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L'appel des embruns : 3-Arbrelfique, Aël’Telàwërith, Aerys, Ylinya, Yvhann
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Le calme de son esprit contrastait avec ce qu'il se passait. Les combats continuaient quand soudain un éclair de soleil bienfaiteur vint frapper l'engeance d'Outreterre qui combattait avec lui. À ne pas douter que cela venait du noble qui revenait dans la danse mortelle et à voir l'entaille ouverte de son ennemi, le grugach eut un sourire carnassier et se préparait à en terminer quand il vit Floyr, son fidèle ami, plonger pour lacérer les chairs de l'immonde créature, se fut là, que le sauvageons en terminait avec lui.
Sans attendre il tournait des talons pour aller porter secours à Ylinya et Ozalee quand il vit la scène qui faillit lui arrêter le coeur: Le dernier drow allait donner le coup de grâce à la tigresse, sa main gauche allait lâcher des flammes en sa direction puis le corps se raidit. Le sylvain avait reconnu se type de secousse, c'était celle de la mort à la suite de recevoir une flèche mortelle. En arrière il vit le capitaine rencontré la veille, l'amant de celle pour qui il avait eut un certain sentiment. Ambivalent entre la rage et la joie, le L'y Aegysir saisi sur place et ensuite le calme véritable prit place; le vent, le froid, les odeurs de fer mélangé avec celle de l'aurore qui pointait non loin.
Les mots du capitaine lui résonnèrent dans l'esprit, la première phrase l'enragea au point ou il faillit pester contre lui. Ils ne faisaient pas un boulot, ils oeuvraient à l'équilibre. Yvhann allait le dire de façon peu poli, comme à son habitude quand la suite vint le frapper. * Tryskell!* Se mémmorait-il. Son sentiment de vengeance venait de prendre encore plus de sens et d'ampleur.
Cette mauvaise nouvelle passé, l'urgence éminente était de sauver Aerys. Le druide-rôdeur mit genou au sol pour prodiguer de suite les premier secours sur son compagnons tombé durant la bataille. Dans son for intérieur il priait Sylvanus puis récitait le credo des gardiens errants en boucle. Si il fallait qu'Aerys ne revienne pas l'humeur ténébreuse du sauvageons serait difficile à maitriser dans l'avenir proche. Le dernier des Yössmar se voyait responsable dût à son manque de réaction première et de cela il y aurait conséquence.
Il sifflait Floyr et Ozalee pour qu'ils puissent se rendre auprès de lui, c'était sa façon de vaincre la tristesse présente, la proximité des deux animaux lui donnèrent espoir et soutient, comme si leurs présences pouvaient changer de quoi pour la suite d'Aerys. En même temps il pourrait les soigner si besoin était pour Floyr et bien certainement, pour Ozalee.
Il regardait ses provisions de bandages et d'onguents qui diminuait mais il en aurait assez pour Ylinya et Aël. Ce dernier devait avoir subit de lourdes blessures pour qu'il quitte ainsi la bataille et de suite, Yvhann décidait qu'il devait lui apporter des soins privilégier.
Encore sur l'adrénaline du combat il ne dégageait pas les forces demandé, les gardant au cas où une autre attaque se présenterait de nouveau car avec ses maudit drow ils pouvaient y avoir des surprises. Il y avait tant à faire en si peu de temps. Une fois la vie de ses amies restauré il faudrait regarder pour être capable d'avoir un drow vivant encore mais c'était sincèrement le dernier de ses soucis en ce moment même si cela leurs serait d'une grande aide pour l'interroger. Ensuite se serait le prise de trophées de chasse, quatre scalps viendrait accompagné celui de Rylack.
Il ne doutait pas que certaine chose sur les perfides pouvait leurs servir mais il était hors de question que le dernier fils de Maëlle utilise quoi que ce soit d'eux, par contre si ils avaient utilisé du poison sur leurs lame ils serait pressant de trouver leurs contre poison et fit persuadé que le dridder devait avoir des glandes de poison, ce dernier avait voulut le mordre plus tôt. Le druide en lui se devait d'ausculter ce monstre pour en savoir plus sur sa physionomie; plus ils en sauraient sur ces monstre mieux serait les prochains combats contre eux.
Premier secours sur Aerys, Ozalee, Ylinya, Aël.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Enfin, la magie du théurge mystique faisait une différence dans ce combat contre les engeances du Mal. L’éclaire solaire avait pourfendu l’abdomen du dridder dans un éclat de lumière ce qui, pour une créature de l’ombre, était doublement handicapant. La suite fut que la brèche ouverte permis à Yvhann et Floyr d’achever aisément le monstre. Cette fois, la bataille était largement à la portée des Gardiens Sylvestres. Il n’y avait plus qu’un seul drow encore debout et toute l’attention du Mah-Faernsuor put se tourner sur lui. Il avait déjà son prochain sortilège sur le bout des lèvres.
Attaqué de toute part, l’elfe noir faisait montre d’une belle résistance. Evitant tour à tour les attaques combinées d’une créature visiblement appelée par la druidesse et de son chien, il avait l’envie de vivre chevillé au corps. Et il n’avait pas encore rendu les armes, mais le temps lui était maintenant compté. Sa dernière attaque était dirigée vers la tigresse, cela n’avait rien d’étonnant. Au mieux, elle tomberait sous le coup du guerrier et cela lui ferait un adversaire de moins pour la suite. Au pire, il partirait avec la satisfaction de ne pas partir seul.
C’est alors que la surprise de l’elfe doré fut totale. Trois traits mortels embrochèrent le Ssri’Tel’Quess, avant même qu’il ne put accomplir son offensive. Terrassé, il tomba dans la neige ce qui marqua la fin du combat. La bataille était gagnée, certes. Mais le combat ne faisait que commencer… ou pour être plus juste, il ne faisait que ce poursuivre.
Aël’Telàwërith resta un moment immobile en voyant les troupes d’Arbrelfique sortirent du couvert de la végétation. D’aucun aurait pu dire que leur intervention arrivait à point nommé. Mais ce n’était pas du tout la pensée du Seigneur de Mythdaë. La mort du dernier drow faisait probablement s’évanouir toute chance de pouvoir procéder à un interrogatoire en règle. Décidemment tout était parti à volo depuis qu’ils étaient arrivés dans la cité elfique du Cormanthor. Un enchaînement d’erreurs qui avaient, pour le moins, des conséquences dramatiques.
Le prêtre-mage commença par adresser une rapide prière à Corellon Larethian pour le remercier de leur avoir octroyé son soutient et de leur avoir offert la victoire. Une victoire qui avait un goût bien amère. Aerys gisait au sol depuis trop longtemps maintenant. Les chances qu’il soit encore en vie étaient très minces, même si elles n’étaient pas encore complètement nulles. Le dévot de la Couronne d’Arvandor s’en voulait de n’avoir rien pu faire pour lui. Il était un serviteur du Père de tous les elfes, et il devait protéger les Tel’Quessir, les guider et leur ouvrir la voie vers les plus nobles destinées pour redonner à son peuple sa gloire d’antan. Là, il avait manifestement échoué avec le rôdeur. Un elfe était mort, qui plus est un Gardien Sylvestre. Une mort noble tant la cause qu’il défendait était juste. Mais la mort d’un enfant de Corellon restait une tragédie en soit. Alors imaginez ce qui était entrain de se passer dans l’esprit de l’ana-sic-silistri, après qu’il eut entendu les dires du capitaine. Au moins une dizaine d’elfes victimes de l’offensive drow, dont leur guide. Tryskell était sensée être celle qui allait introduire la délégation de la Confrérie auprès d’Elanil Elassidil. Son décès était donc, une double mauvaise nouvelle.
Il y avait quelque chose de sombre qui prenait naissance dans l’esprit du Ar’Tel’Quess. Quelque chose comme de la culpabilité et un amer regret. Et si tout ça… avait pu être évité. Son regard passa de Ra’quenhir à Yvhann.
