L'apprenti de la ruine, Village de Bulborp

Entrer ou ne pas entrer? telle était la question. Voilà-t-y pas qu'il lui fallait prendre une décision. ils n'avaient pas fait tout ce chemin pour rester derrière une porte, comité d’accueil ou pas. Il avait ce qu'il fallait dans ses affaires pour s'essayer à ouvrir cette porte si celle-ci était verrouillée...Il fallait s'en assurer.

Il sortit de son sac une trousse en cuir élimé qui recelait de quoi faire sauter tout bon verrouillage. Cela faisait longtemps que l'ancien porteur ne s'était pas laisser faire une telle chose depuis, Padhiver lui semblait-il..?.Padhiver? ce fut un nouveau flash, si réel, il se tenait aux côtés d'une planaire, sur le pont de la Wyverne Ailée, l'une des trois merveilles architecturales de la cité portuaire...ils devaient faire passer un test à deux nouvelles recrues, puis plus rien...le vide, le néant. Quelle idées d'avoir de tels souvenirs à ce moment précis...

Serrant les dents,il se concentra. Metli aurait bientôt la réponse à sa question.

- Assurez mes arrières chuchota le roublard tandis qu'il s'agenouillait. Il ne restait à espérer qu'il n'avait pas perdu la main.

Là encore, j'utilise tout ce qu'il faut pour savoir si la porte est verrouillée, piégée et je fais le nécéssaire pour entrer. Détection, perception auditive, crochetage...etc.

Je me disais que Télim ne devait pas avoir tord. Pour un maître nécromancien, le piège de la crypte semblait petit. Je ne connaissais pas grand-chose en sorcellerie mais un seul zombie même enveloppé d’un halo de flamme restait tout de même un unique zombie là ou un sorcier aguerrit aurait sans doute put en mettre plusieurs. La présence de la fiole me faisait aussi plus penser à un apprenti en herbe même si un tel novice pouvait réveiller des choses qu’un homme d’expérience aurait laissé dormir.

Souffrant encore de mes brulures je pris le temps de badigeonner un onguent apaisant sur les parties les plus douloureuse afin d’en accélérer la cicatrisation tout en calmant les douleurs les plus aigües. Jetant le reste du flacon au sol, j’emboitais le pas à la jeune Metzli qui s’enfonçait dans le couloir découvert. L’odeur de l’onguent me chatouillait les narines à tel point que je ne ressentais même pas les odeurs de pierres humides fréquentes dans ce genre de boyaux. Un arrêt, un signe de Télim désignant une dalle nous fit comprendre qu’un écart s’imposait afin de ne point déclencher un mécanisme dangereux. On ne pouvait que ce féliciter de lui avoir laissé prendre la tête du groupe. J’aurais probablement pesé de tout mon poids sur ce piège et les Dieux seul savent si j’y aurais survécu.

Un nouvel arrêt, devant une porte de bois, un trait de lumière sous celle-ci indiquait une possible présence derrière. Notre Nécromanciens ? Je ne savais pas mais je resserrais mes doigts sur ma chaîne cloutée tout en me promettant de faire perdre l’envie à ce type de réveiller d’autres morts. D’un chuchotement je répondis à Metzli.

-Si ce gars avait été capable de réveiller cinquante zombies, je pense que je ne serais déjà plus de ce monde. Si Télim nous ouvre cette porte, je me charge par contre d’envoyer cet animateur de cadavre rejoindre sa matière première.

J’étais prêt à bondir dans la pièce tout en poussant un cri de guerre capable de faire perdre la tête à tout pied tendre férue de bouquin et de laboratoire d’alchimie.

Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Cimetière de Burbolp - cachette de Malakias le nécromancien
Temps : humide
Moment : fin de matinée

Narration Telim et Mezli et D'njouma :

Télim n'eût pas à forcer la serrure car celle-ci n’était ni fermée ni piégée, apparemment qui que ce fut derrière la porte celui-ci ne devait pas s'attendre à de la visite. C'est alors qu'avec une décision unanime Télim poussa la porte le plus doucement possible, hélas un petit grincement trahit leur présence.

