Ad impossibilia nemo tenetur, Chapitre II

L’imparable facilité avec laquelle le projectile de magie profane avait séché en plein élan le maudit worg avait rendu l'elfe assez fier de lui. Mais alors que Lorindol se préparait a déchainer une nouvelle fois le feu sur une autre des créatures, la brume qu'il sentait bien ne pas être naturel avait bloquer son action.

Constatant que l'ensemble de ses compagnons cherchaient a se regrouper, le mage se fia à son ouïe et à sa mémoire pour atteindre Malaric et surement Draak à ses cotés.

* Corne-bouc ! Draak ! c'est sur je suis proche de lui *

Les nains avaient apparemment réglé leurs comptes aux assaillants et s'appliquaient maintenant à se regrouper.

- Compagnons, faite silence ! je me dirige vers Malaric qui est a quelques pas. Dès que je l'ai atteint je vous appelle. Pour nous retrouver, un seul doit parler pour guider les autres ! Halte à la cacophonie !-

lorindol rejoint malaric et interpelle ses compagnons avec régularité par leur nom pour les guider.
connaissance mystère +10 art de la magie +11

Onzième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats.
(11 ches 1373)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : La nuit tombe

MJ
Narration: Jarircie Desflots et Solia Zertul

La paladine alla à l’encontre de ses camarades nains pour se rendre compte de leur état. Il y avait quelques blessures mais rien de grave. Les nains étaient des plus robustes. Il en fallait plus pour les faire tomber six pieds sous terre.

- Vous ne pouvez rester ici. Le grand Ver arrive…

Cette voix, prononcée probablement par un homme, avec les accents du Nord, venait de l’homme mystérieux dont le visage était caché par sa capuche. Il avait l’apparence d’un forestier. Il se tenait prêt de Solia, maintenant libéré.

Le silence qui venait de s’installer fut troublé par un cri perçant dans le ciel, provenant probablement d’un rapace. L’homme encapuchonné leva sa tête vers le ciel. Certains nains l’imitèrent.

Et puis une ombre gigantesque vint se dessiner sur les arbres et le sol, avec des ailes et une queue dessinée. Les nains dont le courage n’était jamais démenti avaient pour une fois l’expression de la peur sur leur visage. La paladine comprit finalement ce que son fidèle équidé agitait et pourquoi les orques avaient fui le champ de bataille. Il n’ y avait qu’une créature de légende qui ne pouvait qu’imposer une telle crainte : un dragon…

ShilKerym le Guerrier de l'Ombre

- FUYEZ !!! -------------------- Certains orques de la Haute Forêt le surnomment le Guerrier de l'ombre car il surgit des ombres sans prévenir et frappe ses ennemis d'une caresse glaciale telle la mort elle - même. Discret et mystérieux, il traque son ennemi attendant le bon moment pour lui livrer le coup de grâce...Il est le Dracosire de l'Antre des Dragons.

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MJ
Narration: Godrick Dolric, Braldur, Sphaelin, Malaric, Lorindol et Rak de Delzoun

Une brume épaisse surgie de nulle part empêchait de voir quoique cela à plus d’un mètre de distance. Au son de leurs voix, les compagnons arrivèrent à se regrouper. Un silence pesant s’installa. Tout cela était inquiétant et anormal. Lorindol et Malaric étaient persuadés qu’il y avait une magie en œuvre dont l’origine leur échappait encore.

Le compagnon de Malaric commença à grogner comme s’il avait détecté une présence hostile…En tendant l’oreille, ils entendirent au loin quelqu’un qui prononçait des palabres dignes d’un charabia sauf pour Malaric qui reconnut le langage druidique. Se concentrant sur les paroles, le druide gardien comprit que quelqu’un était en train de lancer un sort qui s’avérait après analyse être un sort de nuée grouillante…

Les paroles de l’incantation cessèrent. Des petits cris étranges surgissent près d’eux. Les deux nains Godrick et Rak reconnurent aussitôt l’origine : des araignées ! On ne les voyait pas mais à les entendre elles n’étaient pas si loin que cela…

- Mais c’est quoi ce foutu brouillard ! Lorindol tu peux m’expliquer ? Je pensais que c’était l’un de vous qui avait jeté ce sort !

Le nain n’y comprenait plus rien. Il pensait que le combat contre les worgs avait été stoppé grâce à la magie de l’un de ses compagnons, mais il s’avérait que ce n’était pas le cas, comme il pouvait s’en rendre compte à ses dépends.

