Le Sceau du Dragon

Année de la Magie Sauvage
Fin de journée du Premier Jour du Pourrissement
Cité d'Elversult
La Ptit Auberge

Chapitre 1 : Stupeurs et tremblements


La Côte des Dragons représente les terres et îles situées sur le rivage sud d'une partie de la Mer des Étoiles Déchues : trois puissantes cités-états, de quelques sept guildes de voleurs, des dizaines de groupes de pirates et des agents des sociétés secrètes les plus sombres de Faerûn y vivent et y travaillent. Aux yeux de ceux qui s'aventurent au sein de la Côte des Dragons, et qui découvrent les règles, elle ne semble être qu'un nid de roublards, de commerçant véreux mais idéalement situé sur les routes commerciales des Royaumes. Pour ceux qui y font des affaires, car tout est question d'affaires, qui n'ont pas peur de transgresser quelques lois, cet endroit est parfait pour conclure de beaux et juteux contrats. Comme les Sembiens ont coutume de dire : « Tout le monde a un prix, et ce prix est bien plus raisonnable sur la Côte des dragons ». Il n'y a comme règle que le fait qu'il ne faut faire confiance à personne.

Elversult est une communauté riche située au sud de la Mare aux dragons au croisement de nombreuses routes marchandes, dont la Piste de l'Outrelande et la Route marchande. Bien qu'Elversult ne soit pas une cité portuaire, ses entrepôts accueillent les marchandises en partance pour le Cormyr au nord et la Côte des épées à l'ouest.

Elversult est la cité dont les pratiques diffèrent le plus de celles de la Côte des dragons. Son dirigeant actuel, un ancien aventurier nommé Yanseldara dirige la ville d'une main de fer. Dès lors les individus cherchant à conclure des marchés malhonnêtes réfléchissent à deux fois, en particulier depuis que la justice est entre les mains de sa compagne et compagnon d'aventure, Vaerana Ptifaucon. Cela ne signifie pas que les assassins, les marchands d'esclaves, les fidèles de Baine et les membres appartenant à des sectes évitent totalement Elversult - ils dissimulent simplement leurs activités en usant de magie ou sous le couvert de la nuit. Le Culte du Dragon, en particulier, a refusé d'abandonner la cité pour qu'elle demeure l'une de ses bases d'opération méridionales. Les Ménestrels et d'autres aventuriers se retrouvent souvent à essayer de contrecarrer les complots, la contrebande de drogues et la fabrique de poisons du Culte du Dragon et toutes ces opérations ayant un véritable dessein : voir Faerûn dirigée par des dragons morts-vivants.

La taverne n'était pas des plus raffinée pour Nyr le jeune roublard, mais avait l'avantage d'y avoir des patrons discrets. Cela plaisait à Nyr, d'autant plus que les propriétaires n'étaient autre qu'un couple d'halfelins : lui trônant derrière le bar, sur une estrade qu'il s'était posé exprès pour paraître plus grand, elle petit ronde costaude, les joues constamment rougies par les efforts de mener à bien les commandes des clients. Ils étaient joyeux, sans cesse à plaisanter, à écouter avec gravité les propos de ceux qui avaient trouvé dans le fond de leurs verres de bière vides, multiples chagrins à conter. La Ptit Auberge où c'était arrêté Nyr à bout de force d'un voyage éprouvant dans une caravane qui l'avait cueillit au passage et où il faisait fonction d'observateur, avait été conseillé par un des mercenaires nain, homme à la forte poitrine et à la longue barbe, taiseux et renfermé qu Nyr avait réussi à amadouer.

Les clients dans la salle n'étaient pas fort différents des clients qu'il de toute auberge standard : il y avait le taiseux dans son coin, sirotant un verre de vin, les jambes croisées, le capuchon baissé sur les yeux gardant son visage dans l'ombre. Il y avait aussi la joyeuse bande qui s'esclaffait à chaque boutade, même douteuse, et dont les verres ne semblaient jamais se désemplir. Le coupe d'hommes humain face-à-face, vêtus de manière discrète et qui semblaient comploter un renversement de la fibre même de l'Histoire des Royaumes Oubliés. C'est alors que distrait Nyr vit quelque chose qui sans doute lui déplut, ou pas.

