Infiltration de l'Ordre déchu

Les propos d'Arzhaelig rassurèrent partiellement Metzli qui observait ses ailes avec une curiosité et un étonnement non dissimulés. Bien que nombre de ses questions restent en suspens, elle savait désormais que son compagnon ne courrait pas de grave danger et c'était le plus important.

De leur côté, N'Djouma, Dalcaer et Maplhax s'étaient chargés de Malphax. Le doppelganger leur avait certes échappé mais la situation était loin d'être aussi désespérée qu'elle semblait l'être lorsque l'apprenti cultiste avait lancé son redoutable sortilège. Restait la question de Gabrielle...

Quand Arzhaelig prononça son nom, son souvenir resurgit dans l'esprit de la jeune ensorceleuse. La dernière fois qu'elle avait vu la guerrière, celle-ci gisait à terre, très gravement blessée, probablement morte. Les deux femmes n'avaient pas établi de véritable complicité au cours des derniers jours mais Metzli n'en était pas moins affectée. Elle considérait ses compagnons comme des membres de sa famille, certains étant très proches d'elle, d'autres moins, comme le seraient des cousins éloignés... Gabrielle faisait partie de ceux-là.

[- Nos amis pourront te parler mieux que moi de Gabrielle mais, quand je l'ai quittée, elle me semblait en très mauvais état, probablement est-elle morte à l'heure qui l'est...]

Peut-être Dalcaer ou Malphax pourraient-ils la ramener parmi eux mais la jeune femme en doutait : si c'était le cas, ce serait probablement déjà fait, à l'instar des soins qu'ils avaient prodigués à N'Djouma.

Metzli songea un instant à Gerrawyn, cet autre compagnon tombé à ses côtés, également lors d'un combat acharné. Être confrontée à la mort, omniprésente, s'était révélé être une épreuve difficile à surmonter depuis qu'elle avait quitté son cocon familial... Mais elle s'était endurcie et, après toutes les horreurs qu'elles avait vues dans le tumulus, la mort "naturelle" de Gabrielle l'affectait un peu moins qu'elle ne l'aurait pensé.

Il était probable qu'Arzhaelig et elle ne puissent rien faire pour la guerrière mais, de toute façon, il ne semblait pas y avoir d'autre option que de rebrousser chemin pour retrouver leurs compagnons. Ils avaient perdu la trace du doppelganger et il n'était pas impossible que celui-ci soit allé rejoindre le vampirien...

[- Tu as raison, allons rejoindre nos amis...]

Ce disant, Metzli prit la direction de la salle où se trouvaient ses compagnons.

Je m’étais préparé à un possible assaut de Malakias. Avec ce gars-là, tout était possible et je fus passablement surpris de voir celui-ci reculer face à Malphax. L’être revenu d’entre les morts pour combattre jusqu’au bout en était réduit à ce recroquevillé face au symbole divin brandit pas le prêtre Nécromant.

Notre Malphax était décidément plein de surprise et j’avais encore du mal à me faire une opinion sur le personnage. Mage et prêtre également il frisait avec le mal mais nous avait toutefois grandement aidé. J’espérais toutefois qu’il savait ce qu’il demandait, m’approcher du zombie jusqu'à sentir son odeur de charogne pour le palper et le fouiller à moins de dix centimètres de ses griffes ne me remplissait pas de joie.

-Bon, ben quand faut y’aller faut y’aller.

Gardant la chaine sur l’épaule, je pris l’une des épées étrangement nimbées d’une aura bleue ayant appartenu à l’un des gardes morts vivants.
Je pointais la pointe vers Malakias et me penchait sur lui pour le fouiller de l’autre main.

-Et toi, ne bouge pas ou je t’embroche.

J’espérais que la menace de l’arme empêcherait la dépouille de Malakias de se jeter sur moi même si je craignais qu’un tel coup finisse par réduire celui-ci en torche bien plus dangereuse pour moi.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

- Dalcaer destruction de MV côut 2 points.
[18:40:12] <@valend> !1d20+2
[18:40:12] <@Trex> valend lance 1d20+2 et fait 18 (total: 20)/jet de charisme offre un bonus +3 au niv de prêtre de Dalcaer. Dalcaer affecte 9DV de morts vivants. (niv5 prêtre, +1 don, +1 jet de renvoi)
Dalcaer détruit Malakias.