- C’est quoi cette voix ? Qui est là ? Répondez !

Il s’impatientait et commençait même à s’énerver, à force de piétiner sur place et à ne plus rien voir. Soudain un son identifiable parmi tant d’autres lui rappela vaguement du danger, il savait que ce bruit n’inaugurait jamais rien de bon.

* Par ma barbe ! Des araignées ! *

Puis il cria :

- Des araignées ! Protégez-vous elles arrivent !

Il empoigna sa hache et resta bien sur ses appuis afin d’affronter le danger si celui-ci se présentait. Il tenta de discerner le moindre mouvement dans ce brouillard et pensa à Charabia, qui contrairement à lui disposait d’une vue en hauteur. Il ne savait pas si ça marcherait, mais au point où ils en étaient, il ne risquait rien à essayer.

- Charabia attaque l’humain !

Si les ordres étaient suivis, cela n’aurait peut-être pas forcément de conséquences pour le mage, mais il suffisait qu’il soit déconcentré au moment de lancer un sort pour que le groupe puisse reprendre l’ascendant sur lui.

Godrick se met en position pour attaquer au premier mouvement suspect. Il utilise expertise du combat +2. Il attaque avec une hache.

Au milieu de cette purée de pois, Malaric n'en menait pas large.
La stratégie de regroupement édictée par Lorindol semblait avoir finalement recuilli un consensus unanime mais silencieux de la part des compagnons d'arme. Car c'était bien le cas désormais : ils avaient tous croisé le fer, ensemble contre un ennemi commun. Le druide sentait bien au fond de lui que quelque chose les unirait désormais, quoi qu'il advienne. Il fallait juste qu'ils survivent assez longtemps pour pouvoir en profiter...

- C'est bien, Oeil-Flamme. T'es un bon gars qu'a de la suie dans les idées... Non, non, euh ? De la fuite dans les idées ? Comment qu'y disaient déjà le furet que j'ai croisé ? »

Parler pour ne rien dire rassurait le serviteur de Sylvanus qui se tenait dos au mage, flanqué par son compagnon loup avec autant d'aplomb qu'un gosse surpris avec la cuillère de confiture dans la bouche.
Tandis que les autres arrivaient enfin au contact, guidés par les signaux discrets lancés par Lorindol, l'épais brouillard ne paraissait pas vouloir s'estomper ou s'éloigner.

- Mais c’est quoi ce foutu brouillard ! Brailla soudain le rôdeur, continuant en invectivant Oeil-Flamme.

- Mais non, c'est pas... Commença à répondre Malaric. Draak ? Que diable... »

Le loup venait de commencer à grogner un défi, mais Malaric n'alla pas plus loin. Une voix psalmodiante venait de s'élever à distance et le druide fut frappé de mutisme en réalisant qu'il s'agissait-là du langage des druides.

* Par les mamelles de la Mère-Truie, s'exclama t-il intérieurement. Un confrère !? *

La psalmodie continuait et Malaric se concentra davantage pour tenter de comprendre ce qui se disait.

- C’est quoi cette voix ? Qui est là ? Répondez ! Hurla Godrick juste à côté de lui.

- Mais f... fais moins de bruit, bredouilla le druide en tentant de ne pas perdre le fil.

Et soudain, il comprit !

- Dru'u than ? Dru'uthan ! Répétait-il dans sa barbe en reprenant les derniers mots entendus, n'en croyant pas ses oreilles. Une grouillante ! Son alter ego destructeur appelait une grouillante !

- Des araignées ! Protégez-vous elles arrivent ! Hurla de plus belle le rôdeur de Solonor.

Malaric restait pétrifié en songeant à ce qui leur arrivait probablement dessus... Jusqu'à ce que Draak le mordille vicieusement et ne le réveille.

- Aïe ! Sale cabot, tu vas v... Euh ? FUYOOONS ! Hurla t-il soudain à ses compagnons. C'est une grouillante ! Des milliers de bestioles ! Elles vont tout bouffer sur leur passage ! Faut s'tirer !