En dehors, juste sous la fenêtre se tenait un homme humain, assez agréable au regard, un peu distrait sans doute, que Nyr put détailler ses cheveux mi-long, son visage fin et ses vêtements quelconque. Syriam était en fait légèrement perdu, et marchant d'un pas moins pressé que les autres, le regard vif avait repéré les formes généreuses et agréable d'une jeune dame dont les vêtements d'une qualité supérieure ne pouvait laisser douter sur son rang, du moins sur la taille de sa bourse d'or. Arrivé sous peu dans cette ville, il était à la recherche d'un endroit où se poser, et d'ouie dire il savait que les nobles et les riches marchands aimaient se louer les services d'un barde pour animer les quelques soirées qu'ils offraient aux invités, ou leur famille. C'était toujours plus agréable de se trouver une chambre dans une maison de particuliers qu'à une auberge. Aussi s'apprêtait-il à aller lui demander quelques renseignements quand à des possibilités d'embauche.

C'est alors qu'il fut légèrement bousculé par un homme de petite taille, un humain tout rabougris dont les yeux rapprochés louchaient légèrement. Celui-ci marmonna une excuse et s'éloigna d'un pas tranquille. Si Syriam n'avait rien remarqué, les yeux exercés du roublard avait tout de suite vu qu'il y avait eu rapine. Les mains leste de cet individu venait d'avoir soulagé Syriam d'une bourse contenant quelques ressources...

Nyr soupira un bref instant en ayant vu cela à la fois exaspérer par la scène en question tellement celle-ci lui avait paru être d'un ridicule, digne d'une histoire que pourrais raconter un vieux roublard à son jeune de rejeton afin de lui apprendre comment noter qui serait le prochain pigeons de ses actions.

Et d'une autre coter il était en colère de voir cela, car du coup cela lui rappela les souvenirs de son père et du vol que sa famille avait subi, la perte de toutes choses cause du tort d'une manière ou d'une autres.

Ce fût ainsi que d'un air renfrogner qu'il prit sa cape qu'il avait déposé non loin puis passa très vite ses deux sac en bandoulière comme à son habitude. Ainsi de suite sortant de l'auberge afin d'aller à la rencontre de cet étranger qui venait tout simplement de se faire voler.

*Et voila je peux même pas me reposer*

Une fois fait, il tourna là tête afin d'y prendre ses repère d'une part et d'une autre de s'assurer que le voleur en question fût toujours à porter de regard. Puis plaça sa capuche de sa cape sur sa tête tout en s'approchant du dit étranger. Une fois arrivée à la hauteur de celui-ci, il l'interloqua d'une manière à la fois moqueuse dans un premier temps.

- Joli minois non, pas mon genre ne vous inquiéter pas, je ne m'y risquerais pas trop , de peur de me perdre dans les profondeurs dans son décolleté pour ma part.

Nyr garda son regard un moment sur le dit voleur qui continuait son chemin dans la rue comme si de rien n'était.

*Si je crie c'est foutu c'est un grand jambe et il connait la ville bien mieux que moi. *

Ainsi Nyr releva la tête avec un léger sourire moqueur, mais son regard semblait vouloir signaler le sérieux de la situation à cet étranger.

-Vous avez fini la oui j'imagine que oui hein ? Non mais à force d'avoir vos penser plonger profondément dans les formes généreuses de cette dame, vous en n'avez même remarqué que vous étiez plus léger tout d'un coup.

La-dessus Nyr tapota sur la hanche de l'étranger afin de lui faire notifier le larcin dont il venait d'être la victime il y a quelque instant. Il détourna le regard de celui-ci pour le tourné à nouveau sur le dit voleur en question. La-dessus il commença à s'avancer vers celui-ci pour le suivre sans trop vraiment laisser le choix à l'étranger de le suivre.

- Suivez-moi on va retrouver celui-ci et avec un peu de chance bien plus.

Nyr pensait clairement que ce genre de vol dans une ville devait être courant. Mais d'après lui il ne serait pas étonner que ceux qui les pratiques fassent partie d'une guilde ou d'un petit groupe organiser vue le risque encouru et les peines encouru dans cette cité.

Syriam avait essayé depuis un petit moment de trouver une personne d'une classe sociale un peu plus élevée pour passer quelque temps agréable dans cette ville, sans pour autant trop s'attarder ici. Après tout, les aristocrates sont souvent des mécènes appréciables, et la plupart d'entre eux ne connaissent guère grand chose à la musique et engageaient donc un barde juste pour la forme, sans se contenter de grand chose. Et puis, qu'y avait-il de mal à vouloir passer pour une fois une agréable soirée ? Quoiqu'il en soit, la "proie" éventuelle de Syriam avait fait son apparition et il se dirigea vers elle. Il se voyait déjà devant son banquet, puis dans un bain et...

