L'Enigme du Dragon-pluie, Ascha, Asilgar, Jarircie, Naïrod, Ulrich

S'installant tranquillement, et n'ayant rien de mieux à faire pour le moment, Jarircie jeta un oeil sur les gens qui attendait, histoire d'observer le profil des locaux, ou du moins des gens présents dans les environs, et du gabarit de ceux qui était pris.

¤ Mais c'est pas possible ! Ça ne peut pas être lui ! ¤ fit-elle en apercevant son contact dans la file d'attente. ¤ Nous avons déjà une mission, cela doit être quelqu'un qui lui ressemble, c'est la seule possibilité ! ¤

Toutefois au fond d'elle, la servante divine n'y croyait guère, et se décida donc pour attendre que l'homme ressorte de l'autre pièce pour lui faire un signe, dégustant son vin en attendant qu'il ressorte, histoire de lui faire un signe pour savoir si c'était bien lui. En effet, s'il lui était possible de tenter de le suivre, cela voulait peut-être dire s'engager dans quelque chose, ce qu'elle ne pouvait point faire pour l'instant, mais surtout son apparence actuelle, avec ses armes et son armure à l'étage, elle avait surtout toutes les chances de se faire refouler, sa taille et son gabarit ne jouant pas du tout en sa faveur.

Elle attrapa donc sa carafe de vin pour se servir et commença à boire lorsque la serveuse indiqua le fond de sa pensée sur ce qu'elle aurait voulu être, ce à quoi Jarircie, qui n'avait rien d'autre à faire, répondit :

- Vous savez, l'aventure, ce n'est souvent pas ce que l'on pense. Principalement, ce de la marche, ou de l'équitation, d'un point à un autre, avec de mauvais repas et des nuits par terre au milieu. Pour le reste, c'est de l'ennui, des blagues graveleuses la moitié du temps, des tours de garde au milieu de la nuit quand il pleut, et plus d'ennui. Sans parler du danger, principalement l'alimentation qui vient à manquer, ou l'eau, sans parler des maladies ou plus simplement, de se casser le cou en tombant de cheval. Bien sur, on protège les gens, mais souvent être présent suffit, ça effraye les animaux et les brigands, si on est assez. Bien sur, on voit du pays, mais c'est un peu partout pareil, la plupart du temps. Quant aux créatures maléfiques, forts heureusement, elles ne sont pas si nombreuses. Ce sont souvent les hommes, elfes, nains, demi-elfes... qui sont plus à craindre que les orques ou les gobelins, sans même parler de démons qui sont plus souvent accusés faute de coupable que réellement et directement responsables.

En entendant les présentations des deux utilisateurs de l'art, Cheynn et Elfidé, Tùrambar plissa les yeux. Les voix du destin son décidément bien insondables. Tout deux venait d'Everlund, comme la jeune magicienne Shorana qui l’avait aidé dans sa quête précédente. L'impilturien eu une pensée pour elle, priant, pour qu'elle aille bien et son fichu Crocky aussi.

Tùrambar s'avança donc à son tour laissant de nouveau éclater son auréole. Ceux qui avaient eu la mauvaise idée de ce tenir trop près et de le fixer dure cligner des yeux un moment.

- La bonne rencontre. Je me nome Tùrambar Gorthong. Je suis un des chevaliers de la souffrance. Il précisa pour ceux ne semblant pas comprendre. Je suis un paladin au service d'Ilmater.
Je sais bien entendu me défendre, surtout face à un adepte des forces du mal.
Je dispose de capacités de soins. Je ne suis pas vraiment gêné par les souterrains sombres, comme vous pouvez le voir. D'ailleurs cette capacité me permet aussi d'obtenir certaines confidences.
Je suis également habituer à mener un groupe.

D’ailleurs, j'ai déjà coopéré avec une magicienne d'Everlund, de l'Assemblée. Ainsi qu'une rôdeuse gnome, je ne serais pas trop dépaysé.
Il fit un clin d’œil au rôdeur des vaux.
-Enfin évite de lancer des couteaux trop près de moi. Je ne veux pas perdre un œil.

Il se reconcentra pleinement sur Garreth de la Rocheblanche, après sa plaisanterie.
J'ai un ami à aller voir à Quaervarr.
Participer à cette quette, serait pour moi un honneur, pouvoir dissiper les ténèbres de cette affaire tout en m'assurant de la santé de mon ami.

Peut être pouvez vous nous en dire plus sur ces disparitions ? Leur nombres ? Le nom des victimes ? Les pistes envisagées ? Etc...

