiqué par le moins souriant des Dragons Pourpres et ressentait une certaine appréhension. Sa gorge commençait à se serrer.¤ Courage. J’ai déjà eu la même mésaventure il y a quelques années de cela et j’avais bien réussi à m’en sortir. Je ne vois pas ce qui pourrais bien m’empêcher de pénétrer dans cette citée ? ¤ Le mercenaire avait été effectivement confronté à la même situation sauf que le garde en chef qui s’occupait des enregistrements était un ivrogne qui passait plus son temps à terminer les fonds de bouteilles que de contrôler les voyageurs. Et pourtant ce jour là il avait été à un cheveu de se faire attraper. C’est grâce à sa malice, sa roublardise et finalement à quelques pièces qu’il avait réussit à corrompre le bonhomme.¤ Espérons que ce Major d’épées soit le même genre de personne ? ¤ C’est sans trop y croire et la gorge nouée qu’Elrik pénétra dans l’enceinte. La pièce était somme toute assez grande, sans fenêtres et sombre. Peut être était-ce dû à la seule torche présente pour éclairer les lieux ? C’était à se demander si ce bureau était aussi sombre le jour que la nuit ?
Une forme humaine assise se mouvait derrière un bureau de chêne et griffonnait comme un message. La lumière de la torche fit apparaître au roublard le cache œil du Major d’épées.¤ Pauvre homme sa tâche doit être des plus ardues d’écrire dans cette pénombre ? ¤ Le sous officier semblait tellement captivé par l’écriture de son courrier que le jeune homme pensa un instant que celui-ci ne l’avait pas remarqué. Il en profita pour regarder de quoi était meublé ce lieu de passage obligé.
Des livres ici et là avaient été oubliés semble t’il sur une étagère vu la poussière qui les recouvrait. Il y avait aussi un râtelier d’armes et deux chaises qui semblaient tenir debout par miracle tellement elles étaient usées. Mais ce qui attira le plus le roublard se trouvait derrière l’homme occupé à écrire. Des cartes géographiques et en grand nombre. Sur certaines le voleur pouvait y voir le nom d’une multitude de compagnies d’aventuriers, leur blason et même le nom de leurs membres. Sur d’autres des informations de diverses maisons ou compagnies marchandes.¤ Que Beshaba soit louée ! La Vierge de l’Infortune veille sur moi. Grâce à ces noms elle m’offre mon ordre de passage dans cette citée. Ce gratte papier doit être un petit scribouillard qui passe son temps à lire et écrire toute la journée. Il ne me reste plus qu’à me faire passer pour une de ces personnes et l’affaire sera réglée en un rien de temps. Apparemment la journée continue d’être bonne pour moi. ¤ Cette tension qu’il avait ressentie à son entrée était entrain de disparaître et de s’évaporer. Mais quand l’homme en face du mercenaire releva la tête Elrik remarqua aussitôt que le sous officier était bien conscient de sa présence. Son visage n’avait rien à voir avec celui d’un homme qui passait son temps et ses journées assis. Non, il avait même dû avoir voyagé et participé à un grand nombre de combats car son visage était sans expressions et lugubre. Et pour couronner le tout, il avait une cicatrice sur le côté gauche du visage en forme de griffes qui impressionnait n’importe quel homme se présentant dans ces lieux.¤ Bon … la tâche va être plus rude que prévue pour pénétrer ici. ¤ Le roublard commença par ôter sa capuche. Sa chevelure blonde se dévoila à la lumière des lieux et le rendit tout de suite moins menaçant.
Elrik s’éclaircit la voix : - Hum … Hum … « Bien le bonsoir mon ami. Il n’y a aucuns soucis je vais vous fournir ces informations de suite ». Elrik fait un test de diplomatie (+2) pour sympathiser avec le sous officier. Ensuite il fait un test de bluff (+6) . S’il réussit le test de bluff, il donne au sous officier le nom d’une compagnie d’aventuriers qu’il a aperçu sur le mur ainsi que le nom d’un de ses membres en se faisant passer pour lui.