-D'solé, grogna le petit être qui venait de le bousculer.

¤Ah quel incapable... Bon qu'importe, où en étais-je ? ¤

Syriam fixa de nouveau cette charmante damoiselle qu'il avait pu repérer et alla engager la discussion quand soudain un autre petit personnage encapuchonné se pointa et lui adressa la parole.

¤Jamais tranquille dans cette ville... ¤

Néanmoins quand le hin indiquait l'endroit où avait été sa bourse, il se mit à comprendre pourquoi peu d'aristocrates se promenaient dans ces rues. Syriam suivi le regard de l'étranger et vit l'homme qui l'avait bousculé. Il avait horreur de se fier aux paroles d'inconnus, mais avant qu'il ne pu dire un mot ou exprimer sa méfiance, le petit personnage partait à la poursuite du voleur. Apparemment, le choix ne lui appartenait pas dans cette situation et il se mit donc à son tour aux trousses de ce voleur. Certes, l'étranger devant lui ne lui inspirait pas grand chose, du moins pour l'instant, mais il était bien obligé de faire à sa guise.

¤Et moi qui avais entendu que cette ville est la mieux surveillée de la région. Je pense ne pas avoir envie de connaître les autres... Je me disais bien que j'aurais du rester au lit aujourd'hui. ¤

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Nyr

Jet de Détection : 18(dés)+5 = 23 Réussite
Jet de Discrétion : 7(dés)+10 = 17Réussite

Syriam

Jet de Détection : 6(dés)+2 = 8 Echec
Jet de Discrétion : 8(dés)+1 9 Echec

Après cette rapide entrée en matière qui ne souffrait pas de longues formules de politesse au vu de l'urgence, les deux hommes se mirent en chemin. Très vite Nyr reconnut la forme bossue de celui qui avait dérobé la bourse du blondinet, à qui le roublard ne put s'empêcher faire un commentaire légèrement moqueur. C'était dans la nature des hins d'être ainsi, à la fois joyeux souvent gentiment moqueurs, mais toujours disposé à se mêler des affaires d'autrui et donner un coup de main là où il fallait. Syriam lui avait du mal à repérer la personne qui l'avait bousculée, mais décida tout de même de suivre l'étrange demi-homme qui tel un bouledogue se lançait sur les traces du garnement.

La ville se perdait dans les entrelacs compliqués de petites avenues ornées ici et là d'une auberge, de multiples petites échoppes bigarrées et de maisons portant parfois quelques coquettes fleurs au balcon. Pour l'heure il y avait foule, une multitude bigarrée, majoritairement des humains, certains à la peau plus basanée, démontrant par là la grande mixité due aux passage des caravanes. L'habit terne du voleur et le fait qu'il n'était pas fort grand rendait la chasse difficile, mais non impossible au regard perçant du roublard. Suivit de Syriam, cette visite forcée de la ville aux trousses du détrousseurs leur étala quelques petites placettes, un fort qui devait être l'antre des dirigeants de la ville et surtout un plongeon dans les rues les plus sombres. Là la foule s'amenuisait au grand dam des aventuriers, car le voleur se retourna et aperçut l'homme qu'il venait de détrousser.

Syriam était repéré mais le hin qui était à quelques pas de lui sut, pour le moment être discret, peut-être que le voleur qui ne l'avait pas encore vraiment cadré, puisqu'il ne l'avait pas encore vu et pensa que ce n'était qu'un badaud parmi les autres. N'empêche que son rapide coup d'oeil et la vue claire sur son "ex-client" lui fit presser le pas. Il s'engouffra dans une partie assez sombre d'Elversult, là où peu d'honnêtes gens prenait la peine de circuler, sauf en cas de nécessite ou d'urgence à laquelle ils ne pouvaient pas se défiler. Les maisons aux murs noirs de saletés semblaient s'étouffer dans cette ruelle où le caniveau coulant au milieu détenait des détritus et dégageait cette odeur d'excréments mêlés à la pourritures d'aliments et d'autres choses pourrissantes dont on ne voulait pas vraiment avoir le détail. Les fenêtres étaient pour la plupart fermée avec des barreaux, des planches de bois clouées, quelques portes défoncées s'ouvraient sur des espaces sombres recelant bien d'autres dangers qu'une simple dague. La forme du voleur s'engagea dans une de ses ouvertures, rapidement, espérant sans doute trouver un coin tranquille pour intercepter l'homme délesté de sa bourse et fort probablement s'en occuper de manière à ce qu'il se taise pour l'éternité. Du moins cela pouvait être une des suppositions...