Une fois ouverte la pièce qui se découvrit à leurs yeux était ce à quoi ils auraient pu s'y attendre. Une sorte de caveau, avec au fond une sorte d'autel en pierre ou un étrange humain leur tournant le dos semblait prier, devant lui du sang dégoulinait du cadavre d'une femme. D'après ses vêtements il s'agissait bien de Malakias, ce jeune arrogant dont ils s’étaient méfiés depuis le debout.

Malakias fut averti de la présence du groupe à cause du grincement de la porte et se leva d'un seul coup, son visage semblait à la fois apeuré et enragé de les voir pénétrer ainsi dans sa cachette. Il prit la parole dans un ton qui trahissait sa véritable folie.

-Vous m'avez découvert et vous avez échappé à ma créature, bande d’imbéciles la puissance que je possède ne peut-être contrôlée. Vous avez ralenti mes plans, mais vous ferez bientôt d'excellents sujets d'étude.
Je vois aussi que vous n'êtes pas au complet, parfait cela me facilitera encore plus la tâche, bientôt vous rejoindrez les rangs du maître.

Malakias se trouvait à l'autre bout de la pièce à environ dix mètres du groupe quand il se mit à incanter. Au bout de quelques secondes une aura noire entoura le sol autour de la position de Malakias et un sourire vint se dessiner sur son visage. La pièce était vaste d'une quinzaine de mètres carrés, les murs étaient décorés de façon macabre à certains endroits on pouvait apercevoir des anneaux de fer où des chaines, et autres objets de torture étaient suspendus.
Sur un côté de la pièce une cage suspendue portait à son intérieur un cadavre de gnome. Une table et une bibliothèque faisaient aussi partie du décor ainsi qu'une statuette se trouvant derrière Malakias d'une matière noire comme la nuit , à laquelle Malakias avait d'après ce qu'on pouvait observer sacrifié une jeune humaine...

Même si les trois compagnons avaient surpris le magicien celui-ci avait eu le temps de lancer le premier sort dont l'effet semblait pour l'instant incertain. Malakias semblait manier une étrange magie qui ne pouvait que s’avérer très dangereuse.

Tout le monde bénéficie d'une option de préparation non hostile pour simuler votre entrée surprise dans la pièce. Puis vous entamez votre round, c'est à vous de jouer Malakias joue en dernier. Donc comme dans la fosse vous avez un round de préparation et un round de jeu avant Malakias.

Metzli s'était précipitée impétueusement dans la pièce, avant de s'arrêter net en apercevant Malakias. Bien qu'elle ait toujours conseillé à ses compagnons de ne pas faire de déductions trop hâtives à ce sujet, c'est sans grande surprise qu'elle découvrit leur adversaire : l'apprenti fossoyeur ne lui avait jamais inspiré confiance... C'est également sans surprise qu'elle constata que l'affrontement était inévitable. Elle releva dans son coin de son esprit la référence qu'il fit à un certain "maître" mais l'heure n'était pas à la réflexion et aux palabres...

L'expérience qu'elle avait acquise lors de ses précédents combats lui permit de réagir immédiatement : la jeune femme lança d'abord un sortilège que lui avait enseigné son père pour se défendre, bien des années auparavant. Tandis que Toztil courrait à ses pieds, elle se mit à réciter une brève formule de trois mots avant de pointer son pouce vers son corps.

Une chose était de se défendre, une autre de mettre Malakias hors d'état de nuire! Sans attendre, l'ensorceleuse se mit à accomplir un second rituel. Si ses compagnons avaient eu le loisir de l'observer, ils auraient probablement reconnu celui qu'elle avait mis en oeuvre face au zombie : il s'agissait là de lancer une fois encore son sortilège offensif le plus puissant.

Toutefois, en réalisant la gestuelle nécessaire au rituel, elle ressentit qu'un flux d'énergie magique, plus puissant que tout ce qu'elle avait connu jusqu'alors, envahissait son corps. Sans bien comprendre ce qui lui arrivait, Metzli se dit que leur combat contre le mort-vivant avait dû lui apprendre, d'une manière ou d'une autre, à mieux canaliser la magie. Bien que concentrée, elle était curieuse d'observer les résultats que cela produirait...