Il n’était pas encore temps de s’apitoyer sur le sort de quelques’uns, alors que la destinée de plusieurs était encore en jeu. Et les paroles du Capitaine de la garde d’Arbelfique en étaient la cruelle confirmation. Que s’était-il passé pour que l’on en arrive à une telle débandade ?
Le Capitaine Ra’quenhir semblait trop affecté pour pouvoir prendre des décisions cohérentes. Submergé par un trop grand chagrin, même s’il était bien légitime. Pour autant, il y avait tellement à faire ici et maintenant. Il fallait agir et agir vite. Le noble Evreskan était maintenant devenu un elfe responsable d’une communauté qui ne cessait de grandir et qui devait prendre sa place dans le Cormanthor. Les Gardiens Sylvestres étaient des nouveaux venus et ils devaient faire leurs preuves s’ils voulaient pouvoir peser dans la balance et se trouver des alliés pour la reconquête du Cormanthor par les forces d’Eternelle-Rencontre et de l’ensemble du peuple elfique. Ca passait d’abord par la défense de cette nature précieuse, berceau de la vie elfique, d’où l’action des Gardiens Sylvestres. A ce moment là, Aël’Telàwërith devait faire en sorte d’être un chef dans le sens le plus noble du terme. Naturellement éduqué dans ce sens depuis sa plus tendre enfance, il était un elfe du soleil bénit de Corellon et le plus haut représentant de la hiérarchie elfique ici présente. Son visage se ferma et d’un pas assuré, il avança pour se poser devant le capitaine. Le port de tête haut, le noble prenait naturellement la posture du Seigneur qu’il était devenu. Nous pleurerons ceux qui sont partis, mais pas maintenant. Il n’est pas encore temps. Je comprends votre soif de vengeance, mais votre intervention risque fort de ruiner toute chance d’obtenir des informations sur les agissements des drows et ce à quoi nous devons nous attendre pour le futur. Par la grâce de Corellon ! Yvhann était occupé avec Ozalee et Floyr. Quant à Ylinya, elle semblait encore sous le choc de ce terrible combat. Il fallait parer au plus pressé et il y avait beaucoup de choses à faire. Sans un poil d’organisation, tous les objectifs ne seraient pas atteints. L’intervention de la garde d’Arbelfique les avaient déjà fortement compromis.- Ylinya ! Aeris est ta priorité. Capitaine, vous et vos hommes devez absolument nous trouver un drow qui respire encore et vite. Celui que je comptais pouvoir interroger, à rejoint sa déesse maudite grâce à vous. Par Corellon, je comprends votre ressentiment, mais il nous faut des informations. J’en veux un en vie. Manifestez-vous dès que vous en trouvez un.Le reproche était à peine voilé, mais l’heure n’était pas à la prise de pincettes. Et l’humeur du Seigneur de Mythdaë n’avait rien d’aimable pour l’heure. Il s’en voulait. Il avait en quelque sorte échoué dans sa mission.
Attendant que les elfes trouvent un drow pouvant encore être sauvé, pour son plus grand malheur. Aël’Telàwërith refaisait le chemin dans sa tête, celui qui les avaient amené à cette situation tragique.
Avec Tryskell, ils avaient traversé le plan de l’ombre pour arriver plus vite à Arbrelfique. Se faisant, ils avaient pu voir qu’ils n’étaient pas les seuls à emprunter ce plan. Il y avait aussi des elfes noirs et ces derniers se trouvaient à proximité d’Arelfique. Aël’Telàwërith avait gardé cette information pour la transmettre à Elanil et faire bonne mesure lors de l’entretient qu’ils auraient dû avoir. Ensuite, Yvhann avait mal pris sa première rencontre avec la garde d’Arbrelfique. Il avait eu besoin de se retrouver seul pour digérer la chose. C’était compréhensible, surtout lorsque l’on connaissait un peu le grugach.
Cet alors que la raison même de ce voyage était sur le point de se faire : avoir un entretient particulier avec la dirigeante d’Arbrelfique. Que l’on se rendi compte de la disparition d’Yvhann.
L’entretient qui s’annonçait était des plus capital et il représentait à lui seul la réussite de la mission. Il fallait avertir Enalil pour les drows dans le plan de l’ombre, optenir des informations sur les émissaires d’Eternelle-Rencontre, et le plus important, savoir si la communauté elfique d’Arbelfique était prête à s’allier avec les forces de la Reine Amlaruil de l’Île-Verte. Pour finir, il fallait obtenir des informations sur la communauté des elfes aquatiques qui devaient vivre non loin afin de pouvoir les rencontrer. Si tout allait pour le mieux, Eternelle-Rencontre pourrait compter sur des alliés de taille, et elle ne serait peut-être pas la seule. La Confrérie avait aussi les mêmes besoins sur cette partie du Cormanthor.
La disparition d’Yvhann remettait tout en cause. Il n’avait pas été enlevé, ni contraint de disparaître. Il l’avait fait par convenance personnelles. Aël’Telàwërith était un prêtre de Corellon et à ce titre, il connaissait et respectait le besoin de libre arbitre des elfes, et à plus forte raison de celle des elfes sauvages. Sans doute, leur côté primitif les poussaient à cela. Mais Yvhann était en mission, qui plus est il était un Ly’Aegisir de Thüldae et l’un des plus influent. Il était de son devoir de faire passer les besoins de la Confrérie avant ses besoins personnel. Là, il avait pris une initiative malheureuse lourde de conséquences.
Non pas qu’il eût à rendre compte de tous ses faits et gestes à l’Armathor de Thüldae, mais pour les choses importantes, Aël’Telàwërith en attendait d’avantage de la part du guide des druides de Thüldae. Yvhann, en agissant de la sorte, avait fait une grosse erreur. Obligeant les Gardiens Sylvestres à partir à sa recherche, alors qu’ils devaient tous se rendre auprès d’ Elanil. Yvhann savait parfaitement ce qui était arrivé aux émissaires de l’Île-Verte. Il devait bien se douter que la fraternité qui unissait les Gardiens Sylvestres ne leur permettait pas de l’abandonner à son sort. Et grand bien leur en avait pris, car seul contre cette escouade, tout aussi puissant qu’il l’était, Yvhann n’avait pas une chance. Tout comme les émissaires mort avant d’avoir rempli leur mission pour leur Reine.
De fait, Aël’Telàwërith n’avait pas eu d’autres choix que de partir à la recherche du Sy’Tel’Quess. Il avait donc dû remettre à plus tard l’entrevu urgent avec la dirigeante d’Arbelfique. Il n’avait pas pu délivrer l’information concernant la présence de drows tapis dans le plan de l’ombre. Et il était fort probable, que si l’attaque des elfes noirs avait été une telle surprise, c’était parce que les drows avaient dû surgir de l’Ombre. Combien de vie aurait pût être sauvées si Elanil avait eu ce renseignement stratégique ? Tryskell avait aussi ce renseignement, mais quelque chose disait que la Ménestrelle était trop bien informée au sujet de la Confrérie pour que cela ne soit un hasard. Il était très possible que l’ordre secret vit d’un bon œil le rapprochement entre la Confrérie et les communautés elfiques du Cormathor. Si tel était le cas, elle avait peut-être tue volontairement l’information pour laisser l’avantage à la Confrérie. Un secret qui l’avait peut-être tuée ? Si le groupe des Gardiens Sylvestres avaient été présent lors de l’attaque du village, y aurait-il eu autant de mort ? Aeris serait-il quand même tombé ?