Pendant que N'Djouma fouillait le mage noir, Dalcaer en profita pour tenter de détruire ce qui restait de Malakias, sans trop de difficultés le prêtre réduisit en cendres Malakias grâce au son pouvoir saint. Qui l'eut dit que l'apprenti nécromancien finirait ses jours de la sorte. Arzhaelig et Metzli n'eurent le temps que de passer le seuil de la porte et de voir le nécromant zombie exploser dans un tas de cendres au visage de N'Djouma qui avala un peu de cette poussière infecte, lui donnant une belle quinte de toux. Cependant quand la poussière retomba sur le sol N'Djouma avait en main le livre précieux qui avait rendu si puissant le prétentieux mage noir, une inscription était marquée sur la première page en lettres de sang. Contrairement à ce qu'on aurait pu s'y attendre d'un ouvrage aussi puissant et rare, il n'était pas illisible mais au contraire, il avait tout type de détails facilitant sa lecture comme si son créateur aurait voulu rendre l'apprentissage des sorts plus facile à son détenteur.

Ils n'eurent pas le temps de se congratuler de leur victoire car bientôt, ils se rendirent compte de combien leur avait coûté la victoire. N'Djouma n'était pas passé loin de la mort et Gabrielle elle l'avait rejointe pour de bon. Le cadavre de la jeune femme gisait au sol rongé par des brûlures dues à la magie impure de feu Malakias.

Ils gardèrent un minute de silence avant de réagir, il fallait faire vite le doppelganger était toujours vivant et à l'heure qu'il était ils pouvaient être surs qu'il avait rejoint le vampirien. S'ils voulaient en venir à bout il leur faudrait préparer un plan et agir au plus vite avant que d'autres ennemis rappliquent. Mais pour l'instant ils étaient seuls et pouvaient profiter de quelques minutes de répit...

En apercevant le visage de N'Djouma tout couvert de poussière, Metzli esquissa un sourire pour la première fois depuis son entrée dans le tumulus. La situation avait quelque chose de cocasse et ce sourire était renforcé du fait qu'elle constatait que son compagnon était bel et bien vivant tandis que l'odieux Malakias ne nuirait plus à personne. Qui plus est, le guerrier avait réussi à récupérer le livre que convoitait la mystérieuse assemblée qui se faisait connaître sous le nom de "Main des Mystères".

Son sourire s'effaça néanmoins bien vite de son visage lorsqu'elle aperçut le cadavre de Gabrielle. Metzli était loin de s'y connaître en magie divine mais elle comprit tout de suite que, comme elle le redoutait, ils ne pourraient rien faire de plus pour la guerrière.

Il était donc temps de faire le point sur la situation. Le danger le plus immédiat étaient le doppelganger qui leur avait échappé et le vampirien. L'ensorceleuse redoutait que certains de ses compagnons ne proposent de battre en retraite. Pour elle, c'était tout simplement hors de question : elle avait fait une promesse, celle de faire tout son possible pour libérer les prisonniers... En parlant de prisonniers...

- Le doppelganger est en fuite... Ne faudrait-il pas aller porter rapidement secours aux prisonniers, je crains que nos ennemis, affaiblis comme ils le sont, ne se servent d'eux contre nous?

Metzli avait pu constater à quel point les cultistes méprisaient la vie d'autrui et elle craignait qu'ils ne se servent de leurs captifs comme d'otages ou pire encore. C'était son cœur qui avait parlé plus que son esprit : blessée et fatiguée, elle n'était pas en mesure de concevoir de plan plus élaboré pour le moment...

A la différence de Metzli, rien n’éclaira le visage de Plume quand il revint dans la salle du rituel. Il s’attendait aux tas de cendre des ennemis vaincus … et à trouver Gabrielle morte. Etendue sur le sol.

Il jeta un regard soucieux à N'Djouma, le voyant une épée brillante en main qu'il savait ne pas lui appartenir et se doutant qu'elle appartienne aux morts-vivants vaincus. Il n'avait pas le temps de chercher à identifier les armes mais finalement c'était peut-être un risque nécessaire. Sans attendre, il demanda à N’Djouma de lui confier le grimoire avant que Malphax ne le fasse.

Il entendit l’ensorceleuse dont il partageait les craintes. Il ne savait pas s’ils auraient le temps ou même l’envie de changer les prisonniers en mort-vivants qu’ils pourraient leur envoyer ensuite mais se doutait qu’ils pourraient les occire jusqu’au dernier juste pour se venger d’eux et leur faire regretter d’avoir mis à mal leur secte comme il venait de le faire.