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Aventurier
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près un petit moment de silence, l'un des Dragons Pourpres finit par répondre à Badrok. Comme l'halfelin aurait dû s'en douter, avec les troubles régnant aux alentours de Pierre-Tonnerre, la sécurité à l'entrée de la cité était bien évidemment renforcée à la nuit tombée. Après tout, rien qu'avec la quantité d'aventuriers passant par le bourg, les receleurs, voleurs et contrebandiers ne devaient pas manquer. Acquiesçant d'un hochement de tête, le petit soldat remercia son interlocuteur :- Merci bien, je m'y rends de ce pas. Badrok se retourna donc, repérant la petite maison en pierres adjacente à la porte principale. Par chance, à cette heure-ci, les voyageurs étaient plutôt rares, la queue pour se rendre dans la bâtisse était donc inexistante. Avec l'aide de Yondalla, l'halfelin ne perdrait qu'une dizaine de minutes à remplir de la paperasse et pourrait enfin aller se reposer. En chemin, il fut interpellé par Elias, le chef de la caravane qu'il était chargé d'escorter. Ce dernier remercia le petit guerrier et lui expliqua qu'à partir de maintenant, il pourrait se débrouiller sans lui. Badrok sourit. Malgré les nuits passées à surveiller la cargaison et, surtout, l'éloignement de sa famille, l'halfelin avait passé de bons moments avec les marchands. Elias s'était d'ailleurs montré un grand admirateur de la cuisine de Melice, la femme de Badrok, ou du moins des casse-croûte qu'elle avait préparé pour le voyage de son mari. Serrant la main du commerçant, le guerrier lui dit :
- Pour moi aussi ce fut un plaisir de voyager en votre compagnie, les amis. D'ailleurs, dis bien à Garoknar de ne pas négliger son talent pour la musique, je suis sûr que s'il apprend autre chose que des chansons paillardes il pourrait devenir un sacré bon ménestrel. En tout cas, je vous souhaite de faire de bonnes affaires. Encore merci pour le chemin vers la Taverne de l'Ours et à bientôt l'ami ! Badrok salua Elias et se dirigea vers le bâtiment de contrôle. En passant à côté des autres commerçants, il les salua et les remercia, blaguant une dernière fois avec Garoknar, un demi-orque propre sur lui aux canines aussi brillantes que son crâne chauve. Ce dernier avait été la cause de plusieurs fou-rire autour de feu de camps durant le voyage et était très doué avec un luth. Malheureusement, il préférait poursuivre la carrière de son père en temps que marchand. En tout cas, le petit soldat espérait travailler de nouveau avec ces commerçants.
En entrant dans la petite maison, Badrok eut un soudain élan de nostalgie. La manière dont était disposé la pièce, à la fois bordélique et austère, lui rappelait les comptoirs de contrôle que lui même avait gardé à l'époque où il travaillait dans les entrepôts de la famille Pierredor, avant la prophétie et les voyages loin de sa famille. L'officier en charge lui rafraîchissait aussi sa mémoire, ressemblant à un vétéran qu'il connaissait à Ahm. Il avait la même intonation dans sa voix, devenue automatique à force de répéter la même phrase toute la journée. S'approchant du bureau en gardant un sourire polis, le guerrier écouta son interlocuteur balafré. Bien que n'étant ni un marchand, ni officiellement un aventurier, l'halfelin resta confiant et répondit tranquillement :- Bonne rencontre messire. Je me nomme Badrok, je suis un soldat travaillant pour la famille Pierredor, pas loin d'Ahm. J'étais engagé par Elias Florin pour les escorter jusqu'à Pierre-Tonnerre. Je ne fais hélas pas parti d'une compagnie d'aventurier, mais je suis certains messire Florin pourra attester de ma bonne foi. Après tout, comme l'officier avoua avoir attendu la caravane, la simple permission d'Elias devrait permettre au guerrier d'avoir accès à la ville. Les caravanes de marchands se déplacçaient rarement à l'improviste et faisaient toujours en sorte que les autorités de leur destination soit au courant de leur venue. L'halfelin attendit donc posément que le borgne lui signe son laisser-passé, retenant de peu un grognement de son estomac. Il était bientôt l'heure de manger.
