Chamaeleontis - Chapitre I, 20 Tarsakh 1373

Le magicien adverse s'était plutôt bien défendu contre les coups de Gweadal. Cette fois la prêtresse en face ainsi dénudée et sans défense n'avait pas pu faire grand chose pour esquiver l'assaut de la moniale. Tout s'était passé pour le mieux : Gweadal avait pu neutraliser efficacement la pauvre femme, pour la débarrasser rapidement de sa chaise avant qu'elle commence à devenir dangereuse. La genasi reposa légèrement ses pieds au sol pour aider à remettre en place leur pauvre interlocutrice infortunée. Ceci fait, elle remarqua à peine le hochement de tête de la nouvelle recrue et se contenta de reculer d'un bon pas pour se repositionner en arrière et épier la scène d'une distance qu'elle jugeait plus sûre.

En réalité, et elle le cachait bien, Gweadal venait de concentrer une quantité trop importante d'énergie physique et musculaire dans cet unique coup cinglant. Ses muscles trop crispés réclamaient moins de violence. Elle avait bien étudié l'origine de cette énergie physique que les moines utilisaient pour renforcer leurs aptitudes physiques, mais entre comprendre et maîtriser tous ces aspects nouveaux pour elle, il y avait encore du chemin à parcourir.

Une fois en position et ses jambes de nouveau décontractées, l'esprit de la magicienne se tourna alors vers Falim qu'elle ordonna de revenir et de se contenter de surveiller l'entrée de la ruelle. Concentrée sur la scène juste devant elle et sur les pensées de son familier, Gweadal attendait la suite faussement passive.

Lyoo n’appréciait pas particulièrement la torture mais il fallait avouer que cette femme commençait à lui taper sur les nerfs. Si elle ne commençait pas à se montrer coopérative Lyloo était prête à abréger radicalement son espérance de vie.

-Je vous laisse vous en charger, si elle tente quoi que ce soit je mets fin à ses souffrances. D'ailleurs Lyloo voulait profiter que la femme soit encore en état de répondre pour lui poser quelques questions sur son matériel. Elle la secoua un peu pour qu'elle la mette au courant des capacités de son équipement au cas ou il en aurait. Une fois qu'elle eût fini son interrogatoire elle quitta la pièce.

Sur ces mots Lyloo sortit dans la ruelle prendre un peu d'air frais, le combat l'avait pas spécialement fatiguée mais il fallait qu'elle se calme. Reprendre ses esprits et sa concentration était une priorité. De plus elle n'avait plus rien d'intéressant à faire à l'intérieur et elle pourrait être plus utile comme garde dans la ruelle au cas ou les autorités ou d'autres ennemis se montreraient.

Elle s'assit contre le mur et commença à faire le compte de son butin tout en observant d'un coin de l’œil le bout de la ruelle et l'avancée de l’interrogatoire de la femme par ses compagnons.

*Une journée intéressante qui démarre je me demande si cette femme et ses complices ont le même but que nous...l'avenir nous le dira.*

Lyloo interroge la captive au sujet de son matériel.

Ca lui faisait du bien de se retrouver un peu seule. Le tumulte du combat avait réveillé l’exquis versant sauvage de sa personnalité, et la solitude lui permettait d’en apprécier pleinement son ivresse.

Elle récupéra ce qui lui semblait utile ou du moins intéressant à son sens à savoir la corde en soie, la curieuse trousse à outils qu’elle rangea dans son sac. Sur le plan vestimentaire, à moins qu’un effet soit en meilleur état que le sien, elle ne comptait pas s’encombrer. Il en allait de même pour la tente, qui à son sens était inutile. Elle avait trop de respect pour les dieux pour s’encombrer d’un objet qui la préserverait du climat qu’ils daigneraient lui accorder à sa prochaine nuit dans la verte. Cela dit, nul doute que d’autres seraient intéressés.