Metzli lance le sort "bouclier" sur elle-même (round de préparation) puis elle le sortilège "projectile magique" sur Malakias.

Un bien étrange village que ce bourg de Burbolp. Déjà que le passage secret m’avait un peu surpris pour un cimetière de hameau mais trouver ce genre de salle avec chaînes et objets de torture. Ce n’était pas un bled si ordinaire finalement et j’aurais bien des questions à poser une fois sortir d’ici si jamais je m’en sortais. En effet, je ne me sentais pas encore très solide sur mes jambes et je n’étais pas sûr de pouvoir supporter une blessure supplémentaire.

Notre Malakias était du genre retord et je n’aimais pas trop cette espèce d’aura que j’avais vue du coin de l’œil. Il nous aurait concocté une défense autour de lui que cela ne m’aurait pas étonné. Je devais reconnaitre qu’il avait plus de ressources que je ne l’escomptais et qu’il semblait sous-entendre avoir un maître qui aurait pu lui enseigner tout cela. Voilà qui corsait l’affaire et ne m’arrangeait guère.

Je m’approchais de lui en rasant les murs tout en jetant un œil dégouté en direction de ce qui semblait rester d’une jeune fille.

-Quel gâchis, je ne sais pas ce qu’en penserait votre père mais ce n’est pas la peine de vivre même cinquante ans pour faire ça. Il y a des façons bien plus agréables pour s’occuper de jeune personne mais visiblement, vous ne la valiez pas. A force de côtoyer la mort, j’imagine que vous n’avez plus de quoi rendre une femme heureuse.

Je ne connaissais pas grand-chose à la magie mais je me doutais qu’un mage perdant son contrôle aurait certainement plus de mal à se concentrer sur ses formules. Un Malakias vert de rage ferait peut être une erreur, ratant un sort ou s’exposant plus que de raison.
Cela me donnerait peut être le temps de m’approcher à trois mètres du nécromancien pour lui balancer un coup de Chaîne bien senti.
Du coin de l’œil, je remarquais que Metzli se préparait à lancer un autre de ces drôles de projectile sortant du néant. J’avais tout de même l’impression que fracasser un crane à grand coup était plus efficace.

Attaque avec ma chaîne clouté au maximum d'allonge, 3 mètres.

Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Cimetière de Burbolp - cachette de Malakias le nécromancien
Temps : humide
Moment : fin de matinée

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Maezli lance projectiles : 2d4+2 et fait 3, 2 (total: 7)
N'Djouma attaque à la chaîne sur Malakias : 1d20+5 et fait 5 (total: 10)/rate sa cible.
Telim tire à l'arbalète légère sur Malakias : d20+5 et fait 18 (total: 23)/ touche Malakias et fait 6(1d6) à arbalète légère.
Malakias lance un sort sur Telim et Metzli
Jet de sauvegarde de Telim : d20 et fait 19+3(volonté) / réussi
Jet de sauvegarde de Metzli : d20 et fait 20+3(volonté) /reussi

Malakias a subi 7+6 dégâts son état est : Blessé
Malakias bluff d20 et fait 4+7(bonus)/ vs psychologie groupe /Malakias rate son bluff.

Narration Telim et Mezli et D'njouma :

Le Nécromancien fit une grimace de douleur suite aux attaques combinées du groupe, Malakias n'avait pas pu établir à temps ses défenses et il en payait les conséquences.
Dans un premier temps les projectiles de l'ensorceleuse impactèrent sur le torse du nécromant lui coupant la respiration, au même temps un carreau vint se planter sur le flanc droit de celui-ci.

La plus part des mortels auraient sombré suite à ces attaques mais cet homme semblait posséder des forces d'origine maléfique qui le rendaient extrêmement endurant. C'est ainsi que malgré ses graves blessures internes Malakias parvint à éviter la chaîne cloutée de N'djouma en se penchant habilement en arrière. Cet homme avait des réflexes de serpent à sonnettes c'était le cas de le dire.

