Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> ۝ Les petits rats sous le Coutelas ۝, Vogue vers l'île-aux-rubis
écrit le : Lundi 28 Janvier 2013 à 17h45 par Fairië Atala
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l fallait l’avouer le pison n’avait pas la moindre connaissance en terme de portail de téléportation ni même de ces « erreurs». Fairië nageait en eau trouble … et le pire dans tout cela c’est qu’il semblait aimer cela. Continuant de fixer le capitaine avec de grands yeux ronds, son large sourire toujours présent, se muant après l’explication de son capitaine en une grimace d’incompréhension totale.
-(commun) Capitaine, je dois dire que je ne comprends pas grand-chose de ces portails ni de ces « erreurs » comme vous le dites. Son large sourire reprit très vite le dessus. Néanmoins je dois dire que tout cela s’annonce incroyable excitant. Je vais avoir un tas de chose à raconter à Rigo à mon retour ! Enfin si je survis. Un éclat de rire surgit soudain de sa bouche. Démence totale, mêlé d’une insouciance extraordinaire. On verra bien sur place comment fermer cette déchirure menant directement vers ce plan démoniaque. Accompagnant sa tirade d’un immense sourire.

De nouveau il ne put s’empêcher de sautiller sur place.
-(commun) Vous savez motiver vos troupes capitaine ! Et qui va nous suivre dans cette épopée dantesque sur l’ile ?



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

Pour trois sœurs trois vives épées;
La première sera d'ivoire;
La deuxième forgée de l'or le plus rare;
La troisième dans un pli de granit sera taillée;
la première "Juste Vieillard" est nommée;
A "Pressant Dard" répond la deuxième arme;
Alors que la troisième, assoiffée, dans ce trio de
charme
Est une lame affamée s'appelant "Liberté".

WHELDRAKE - Ballades de la Frontière


Fairië Atala
 
 
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écrit le : Mardi 29 Janvier 2013 à 22h16 par Atlas
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L’Hadozée hocha la tête aux réponses du Psion. Il n’y connaissait pas grand-chose non plus et ne pensait pas du tout en avoir besoin pour mener leur mission à bien. Il était plein de certitudes, ça lui suffisait largement à compenser.

- Barvar vous accompagnera. Il partage avec les siens une connaissance des pierres qui vous sera très utile et pourra vous soigner au besoin. Pour ma part, je ne prendrai pas part à l’exploration. Je mettrai pied à terre, certainement, mais je resterai sur les côtes pour les cartographier plus précisément.


--------------------
Quel est donc ce curieux personnage, au visage simiesque surplombant une improbable tenue de cordes comme s'il avait été saucissoné dans un filin de chanvre? Sans l'avoir vu tenir la barre du fabuleux Feuille-et-Cuivre ou entendu tenir un discours sophistiqué en elfique, on le prendrait sans peine pour un gorille de Chuult déguisé en marin ... mais si vous tendez l'oreille, il vous sera difficile de ne pas succomber à la tentation de le suivre dans une de ses fabuleuses chasses aux trésors et découverte de terres inconnues.

C'est un Frère de la Côte, et il ne s'en cache pas une seconde!


Cette petite réunion passée, Bansh offrit à ses nouvelles recrues de prendre leur rôle dans son équipage, les rassurant que le voyage durerait encore quelques jours et qu’ils pourraient toujours le rejoindre pour lui poser les questions qui leur viendraient par la tête ensuite.

La traversée était presque agréable, malgré le froid et les ordres d'Okalistiak, totalement incompréhensibles pour Sphinx sans l'aide d'Elarig qui donnait plus que du cœur à l'ouvrage en plus de jouer les interprètes : -
"Il dit qu'on doit prendre des 'ris dans les huniers', ce n'est pas très compliqué, je te montre : Les huniers sont amenés sur les chouques; les vergues bien tenues par les bras et palans de roulis; on pèse les palanquins à bloc, en commençant par ceux du vent et choquant, s’il le faut, les écoutes des huniers. On ne va sur les vergues que lorsque ces opérations sont terminées; puis Fairïe prend les empointures et nous autres garcettons la bande de ris sur la vergue. Tu me suis ?"