Elle utilisa donc les sacs à sa disposition et commença à entasser tout ce qui pourrait être utile pour ceux qui n’étaient pas prévoyant. Au regard des gabarits du groupe, elle craignait se retrouver alourdie comme une bête de traie. Cela dit, elle ne se laisserait pas faire. Ils avaient pu apprécier sa vitesse de course, à eux de voir s’ils comptaient avoir cette faculté à nouveau à leur disposition…

La corde et la trousse dans son sac, le reste entasser dans un sac, elle prit parti de ne pas toucher aux cartes et autres papiers, prêtes toutefois à tout embarquer, si d’aventure ils devaient au plus vite prendre la poudre d’escampette. Elle se contenta d’en faire une pile et prit une couverture pour le rouler dedans.

A présent, elle s’attarda sur le coffre et tentait avec peu d’efficacité , pour cause de peu de volonté, de contenir la frustration de ne pas pouvoir l’ouvrir. D’ici quelques secondes, elle dégainerait son propre passe-partout afin de l’ouvrir avec sa délicatesse, d’ores et déjà légendaire au sein du groupe… nul doute à ce sujet. De toute façon, que ca leur plaise ou non, pendant qu’ils s’amusaient avec leur proie, pourquoi ne se défoulerait- elle pas aussi un peu.

Afin de retarder le moment où sa sauvagerie mettrait en avant ses talents de voleurs , elle décida de d’abord examiner attentivement les alentours à la recherche d’une éventuelle cache dérobée, d’un passage camouflé ou encore d’un objet enfoui, exploitant au maximum les aptitudes ancestrales de la communauté elfe…

Tous

a captive reprenait doucement ces esprits, même si elle aurait probablement aimer rester plus longtemps inconsciente vu ce qui l’attendait. Elle cracha une bonne quantité de sang au pied des aventuriers. La bouche toujours pâteuse, elle fusilla du regard Enmorien avant de commencer.

- On nous a chargé de débarrasser quiconque s’intéresserait de trop près à la maison des dirigeantes. Elle fit une pause, comme pour reprendre des forces. « Il se trouve que Farki était dans l’auberge et a vu votre petit manège, pathétique. » Dit-elle dans un rire chargé de hoquets ensanglantés. « Vous venez d’arriver dans la ville, hein ? Si vous vous étiez renseigné un peu mieux, auprès des bonnes personnes, des bruits courent qu’il y a eu un cambriolage dans la baraque. Les autorités essayent de cacher cela et c’est tant mieux pour les gens parce que l’auteur veut apparemment couvrir ses traces. » Son rire continua. « C’était une bonne mission que notre mage avait dégoté. C’est juste dommage que ce porc de Farki se soit fait chopé. » Dit-elle en regardant le cadavre du voleur en partie calciné au sol. Elle cracha de nouveau une bouchée de sang qui éclaboussa la jambe du concerné. « Quant à toi, là ! » elle pointait la moniale « T’es quoi pour avoir échappé à la toile et lâché cette flamme ? Pff, incapable de mage de faire un piège qui tienne. »

Après avoir été secouée par Lyloo, elle cracha sa réponse pleine de haine.
- Mon équipement n’a rien de spécial et d’ailleurs tu crois que je te dirais ça gratuitement ! T’as qu’à demander à un mage de l’identifier si tu me crois pas !

Elle regarda s'éloigner Lyloo, déboutée, avant d'ajouter
- C’est con, vous allez devoir me garder en vie si vous voulez reconnaitre qui est derrière tout ça.

Pendant ce temps, Falim resserra ses rondes autour de la ruelle pour voir que le voisin qu’il avait dérangé peu de temps avant s’était fiché à la porte et regardait la scène avec curiosité. Lyloo remarqua aussi cela alors qu’elle comptait ses sous.