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Voleur d'âmes
Aucune chambre
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Date: 12 Tarsakh 1373 - Douzième jour de la Griffe des Tempêtes Lieu: Pierre-tonnerre - Cormyr Temps: Frais et sec - 12° Moment: Nuit - 21h15Narration: Badroklors que Badrok répondait à la demande du sous-officier, ce dernier glissa devant lui le gigantesque livre posé sur un coin de son bureau. Faisant environ quinze centimètres d'épaisseur et d'une grandeur au moins égale à trois fois cette taille, l'ouvrage était impressionnant. Sur la couverture de cuir brun, une inscription en lettres noires indiquait : « Registre des Entrées – Porte Sud - Volume n°16».
Lorsque le petit guerrier eut terminé sa présentation, l'homme lui adressa un hochement de tête avant de porter son unique œil valide sur les dizaines de pages noircies à l'encre qu'il faisait défiler. Arrivé à une page encore à moitié vierge, il s'empara de sa plume puis griffonna quelques lignes toute en s'adressant à Badrok :- Bien ! Un confrère soldat ! Nul doute que vous serez assez discipliné pour respecter les lois de la Couronne... Au moins vous n'êtes pas un de ces aventuriers... Sans attendre de réponse de son interlocuteur, le Major d’épée posa sa plume et ouvrit un des tiroirs de son bureau. Il en sorti alors une cordelette qu'il tendit à Badrok tout en réalisant un nœud bien spécifique afin de lui montrer comment faire.- Au cas ou il s'agirait de votre première halte dans une citée du Royaume, sachez qu'il vous faudra nouer votre arme à son fourreau comme ceci. C'est un signe de bonne foi et de paix. Ça empêche surtout les esprits les plus chauds de sortir leurs lames à tout bout de champ... Bon... Contentez vous de nouer votre dague et évitez d'agiter votre lance sous le nez de la population et tout ira bien. Vous pouvez demander aux gardes de vous ouvrir, bon séjour parmi nous ! D'un geste, le soldat invita Badrok à sortir de son bureau. Sans un regard de plus, il reprit sa plume en main en trempa la pointe dans l'encrier et reprit son écriture dans le registre. L'halfelin put alors prendre la route de l'auberge comme indiqué par Elias. Sans difficulté, il arriva jusqu'à l'Assemblée, place centrale et cœur de l'activité sociale et commerciale de Pierre-tonnerre.
L'endroit, totalement vide à cette heure, était éclairé par de nombreuses torches accrochées de manière régulière le long des bâtiments. Une énorme toiture à la charpente haute et complexe abritaient en son centre une grande partie de la place. L'édifice, servant de marché couvert et de place publique, mesurait vingt cinq mètres de long pour quinze de large et était totalement dépourvue de murs. Seuls d'épais piliers en pierre de taille disposés de manière régulière soutenaient la toiture. Sur certains d'entre eux étaient fixées des torches. Sur toute la périphérie du bâtiment, un dallage bicolore en pierres permettait de délimiter des espaces dédiés aux étales désormais vides des marchands. Au centre du marché, une estrade circulaire de six mètres de diamètre et haute d'un demi était accessible par quelques marches.
Malgré la clarté relative générée par les torches, Badrok peina à trouver des panneaux et des indications quand à la proximité de l'auberge de la Tanière de l'Ours. Pas moins de six rues débouchaient sur l'Assemblée et en emprunter une au hasard risquait de faire durer les pérégrinations nocturnes du Hin quelques temps encore...
Alors qu'il réfléchissait à la destination à prendre une chouette se posa sur une étale non lui de lui. Alerté, Badrok regarda vers le volatile. Au loin à l'autre bout de la place, une silhouette de femme débouchait d'une rue arrivant du sud est...Narration: ElrikCliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de diplomatie de Elrik sur Sergent :
Elrik (diplomatie): 1d20+2 = 20+2 = 22 VS Sergent (diplomatie): ??? = ???
