La Force des Âmes, Dans la gueule de l'ombre

Elandë eut la peur de sa vie quand le sanglier, blessé se jeta sur elle, elle fut provisoirement rassurée lorsqu'il se prit dans la toile d'araignée que lança Myriame. Mais ce n'était pas suffisant la bête vivait encore il fallait l'achever.
La jeune hin prit une flèche de maître de son carquois et visa le sanglier entre les 2 yeux, elle avait pitié de lui, il souffrait il fallait alléger cette souffrance.

"je suis désolée", dit elle.

La petite novice fit quelques mètres pour se rapprocher de sa cible. La flèche parti, elle ferma les yeux un instant et pria.

*s'il te plait, accueille le dans les champs célestes ô grand dieu des arbres et de la nature.*

La suite était dans les mains de dieu, il n'y avait rien qu'elle put faire de plus pour la compagnie.



se déplace en V14
tire flèche de maître sur sanglier
prie Rillifane Rallathil

Le trentième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
30 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : fin de matinée.


Température la plus basse : 4 °C
Température la plus haute : 15 °C
Température effective : -- °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 16Km/h
Phase de Séluné : 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.

MJ
Narration : Thamior, Olafr, Feylan, Elandë, Iliana et Myriame

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Olafr attaque sanglier sanguinaire avec arc long composite de force +2
17d20 + 4BBA+3(modif.DEX)+1(don)+1(si distance<9m / tir à bout portant) +2(fraternité sylvestre) = 28 ~ CA 16 (20-2 rage – 2 enchevêtré) -> réussite
Sanglier sanguinaire subit : 5d8 +3 = 8 -> reste ???

Elandë attaque sanglier sanguinaire avec arc court de maître
12d20 + 0(BBA)+2(DEX)+1(taille)+1(arme de maître) + 2(fraternité sylvestre) = 18 ~ CA 16 (20-2 charge -2 enchevêtré) -> réussite
Sanglier sanguinaire subit : 4d4 reste ???

Myriame attaque sanglier sanguinaire avec arbalète légère
16d20 + 2BBA+2(modif.DEX) = 20 ~ CA 16 (20-2 charge -2 enchevêtré) -> réussite
Sanglier sanguinaire subit : 6d8 reste ???

Thiamor utilise baguette de soin léger sur Iliana
Iliana récupère 5d8 +1 = 6 PVs -> reste 5 PV

Sanglier sanguinaire jet de force
9d20 +8 = 17 ~ DD 20 -> échec
Sanglier reste bloqué dans la toile pour 1 round

Myriame attaque sanglier sanguinaire avec arbalète légère
15d20 + 2BBA+2(modif.DEX) = 19 ~ CA 16 (20-2 charge -2 enchevêtré) -> réussite
Sanglier sanguinaire subit : 6d8 reste ???

Iliana attaque sanglier sanguinaire avec arc court composite
20+3(BBA) +2 (modif. DEX) = Critique possible
14 +3(BBA) +2 (modif. DEX) = 19 ~ 16 (20-2 charge -2 enchevêtré) -> réussite critique
Sanglier sanguinaire subit (4d6) + (4d6) + (5d6) = -13 PV sanglier sanguinaire est mort.

La bête était dans un état de fureur impressionnante. Elle se débattait, empêtrée dans la toile magique qui était le seul barrage entre elle et les gardiens sylvestres. Combien de temps la toile allait-elle tenir face à une telle débauche d’énergie et de puissance brute ?

Aucun de ceux qui était présent n’était réellement pressé de connaître la réponse à cette question et se fut sans perdre de temps qu’une nouvelle pluie de projectile firent mouche affaiblissant un peu plus le sanglier sanguinaire qui pour autant ne s’en laissait pas compter. Il ne semblait même pas sentir les piqures mortelles et continuait de se débattre vainement.

