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Ad impossibilia nemo tenetur, Chapitre II
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Novice de la Confrérie
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Ca y est, la Providence divine avait fait son oeuvre. Toutes les impressions de l'instinct trouvaient leur origine dans les murmures des dieux à l'âme. Et là, sous les yeux fatigués du clerc par la journée et le manque de lumière se trouvait la plante qui pourrait sauver quelques malades déjà atteint et prévenir peut-être ceux qui viendraient à connaître les mêmes maux. Mais rien n'était assuré pour autant, les mystères de la Nature puissante ne se laissaient pas percer sans demander un gage. Pour que certains puissent continuer à voir les sourires des autres, d'autres rejoindraient leurs glorieux ancêtres. Parmi les ingrédients disposés sur le sol par le druide, Sphaelin lui ne connaissait que la plante qu'il lui fallait pour accomplir l'un des devoirs de son office. Malgré les bénéfices et les savoirs apportés par la flore, le prêtre n'avait jamais franchit le pas de jouer à l'alchimiste. Cela ne l'intéressait pas. Mais il avait une vague idée de la façon dont il fallait utiliser cette plante comme on en a de se mouvoir dans son environnement. L'instinct le lui dictait et il était sans doute bon de le suivre actuellement tant la situation semblait désespérante, engluée dans une attente mortifère. Les craintes du patriarche étaient-elles fondées, allaient-elles se concrétiser, beaucoup de question se presser aux portes de la nuit. Sphaelin ne devait lui se préoccuper que de son domaine de compétence et la défense d'un lieu n'était pas son point fort. A un danger trop important, il préférait fuir comme les oiseaux dont il admirait tant la capacité, acculer dans une impasse, il n'était pas démuni pour autant mais toute confrontation n'était pas bonne à prendre. Une avec des tribus d'orques réunies sous une même bannière, joignant dans un unique élan les forces de tout leurs scélérats de dieux et leurs croyances impies présentait un danger particulièrement important. Sphaelin ne souhaitait pas se perdre dans une si inutile diversion pour son esprit. Son secret n'était pas partagé et il trouvait un semblant de réconfort dans ce qu'il savait lui ce dont son âme était faite et ce qu'il protégeait.
Malaric le prit de court dans son exposé sur la préparation du remède. C'était là la preuve de leur complémentarité. Le prêtre laissa son compagnon présenter de façon succincte mais experte le remède, lui s'occuperait de donner ses consignes aux gardes-malades par la voix de Lorindol. Pour l'instant néanmoins, le breuvage n'était pas encore préparé. Même si le prêtre n'était pas tout à fait certain de l'intérêt porté par les autres membres du groupe à l'exposé culinaire du druide, Sphaelin, lui s'empara de quelques unes des racines adéquates et quitta les délires du druide en s'approchant d'un pas sûr vers le feu frétillant au milieu des convives. La gaieté des flammes était bonne à ressentir, d'autant plus dans le froid nocturne asseyant son emprise sur la clairière. Sphaelin approcha les racines plus prêt de la source lumineuse et examina de nouveau la trouvaille miraculeuse d'un oeil sérieux. Il les tourna et retourna, sembla chercher quelque chose de précis mais ne lui sautait aux yeux que les couleurs entremêlés de rouge et de noir. L'image d'un chaman orque à l'oeil rouge reflua dans sa mémoire, du moins, l'image qu'il se faisait d'une telle créature. Sphaelin frissonna un instant. Il tenait dans ses mains des vies entières, une guérison face au Mal aveugle des fils de Gruumsh. Sphaelin tourna la tête vers Godrick Dolric et lui présenta l'une des racines d'Alkaneth d'une main sûre:
- Ceci mon ami, ceci est ce qui nous permettra de sauver quelques unes des âmes de ce village et nous mêmes sans doutes si nous venions à être atteint du fléau étrange qui sévit ici. Nous ne savons toujours pas grand chose des causes permettant l'expansion de la maladie même si nous avons des soupçons concernant la nouvelle source d'eau. Dès demain à l'aube, il nous faudra chercher de vrais indices. Je sais qu'en toi, tu dois bouillonner d'en découdre avec les phacochères d'en face mais l'arrivée de quelques nouvelles devra surement contenter ton impatience jusqu'à demain, fit le prêtre sans même se rendre compte que le nain était déjà en route, reportant son attention vers l'observation silencieuse de sa racine rougeoyante.