Réussite : l'attitude du sergent envers Elrik passe de Indifférente à Amicale.
Test de Bluff de Elrik sur Sergent :
Elrik (bluff) : 1d20+6 = 3+6 = 9 VS Sergent (psychologie) : ??? = ???
Échec : le sergent ne croit pas Elrik et lui demande son vrai nom.
liant le parchemin sur lequel il était entrain de rédiger un message lors de l'entrée du roublard dans son bureau, le sous-officier Dragon Pourpre écouta la présentation d'Elrik. Son début de sourire toujours sur les lèvres commençait à s'élargir tandis que son œil valide semblait scruter les moindres détails du visage du roublard.
Le voleur avait fait le bon choix en ôtant sa capuche, sa silhouette devenant de beaucoup moins suspecte qu'à son entrée... Toutefois le soldat marqua un temps de pause avant de prendre la parole. Son regard semblait beaucoup plus insistant et un léger froncement de sourcil était visible... Tout en maintenant le silence, l'homme tira vers lui le registre des entrées et l'ouvrit à la page idoine en prenant son temps. Après presque une minute sans rien dire, le Major d'épée prit la parole: - Banmer... de la Compagnie des Lames Courbes... Pourquoi pas... Plutôt en forme pour un mort hein ?! Allez ton vrai nom et la raison de ta venue ici. Il n'y a rien de compliqué et c'est purement administratif ! Le sourire du Dragon Pourpre devint total. Sans le savoir, Elrik avait donné le nom d'une compagnie d'aventuriers qui avait péri ici même à Pierre-tonnerre. L'année passée, le groupe d'apprentis aventurier avait déboursé les trois mille lions d'or nécessaires à l'obtention d'une charte royale et était parti à l'aventure dans la foret de Hullack sans la moindre préparation... Le folklor local retenait que le groupe avait été massacré peu après avoir rejoint le pont du Crâne du Cerf aux abords de la porte nord de la ville...
Tout en continuant de fixer le voleur, le sous-officier tira un tiroir de son bureau, puis plongea la main à l'intérieur, celui-là même qui contenait les cordelettes destinées à nouer les armes des visiteurs à leurs fourreaux.- Bon, tu ne m'a pas l'air d'être un mauvais bougre mais sache que d'autres t'auraient déjà mis au cachot pour tentative d'usurpation d'identité. Là , tu n'as pas eu de chance, tout le monde ici connait le destin de la compagnie des Lames Courbes... Tiens, fait moi un nœud de paix avec ça à tes armes et répond à ma question et tu pourras y aller. Tant que tu ne fais pas de grabuge tout devrait bien se passer... Un dernier conseil, évite de déconner avec nous autres Dragons Pourpres. Pour cette fois-ci ça passe... Narration: Hiiellealgré son peu de goût pour le calme et la routine, Hiielle savait qu'elle devait profiter des quelques jours de tranquillité qu'elle avait devant elle. Depuis son départ précipité de Velprintalar suite à son implication involontaire dans le meurtre de son maître Melian Elentári, la magicienne n'avait fait que voyager par monts et par vaux sans jamais avoir pris le temps de souffler.
Trouver un navire pour quitter l'Aglarond n'avait pas été difficile. Usant de ses sortilèges favoris, elle avait réussi à obtenir une place à bord d'un navire marchand sembien. Le capitaine avait été si réceptif à ses enchantements qu'il lui avait même attribué une cabine individuelle, un luxe... Le voyage jusqu'à Saerloune n'avait d’ailleurs pas coûté la moindre pièce de cuivre à la jeune femme. Malgré les circonstance de son départ, le début de son périple se faisait sans encombres.