Malaric réalisait que la meilleure chose à faire était de s'éloigner de la voix entendue, car c'était sans doute de là que viendrait la menace. Encore fallait-il ne pas se tromper de direction, tout en évitant les eaux empoisonnées...
Il empoigna ses deux plus proches compagnons en tentant de les entrainer dans la direction qu'il jugeait la bonne, le trouillomètre grimpant en flèche tout autour de lui. Ses acolytes risquaient de ne rien comprendre aux intentions du druide, mais seule sa capacité à deviner la meilleure chose à faire fonctionnait avec efficacité. Communiquer ou diriger était une toute autre paire de manches.
Bien que personne ne puisse rien y voir encore, le groupe ressemblait probablement soudain à une étoile de mer tentant d'aller dans la même direction que chacun de ses bras...

- Charabia attaque l’humain ! Cria encore Godrick sans se démonter.

- Ah oui, tiens !? Ça c'est pas couillon ! S'étonna le serviteur de Sylvanus en en oubliant presque l'effroyable danger approchant.


Jet de Détection pour situer le Druide adverse
Jet de Détection pour situer la nuée (au cas où ce ne soit pas dans la même zone)
Tentative dérisoire pour entrainer ses compagnons. Mais là, faut pas rêver...

Moins prompt à utiliser sa langue que Godric et Malaric, le mage elfe analysa la situation avec calme.

Malaric ayant vite identifié le sort lancé par son homologue druide, l'elfe compris que ses compagnons avaient toute intérêt à fuir la zone visée. Les vermines invoquées étant connu pour être dénuées d'intelligence, celle ci devrait "normalement" attaquer n'importe qu'elle créature placée sur leur chemin.

Remerciant l'instinct primaire de ses créatures, Lorindol invoqua lui aussi une vermine mais légèrement plus ...importante.

- -

- Voilà de quoi les occuper ses araignées ! Compagnons, il s'agit de deux sorts de zone, quittons les en restant groupé et nous devrions pouvoir commencer la chasse au druide.-

Proposant par geste à ses compagnons la direction supposée à gauche par rapport à la voix
- Vite, Par ici sauf si vous avez une vue plus perçante que la mienne bien entendue -

Lorindol lance convocation monstre 2 : scarabée géant céleste dans la direction de la voix perception auditive : +2 ou devant les PJ si pas de certitude.

Les nains allaient bien, c'était déjà ça, mais l'inquiétude de sa monture commençait à aller vers sa cavalière, surtout avec cette personne étrange qui leur indiquait de partir. Il semblait toutefois évident que les peaux-vertes ne reviendraient pas et que l'homme était amical, aussi Jarircie rangea à leur place lance d'arçon et bouclier.
Les paroles de l'homme attirèrent l'attention sur lui, et de là, sur la femme qui l'accompagnait. Une personne de plus à protéger donc, et une sans monture, non pas que celles de la paladine ou des nains soient spécialement rapide, c'était surtout les cavaliers qui étaient spécialement lents, et, dans le cas de Jarircie, plus efficace sur une selle qu'à pied.

Et l'ombre apparut. Énorme, menaçante... Draconique. Et sans moyen de savoir si elle était alliée ou ennemie, même si elle leur avait déjà plus que certainement sauvé la vie une fois dans la journée.
La fuite proposé par le nouvel arrivant semblait une très bonne idée. Mais il ne fallait laisser personne derrière. Ralentissant volontairement sa monture, elle fit de grands signes de bras à l'attention de tout le monde, incluant les deux qui n'étaient pas des nains :

- Allez allez ! On se dépêche on y va. Messire nain montrez-nous la voie, c'est vous qui savez où nous allons, mais ne tardez pas, je n'ai guère envie de voir si je suis capable de la retenir, j'ai trop peur de connaître la réponse.

Malgré sa peur, Jarircie sortit son arc, même si elle n'y plaça aucune flèche pour le moment. L'arme était dérisoire, mais si elle pouvait retenir la bête ne serait-ce que quelques secondes, si celle-ci s'avérait hostile, elle pourrait peut-être aider les autres à survivre, même si cela voudrait certainement dire qu'elle trépasserait.

Rak Delzoun n'était pas très alaise dans ce brouillard. En nain simple et direct, il aimait les combats sans fioriture où les combattants se voyaient, se battaient à la force de leurs armes, et n'utilisaient pas de la magie face à laquelle on ne savait jamais ce qui allait se passer. Aussi, sans le montrer, il éprouvait une certaines crainte. Mais sachant celle-ci contagieuse, et tenant à son honneur de soldat inflexible, le nain d'écu mettait un point d'honneur à ne rien laisser transparaître.

Le fait qu'une menace se précise sans qu'il puisse en connaître l'origine, n'améliora pas son moral. Surtout qu'il ne comprenait absolument pas de quoi il s'agissait.