Au bout d'un instant, le prêtre alla chercher dans ses affaires un parchemin, sa plume et son encre, s'installa prêt du feu afin de voir clair et mit par écrit la façon de préparer le remède et les quelques mesures de précaution à prendre auprès des malades. Il jetait parfois un regard vers le ciel voilé de la canopée, grattait parfois dans un coin du parchemin des arabesques inspirés par les flammes du feu se tordant à ses pieds. L'aide de Lorindol lui serait sans doute indispensable pour que ce bout de papier ait son utilité afin d'être traduit dans la langue idoine auprès des gnomes alors même qu'il ignorait le degré d'alphabétisation de la communauté. Si lui avait eu la chance d'apprendre la calligraphie et la lecture auprès d'un maître attentionné, il ne savait vraiment rien de la façon de vivre de cette communauté qu'il défendait contre un mal étrange, divin, magique, profane mais perfide. Lui non plus n'était ni un guerrier ni le chef, aussi toutes les allées et venues et indécisions ne l'intéressaient pas. Il n'avait de toute manière pas habitude à envisager le futur plus loin que l'horizon le lui accordait. De toues manières, ils ne feraient rien avant l'aube prochaine.
Fiche de Sphaelin, héraut de Shaundakul Sorts niv0: Assist. divine / Lecture de la magie / Détection de la magie niv1: Bouclier de la foi / Injonction / Repli expéditif (domaine)
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Maître de la Confrérie
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Dixième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats. (10 ches 1373)Lieu : Haute-Forêt Temps : Froid, températures négatives Moment : Tombée de la nuit.MJ Narration: Godrick Dolric, Lorindol et Rak de Delzounorindol, Godrick et Rak de Delzoun venaient de quitter la clairière des visiteurs pour rencontrer le patriarche et ses forestiers. La nuit tombait, et ne disait-on pas que cette même nuit portait conseil? Pour Godrick, la solution était de séparer le groupe des Gardiens Sylvestres, l'une pour prêter main forte à la communauté gnome, l'autre pour venir en aide à la Compagnie des Marches. Plan hautement risqué à vrai dire et le Rôdeur de Solonor aurait besoin de l'assentiment de ses compagnons porteurs du Loup argenté ou tout dumoins leur avis pour ainsi mettre en péril leur mission première et leur responsabilité envers cette communauté sylvestre. Car le danger était réel même s'il restait encore diffus.
A l'endroit même ou quelques heures plus tôt le patriarche avait tenu conseil auprès des fils de Thüldae, ils purent rencontrés les quelques forestiers de retour de leur reconnaissance. Et franchement, les nouvelles étaient mauvaises. Deux éclaireurs gnomes manquaient à l'appel, ceux qui s'étaient approchés des ruines investis par la tribu des Lunesnoires n'étaient pas encore revenus, ces ruine se trouvaient à un peu plus journée de marche, c'était là aussi que l'orque à l'oeil rouge se trouvait. De plus, les forestiers annonçaient que plusieurs autres commuuté, situées en périphérie de ces ruines telle que la communauté gnome avait été touchée par cette maladie ainsi que des animaux. Des enfants Korred, que Lorindol connaissait comme étant une race humanoïde plutôt timides qui aimait les zones forestières avec un bon sol rocailleux, étaient morts, il était clair que les orques Lunenoires faisaient le ménage autour de leur domaine, d’une manière ou d’une autre. Quatre points d’eaux suspects avaient été recensés par les forestiers .Le communauté pouvait être chercher à trouver refuge dans leur caverne le plus tôt possible fut la question que posa Godrick par l’intermédiaire de l’elfe solaire. Le patriarche lui répondit presque sèchement par ce même intermédiaire par un : La fuite n’est pas une solution et n’ôtera pas le danger qui pèse sur cette partie de la Forêt.Nous protéger oui mais pas au détriment des autres formes de vie de cette forêt. Le patriarche mit un terme à la conversation, deux nouveaux forestiers gnomes partiraient à l’aube en direction des ruines de Lunenoires, c’est là que se trouvaient une partie de la solution sur le mal qui frappait la communauté et si la Confrérie ne pouvait rien faire pour eux, ils se passeraient de leur aide. C’était dit. C’est ainsi que le duo de nain et Lorindol repartirent vers la clairière. Enfin pas vraiment, Lorindol devait les y rejoindre plus tard sollicité par le patriarche …Godrick et Rak de Delzoun arrivèrent seuls dans la clairière et découvrirent un Braldur tout aussi seul. Sphaelin et Malaric étaient partis au village pour y préparer le remède qui permettrait de soigner la population infectée. Les trois nains étaient donc seuls pour le moment, pour Braldur , Rak prit la parole el premier pour l’informer de cet qu’ils avaient apprit. L’attente commença pour le trio de nain. MJ Narration: Sphaelin, Malaric et Lorindolertes la tombée de la nuit pouvait inviter au repos mais pour Malaric et Sphaelin, ils disposaient encore de quelques heures qui pourraient mettre à profit leur découverte et leur connaissance pour apporter leur aide aux infectés. Laissant le Loup de Mararic en situation de veille avec l'Aigle de Godrick, ils arrivèrent dans caverne dominée par une grande salle naturelle dominée par un âtre central éclairé par des veilleuses. l'espace était dominé par de grandes tables et étagères ou se succédaient des pots, des bocaux en verres et autre jarre en terre cuite qui contenaient toutes sorte de racines,d'écorces, de feuilles, de fruits ou encore de résines. shaelin comme Malaric connaissaient le pouvoir des plantes sentirent milles et une odeur leur titiller le nez tandis que devant eux, près d'âtre se prélassait un raton laveur assez. Un femme gnome, dodue, à l'épaisse tignasse blanche e tirée en chignon délayait une sorte de pâte épaisse dans un récipient en argile. elle avait pour nom Arumawa, et conjuguaient les talents d'herboriste et guérisseuse. L'heure était venue de préparer le remède, et les deux novices allaient se faire un plaisir d'exercer chacun à leur façon leur art.