Pendant ce temps, Boroneth chargeait les affaires trouvées dans le sac ou la couverture. Une recherche détaillée aux alentours du coffre ne donna aucun résultat probant. Cependant, une plainte contre le mur sembla sonner creux, alors que la barbare était dans ses derniers instant de patience. A y regarder de plus près, effectivement, la plainte semblait avoir un certain jeu, et les jointures indiquait qu'elle pouvait coulisser vers le haut, ce qu'elle fit. Une clé se trouvait, caché dans ce qui ressemblait à une cavité creusée à même le mûr. A première vue, la clé correspondait au coffre en forme et allure.
Dans ses fouilles et mouvements, elle avait remarqué que le sac de toile dans lequel elle avait remis la chauve souris, était de nouveau vide, en tout cas il était parfaitement plat. Regardant autour dans la pièce, il n'y avait pas eu de volatile depuis que la chauve-souris s'était accrochée sur elle, elle en était certaine.



Ce message a été modifié par Brunhilda Sigrun le Mardi 10 Juin 2014 à 13h12

*Je le savais qu'on avait pas été assez discret, faire ça dans une taverne, autant le crier sur la place publique.*

Melkiot se mit à réfléchir en se tapotant le menton puis il eut une illumination.
*Mais oui, d'autres personnes sont au courant et veulent la même chose que nous, c'est pour cette raison qu'ils les ont embauché, pour empêcher que des voleurs prennent les objets intéressants. Si ça se trouve ils ont même été embauché par le voleur lui même.*

Le nécromancien regarda la prisonnière et dit :
"Parce que vous pourriez reconnaitre votre employeur ? Vous avez déjà eu un contact avec ? Sinon vous nous êtes plus d'aucune utilité."
Puis il sortit sa dague et la plaça sous la gorge de la femme.
"Alors ?"

Lyloo commençait à en avoir bien marre de cette femme qui se croyait encore en état de poser des conditions. C'était rare que la psion s’énerve mais il fallait en finit avec cette mascarade. Entrant d'un pas décidé dans la pièce Lyloo s'approcha de Malakias et lui chuchota à l'oreille attends je vais lui délier la langue.

La guerrière psion arracha un morceau de la robe de la femme captive et le lui enfonça dans la bouche avant de la mettre en garde.

- Ecoute moi bien nous n'avons pas du temps à perdre avec toi, alors soit tu lâches le morceau soit je laisse mon collègue s'amuser avec toi. Pour te montrer que je ne parle pas en vain regarde.

La guerrière prit sa dague et lui trancha l'oreille droite d'un geste vif, puis elle cautérisa la plaie avec un onguent de soins.

- Tu vois, donc tu as intérêt à te montrer coopérative ou tout ton corps y passera en petits morceaux et crois moi tôt ou tard tu nous diras ce qu'on veut savoir. Donc je répète ma question y a-t-il des objets particuliers dans ton équipement ou celui de tes compagnons. Quel est le nom de ton employeur et à quoi ressemble-t-il où peut-on le trouver. Réponds vite ou je te tranche l'autre oreille.

Elle était fière comme un pou de sa trouvaille, mais personne n’était là pour la féliciter. Savourant l’instant, elle marqua une pause avant de s’occuper du coffre. C’est alors qu’elle constata que le sac qui devait contenir la chauve-souris était vide… dommage. Machinalement elle conserva ce dernier, avec le secret et invraisemblable espoir que la créature revienne.

La pause avait assez duré, elle se précipita au pied du coffre et tenta, pleine d’espoir, de l’ouvrir. C’était plus la curiosité que l’intérêt qui l’excitait. Elle n’avait jamais, d’elle-même cherché à cacher ses possessions. Que pouvait bien renfermer ce coffre ? Une multitude de possibilité occupait son esprit des plus farfelues aux plus inespérées, aucune réaliste bien sur !!! Elle n’avait toutefois aucune peur d’être déçue, l’excitation présente était déjà en soi une récompense.

Et les autres qui tardaient à la rejoindre… tant mieux finalement !!! Il lui aurait probablement gâcher son plaisir. A cet instant, la sauvage était convaincue qu’elle avait bien fait de s’embarquer dans cette aventure, même si elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait et de la finalité de leur quete … Quelle importance ?