Diplomatie +8 si bon +6 si alignement autre psychologie +4 si bon et +2 si autre

Ainsi toutes les autres recrues de la pièce s'était présenté avant qu'Ulrich n'est pu prendre la parole. L'ensemble semblait plutôt hétéroclite mais il ne savait dire si c'était la présence de son frère qui le mettait en confiance vis à vis de cette troupe ou bien le semblant de bonté qui se dégageait de chacun de ses membres, exception faite du pratiquant des arcanes. Le jeune paladin arrêta un instant son regard sur ce mage nommé Elfidée qui semblait bien mystérieux, cette robe noire ne lui inspirait guère confiance...

Finalement Ulrich prit la parole :

Je me présente, Ulrich paladin au service de Torm. J'ai entendu d'autre personnes dans cette pièce évoquer les forces maléfiques qui pourrait être à l’œuvre, et je pense que mes pouvoirs divins pourrait être d'une grande aide face à ces dernières.

Ulrich envisageait déjà les multiples scénarios qui pouvaient expliquer ces disparitions mais le vol des cadavres laissait nettement sous entendre l'implication d'une quelconque magie nécromantique... et l'expression dure qui resta figée sur ses traits laissait facilement transparaitre l'amour qu'il portait à ce genre de pratiques.

Tous sauf Jarircie.

Tout le monde fit sa présentation devant Garreth de la Rocheblanche et il prit le soin d'inscrire le nom de chacun sur un registre avant de poser un sceau de cire rouge sur le parchemin et se lever d'un geste théatral pour saluer tout le monde. Il fit alors signe à son accompagnateur que tous purent reconnaître mais qui semblait ne plus être sous l'effet de la boisson quoique fatigué.

- Très bien, je vous félicite pour cet engagement volontaire qui montre votre valeur et qui sera reconnu et récompensé par l'Alliance Seigneuriale le moment voulu. Nous avons toujours besoin d'agents non salariés pour mener diverses tâches Je vous laisse discuter avec votre véritable entrepreneur dans cette affaire. Je vous les laisse. Bonne chance à tous.

Le guerrier prit la place de Garreth de la Rocheblanche et se racla la gorge avant de prendre la parole. Il n'était visiblement pas habitué à discourir devant des gens et il semblait mal à l'aise

Aramb Ilkar

- Bonsoir à tous et au nom de la cité de Quaervarr, je vous remercie de vous être portés volontaires pour la secourir et trouver les raisons de toutes ses disparitions. Sachez pour tous, sauf Elfidé qui l'a déjà reçu, que vous allez tous toucher une bourse contenant cent pièces d'or en guise d'avance. Regardant tous les protagonistes, il respira un grand coup puis reprit sa diatribe. - Sachez que nous ignorons tout de ces disparitions et les enquêtes menées par la garde de la ville n'ont absolument rien donné. Et les quelques envoyés de la cité de Lunargent ont tous disparu une fois arrivé en ville. Je vous invite donc tous à la plus grande prudence. Vos compétences respectives seront probablement toutes utiles et votre ruse et intelligence tout autant. Je vous laisse récupérer votre avance et vous laisse libre pour cette nuit et pour la matinée de demain. Profitez de ce temps de liberté pour vos affaire car nous partirons en début d'après midi. Bonne nuit à tous. -------------------- Homme grand aux yeux gris, il a l'air en permanence fatigué ou soucieux comme s'il ne pensait qu'à d'horribles choses. Peu bavard, il passe son temps à observer autour de lui d'un air détaché.

Il sortit alors laissant les aventuriers seuls avec les deux gardes qui distribuèrent les bourses.

Jariricie

Jarircie discutait avec la jeune serveuse qui paraissait dépitée par ce qu'elle entendait et qui brisait quelque peu ses rêves et ses espérances. La paladine put alors voir le guerrier rejoindre Garreth de la Rocheblanche et ils commencèrent à discuter des nouvelles recrues.

- Vous avez beaucoup de chance Aramb car au sein de cette troupe de mercenaires vous disposez de deux paladins. Il s'agit des dénommés Ulrich et Tùrambar Gorthong. Nul doute que ces deux là vous seront bien utile dans votre quête. Et peut être qu'au passage ils vous aideront à obtenir ce que vous désirez.

Jarircie put alors voir Garreth de la Rocheblance partir et laisser son interlocuteur sur place qui semblait soucieux. Cependant, elle avait bien reconnu le nom de celui qu'elle devait retrouver appartenant à la même organisation qu'elle.

Ascha s'était placé légèrement en retrait une fois sa présentation faite, ainsi il eut tout le loisir d'observer les différents engagés, tous paraissaient humbles, de bonne compagnie, restait à voir si le cumul musclé des guerriers de la foi serait un bon rempart face aux dangers des jours prochains.