Yvhann avait été, bien malgré lui, un facteur important de ce qui venait de se passer. Mais ce n’était ni l’heure, ni le moment de régler ça en présence de la garde d’Arbelfique. Avoir une information capitale, et ne pas l’avoir livrée aux principaux intéressés, n’était probablement pas la meilleure introduction pour se faire des alliés. Aël’Telàwërith allait être maintenant obligé de mentir par omission pour assurer les intérêts supérieurs de la Confrérie. Cela ne lui plaisait pas du tout. Même s’il avait parfaitement conscience que dans l’art de la diplomatie, c’était un sport assez courant. Se faisant, il risquait fort de voir se répéter une attaque tout aussi meurtrière. Si les intérêts de la Confrérie étaient importants, les intérêts des Tel’Quessir étaient son devoir divin. Non, il ne dirait rien ici, mais Enalil serait informée de la chose dans les meilleurs délais. S’il devait y avoir une seconde attaque, Aël’Telàwërith ne pourrait plus jamais se regarder en face.
Le Seigneur de Mythdaë posa un nouveau regard dur sur son frère de la Confrérie. La discussion qui s’annonçait n’allait pas être tendre, mais elle était indispensable. Elle n’aurait rien à voir avec un prétendu retard de la part du Ly’Aegisir à entrer dans le combat, mais il avait une lourde responsabilité dans ce qui venait de se passer. Dès lors, le théurge mystique s’y préparerait, car il ne s’attendait à un moment facile. Cela le serait d’autant moins qu’Yvhann était ce qui se rapprochait le plus d’un ami pour le noble Evereskan. Aël’Telàwërith se prépare à utiliser sa baguette de soin sur le premier drow encore en vie… s’il y en a un. Ou sur Aeris, s'il respire encore.
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Capitaine de la Garde
Chambre 21
1 gemme
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Dix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
19 nuiteuse 1372 (CV) Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune Moment : Début de matinée Météo et températures : Froid (-5°C), vent faible MJCliquez ici pour dérouler le parchemin... Aël
Ylinya soins légers sur Yvhann : 1d8+5=13 soins légers sur Aël : 1d8+5=10 soins modérés sur Ernst : 1d8+7=20 soins importants sur Ozalee : 1d8+7=23
Yvhann soins légers sur Ylinya : 1d8+5=12 soins légers sur Aël : 1d8+5=7 soins modérés sur Ozalee : 1d8+5=11
PV après soins : Yvhann : 51/67 Ylinya : 37/46 Aël : 52/60 Ernst : 37/37 Ozalee : 37/68
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Aerys, Yvhann e vent diminua en ce petit matin frais et la neige cessa de tomber. Quelques oiseaux sortirent de leur nid douillet en quête de vers ou d'insectes, un renard surpris par la présence des êtres sur deux jambes rentrait dans son terrier, la queue d'un souriceau pendait de sa gueule. Sur le champ de bataille ensanglanté, le trio des gardiens sylvestres, malgré leurs blessures, s'agglutinèrent autour de leur camarade archer, rameutés par les ordres péremptoires du premier Armathor. La bleutée se pencha la première sur le corps, tenta de prendre le pouls mais devant sa mine déconfite, Aël et le Grugach comprirent qu'il n'y avait pas grand chose à espérer, la grande faucheuse était passé par là. Mais chacun d'eux ne voulait accepter cette mort, sans doute injuste à leurs yeux. L'elfe sauvage s'agenouilla, posa ses mains l'une sur l'autre sur le cœur de son ami et commença un massage cardiaque, aussitôt aidé par Ylinya. Quant au seigneur de Mythdaë, il sortit de son sac, une baguette d'environ un pied de long, à priori taillée dans du buis et s'apprêtait à l'utiliser dès que les premiers battements se feraient sentir. Malgré l'application des deux soigneurs, rien ne vint, aucun signe d'une moindre vie restante. L'âme d'Aerys devait déjà naviguer vers le monde des Ténèbres. Le capitaine de la garde d'Arbrelfique, oubliant déjà le ton employé par Aël, et devant la détresse de ses cousins, se permit d'intervenir.Ra’quenhir | | Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village. |
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Ra'quenhir laissa les gardiens sylvestres à leur réflexion et ordonna à ses guerriers de fabriquer deux civières. Aussitôt, ils s'exécutèrent, allant derechef couper des branches assez solides pour réaliser ce qui serviraient au transport des corps.
L'adoratrice de Sashalas, résignée de constater la mort de leur ami, ausculta alors ses compagnons blessés, usant des arcanes et de bandages pour refermer les plus grosses plaies. Arrivée à hauteur du félin allongé, elle se pencha doucement vers son corps. La robe de la tigresse souillée par son propre sang laissait présager le pire. Oreilles rabattues, Ozalee feulaient de douleur et quand la main de la bleutée arriva à une cinquantaine de centimètres d'une de ses multiples blessures, elle retroussa ses babines en montrant ses longs crocs. La bleutée hésita quelques secondes mais surpassa sa peur devant l'état de l'animal. Elle sortit donc de son sac une aiguille et du fil, et précautionneusement, sutura les déchirures. A chaque pique de l'aiguille, Ozalee tressaillait de douleur mais mû par une intelligence peu ordinaire pour un animal, comprit la nécessité de ce mal.
De son côté, Le gardien errant après lui aussi s'être mis au service de ses camarades en prodiguant des soins et constater qu'aucun de leurs ennemis n'avaient survécu, se pencha sur le corps massif de la créature mi-homme, mi araignée. Il prit sa dague et commença à ouvrir l'abdomen du monstre. Une odeur acre s'en dégagea obligeant le Grugach à reculer d'un bon pas pendant quelques instants avant de reprendre son autopsie. Le corps de cette créature ressemblait étrangement à celui d'une araignée, le cœur prenait une large place tout près de l'intestin. En remontant vers le buste, il trouva un énorme estomac. Puis examinant la partie humaine du monstre, il constata qu'il possédait un second cœur relié par d'innombrables vaisseaux au premier, puis des poumons d'une taille respectable. Progressant dans son observation vers la tête, il fut surpris de la taille du cerveau et surtout de sa couleur verdâtre. Enfin, juste au dessus du palais, une longue poche se prolongeant dans les dents, nul doute qu'il était tombé sur la poche à venin.
Non loin du médecin légiste improvisé par Yvhann, le seigneur de Mythdaë rongeait son frein. Sur son visage, les traits des mauvais jours. L'elfe avait dû mal à accepter la suite des évènements de ces dernières douzes heures dont l'origine, la disparition d'Yvahnn, avait contrecarré la bonne marche de leur mission et par ricochet avait entraîné la mort d'un des gardiens sylvestres. Mais que ce serait-il passé si le petit groupe était resté au village d'Arbrelfique ? L'Ar'Tel'Quess ne pouvait revenir en arrière mais la recherche d'Yvhann n'avait-elle pas permit de découvrir le corps d'un des émissaires, n'avait-elle pas occasionné la rencontre de cette tigresse ? Le chemin de la vie emprunte de nombreuses voies et chacune ne peuvent être considérées comme mauvaises ou bonnes.
Les hommes de Ra'quenhir finissaient la confection des civières, ne restaient plus qu'à mettre les corps dessus. Le capitaine se rapprocha du noble d'Evereska.Ra’quenhir | | Capitaine de la garde d’Arbrelfique. Elfe des bois à la musculature imposante. Cheveux longs tressés, tatouage sur le visage, Ra’quenhir possède une coutille et un cimeterre. Patrouille très souvent autour de son village. |
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On n'entre pas si facilement à Thüldae !
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Le champ de bataille n’était plus qu’un vaste charnier ou s’entassait les morts. C’était ce qui ressortait des investigations menées conjointement par les habitants d’Arbrelfique et des Gardiens Sylvestres. Exception faite de ceux qui étaient encore debout, il n’y avait plus aucun vivant parmi les combattants qui étaient au sol. Aël’Telàwërith gardait un regard sombre. Sa mine renfrognée ne laissait planer aucun doute sur son état d’esprit du moment. Et il n’était pas bon. La victoire n’était finalement pas une fin en soi, ni une satisfaction suffisante. Ce combat n’avait pas été inutile puisqu’il avait permis de mettre hors d’état de nuire une bande de maraudeurs drows qui venaient de faire un carnage à Arbrelfique. Mais il n’avait pas été aussi productif que ce que l’avait espéré le Ar’Tel’Quess.