Lorindol arriva peu après, voyant ses deux compagnons en pleine préparation et tandis qu'ils s'activaient l'elfe doré leur raconta ce qui s'était produit avec le patriarche et les informations qu'ils avaient récoltés.
C'est en milieu de nuit, éreintés que le trio regagna le camp où les nains ne dormait pas encore. Ils avaient fallut deux essais pour confectionner le remède, mais il était au moins prêt. La distributions aux malades serait faite le lendemain, le prélat et le druide avaient donnés leur ultimes recommandation pour que tout soit fait dans les règles de l'Art. Maintenant l'heure était au repos car la journée qui s'annonçait le lendemain pourrait être très très très chargée...Dixième jour du mois du Couchant, Année des Dragons Renégats(10 Ches 1373 CV)Lieu : Entre les Montagnes Néthères et la Haute-Forêt Temps : temps froid, Moment : Tombée de la nuit MJ NarrationJariciees nains se détendirent, un peu.- Heureuse rencontre Servante du Juge des Damnés. Mon nom Snüd Orétoile, prêtre de Clangeddin Bardargent. Mes compagnons sont Raurinn Froidmarteau Thaujärd Dagarkin. Nous sommes tous trois membres de la Compagnie des Marches si cela éveille en toi quelque chose et pour l'heure, tu ne pourras guère offrir ton aide à des mourants ou des blessé, ce village a été anéantit par de maudites peaux-vertes. Thaujärd Dagarkin, un nain à l’épaisse tignasse rousse et au corps entièrement couvert de tatouages, torse à moitié nu, portant de maigres protections se rappela à celui qui était son chef pour l'heure.- Nous devrions rejoindre la Forêt Snüd et rejoindre le lieu où tu as laissé Rak et Braldur car la nuit tombe, ce brasier va se voir à des lieux à la ronde et par des yeux qui ne seront pas forcément bienveillant. si le courage et la force sont nôtre, il nous faut être prudent. Le prêtre nain répondit par l'affirmative et se tourna vers le chevalier de Kelemvor.- Thaujärd a raison, la nuit sera belle et bien là dans l'heure qui suit. Quittons ce endroit mortel car deux de nos compagnons sont manquant pour l'heure, et nous aimerions les retrouver. Ta présence à nos côtés sera la bienvenue, une nuit à la belle étoile en compagnie de solides nains de la Compagnie, voilà qui est la promesse d'une belle soirée! Et l'union fait la force en terre hostile n'est-ce pas? Les deux éclaireurs de la Compagnie prirent les devants et partirent en premier vers la lisière de la forêt, snüd attendit quelques secondes que la paladine se décide.
