Ad impossibilia nemo tenetur, Chapitre II

Rak de Delzoun sourit largement au nain :

- Heureux de te connaître Godrick. Des ours-hibou ? Hé bien, je l'ai échappé bel grâce à toi.

Le guerrier eut un frisson rétrospectif.

¤ J'ai failli finir en charpie. ¤

- Non, je n'ai pas vu ton aiglon. Mais je te déconseille de retourner sur nos pas. Tu devrais attendre un peu. Il devrait revenir. Non ? Tu ne l'as pas dressé pour ça ? Mais nos poneys, eux, ne sont pas dressés pour ça. Et je me demande bien où ils sont, et comment les récupérer.

Rak se tourna vers les nouveaux venus.

¤ Qui sont ces gens, et que veulent-ils ? ¤

- Braldur, Malaric, vous me présentez. Qui sont ces gens ? Peuvent-ils nous aider pour le blessé ?

Entendant les ordres de Lorindol, Malaric s'écarta du côté du pauvre rôdeur elfe demeuré inconscient. Levant les bras au ciel en une attitude théatrale tout en feignant maladroitement une servilité relative, il recula de deux pas en soupirant de soulagement : ses deux compères gardiens ne semblaient pas vouloir l'accuser de ce qui arrivait à K'ell... C'est alors que la remarque sur un olibrius spasmodique le fit sourire de toutes ses dents : Olibrius ! Cela ressemblait à "Oh, libre Ius !" ou "Au lit, brille Us !" Quel qu'ait été ce fameux Us ou Ius, l'Elfe magicien guindé et savant ne pouvait parler que d'un fameux héros du passé mythique ayant personnifié la liberté ou la puissance sexuelle. Peut-être même les deux à la fois. Quel compliment ! Malaric en était tout bouleversé, incapable de saisir clairement la suite de la déclaration de Lorindol. Décidément, seul ce dernier entrevoyait en lui toute la grandeur habilement dissimulée sous la couche de poussière... Malaric réprima une brusque montée de larmes et posa sur le mage un regard plein de gratitude, appuyant des lèvres un silencieux remerciement.

Magicien et prêtre eurent juste le temps de se rendre compte de l'état stable de K'ell qu'un puissant cri de bête déchira l'instant d'émotion ainsi que la quiétude relative de la forêt. Tous tournèrent un regard inquiet dans la direction prise par les deux Nains, Rak et Godrick. Malaric crût reconnaitre le cri d'un ours-hibou, mais il n'en était pas tout à fait sûr. Son mentor avait tenté de lui en faire une imitation autrefois et le son puissant dont les échos résonnaient encore s'en approchait diablement.
Un second hurlement s'éleva de nouveau, provoquant un irrépressible tressaillement de peur chez le druide. Les compagnons eurent le temps d'échanger quelques regards inquiets avant d'esquisser quelques pas incertains vers le danger, mais ils furent arrêtés par l'irruption fonceuse d'un Glitzspinner empressé. Stoppant net devant Malaric, le jeune gnome déversa une mise en garde en langage sylvestre qui ne fit que confirmer les craintes du druide.

- Des ours-hibou ! Laissa t-il échapper avec crainte, mettant tout le monde au courant de la nature du danger.

Mais c'est ce moment précis que choisirent les deux Nains disparus tour à tour pour réapparaitre soudainement, courant à en perdre haleine jusqu'à les rejoindre enfin. Ils s'écroulèrent à leurs côtés en tentant de reprendre leur souffle...
constatant que le péril était finalement écarté, Sphaelin en profita pour demander plus calmement à Malaric quelques précisions sur la situation et sur l'identité des Nains nouvellement venus.

- Amis ! S'écria le druide humain avec grandiloquence, embrassant du geste le groupe rassemblé. Tous amis, ici ! Renchérit-il. Ça c'est Ours-Chêne et Ours-Roc ! Déclara t-il en désignant respectivement du doigt les compères Braldur et Rak. Y sont de la Compagnie des Marches et y nous ont sauvé R'ell et moi de vilains Orques. Ça c'est Œil-Flamme, Vive-Plume et Croc-Givre ajouta t-il en désignant respectivement les sieurs Lorindol, Sphaelin et Godrick. En se tournant vers les compagnons des Marches, il écarta les bras en un geste magistral et déclara d'une voix solennelle et vibrante de puissance : Nous sommes les Gardiens Sylvestres... Défenseurs de la Haute-Forêt ! Pffff ! Hi hi hi ! S'esclaffa t-il soudain. J'ai toujours voulu le dire comme ça... Pfff !