¤ Par le luth de Corellon… quel gâchis ! Tout cela pour rien ¤
Le théurge mystique n’avait pas recherché l’affrontement contre les forces elfes noirs. Ce n’était pas sa mission. Mais par ce carnage, il avait espéré pouvoir prendre un des drow vivant pour lui soutirer des informations pouvant se révélées capitales pour l’équilibre de la région. Ils étaient presque parvenus au résultat escompté. C’était sans compter sur l’intervention des forces d’Arbrelfique qui avait en l’espace d’une seconde anéanti tout espoir.
Aeris était mort pour quoi ? Certes, il s’était battu pour ses frères et sœurs de la Confrérie dans le cadre de la défense de la nature et en mission diplomatique au nom de la reine de l’Île-Verte. En cela sa mort était noble. Mais il n’en ressortait rien de réellement positif pour le moment. Le noble Evereskan secoua légèrement la tête et rangea sa baguette de soin. Il laissa de bonne grâce ses compagnons s’occuper même s’il ne put s’empêcher d’adresser un regard appuyé à Yvhann, mais il n’était pas temps de se lancer dans une discussion qui promettait d’être longue et probablement houleuse. Surtout pas ici au milieu des hommes d’Arbelfique. Il fallait montrer une unité sans faille et se n’était le feindre. Car si le Seigneur de Mythdaë aurait une conversation avec le Ly’Aegisir, il le gardait en très grande estime. Yvhann était un être extraordinaire à bien des égards.
Il manqua de peu de sortir de ses gonds lorsque Ra’quenhir évoqua la possibilité de faire revenir Aeris à la vie. Ce genre de propos fit naitre un froid glacial qui remonta tout le long de sa colonne vertébrale et le secoua, malgré lui, d’un violent frisson qui secoua ses épaules. L’elfe doré planta ses yeux lavande dans ceux du Capitaine de la Garde d’Arbrelfique. Il resta un moment silencieux soutenant le regard de son interlocuteur.
Qu’est-ce que c’était que ça ? Aël’Telàwërith était originaire d’Evereska, il y était né et avait grandi pendant plus d’un siècle. Là-bas dans sa cité natale, on vouait un réel respect pour les morts qui étaient mis en sépulture sous la Colline de Gris Manteau. Il y avait même un ordre militaire spécial qui veillait sur eux. Son propre père, un guerrier de renom, était lié aux Gardiens funéraires d’Evereska. Aël'Ar Eowëlathaèldir, le père du prêtre-mage lui avait longuement expliqué les dangers liés aux morts et surtout à ceux qi convoitaient l’esprit des défunts ou les pilleurs de sépultures. Nombres d’individus malintentionnés recherchaient à prendre possession des âmes et des corps des défunts pour de multiples raisons et rarement de bonnes. Plus tard, alors qu’il avait entrepris sa formation de prêtre, il avait appris avec Tinilmalas Xiloscient tout ce qu’il fallait savoir au sujet de la mort des elfes. Les evereskan avaient un véritable culte de la mort et veillaient sur eux avec une grande application. A un point qu’en son temps Aël’Telàwërith avait souhaité embrasser une acrrière de chasseur de non-mort. Les Tel’Quessir craignaient peu de choses en ce monde, mais le fait d’être coupé de la nature les angoissait au plus haut point. Le pire étant de voir son esprit être aspiré dans le vide et de se retrouver ainsi privé de tout lien avec la nature. Il y avait plusieurs rites funéraires possibles parmi toutes les communautés elfiques de Faerûn. Mais on ne jouait nulle part avec le destin des morts. Il fallait respecter le cycle naturel de la vie et l’accepter. Les dieux seuls savaient pourquoi ils décidaient de rappeler certains plus tôt que d’autres. Et ce que proposait le Capitaine était tout à fait contre nature et contre la volonté des dieux. Aël’Telàwërith prit soin de ne parler que pour être entendu du Capitaine. Ce qu’il avait à lui dire ne concernait pas ses hommes, ni les autres Gardiens Sylvestres.
- Capitaine Ra’quenhir d’Arbrelfique, oubliez-vous à qui vous vous adressez ? Je suis un prêtre de la Couronne d’Arvandor. Je ne connais pas les pratiques d’Arbelfique, mais il est tout à fait hors de question de jouer avec les lois de la nature. Nous avons tenté de prendre en vie l’un des drows que nous avons combattu. Ils sont maintenant tous morts, et c’est bien regrettable. Notre frère Aeris, lui aussi, est tombé dans ce combat contre le Mal. Il s’est bien battu et il est tombé au champ d’honneur en défendant ses convictions et une cause qui est juste. A présent, son âme doit être en route pour l’Arvanaith. Qui sommes nous pour le priver de son droit de courir les vertes forêts divines d’Arvandor ? Nous sommes des Gardiens Sylvestres, des défenseur de la Nature. Le cycle de la vie est ainsi fait et il doit perdurer. Nous naissons, nous vivons et nous finissons par mourir sur cette terre pour continuer à vivre près des dieux ou revenir sous d’autres formes. Je sais très bien que la magie peut altérer le cours des choses. Il faut pourtant un grand pouvoir pour faire revenir ceux qui ont passé le voile des vivants. De grands pouvoirs impliquent aussi une grande responsabilité et même si j’étais assez puissant pour faire ce genre de chose, je ne le ferai qu’en d’exceptionnelles occasions vraiment particulières. Votre prêtresse sert quel dieu ? Je ne pense pas que la Seldarine voit d’un bon œil que l’on contrecarre ses plans pour nous. Elle peut le faire revenir parmi les vivants, mais cela était-il souhaitable ? Cela est-il absolument nécessaire ? J’en doute fortement. Ma tante, Dame Alystraë de la maison Aëryndra de Cormanthyr est revenue d’entre les morts. Mais elle l’a choisi, elle a choisi de servir ma famille par delà la mort pour devenir une Guetnorn. Aeris n’a rien demandé, et il n’a rien choisi. Qui sommes-nous pour en décider autrement.
Le prélat du Seigneur de la Seldarine prit le temps de souffler pour ne pas se laisser emporter. Ce que le Capitaine venait de proposer s’apparentait à la nécromancie une école habituellement honnis par les elfes, exception faite de ceux qui s’y intéressait pour pouvoir lutter plus efficacement contre les non-morts et ceux qui les faisaient naitre. Il était hors de question que lui soit mêlé à ce genre de chose. Et s’il s’agissait de pratique courante à Arbrelfique, alors il avait un rôle à jouer pour les amener à cesser de jouer avec les fines barrières qui les séparait du Mal. Aël’Telàwërith reprit la parole en s’adressant à haute voix maintenant.
- Oui Capitaine, je vous en prie, vous pouvez chargez Aeris dans cette civière. Mais cela sera pour que l’on puisse honorer son âme comme il se doit et le prémunir de quiconque cherchant à le faire revenir sous une forme ou sous une autre. Pour les drows, qu’on les fouille, qu’on les entasse et qu’on les fasse brûler ou qu’on les décapite. Inutile de fatiguer vos hommes pour ramener un corps à Arbrelfique. Ce qui s’applique pour les Tel’Quessir reste valable pour les autres races inférieures. Personne ne reviendra d’entre les morts aujourd’hui, pas tant que je serai là. Dès que vous serez prêt Capitaine nous pourrons rentrer. Il faut que je m’entretienne avec Elanil dans les meilleurs délais. Nous avons beaucoup à nous dire. En outre, concervez la seconde civière, nous avons un léger détour à faire pour aller chercher un second corps dans les bois. Cette civière ne sera donc pas inutile.