Accroupi devant le corps de la guerrière qu’il regrettait n’avoir pris le temps de connaitre mieux, il la tourna pour la placer sur le dos, lui fermer les yeux et poser sur elle son épée. Il savait qu’il n’avait pas le temps de faire plus et qu’il devrait peut-être abandonner son corps là si l’urgence d’une fuite nécessaire s’imposait. Il essayerait de l’en extraire pour que son corps ne risque d’être réveillé par aucun cultiste qui reviendrait sur les lieux mais il y avait urgence. Après avoir confié son âme à Séluné, il se redressa, son regard gris perle brillant d’un éclat trahissant sa transformation.

- Tu as raison Metzli, s’ils ne se contentent pas de les tuer pour nous abattre de culpabilité…

La dépouille de Malakias neutralisée par le nécromancien et détruite par le prêtre n'était plus que poussière recouvrant le pauvre N'Djouma, qui tenait en ses mains le précieux grimoire ainsi qu'une étrange épée. Malphax observa celle-ci tandis que le barde réclamait le livre de sort. Le jeune mage sourit intérieurement et, ne comptant pas laisser un tel ouvrage loin de ses mains, fit valoir son droit sur lui tout en usant de politesse et de subtilité.

- Quand nous serons loin de cet endroit permet moi de le consulter je te prie, je pourrais peut-être nous faire des parchemins fort utile.

Marquant une pause, il dévisagea Arzaelig ou plutôt ce qui se situait derrière lui. Il venait tout juste de remarquer qu'une bien étrange paire d'ailes ornait son dos.

- Tu nous expliques, le questionna-t-il en désignant du doigt ses excroissances féeriques.

Écoutant tout d'abord attentivement la réponse du ménestrel puis s’intéressant ensuite aux réflexions de ses camarades, le magicien sut qu'il devrait, comme il s'en doutait, perdre son temps à sauver de misérables prisonniers dont les vies insignifiantes étaient vouées à rapidement disparaître. Soit. Reprenant la parole, il exprima son point de vue de sa calme et froide voix.

- Si nous voulons le journal de Silax, je pense que nous devrons affronter le vampirien et le Doppelganger. Ce dernier est grièvement blessé, quant au premier, Dalcaer pourra l’empêcher de nous attaquer. Pour ce qui est des prisonniers, il n'y a qu'une question à se poser : les sauvons-nous avant ou après notre engagement contre les deux créatures. Si nous le faisons avant, ils pourraient nous être utile pour notre combat, bien que j'en doute, mais nos ennemis risqueraient de nous échapper voir pire. C'est pourquoi je pense que nous devrions directement neutraliser nos adversaires juste après nous être rétablis du mieux que nous le pouvons. Qu'en dites-vous ?

Laissant ses compagnons lui répondre il farfouilla dans son havresac pour en sortir des onguents de soins.

- Qui en a besoin ?

Il posa sa question particulièrement à la jeune Metlzi, l'une des plus touchées par le sort de l'apprenti de la ruine. En ce qui concernait le guerrier, il lui faudrait quelque chose de plus efficace. Il s'approcha doucement de lui et après avoir obtenu son accord se mit à psalmodier d'étrange parole. L'incantation finit, il toucha N'Djouma du plat de la main. Cela fait il usa de l'un de ses onguents sur sa propre personne. Il ne lui restait plus qu'à invoquer sa protection magique pour être paré mais avant cela il s'approcha des restes de Malakias. La potion ingurgitée par celui-ci méritait son attention, s'il en restait il lui faudrait l'analyser.


Malphax utilise connaissance sur l'épée de N'Djouma ainsi que sur les ailes d'Arzaelig puis lance vigueur mineure sur N'Djouma et utilise un onguent de soin sur lui au moins. Malphax récupère la potion de Malakias et lance armure de mage sur lui si le groupe par combattre le vampirien et le doppelganger.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

La pointe de mon arme posée sur la poitrine de Malakias, mon visage à moins de quinze centimètres de la créature et je fus submergé d’un nuage de cendre au gout crayeux rendant l’air irrespirable tout en piquant mes yeux. Déséquilibré alors que j’étais penché sur le mort vivant à lui retiré le grimoire tant recherché, je basculais en avant. L’épée bleuté ripa contre la pierre des parois et me permis de me reprendre bien que je fus secoué d’une quinte de toux, cherchant un air plus pur.