Il continua de pouffer de rire, marmonnant quelques instants pour lui seul quelques paroles incompréhensibles avant de poursuivre, devant le regard dubitatif de certains participants.

- Heu... Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah, oui, c'est à cause d'un vieux lion tout ça ! Y des Orques des montagnes qui fricotent avec ceux de la forêt... C'est pas bon tout ça. Ca pue déjà !

En matière de résumé stratégique, c'est sûr, Malaric était au sommet de son art...

Braldur patrouillait à l'orée de la clairière quand le jeune gnome refit son apparition et lui passa entre les jambes. Visiblement, il n'avait aucune mauvaise intention, mais son petit manège commençait à agacer le nain.

* Ah, ces gamins! A la prochaine facétie de sa part, je lui en colle une.*

Le petit groupe semblait s'occuper du blessé. Avec un peu de chance il s'en tirerait. Braldur espérait rejoindre ses compagnons rapidement et commencer la traque des orques. Perdu dans ses pensées, il fut vite ramener à la réalité par Rak et le second nain déboulant à toute vitesse dans la clairière et s'étalant de tout leur long à ses pieds.

Cela en faisait du monde réunit dans cette clairière. Malaric fit les présentations à sa manière et résuma aussi bien la situation qu'il le pouvait. C'était à peu près compréhensible par tout le monde. Un exploit quasiment sans précédent.

Braldur profita de ce moment pour aider Rak à se relever puis tendit son bras au second nain pour faire de même en lui adressant un sourire.

-Salut l'ami. Mon nom est Braldur du clan Chopefûmante. Ça fait plaisir de croiser un nain dans cette foutue forêt.

Il se tourna ensuite vers Rak.

-Je pense que Fonceur retrouvera la trace de la clairière tout seul, mais si Malaric a raison et que ces cris proviennent d'ours-hiboux, je préfèrerais qu'il ne tombe pas sur eux.

A ce rythme la clairière allait finir par ressembler à la place du marché des villages locaux.

Les fils de la pierre semblaient sortir de terre comme les champignons qui caractérisent leurs habitations. Ajouter à cela quelques humains, gnomes et représentant du beau peuple et le tour des races de Faerune serait complet.

Le retour de Godrick rassura le mage car le son entendu semblait bien correspondre à un couple d'Ours Hibou dérangé dans son antre. Ses lectures ne laissaient que peu de doute sur la dangerosité de cette créature, ce redoutable prédateur avait disait on un foutu mauvais caractère et une tendance à attaquer tout ce qui bouge sans distinction.

Ses déductions se voyant corroboré par les mots prononcés par l'étrange humain gesticulant, Lorindol reposa toute son attention sur l'elfe à terre.

Constatant que les nains n'avaient rien de belliqueux, Lorindol s'agenouilla devant le Tel'Quessir et lui prononça quelques mots de réconfort.

- -

S'éloignant pour laisser à Sphaelin intervenir sur le blessé, le mage interpella la petite assemblée.

- Le temps des réjouissances attendra, Godrick ton familier à la vue perçante et ne devrait pas mettre longtemps à retrouver ton épaule, amis parlons vite et bien. Ici, le village est menacé par les orques, les avez vous croisé ? devons nous prévenir l'ancien d'évacuer le village ? -

Dixième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats.
(10 ches 1373)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Tombée de la nuit.

MJ
Narration: Tous

a cascade d'événement qui s'était produite en cette fin de journée se termianait finalement bien. Plus de peur que de mal dirait-on conforté par la réapparition fortuite de Charabia, le jeune aigle de notre Rôdeur de Solonor. Il fallait un peu d'éclaircissement à tout cela, voir un peu d'ordre ! Fort heureusement l'arrivée du patriarche gnome arrangea nettement l'état de santé de l'elfe sauvage inconscient. On l'installa dans une des tentes sylvestre ou il reprit conscience juste à la tombée de la nuit sous l'oeil vigilant d'une matrone gnomique aux petits soins du blessé, certes peu bavarde mais au talent culinaire certains au vu du bouillon au contenu galvanisateur qu'elle lui fit avaler.