De son côté Thamior poursuivait ses soins magiques sur Iliana. A n’en pas douté, il savait que si l’animal finissait par passer outre la toile, la chuldatienne serait un atout de plus dans cette lutte pour la survie. Et le gnome des forêts voyait juste. Cette fois, la baguette ramena sa consœur dans le royaume des vivants. D’abord dérouté, il fallu un petit moment pour que la jeune femme reprenne ses esprits. Un temps qu’Olafr mit à profit pour plonger une nouvelle fois sa main dans son carquois pour en sortir son avant dernière flèche. Il visa juste, mais là encore son trait ne fut pas suffisant pour coucher l’animal. C’était à peine croyable, que le sanglier pu encore être aussi combatif hérissé de flèches comme il l’était.

Le son des grognements bestial de la créature ramena le regard d’Iliana sur la scène du combat. Sans attendre d’avantage et peut-être par vengeance, la druidesse se saisi de son arc et tira à son tour. Un tir de toute beauté à la pression mortelle, juste entre les deux yeux entre deux plaques osseuses qui recouvrait le crane la flèche s’enfonça profondément, quasiment jusqu’à l’empennage. Dans un dernier râle, le sanglier rendit l’âme. Ses pattes ployèrent, mais son corps resta suspendu par la toile qui le retenait.

Cette fois-ci, ce fut un silence assourdissant qui emplit la grande salle dont le sol était joncé de corps inertes. Le contraste était tout simplement saisissant. Le courage, l’abnégation, la dévotion à la cause, la fraternité et l’amitié avait finalement vaincu les vagues ennemis. Mais à quel prix ? Il n’y avait qu’à poser le regard autour de soi pour se rendre compte du lourd tribu qu’avait du versé les membres de la Confrérie des Gardiens Sylvestres et de ceux qui avaient lié leur destin à ceux de qui défendait la nature et particulièrement la Haute-Forêt. Mais tout cela allait bien au-delà de la nature depuis que les démons Fey’Ry étaient entrés dans cette danse vengeresse qui allait bouleverser au moins la région, et les peuples Tel’Quessir qui y vivaient, si tout cela n’allait pas dépasser ce cadre là.

Oui, le combat était gagné, mais la partie n’était pas terminée, il restait encore beaucoup à faire.

Thamior fut grandement rassuré de constater que sa précieuse baguette magique lui avait encore une fois été d’un grand secours. Il fut même surpris de voir Iliana reprendre si vite du poil de la bête. Malheureusement, son état de grâce et de surprise entremêlées fut de courte durée. Bien loin des idéaux spirituels qui avaient prit feux dans le cœur du gnome des forêts, son homologue druidesse revenue des morts semblait avoir avant tout foi en ses réflexes de survie, d’une manière remarquablement pragmatique : tuer avant d’être tué.

Le druide de la Feuille Masquée ne pouvait lui en vouloir et encore moins la blâmer d’avoir ainsi défendu sa propre vie et celle des autres humanoïdes encore debout dans cette funèbre catacombe. Néanmoins, le moral du gnome fut terriblement ébranlé par la mort de l’animal, certes sanguinaire, mais avant tout un habitant de la forêt tout comme les Gardiens Sylvestres. Encore agenouillé au sol, une force invisible semblait avoir prit possession de tous ses muscles, immuables. Sa main toujours crispée sur le manche de sa baguette de soins, seuls ses petits yeux émeraude étincelants d’une triste humidité trahissait encore sa présence.

Il fallut plusieurs secondes pour que le bras du gnome se relâche et retombe naturellement contre le corps mou du petit être. Terriblement passif, Thamior tourna à peine la tête pour chercher du regard ses compagnons de mésaventure. Indécis, il semblait attendre un signe suffisamment puissant pour le ramener les pieds sur terre et lui redonner la force de se relever.

Le trentième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
30 Marpenoth 1372


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MJ
Narration : Thamior, Olafr, Feylan, Elandë, Iliana et Myriame

Le signe attendu par Thamior vint de Myriam qui arriva d’un pas vif. La magicienne n’avait quasiment plus de sort en réserve, elle deviendrait sans doute d’ici très peu de temps un poids mort pour l’équipe de sauveteurs. Mais si la magie ne pouvait pas tout la Fraternité des Gardiens Sylvestres pouvait des merveilles. Et cette victoire dans un combat perdu d’avance en était une preuve éclatante. Elle prit le druide part l’épaule et le secoua vivement.