Lorsque le noble annonça qu'il n'était pas en lien direct avec leur embauche, l'Aasimar retint un sourire amusé en voyant le guerrier ainsi avancé aux premières loges, il inclina donc la tête en guise de salut discret lorsque ce dernier fut amené à prendre la parole, et écouta d'autant plus attentivement la version qu'il servait aux futurs compagnons de route.

La prise de parole fut claire et concise, ils n'en sauraient pas plus ce soir, il ne leur restait donc plus qu'à attendre leur départ le lendemain.
Ascha prit la bourse que lui tendaient les gardes, les remercia, et prit la parole pour entamer la discussion avec les différents recrutés.

-Et bien Messieurs, il semblerait que les jours à venir se chargent d'aventures pour nous réchauffer, que diriez vous de nous installer au calme autour d'une même table tranquille à côté, histoire de faire plus ample connaissance autour d'un verre avant le voyage de demain? Autant aller dissiper le Mal en ayant le cœur bien au chaud non?
Celui qui s'était annoncé comme Cheynn leur sourit en grand, avec un clin d’œil engageant avant de reprendre.
-Il pourrait être bien d'avoir quelques informations de plus de notre employeur, comme des ressentis sur la ville qui nous attends, vous ne voyez pas d'inconvénients à ce que je lui propose de nous rejoindre le temps d'un verre?

Le Dévot d'Oghma se dit que si l'un d'eux déclinait sa proposition, il retiendrait le barde avant qu'il n'aille retrouver le guerrier.
Espérant que tous seraient partant, Ascha comptait bien sur l'occasion pour mieux cerner chacun des engagés. Il ne tenait pas à revivre inutilement les tensions de sa précédente aventure.

Jarircie était désolée pour la serveuse, mais si elle se faisait des illusions, il valait mieux pour tous qu'elle les perde, surtout pour elle, sans quoi elle risquait d'avoir du mal à faire sa vie dans le monde, non que la paladine soit beaucoup plus vieille, à vrai dire, elle n'était même pas sûre d'être l'aînée des deux, mais elle avait du grandir rapidement depuis qu'elle avait quitté l'Altumbel, et elle avait dû sortir de ses réserves et de sa campagne, enfin, façon de parler, puisqu'elle avait vécu toute sa jeunesse en mer.

Elle continua tranquillement à siroter sa boisson, attendant que les engagés sortent, tendant les oreilles aux informations locales qu'elle pouvait entendre, rien d'intéressant toutefois avant que le guerrier ne sorte de l'arrière salle pour s'entre-tenir avec ses patrons. Et Jarircie put apprendre de leur conversation que celui qu'elle devait rencontrer s'était engager dans autre chose, c'était bien beau ! Au moins était-elle sur qu'il était arrivé, et pas étalé le long de la route après une attaque de gobelins ou de brigands quelconques, c'était toujours un plus. Elle n'avait donc plus qu'à attendre qu'il sorte, et il allait entendre parler du pays, le pauvre, quand il allait le faire. Mais au moins, il pourrait lui en dire plus sur ce qui se passait dans cette ville, méritant que l'on intègre des aventuriers, des mercenaires il fallait l'avouer, montrant l'incapacité de la garde locale.

Debout, stoïque et le visage de marbre, Asilgar écouta la présentation des derniers membres du groupe : deux paladins. L'un servant Ilmater, l'autre Torm. Il fut un peu déstabilisé et honteux une nouvelle fois de sa bêtise quand le dénommé Tùrambar lui rappela son très mauvais lancé de couteau. Il tenta cependant de rester impassible et ne réagit pas à la remarque.

Quand Garreth de la Rocheblanche reprit la parole il céda sa place au véritable commanditaire de la mission, un guerrier au regard fatigué et soucieux. Si le rôdeur des Vaux fut quelque peu surpris par ce changement, il n'en montra rien et écouta attentivement. Le problème venait donc de disparitions inexpliquées. Il resta songeur, étudiant diverses possibilités : monstres venus de la forêt, gobelins... nécromanciens ? Voilà qui leur ressemblaient bien, s’installer non loin d'un petit bourg et piocher dans les habitants pour s'en servir dans leurs expérimentations démentes. Il pouvait aussi s'agir d'un quelconque groupement aux motivations différentes... tenter de faire fuir les villageois pour s'approprier l'espace sur lequel il se trouve ? Possible.

Toujours perdu dans ses pensées, Pas-Feutrés récupéra la bourse que lui tendait l'un des gardes puis s'éloigna tranquillement de la pièce quand Cheynn les interpella tous, leur proposant de se réunir autour d'une table. L'homme semblait être tout l'inverse du rôdeur : engageant, éloquent et plutôt beau parleur. Asilgar aurait souhaité refuser poliment pour se retrouver seul, mais il allait devoir côtoyer ses différentes personnes pendant plusieurs jours et travailler de concert avec elles. Mieux valait donc accepter et apprendre à tous les connaître. Il esquissa donc un timide hochement de tête avec un « oui, pourquoi pas » presque soufflé, tout en observant les réactions des autres membres de l'équipée.