Le rôdeur Aeris n’était plus là pour les guider dans les bois. Mais Ylinya n’était pas dépourvue de talent dans ce domaine. L’Armathor de Thüldae se dirigea donc vers elle et son surprenant chien. La bleuté semblait secoué par ce qui venait de se produire et il n’y avait rien d’étonnant là-dedans.
- Ylinya ! Est-ce que tu peux guider la garde jusqu’au corps que nous avons découvert hier soir ? Il nous faut le ramener et lui offrir des funérailles dignes.
Aël’Telàwërith récupéra ses effets personnels et se prépara au départ.
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Lorsque leurs tentatives de sauver Aerys échouèrent, le grugach se refermait sur lui même et toute son attention fût prise pour ne pas verser dans une rage terrible. Sa sagesse lui inculquait un comportement digne du Ly'Aegisir qu'il était.
Terminant les soins sur les autres, il ne put manquer le regard soutenu d'Aël'Telàwërith quand il arrivait auprès de lui. Suite aux soins, le grugach le regardait intensément directement dans les yeux puis levait son poignard double et se creusait une entaille sur la joue gauche auprès des deux autres qui y avait. L'Ar’Tel’Quess se souvint qu'Yvhann avait agit de la sorte lorsqu'il avait laissé tombé le corps mort de Kanabhendrill dans des escaliers piégés, le 1er flammerige 1372, l'humain qui avait avec eux, traversé multiples danger dans la tour de Fabian et qui c'était fait tuer par un méphite poussiéreux. La première entaille avait été creusé lorsqu'il avait dû quitter son clan au prise avec les drows, le plongeons qui l'avait sauvé, avait été pour lui une lâcheté qu'il trainerait tout au long de son existence, il avait quitté le combat pour se sauver; la seconde pour l'humain qu'il avait laissé tomber sans lui donner la chance d'avoir des obsèques en règle; la troisième pour être responsable de ce qui venait d'arriver. Il avait encore une fois, écouté son coeur et sa raison au lieux de se fier à la mission et un frère était mort ainsi que plusieurs habitants d'Arbrelfique.
L'héritier des Starym avait un lot de bévues, tout comme sa famille, la honte semblait faire parti d'eux et de cela il devrait la porter. La douleur était intense lorsqu'il s'entaillait la joue car son mouvement était lent mais son faciès restait de marbre par-contre son intérieur pleurait amèrement. Saïrys, son dragon protecteur, dû laisser cette acte se produire et tout près, Maëlle, l'embrassait doucement sur le front.
Il ne dit mot en tournant des talons pour aller ouvrager le corps du dridder pour en apprendre plus mais le Seigneur de la Seldarine comprit le geste que le grugach venait de faire: Il savait qu'il savait et qu'il y aurait suite. Le dernier des Yössmar devait des comptes.
Son inspections du dridder fût concluante et instructif et décidait avec l'une de ses fioles de soins vide de prendre du poison en appuyant l'orifice de la fiole sur l'une des dents laissant ainsi le poison couler dans la fiole, il c'était bien sur, munie d'un morceau de cuir de l'une des armures des perfides pour ne pas se verser maladroitement du poison sur les mains. Ce n'était pas la quantité qui importait, un échantillons servirait à une étude pour contrer plus tard le dit poison. La suite fut rapide, il ne fouillait pas les corps mais les scalpaient. Le sauvageons prit le scalp des quatre drows qu'il avait combattu et tué puis prit celui du dridder. Ce dernier, il en ferait une offrande à leurs gardien en temps et lieux.
Écoutant les paroles du noble Evereskan, le grugach répondit sur un ton autoritaire...
-Je porterai seul, le corps d'Aerys.-
Il s'approchait du corps qu'il installait sur la civière improvisé et ne manquait pas d'y déposer les armes pour ensuite bien fixer le tout. Ensuite il aidait à faire un tas des corps drows qu'il décapitait les un après les autres pour les déposé sur les branchages de surplus qu'avait demander la confection des civières. Le tout fut exécuté dans un mutisme total. Quand la besogne fut terminé, il prit un coté de la civière d'Aerys et s'installait pour la trainer. Il attendait que le groupe prenne la route pour retourner a Arbrelfique.
Dextérité pour prendre le poison. Utilisation de corde pour le corps d'Aerys et ses armes sur la civière. [/I]
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Gardienne Errante
Chambre 53
1 gemme
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a druidesse sentait bien que la vie avait déserté leur ami… Mais une partie d'elle, encore trop tendre pour la triste réalité de cette situation, semblait se refuser à accepter cet état de fait. Et elle n'était pas la seule à vouloir s'accrocher à un dernier espoir, à refuser d'abandonner leur ami. Pourtant, leur acharnement ne mena à rien, Aerys restant désespérément immobile et sans vie sous leurs mains… Et Ylinya dut prendre sur elle pour ne pas se laisser aller à pleurer sa perte. Elle ne le pourrait que plus tard, une fois qu'ils seraient tous en sécurité, que plus personne ne risquait de rejoindre l'Archer auprès de leur créateur. Et qu'il n'y avait plus personne pour en être témoin… Elle sentait bien que les autres cherchaient à présenter un front fort et uni face à une partie extérieure à leur communauté.
Pourtant, les propos de Ra'quenhir ne furent pas ignorés. Si elle se focalisait maintenant sur ses compagnons afin de déterminer la gravité des blessures de chacun, une partie d'elle était en train de réfléchir à ce qui venait d'être proposé… Si Elanil en avait effectivement les capacités, devaient-ils vraiment lui demander de ramener Aerys ou l'un des drows afin de pouvoir lui soutirer des informations ? Aussi douloureuse sa perte soit-elle, devaient-ils se substituer à la nature et forcer ainsi son retour ? Le concept avait du mal à s'accorder avec ce qu'elle cherchait à défendre et préserver en étant Gardienne. Certes, elle pouvait parfaitement comprendre le désir d'arracher un être cher à la mort mais c'était une décision égoïste aux terribles conséquences. Et quand bien même une telle décision était prise, comment choisir qui ramener entre leur ami et Tryskell ? Voir l'une des pertes que ce dernier raid avait engendré ? Qui étaient-ils pour se positionner en juge et évaluer la valeur d'une vie par rapport à une autre ?
Quant à raviver un de leurs noirs cousins… La jeune femme savait qu'ils avaient besoin d'informations mais, elle se voyait mal renier ses vœux et ses croyances pour l'un d'eux. Surtout que rien n'assurerait sa coopération, bien au contraire… Elle voyait mal l'un des drows révéler tous ses secrets. Et quant à le faire parler, elle savait qu'elle ne serait pas en mesure de le forcer, ce n'était certainement pas dans sa nature. En tous cas ce n'était pas une décision qui lui revenait, du moins pas unilatéralement. Ils auraient à en parler avant et si la tension qui émanait par vague d'Aël était d'une quelconque indication, il devait éprouver les mêmes réserves qu'elle.
Soigner ses camarades, et Ernst, ne se révéla pas trop difficile, bien qu'elle se soit préparée à devoir nettement plus forcer la main à son Ly'Aegisir. Elle prit soin de ne pas toucher aux récentes entailles qu'il venait de se faire sur la joue... Elle comprenait qu'elles devaient avoir une signification particulières pour lui, même si ce n'était pas forcément un geste qu'elle approuvait. D'ailleurs, elle ne pouvait nier la soudaine pointe d'anxiété qu'elle avait éprouvé quand il s'était emparé de sa dague...
