Ad impossibilia nemo tenetur, Chapitre II

Rak poussa un juron retentissant quand les araignées, après avoir esquivées facilement son coup, se jetèrent sur son bras et le mordirent.

- MORBLEU !!! lança-t-il avec rage, tout en secouant frénétiquement son bras pour en décrocher les horribles bêtes qui montaient dessus.

Les blessures n'étaient pas profondes, et c'est plus l'égo du nain guerrier qui était touché. Cependant, en soldat professionnel, il voyait bien que le danger était réel et ne savait pas comment s'en débarrasser.

De plus, il vit que l'eau était maintenant juste dans leur dos, et qu'il ne pourrait pas s'échapper dans cette direction, sans compter la menace qui pouvait s'y cacher.

A contre cœur, le guerrier soumit une idée à mots précipités :

- Vous savez comment avoir ces bestioles ? Moi pas. Faut peut-être que l'on court très vite pour leur échapper, quitte à en écraser un tas. J'ai pas envie de mettre les pieds dans l'eau.

Quelque peu anxieux, Rak attendit la décision de ses compagnons.



Si les autres le veulent bien, Rak court la plus vite possible en direction du chemin d'où ils sont venus, en piétinant les araignées et en les écrasant avec son marteau.

Ayant rejoint le groupe de nains qui se hâtaient vers le couvert des arbres, Solia serrait contre elle le sac qu'elle avait eu la chance de remarquer et de ramasser. De toute évidence, les orques avaient été si pressés de repartir qu'ils en avaient laissés derrière eux ses affaires. Le poids de son grimoire entre ses bras était réconfortant, de même que la forme de son arbalète qui tendait les parois. Le peu qu'elle savait des dragons lui assurait que cela ne pèserait guère face en cas d'affrontement. Sans un geste pour s'équiper d'une arme ou d'un parchemin, elle assista au plongeon du reptile contrecarré par l'inconnu. De la phrase qu'il avait jeté à la face du monstre et qui avait détourné le souffle acide, elle n'avait compris que quelques mots, assez pour être certaine qu'il s'agissait du draconique.

Se trouver menacée de mort par dissolution de ses chairs n'aidait pas à la concentration, et la magicienne se fichait bien d'ignorer quelle incantation profane ou divine avait érigé leur barrière salvatrice. Il lui suffisait de savoir que celle-ci s'était dissipée, et que son auteur, sûr après son tour de force de retenir l'attention du ver, leur offrait une diversion. Manœuvre moins impressionnante mais tout aussi efficace. Elle doutait cependant de jamais le revoir, persuadée que sa bravoure ne pouvait que lui porter malheur. Qui irait se précipiter sous les griffes d'un dragon vert sans éprouver de pulsions suicidaires?

Inclinant la tête en direction de Jarircie lorsque celle-ci lui confia son nom, mouvement élégant un rien gâché par l'allure rapide qu'elle s'imposait, Solia lui répondit d'une voix hachée par son souffle court.

-Je vous suis! Vos amis nains nous mènent sous les arbres, où ce fichu ver aura du mal à nous atteindre. Mon nom est Solia Zertul.

[I]Elle accomplit quelques pas de plus en silence, jetant de fréquents coups d'oeil à sa nouvelle compagne de voyage. Son équipement la plaçait dans les rangs des combattants, et si sa précédente flèche n'avait pas percé la chair de sa cible, au moins l'avait-elle touchée. Elle était probablement plus précise encore au corps-à-corps.[/I]

¤Sans compter qu'elle a pris soin de couvrir ma propre retraite... Surement aucune raison de me méfier d'elle, elle veut m'aider. Quant à moi, j'ai grand besoin de protection! Une association mutuellement profitable dirons-nous.¤

La voix un rien trop enjouée au vu de la situation, elle lança à nouveau quelques mots.

-Je viens à peine d'arriver dans la région, mais les dragons ne sont pas communs dans la Haute Forêt, si? Etes-vous dans la région pour une affaire en lien avec lui?

Elle pointa le pouce derrière eux, entendant signifier par là qu'elle parlait de leur sauveur.

-Je vous remercie en tous cas. Mes compagnons et moi escomptions explorer un peu les alentours mais une attaque d'orques m'a laissé seule survivante... Je vous dois une fière chandelle!