Rapidement,on s'organisa pour passer la nuit dans la clairière des visiteurs, l'obscurité venant, il fallait s'y préparer d'autant que la journée de demain serait-doute propice à l'action. On alluma un feu au milieu de la clairière, juste assez pour rassembler les troupes pour une veillée instructive...c'était à éespérer.

D'abord Rak de Delzoun apprit qu'il avait affaire à des Gardiens Sylvestres, ce n'était pas une première pour l'Ourson qui se réserva de l'avouer à ses compagnons que plus tard, pour on ne sait quelle raison. Quant à l'appartenance des deux nains à la Compagnie des Marches,ce n'était pas non plus une première pour Godrick et Lorindol, leur dernière aventure en Aglarond les avait mis en rapport avec quelques-un de ses membres. Là encore, l'un et l'autre n'évoquèrent leur connaissance de l'existence de cette guilde. Cela viendrait sûrement.

Tout se petit monde était donc réunit. Nous avions donc Œil-Flamme (Lorindol), Vive-Plume (Sphaelin) et Croc-Givre (Godrick)Ours-Roc (Rak de Delzoun) et Ours-Chêne (Braldur), des surnoms que Malaric leur avait clairement assigné. (A noter que nous ignorons pour le moment quel surnom pouvait se vanter d'être nommément attribué notre cher druide...)Et comme pour faire amande honorable, le jeune Glitzspinner, pas peu fier de ses talents de chasseurs, accepta de partager le fruit d'une prise qu'il réservait pour une autre occasion, dont il ne parla pas, à savoir deux belles gélinottes des bois, agrémentées de quelques fruits de saisons fournis par les gnomes.

C'était le début de soirée, tout était prétexte à discussion, aussi Rak de Delzoun fut le premier à parler. Sous-officier expérimenté ayant l'âme d'un chef, il se devait de prendre la parole le premier tandis que Godrick et Braldur terminaient chacun de plumer et vider les volatiles qui iraient rejoindre dan l'instant la rôtissoire improvisée.

Il était inutile de préciser que pour Rak de Delzoun et Braldur Chôpefumante, cette excursion en Haute-Forêt était loin d'être prévue à leur programme.Le récit de Rak se fit le plus simplement possible. une patrouille qui se voulait anodine au delà de la Rauvin et de la Passe de la Lune avec une unité de la Compagnie. Plusieurs familles de fermiers s’étaient installées à un endroit nommé le Tertre Noire, et les hommes des marches avaient reçu l’ordre de faire évacuer ses téméraires et de les ramener du côté de Jalanthar, où il serait plus simple d’assurer leur sécurité. Mais voilà, le village n'existait plus, anéantit par un raid d'orques en maraude en provenance de la Haute-Forêt, tous les adultes avaient été exterminés, les enfants avaient disparu. Le groupe de la Compagnie avait suivie les traces d'orques jusqu'à la lisière de la forêt pour tomber sur deux spécimens d'hommes sangliers, l'un d'une espèce que les nains avaient pour habitude de combattre, l'autre moins connue, mais qu'ils avaient proprement éliminer. Leur groupe s'était séparé. une partie des hommes de Rak retourna au village détruit pour s'occuper des dépouilles tandis que lui et Braldur s'étaient joint à Malaric.

- Et vous qu'est-ce qui vous amène ici?demanda tout aussi simplement le nain de la phalange de l'Ours, promenant son regard sur la petite assemblée.

Pendant ce temps, Malaric, assis aux côtés de Sphaelin, avait retiré de son sac quelques feuilles et autres choses qu'il avait récolté au cours de son voyage vers ses lieux et les examinaient avec soin pour savoir exactement qu'elle utilisation il pouvait avoir. Pas certain qu'il écoutait les propos de Ours-Roc mais avec notre ami, druide, il ne fallait jamais dire jamais Qui prendrait la parole le premier? L'opportunité était réelle, ensemble ils pourraient peut-être trouver matière à terminer un plan d'action pour le lendemain...

un peu à l'écart, Charabia était juché sur le dos d'un Draak couché et semblait y prendre goût.

Je vous laisse poster dans l'ordre que vous voulez. Je dois intégrer bientôt un nouveau compagnon dans cette aventure. Je vous propose une suite samedi prochain. Cela vous conviendra les amis?

