Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> La Fraternité des Runes
écrit le : Mercredi 10 Décembre 2014 à 19h03 par Kipepeo
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Intendant de la Main
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Quartier Maritime, Eauprofonde
Eleasis 1372, Année de la Magie Sauvage
Début de soirée.
Climat : Frais et brumeux



Le jeune homme était manifestement effrayé par cette brochette de nanas qui soufflaient le chaud et le froid. Entre une Christal qui s'approchait les mains tendues prête à le serrer maternellement sur son imposante poitrine et une Baltana qui semblait prête à lui enfoncer la tête dans le tonneau jusqu'à ce que noyade s'en suive, cet homme ne savait manifestement pas que faire ou que dire. Son visage exprimait à la fois crainte et stupéfaction. Tout dégoulinant, il se tassa sous le regard désapprobateur de la roublarde qui eut vite fait d'un raisonnement expéditif à l'encontre d'un simple ouvrier qui n'avait été que le seul survivant de l'histoire. Saisissant les mains tendues, il sortit péniblement de sa cache, donnant le temps de préparer sa réponse. Son intégrité bafouée, sa fierté de mâle piquée au vif, l'oeil se fit plus noir alors qu'il se dressa à l'encontre de celle qui l'avait traité de lâche :


Non mais je ne suis pas guerrier moi ! Et cette vermine nous a attaqué par surprise. Heureusement que j'étais descendu chercher du sable sinon je serais tout aussi mort qu'eux. VOUS CROYEZ QUE CA ME FAIT PLAISIR ???? termina-t-il hurlant soudainement. On ne saura jamais ce qu'il sous-entendait par là, mais le fait était que ce jeune homme était à deux toise de faire une belle crise de nerfs ou plus insidieux une déprime qui le prendrait pendant des mois. Il serra les poings et l'étincelle de colère s'éteignit soudainement. Il passa une main dans ses cheveux mouillé, expira lentement, et se croisa les bras comme pour déjà détourner une prochaine diatribe venimeuse Mon nom est Zortan ... finit-il par dire apparemment surpris qu'il puisse encore prononcer son nom à haute voix.

Cependant Kloé cherchait des traces de son ami. Son regard fut attiré par le mur où il crut déceler quelque chose écrit à la craie. Se penchant dessus il lut l'écriture hâtive :

QUOTE

=>  Manoir Renaudin. Les Sept. Conspiration. A.



Était-ce là l'écrit de son compagnon de location ? Kloé ne pouvait en être sûre, mais elle visualisait bien Aguilas penser à écrire un petit mot pour d'éventuels enquêteur. Elle se souvint d'ailleurs qu'il lui avait confié qu'il portait toujours de la craie dans son paquetage, ainsi que de la couleur pour sur la neige. Il lui avait affirmé que c'était très utile pour laisser des marques de son passage, une sorte d'assurance venait-il à disparaitre ainsi que d'éviter à se perdre tout en riant de son manque de sens d'orientation. C'est qu'il avait diantrement raison cet homme là ... La flèche semblait indiquer le sud des couloirs ... Restait à trouver le prochain embranchement.

Doreah et Raffard étaient penchés sur le mourant que ce dernier s'efforçait à soigner. Le pièce s'imbiba de magie, laissant cette lueur argentée sur le corps du souffrant. Les plaies première se refermèrent, il y eu comme une amélioration dans son état, à peine perceptible. Raffard se rendit vite compte qu'il était face non pas de blessures ou de maladies normale, mais bien des maux d'origine purement magiques voire divines. Ses connaissances en la matière n'étaient pas des plus pointues, mais il cerna une sorte de croissance venimeuse due à une sorte de mucus vivant qui se propageait à la vitesse de l'éclair et qui ne pouvait qu'être issu des abysses elles-mêmes.

L'homme ouvrit enfin les yeux, clignant tel un hibou voyant les formes penchés sur lui. Il eut comme un mouvement de recul, vite avorté au vu de son état d'extrême faiblesse. Ses iris presque transparent de maladie sur fond de jaune maladif cherchait du regard à s'accrocher à une réalité qui lui semblait factice.
Xa .. Ne ... Sha ? murmura-t-il d'un voix enrouée Ne l'approchez .. pas. C'est le mal incarné ... Le manoir, il faut aller au manoir ... les écorcheurs de peau, fraternité des sept ... Prévenir la compagnie des marches ... je ....