Lorsqu'on cherche à en savoir plus sur quelqu'un, il faut toujours lui laisser croire qu'il en apprend autant à votre sujet. En l’occurrence, ignorant tout de Jarircie, la Thayenne préférait rester au plus près de la vérité.

- Par ma barbe ! Mais qui nous attaque ?

Le nain était dans tous ses états, les sens en alerte. Sa vision dans la brouillard était réduite mais il arrivait à apercevoir quelques créatures et entendait les cris de ses compagnons. Il hurla de rage en apercevant Rak, un compagnon nain pardi ! se faire attaquer par les araignées. Mais jusqu’où iront-elles si on ne les arrêtait pas ?!
N’ayant aucune nouvelle de son animal de compagnie il en déduisit qu’il n’avait pas encore trouvé sa cible. Laissons lui le temps de débusquer sa proie, il finira bien par mettre la patte dessus.
Godrick fonça dans le tas rejoindre le Fils de la Pierre. Il tenta d’assener un coup aux araignées mais en vain.

- Ça va ta blessure, rien de grave ?

Il savait qu’il en fallait plus à un nain pour plier le genou. Il écouta ses paroles et ne trouva pas bête l’idée de courir dans tous les sens. Ils seraient des proies moins faciles à viser.

- T’as raison Rak, montrons leur de quoi les nains sont faits ! On n’a peut-être pas la taille des humains mais on a des grosses bottes et une hache !

Sur ces mots il se mit à courir en faisant des zig-zags assenant des coups de hache sur son passage et écrasant tout ce qui l’empêchait de passer.

- Faut sortir de ce foutu brouillard on y voit rien !

Godrick court et frappe, il tente de sortir du brouillard. Pendant ce temps Charabia cherche le sorcier/magicien/méchant pour l’attaquer.

ORBLEU !!! Cria un Rak de Delzoun occupé à agiter frénétiquement son bras pour en décrocher les arachnéens voraces. Reculant pour échapper à la menace informe, c'est le groupe entier qui se retrouvait acculé par la mare abritant on ne savait quelle mal calamiteux.
Le druide avait du mal à réfléchir et tout se passait si vite.
Godrick bondit brièvement au côté de Rak en lui parlant, mais Malaric n'entendit pas vraiment leurs échanges car une menace révélée par un gros clapotis se faisait soudainement ressentir dans leur dos. Le loup vint se terrer entre ses jambes l'air terrifié... Le druide ne l'avait jamais vu ainsi.

- Faut sortir de ce foutu brouillard on y voit rien ! Hurla brusquement Godrick en fonçant dans la brume sur l'un des côtés.

* Peste-poil ! Pris entre le marteau et l'enclume ! *

Il fallait trouver quelque chose à faire et vite ! Il fallait surtout qu'ils arrêtent de réagir de manière désordonnée... Malaric décida d'arrêter de réfléchir et de plutôt se fier à son instinct.

- Y a un gros salopiaud dans l'eau les gars !!! J'sais pas c'que c'est mais ça craint foutrement ! Mais l'Godrick il a a raison, faut s'disperser mais pas rester tous seul ! Les huit-pattes pourront pas tous nous suivre ! Et si on peut taper l'noir qui les a fait v'nir, ça peut p't-être niquer les grouillantes... Lorindol, suit Godrick à droite ! Braldur et Sphaelin à gauche ! J'couvre les arrières de Rak !

Même si les quatre compères s'écartaient de l'endroit qu'ils occupaient actuellement, les deux paires en seraient probablement plus ou moins réduites à longer la mare répugnante avant de pouvoir avancer de manière utile vers le druide ennemi. Cela les laisseraient probablement encore un peu en position d'être confrontés à ce qui risquait de sortir de l'eau.
Le druide n'était guère rassuré à l'idée de rester au centre, malgré la vaillance du puissant Rak de Delzoun, mais si ce qui allait sortir de l'eau était animal, il avait une chance de pouvoir le calmer avec son sortilège d'apaisement des animaux.
Les compagnons n'allaient peut-être pas suivre ses indications, sachant combien sa voix peinait à prévaloir, mais Malaric sentait qu'il était vital qu'ils agissent de manière plus concertée