Reculant d'un pas, Malakias continua de cracher tout son venin, ses paroles étaient noires et il maudissait les trois compagnons de l'avoir ainsi maltraité Mais les blessures ne l'empêchèrent de tenter de blesser ses agresseurs et dans une dernière tentative il lança un dernier sort en direction de Metzli et Télim.
Cependant l'ensorceleuse et le roublard ne sentirent rien de spécial, il s'étaient attendus à voir leur peau fondre sur leurs os mais au lieu de ça ils ne ressentirent que quelques légers picotements sans importance.

Malakias avait raté son sort et il se rendit rapidement compte de cela en voyant les deux adversaires toujours debout et bien portants. Dans un dernier élan d'instinct de survie Malakias se jeta au sol et implora le pardon du groupe.

-Pardonnez-moi, pardonnez-moi, je n'étais pas moi même, je ne vous voulais pas de mal je le jure. Laissez moi en vie et je vous donnerai plus de richesses que vous ne pourriez espérer et je vous accompagnerai afin de payer pour mes crimes.

Bien que semblant authentiquement repenti et prêt à coopérer, les trois compagnons n’eurent aucun mal à comprendre que Malakias tentait de les berner, il avait ce ton mielleux des gens prêts à tout pour mystifier leur cible...

Au lieu de mettre les pv des monstres je mets des états à savoir :
- Bonne santé 100%
- Légèrement blessé 80%
- Blessé 60%
- Grièvement blesse 40%
- Moribond 20%
- Mort 0%
Cela permet de se rendre compte de l'état des monstres de façon un peu plus rp.

Metzli avait éprouvé de la satisfaction en constatant que ses projectiles magiques avaient durement frappé l’apprenti nécromancien. Elle l’avait ressenti dès qu’elle avait accompli l’incantation : sa maîtrise du Don s’était considérablement accrue ces derniers temps. La jeune femme en tirait une certaine fierté : elle n’était plus un fardeau que les autres devaient protéger ; désormais, elle était une aventurière aguerrie, capable de s’assumer elle-même et elle en tirait une certaine fierté.

Mais bientôt, la satisfaction avait fait place à l’inquiétude tandis que Malakias avait lancé un sortilège dont elle était la cible. Instinctivement, elle avait tenté d’identifier le sort qui, manifestement, n’avait pas produit les effets escomptés par son auteur. Bien qu’elle n’ait ressenti que quelques légers picotements, Metzli avait la chair de poule rien qu’à l’idée d’avoir échappé au pire.

C’était alors que, contre toute attente, Malakias s’était prosterné devant eux en implorant leur clémence. L’amnienne n’avait absolument pas prévu ce revirement : elle s’attendait à une lutte mort face à un ennemi acculé. La donne avait changé. Néanmoins, les paroles de Malakias ne l’avaient pas touchée : elle l’avait toujours trouvé antipathique et ses promesses d’or semblaient pour le moins grossières. Dans son esprit, il ne faisait aucun doute que l’apprenti fossoyeur n’hésiterait pas à prendre la poudre d’escampette ou à les frapper dans le dos le moment venu.

Malgré cela, la jeune femme avait bon cœur et ne pouvait se résoudre à exécuter un ennemi qui baissait les armes. Qui plus est, Malakias semblait prêt à discuter et leur apprendrait peut-être quelque chose d’utile. Elle adressa discrètement un signe de tête à N’Djouma et Télim pour leur signifier qu’elle allait prendre l’initiative. Elle fit ensuite un pas en direction de leur adversaire et pointa sa main en sa direction, comme si elle était prête à le frapper d’une nouvelle volée de projectiles magiques. D’une voix pleine de colère, elle déclara :

- Malakias, tu mérites cent fois la mort pour tes méfaits contre-nature. Tu profanes ce cimetière que tu devrais entretenir. Pire encore, tu as essayé par trois fois, directement ou indirectement, de nous tuer !

Quelque peu théâtralement, elle fit un demi-pas en avant, avant de poursuivre d’une voix plus douce :

- Ton repentir vient un peu tard… Nous ne nous montrerons clément envers toi que si tu collabores avec nous. Dans le cas contraire, nous frapperons sans pitié. Commence donc par nous dire qui est ce maître que tu as évoqué à l’instant et ce que vous cherchez à faire à Bulborp !