Crachant, clignant des yeux que je protégeais de mon bras gauche je me redressais au plus vite afin d’échapper au nuage de cendre. J’en étais totalement recouvert présentant un aspect grisâtre sur la totalité du corps.

-Putain merde ! Pourriez prévenir. J’ai respiré assez de Malakias pour ne pas pouvoir m’en débarrasser avant plusieurs mois.

Je jetais un regard ou reproche et respect ce mélangeaient en direction de Dalcaer, seule personne qui me semblait capable d’un tel exploit.

-Ca marche aussi sur les Vampiriens ? Parce que dans ce cas, on va pouvoir y aller le cœur léger. Bon, j’ai comme l’impression que ce ne sera pas si facile.

Je secouais le grimoire contre ma cuisse afin de le débarrasser du maximum de cendre avant de le tendre en direction d’Arzhaelig.

-Et meeerde. J’ai pris plus de cendre que je croyais dans les mirettes. Arz, c’est vraiment des ailes que je vois derrière toi ?? Là, je comprends plus rien, c’est le doppelganger qui t’a balancé une malédiction ? Efficace même si j’en vois pas trop l’intérêt.

Quelque chose m’échappait, Le barde m’avait semblé tout à fait humain et des ailes pareilles ne vous poussaient pas comme ça en quelques secondes. Les explications allaient devoir attendre, Metzli avait été claire, le monstre c’était échappé et tout ce que ce repaire contenait d’ennemi allaient pouvoir se rassembler pour nous combattre.

-Bon, on verra peut-être ça plus tard. Ils vont se rassembler, les quelques squelettes restant, notre fuyard et un buveur de sang et qui sait, d’autres cultistes. Les retrouver sera certainement le meilleur moyen de sauver les prisonniers. Je dirais donc direction bibliothèque.

Je restais non loin de Malphax en constatant que celui-ci allait s’occuper de mes quelques blessures mais je jetais un autre regard vers le prêtre et guettais la réaction du nécromant qui examinait l’épée à l’éclat bleuté. Il me fallait savoir si cette arme serait plus efficace que ma chaîne face à la sangsue.

-Dalcaer, je ne sais pas si le seul sortilège de Malphax suffira à me retaper totalement et je préfère ne pas combattre ce qui va nous tomber dessus sans avoir tous mes moyens. Si vous pouviez compléter la guérison ça me rassurerait.Je n’aimerais pas rejoindre gabrielle même si elle semblait une chouette fille.

Metzli accepta avec gratitude un des onguents de soin que lui proposait Malphax. Si elle nourrissait toujours quelques doutes à l'égard de leur étrange allié, force était de constater qu'il s'était montré loyal et très utile depuis qu'il avait intégré leur groupe.

- Merci, Malphax! Je t'en rendrai un dès que nous aurons retrouvé nos affaires...

Sans tarder, elle se mit à appliquer, tant bien que mal, l'onguent sur ses plaies les plus profondes. La traque du doppelganger et la mort de Gabrielle avaient tant occupé son esprit qu'elle avait en partie refoulé la douleur liée aux blessures que lui avait infligées Malakias : maintenant qu'elle s'était arrêtée, Metzli comprenait à quel point il était urgent de les traiter. Le contact du baume sur sa peau apaisa quelque peu sa douleur. Tout en se soignant, elle réfléchit aux propos de Malphax et de N'Djouma...

- Je suis d'accord : il faut neutraliser nos ennemis au plus vite. Le problème, c'est que nous ne savons pas où ils vont aller... et il ne me semble pas impossible qu'ils cherchent à mettre la main sur les prisonniers pour les utiliser comme otages ou pour en faire d'une manière ou d'une autre leurs marionnettes...

Elle réfléchit un instant avant d'ajouter:

- Je ne pense pas qu'ils s'enfuiront... Après tout, le doppelganger a dû voir que nous avions nous aussi subi des pertes : quand il a fui, Gabrielle et N'Djouma étaient hors de combat et j'étais blessée. Et s'il s'est retourné une fraction de seconde au cours de sa fuite, il a peut-être aperçu Arzhaelig qui s'effondrait brusquement...

Elle n'en dit pas plus, laissant au barde le soin d'expliquer aux autres l'étrange métamorphose qu'il avait subie.

Metzli utilise un onguent de soin.