Pour tout dire, le serviteur de silvanus se sentait pris au piège. Et son instinct lui soufflait que c'était bien de cela dont il s'agissait en l’occurrence. On savait que quelqu'un viendrait fourer son nez dans cette histoire à la recherche de l'origine de l'empoisonnement de l'eau, et on avait préparé une jolie embuscade à cette attention...
La présence d'un druide parmi les forces adverses ne l'étonnait pas vraiment car il avait plus d'une fois constaté que les serviteurs de la Nature pouvaient se ranger à des avis contraires, tout comme les forces naturelles elles-mêmes savaient entrer en compétition parfois. Mais il n'appréciait pas, mais alors pas du tout la méthode et entendait bien voir l'opinion des gardiens de Thuldaë prévaloir.
Le druide se retourna vers la mare prêt à réagir à ce qui en sortirait...

- Rak ! Meugla t-il en espérant que le Nain écoutait. C'lui qu'a appellé les bestioles peut pas être ben loin que'que part devant. Si tu peux pas empêcher les araignées de t'piquer, vaut p't-être mieux foncer jusqu'au mécréant qui les dirige...

Voilà, c'était dit. Malaric avait livré tout ce qu'il jugeait utile en espérant que cela ferait pencher la balance en leur faveur... Le loup qui lui collait dans les pattes n'arrangeait rien...

- DRAAAKK ! Secoue-toi maudit sac à puces !


Malaric, bâton en main et tourné vers l'eau, se tient prêt à lancer "Apaisement des animaux" si ce qui sort de l'eau est animal. Il essaie aussi de rester dans le dos de Rak de Delzoun mais hors de portée des araignées.

oncentré, le mage elfe poursuivait imperturbablement son incantation. Espérant que ces maudites araignées ne se jetteraient pas sur lui.

L'agitation de ses compagnons était palpable et les paroles de Malaric lui parurent venir de loin. L'avertissement était cependant clair, une chose croupissait dans cette mare putride.

Laissant son scarabée rejoindre les premiers de ses compagnons agressés, Lorindol espérait que cela suffirait à focaliser l'attention des araignées.

La situation semblait cependant lui échapper et les instructions de Malaric tombaient à point.

- Lorindol, suit Godrick à droite !-

* Simple , précis, facile à suivre *

Fixant Godric avec attention, Lorindol se tenait prêt à bondir à sa suite.

- Godrick je te suis ! Mes ressources profanes s'épuisent et ne serons probablement pas efficace sur l'habitant de la mare ! De plus, il me semble que vos armes ne seront d'aucune utilité contre cette multitude d'assaillant.-

Le corps à corps n'étant pas son fort, le mage elfe lança à Corellon une fugace prière et laissa ses compagnons guider leur fuite.

poursuit son sort puis tente de suivre godrick. devant un humanoïde aggressif le mage lancera sans réfléchir son dernier sort de niv02 cécité. Armure de mage en cours.

Ad impossibilia nemo tenetur

Onzième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats.
(11 ches 1373)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : La nuit tombe

MJ
Narration: Jarircie Desflots et Solia Zertul

Le groupe s’éparpilla au cœur de la forêt, fuyant la terreur d’un dragon. Quel était l’homme inconnu qui avait servi d’appât pour leur permettre de s’échapper ? Jarircie en avait maintenant une certaine idée car le forestier avait prononcé les mots qui avaient encore une résonnance proche dans sa mémoire : ceux du serment de l’œil du Dragon.
Encore au loin, ils pouvaient entendre la fureur du grand ver, de quoi glacer le sang de tout mortel. Reprenant leur souffle et leur esprit, le groupe parvint à se reformer. L’un des nains, parti en reconnaissance, rapporta qu’il avait découvert le campement des orques. Ceux-ci étaient en train de plier bagage. Il relata également qu’ils avaient des prisonniers enchaînés….Des enfants !
Il fit un rapport précis : une trentaine d’orques bien armés mais désorganisés comme fuyant la mort. Alors quelle décision prendre ? Les nains étaient tous du même avis pour leur fondre dessus et libérer les gosses. Ils n’auraient pas d’autres occasions. Et pour les deux aventurières quelles seraient leurs décisions ?

***************************************************************************


MJ
Narration: Godrick Dolric, Braldur, Sphaelin, Malaric, Lorindol et Rak de Delzoun


Le vent se leva. Béni soit –il ! Car sa force commença à éparpiller la brume…Les aventuriers commençaient à y voir plus clair, et notamment deux formes différentes à une vingtaine de mètres.