La partie la plus risquée restait les soins prodigués à Ozalee qui en avait désespérément besoin mais n'était pas encore habituée à leur présence autour d'elle. Si Yvhann était clairement un ami à ses yeux, les autres Gardiens avaient encore leurs preuves à faire. Et dans un environnement stressant, blessée, la tigresse pouvait naturellement avoir une très mauvaise réaction à ses tentatives de soins. Elle dut déployer tous ses talents pour pouvoir la traiter, essayant d’exsuder le calme et la confiance nécessaires. Elle ne cessa pas une seule fois de lui parler doucement, murmurant des mots d'encouragement et lui expliquant ce qu'elle faisait… Ozalee ne comprenait probablement pas ce qu'elle lui disait mais elle espérait que le ton et le rythme de sa voix aidaient à l'apaiser un peu… Elle espérait vivement que la tigresse ne l'associerait pas définitivement avec la notion de douleur…
Une fois tout cela terminé, une fatigue teintée de lassitude s'étant logée dans ses os même, la jeune femme se redressa enfin pour se rapprocher du noble... Elle n'avait pas spécialement envie de se rapprocher du cadavre du drider. Elle ne doutait pas que son étude soit intéressante mais l'odeur qui s'en dégageait et ce qu'ils venaient de traverser ne l'incitaient pas vraiment à rester plus longtemps que nécessaire à proximité. De plus la tension qui émanait d'Aël l'inquiétait quelque peu. Elle ne savait pas trop ce qui avait pu être échangé avec le Capitaine, mais elle n'avait pas envie que les choses dégénèrent. Ils étaient tous épuisés et blessés, tant physiquement que psychologiquement… La situation pouvait rapidement devenir inutilement compliquée. Elle avait pleinement confiance en Aël et en ses immenses talents de diplomate mais lui aussi avait le droit d'être fatigué et de faire un écart. Il avait énormément de responsabilités et un poids certain sur les épaules après tout. Malheureusement elle ne savait jamais vraiment comment aider, elle pouvait juste se montre présente pour soutenir ses frères Gardiens…
La druide acquiesça, mettant une main sur l'encolure d'Ernst. Elle s'apprêtait elle aussi à aborder le sujet du corps qu'ils avaient retrouvé, voulant savoir comment il comptait s'organiser pour qu'ils puissent le récupérer. -Ernst et moi devrions y arriver je pense. Et nous sommes tous désormais à même de pouvoir nous déplacer… Ils allaient tous avoir besoin de repos et de soins plus poussés une fois rentrés à Arbrelfique mais, pour l'instant, rien ne devrait empêcher que chacun puisse rentrer sur ses deux pieds. Du moins pour presque tous, la jeune femme repoussant la moindre pensée concernant ceux qui allaient occuper les civières au plus profond de son esprit. Ylinya lança un regard au noble… La façon dont il avait exprimé sa requête lui donnait l'impression qu'il voulait qu'elle y aille seule avec les gardes de la ville. Non qu'elle ne leur fasse pas confiance mais avec ce qui venait de se passer, elle rechignait un peu à perdre de vue les deux membres survivants de leur petit groupe.
La voix de la mer parle à l’âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte.Personnage parlant commun par défaut Nombre de sorts par jour : Druide niv 11 (6/5(+2)/4(+1)/4(+1)/3(+1)/2(+1)/1/0/0/0) Sorts pour le 26 Mirtul 1373 : 6/6 Oraisons: Lumière / Résistance / Illumination / Assistance divine / Perception de la nature / Détection de la Magie 7/7 Niveau 1: Enchevêtrement / Morsure magique / Soin Léger / Soin Léger / Morsure magique / Camouflage / Enchevêtrement 5/5 Niveau 2: Nappe de brouillard / Restauration partielle / Restauration partielle / Restauration partielle / Résistance aux énergies destructrices 5/5 Niveau 3: Appel de la foudre / Soin Modéré / Protection contre les énergies destructives / Morsure magique suprême / Piquants empoisonnés 4/4 Niveau 4: Soins Importants / Tempête de Grêle / Peau de cactus / Arc de foudre 3/3 Niveau 5: Appel de la Tempête / Soins intensifs / Bosquet de Lierre 1/1 Niveau 6: Cohue de Méphites Forme Animale (t M/P/G/TP) : 6/6 Incapacité à poster en jeu: Du -- au --
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Il n’avait pas bougé lorsqu’Yvhann avait dégainé sa dague. Vu le regard qu’il avait porté sur l’elfe doré, on aurait pu craindre le pire lorsqu’il s’était saisi de son arme. Mais le théurge mystique n’avait esquissé le moindre geste. La raison en était simple, il avait une confiance absolue envers le Sy’Tel’Quess. Le dernier des Yössmar était un sauvage, ça c’était indéniable. Il n’y avait qu’à regarder les scalpes qui commençaient à s’accumuler à sa ceinture. Cette pratique barbare, le noble Ar’Tel’Quess avait toujours du mal à s’y faire. Mais il était ce qu’il y avait de plus noble dans la nature sauvage. Il y avait une pureté d’âme chez ce grugach qui valait bien plus cher aux yeux d’Aël’Telàwwërith que bien des alliances de nobles perfides avides de pouvoir. Yvhann était franc, sans calcul ou manipulation. Il était la force brutale de la forêt qui se défend. Impulsif, bestial, il était toute la noblesse de forêt. Au regard que lui avait adressé le Gardien Errant, Aël’Telàwërith su. Le Seigneur de Mythdae se redressa pour adopter cette posture de la noblesse d’Everska. Il ne fit aucun commentaire lorsqu’Yvhann se scarifia la joue. Le prêtre de Corellon n’approuvait pas vraiment l’automutilasion, mais il respectait les croyances et les coutumes des elfes verts. Il se contenta d’inclina légèrement la tête à l’adresse du Ly’Aegisir pour lui adresser tout son respect. Yvhann avait bien conscience de sa responsabilité dans ce qui s’était passé, il n’y avait plus aucun doute maintenant. Ca ne faisait que rendre encore plus difficile la discussion qu’ils devraient avoir tous les deux.
Alors qu’ils étaient sur le départ, Ylinya déclara qu’elle pouvait guider le groupe vers le corps de l’émissaire d’Eternelle-Rencontre. Alors que le reste de la troupe se mettait en ordre de marche, le regard insistant de la Bleuté ne passa pas inaperçu. Le Seigneur de Mythdae se doutait qu’il y avait quelque chose qui chagrinait la druidesse, mais il ne parvenait pas à savoir de quoi il en retournait. Il ne s’était pas rendu compte que ses paroles n’avaient pas été très explicite et qu’il planait légitimement un doute dans l’esprit de la demie-elfe aquatique.
Le Seigneur de la Cité Blanche se tourna alors vers Yvhann qui se tenait à quelques pas de lui. Le grugach tenait déjà un côté de la civière où reposait le corps d’Aerys. Il se dirigea droit vers Yvhann et attrapa l’autre côté de la civière.- Capitaine Ar’quenhir ! Ylinya va ouvrir la route. Elle sait où se trouve le corps que nous allons chercher. J’ai l’honneur de m’en remettre à vous et à vos troupes pour assurer notre sécurité. Je ne peux vous en dire d’avantage pour le moment. Mais croyez-moi, il est très important que nous puissions retrouver celui que nous allons chercher. Il ne s’agit pas d’un caprice. Je n’oserai jamais vous demander de faire prendre des risques à vos hommes, si cela n’était pas important. Je ne sais pas si ce genre de chose reste courant à Arbrelfique. Mais il semblerait que des choses bougent chez l’ennemi. Croyez-moi, il s’est passé ce qui c’est passé, il se passe ce qui se passe. Mais en ce qui concerne ce qui se passera, il se pourrait bien que cela commence maintenant. Puissions-nous œuvrer ensemble pour que l’avenir nous soit favorable. Vous pouvez compter sur les forces des Gardiens Sylvestres pour vous appuyer de notre mieux. La main du noble fouilla dans sa allasëa et en tira un médaillon en forme de croissant de lune. Il posa un regard beaucoup moins sombre à son frère d’arme et esquissa même un léger sourire à l’adresse d’Yvhann. Maintenant qu’ils en étaient là, il fallait tenter de faire pencher la balance du bon côté et contrecarrer le sort. En retrouvant le corps de l’émissaire de l’Île-Verte, Aël’Telàwërith aurait un point d’attache pour appuyer la véracité de ce qu’il aurait à négocier avec Elanil. Et, en tant que prêtre, il ne pouvait pas se résoudre à laisser le corps d’un Tel’Quessir à la porté du premier nécromancien venu. Et pour ça, il ne pouvait pas partir avec un soupçon de rancœur entre lui et Yvhann.