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Rôdeur de Solonor
Chambre 28
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Lorsque Rak eut finit de faire le topo de la situation à Braldur, Godrick resta quelques instants dans ses réflexions pensant aux dernières paroles du patriarche. Son ton sec et son air désinvolte n’étaient pas restés indifférents au Rodeur de Solonor, ses propos cachaient même certainement un réel trouble, une profonde déception. Et Godrick avait l’impression d’être à l’origine de cette déception. Le patriarche en attendait certainement plus de la part des Gardiens Sylvestres. Le nain avait, dans un premier temps, considéré la mission comme facile et rapidement neutralisable, ne voyant que la source d’eau potable à éviter, puis il s’était peut-être un peu trop réjoui de l’arrivée de ses congénères, ce qui l’avait fortement déstabilisé dans sa manière de raisonner. Il avait tellement envie de les aider qu’il en avait presque oublié sa mission première, à savoir secourir le village des gnomes. Il profita de l’occasion d’être réuni avec ses frères nains pour remettre les choses aux claires.- Mes amis, sachez tout d’abord que c’est un grand honneur pour moi de vous avoir rencontré, je sens en vous une grande bravoure et un courage inestimable. J’aimerais vraiment pouvoir vous venir en aide mais pour le moment je dois m’occuper de ce village. Je vais partir demain matin avec les éclaireurs gnomes pour commencer à enquêter sur les ruines investies et puis je continuerai la piste, qui je l’espère, m’amènera jusqu’à l’orc à l’œil rouge. Entre temps je passerai au village pour prendre des nouvelles de la situation. Libre à vous de partir à la recherche des enfants ou de nous aider dans cette quête, mais quelque chose me dit que tout est lié. Les enfants que vous recherchez sont peut-être déjà en possession de l’orc que nous recherchons… Mais je fais peut-être fausse route… Qu’en pensez-vous ? Y voyez-vous une relation comme moi ? J’attends de voir comment les choses vont évoluer, si je dois répondre ou pas après les posts de Rak et de Braldur, mais après la discussion Godrick retourne voir Lorindol et tous les autres membres de la Confrérie pour leur expliquer son plan et savoir qui l’accompagnent et qui préfèrent rester au village.
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Frère-Ours
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La rencontre avec le patriarche gnome avait fait se plonger Rak de Delzoun dans ses pensées. Si l'empoisonnement supposé des sources ne ressemblait guère à une action possible des orques du point du vue du guerrier qui les voyait plus comme des êtres rustres et brutales, il n'en demeurait pas moins qu'il pesait une ou des menaces certaines sur le village gnome. La disparition d'éclaireurs le montrait plus encore.
¤ Mais que se passe-t-il ici ? Les orques ont des alliés ? ¤
En faisant le compte rendu de l'entretien avec le patriarche à Braldur qu'il venait de retrouver en revenant dans la clairière avec Godrick, la conviction qu'il fallait passer à l'action au plus vite se renforça dans l'esprit du membre de la Compagnie des Marches.
Après les paroles pleines de bons sens de Godrick, le nain d'écu se tourna vers Braldur.
- Mon ami, on était venu ici pour chercher des renforts pour aider les enfants. Mais je crois qu'on ferait bien de suivre Godrick pour aider ce village. J'ai peur que si on part chercher les enfants, on arrivera peut-être à les délivrer. Mais si c'est pour retrouver ce village en cendre, et toute la population tuée, ça aura pas servi à grand chose. Je pense que les enfants pourront survivre quelques jours sans nous. Les orques les auraient tués tout de suite si ils voulaient le faire. Aidons Godrick, puis nous irons chercher les enfants. Je crois comme Godrick vu ce qu'a dit le patriarche, qu'il faut aller dans ces ruines avec les éclaireurs. On trouvera peut-être rapidement qui menace le village. Je serais pas étonné de voir que les orques ont des alliés. Car c'est pas tellement leur genre d'empoisonner des sources. Eux ils foncent dans le tas et tuent les gens. Alors, tu en penses quoi ?
Les yeux du guerrier allèrent d'un nain à l'autre.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Aventurier
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Braldur avait écouté attentivement le récit de son supérieur à propos de leur discussion avec le patriarche du village gnome. Après les propos de ses deux comparses nains, Braldur se rangea à leur avis, il était plus urgent de s'occuper de la menace imminente qui pesait sur ce village qu'ils ne pouvaient décidément par laisser sans défense.
- Je suis d'accord. Il vaut mieux s'occuper de ses monstres avant qu'ils ne passent à l'action. En revanche, nous pourrions peut être demandé aux gnomes d'envoyer un éclaireur vers Tertre Noir pour guider nos compagnons jusqu'à nous. Il ne sert à rien qu'ils nous attendent sur place si nous ne repassons pas par là-bas tout de suite.
Il s'agita les bras pour s'étirer un bon coup.
-Enfin bref. Un peu d'animations me fera pas de mal. L'idée d'aller affronter ces maudits orques me redonne du cœur à l'ouvrage.
Braldur entreprit de ramasser ces affaires et reboucla son sac.
-Je serais bien resté là à parler entre nains mais les autres sont partis en direction de la caverne abritant les gnomes. Nous les retrouverons là-bas.
Il joignit le geste à la parole en commençant à avancer dans la direction indiquée.