Myriame Dansemain

- Thamior, c’est pas le moment. Regarde autour de toi, il reste de la magie dans cette baguette, la Confrérie ne t’en a pas fait cadeau pour l’économiser. Il grand temps de venir en aide à nos frères et sœurs. Toute vie ne les a peut-être pas quittés. Vite chaque seconde compte et notre quête n’est pas terminée. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

Le petit gnome des forêts fut prompt à réagir et bientôt, ce fut au tour de Riana de reprendre conscience, puis Feylan se releva aussi sous les effets bénéfiques de la baguette de soin.

Pendant ce temps, Olafr faisait le tour pour récupérer autant de flèches que possible. Comme l’avait fait remarquer Myriam, la mission n’était achevée loin de là.

Quelques minutes plus tard, le cœur plus léger d’être à nouveau tous ensemble pour faire face aux démons. Ils se retrouvèrent face à l’escalier de pierre qui s’enfonçait dans les profondeurs de la terre. Olafr avait prit les devants et ouvrait la voix. Il n’y avait pas de sons, un calme angoissant planait, comme si l’ennemi se trouvait caché dans le noir, prêt à bondir sur eux pour leur faire rendre gorge. Les nerfs de chacun étaient donc soumis à rude épreuve.

Le petit groupe arriva à un palier qui devait faire environ une toise de longueur et qui s’élargissait sur un pied de dragon. Lorsque les compagnons des druides se mirent à l’arrêt. A peine quelques battements de cils plus tard, des bruits de pas dont rythme indiquait nette que celui qui en était à l’origine courrait se firent entendre dans le silence pesant du mausolée.

Le silence pesant qui avait fait place après la chute du sanglier relachait soudainement les nerfs mis à vif. Une pression si intense que la libérer fit couler une larme le long des joues moites et sales du rôdeur. Il lui fallu quelques instants et l'intervention de Myriame pour émerger à nouveau. Il secoua vivement la tête afin de reprendre la mesure de la situation.Il se dirigea vers la magicienne pendant que le druide s'affairait aux soins.

- Content que tu ne m'ais pas écouté Myriame... Et comme tu viens de nous le rappeler la quête n'est pas terminée. regardant ses compagnons avec amitié
- La confrérie peut être fier de ses recrues et alliés. Allons et finissons cette mission mes amis. Mialye nous attend.

Reajustant son carquois, Olafr prit l'escalier sombre, la lumière de la magicienne éclairant la suite de leur aventure. A cet instant, le jeune novice de la confrérie sentait que rien ne pouvait empêcher le bon déroulement de la mission. Sentant sa divinité avec lui, rien n'était impossible.
Son esprit se remémora les mots du barde du village elfe ainsi que ceux de Mialye avant la bataille.*Ai-je parlé à la démone en croyant parler à ma soeur?...Ai je été une nouvelle fois trompé? *
Le pas sûr, il posa le pied sur le palier dallé.
Le bruit qui arrivait à vive allure n'amènera rien de bon. Pas dans un tel endroit. Le rôdeur avait choisi ses flèches avec soin afin de ne pas avoir de surprises. Il en sorti une de l'étui et la prépara.

Cette première mission pour la confrérie l'avait fait mûrir au delà de ce qu'il soupçonnait.

Elandë se rapprocha de l'animal pris dans la toile mort sous ses flèches et celles de ses amis, elle avait les yeux emplis de larmes.

" Je suis désolée, jamais je n'ai voulu ça.
J'espère que tu m'as pardonné maintenant que tu as découvert ma méprise."