Les araignées qui grouillaient au sol étaient maintenant hors de portée de l’un d’entre eux. Comme un seul homme, elles décidèrent de foncer vers Malaric qui avait encore toute son attention portée sur la rivière dont un danger imminent allait faire surface. En effet, des bras tentaculaires y surgirent. Le druide pensa immédiatement à une pieuvre géante mais il se ravisa en découvrant que cet animal n’en était plus vraiment un…Il avait été profané par une magie noire et nécromancienne, faisant de l’animal une créature mort vivante…

La brume s’était maintenant presque dissipée. On y voyait bien clair. La créature invoquée par le magicien elique s’était ruée vers les deux silhouettes : un loup géant au regard cruel dont l’aura ressemblait à celle de la pieuvre et un demi-orque au regard sauvage et mauvais, recouvert d’une longue veste en fourrure et portant des tas de talismans d’os et d’osselets.
Malaric comprit à qui ils avaient affaire : un druide qui s’était détourné de la terre pour lui arracher la vie. Le mal absolu pour un druide et pour tout gardien sylvestre ! On les surnomme les saccageurs telluriques dont la vocation est celle de détruire la vie et la nature. Ce n’était pas un ennemi à prendre à la légère…

La créature invoquée par le magicien elfique tomba nez à nez devant le loup géant qui n’en fit qu’une bouchée…Sa force et sauvagerie étaient impressionnantes.

Et puis, il eut ce cri dans le ciel…Tous ne purent résister à lever la tête vers le ciel pour voir ce qu’il en était. Ca se passait à une centaine de mètres….UN DRAGON !!! La bestiole stationnait dans les airs comme si elle cherchait quelque chose parmi les arbres. Il poussa un nouveau cri avant de s’envoler dans leur direction opposée…

La pieuvre, les araignées, le loup et le demi-orque avaient disparu…

Entendant parler du groupe d'orques, le sang de Jarircie ne fit qu'un unique tour. En effet, parmi les choses qu'elle détestaient, seules deux pouvaient surpasser les meurtriers de sang froid, à savoir les pirates, le genre qui massacraient l'équipage, prenait leur plaisir avec les femmes du bord puis coulait le bateau avec ce qu'ils ne pouvaient emporter par plaisir simple et qu'elle avait redouté pendant la majeure partie de sa vie, et les esclavagistes, de part l'éducation qu'elle avait eu depuis qu'elle avait quitté la mer.
Il allait donc sans dire que lorsque les nains proposèrent d'aller libérer des esclaves, et de rendre leurs meurtriers de pseudo-maître à leurs dieux, la seule réaction de la jeune femme fut de vérifier que le sang n'avait pas abîmé sa lance d'arçon, qui allait devoir servir de nouveau, capable comme elle était de faire des ravages dans les rangs ennemis et de semer la terreur. Une terreur qui serait nécessaire vu le sous-nombre impressionnant qu'ils auraient, même avec l'effet de surprise et l'état de terreur palpable qu'avait déjà atteint les orques.
Vérifiant son écu au bras gauche, la jeune dame fit signe aux nains qu'elle était prête à charger dans le tas.

Le péril du dragon s'était éloigné, et les membres du Peuple vigoureux, disciplinés et durs à la tâche comme ils l'étaient, avaient rallié les égarés et effectué une reconnaissance. La magicienne regardait tout ce mouvement un demi-sourire pensif aux lèvres. Sa nation d'origine voyait d'un mauvais oeil la présence d'autres races sur ses terres, à l'exception des humanoïdes primitifs et des esclaves, mais là encore en petit nombre. Aussi lui était-il plaisant et intéressant de les voir s'affairer selon leur propre organisation.

Elle déchanta vite quand elle comprit la situation qu'avait découvert l'éclaireur. Si elle manifesta une compassion de bon aloi à l'écoute de la nouvelle, son visage afficha un désarroi bien plus profond devant la décision unanimement prise par ses nouveaux compagnons de route. Se précipiter à nouveau dans un affrontement contre les peaux-vertes ne l'enchantait pas, enfants captifs ou non. Jetant un coup d'oeil à l'autre humaine présente, elle sut à la voir fourbir ses armes qu'elle était la seule à réagir ainsi. Levant les yeux au ciel, elle rouvrit son sac pour en tirer ses propres outils de mort.