Assis aux côtés du prêtre de Shaundakul, Malaric extrayait de nombreux végétaux en tous genres de sa besace. Les nommant lorsqu'il le pouvait, avouant son ignorance dans certains cas, ils commençaient à parsemer l'espace tout autour de lui, sur le sol comme sur ses jambes croisées.
Son fidèle Draak avait décidé de faire ami-ami avec le volatile Charabia. C'était une bonne chose. Les animaux pouvaient s'entendre lorsque la perfection de la Nature le permettait.
Le serviteur de Silvanus écoutait le discours de Rak sans le montrer, conscient qu'il était de bon ton de laisser les chefs déclarés parler en premier. Cela lui laissait normalement la parole en dernier, selon son avis. Non pas qu'il se considéra comme le moins capable de tous, mais il avait décidé de dissimuler son éminence sous un masque de frivolité et de discours divergents. Qu'il y parvint au-delà de toutes ses espérances était un tout autre débat...

* De toutes façons, ils ne peuvent que finir par tomber d'accord sur une action commune s'ils ne veulent pas tous finir en brochettes pour Orques ! * Pensa t-il. * Et puis, s'ils ne parviennent pas à s'entendre, je m'en mêlerai, et ils seront bien obligés de se ranger à la sagesse divine qui se déverse en chacune de mes interventions ! *

Soulevant une large feuille souple et violette, couverte de protubérances orangées, le druide eut un sursaut de reconnaissance :

- Par le mufle de la truie céleste !? Vive-Plume, r'garde ! Une langue de Misme ! Quoi, t'y connais pas ? C'est génial ! Ça peut rendre la vue, quequ'soit l'problème, même magique. Incroyable d'en trouver une... Mais ça marche que sur un borgne. Une femme borgne, pour être exact. De pas plus de trente-cinq printemps... et pas moins de trente si j'm'en souviens ben. Que sur un œil vert, d'ailleurs... Eeehhh !!! Pourquoi tu l'jettes !!?

Tout à sa joie d'avoir retrouvé Charabia, Godrick écoutait attentivement l’histoire de Rak pendant qu’il déplumait une des gélinottes. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé avec autant de nains et cela lui réchauffait le cœur. Habitué à vivre dans la nature il n’était pas répugné à l’idée de vider un oiseau sauvage, surtout si ce dernier était destiné à finir dans son assiette, c’était pour la bonne cause ! Il le dépouilla donc avec la forme et la bonne humeur, caractéristiques principales de notre brave nain, tout en jetant des coups d’œil brefs à son vis à vis.

- Voilà Braldur encore une ou deux plumes par ci par là et ça devrait faire l’affaire ! N’oublie pas d’enlever tout ce qui traine à l’intérieur sinon ca va mal pour cuire et faut avouer que c’est pas très bon.

En réponse aux paroles de Rak il n’émit qu’un simple :

- Saletés d’orques ! Tous bon à crever sous des coups de hache naine !

Puis pour répondre à sa question il continua à parler sans lever les yeux de son volatile déplumé.

- Si tu connais un peu les Gardiens Sylvestres tu dois savoir que notre repère se situe dans la Haute-Forêt, à quelques distances d’ici. Lorsque nous avons entendu que des problèmes d’orques mettaient en péril un village gnome voisin, nous n’avons pas hésité à venir pour leur porter secours. Lorindol et moi étions revenus d’une mission plus tôt, qui soit dit en passant s’est couronné avec succès, alors nous n’avons pas hésité une seconde à nous joindre à l’expédition et nous voilà ! C’est bien ça Lorindol ? Je n’ai rien oublié ?

Sans attendre la réponse de ce dernier il continua sur sa lancée :

- En ce qui concerne la journée de demain, je vous propose dans un premier temps d’aider les villageois à se mettre à l’abri dans la caverne que nous avons trouvé, enfin celle qu’ils nous ont parlé, pas loin d’ici. Ensuite je pense qu’il serait préférable d’aller jeter un œil à la source que les orques ont polluée, nous savons qu’elle est là cause de cette maladie dont souffrent quelques habitants, nous pourrions peut-être commencer nos investigations à partir de là. Avec un peu de chances ces sales peaux vertes ont laissé des traces ou des empreintes que nous pourrions suivre. Nous pourrions aussi prélever un peu d’eau afin d’en déterminer le poison et pourquoi pas d’en trouver le remède. Avec notre cher druide, Perdu dans la Lune, ici présent, je suis sûr que nous pourrons y arriver. Qu’en pensez-vous ?