La maladie qui pendant quelques instants avait régressé revint de plus belle, envahissant à nouveau les membres en pustules vivantes, provoquant une douleur telle que Renaudin ne pouvait s'empêcher un hurlement déchirant. Ses membres furent pris de frénésie, sa langue menaçant d'être coupé par la mâchoire qui était prit de claquements incontrôlés. Ses yeux se révulsèrent alors que sa respiration devenait haletante. Le juste sort pour cet homme là serait une mort rapide...


 
 
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écrit le : Jeudi 11 Décembre 2014 à 22h55 par Doreah Naelys
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Aventurière
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L'âme de Doreah serait à jamais déchiré par les cicatrices de Calimport. L'impact de ces dégradants souvenirs remontés si brusquement à la surface avait fait revenir pendant quelques minutes la fillette apeurée et démunie. Et, alors que dans la bataille qu'elle délivrait pour reprendre le dessus, la vision de cet homme attachée et pourrissant avait troublé encore davantage ses perceptions, le coupable, malgré la cruauté de son geste, avait cru recevoir les faveurs de la belle Calishite...

¤ Avilissante est la condition d'un être soumis à la plus intense des frayeurs. Le bourreau devenant sauveur¤


Aujourd'hui sa foi et sa déesse l'éclairait, et si régulièrement ces réminiscences la poursuivaient, elle suivait le chemin traçait par une foi aussi neuve qu'inébranlable. Son vertige évanoui elle s'était écarté brusquement de cet homme qui avait endossé (bien malgré lui ?) le rôle de catalyseur. L'autre, couvert de pustules, sembla incapable d'émettre autre chose qu'un pauvre gargouillement en réponse à ses questions, mais quand Raffard s' en était à son tour approché, une mystérieuse magie plus que les coups de buttoir assénés, redonna un semblant de vie à la chose croupissante... La suite fût une cavalcade de révélation, et même si le sens demeurait obscure, Doreah soulignait d'un bref murmure chacun de ces mots, pierres angulaires de ce mystère.

- " Renaudin... Xanesha...Le manoir... Les écorcheurs... La fraternité des sept... La compagnie des... "


Soudainement, la belle calishite s'interposa entre Raffard et l'homme qui gisait là en train de vivre ses derniers instants de souffrance. Si ce dernier pensa à un ultime cadeau lorsque les doigts de Doreah écartèrent les pans de de sa tunique, il devrait déchanter rapidement, car à peine eut elle saisie l'objet qu'elle cherchait, sa cape se referma masquant alors cette douce vision. Elle approcha l'objet retenu par sa chaîne encore à son cou jusque sous ses yeux. Elle doutait qu'il puisse le reconnaître, si bien qu'elle n'hésita pas un instant de plus.

- "Ader, nous sommes là... Vois cette chevalière, la compagnie te recherche et redoutait qu'il ne te soit arrivé malheur... Je vais te libérer" Au même instant Doreah dégagea le poignard de son côté et l’approcha près de la gorge du pauvre homme " Nous te vengerons... Mais dis moi, que devons nous faire ? que devons nous craindre ? "


Jet de diplomatie ? Si tant est qu'il soit encore capable de réfléchir et de répondre



 
 
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écrit le : Samedi 13 Décembre 2014 à 21h10 par Ţhųnđer Jaċk
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Le Blanc
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- Hé ! Je te déconseille de refaire ça à l'avenir. Fallait le dire avant si le genre pustules, c'est ton type.

Raffard se leva, mi figue mi raisin, ne sachant s'il devait s'énerver ou laisser couler. C'est son regard qui coula plutôt vers la chevalière qu'agitait la jeune femme sans se soucier des autres personnes présentes.

¤ Foutus kabbalistes de mes deux, non mais je rêve... Pas le temps de prendre un échantillon de son sang, parce que si je reste ici je vais dégobiller. J'ai eu à peu près ce que je cherchais.¤