Pourtant, l'arrivée dans la métropole Sembienne eut pour effet de ternir l'humeur de la thaumaturge. Saerloune était une ville de commerce et un repère de brigands et servait également de fief a une multitude de guildes criminelles et de cultes aussi maléfiques que prolifiques. Plus généralement, Hiielle, pu comprendre que l'ensemble de la Sembie possédait ces caractéristiques... Les souvenirs récents et douloureux de Hiielle avec la pègre de sa ville natale ainsi que son implication dans la mort de son maître n'avaient pas tardé à revenir au centre de ses préoccupations. Aussi, la magicienne ne tarda pas à prendre la route vers des contrées moins douteuses...
Le salut de Hielle se trouvait tout naturellement à la frontière ouest de la Sembie. Prospère, discipliné et réputé pour la puissance de ses redoutables Mages de Guerre, le Cormyr était une destination qui avait de quoi séduire plus d'un mage en quête de savoir et de tranquillité. La magicienne ne tarda donc pas à se mettre ne route vers le royaume forestier. De nombreux jours durant elle marcha à travers la campagne avant d'arriver à Pierre-tonnerre, petite ville isolée loin du tumulte des grandes métropoles...
La première journée de Hiielle dans la citée était passée avec une rapidité déconcertante, si tant est qu'on eût pu parler de journée... Épuisée, elle s'était reposée dans sa chambre jusqu'à midi. La chambre que lui avait attribué Derdek Valpronfond le tenancier de la Tanière de l'Ours était des plus confortable si bien que la seule activité matinale de l'enchanteresse avait été de préparer ses sorts du jour. La magicienne avait payé d'avance pour les quatre nuits en pension complète. Cela lui avait couté une bonne partie de ses économies mais Derdek lui avait fait un excellent prix... Dans une ville comme Pierre-tonnerre, elle aurait grand temps de trouver de quoi gagner quelques sous lorsqu'elle en aurait besoin.
Après un déjeuner copieux, Hiielle consacra son après-midi à ses recherches théoriques, son périple depuis l'Aglarond l'ayant contraint à négliger cet aspect de son travail depuis trop longtemps à son goût... En début de soirée, la jeune femme se décida à aller déambuler en ville afin de s'aérer l'esprit et de s'ouvrir l'appétit. Ainsi, Maddie pourrait également se dégourdir les ailes. Hiielle déambula alors une bonne demi-heure à travers le quartier résidentiel au sud est de la ville. La nuit tombante, elle entreprit de revenir sur ses pas et repassa par la place de l'Assemblée. En une demi-heure, la place s'était intégralement vidée... Enfin presque. Au loin, de l'autre coté de la place, une petite silhouette semblait regarder dans tous les sens visiblement à la recherche de quelque chose. C'est à ce moment précis que le familier de la magicienne s'envola à sa rencontre...
PJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs
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e voleur qui avait déclaré qu’il travaillait pour la Compagnie des Lames Courbes et qu’il se prénommait Banmer avait l’espoir que son stratagème fonctionne. Et à la vision du demi-sourire du Major d’épées, il se dit aussitôt que son choix avait payé. Mais quand le borgne commença à stopper sa conversation et dévisagea le visage d’Elrik celui-ci se mit à douter de ses réponses. ¤ Mince alors j’ai dû faire une erreur dans mes propos ? Cela ne me dit rien qui vaille. ¤ Le voleur était sur le qui vive. Il était hors de question d’engager un combat contre ces hommes. Primo il en avait aucune envie et secundo il se serait fait tailler en pièce. Il examina attentivement le visage balafré du Dragon Pourpre et lui fit un de ses plus beau sourire. Histoire de détendre l’atmosphère. Le soldat fronça les sourcils et fit glisser sur son bureau un gros ouvrage noir qui devait être le registre des entrées. A ce moment précis un grand silence inquiétant régna dans la pièce sombre.