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Aventurière
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Le groupe de nain semblait avoir toute l'honorabilité de leur peuple, même s'ils étaient tout de même rude pour acceuillir les gens ainsi, et le seigneur des haches jumelles était quelqu'un sur lequel on pouvait compter, ainsi que sur ses disciples, dans les moments les plus durs, selon son intructeur, même si le nom de la Compagnie lui était inconnu. Et l'on pouvait déjà voir que, s'il disait vrai, surtout sans raison de mentir, ils faisaient preuve de leur efficacité coutumière, en s'étant déjà occupé des corps. Un village éradiqué en peu de temps, c'était bien grave, et ces peaux-vertes n'en n'étaient certainement pas à leurs premières victimes, ce qui était fort regrettable, mais si cela ne tenait qu'à Jarircie, ils n'en feraient plus d'autres. C'était une chose qu'on ne pouvait accomplir seul, et accompagner les nains semblait être une bonne manière de faire ainsi, mais avant de venger les morts, et surtout de mettre un terme aux actes aveugles et non naturels des orques, car si la mort d'un combattant par l'épée l'est, celle d'un paysan ou d'un blessé ne devrait pas se faire de la même manière, il y avait une chose dont il fallait s'assurer, même si une fouille avait due être effectuée pour ramener les corps, aussi Jarircie demanda à Snüd :
- Vous êtes certain qu'il n'y a aucun survivant ? Il serait horrible que quelqu'un, après avoir survécu à cette attaque, doivent décéder de la faim ou de la soif.
Une fois ses doutes apaisés, la servante de Kelemvor pourrait talonner sa monture à leur suite, sans quoi elle devrait se diriger vers les habitations.
Jarircie - Norim ; Combats simultanés autorisés dans la Fosse
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Gardien des Mystères
Chambre 48
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Pour Lorindol la journée s'éternisait, seul traducteur du groupe il s'acquittait promptement à traduire les instructions des uns, les remarques des autres et mêmes les déceptions de certain.
Le mage avait senti son esprit retrouvé le confort des bibliothèques de la belle Eternelle rencontre au nom cité par Sphaelin. Alkaneth! Belramba! il lui semblait bien avoir lut quelques choses le dessus, il revoyait même la tranche gravée en lettre dorée d'un traité d'herboristerie. Mais pour l'instant il ne pouvait que se réjouir de la présence de Sphaelin et Malaric et de la gnome Arumawa, et observer avec attention la préparation de l'opportun remède.
L'apparente dureté des paroles du patriarche avaient quelque peu surpris Le mage, l'intervention de ses compagnons étaient quand meme un bien pour le village et l'arrivé des nouveaux combattants un appuis des plus intéressant. Lorindol se convainquis que le patriarche était soumis à de fortes pressions ces jours ci ce qui pouvait le rendre un peu soupe au lait.
Godrick prenant son rôle de sergent chef à cœur, le mage ne lui cacha pas ses doutes sur son utilité en temps qu'éclaireur. Le laisser en pleine foret était le meilleur moyen de se faire repérer et de mettre ses compagnons eux mêmes en danger.
- Je resterai donc ici en temps qu'agent de liaison -
Rak et Braldur semblaient être prêt à faire eux aussi la reconnaissance du village orque. Le mage se chargerai de fournir les explications à un forestier du village pour contacter leurs compagnons.
Fiche de LorindolRéputation 0,5Il me semble avoir lut quelques choses la dessus, attendez que je réfléchisse.. Sorts mémorisés : dd+2 pour vaincre RM / pierre kiira + 2 connaissance/1 rd contemplation Sorts mémorisés : Niv05 dd22 immobilisation de monstre (MJ)/ x2 Niv04 dd21 porte dimensionnelle / énergie négative x2 Niv03 dd20 boule de feu / dissipation de la magiex2 /sphère invisibilité/ éclair Niv02 dd19 2x rayon ardent / cécité surdité * 2/ rayons de flammes avec extension portée/flèche acide melf Niv01 dd18 rayon affaiblissant x2/ armure de mage / coup au but / volte face /projectile magique Niv0 dd17 détection de la magie / aspersion d’acide / choc électrique / porte silencieuse
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Novice de la Confrérie
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Toute l'agitation du jour s'évaporait dans une soirée pleines de douces senteurs et d'expériences étranges pour un non initié aux arts de l'alchimie et Sphaelin était l'un d'eux. La préparation du remède lui était non seulement fastidieuse mais surtout elle ne faisait pas partie de son domaine d'intérêt. A chacun sa place dans le vaste monde et ses mécaniques insensées. Le clerc avait fini de mettre sur écrit les quelques recommandations glanées auprès du druide et elles reposaient aussi sur ses connaissances propres de la médecine, facette souvent dédaignée par un grand nombre de prêtres même si cela pouvait être d'un grand secours et participait de l'expansion de la foi dans le coeur des êtres par le symbole vivant du dieu venant aider les nécessiteux. Les membres du clergé d'Ilmater avait bien compris cela même si certains zélés allaient dans des extrémités effrayantes de ferveur subir le martyr pour le salut d'une âme. Après s'être insinué dans la caverne, salué la gardienne du lieu et parcourut de son regard fatigué par la longue journée et ses évènements les babioles et moult ingrédients disponibles, Sphaelin décida de laisser faire le druide. Il était quelqu'un d'étrange par certains côtés, un peu farfelu parfois mais doué d'un sens presque inné dans certains domaines. Les mystères de la profonde nature perçait son coeur à ce druide plus surement qu'une flèche la chair. Sphaelin accepta néanmoins de rester avec son camarade lorsque Lorindol les rejoignit. Presque aussitôt, il alla lui chercher le bout de parchemin sur lequel il avait noté quelques indications et lui demande de les transmettre à la gnome puis extenué de ce dernier effort, il s'adossa pourtant debout à la roche.