Le jeune homme ôta son gant droit et se massa l'arrête du nez. Il n'avait pas le temps de jouer un rôle, celui de soucieux, ou de l'amoureux, il devait réfléchir à toute vitesse et penser aux prochains coups qui allaient se jouer bientôt. La chatte attendait dans le couloir tandis que Raffard continua d'inspecter un peu la pièce où ils se trouvaient au cas où quelque chose d'intéressant sortait du lot. En réalité il avait besoin d'air et surtout besoin de continuer sa piste vers Xanesha, représentante du mal absolu en ce monde. Bien sûr. Pas elle, ce n'était pas possible. Il devait creuser plus profond. Une grosse flèche lumineuse en lettres de feu disaient d'aller au manoir, mais ce n'était pas là qu'il fallait aller. A moins que sauter directement dans le piège pouvait faire avancer les choses instantanément . Après tout, un petit coup d'œil à la recherche d'informations ne coûtait rien.
Sans prendre la peine d'aller visiter les autres pièces, l'oiseau de nuit revint sur ses pas pensivement. Les autres filles avaient apparemment de quoi s'occuper, aussi passa-t-il près d'elles en les saluant d'un petit sourire comme si tout ce beau monde, y compris l'homme au tonneau étaient les clients d'un étrange établissement de tous les fantasmes.
Une fois remonté au rez il examina plus attentivement la scène perpétrée au nom des Sept. Il cherchait un quelconque signe, une méthodologie, un repère ou pourquoi pas un tracé occulte qui échappa à la vision de tous.


¤ Bordel Kossuth, allez fais moi trouver quelque chose d'utile... J'ai l'impression de passer ma vie à ramasser des trucs, qui me font gagner des trucs, pour chercher d'autres trucs. ¤



L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides.
Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.


Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe.


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écrit le : Lundi 15 Décembre 2014 à 08h50 par Christal
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La dite Adeleide s’était présentée comme telle quelques heures auparavant, dans l’auberge où résidaient Doréah et Christal. Ni son attitude ni son histoire n’inspiraient la confiance aux deux agents de la Compagnie des Marches, mais par soucis de gain de temps, elles avaient accepté son aide afin de trouver au plus vite le fiancé disparut de la jeune serveuse désespérée. La prêtresse de la Dame des Plaisirs était de nature cordiale et compréhensive. Cependant, l’agressivité verbale de leur guide vis-à-vis de cette pauvre victime l’irritait au plus haut point.

Christal s’apprêtait à faire de sérieuses remontrances à Adeleide lorsque le jeune homme leur confia son identité.
L’Indulgente se stoppa net et joignit les mains en le dévisageant de la tête aux pieds :


-« Bénit sois-tu, Oh Reine des Eternelles Réjouissances ! Un mariage aura lieu et je compte bien en être ! Tu es Zortan le fiancé de Korraline, n’est-ce pas ? Magnifique ! Un futur mari et père de famille ! »

Elle retira sa cape et la mit sur les épaules du jeune homme, en état de choc, détrempé et fébrile.

« Ta jolie fiancée t’attend à l’auberge de ses parents ! Elle est morte d’inquiétude. »

Se disant, elle aperçut Raffard se diriger vers la sortie. Sans Doréah ?
Christal sentit sa poitrine se serrer et entraîna le jeune homme avec elle jusque dans la pièce où était sa collègue :


« Suis-moi. Doréah ? Tout va… bien ? »

Les mots ne sortaient plus de sa bouche. La sorcière était penchée au-dessus d’un homme totalement défiguré par des plaies ouvertes et d’horribles pustules, une lame à la main se rapprochant de la gorge de ce dernier.
Surprise, la prêtresse tenait toujours le bras de Zortan qu’elle avait poussé dans le couloir dans cette direction, puis devancé afin d’entrer la première dans la pièce, à la recherche de sa collègue.


« Que… Qu’est-ce que… tu vas... faire ? Oh par tout les dieux! Nous devons l'emmener en urgence au temple d'Illmater! Qui est-ce?»



« Le plaisir est un don de Sharess, gratuit pour tous, afin d'apporter le bonheur à tous ceux qui le cherchent, et la joie à tous ceux qui souffrent.»

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écrit le : Mercredi 17 Décembre 2014 à 13h24 par Baltana
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Baltana se tourna vers l’homme au tonneau.

- « Dégage de là. Retourne te réfugier dans les jupons de ta femme. »

Elle emboita le pas à Christal afin de se retrouver dans la même pièce que Doreah d’où sortait ce brave Raffard.

- « Christal, regarde-le. Il n’est même pas transportable, il crèvera sur la route. Et le temps que les curetons ramènent leurs miches, il passera l’arme à gauche. Laissez-moi faire. Il ne souffrira pas, promis. »

Joignant le geste à la parole la lame fut rengainée et l’arbalète de poing dégainée et armée.

- « Le sale travail n’est pas pour des beautés comme vous. Moi, ça ne me dérange pas. Poussez vous.»