Treizième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (13 Nuiteuse 1372)
Lieu : Quelque part dans le Nord de la Mer des Epées
Climat : Timides éclaircies
Température: environ 2°C
Moment: Aube naissante


Jet de détection de Sphinx: 6(dé) +3 = 9

Au quatrième jour de navigation, alors que rien n’était encore parvenu à briser la monotonie d’une navigation sans faille et incroyablement confortable malgré le travail, Sphinx observait l’horizon à la recherche d’un danger potentiel pour l’embarcation quand elle aperçut … un point. Minuscule à la frontière de sa vue. Vérifiant au travers de la longue vue, elle put reconnaitre … un autre navire.




" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Mercredi 06 Février 2013 à 16h50 par Sphinx Aodren
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Comprendre le langage propre des marins n'était pas une mince à faire, mais en se fiant à ce qu'on lui montrat et ce qu'elle voyait faire, elle faisait de son mieux. A part ça c'était plutôt agréable elle se sentait surtout bien dans se poste de vigie pas de souci là elle savait ce qu'elle devait faire.

Bien que se ne fut pas de tous repos, elle appréciait la compagnie d'Elarig qui ne monnayait pas sa peine.

Tous semblais normal jusqu'au quatrième jour de navigation ou là, droit devant elle vit une forme. Elle se concentra afin d'utiliser le plein potentiel de sa vision mais, oui c'était bien un autre navire qui pointait à l'horizon. Pour plus de sureté elle pris sa longue vue, maintenant c'était certain, il y avait bien un autre navire à l'horizon.


"Hého ! Droit devant un navire !"

Sphinx cria l'avertissement de ses plein poumons et se remit a scruté l'étendue bleu où elle y avait vu l'embarcation afin de donner, si elle le pouvait le plus de précision possible. En priorité deux choses, voir le pavillon qui se dressait s'il y en avait un et voir l'équipage qui pouvait si trouver, puis regarder si eux aussi les avaient repérés et les manoeuvres qu'ils pouvaient faire.





MIEUX VAUT MOURIR DEBOUT QUE VIVRE A GENOUX !!!

Fiche de Sphinx Aodren
 
 
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écrit le : Jeudi 07 Février 2013 à 17h41 par Fairië Atala
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’Aube venait de pointer, à nouveau, le bout de son nez et la feuille et cuivre fendait comme toujours la mer sans le moindre problème. Fairië était déjà sur les vergues du grand mât s’afférant à la tache avec entrain et engouement. Son large sourire n’en était que plus présent, même seul en haut du mât.

Bercé part le tangage du navire, il se sentait merveilleusement bien. Il était là ou il devait être, écumant les mers, assoiffé de liberté. A certain moment, il se demandait même pourquoi cela lui procurait tant de plaisir. Pourquoi l’odeur de la mer, ou encore sentir les vents marins sur son visage, le mettait dans cette état de béatitude et de tranquillité d’esprit. Lorsque ces questions lui venaient, il fouillait dans sa mémoire à la recherche d’un indice. Son plus loin souvenir était cette pièce noire, une bâtisse carrée tapissée de gemme, puis le visage d’Aoinia. Tout les souvenirs antérieurs n’étaient que diffus, des sensations, des émotions. Seul subsistait une image claire d’une Génasie et d’un bébé. Mais peu lui importait, il vivait l’instant présent et chassait tout aussi vite cette réflexion.

Fairië se tenait à présent sur la hune du grand mât à l’annonce de Sphinx. Regardant dans la direction de la demie elfe il ne vit cependant encore aucun signe d’un navire. Son rire cristallin recouvert par le bruit de la houle claquant sur le navire, il se disait à cet instant qu’il aimerait bien pouvoir bénéficier des yeux du beau peuple.



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

Pour trois sœurs trois vives épées;
La première sera d'ivoire;
La deuxième forgée de l'or le plus rare;
La troisième dans un pli de granit sera taillée;
la première "Juste Vieillard" est nommée;
A "Pressant Dard" répond la deuxième arme;
Alors que la troisième, assoiffée, dans ce trio de
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Fairië Atala
 
 
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écrit le : Jeudi 14 Février 2013 à 22h26 par Atlas
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Treizième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (13 Nuiteuse 1372)
Lieu : Quelque part dans le Nord de la Mer des Epées
Climat : Timides éclaircies
Température: environ 2°C
Moment: Aube naissante


A l’alerte de Sphinx du haut de son nid, les nouveaux membres d’équipage du Feuille-et-Cuivre virent soudain commencer une nouvelle scène du théâtre de ce singulier équipage.

Longue-vue fut le premier à grimper au grand mat mais si vite suivi par Bansh que le capitaine était déjà à côté de Sphinx que l’humain n’en était qu’à la moitié d’une escalade pourtant rapide.