¤ Hum … je pense que cette fois ci les carottes sont cuites. Je me suis probablement fais démasquer. Je dois me préparer à réagir et à … ¤ La réflexion du mercenaire se retrouva momentanément coupée car le soldat avait repris la parole pour préciser que ce dénommé Banmer et sa compagnie étaient morts il y a un an de cela.¤ Quelle poisse ! Parmi tous ces noms il a fallut que je donne celui d’un mort. ¤ A la vue du sourire grandissant du Major d’épées, la gorge d’Elrik commençait à se nouer. Le roublard restait sans réactions à attendre la suite des événements. Le Dragon Pourpre n’avait pas l’air d’être une mauvaise personne. Juste un homme faisant son travail. Et il tenait absolument à connaître l’identité d’Elrik ainsi que la raison de sa venue en ville.¤ Hé bien je vais devoir lui annoncer la vérité … enfin … pas toute la vérité juste quelques brides de la vérité. S’il connaissait ma véritable profession il m’interdirait l’accès à la ville. Et puis il faudrait vraiment être stupide pour annoncer à un garde que l’on est un roublard. ¤ Le gardien tendait une cordelette pour faire un nœud de paix à ses armes afin de ne pas provoquer qui que se soit dans la citée. Le roublard attrapa la cordelette tendue par le gardien sans un mot.¤ « Nœud de paix« ? Il croit vraiment que cela va empêcher quiconque de se servir de son arme ? ¤ Sur cette dernière pensée Elrik regarda rapidement autour de lui pour être certain d’être seul avec le soldat puis il annonça au Major d’épées :- Je me nomme Elrik Valrok. Je n’avais aucunes intentions belliqueuses à votre attention. Je souhaitais simplement garder l’anonymat sur mon identité. Je suis à la recherche d’une jeune femme, ma sœur jumelle, qui a disparue de ma vie depuis de nombreuses années. Je parcours le royaume à sa recherche depuis bien longtemps maintenant. Et c’est par le plus grand des hasards que dans une taverne à Wheloune un pêcheur m’a dit avoir vu une femme avec les mêmes yeux que moi accompagnée d’autres personnes prenant la direction de l’Est. J’ai donc suivit sa piste en passant dans la ville d’Hultail. Après la confirmation de plusieurs villageois, j’ai donc continué ma route jusqu’ici. Après mûre réflexion il est vrai que mon attitude est quelque peu stupide de vous avoir menti mais comme me l’a enseigné mon précepteur, la prudence est mère de sûreté. Vous ou n’importe quel homme connaissant mon identité pourrait là divulguer et là adieux la discrétion. Elrik avait déclaré ce qu’il avait sur le cœur et attendait la réaction du Major d’épées.
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ssise seule dans une auberge de Pierre-Tonnerre, une jeune femme déjeunait. Un drôle d'animal l'accompagnait, une chouette, et donnait un certain cache à son apparence autrement commune. Son nom était Hiielle, originaire d'Aglarond, expatriée suite à un problème domestique. Son occupation était la magie, et elle se spécialisait dans les enchantements. Sa chouette était son familier, fidèle, et le meilleur compagnon qu'elle ait pu souhaiter. Ses pensées étaient focalisées sur son dernier rêve.¤ Jamais ça! ¤ L'idée de passer un repas avant de partir à l'aventure semblait si stupide. Qui se priverait de manger? Qui serait assez pressé? Le souvenir de ce rêve était si bien ancré dans son esprit qu'elle pouvait encore entendre son estomac gronder tout en engouffrant son déjeuner.Aussi ridicules étaient ses pensées, le sérieux avec lequel elle abordait la question de la nourriture se reflétait sur son visage, et quiconque l'eut observée aurait plutôt supposé que des souvenirs plus douloureux l'habitaient.La douleur, elle préférait ne pas y penser. L'éloignement de sa famille, l'indifférence, et puis l'oubli. Les grands espoirs, les trahisons, les destins funestes, et la culpabilité qui la rongeait. Penser au ridicule de ses rêves était une alternative bien plus saine si elle comptait continuer à avancer.