Elle visa au cœur, se mettant là où elle avait un angle de tir dégagé et des que ce fut fait … elle pressa la détente, le tir ne visait qu’a tuer. Pourquoi ? Juste pour le plaisir de donner la mort. Les souffrances du bonhomme étaient dédiées dans une prière silencieuse a sa déesse.

*Il a bien souffert … Je te le dédie ma Lioviatar. Sa mort t’est dédiée, prend en soins. Cet endroit brulera.*



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écrit le : Mardi 13 Janvier 2015 à 11h22 par Atlas
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Maître des Exilés
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Pour plaire aux dieux –ou au moins à une de ses prêtresses- un mariage aurait bien lieu pour peu que plus rien de fâcheux n’arrivent aux amoureux. Certes, le futur époux aurait à se trouver un nouvel emploi mais si leurs sentiments étaient si sincères et profonds, ils gardaient l’option de vivre d’amour et d’eau fraiche. Ou pas.

Zortan ne put s’empêcher de déglutir en comprenant la bénédiction de Christal … Père de famille avait-elle dit ? Se pouvait-il qu’il ne se soit rendu compte de rien et que sa douce lui ait caché jusque-là qu’il aurait bientôt un … enfant ? Fort bien avisé était le soupirant qui ne se permettait pas de faire quelque réflexion que ce soit sur un ventre s’arrondissant peut-être pour autre chose que de porter la vie mais dans le cas présent, il eut préféré prendre le risque de se ramasser une juste correction que d’être surpris de la sorte.

L’homme ravala donc tous ce qui lui passait par la tête, considérant une attitude docile de simple suiveur de ses sauveteurs jusqu’à la taverne de sa belle-famille pour peu qu’elles s’y rendent. Il déglutit une fois de plus en les voyant se suivre tour à tour devant celui qui avait été propriétaire de la verrerie puis deux se disputer sa mise à mort.

L’homme n’était plus capable de répondre à quoi que ce soit, il n’y avait aucune chance qu’il ait pu entendre ou voir la dernière tentative de Doreah. Si les deux membres de la Compagnie des Marches avait fait un bond en avant remarquable dans leur mission, c’était pour voir se matérialiser la crainte que leur ancien Compagnon était mort ou en passe de l’être, ça ne faisait plus la moindre différence…


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Khloé vit la dernière étincelle de vie quitter le supplicié qui aurait pu tant l’éclairer, elle aussi, sur l’objet de sa quête personnelle. Qu’était-il donc arrivé à Aguilas ? La marque de craie – et l’absence de son corps à cet instant de leurs recherches lui laissait un fragment d’espoir … peut-être avait-il pu s’enfuir à temps ? Etant arrivée bien après les autres dans la verrerie, elle n’avait pu se rendre compte que le bâtiment était verrouillé et qu’il devait exister une autre issue.

Il ne lui restait que le Manoir, cette bâtisse ouverte aux quatre vents qu’elle avait peut-être jugée vide … trop vite …


Raffard
Raffard avait préféré laisser aux dames le soin de se disputer la mise à mort de celui qui n’était plus même capable de la demander, noyé dans le poison et la douleur … Il retrouva les cadavres, les six aux sols et les deux sur la table puis celui du gobelin au crane défoncé.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


A son tour, il fut frappé par les éléments qui n’avaient pas échappés à Doreah : chacun de ces cadavres avait été marqué d’une scarification précise et reconnaissable, une rune qui lui sembla aussitôt trop régulière, trop parfaitement réalisée en comparaison à la boucherie des gobelins qui semblaient avoir pris un malin plaisir à démembrer, déchirer, supplicié les ouvriers vivants ou morts. Un d’eux (ou peut-être plusieurs) s’était amusé à profaner un des corps en lui enfonçant des morceaux d’ouvrages en verre un peu partout.

Raffard pensa de prime abord être en présence de runes magiques, liant chacun des cadavres à un enchantement quelconque, se demandant s’il ne pouvait même s’agir de la rune personnelle de Xanesha, mais il savait que la malédiction de Mystra rendait bien trop dangereuse la falsification de la rune d’un arcaniste quel qu’il fut et il ne put croire qu’elle les aient faite elle-même. A bien les observer, il finit par conclure que ce devait être un shaman ou juste un artiste gobelin -si tant est que ce put être possible- qui les avait marqué pour signer leur « œuvre », la marque de leur clan.