Elle toucha le sanglier puis arracha toutes les flèches qu'elle put cela servirai pour la suite qui s'annonçait.
Ensuite la petite novice rejoignit le reste de la troupe et les suivit dans les escaliers. veluthil voletait en tête de troupe tout sens aux aguêts en revenant régulièrement vers la jeune hin.
L' esprit de l'apprentie druide était partagé entre la tristesse le soulagement et la peur de l'inconnu.La petite chouette était près d'elle quand se fit entendre quelqu'un ou quelque chose courir vers les gardiens et leurs compagnons...

L'intervention assez vigoureuse de la magicienne eut l'effet escompté, bien au delà de ses espérances même. Alors qu'elle le secouait, la large plaie béante laissée par l'épée orque déchira le dos du petit être sylvestre qui n'avait jusqu'alors jamais enduré une telle blessure. Thamior laissa échapper un léger gémissement plaintif. L'euphorie du combat passée, les tourments de son esprit affaibli furent vite balayés par l'appel de sa sœur sylvestre mais aussi par la douleur piquante de son entaille encore suintante de sang et de chair lacérée. Heureusement pour le gnome des forêts, c'était un spectacle qu'il pouvait seulement imaginer ; et à vrai dire l'image mentale qu'il s'en faisait était bien moins critique que la réalité.

Les paroles réconfortantes de Myriame mirent la puce à l'oreille du gnome qui alla fouiller sans attendre dans son nouveau sac magique. La Confrérie lui avait donné une potion de soins importants. Son instinct lui disait que c'était le moment de s'en servir pour vite retrouver ses forces et revenir au mieux de sa forme. Il s'exécuta sans attendre et pu savourer d'intenses fourmillements magiques le long de sa colonne vertébrale, preuve que la potion regorgeait une magie bien plus puissante que sa baguette.

Une fois sur pied il prit le temps de s'assurer que Naïlo était en forme. Il ne lésina pas sur les caresses et jugea bon d'user une seconde fois de sa baguette pour refermer les blessures encore trop importantes de sa fidèle monture. Il fit de même avec Riana et Feylan et un double sentiment de crainte s'estompa progressivement au creux de son ventre. Tout le monde était sain et sauf, mais aussi la précieuse baguette du gnome semblait toujours aussi efficace et tenait bien le coup. C'était la première fois qu'il la sollicitait autant et il fallait le dire, elle semblait toujours aussi fiable et n'avait montré pas le moindre signe d'épuisement.

Ceci fait, la curiosité du gnome revigoré le poussa à vérifier si le lanceur de sorts orque ne possédait pas lui-même une baguette ou un autre objet de valeur ou à potentiel magique. Il se tourna alors vers celui qui avait si furieusement tailladé son dos mais négligé ses arrières. Peut-être qu'il cachait encore une autre potion de soin qu'il n'aurait pas eu le temps de boire ?


Alors que les pas approchaient, Thamior avait déjà repris position sur le dos de son acolyte canin. Il se figèrent ensemble pour écouter plus attentivement. Le druide s'assura que son compagnon animal cerne bien lui aussi l'origine du bruit et des vibrations qui s'approchaient d'eux. Cette fois ils ne se feraient pas duper par leur seule vue. Attentif au moindre signe suspect de Naïlo, le druide de Baervan Ermiterrant gardait bien en mémoire cette fois que les illusions comportaient rarement une composante olfactive et que le flair de Naïlo n’était pas prêt de laisser passer un ennemi après ce qu'il venait de se produire.

Son bâton à la main et son bouclier toujours fermement ancré sur son bras gauche, Thamior était prêt. Il espérait que c'était Mialyë qui courrait vers eux, enfin libérée de ses ravisseurs... mais il n'était pas dupe non plus et tâcherait avant toute chose de s’assurer qu'ils n'avaient pas encore affaire à une illusion.

Fouille orque prêtre et Orogue (informe les autres du butin) + voir sujet HRP



Ce message a été modifié par Thamior Amakiir le Dimanche 01 Juin 2014 à 14h43

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MJ
Narration : Thamior, Olafr, Feylan, Elandë, Iliana et Myriame

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Olafr récupère 12 flèches, il lui reste 13 flèches normales.