Il restait fixé là, les yeux vaguement perdu dans les ombres, en grande discussion avec lui même sur l'intérêt porté à la situation actuelle. Ce qui le désolait le plus était de s'être sédentarisé si longtemps, pourtant au coeur d'une majestueuse forêt, entouré de frères d'armes et de curieux gnomes. Les grandes enjambées le long de chemins sauvages sur les bords d'une rive lui manquait. A l'air libre son âme pouvait franchement exploser entouré de l'Oeuvre divine; dans cette caverne, il se sentait rapetisser encore et encore.
Fiche de Sphaelin, héraut de Shaundakul Sorts niv0: Assist. divine / Lecture de la magie / Détection de la magie niv1: Bouclier de la foi / Injonction / Repli expéditif (domaine)
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Gardiens des Feuilles
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Malaric revenait en compagnie de Lorindol et Spahelin vers la clairière des invités où devait se trouver le reste de la troupe. Il était fourbu mais ne pouvait s'empêcher d'exhiber un large sourire de contentement. Ce n'était pas tous les jours que l'ont aidait une communauté entière à se tirer d'un si mauvais pas. Pouvoir faire usage de connaissances parfois si secondaires au yeux des autres, lorsque le temps n'était pas à la crise, n'était pas une mince satisfaction. Il avait donc quitté la guérisseuse Arumawa avec l'enthousiasme d'un gamin et devait avoir lâché son centième "Voilà, voilà, voilà... Une bonne chose de faite !" depuis qu'ils étaient revenus sous le ciel nocturne.
Sphaelin avait distillé son savoir avec détachement, bien qu'efficacement, et Malaric lui avait trouvé un air parfois absent. Cela n'avait cependant rien enlevé à la pertinence de ses interventions. Pendant ce temps, Lorindol s'était acquitté avec zèle et persévérance de son travail de traduction. Le druide, qui s'était égaré plus d'une fois dans des méandres circonvolutoires, avait secrètement apprécié l'intelligence de l'Elfe qui savait que révéler et que taire. Mais il avait été impossible pour le serviteur de Sylvanus de rester de marbre face à la caverne d'abondance végétale que représentait l'antre d'Arumawa. Les questions avaient fusé en tous sens, en même temps qu'ils tentaient d'expliquer aux Gnomes comment utiliser la racine des tombes. C'est certainement cette inconstance première qui avait provoqué la ruine de la tentative initiale des Gardiens Sylvestres à préparer le remède tant attendu. Il s'étaient fait plus circonspects la seconde fois, et avaient vu leurs efforts couronnés de succès après plusieurs heures de veille appliquée.
Ils s'en revenaient donc maintenant, au milieu de la nuit. Fourbus et les poches pleines des trésors de la forêt. Arumawa avait révélé maintes propriétés utiles parmi les nombreuses plantes ramenées par le druide. Eux-mêmes avaient été capables de lui rendre la pareille, à moindre échelle, à travers des applications issues de leurs régions d'origine, mais ils ne pouvaient prétendre à rivaliser avec l'ancienne. Ainsi, ils avaient appris de nombreuses choses utiles et avaient été aptes à en enseigner certaines, dont l'indispensable remède au mal qui sévissait présentement. Pour l'heure, une certaine fierté habitait donc Malaric.