Prolongeant ses investigations, il remarqua les longues traces brunâtres piétinées en tous sens qui permettaient de comprendre que tous n’avaient pas été tués là mais qu’ils avaient été trainés, terminant de se vider de leur sang dans la grande pièce. Peut-être pour faciliter la tâche à l’artiste ?





" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Jeudi 15 Janvier 2015 à 14h53 par Baltana
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- « Ca c’est fait. Maintenant on dégage d’ici. Et sortez en vitesse, pour éviter les maladies on va devoir faire un brasier. Fichez le camp. Si vous êtes encore la quand j’allume, tant pis.»

Elle arracha le carreau du macchabée et le laissa la sans autre forme de respect, jettant un œil aux deux beautés, les fixant d’un regard de tueuse et se redirigea vers le rez de chaussée afin de retrouver Raffard en rengainant son arbalète de poing.

- « Je ne sais pas ce qui vous motive. Ni ce que vous foutiez la et en fait … je m’en contrefous. Là ce que je veux, c’est que la garde ne fourre pas son nez ici. Ca va flamber. Ainsi plus de traces et aucune remontée jusqu’à nous. Dégagez maintenant, je ne regarderai pas qui est encore dedans quand j’allumerai et je m’en fiche. »

Sitôt dit, sitôt fait, elle s’afféra à trouver tout ce qui était inflammable, huile, poix et a en répandre un maximum partout. Les charbons ardents feraient le reste.



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écrit le : Dimanche 18 Janvier 2015 à 18h32 par Doreah Naelys
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La tranchant de sa dague à quelques millimètres de la peau du malheureux Renaudin agonisant, la belle Calishite attendit une dernière réponse qui ne vint jamais. Dans son dos Raffard, après un ultime sarcasme s'en était allé, elle s'était alors retrouvée quelques instants seule à se demander si elle serait-elle capable de faire glisser la lame sur la gorge sans défense...

* Slash*

Elle ne connaîtrait jamais la réponse, le carreau avait pénétré sans mal la peau putréfiée et avait figé le masque de souffrance d'Ader pour l'éternité

¤ Est ce qu'il lui restait même un dernier souffle de vie... ? ¤

L'ensorceleuse se releva en soupirant, ainsi leur première mission venait de s'achever. Ses yeux se posèrent en premier lieu sur Adélaïde, son arbalète à la main, elle avait l'air satisfaite... Son regard vint ensuite se poser sur Cristal, à ses côtés se tenait un jeune homme à l'air hagard.

- " C'était Renaudin... La mort était désormais la meilleure chose qu'il pouvait lui arriver... Nous sommes arrivées trop tard "

Un nouveau soupir s'échappe des lèvres charnues de la jeune femme

- " Quand à savoir ce qu'il c'est passé... Peut être que ton compagnon pourra nous en dire plus ? Zortan je suppose ? C'est une bonne nouvelle que celle çi... Au vu du massacre perpétué en ces lieux, je peinais à croire en cette heureuse nouvelle... Mais venez, il est temps d'abandonner ce tombeau. Nous parlerons de tout ça sur le chemin de la taverne"

A ce moment là, Adélaïde avait déjà disparu, laissant planer une sombre et ridicule menace. Doreah n'envisageait pas sérieusement la chose, mais lorsqu'elle parvint en haut des marches, et qu'elle aperçu cette dernière en train de répandre une flasque d'huile sur les boiserie, elle n'eut d'autres alternatives que d'accorder un certain crédit aux dernières paroles de la jeune humaine

¤ Quelle sombre idiote ! Si elle s'imagine qu'on va la laisser brûler ce batiment en plein milieu d'Eauprofonde... ¤

La rage embrasa soudainement ses veines, la vague d'énergie qui s'empara d'elle fut bien plus puissante que ce qu'elle n'avait jamais ressentie, était-ce du à l'animosité qu'elle n'avait cessé d'alimenter envers la jeune humaine, ou était-ce du à une subite évolution de son potentiel... Elle n'en savait rien, et peu importe, en cet instant précis, ses pensées n'étaient tournées que vers un unique objectif...

¤ Faire cesser immédiatement cette mascarade ¤


Alors qu'elle débutait son incantation, Adélaïde n'avait pas cessé de s'affairer , un peu plus loin, aux abords du massacre se tenait Raffard qui de son oeil affûté ne manquerait probablement rien de la scène qui allait se produire. Le dernier psaume s'échappant de ses lèvres, sa paume orientée vers l'humaine, Doreah libéra l'énergie accumulée... Cette dernière aurait pu se transformer en un faisceau incendiaire mais il n'en fût rien...