Arzhaelig se contenta de hocher la tête à Malphax et à sa demande de prêt du grimoire. Il ne pourrait pas lui enlever ce droit mais il attendrait d’être sorti de cette sombre histoire, de fait. Il ne fallait pas que l’utilisation de ce livre lui donne l’envie de passer à l’ennemi en soulignant trop clairement tout ce que celui-ci pouvait lui offrir dans le développement de son Art.

Voyant que celui-ci souhaitait soigner leurs compagnons d’aventure, il s’était saisi de sa flute et avait commencé à jouer un air doux, mélodieux, profond comme les sombres forêts millénaires, doux comme la mousse, frais comme un ruisseau naissant des profondeurs de la terre.

Il laissait ses notes de musiques s’immiscer dans l’incantation de Malphax pour que N’Djouma au moins profite d’un peu de son Art à lui. Il lui était étrange de réaliser un tel mélange avec un utilisateur de l’Art Sombre mais la vie d’un d’eux en dépendait peut-être … Aux notes se mêlait le chant d’un roitelet, du vent jouant dans les feuilles d’un chêne, le rire léger d’un petit être fée.

- Ne t’inquiète pas pour moi Metzli, toi non plus N’Djouma, mes ailes n’ont rien d’un maléfice, ce serait plutôt une bénédiction, un héritage ancien qui prend corps. J’ai été plus surpris que blessé. Nous en reparlerons dehors si vous voulez bien. Pour ce qui est des soins, mon ami, si mes notes ont trouvé leur place dans le sort de Malphax, elles ont dû sensiblement l’améliorer –lança-t-il à N’Djouma- tu devrais être en meilleur état que tu ne le penses.

Refixant sa flute sur son tibia, il conclut : - « Allons-y, vers la bibliothèque ! »

Arzhaelig utilise son hymne de guérison à la flute de sons, apportant un bonus de +9 (nombre de rangs en Représentation) aux sorts de soin de lancés. -> Une utilisation de Musique Bardique

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

N'Djouma gagne guérison accéléré 1pv / round et 9pv sort de barde (on considère qu'il guérit complètement au bout d'une minute plus ou moins.
Metzli utilise onguent de soins : 3(1d4) et gagne 3 pv's
Malphax reconnaît l'aura de nécromancie sur l'épée mais n'en sait pas plus
Malphax +4 de ca

Une fois les soins prodigués à l'ensemble du groupe, Arzhaelig décida qu'il était temps de se mettre en route, la menace de Zheltyr n'avait que trop duré. Dalcaer profita pour s'excuser auprès de N'Djouma mais il avait agit instinctivement, au moins le mal avait été éradiqué. Seul bémol le prêtre craignait qu'il ne fut aussi aisé de détruire un vampirien qu'un zombie, souvent ce genre de mort vivant était autrement plus puissant et résistant au pouvoir de la foi.

-Faudra se méfier de ce Zheltyr, même si nous arrivons à en venir à bout du changeur de forme ce buveur de sang peut aisément nous détruire. Evitéz ses attaques comme la peste, car il est capable de drainer l'énergie vitale des vivants. De plus même si l'on vient à bout il faudra détruire son corps avant qu'il se régénère dans son cercueil, heureusement nous savons où se trouve celui-ci.

Le groupe avança le long des couloirs qui semblaient étrangement calmes, ils savaient où se cachait le suceur de sang et son acolyte. La bibliothèque n'était plus très loin quand ils croisèrent Eorn et Darel qui sortaient de la chambre qu'ils avaient visité auparavant. Ils s'étaient armés de dagues et leur firent signe de s'arrêter. darel prît la parole à l'approche du groupe.

-Heureux de vous voir toujours en vie, j'ai expliqué la situation à Eorn et on est prêts à nous battre à vos côtés, un peu d'aide ne vous sera pas de trop. Nous ne sommes pas des guerriers mais si nous pouvons faire pencher la balance nous le ferons au prix de nos vies.

Darel et Eorn semblaient prêts à tout, en effet ils ne semblaient pas bien solides mais ils avaient l'énergie du désespoir de leur côté.

-Ecoutez nous avons vu le changeur de forme rentrer en courant dans la bibliothèque, dit Darel en désignant la porte à quelques mètres de là. Je vous conseille d'établir un plan d'attaque si vous voulez venir à bout de Zheltyr, c'est un véritable monstre. Si nous fonçons tête baissée je crains qu'il nous extermine comme du bétail...Vous voulez procéder comment?