Quand Nyr remarqua que la personne à qui il avait décidé de venir en aide venais tout juste de se faire repérer du coup, il regarda la situation un instant du coup il préféra s'assurer que le dit voleur est passé le coin de la ruelle plus sombre, avant de se rapprocher du dit étranger à qui il venait en aide.

-Bon la discrétion pas votre fort à ce que je voie. Vous êtes repéré la du coup.

*Que vais-je bien pouvoir faire de lui? Il est aussi visible qu'un phare dans l'obscurité... *

Nyr se posait bien cette question sur le coup continuant à marcher plus lentement et tout en posant une main sur son menton le temps d'une petite réflexion. À savoir que le fait que celui-ci a été remarqué soit une bonne chose d'une certaine manière, car lui ne l'était pas. Mais le risque pouvait en être plus grand pour celui-ci aussi s'il continuait ainsi. Mais leur chance avait d'un coup avait aussi augmenté d'un autre côté, car le simple fait qu'il n'est pas notifié ma présence. Donnais selon lui un effet de surprise pour sa part sur le dit voleur, cela devrait être plutôt risqué, mais lui ça n'avait aucun problème avec la prise de risque tel sont les précepte de brandobaris, le risque fessait partie intégrante de la vie de Nyr.

-Faites-moi confiance, a oui on ne se connait pas.. Mon nom est Nyr, voilà rassuré du coup non!!! Bon bien à vous de voir, car vous allez jouer à l'appât et moi votre ombre.

Nyr avait dit cela toujours avec ce léger petit sourire moqueurs sur ses lèvres, car la situation s'y prêtait selon lui. Le voleur se fessant surprendre, piégeur piéger il aimait bien l'idée et le risque de la situation.

-Engager vous dans cette ruelle, continuer de le suivre faite bien attention aux environ et de mon coter je ne serais pas trop loin.

La-dessus Nyr s'écarta légèrement de cet étranger à qui il venait de donner son nom, mais lui ne connaissait toujours pas le sien. Enfin du moins ce n'était pas trop le moment des présentations non plus. Ainsi Nyr commença à essayer de se cacher pour de suite être prêt à suivre celui-ci au cas ou il prendrais la décision de continuer ou pas. La décision après-tout lui revenais, d'ailleurs auriez vous confiance en un hin a l'air moqueur pour celui-ci, Nyr le saura bien assez vite.

Syriam suivait tant bien que mal ce hin moqueur dans l'espoir de retrouver sa bourse. Pendant leur trajet, il eu l'occasion de voir de plus près cette ville qu'il n'avait pas encore pu inspecter depuis son arrivée. Il constata que les rues étaient pour la majorité pauvres mis à part éventuellement ce grand fort devant lesquels ils passaient et dans lequel devaient résider les régents locaux. Néanmoins il commençait à s’inquiéter quand des ruelles obscures faisaient leur apparition. C'est alors qu'il fait l'erreur fatale de ne pas faire : laisser sortir sa cible de son champs de vision. Et cette minute d'inattention était décisive. Lorsqu'il se retourna vers le voleur, il croisa brièvement son regard.

-Et mer... murmura-t-il.

En effet, celui-ci semblait presser le pas. L’œil avisé de Nyr semblait lui aussi l’accélération soudaine de la poursuite, et il en profita pour se moquer de l’inadvertance de Syriam. D'un coté, il n'avait pas tord et Syriam se trouvait lui même assez ridicule. Il écoutait donc le bref plan mit au point par Nyr, en se disant qu'effectivement ils va falloir qu'ils se présentent en temps voulu. Il regarda en direction du hin et hocha la tête en signe d'approbation. Il ne lui fit toujours pas totalement confiance, mais les on dit souvent que ce sont les situations délicates qui resserrent les liens entre les peuples. Ainsi, il passa la tête discrètement dans la ruelle puis s'y engagea tout en gardant sa main posée sur sa serpe au cas où il ait à se défendre.