- Metzli utilise « art de la magie » pour essayer de déterminer le sort lancé par Malakias
- Elle utilise « intimidation » pour tenter de convaincre Malakias de parler.
- Si Malakias répond, elle utilise « psychologie » pour déterminer si ses affirmations lui semblent plausibles.

Je m'étais trompé ! Fracasser un crane à grand coup c'était pas mal, mais fallait-il encore le toucher ce crane. Le projectile de Metzli semblait infaillible et avait visiblement estomaqué notre nécromant, le Carreau de Telim avait fait le reste.
Ce diable d’homme avait toutefois réussit à éviter adroitement la pointe de ma chaîne et j’en conçus un fort dépit. Un tel échec dans l’arène pouvait couter fort cher et l’adroite esquive de mon adversaire lui aurait sans nul doute attiré la sympathie du publique.
Nous n’étions pas dans une arène mais une bouffée de rage m’envahis tout de même brusquement. J’avais bien noté le petit signe discret de Metzli mais je n’allais pas laissé cette ordure s’en sortir à si bon compte d’autant plus que la petite me semblait un peu trop belle pour être réellement intimidante. Je lui passais ma chaine autour du cou tout en l’écrasant au sol d’un genou et saisis violement le carreau fiché dans son flanc.

-Et t’a intérêt à être polie avec la p’tite dame si tu ne veux pas que j’enfonce ce trait de quelque centimètre dans ta bidoche.

Je resserrais la pression de ma chaine sur son cou afin de préciser la menace.

-Je peux aussi t’étrangler jusqu'à faire sortir ta langue, histoire de la trancher plus facilement. Ça t’évitera de psalmodier d’autres surprises désagréables ou d’autres mensonges.


Du regard, je cherchais également sa sacoche de composantes, j’avais entendu dire qu’un mage avait besoin d’ingrédients pour lancer un sort et priver ce Malakias de son attirail pouvait aussi le rendre moins dangereux.
Habituellement, je n’aimais pas m’acharner sur un homme à terre mais ce gars la était une ordure et c’était un acte bien charitable que d’en débarrasser le monde. De plus, il n’était pas obligé de savoir jusqu’où j’étais prêt à aller. En général, ce genre de sadique capable de tout ne devait guère ce faire d’illusion sur la bonté humaine.
Intimidation également pour en rajouter sur Metzli.

Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Cimetière de Burbolp - cachette de Malakias le nécromancien
Temps : humide
Moment : fin de matinée

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jet de sauvegarde de N'djouma

Jet de dés [fixe]

1d20 + 4 = 4 + 4 = 8

vs DD 15/ paralysé
Jet d'art de la magie Metzli

Jet de dés [fixe]

1d20 + 8 = 11 + 8 = 19

vs DD 17 glyphe de la goule
Jet d'art de la magie Metzli

Jet de dés [fixe]

1d20 + 8 = 6 + 8 = 14

vs DD 16 sommeil
Démoraliser un adversaire Metzli aidée de N'djouma (avant qu'il soit paralysé)

Jet de dés [fixe]

1d20 + 8 = 20 + 8 = 28

vs DD16 /réussite
Malakias attaque avec la flèche N'Djouma / attaque réussie automatiquement (N'Djouma étant paralysé.)

Le bonheur de la victoire dura peu de temps car à peine N'Djouma avait-il touché Malakias qu'une paresthésie s'empara de tout son corps. Le picotement ressemblait à une armée de fourmis qui courrait le long de son corps. Bientôt cela se transforma en une impossibilité de bouger N'Djouma était conscient mais paralysé. Ils comprenaient maintenant l’intérêt du premier sort de Malakias, il leur avait tendu un autre piège.

Se relevant le nécromancien arracha la flèche de son flanc et sourit en regardant N'Djouma qui ne pouvait plus bouger. C'était un sourire maléfique, N'Djouma comprit de suite ce qu'il allait lui arriver. La flèche s'enfonça doucement dans ses chairs au niveau de son flanc, tenue par Malakias, il s’agissait d'une sorte de poignard qu'il enfonçait dans le ventre du guerrier en souriant.

- Vous avez gagné mais on se retrouvera et la prochaine fois je prendrai le temps de vous tuer, à cause de vous je dois partir plus tôt que prévu.