Tendant doucement la main vers Ozalee, le théurge mystique en appela au pouvoir de son dieu pour apporter son lot de soins à la belle tigresse. Une aura bleuté émana de la main du prêtre pour se diffuser dans tout le corps du fauve. Puis, le prêtre-mage déclama à haute et forte une prière à Corellon pour souder les troupes et leur montrer qu’ils étaient tous dans le même camp.- Aillesel Corollon !! Que la Couronne d’Arvandor vous bénisse. Ô Seigneur de la Seldarine guide nos pas et protège-nous du Mal.Puis à voix plus basse, destiné à druide-rôdeur.- Mon frère, la journée n’est pas terminée. Nous avons encore fort à faire. Laissons le reste pour plus tard et concentrons-nous sur ce qui vient. Allez Yvhann ramenons les nôtres à bon port. Avec le sortilège de raquette encore actif qui permettait aux Gardiens Sylvestres de pouvoir marcher sur la neige fraiche sans s’y enfoncer, ces derniers auraient un avantage certain sur les autres. Il sera aussi moins fatiguant de tirer les civières dans ces conditions là.
Tout était prêt, il n’y avait plus qu’à s’en remettre à la volonté du Père de Tous les Elfes. Aël'Telàwërith lance un sort de soins spontané en changeant "Création de nourriture et d'eau (niv. 3) en soins important sur Ozalee
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Sorts_pour_le_19_nuiteuse_1372.doc
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Capitaine de la Garde
Chambre 21
1 gemme
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Dix neuvième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
19 nuiteuse 1372 (CV) Lieu : Arbrelfique, au Sud de la Mer de Lune Moment : Milieu-fin de matinée Météo et températures : Froid (-5°C), vent faible MJCliquez ici pour dérouler le parchemin... Yvhann dextérité : 1d20+5 =24 récolte du poison réussie
Aël soins importants : 3d8+8=22 Ozalee 59/68
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann e capitaine de la garde d'Arbrelfique écouta sans dire un mot la position du seigneur de Mythdaë. Le tatoué ne souhaitait qu'aider son hôte, et en aucune manière, trahir les idées du noble d'Evereskan au sujet du passage dans l'Autre Monde. Il fit signe alors à ses hommes d'entasser les corps de leurs cousins sombres pour les faire disparaître à jamais. Une fois les cadavres entassés, il s'approcha du tas improvisé et sortit d'une de ses poches un allume-feu. Un panache blanc et de légères flammes ne tardèrent pas à apparaître et bientôt une odeur âcre envahissait les lieux. Alors Ra'quenhir se rapprocha du trio des gardiens sylvestres et signala qu'ils étaient prêts à les suivre.
La bleutée prit donc la tête du groupe, son irish wolfhound à ses côtés. Le trio des gardiens sylvestres, équipé pour marcher dans la neige, distança légèrement les locaux. Mais grâce aux empreintes laissées, ces derniers ne pouvaient pas se perdre. La fille spirituelle d'Alford hésita à quelques reprises sur la direction à prendre, le flair de son compagnon animal la remettant dans le droit chemin à chacune de ses hésitations. Yvhann, mû par une volonté hors du commun, suivait le rythme malgré la charge qu'il tirait et c'est seulement au bout d'une petite heure qu'ils arrivèrent au bosquet où se trouvait le corps gelé de l'émissaire d'Eternelle-Rencontre. Le corps du malheureux elfe fut chargé sur la seconde civière, traînée par les hommes du capitaine d'Arbrelfique. Une fois fait, le groupe se dirigea vers le village sylvestre silencieusement. Autour d'eux, la nature se réveillait de cette longue nuit tragique. Des âmes, bonnes ou mauvaises, erraient maintenant dans le monde de l'Au-delà. Etaient-elles au même endroit ? Bien avant les jours du Tonnerre, le Père de tous avait façonné cet univers et dans son long labeur, avait-il eu l'esprit de créer deux mondes bien séparés pour accueillir ses enfants aux âmes opposées ? Personne n'y songeait vraiment. Et pourtant, il devait bien avoir une réponse à cette question. Le soleil dardait ses rayons sur les corps des marcheurs, offrant un peu de chaleur. Floyr les survolait très haut dans le ciel vierge de tout nuage, au sol, le capitaine de la garde s'était positionné en tête. Il marqua l'arrêt comme aurait pu le faire Ernst quand il aperçut les stigmates de la bataille de la veille. Des tâches de sang marquaient l'emplacement des morts, des dizaines de flèches figées dans les arbres montraient à quel point la rencontre avait dû être longue et douloureuse, quelques épées traînaient encore dans la neige, abandonnées par leur propriétaire, plus loin, une cabane perchée dans un grand chêne se consumait lentement, atteinte par un trait enflammé d'un drow. Soudain, sortit de ce triste tableau, arriva vers eux une femme. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée. Elle s'avança d'un pas léger vers le groupe et quand elle fut à une dizaine de pas, s'adressa au tatoué. Elanil | | Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée. |
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Sa phrase à peine finie, Ra'Quenhir salua de la tête le trio des gardiens sylvestres puis, lui et ses hommes se dispersèrent telle une envolée d'étourneaux. La femme se rapprocha un peu plus et apostropha le trio étranger au village d'Arbrelfique, optant pour un langage compréhensible par ses interlocuteurs. Elanil | | Prêtresse d’Arbrelfique. Vêtu de vêtements sombres recouverts d'une pèlerine à capuche faite en fourrure d'hermine, son visage n'apportait aucun signe tangible sur son âge. De chaque côté de ses joues pendaient comme des lianes, deux mèches de cheveux, ondulant jusqu'au niveau de sa poitrine. Sur son épaule était perché une chouette aux reflets argentées et pour les plus observateurs, elle portait une large ceinture, surmontée d'une bouche dorée particulièrement ouvragée. |
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On n'entre pas si facilement à Thüldae !
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Ly'Aegisir Gardien Errant
Chambre 24
1 gemme
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Un simple et subtile signe de son arcade sourcilière gauche suffit au grugach pour répondre au noble et le remercier de son attention particulière auprès d’Ozalee. Le sauvageons prit le reste du chemin comme une autre épreuve mais surtout comme un moment de conscience lui permettant de refaire un tour d’horizon dans son esprit. L’adrénaline du combat n’avait pas eut le temps de descendre et suivit du transport du corps d’Aerys jusqu’au village, lui donnait encore beaucoup d’allant.
Tout au long du trajet, il avait revu tout le combat dernier, cherchant les actes qui auraient put être évité et les autres qui auraient dû changer le cour de celui-ci. Des erreurs avaient été commise des deux coté et de grande leçon se laissait étudier dans cette longue marche enneigé. Il ne manquait en rien l’évolution de sa compatriote et de son canin, la beauté du duo lui ravit le moral, la gardienne errante se surpassait depuis leurs départ du Saule et le dirigeant des gardiens errants en était fier. Observant Floyr dans son vols de reconnaissance et Ozalee, nouvelle au sein de la fraternité et du groupuscule, Yvhann fut ravit de l’instant présent.