¤Bon ça pourrait être pire. Il pourrait y avoir un troll ou un mage d'impliqué. Ah tient, pourquoi pas un dragon, tant qu'on y est, vu ma chance d'aujourd'hui !¤

Ainsi il s’avança en direction de l'endroit par où le voleur a disparu, en espérant retrouver bientôt un doux paillasson et oublier cette histoire honteuse.

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Nyr

Jet de Détection : 5(dés)+5 = 10 <=> discrétion 15(dés) + ? +2 circonstances due à l'angle de vision Échec
Jet de Discrétion : 8(dés)+10 = 18Réussite

Syriam

Jet de Détection : 17(dés)+2 = 19 => discrétion 2(dés)+?Réussite
Jet de Discrétion : 8(dés)+1=9 <=> Détection : 12(dés)+? Echec

Sous les encouragements de l'halfelin qui s'était présenté comme étant Nyr, Syriam avança prudemment dans la ruelle et arriva sans encombres au pas de l'entrée où ils avaient vu le roublard disparaitre. L'encadrement de la porte donnait directement sur un vieil escalier de bois, où quelques marches brisée montrait la fragilité de l'édifice. La porte qui pendait misérablement sur une charnière,était faite de bois rongé par une colonie d'insectes, et portait des traces de coups anciens, probablement la hache. Aux fenêtres du haut, une vitre cassée où le barde put voir distinctement une forme humanoïde qui tentait de se fondre dans l'ombre de la maison. Mais Syriam l'a vu aussi certainement que le mécréant avait compris que celui-ci avait trouvé l'endroit où il se cachait.

Prêt à intervenir, Nyr avait rasé les murs, restant aussi discret que possible, assurant ainsi une couverture parfaite à Syriam. Le voleur dut croire que le barde était seul, et devait l'attendre pour lui faire son affaire. La ruelle était jonchée de débris, et parsemée de caisse éventrées, d'un tonneau près d'une maison à la porte fermée, d'une pile de détritus, ce qui obligea le roublard à redoubler ses efforts afin de rester dans la discrétion la plus totale. Il ne put voir trace du manant et attendit sans doute un signe de l'homme qu'il était en train d'aider.

Le barde savait que monter ses escaliers sans bruit serait tâche pratiquement impossible, et que si l'homme était sur le palier, il aurait sûrement un avantage sur lui. Mais on peut être roublard et pas très malin, ce sont des choses qui arrive aussi une voix se fit entendre venant du haut, une voix grinçante à souhait :

- Alors petit blondinet, tu viens chercher ma bourse ? Elle pèse son pesant d'or note je comprends que tu la veuilles... Pourtant il va falloir venir la chercher...

Nyr était assez près de l'ouverture du bâtiment pour avoir entendu les paroles de leur proie. Il fallait maintenant décider que faire...

Syriam fixait le roublard qu'il pensait distinguer. Il était en position de supériorité et il fallait ainsi trouver comment dénouer cette situation. Du coin de l’œil, il observa Nyr en espérant qu'il sache intervenir correctement. Syriam ne savait rien faire de mieux que d'aborder un domaine qu'il n'aimait pas spécialement : la magie.

¤ Il a l'air assez pauvre et bête pour tomber dans le panneau, une chance pour moi.¤

Syriam leva donc sa main et concentra un petit flux d'énergie dans sa magie et lui donna une forme sphérique. De légers crépitements se firent entendre autour de la boule. Il se concentra pour lui donner des couleurs obscures et faire jaillir quelques petits éclairs autour de la boule produite. Il entrevit à coté de lui Nyr qui s'éloigna en observant le bâtiment, comme s'il cherchait une nouvelle entrée. Syriam cria donc de sa voix la plus grave et menaçante, qu'il avait pu entraîner par son expérience de conteur d'histoires.

- Écoute moi, vermine, je ne me répéterais pas ! Devant toi se tient un descendant d'une noble lignée de maîtres mages Halruéens. Ce que tu vois au dessus de ma main pourrait faire sauter le bâtiment entier si je le voulais, mais je suis d'humeur clémente aujourd'hui. Je comprends que dans une ville comme celle-ci il faille voler pour survivre, surtout si l'on est aussi misérable que toi, mais tu ferais mieux de bien réfléchir à qui voler. J'ai connu bon nombre de voleur et nombreux n'ont même plus le temps de regretter de m'avoir croiser depuis les bas fonds des enfers où je les ai jetés. Donc faisons le simple : Ma bourse, ou ta vie !