Elarig, Barvar et Okalistiak étaient sur le pont. Le premier à sa tâche, attendant probablement un ordre quelconque, le cuistot accroché au bastingage, une ceinture de couteaux plus longs que ses bras ceinte, le Darfellan se tenait immobile, dressé vers l’épave présumée, un trident de plus de deux mètres dans sa main gauche.

Sphinx avait beau s’y efforcer de son mieux, elle ne voyait rien de plus, ne parvenant à fixer l’image de la longue-vue sur le navire, toujours forcée à rétablir son équilibre. En balayant l’horizon elle avait une idée relativement précise de la direction et était convaincu qu’il s’agissait d’un navire … mais rien de plus.

La rejoignant dans le nid-de-pie, Longue-vue lui emprunta son instrument du même nom et fixa à son tour cet horizon qui, à l’œil nu, n’était qu’un flou dégradé de bleus, blancs et gris perle, sans ligne précise pour séparer le ciel de la mer.


- C’est une épave. Ni pavillon, ni voile. Le grand-mat est brisé.

Synthétique, il faisait montre d’un talent surprenant, détaillant des éléments que la demi-elfe n’avait pas même aperçu.

Debout sur le grand cacatois dans un équilibre surnaturel depuis quelques secondes déjà, l’Hadozée plissait les yeux, essayant de voir lui aussi le navire annoncé. Il souriait de sentir le vent lui jouer des tours et essayer de le faire chuter. Soudain, d’un bond, il plongea, étendant bras et jambes pour ralentir sa chute et lentement planer vers le pont qu’il rejoint sans heurt ni fracas.


- Allons voir mes amis ! Il était temps que quelque chose brise la monotonie de notre voyage n’est-ce pas ? Okalistiak, nous ne savons pas s’il reste qui que ce soit sur l’épave ni ce qu’elle peut contenir, tenons-nous prêts à affronter quelque vaisseau fantôme !

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Quel est donc ce curieux personnage, au visage simiesque surplombant une improbable tenue de cordes comme s'il avait été saucissoné dans un filin de chanvre? Sans l'avoir vu tenir la barre du fabuleux Feuille-et-Cuivre ou entendu tenir un discours sophistiqué en elfique, on le prendrait sans peine pour un gorille de Chuult déguisé en marin ... mais si vous tendez l'oreille, il vous sera difficile de ne pas succomber à la tentation de le suivre dans une de ses fabuleuses chasses aux trésors et découverte de terres inconnues.

C'est un Frère de la Côte, et il ne s'en cache pas une seconde!


Pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté Luskan, le Second sourit en réponse à son capitaine, appréciant la douce folie des propos de ce grand singe qui croyait possible qu’il s’agisse d’un tel navire hanté et qui, plutôt que de s’en éloigner toute voile dehors, préférait prendre le risque de la visiter.



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Vendredi 15 Février 2013 à 16h44 par Fairië Atala
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oujours sur la hune du grand mât, Fairië regardait la scène avec de grand yeux amusés, davantage dans la peau d’un spectateur d’une pièce de théâtre de pirate que marin sur ce dit bateau.

Ses yeux suivant les mouvements de son capitaine, il ne put retenir, ce qu’il lui était impossible d’ailleurs, de s’esclaffer de surprise et d’excitation en voyant son supérieur poilu quasiment planer pour revenir sur le pont. Et c’est lorsqu’il entendit vaisseau fantôme, qu’il décida enfin de bouger.

Ces deux mots venaient d’attiser la flamme intérieure du Psion. Descendant aussi vite qu’il le put de son perchoir, il clopina d’excitation en direction de la cale, à la recherche de son équipement. Quelques instants plus tard, il se retrouva de nouveau sur le pont, trainant derrière lui son imposante lame.

Fairië était parfaitement à sa place parmi ces marins plus qu’étranges les uns que les autres. Traversant le pont tel un fou, le sourire aux lèvres, répétant inlassablement

-(commun) Bateau fantôme … bateau fantôme … bateau fantôme …. bateau fantôme.

Trainant toujours sa lame, il vint se placer aux côtés de son Capitaine, un immense sourire aux lèvres, répétant encore et toujours ces deux mêmes mots.