Elandë récupère 2 flèches, il lui reste 16 flèches normales.

Thamior utilise baguette de soin sur Naïlo.
Naïlo récupère 5 PVs reste 10 PVs

Thamior utilise potion de soin important
[6d8] + [7d8] + [1d8] + 5 = 19 PVs
Thamior reste 37PVs

Thiamor fouille orogue :
5d20 + 0(Degré) +1(modif. INT) = +6 ~ DD 5 -> réussite
Harnois à pointe de maître
Epée à deux mains – taille M de maître
Bourse : 1 gemme de tourmaline

Thiamor fouille prêtre :
18d20 + 0(Degré) +1(modif. INT) = +19 ~DD 5 -> réussite
Symbole de Malar
3 Parchemins
1 baguette

Thamior avait été prévoyant renforçant l’état de santé de son fidèle Naïlo, qui lui, n’avait hésité une seconde pour s’exposer au péril de sa vie afin de protéger son druide de gnome des forêts. Il en profita également pour absorber la potion de soin que lui avait offert gracieusement la Confrérie des Gardiens Sylvestres. L’effet fut immédiat et le serviteur de la feuille masquée se senti d’un seul coup beaucoup mieux. Pour être honnête, il se sentait même parfaitement bien. Même la souffrance due à cette maudite lame qu’il avait tenue dans ses mains il y avait quelques secondes, lors de la fouille des corps de l’orogue et du prêtre orque, n’était plus qu’un mauvais souvenir. Mais comme nombre des mauvais souvenirs, celui-ci devrait le poursuivre pendant un long moment. Même la fatigue et les tourments semblaient loin maintenant. Comme quoi, la magie pouvait vraiment faire des miracles. S’était donc, un Thiamor presque tout neuf, qui s’était avancé derrière le groupe de tête jusqu’à ce qu’il fut sorti de ses pensées par les pas de course qui retentissaient sur les murs nus et froid du mausolée. La baguette et les parchemins qu’ils avaient trouvés rejoignirent la gemme et les pièces d’or dans son sac.

Toute son attention était, comme celle d’Olafr, Elandë et des autres, tournée vers ce qui leur arrivait dessus à grande vitesse. La flèche du rôdeur trouva toute seule sa place sur la corde de l’arc lumineux du Novice de la Confrérie. Iliana dégaina ses griffes en prenant soin de garder sa fille à ses côtés. La druide avait déjà failli perde sa plus fidèle alliée une fois dans cette maudite journée, et elle ne comptait pas renouveler l’expérience, sans mourir avant sa jaguar.

Elandë restait très choqué de la fin du sanglier, cette apprentissage fut des plus difficile et il lui faudrait sans doute encore du temps avant qu’elle ne puisse assimiler de cruelle réalité. Dans la nature sauvage, la vie… ou plutôt la survie, cela se résumait souvent à tuer ou être tué. Certes parfois, on pouvait courber la ligne de vie pour faire en sorte que d’autres options puissent voir le jour. Mais bien souvent, cela n’était tout simplement pas possible. Ainsi allait la cruelle marche de la nature sauvage.

Les nerfs des aventuriers qui n’avaient pas réellement réussi à se détendre et le peu qui avait été gagné venait de fondre comme la neige sous l’effet du soleil. Les pas continuaient de s’approcher résonnant d’un mur à l’autre, du sol au plafond claquant sur les dalles froides. Encore quelques mètres et… alors que tous l’espérait, sans vouloir y croire, Myalië apparue. Elle était donc encore vivante, du sang séché avait coaguler sur sa peau à nues couverte d’entailles brunes et d’ecchymoses allant du bleu au jaune. Mais à part cela, elle semblait aller bien, du moins autant que l’on puisse s’y attendre après un séjour entre les mains des Fey’ri. Mais la chose la plus frappante, alors qu’elle continuait à courir, ce fut son regard effrayé. Un regard fou où la raison semblait avait déserté l’esprit de la prêtresse de Solonnor.