¤Eh beh, j'en ai fais un peu gros je suppose. Tant pis, tant que ca marche. Nyr, je compte sur toi si jamais il est suffisamment cultiver pour comprendre et percer mon tour de passe-passe.¤

En effet, cette longue menace n'était pas juste là pour intimider le voleur mais aussi pour détourner son attention de Nyr. Étrangement, Syriam se sentit bien dans ce rôle de terrifiant mage. Serait-ce son enfance à Halruaa qui le rattrape ?

Donc je signale que j'utilise un sort de prestidigitations afin de bluffer mon opposant.

Nyr avait entendu que ce le voleur avait dit a l'attention de l'étranger et ça lui convenais d'une certaine manière même si celui-ci semblait s'être retrancher dans la maison. Il semblait clair que pour lui, il n'avais pas été repérer du coup il fallait en profiter mais comment la était la question du jour.
La dessus Nyr prit le temps d'analyser la situation un moment en scrutant les environs et la maison en question. La rue était déserte et aussi bien salle mais son regard se pencha un peu plus sur l'état de la maison, puis sur la fenêtre du coup.

*Ho la belle fenêtre et de plus elle briser de quoi me faire passé, que j'aime être ce que je suis. Merci Tymora*

Voila l'idée est tout faite, Nyr comptais grimpé jusqu'à la dite fenêtre et tentez de rentrez en douce. Ainsi il s'assura que personne ni une ombre a celle-ci. Du coup il commença à s'avancer vers le dit mur de la maison, il frotta ses main l'une contre l'autre avant de toucher la surface de celui-ci, cela semblait paraissait dans ces corde vue le nombre de prise sur le mur.
En plus il commença a entendre la longue tirade de l'étrange, il eu un grand sourire du coup.

*Un grand mage bien voyons ca , il aurais pas besoin de moi si c'était le cas *

Bonne chose que pour Nyr cela lui laissait un peu de temps pour grimper le dit et se faufiler a l'intérieur. Ainsi donc une main et puis l'autre il commença a grimper , puis un pied et puis l'autre ainsi de suite. Espérant avoir pris les bonnes prise pour y parvenir et surtout le bonne voie comme on dit quand on grimpe.

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Cité d'Elversurlt

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Nyr

Jet d'escalade : 16(dés)+4 = 20 Réussite
Jet de discrétion : 8(dés)+10 = 18 <=> 14(dés)+? Réussite

Syriam

Tentative Bluff : 13(dés)+3 = 16 <=> 5(dés)+ ? => Réussite

Le silence répondit à la terrible déclaration de celui qui se faisait passer pour le plus formidable des magiciens foulant la terre de la ville d'Elversult. Le pari était osé, mais un voleur avait, à juste titre, à se méfier grandement des dires d'un lanceur de sorts. Le tout était de déterminer avec certitude si ce détrousseur de bourse avait assez d'expérience et d'intelligence pour tenter à son tour de sauver et sa vie et la bourse qu'il venait de dérober.

Syriam put voir en haut de l'escalier dans l'ombre la forme de son voleur. Tout en maintenant la concentration du sort, faisant briller l'illusion de cette sphère soit-dit mortelle et d'une puissance hors-du-commun dont les reflets lumineux dansaient dans les yeux fixés sur le détrousseur, le barde avait très certainement une allure grandiose. Le roublard leva une main, comme pour inviter à la paix tout en déclarant d'une voix geignarde :

Messire mage, ne me tuez point ! J'ai des enfants à nourrir, une femme que la maladie ronge depuis quelque temps. Soyez clément envers un homme qui ne tente que sauver les siens... S'il vous plait ...

Cependant, Nyr avait trouvé des appuis dans les vieux murs délabré, qui offrait des encoches là où les pierres étaient effritées permettant à l'agile grimpeur d'atteindre la fenêtre de l'immeuble, fenêtre qui heureusement lui permettait le passage. Le tout était maintenant de pénétrer silencieusement dans la pièce laissée maintenant vacante par le voleur. Nyr apercevait son dos au-delà de la porte, sur le palier, auréolée par cette lumière du sort lancé par son nouveau acolyte. Le moindre faux pas et l'homme pourrait bien réagir de façon fort brutale si pas désespérée, et un homme désespéré était capable d'actions les plus inédites. Les dieux sourirent au roublard, le pari était gagné, car l'homme entièrement centré sur le barde n'avait aucune idée qu'il y avait derrière lui la silhouette d'un halfelin ramassé sur lui même, tel une chat qui observait sa proie ...