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

Pour trois sœurs trois vives épées;
La première sera d'ivoire;
La deuxième forgée de l'or le plus rare;
La troisième dans un pli de granit sera taillée;
la première "Juste Vieillard" est nommée;
A "Pressant Dard" répond la deuxième arme;
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Fairië Atala
 
 
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écrit le : Mardi 19 Février 2013 à 21h32 par Atlas
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Le Cuivre-et-Feuille s’approcha comme une flèche tirée sur l’épave, le second au gouvernail, les autres sur le pont, prêts à passer à l’abordage. Le Nain psalmodiait quelques prières aux Morndinsamman en manipulant une pièce d’or, probablement pour répondre au risque que le navire brisé fut hanté.

Connaissances (Religion) Fairïe
Connaissances (Religion) Sphinx


Faisant disparaitre la pièce, il s’approcha des aventuriers peu au fait des habitudes de l’équipage et leur dit en chuchotant juste assez fort que pour être entendus d’eux : - « L’honneur revient au Capitaine, dès qu’il aura mis un pied sur le navire, nous pourrons le suivre. Tout ce qui est pris sur un navire abordé doit être présenté pour être partagé équitablement par fonction. Vous aurez votre part si vous suivez ces règles et participez aux combats si combats il y a. »

Au fur et à mesure de l’approche, ils purent se rendre compte que l’autre avait dû être balloté comme une coquille de noix en pleine tempête. Les rares fragments de voiles encore accrochés étaient en lambeaux, le grand mat brisé, le bastingage arraché par endroit, des caisses et des tonneaux éventrés jonchant le sol de débris…

Et pourtant, tous en étaient sur : quelque chose ou quelqu’un avait reflété la lumière d’un timide rayon de soleil selon un rythme différent que la danse des vagues.

Longue-Vue, du nid-de-pie, cria pour couvrir le chahut de l’eau et du vent : -
« Un corps sur le pont ! »

L’excitation était à son comble, l’adrénaline chargeait les corps des marins qui rencontreraient bientôt fortune ou infortune, trésor ou morts !

Ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de mètres, la mer était chargée de déchets de bois flottant, une vingtaine de mètres, le Cuivre-et-Feuille avait pivoté du seul effort d’Okalistiak, puis soudain, alors qu’ils étaient encore bien trop loin que pour prendre le pont adverse, Bansh s’était-il élancé, se balançant au bout d’un filin comme il l’eut fait d’une liane puis planant comme il l’avait fait pour descendre de son perchoir.

Barvar lançait des grappins, agrippant ce qui pouvait encore l’être avant d’en nouer les cordes à leur propre bastingage. Il s’était saisi d’une planche de dix pieds de long pour un de large, prêt à suivre son capitaine dès que la distance lui permettrait de ne pas avoir à risquer tomber à l’eau en se balançant à sa suite.


- Pas folle la guêpe … pas envie d’être écrasé entre les deux coques …



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Jeudi 21 Février 2013 à 17h35 par Fairië Atala
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t c’est avec son large sourire habituel que Fairië se jeta sur le bateau fantôme. Respectant la règle dût au rang de Capitaine, il attendit que Bansh posa les pieds sur le bateau fantôme pour à son tour le fouler.
Riant au éclat, semblait-il seulement se rende compte de la situation ? foulant la planche en bois à son tour, il continua de trainer sa lourde lame derrière lui. Tournant la tête pour voir chaque recoin du bateau, il sautillait sur place d’excitation.

-(commun) Bateau fantôme, bateau fantôme …

Les secondes passèrent et le rire de Fairië disparut à la vue d’aucun fantôme et seulement d’un … petit homme allongé sur le dos. Son visage expressif fit une moue réprobateur.
-(commun) Le petit homme aurait mit a mal nos fantômes …

Continuant de trainer sa lame, il l’a planta arrivé à quelques pas du petit homme. Accroupit au côté de celui-ci, il ne put s’empêcher de le titiller du bout de l’index. Elevant sa voix en direction de Bansh :
-(commun) Capitaine !! je crois avoir trouvé … Accroupit ses deux mains soutenant sa tête, il était en proie à d’intense réflexion. Soit à un tueur de fantôme avec une poêle ensorcelée … soit à un Hin allongé … avec une poêle.

Le problème semblait davantage pour Fairie de venir de la poêle plus qu’autre chose. Levant sa main vers la bouche et le nez, le psion semblait vouloir savoir si le petit bonhomme respirait toujours.
-(commun) Capitaine ! il est toujours vivant.