Naïlo et Riana marquèrent un mouvement de recul en couinant et ils secouèrent la tête en éternuant comme si l’odeur dégagé par la Myalië était soit chargé de la mort, soit par autre chose qui devait les gêner extrêmement. Que fallait-il en déduire ?

La Gardienne de l’Harmonie ne s’arrêta pas de courir, comme si elle la mort aux trousses. Elle tourna son pauvre regard fou vers le petit groupe. Les avait-elle reconnus ?

Mialyë Calithrand

- Fuyez ! Fuyez pauvre fou ! Vous n’êtes de taille… nul ici ne l’est. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

La jeune elfe à moitié nue, n’allait certainement prendre le temps de s’arrêter pour profiter des retrouvailles. La peur semblait la posséder… toute entière… totalement.

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Narration : Thamior, Olafr, Feylan, Elandë, Iliana et Myriame

La surprise fut de taille, même s’ils étaient nombreux à espérer voir Mialyë débouler de cet escalier. La prêtresse de Solonor ne s’arrêta pas, et personne ne s’interposa à sa progression. Aussi continua-t-elle sa course folle en gravissant les marches quatre à quatre. A nouveau, il n’y avait plus que le bruit de ses pas qui résonnaient dans le silence. Alors qu’elle devait arriver sur les lieux du carnage qui avait laissé un hall couvert de sang et de corps orques. Un rire cruel retenti dans les airs. Un rire clair et cristallin qui avait quelque chose de crispant.

Les regards des sauveteurs de la Confrérie et de ses alliés se croisèrent marquant à la fois une certaine incrédulité liés à l’incompréhension de ce qui venait de se produire, et sur l’incertitude sur ce qu’il convenait de faire maintenant.

Ce fut la magicienne qui rompit le silence maintenant pesant. La fatigue liée au combat et au stress devait être bien plus conséquent que ce que chacun des protagonistes ne voulaient bien se l’avouer.

Myriame Dansemain

- Mialyë est maintenant saine et sauve, c’est une bonne chose. Nous la retrouverons facilement, mais la mission n’est toujours pas terminée. Il nous encore retrouver l’émissaire des Ny’Ath’My et le plus vite sera le mieux. Olafr on reprend la progression, on te suit. -------------------- Myriame est une jeune femme de 25 ans native de Lunargent. Magicienne de son état, elle a gagné Thüldae lorsque les rescapés de la Cité ont été mis à l'abri dans le Joyau du Nord. Elle a intégré la Garde Sylvestre pour assurer la protection de Thüldae. Vaillante et volontaire, elle a répondu présente lorsqu'Adlareth lui demanda de prêter main forte à un groupe de Novices de la Confrérie.

D’un simple hochement de tête, le rôdeur acquiesça et se concentra à nouveau sur ce qu’il y avait devant eux. La descente vers les profondeurs de la terre reprit donc. Plus ils descendaient, plus ils devaient se rapprocher de leur objectif et plus le stress et le rythme des battements de leur cœur augmentaient.

Au bout de quelques minutes, ils finirent par arriver à un palier qui débouchait sur un couloir creuser à même la roche. Des torches accrochées sur les parois lisses éclairaient les lieux. A quelques pas s’ouvrait ça des portes, certaines ouvertes et d’autres qu’il fallu ouvrir avec maintes précautions. Mais aucune ne révéla la présence de l’émissaire ou d’autres prisonniers. Ils trouvèrent une pièce de vie qui devait servir à se restaurer, une autre ressemblait plus à un salon rustique et encore quelques autres qui avaient été aménagées en chambre à coucher. Mais aucune trace de l’ennemi ou de prisonniers. Enfin, le petit groupe se retrouva au bout du couloir qui se refermait sur une lourde porte en bois restée ouverte.