Pas de problème pour moi !

- Pour une fois, je ne voit rien à ajouter à ton rapport circonstancié mon cher Godrick -

S'adressant aux membres de la compagnie des marches

- Effectivement, nous avons il y a peu fait route en compagnie de plusieurs de vos membres Rak, notamment le colosse Haimric et l'efficace Célestia. Nos pérégrinations nous ont permis de croiser le fer, si je peut dire, à leur coté. Je nous souhaite de connaitre la même efficacité face aux peaux vertes menaçant ce village. -

- Anciens et nouveaux compagnons, il nous faut agir vite. J'espère que le membre de ma race blessé que vous avez secouru va pouvoir un peu nous éclairer sur ces mouvements inhabituels d'orques que vous avez vous mêmes côtoyé disons " rugueusement". -

- J'abonde dans le sens de Godrick, il nous faut éclaircir le mystère autour de cette maudite maladie touchant le village et assurer une organisation permettant aux habitants de se défendre ou du moins de passer inaperçus.-

Ajoutant avec un sourire

- Enfin, cela peu peut être attendre la fin du repas, je crois savoir que la langue des fils de la pierre préfère se délier après un remplissage en règle de son ventre. -

Rak de Delzoun écarquillait ses yeux faces à ces personnes si disparates. Au sein de la compagnie, il était habitué à cotoyer des guerriers ou des espions, et que des guerriers au sein de la phalange de l'Ours.

¤ Après l'humain sortit de sa forêt et qui arrête pas de parler bizarrement, heureusement que nous avons trouvé un nain qui semble très bien. Par contre quoi penser de cet elfe ? Mais avec Bralbur, j'ai un bon guerrier sur qui m'appuyer. ¤

Rak ne laissa pas transparaître ses pensées. Il avait besoin de toutes les bonnes volontées.

- Vous avez des bonnes intentions, dit Rak. Si une source donne une maladie aux gens d'ici, il faudra trouver d'où cela vient. Mais il y a plus urgent. Comme je l'ai dis, les orques qui ont détruit le village et tué les habitants, et ont emmené les enfants. Il faut les délivrer. Nous sommes venus ici pour trouver quelqu'un qui pourrait sauver le blessé. C'est fait. Et nous sommes venus ici pour essayer de trouver des renforts. Avec Bralbur (Il désigna son compagnon nain), et Malaric (Il le désigna à son tour mais d'une manière moins appuyée, montrant qu'il avait moins de crédit pour celui-ci), nous avons laissé deux guerriers de la Compagnie au village. Alors vous voulez venir avec nous pour combattre ces maudits orques et libérer les enfants ?

Tour à tour, le nain d'écu fixa Lorindol et Godrick.

- Pour sûr qu’on est avec toi ! Ne te fais pas de soucis là-dessus! Enfin moi, tout du moins…

Le nain avait, comme à son habitude, parlé peut-être un peu vite. Il était tellement enjoué à l’idée de faire un bout de chemin en compagnie d’autres membres de sa race, qu’il en aurait presque oublié la raison de leur mission...

- Tu as raison Rak, votre priorité est de sauver ces enfants, mais nous pour l’instant nous devons protéger ce village et le mettre à l’abri. Nous vous rejoindrons très vite pour vous aider dans votre entreprise, c’est promis. Il faut néanmoins que vous soyez accompagnés d’un membre de notre Confrérie afin que nous puissions communiquer à distance. Je vois que vous êtes venus avec Malaric, si ce dernier le désire il peut rester avec vous et nous communiquerons ensembles.

Regardant ses autres compagnons Gardiens Sylvestres.

- Si certains désirent accompagner Rak qu’ils se désignent, je pense que pour aider le village nous pouvons être deux ou trois, à vous de voir.
En ce qui me concerne et comme je l’ai déjà dit, demain nous essayerons de trouver le meilleur endroit pour les mettre à l’abri, soit dans la caverne ou soit autre part, nous verrons bien, tout dépend de ce que les villageois nous diront.
Ensuite j’aimerais me rendre à l’endroit de cette source empoisonnée, j’espère y trouver des empreintes ou des traces d’orques que nous pourrons suivre. Regardant Rak. - Peut-être que ces dernières nous amènerons au même endroit que vous…

Après un temps et levant son volatile déplumé.

- Et s’il y a des orques dans l’coin, ma hache ne sera point loin d’leur face de groin !