Nuiteuse 1349 CV : « (…) Je me souviens très bien. Atala n’aurait pas voulu que je la suive dans la mort. Elle aurait voulu que je vive ma liberté pleinement. Je ne suis pas encore prêt, mais ce jour viendra ou je parcourrai de nouveau la terre et l’océan, te portant toi et notre enfant dans mon cœur. La liberté nait de la souffrance. Ces mots sont désormais à jamais gravés dans ma chair … »
Extrait du journal d'Halrim Caec

Pour trois sœurs trois vives épées;
La première sera d'ivoire;
La deuxième forgée de l'or le plus rare;
La troisième dans un pli de granit sera taillée;
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Fairië Atala
 
 
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écrit le : Jeudi 07 Mars 2013 à 21h16 par Atlas
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Bansh fut à côté de Fairïe en une fraction de seconde, se penchant sur le petit corps et lui enlevant promptement la poêle qui le camouflait pour moitié : - « Sa vie ne tient qu’à un fil … regarde donc, Esprit Glissant, par quelles terribles privations son corps est passé … Les Hins me surprendront toujours pour leur volonté de vivre, même plongés au plein cœur des Abysses ! Il s’en est fallu de peu pour qu’il soit passé de vie à trépas, nous aurions eu là un premier squelette … bien qu’il n’en soit pas loin … Barvar ! Des soins pour cet improbable survivant ! »

La planche avait été déposée entre les deux ponts et, presque en courant, le Nain avait rejoint l’épave pour se placer au-dessus de Favouinn.

- Grmmbl … j’en connais plus d’un qui aurait appelé la mort depuis longtemps, il n’en reste rien !

Lui plaçant une pièce d’or sur le front, il ferma les yeux et dans la langue des Fils de la Pierre, démontra une part de son talent de guérisseur.

- Vergadain, Père Court, la Chance l’a placé sur notre route, donne-lui d’en prendre conscience.

La pièce s’illumina, auréolant totalement le petit corps d’une chaude lumière dorée. Favouinn aurait voulu hurler, tout son corps était soudain parcouru par une énergie qui le brulait comme un bain trop chaud. Il fut pris de spasmes incontrôlables, la salive lui monta à la bouche dans une mousse inquiétante. Le Vigoureux assura sa prise en le plaquant de ses deux larges mains pour éviter qu’il ne se blesse lui-même.

Puis la lumière disparut et le corps arrêta de trembler. Après un long soupir, il ouvrit les yeux, ébloui par la lumière du jour comme s’il avait vécu dans l’obscurité la plus totale pendant des jours.



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écrit le : Samedi 16 Mars 2013 à 18h49 par Favouinn
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Le Hin était troublé, ne sachant, où, et ce qu'il faisait ici; il entendait des voix, sentait des mains le toucher, il aperçevait des formes indistinctes derrière ce voile brumeux qui lui obscurcissait la vue. Un objet froid qui semblait circulaire fût déposé au milieu de son front...

Soudain, une vague d'intense chaleur parcourut tout son corps le brulant de l'intérieur, le consumant... Il convulsa... Un liquide chaud et mousseux sortit de sa bouche... Et ses bras étaient cloués au sol par il ne savait quelle force...

Cela lui sembla durer une éternité... Le Hin gisait, inerte... Seul son coeur battait encore... Quelques tremblements secouaient son corps prouvant la violence du choc que venait de subir le petit être...

Les yeux clos, il pouvait voir que la déflagration de lumière qui avait baigné l'endroit avait faiblit jusqu'à disparaitre complètement...

Tout semblait fini... était il mort ?!? Il ne le savait... Pouvait il ouvrir les yeux ?!? Essayons pensa t il...

Une autre lumière, naturelle celle là, l'aveugla et son bras vint, instinctivement, protéger ses yeux de cette nouvelle agression...

Des formes bougeaient et conversaient autour de lui...

Il eu du mal à s'habituer à la luminosité et il ne savait que faire ou quoi dire... Après tout, peut être que Brandobaris avait entendu son appel et qu'il venait de l'accueillir en sa demeure...

Peut être aurait il droit à un banquet ?!? Ne serait ce pas le moins après toutes les péripéties qu'il venait d'affronter ?!?

En tout cas, il méritait bien cinq petites minutes de détente...

Les gens alentour pouvaient remarquer le petit sourire ravi qui venait d'éclairer son visage...

Favouinn se rallongea convenablement à l'endroit où il était, les mains sur le ventre, le regard perdu dans on ne sait quel endroit... Mais il semblait content et... Bizarrement... Revigoré...



 
 
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