Les secondes qui suivirent s'écoulèrent tout doucement... Le temps sembla même s'arrêter jusqu'au moment où l'ensorceleuse se décida à savoir si son sortilège avait fonctionné...

- " Adélaïde, veux tu bien cesser s'il te plait, je t'assure que ce n'est vraiment pas une bonne idée. Le feu risque de se répandre aux alentours... "


{ Lance le sort "Charme personne" sur Baltana }



 
 
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écrit le : Mardi 20 Janvier 2015 à 07h30 par Baltana
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Baltana ne comprit pas tout ce qui lui arrivait … d’un coup la présence de Doréah, l’une de celles qu’elle détestait le plus au monde … lui semblait … agréable.

*Quelle est cette sensation ? Se pourrait-il qu’au final je l’apprécie cette greluche ? On dirait …*

Elle se tourna vers la belle basanée, mais elle n’en démordait pas de son idée, l’endroit devait être réduit en cendres.

- « T’as peut être raison cocotte. Au final, je pense que je commence à apprécier ton sale caractère. Et je pense que … je ne ferai rien. »

Elle lui fit même un sourire, et son regard en disait lourd, elle ne ferait vraiment rien.

*Rien, personnellement.*

Elle se dirigea vers Raffard … et posa une main sur son épaule amenant doucement ses lèvres a son oreille afin de lui susurrer quelques paroles.

- « Offre ce lieu aux flammes purificatrices et destructrices de Kossuth quand nous serons éloignées. Et je m’offrirai à toi pour la nuit. Et par Loviatar tu ne le regretteras pas mon mignon. Chez Gundar. Chambre numéro cinq. Et fais vite, je refroidis vite.»

Sur ces belles paroles, elle posa un baiser des plus sensuels à la base de l’oreille de Raffard et s’éloigna, en direction de la sortie, simplement.



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écrit le : Mardi 20 Janvier 2015 à 08h53 par Christal
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La prêtresse de Sharess sentit la colère l’envahir. Cette Adeleide qui les avait guidé jusqu’à la verrerie n’en faisait qu’à sa tête. Elle ne respectait rien, aux yeux de Christal, pire encore, elle apparaissait de plus en plus dangereuse.

La jeune Indulgente emboita le pas à Doréah en direction du rez de chaussé, entraînant dans son sillage le fiancé abasourdit et Khloé.
Elle s’apprêtait à exhorter Adeleide de ne rien faire lorsque sa collègue Doréah entama un psaume étrange. Une force arcanique presque palpable jaillit de sa main et soudain, la guide désagréable devînt conciliante. Christal soupira de soulagement. La verrerie ne brûlerait pas, ou pas tout de suite du moins.


¤La sorcière a encore frappé !¤ pensa la prêtresse.

Elle ajouta aux arguments de Doréah :


-« Exact ! Cela pourrait enflammer tout le quartier ! Et puis les familles des victimes ont le droit de faire le deuil de leurs morts selon les traditions de chacun. Et nous n’avons strictement rien à nous reprocher ici ! N’est-ce pas ?" Demanda-t-elle en se tournant vers Zortan, unique témoin vivant de l’attaque et de leurs bonnes intentions.

La dite Adeleide se montra câline envers l’homme énigmatique nommé Raffard. Christal tendit l’oreille pour comprendre de quoi il retournait.

¤A présent,¤ pensait-elle, ¤il nous faudra raccompagner Zortan auprès de Korraline, et poursuivre au plus vite nos investigations. Qui est ce Raffard finalement ? Et Adeleide ? Elle est malhonnête à coup sûr, mais pourquoi tant d’intérêt pour cette affaire ? Le manoir de Renaudin nous apprendra peut-être quelque chose… où est sa femme ? Qui a orchestré ce massacre ? Qui prélèverait des morceaux de chaires en forme de rune sur des cadavres ? Pour quelle raison ? Que font des gobelins en plein cœur d’EauProfonde ? Par où se sont-ils échappés si la porte principale était verrouillée ?¤

Beaucoup de questions sans réponses flottaient dans son esprit. Ce qui était certain, c’est que cette mission s’avérait encore plus dangereuse et urgente que ce qu’elle avait pensé.



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