Gweadal était la première surprise d’avoir pu se délivrer des liens magiques invoqués par le mage adverse. Elle avait mis cette réussite sur le compte de son entraînement assidu au Monastère. Allié à sa maîtrise de l’Art, cette riposte enflammée instantanée avait été à la hauteur des exigences de l’invocatrice, pour sa plus grande estime personnelle de se le faire rappeler par la prêtresse condamnée à répondre à leurs questions, si seulement elle savait quelque chose.

- C’était très subtil d’achever le mage, regardez ce qu’on doit interroger maintenant… Quant à vous, c’est lâche de le blâmer. Sa stratégie était remarquablement bien pensée et avait comme seule faille de ne pas savoir à qui il allait avoir affaire.

Fit-elle à l’attention de la prisonnière avant de continuer sur un ton trahissant son étonnement :

- Vous garder en vie ? Il n’était pas question de vous achever, du moins si vous vous montrez coopérative… dans le cas contraire… d’avance je préfère ne pas imaginer ce que les mains relativement peu patientes de mes chers collègues pourront faire.

Gweadal marqua une brève pause où elle s’employa à faire un geste amical et diplomatique à l’attention du voisin curieux qui épiait un peu trop la scène au goût de la génasi. Tant qu’il restait simplement curieux cela ne représentait pas un risque immédiat, mais il pouvait devenir un témoin assez décrédibilisant en assistant à ce spectacle peu louable que le groupe s’adonnait à lui délivrer juste devant le pas de sa porte. Ceci fait, elle continua en gardant son sourire au visage, cette fois moins diplomatique et plus emprunt d’ironie.

- Je monte à l’étage, ne lui coupez pas sa deuxième oreille, elle pourrait espérer prétendre ne plus pouvoir entendre correctement nos questions !

Un dernier coup d’œil incisif fut adressé à la pauvre détenue accompagné d’un petit « courage » empathique, avant que Gweadal tourne les talons et se fraie un passage à travers les débris de la toile pour monter rejoindre Boroneth.

¤ C'est le moment de voir ce que leur mage cache là-haut, avant qu'il faille évacuer les lieux en vitesse. Azouth, guide mes mains pour trouver et dévoiler les indices et objets magiques dont nous auront besoin pour cette mission. Pardonne moi pour ce qui est arrivé à notre collègue magicien, il n’était pas dans mes intentions de l’empêcher de poursuivre son étude de l’Art. ¤

Elle voulait jeter un œil aux quartiers du feu magicien, sans conteste la tête pensante du groupe, qui devait bien avoir un bureau à l’étage plein de parchemins, livres et grimoires divers et variés étalés sur un bureau ou entreposés dans une bibliothèque. Maintenant qu’il devait s’être vidé de tout son sang, outre les ustensiles et objets magiques qu'elle espérait trouver, peut-être pourront-ils découvrir une trace écrite à l'image du contrat qu'Eldrad leur avait montré.

Monte à l'étage et fouille + prend possession de tout ce qui peut être intéressant. Utilise la baguette de Détection de la magie pour sonder d'éventuels objets magiques partout dans la chambre du magicien. (360° plafond, sol, meubles, l'intégrale ! :D)

Tous

a femme toujours à moitié sonnée se réveilla en plein lorsque la guerrière psionique lui trancha l'oreille. Elle se demandait si elle n'avait pas mieux d'y rester comme ses compagnons. Mais après tout, la conclusion pouvait arriver très vite pour elle, il suffisait de faire un mauvais geste et ses souffrances seraient écourtées, sans compter qu'elle n'aurait donné aucune information.
Malgré la douleur, un sourire se dessina sur son visage, l'un de ces sourires cynique et mauvais. Rester maitresse de sa fin, même dans ces moments, serait finalement appréciable, et tellement ironique.
Mais l’œuvre de la prêtresse n'était pas finie. Elle prit un moment pour puiser dans sa foi et demander courage à son Dieu, avant de commencer, sur un ton neutre et le visage apaisé.