¤ Morbleu ! Qu'est ce que c'est ? ¤

Aussi, quand ses compagnons identifièrent la menace en tant qu'une "meute" d'araignée, il en éprouva un profond soulagement. Qu'Est-ce que ces petite bêtes pouvaient lui faire. Mais face à la peur de Malaric, l'apaisement ne dura pas longtemps.

- Des araignées ? On doit s'en méfier, vraiment ?

Empêchant Malaric qui le tirait par la manche de le faire reculer, il lui dédia un coup d'œil énergique.

- Du calme. C'est pas en paniquant qu'on va s'en sortir. Reculons posément, tout en assurant nos arrières. Est-ce que vous êtes sûrs qu'on part dans la bonne direction avec cette purée de poie ? Je voudrais pas qu'on se retrouve au bord de l'eau sans pouvoir reculer si on avait besoin.



Rak prépare son marteau, prêt à frapper la première araignée qui se présenterait. Il recule de quelques pas si les autres joueurs le font également.

Solia avait bien cru sa dernière heure venue. L'espoir s'en allait tandis qu'elle échafaudait des plans trop risqués et que le combat à proximité s'enlisait en défaveur de ceux qui l'auraient certainement secourue. Jusqu'à ce que, sans qu'elle ou ses gardiens ne détecte sa présence, une silhouette sans visage la délivre et la mène au champ de bataille. Elle assista à la débandade des orques, et si la mention d'un Grand Ver l'avait mise mal à l'aise, elle fut aussi choquée que les autres lorsque l'ombre les survola.

¤En effet. GRAND Ver!¤

La voix de son sauveur la frappa alors même que ses jambes se mettaient en mouvement. La part de son esprit qui n'était pas occupée à paniquer ne cherchait qu'à comprendre comment quiconque pouvait prédire la venue d'un tel monstre. Aussi courut-elle quelques secondes au hasard avant d'enfin relever les yeux et apercevoir la jeune femme qui ralliait à elle le petit groupe.

Une humaine sur une monture au milieu de nains, la Thayenne ne pouvait indéfiniment la manquer. Sa main plaquée contre son épaule pour y maintenir Sinji, maintenant indifférente à l'état déplorable de ses vêtements, elle piqua un sprint vers la paladine. Ce ne fut qu'à sa hauteur qu'elle se retourna pour s'assurer que ce mystérieux inconnu l'avait suivie.

-Le lézard là-haut va nous forcer à abréger les présentations, mais ces orques me détenaient et il m'a secouru. Ne traînons pas! lança-t-elle à Jarircie.

Elle s'éloignait déjà vers le nain de tête, peu encline à former l'arrière-garde dans ces conditions, mais visiblement soucieuse de rester à portée de voix de celle qu'elle supposait la leader du groupe et de son ange gardien si bien informé.

Ad impossibilia nemo tenetur

Onzième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats.
(11 ches 1373)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : La nuit tombe

MJ
Narration: Jarircie Desflots et Solia Zertul



La créature draconique plongea sur eux comme une flèche, la gueule grande ouverte avec des dents qu'on aurait pu prendre pour des épées courtes. La paladine décocha une flèche qui rebondit sur la peau du dragon comme si elle avait frappé un mur de fer.

Le dragon projeta dans la foulée de son plongée, une sorte de cône de gaz, dont l'effet risquait d'être les plus mortels. Une mort atroce attendait les aventuriers. Pourtant, il se produit un miracle. L'ombre humaine qui était venu les sauver leva les mains vers le ciel prononçant des paroles aux consonances draconiques. C'est alors qu'un vent digne des grandes tempêtes se leva et forma un mur invisible bloquant ainsi le passage du souffle. Surpris, le dragon vert stoppa son plongeon pour reprendre son envol vers le ciel.

ShilKerym le Guerrier de l'Ombre

- Jarircie, il faut fuir maintenant et vite, suivez les nains. Nous n'aurons plus le même effet de surprise et le grand ver ne va pas abandonner comme cela ! Cœur vaillant et esprit vigilant ! -------------------- Certains orques de la Haute Forêt le surnomment le Guerrier de l'ombre car il surgit des ombres sans prévenir et frappe ses ennemis d'une caresse glaciale telle la mort elle - même. Discret et mystérieux, il traque son ennemi attendant le bon moment pour lui livrer le coup de grâce...Il est le Dracosire de l'Antre des Dragons.