Ce dernier avait partagé son butin avec ses deux comparses, car il ne lui servait à rien de conserver une telle quantité de végétaux, laquelle était un brin trop encombrante pour commencer. Il n'avait finalement gardé qu'une dizaine de substances et laissé le surplus non récupéré par Œil-Flamme et Vive-Plume à la vieille guérisseuse gnome. Ils risquaient d'en avoir grand besoin si le village traversait l'épreuve redoutée.
Marchant rapidement pour essayer de se maintenir au niveau de ses compagnons, le druide tripatouillait ses nouveaux trésors glissés dans l'une de ses grandes poches de voyage. Quelques graines de Mal-Poix, capables de faire passer les plus mauvais rhumes... Des aiguilles de Brique-Dents pour conserver une haleine fraiche même après la pire des orgies... Malaric exhala instinctivement un grand coup en respirant sa propre haleine : Mmm... Utile, donc ! Également des feuilles de Mille-Braises, en forme de disque et dont on pouvait tirer un jus éliminant la vermine de manière foudroyante : le Graal des silos agricoles... Ah ! D'autres feuilles à cinq branches surnommées Étoiles-de-Heaum et qu'Arumawa avait révélé capables de repousser la fatigue pendant plus de trois jours. Elles risquaient d'être terriblement utiles dans les jours suivants, mais il ne fallait en abuser, sous peine de succomber à une mort brusque. Les Nains, surtout, semblaient capables d'en faire un usage prolongé sans grand risque... Ah oui ! De la Barbe-Drue ! Une mousse presque aussi efficace qu'un pansement elfe quand il s'agissait d'arrêter les saignements... Tiens, c'était quoi ça ? Le flacon de Miel-D'Hiver : un suc végétal imitant parfaitement l'apparence et l'odeur du vrai miel mais qui, ingéré, provoquait de puissants étourdissements. La guérisseuse lui en avait fait cadeau car elle n'en avait jamais l'usage... Du pin argenté : cuit à une température idéale tout en étant badigeonné du jus d'un agrume, son écorce ressemblait à s'y méprendre à de l'argent massif. Tout du moins, tant que l'on ne l'avait pas examiné de près... Du suc de Sueur-des-Fous : placé dans un flacon scellé, ce nectar issu d'une petite plante carnivore avait le pouvoir d'attirer puissamment tous les insectes environnants. Malheur à celui qui se retrouvait enduit d'une telle liqueur, car on raconte qu'il pouvait rester pourchassé sans répit des jours durant par tout le règne insectoïde de la région... Et le meilleur pour la fin : la baie de Soleil. Arumawa avait raconté que ce fruit très rare avait prétendument le pouvoir d'empêcher quelqu'un de mourir aussi longtemps que le petit fruit placé dans la bouche d'une victime gardait sa couleur dorée. Soit plusieurs jours. Elle ne l'avait jamais vu à l’œuvre et se demandait même s'il ne s'agissait que d'une fable, mais Malaric avait décidé d'y croire.
Ils finirent donc par atteindre le reste de la troupe restée à ruminer autour d'un feu mourant sur les jours sombres à venir. Les réflexions intérieures de chacun semblaient fixées sur le brouillard que constituaient les différentes solutions s'offrant à eux. L'entrevue avec le patriarche gnome avait apparemment jeté une ombre sur l'esprit des Nains. Pris entre leurs désirs premiers et la voie que l'ancien avait imposée, ils tardaient à laisser libre cours à leurs voix... Le serviteur de Sylvanus décida de leur donner le petit coup de pouce qui suffisait à lancer n'importe quelle bande de Nains aussi courageux que ceux-ci...
- Peste-poil ! S'écria gaiement Malaric, sautillant tel un beau diable au milieu du cercle de compagnons. Fini de s'occuper de la maladie ! Le village est sauf. Haut les cœurs, par les couilles moussues de Sylvanus ! Il a raison, l'vieux Gnome. Pas la peine de courir après des moutons pris par les loups, si tu dois lâcher la seule bergerie intacte qui t'reste ! Faut aller au devant de ces foutues peaux vertes avant qu'elles ne viennent ici... Prudents et furtifs, pour commencer, mais faut prendre les devants ! C'est c'que m'souffle mon p'tit doigt... Draak ! Viens mon p'tit gars ! Conseil de guerre ! J'ai besoin de tes lumières...
Le druide espérait bien pouvoir en profiter pour arrêter ce qui polluait les sources, sauvant ainsi maintes créatures de la maladie. Ces maudits Orques commençaient à faire bien trop de victimes dans la forêt, entre maladie et tueries...