Là aussi, il fallu moult précaution avant de s’avancer sur un nouvel escalier qui plongeait dans les entrailles de la terre en s’enroulant sur lui-même. Un pas de dragon plus bas, ils arrivèrent sur un nouveau palier qui se continuait sur un nouveau couloir. Mais cette fois, il y avait de la vie. Les animaux l’avaient bien senti et les oreilles des sauveteurs perçurent nettement des gémissements et des plaintes étouffées.

Armes aux poings, ils avancèrent avec une infinie précaution. Tous les sens aux aguets, ils finirent par arriver sur une pièce assez large d’où s’échappait les sons de complainte et une odeur désagréable mélange de sueur, d’urine et de déjection et de sang. Des chaînes pendaient à des anneaux scellés dans la roche et au bout de ces chaînes, des elfes captifs dans un état pitoyable. A n’en point douté, ils avaient tous connu les affres de torture, certains leurs lancèrent des regards apeurés, tandis que d’autres exprimaient clairement l’espoir de la fin d’un calvaire qui ne semblait pas devoir cesser avant des siècles. Enfin d’autres n’eurent aucune réaction restant prostrés, inanimés comme endormis.

Mialyë ! Était-ce seulement possible ? L'appel lointain qu'avait tenté Thamior pour interpeller leur sœur sylvestre fut loin d'être suffisant pour la ramener à la raison. Du moins, le druide espérait que les paroles de l'elfe étaient ainsi sorties sous l'emprise de la peur plutôt que prononcées par un esprit sain et raisonné, pour leur propre sécurité à venir ! Faire-demi tour était tentant, tant pour s'assurer que Mialyë allait bien que pour retrouver l'ombre fraîche et légère des arbres. Le nez fin du gnome commençait à s’engourdir de douleur et il serait erroné de penser qu’il se sentait à son aise dans cette grotte trop peu hospitalière pour imaginer ne serait-ce qu’un instant vouloir s'y attarder, même pour ses cousins qui aimaient vivre sous la surface.

Myriame mit de nouveau un terme aux doutes de Thamior pour le remettre sur le droit chemin, celui pour lequel ils avaient pris tant de risques, ils avaient une guerre à faire éviter et ils pouvaient seulement espérer que Mialyë irait vite mieux une fois à l’abri des arbres. Sans doute irait-elle quérir de l’aide ou prendra-t-elle le temps d’envoyer un messager à Thüldae. Tant de pensées rassurantes qui confirmèrent que le petit mais tenace gnome des forêts avait repris pleine possession de ses moyens et de son optimisme.

Il suivit Olafr de près afin d’offrir une seconde paire d’yeux pour déceler les dangers dissimulés dans la pénombre. Miraculeusement, l’endroit était curieusement vide, même pour ce qui semblait tristement être des quartiers résidentiels. Participant à la fouille rapide des lieux pour ne laisser aucun indice leur échapper, il continua de seconder le rôdeur avec l’aide du flair de Naïlo, qui devait lui aussi être mis à rude épreuve… jusqu’au moment où il prouva à son maître et ami gnome qu’il en fallait plus pour déjouer son flair. Sur ses gardes, Thamior leva par reflexe son poing gauche pour prévenir ses frères et sœurs et maintint le col de son fidèle compagnon canin pour rester prêt à réagir et saisir la moindre de ses réactions.

Le spectacle qui s’offrit sous leurs yeux fut alors empli de soulagement et de tristesse à la fois. Quel lieu de malheur et de souffrance ! Comment cela était-il possible ? Pour quelle raison ? ... Tant de question qui trahirent la relative innocence du gnome. Il pouvait essayer de comprendre qu’on puisse tuer ou maintenir emprisonné par nécessité, mais là... il resta sans voix, toujours en alerte face à un danger pouvant surgir de l’ombre, il cherchait du regard les cachettes éventuelles ou s’il y avait d’autres chemins ou ouvertures menant à cet endroit. C’est alors qu’un doute refit surface concernant Mialyë. Il craignait de revoir son visage dans cette pièce, elle aussi enchainée, ce qui voudrait dire qu’ils venaient de laisser filer impunément leur fourbe ennemi !