-Ces orques sot peut-être désorganisés, mais tel n'est pas leur point fort de toutes façons, lança-t-elle à la cantonade. Je ne suis pas sûre que le spectacle de nos cadavres n'améliore beaucoup le sort de ces pauvres chérubins. Mais si vous pensez tous devoir faire acte de présence...

Solia remit soigneusement sa dague dans son fourreau, et chargea son arbalète d'un carreau avant de la conserver à la main. Elle n'espérait pas changer l'avis de quiconque, mais ajouta tout de même une phrase, espérant que le doute rongerait la vaillance de l'un ou l'autre des guerriers qui la poussaient sur la folle voie de l'héroïsme.

-Quant à notre ami dragon, il est toujours dans la nature. Vu les ravages autrement plus conséquents auxquels cette bestiole est capable de se livrer, la nouvelle de sa présence pourrait bien sauver plus de vies, à condition de l'apporter rapidement.

Rak de Delzoun avait de petites jambes comme tous les nains, et aujourd'hui, cela lui semblait un inconvénient majeur. Car lui qui voulait fuir à toutes jambes, n'avaient pu aller bien loin.

Et comment échapper aux créatures diverses et toutes plus maléfiques qui surgissaient ici et là ? Car lui qui se plaignait un instant plus tôt du brouillard qui les empêchait de voir leurs ennemis, aurait préféré à cet instant retrouver la protection toute relative que leur assurait ce manteau brumeux.

¤ Par où aller ? ¤

En son for intérieur, le nain d'écu ne savait plus quoi faire. Lui qui d'ordinaire ne réfléchissait guère, préférant jouer de son marteau et foncer vers tout ennemi qui se présentait, s'arrêta net, quelque peu pétrifié.

La magie faisait partie de ce monde, il le savait. Mais il ne pourrait jamais s'y habituer, préférant le réel à l'immatériel.

Soudain, ses yeux virent un mouvement dans le ciel et ils s'agrandirent à la vue d'un dragon.

- DRAGGGGOOOONNNN !!! hurla-t-il à la cantonade.

Mais celui-ci s'éloigna bientôt. Le regard du nain qui avait délaissé le loup, le demi-orque et la créature au longs tentacules, revint vers eux. Du moins tenta de revenir veux eux, car ils avaient disparu.

- Mais... que...? fit-il interloqué. Où sont-ils passés. Je vais pas m'en plaindre, mais Est-ce qu'ils vont revenir ? questionna-t-il ses compagnons en laissant retomber son marteau de guerre qu'il posa au sol avec un soupir lasse.

Que de frayeurs en si peu d’instant. Godrick n’en croyait pas ses yeux, le sort s’acharnait sur eux, le nain en arrivait à penser qu’ils étaient maudits ou qu’ils avaient hérité d’une malédiction. D’abord la pieuvre mort-vivant qui lui donna l’impression de vivre un véritable cauchemar. Comment pouvait-on prendre plaisir à invoquer ou à manipuler la nature afin d’obtenir une abomination aussi épouvantable ? Sous le choc de l’apparition, le nain, pourtant farouche bagarreur, n’a pu lever le petit doigt ou esquisser le moindre mouvement. Il fut encore plus étonné et surpris devant le combat du loup géant qui se passait sous ses yeux, mais l’apothéose fut certainement l’apparition du dragon dans le ciel.

- Par ma barbe mais qu’est-ce qui se passe ? On va tous mourir ou quoi ? Allez réveillez-vous là d’dans ! Il n’est pas dit que je mourrai sans m’battre !

Il était prêt à affronter toutes les créatures qui s’opposeraient à lui, mais eu la bonne surprise, comme ses compagnons de découvrir que les ennemis avaient disparu.

- Mais qu’est ce que..? Qu’est-ce qui vient de se passer encore ? Quelqu’un y comprend quelque chose ? Qu’il s’explique car j’y comprends plus rien !? Sont où les faces de porc qu’ont avaient en face de nous ?

Comme un soulagement, il lâcha son arme au sol et fit rapidement suivre son postérieur. Il valait mieux être assis pour digérer tout ça !