Dans tous les cas, passer quelques temps dans cet endroit était une pénitence suffisante. S'enfuir par bateau, repasser par la corruption d'une grande ville, prendre la route à pied, et terminer ici, à ressasser ses rêves pour oublier sa douleur. Se laisser le temps. Vivre quelques temps. Et passer au-dessus des personnes qu'elle avait perdues.- Mais toi tu seras toujours là, hein. dit-elle à Maddie, son familier, tout en caressant son plumage. La chouette et l'humaine appréciaient chacune la compagnie de l'autre, à la fois calme et chaleureuse.Après son repas, la jeune femme entreprit de reprendre ses études. Son voyage ne lui avait pas laissé beaucoup de temps pour s'y consacrer. Le trajet en bateau n'aurait pas du être désagréable. Grâce à la force de sa persuasion, elle avait réussi à obtenir une cabine de qualité. Mais le roulis s'était avéré un redoutable ennemi, et jusqu'à son arrivée à Saerloune, elle fit peu, hormis se retenir de vomir.
Saerloune elle-même n'avait pas été de tout repos. Lui offrant au départ de grands espoirs, cette métropole était en réalité bien plus corrompue, dangereuse, et soumise à la criminalité que Velprintalar. L'insécurité qu'elle avait ressenti dans les quelques contacts qu'elle avait eus avec les roublards des rues était plus forte que les prospects d'apprentissage. L'érudition valait bien peu face à un coup de couteau dans le dos. Un frisson la parcourut.
C'est ainsi qu'elle s'était retrouvée sur la route vers l'ouest. Toujours plus loin de sa terre natale, mais vers des contrées peut-être plus sereines et paisibles. Pierre-Tonnerre était sur la route, et probablement un aussi bon choix qu'un autre. Sans connaître le Cormyr et ses habitudes, elle avait du apprendre de la bouche des autochtones que beaucoup d'aventuriers se retrouvaient dans cette ville pour explorer une dangereuse forêt.Hiielle referma son grimoire. La journée s'était rapidement écoulée pendant son étude, et la nuit tombait déjà. Elle sortit pour s'aérer.
Elle commençait à apprécier la vie dans cette ville, relativement calme, même si l'agitation des grandes villes lui manquait parfois. Alors qu'elle rentrait à l'auberge, songeant à trouver un travail pour gagner de quoi vivre, elle fut tirée de sa rêverie quand Maddie s'envola en direction d'une silhouette. Surprise, et toujours inquiète du bien-être de sa chouette, la magicienne courut pour la rejoindre, à la rencontre de cette ombre. Sorts préparés changés. Niveau 0: Détection de la magie, Hébétement *2, Message; Niveau 1: Armure de mage, Charme-personne *2.
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insi, les rumeurs semblaient être vraies. Les aventuriers causaient plus de troubles qu'autre chose à Pierre-Tonnerre, du moins à en juger par la réaction de l'officier des Dragons Pourpres qui faisait face à Badrok. En observant son interlocuteur feuilleter le massif grimoire qu'il avait posé sur son bureau, l'halfelin sourit. Au moins, il n'aurait pas à passer trop de temps au point de contrôle et pourrait atteindre l'auberge avant que son tenancier aille se coucher.
Poliment, Badrok acquiesça d'un hochement de tête à chaque consigne exposée par le borgne. Il saisit la cordelette que lui tendit le Major et, intérieurement, se réjouit d'avoir une lance. En effet, en cas d'attaque à l'intérieur de la ville, son temps de réaction ne serait pas amputée à cause d'un nœud à défaire. Il fut aussi soulager de constater que son arme de prédilection ne lui serait pas confisquée dans l'enceinte de la cité. Tout en nouant la garde de sa dague à son fourreau, l'halfelin répondit à son interlocuteur sur le ton de la plaisanterie :- Ne pas agiter ma lance sous le nez des passants ? Quand on fait ma taille, ce n'est pas un très facile. Le petit guerrier élargit son sourire. Néanmoins, il préféra se clarifier juste après, histoire de ne pas s'attirer des ennuies juste pour une mauvaise blague :- Mais ne vous en faites pas. Expliqua-t-il en tapota le manche de sa lance. Je suis entraîné à manipuler cette arme. J'éviterai de chatouiller les nasaux du premier venu. Une fois la paperasse signée, Badrok se dirigea salua poliment le Major des épées et se dirigea vers la porte de la ville. En la passant, il aperçu ses anciens employeurs dénouer certains de leurs paquets sous les yeux des Dragons Pourpres. Il leur fit un petit signe amical de la tête en les croisant, mais comprit qu'ils étaient trop occupés pour l'avoir remarqué. Entrant dans la rue principale de Pierre-Tonnerre, l'halfelin poussa un long souffle mêlant soulagement et fatigue. Ensuite, il s'engagea sur le chemin de la Tanière de l'Ours d'un pas rapide. Il ne voulait pas arriver trop tard et être forcer de tambouriner à la porte de l'auberge pour en réveiller le tenancier. S'il souhaitait réussir à trouver du travail plus facilement, se mettre à dos les taverniers du coin n'étaient pas une bonne idée.