Lorsqu’ils arrivaient au village, le spectacle laissé du combat lui donnait la triste réalité. * Pourquoi nous avons laissé ce maudit drow en paix dans le plan des ombres?* Se demandait-il pour lui même en maudissant cette race dégénéré puis l’arrivé d’une splendeur devant eux le laissait stoïque. La guide se présentait au groupe et ses propos lui remit rapidement la mission en face. Il faillit soupirer lorsqu’elle parla des futures parlementaires, il devrait assister, même si cela lui était tout un calvaire. Son regard se portait dans celui du noble lui laissant tout le loisir de faire les présentations.
* Quelle arrivé* S’exclamait-il pour lui même en repensant à la première fois qu’il était arrivé au Saule au lendemain de l’attaque du démon et que tout le village était sans dessus dessous, les morts ici et là ainsi que l’horrible désolation qui émanait de l’endroit. Ils avaient réussi à se débarrasser du démon, la victoire était belle et bien admise mais à quel prix; là, devant la guide et la scène qui s’offrait à eux, le grugach eut la même impression. Ne fallait pas laisser tomber, les chutes, c’est pour mieux se relever.
Il gardait les manchons de la civière improvisé en mains ne cherchant pas à savoir où il allait disposer le corps de son frère d’arme, comme si pour lui, il devrait le trainer jusqu’à sa propre mort. Il aurait aimé vouloir verser une larme, pleurer le disparut, mais son intérieur n’était pas tendre, tout l’être du sauvageons n’avait comme seul sentiment la vengeance. Il en tomberait encore beaucoup trop des guerriers et il doutait qu’un jour, cela cesse. La nature avait sa façon bien à elle de se faire apprécier, son chaos engendrait naturellement un combat sans fin et de celui-ci, des morts, des sacrifices, des peines et les joies de voir la balance aller de son coté, à quelques occasions le laissait sans émotion, à part peut être, une tristesse qui lui semblait maintenant si familière.
Un chant lointain vint se pointé dans son esprit, la voix de sa mère Maëlle prenait une place et apaisait ainsi son fils, son unique fils qui avait comme seul héritage, la honte.
La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."Fiche Yvhann Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage. Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas. Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien. Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*. Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie. Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
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Seigneur de Mythdaë
Chambre 7
2 gemmes
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Le trajet du retrour vers Abrelfique s’était déroulé sans accroc et c’était plutôt une bonne chose. Il restait quelques sortilèges dans les manches du théurge mystique, mais son capital avait été fortement réduit par cette bataille contre les Ssri’Tel’Quess. Ce fut donc avec un certain soulagement que l’elfe du soleil vit l’arrivée à Arbelfique.
Ylinya avait été splendide dans la recherche du corps de l’émissaire d’Eternelle-Rencontre. Avec son wolfhound, il formait un duo particulièrement efficace. Dire qu’Aël’Telàwërith avait vu d’un mauvais œil la présence d’un animal aussi jeune dans leur rang. Il fallait bien l’avouer, il s’était grandement fourvoyé en jugeant un peu hâtivement le compagnon animal de la Bleutée. Non seulement il était affublé d’un flaire sûr, mais il avait fait preuve d’un grand courage au cœur de la bataille.
Ce qui l’inquiétait plus c’était le mutisme et d’Yvhann et son visage fermé n’indiquait rien de bon. Nul doute que le grugach resterait marqué longtemps par ce qui s’était passé. Une discussion était inévitable, et même elle devenait nécessaire. L’Armathor de Thüldae savait que le détachement des Gardiens Sylvestres devait pouvoir compter sur un Yvhann en pleine possession de ses moyens pour avoir une chance de s’en sortir. Plutôt les deux compagnons pourraient s’entretenir, mieux cela serait. Malheureusement, cela devrait attendre, il y avait bien urgent pour le moment et les paroles de la dirigeante d’Arbelfique confirmait cette priorité.
Elanil était une Tel’Quess d’une grande beauté, malgré la tristesse qui pouvait se lire sur son visage et le poids des responsabilités que le Seigneur de Mythdaë connaissait également. Le décor de cette rencontre sur les lieux d’une bataille, qui avait due être au moins aussi violente que celle qu’ils avaient livrée au levé du petit jour, renforçait le poids de ces responsabilités. La première partie de la mission qui avait été confiée aux Gardiens Sylvestres était maintenant sur le point d’être accomplie. Il allait maintenant falloir la jouer finement pour arriver au résultat escompté. Et vu les responsabilités des Gardiens dans ce qui s’était passé, ça n’allait pas être simple. La diplomatie n’était pas forcément le point fort du prêtre-mage, il était novice en matière. Si les tractions avec Isorion s’étaient bien passées à Thüldae pour arriver à un accord satisfaisant qui liait la Confrérie au destin de Mythdaë, il n’en était pas pour autant un diplomate d’envergure.
Elanil se montrait plutôt avenante, mais le resterait-elle lorsqu’elle saurait la vérité ? C’était une question cruciale et la réponse laissait une pointe d’angoisse dans l’esprit du Ar’Tel’Quess. De sa décision allait dépendre bien plus que l’avenir d’Arbelfique, de ses gens ou de la Confrérie. Un destin bien plus grand était en partie entrain de se jouer et pour le repos, il allait falloir attendre. Nous sommes les émissaires des Gardiens Sylvestres, une petite commuté qui a cœur de défendre la nature, mais ce n’est pas à ce titre que nous nous présentons à vous. Je suis Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr liée à la famille royale Irithyl et prêtre de la Couronne d’Arvandor. Je crains que le repos ne soit guère de mise et qu’il doive encore attendre. Je vous présente Yvhann de Yössmar, Ly’Aegisir des Gardiens Errants de notre confrérie. Yvhann est un éminent représentant de notre comunauté, et Ylinya Gardienne Errante. Comme vous pouvez le voir Isorion Sil-Amanièl, le Maître de notre Confrérie n’a pas lésiné sur ceux qu’il a détaché pour venir à votre rencontre. Nous avons fait un long voyage depuis la Haute-Forêt pour vous voir. C’est vous dire l’importance que nous mettons à notre entretien. Aël’Telàwërith désigna tour à tour ses frères et sœurs de la Confrérie. Les présentations faites, il était grand temps d’entrer dans le vif du sujet. Tant de choses allaient dépendre de cet ou des ces entretient, qu’il était plus que temps de les commencer.- Je vous remercie pour vos condoléances, et je me permets aux noms des miens de vous les présenter à mon tour pour vos gens qui sont tombés. Puisse la Seldarine veillez sur eux, et puissent-ils courir les bois d’Arvanaith en compagnie des dieux. Malheureusement, l’heure n’est pas à honorer ceux qui nous ont quittés, mais à veiller sur les vivants. Il est urgent que nous parlions, beaucoup de choses en dépendent. Pouvez-vous demander à vos gens de préparer un bûcher afin que nous puissions rendre hommage à nos morts, si vous le désirez, je pourrai me charger de la cérémonie funéraire. Mais, dans l’intervalle, nous avons à parler, mais pas ici. Le théurge mystique s’était bien gardé d’évoquer Eternelle-Rencontre et la mission qu’ils effectuaient au nom de la Rein Amlauril Fleur-de-Lune. Le sort réservé à ses émissaires précédent le poussait à la plus grande circonspection et il n’avait pas l’intention d’échouer si près du but. Peut-être que comme eux, les émissaires étaient simplement tombés sous les coups des Dhaerow, mais peut-être aussi que cela n’était pas dû à simple hasard. Ne sachant à qui il pouvait faire confiance, il gardait cette partie de la mission pour les seules oreilles habilitées à l’entendre.- Nous vous suivons Dame Elanil Elassidil ! Se faisant, il ne laissait guère le choix à son hôte, le prêtre-mage le savait, mais l’enjeu était par important pour risquer de remettre l’entretien à plus tard au risque de subir une nouvelle attaque représailles de la victoire de ce matin. Et pour s’y préparer, ils n’avaient que la journée. A la nuit tombée, la menace drow serait à nouveau bien présente.
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