Comment connaissait-il son nom ?..."Cœur vaillant et esprit vigilant", voilà une expression qui lui était si familière....Des mots du serment d'Elrick !

Solia était libre ? Mais resterait elle longtemps en vie ? Son instinct de survie l'incita à prendre ses jambes par le cou, et au plus vite ! Mais avant, elle vit au sol ses affaires à quelques mètres. Tymora soit louée ! Elle put ainsi les récupérer, puis rejoindre la troupe naine qui put se disperser dans la forêt . Les nains choisirent le coin le plus dense en arbre car il savait que les arbres seraient leur meilleur protection contre le dragon.

L'ombre humaine qui les avaient sauvés prit le chemin inverse de celui emprunté par les nains, en hurlant auprès du grand ver pour attiser sa haine et retenir son attention...



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MJ
Narration: Godrick Dolric, Braldur, Sphaelin, Malaric, Lorindol et Rak de Delzoun

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Lorindol => lance convocation monstre 2 : scarabée géant céleste / Attention il faut un round entier pour le faire !
Détection Malaric : 19d20+bonus Réussite
Attaque Godrick : 4d20+bonus Echec
Attaque Rak : 2d20+bonus Echec
Attaque nuée 19+bonus / Rak Réussite
- Rak perd 3d6 dégâts

Le magicien elfique fit de nouveau, appel aux forces magiques comme pour faire écho à la magie qui les affrontait. Le sort qu’il tissait nécessitait un temps de préparation long avant que l'effet prenne forme.

Le druide Malaric en tendant l’oreille comprit que la nuée était arrivée déjà sur eux et que Rak serait le premier à leur faire obstacle ou pas…Le nain armé de son marteau était fin prêt à les affronter. A la vue des premières araignées, il tapa comme un forcené dessus mais hélas ces petites répugnantes bestioles s’éparpillèrent rapidement pour fondre aussitôt sur le bras tendu du nain qui sentit aussitôt les morsures au fonds de sa chair. Fort heureusement il était doté d’une constitution robuste pour résister à leur venin. Les araignées commençaient à progresser le long de son bras pour remonter jusqu’à son épaule…

Godrick envoyant son camarade nain attaqué par les créatures arachnides vint le secourir. Mais toucher ses créatures s’avéraient des plus compliquées. Elles étaient rapides et agiles.

En reculant, Malaric sentit que le sol se faisait plus mou. Il comprit pourquoi. L’étendu d’eau était derrière eux. Ils étaient faits comme des rats ! Mais le pire était à venir…car le druide était sûr d’avoir entendu quelque chose dans l’eau. Et s’était du lourd ! Son loup revint, les oreilles aplaties sur sa tête comme s’il avait eu la peur de sa vie. Il se mit entre les jambes de son maître comme pour chercher une protection. Malaric n’avait jamais senti une telle peur chez son compagnon animal.

Suivant mécaniquement les ordres, totalement effrayée par la créature, Jarircie ne nota qu'après coup les deux choses qu'il y avait à noter. A savoir que l'homme connaissait son nom et qu'il faisait référence au serment qu'elle avait passé dans cette petite auberge du voyageur qui cachait beaucoup.
Aussi, lorsqu'elle se retourna sur sa selle, pour poser des questions à l'homme qui arrivait à arrêter un dragon sur lequel les flèches ricochaient, et se sentait capable de l'attirer, et même de survivre à une folie pareil, car il y avait dans la stature de l'homme quelque chose qui faisait qu'on sentait qu'il allait survivre à une tel affrontement, même si ce n'était qu'en le fuyant, ce qui restait un exploit en soi.
La jeune femme se reconcentra sur celle qu'il avait laissé sur place, lui tendant la main pour la rassurer plus que pour lui dire de monter, elle serait plus rapide à marcher ou courir à coté de l'animal qu'à monter dessus, celui-ci devant déjà gérer sa maitresse et son équipement, qui n'était pas des plus légers, sur son dos.

- Venez, lui dit-elle. Mieux vaut ne pas trainer assez longtemps pour que le ver volant prenne l'envie de changer de cible. Allons au plus vite vers un abri. Nous nous présenterons plus tard, mais comme l'homme vient de le dire, je suis Jarircie.

Il n'y avait plus qu'à espérer que c'était bien un abri qui les attendait, mais il fallait au moins rattraper les nains si elles voulaient au moins en avoir une chance.