Il faut savoir que l'un des points importants de la personnalité de Badrok était son manque de témérité, voir tout simplement de courage. Durant son enfance passée dans les rues ou ses années à faire son travail, l'halfelin avait appris que, contrairement à la croyance populaire, avoir peur n'était pas une si mauvaise chose. Ce sentiment, combattu par beaucoup d'aventuriers et de guerriers, était, pour lui, un moyen de survivre dans un monde où emprunter la mauvaise ruelle au mauvais moment pouvait signer son arrêt de mort. Cet instinct l'avait forcé à utiliser sa tête depuis sa plus tendre jeunesse afin d'éviter de se mettre dans des situations difficiles. Il n'était certes, pas d'une grande intelligence, il se pensait assez malin pour éviter les ennuis inutiles. Encore une fois, la jugeote du petit guerrier se mit en œuvre quand il entra dans la place de l'Assemblée.
Il longeait donc la grande halle, histoire de rester dans la lumière des torches accrochées à chacune de ses colonnes. Pour lui, qui n'était pas le plus furtif des halfelins, surtout à cause de son armure, rester dans les parties les plus sombres de la place déserte ne lui donnaient pas vraiment d'avantage tactique. Gardant sa lance appuyée contre son épaule de manière faussement décontractée, Badrok était prêt à se mettre en garde en cas de problème. Après tout, même avec la présence des Dragons Pourpres, les lieux fréquentés par les aventuriers attiraient généralement des êtres belliqueux. Et puis, comme il n'était pas écrit sur son front qu'il était un soldat, et non membre d'une compagnie, des citoyens saoul et rancunier pouvaient essayer de se venger des tords fais à leur cité sur un simple halfelin.
Un tel état d'attention, mêlé à la fatigue et la difficile recherche du bon chemin jusqu'à l'auberge, mettaient les nerfs de Badrok un peu à vif. Ainsi, quand une petite ombre fonça vers lui, il sursauta et se mit instinctivement en position défensive, pointant la créature volante de la pointe de sa lance. Quand, au bout de quelques secondes, il réalisa qu'il ne s'agissait que d'une chouette, il se détendit :
- Me fait pas peur comme ça, soupira-t-il, je suis un peu trop fatigué pour ce genre de farce. C'est alors que, en tournant la tête pour reprendre sa route, il aperçu une silhouette dans la pénombre de la vaste place, longeant la halle dans sa direction. Remettant sa lance sur son épaule, mais tout en la gardant prête au cas où, le petit guerrier cessa de bouger et tendit l'oreille. Difficile pour lui de voir dans l'obscurité, mais comme tout ceux de son espèce, son ouïe pouvait l'aider à percevoir ce que sa vue ne lui permettait pas. Prenant une longue et silencieuse respiration, il écouta, cherchant à repérer le tintement d'une armure en déplacement, des bruits de pas autour de lui, le très léger sifflement d'une lame qu'on sortait de son fourreau. Puis, une fois mieux au courant de son environnement, il déclara à haute et intelligible voix :- Qui va là ? Si vous ne cherchez pas d'ennuis, n'ayez crainte je ne vous veux aucun mal. Si c'est le contraire, sachez juste que j'ai une lance et que je sais m'en servir. Demande de jet de Perception auditive (modif +4), histoire de découvrir si Hiielle est armée, en armure et seule.
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