- Je n'ai pas vu l'employeur. D'ailleurs personne de nous ne l'a vu, sauf le mage lorsqu'il était dans le Bief de Vilhon, il y a plusieurs décades de cela. Nous avons communiqué avec l'un de ses employés, qui nous chargé de notre mission. Elle est maintenant terminée, et je n'ai plus rien à voir avec ces types. Je peux vous filer l'adresse du contact si ça vous chante, mais moi j'ai autre chose à faire à présent.

Elle se tourna vers Lyloo qui avait si gentiment soigné son oreille après l'avoir sauvagement coupée.

- Prend mes bottes si les objets t'intéressent tant que ça. C'est des bottes spéciales. Pas magiques de la toile, une autre forme de magie. Frappe le talon à terre et les personnes qui t'entourent tombent à la renverse. Pour les affaires de mes compagnons, j'en sais rien. Vous voyez, cet abruti de Farki, il avait la fâcheuse habitude de s'approprier les affaires des autres, surtout les nôtres. Donc personne ne parlait de son équipement. Voilà.


Pendant ce temps à l'étage, Gweadal découvrait la chambre du mage et reconnu immédiatement le matériel de mage pour l'écriture de sort. Des parchemins, de l'encre... suffisamment pour recopier au moins une dizaine de pages s'il n'y avait aucun gaspillage. La chambre présentait de nombreux volumes, mais aucun grimoire en plus de celui qu'ils avaient déjà trouvé. Principalement des traités de géographie, et des cartes. Il n'y avait finalement que peu de choses en rapport avec la toile, comme si le mage n'avait pas habité là depuis longtemps. Elle trouva une gemme dans un tiroir, rangée dans une sacoche de composantes mineures : des fils de laine, des morceaux de graisse refroidis, et autres babioles qui font la puissance d'un magicien. Un estimation rapide permis de l'évaluer à cent-dix pièces d'or, parfaite pour une identification magique. Elle puisa une charge dans sa baguette de détection de la magie, mais outre ses potions, rien ne rayonnait de cette fameuse aura. Après une inspection poussée de tous les angles, elle fut tirée de sa fouille par un fumée noire opaque qui s'échappait d'une chambre d'à côté.

Boroneth avait ouvert le coffre à l'aide de la clé. Les déclics habituels s'étaient fait entendre, rien de bien alarmant, et c'est alors qu'un épaisse fumée, dégageant une odeur de brulé, s'échappa du coffre. Une surprise, assurément, et elle s'empressa de le refermer. La fumée autour d'elle se dissipait lentement à travers les fentes de la fenêtre et par la porte. Un fumigène bien efficace, à défaut d'avoir une valeur pécuniaire particulière.

Lyloo sourit en mettant les bottes magiques, cette femme n'était pas aussi dure à cuire qu'elle voulait le faire croire. Lyloo n'avait plus rien à en tirer elle lui demanda juste l'adresse du contact avec un sourire bienfaisant, puis l'empala de son épée à deux mains sans la moindre pitié.

En effet il était hors de question de laisser cette femme en vie après l'avoir torturée car elle aurait tenté de leur jouer un mauvais tour des qu'ils auraient eu le dos tourné. Sa mort était donc inévitable et en la tuant Lyloo aurait encore plus d'estime aux yeux de ses compagnons.

-On a l'adresse du contact il est temps de bouger avant que les gardes ou d'autres curieux rappliquent. Vite rassemblez vos affaires et on bouge d'ici!!

Lyloo n'attendit pas les autres et sortit de la maison pour attendre dans la ruelle. Il était temps de rendre une petite visite à ce contact dont la femme leur avait donné l'adresse en espérant qu'il ne s'agisse pas d'un piège, il faudrait être sur ses gardes.

Attaque létale sur la femme immobilisée