Malakias courut vers la porte surprenant tout le monde et poussant dans le même geste N'Djouma par terre, celui-ci s'écroula sur le sol. Ils devaient prendre une décision secourir leur compagnon qui pouvait être mourant ou poursuivre Malakias avant qu'il ne quitte le village et s'échappe.

Télim semblait attendre la décision de Metzli, tout reposait sur les épaules de l'ensorceleuse...

J'ai fait en sorte que Metzli reconnaisse le sort de glyphe de la goule à l'effet qu'il a sur N'Djouma, car elle n'avait pas pu le reconnaître lors du lancement la première fois. Vu que Télim et Metzli n'ont pas d'arme de corp à corps il n'y a pas d'attaque d'opportunité lors de la fuite de Malakias qui passe à côté d'eux. Je considère en plus que la paralysie de N'Djouma vous surprend et donne un round surprise à Malakias lui permettant de fuir, il fuit car il a peur de vous suite à votre test d'intimidation qui est réussi.

N'Djouma est Moribond

Metzli resta figée pendant un instant : tandis que N'Djouma menaçait Malakias, elle avait finalement pu identifier le sortilège qu'il avait lancé. Elle avait voulu prévenir son compagnon mais il était déjà trop tard : le sort avait affecté le guerrier. Le nécromancien, particulièrement retors, n'avait pas perdu un instant et, après avoir gravement blessé N'Djouma, il avait fini par prendre la fuite.

Leur tentative d'intimidation avait lamentablement échoué et, inconsciemment, Metzli estimait porter une part de responsabilité dans cet échec. Elle qui était si fière de mieux maîtriser son don avait trop tardé à identifier la magie noire mise en oeuvre par l'apprenti fossoyeur. Le résultat était le suivant : il lui fallait choisir entre poursuivre le nécromancien et sauver N'Djouma.

En temps normal, elle se serait référée à Télim, lui qui était plus expérimenté qu'elle et qui avait toujours été un compagnon de route sur lequel elle avait pu compter. Mais pour l'heure, le roublard semblait encore plus indécis qu'elle-même. Quel que soit leur choix, il n'y avait pourtant pas un instant à perdre. Metzli prit donc les choses en main et lui cria :

- Fais ce que tu veux, Télim, mais moi je reste ici pour sauver N'Djouma! Nous avons déjà dû abandonner Gerrawyn derrière nous, je ne permettrai pas que cela se reproduise!

L'ensorceleuse faisait référence à leur aventure commune en Cormyr, lors de laquelle ils avaient dû, dans leur fuite, laisser derrière eux l'un de leur compagnon sans savoir s'il était mort. Si ce n'était pas le cas, les gnolls qui les poursuivaient l'avaient très certainement achevé. Ce souvenir revenait hanter régulièrement la jeune femme. Abandonner une seconde fois un compagnon en détresse lui semblait inconcevable, d'autant plus que cette fois, rien ne s'opposait à ce qu'ils prennent le temps de le soigner.

Tant pis pour Malakias, ils l'avaient vaincu une première fois, ils pourraient recommencer plus tard. Par ailleurs, si Tymora leur accordait sa bénédiction, peut-être qu'Ulrik pourrait cueillir Malakias à la sortie du mausolée... A supposer toutefois qu'il soit revenu dans les parages...

Sans plus attendre, Metzli se mit à genoux à côté de N'Djouma et ouvrit son sac. Elle en sortit précautionneusement un onguent de soin avant d'écarter tant bien que mal les vêtements du guerrier autour de sa blessure. Bien qu'elle ait déjà eu le loisir d'observer le corps d'hommes, elle rougit légèrement. Elle resta néanmoins concentrée et se mit à appliquer de son mieux la pommade sur la plaie de N'Djouma. Ce faisant, elle lui dit :

- Courage, N'Djouma, tu vas t'en sortir! La paralysie n'est que temporaire et ce baume fait des miracles!

N'ayant jamais soigné d'autre personne qu'elle-même, la jeune femme faisait de son mieux pour soulager son compagnon.

Metzli s'agenouille auprès de N'Djouma et applique un onguent de soin sur la plaie provoquée par Malakias. Au besoin, elle fait usage de la compétence "premiers secours".