Le paladin empocha sa bourse à son tour. Ses cents lions d'or seraient utile pour pouvoir se préparer décemment au froid intense de la région, ainsi qu'aux dangers possibles de la quête.

Celui qui c'était présenté comme Cheynn, leur proposa de se rassembler pour passer la soiré et d'essayer de faire parler d'avantage leur commanditaire.
Le paladin réfléchit un instant. Il aurait aimé chercher Jarircie, pour la mettre au courant de la situation. Mais une chance de pourvoir en apprendre plus sur ce qu'on leur voulait vraiment le tentait franchement.

Tùrambar répondit donc au barde avec un sourire entendu.

- Lui tirer d'avantage les vers du nez n'est ce pas ? Ce n'est pas une mauvaise idées. Je sens qu'on nous cache des choses. Les gardes de leurs villes sont peut être pas l'élite du nord, mais qu'ils n'aient rien trouvé m'étonne...
J'essayerais de t'aider à le cuisiner, mais en douceur, il ne faut pas le brusquer.

Il sortit de la pièce et regagna la salle principale. Tùrambar chercha alors du regard la jeune femme qui devait le retrouver. Puis il se dit qu'au vue de l’animation, elle l'aurait repéré. Il finit donc par s’assoir avec les autre membres de la compagnie.

Ulrich écouta attentivement le discours de l’émissaire de Quaervarr et ne parvint pas à déterminer si l'homme n'en savait pas plus que le groupe d'aventurier ou s'il gardait certaines informations pour lui.
Une fois que le soldat eu quitter la pièce, le paladin récupéra la bourse promise et s'en alla rejoindre ces compagnons d'aventure.

La proposition du dénommé Cheynn semblait intéressante mais Ulrich n'était pas sure de saisir le but de la manœuvre. Les compagnons savait ou se rendre alors pourquoi ne pas directement enquêter sur place plutôt que de perdre son temps en vaines discutions.

Il s’apprêta à protester mais l'intervention de son aîné l'en abstint. Si ce dernier jugeait sage d'essayer de ce renseigner au plus possible et le jeune paladin se raccrocherait à son avis. Combien de fois lui avait-on enseigné à ne pas être trop impulsif, et à essayer de résoudre les situations avec patience et tolérance ?

Mettant son zèle de côté, le paladin suivit le groupe dans sa quête d'information sans mot dire.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Détection Jarircie : 18(d20)+1 = 19 >< DD15 - Réussite

e maître lyriste aux deux visage entraîna ses drôles de compagnons autour d'une table un peu en retrait qui permettait d'avoir une belle vue sur l'ensemble de la salle. En réalité deux hommes se trouvaient à la table ronde mais s’éclipsèrent aussitôt en voyant l'armada d'acier se diriger d'un pas cliquetant vers leur havre alcoolisé.
Pas-feutrés trouva tout de suite place, dos contre le mur et s'en trouva fort satisfait, bien qu'un peu mal à l'aise face à tant de lumière et d'armes au clair. Il observait les lanceurs de couteau boire cul sec des choppes et effectuer des lancers plus mous les uns que les autres.

Les compagnons furent vite abordés par la serveuse qui courait de tables en tables, l'air plus sombre qu'auparavant. Elle apporta de quoi faire patienter la bouche des héros en attendant le plat promis dont elle avait parlé.
La première déception de l'équipe fut de constater que la bourse ne contenait pas des pièces d'or telles qu'ils se l'imaginaient, mais des pièces carrées, jaunes qui constituaient des bons d'état de la cité de Lunargent, uniquement valables auprès des prêteurs sur gages.

Aramb Ilkar ne perdait pas une miette de ce qu'il se passait et observait avec attention les lanceurs de couteau.
Jarircie remarque le petit coup de menton, très discret que le garde lança.
De là où elle était - à mi distance entre la table des aventuriers où se trouvait son contact et les lanceurs de couteaux - elle put voir avec effroi que l'un des lanceurs prit pour cible la serveuse quand elle passa près d'eux. Le couteau fusa, rapide, fort, beaucoup plus précis que pendant le reste de performances précédents et vint cogner le crâne de la petite, dont la tête fut projetée en arrière. Elle tomba sur ses fesses en pleurant, entre le choc d'avoir reçu le manche violemment et la réalisation soudaine qu'elle avait échappé à la mort.
Les lanceurs, hilares et visiblement éméchés continuèrent de boire après coup.

Les autres aussi constatèrent la scène, médusés, mais la jeune femme était au plus près de l'action car un chemin tout dégagé se profilait devant elle, entre les tables.