Sorts mémorisés : Niveau 0 : Détection du Poison, Illumination, Purification de Nourriture et d'Eau, Détection de la magie - Niveau 1 : Enchevêtrement, Soins légers, Apaisement des animaux.Fiche de Malaric, druide de Silvanus
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Onzième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats. (11 ches 1373)Lieu : Haute-Forêt Temps : Froid, températures négatives Moment : L'AubeMJ Narration: Godrick Dolric, Lorindol et Rak de Delzoune discours particulièrement rythmé de Malaric eut tôt fait de faire sourire plusieurs membres du groupe. Les porteurs du Loup Argenté venait de remplir une partie de leur contrat moral en aidant la Communauté face à la maladie, il fallait encore aller plus loin maintenant et chercher les causes de ce mal pour que cela ne se reproduise plus ou encore plus vicieux pour que cela n'engendre pas encore de nouveau maux. Décision était prise à l'unanimité, les ruines seraient leur prochaine destination et la perspective d'un peu d'action après une journée qui s'étirait en longueur ne pouvait que faire plaisir aux aventuriers.
La nuit passa...sereine...
Lorsque l'aube se leva, chacun était prêt. Les tentes arboricoles pliées, le feu éteint, leur équipement sur le dos, ils étaient prêts a prendre les devants et se diriger vers les ruines, sans pour autant le faire tête baissée. Il ne s'agissait pas non plus de faire tout et n'importe quoi.
Décision commune fut prise de se rendre au point d'eau incriminé, pour commencer.
Ils s'enfoncèrent dans la forêt à la suite du jeune gnome à la fronde qui quelques heures plus tôt s'était fait plaisir à accueillir nos vigoureux, il s'était porté volontaire avec l'assentiment du patriarche mais une fois arrivé, il n'irait pas plus loin. Savoir s'approcher des ruines appartiendrait donc aux compagnons mais aussi faire face aux surprises qui devaient s'y trouver, histoire de se dégourdir un peu et d'avoir le fin mot de cette histoire.
Ils avançaient lentement suivant précautionneusement le pet être sur son Renard, suivait le disciple de Sylvanus et Godrick, Sphaelin et Lorindol puis les deux vigoureux de la Compagnie qui fermaient la marche. Les arbres s'élevaient très haut vers le ciel et les frondaisons formaient un toit vert sombre dans un entrelacs de branches très dense où la lumière du jour peinait à filtrer à travers, formant quelques rares rais ci et là. Leur progression était difficile, surtout pour ceux qui n'étaient guère habitués à se mouvoir en un milieu sylvestre qui pouvait devenir aussi rude que crapahuter à travers les chemins de montagnes. Au bout de trois petites heures, le groupe pu respirer un peu mieux, ils retrouvèrent soudainement de déboucher dans une petite clairière de quatre pieds de dragons sur cinq,en son centre une retenue d'eau assez large, d'aspect sombre au bord de laquelle les traces étaient nombreuses. La première choses qu'ils virent fut les restes d'un grand cerf qui s'offrait maintenant à la vue des compagnons en un tas infâme de chair au dessus duquel des centaines de mouches voletaient tandis que d'autres insectes arpentaient les tripes et les entrailles de l'animal inlassablement dont une bonne partie du corps pourrissait dans l'eau.
Fort de ces talents de rôdeur, Godrick eut comme première réaction d'examiner les traces, le piétinement n'aidait en rien la tâche du Rôdeur de Solonor mais parmis les traces, il décela près du cadavre des traces de bottes, inapropriées à cet endroit, au moins trois individus , humanoïdes. Pour Malaric, c'est le reste du cerf qui le titila, il s'approcha de la tête de la pauvre bête, elle avait été égorgée.Dixième jour du mois du Couchant, Année des Dragons Renégats(10 Ches 1373 CV)Lieu : Entre les Montagnes Néthères et la Haute-Forêt Temps : temps froid, Moment : Tombée de la nuit MJ NarrationJariciea réponse du nain fut négative. Triste réalité.
Et le petit groupe gagna de la forêt laissant derrière eux les ruines enflammées de ce qui fut Tertre noir. Ils atteignirent la lisère une petite demi-heure avant que la nuit ne tombe mais les cavaliers comprirent rapidement que la fin de la journée ne se terminerait pas sur une bonne note quand le poney de Raurinn Froidmarteau fit une culbute en avant fauché par trois flèches qui se figèrent dans le cou de l'équidé , le nain vida ses étriers et tomba tête la première sur le sol. a aucun moment il eut le réflexe de se relever.
Juste en lisière des bois, six silhouettes gobelinoïdes se détachaient, armées d'arcs qui pointaient en leur direction.
Oui, la journée qui se terminait pouvait bien laisser un goût amer aux vigoureux et à la paladine...
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