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Les Noces Calishites, Klael et Kalyope - Les Délices du Palais
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Maître de la Main
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Kalyope, Déplacement silencieux 19 (dé) + 3 = 22 Kalyope, Détection ? Kalyope, Perception auditive ? alyope ouvrit la porte du fond et découvrit une salle bien plus luxueuse que la salle des gardes, débordante de mosaïques, de frises peintes, de rideaux faits de riches étoffes, le tout baigné dans une forte odeur d'encens. La pièce ressemblait plus à une antichambre qu'à une pièce à vivre, car elle était dépourvue de tout mobilier pratique, aussi l'ensorceleuse poursuivit-elle sa progression silencieuse.
Elle passa par l'une des deux ouvertures du fond, en longeant toujours le même mur pour ne pas s'exposer. Cette fois, elle pénétra dans un espace qui ressemblait à un salon, et pas n'importe lequel : tout ici était d'une richesse incommensurable, des tapis immenses et finement brodés qui ornaient le sol, aux lustres débordants de pierreries, et passant par un ensemble très élégant de meubles en marqueterie, qui portait une foule de coupes, de vases ou de coffrets en or ou en argent.
Un élément attira particulièrement l'attention de la jeune halruéenne, parmi cette abondance de richesses : une vingtaine de sabres de collection, accrochés en rangées sur l'un des murs. Ainsi qu'une quinzaine de têtes d'animaux empaillés, parmi lesquels des gazelles, gnous, guépards et autres animaux exotiques.
Le plus étonnant, c'est qu'il n'y avait toujours personne et que Kalyope pouvait naviguer tranquillement dans cet océan de luxe. Mais les circonstances lui mettaient les nerfs à fleur de peau.
Il y avait encore une fois plusieurs issues. En longeant toujours le mur de droite, Kalyope pouvait parvenir à une ouverture à rideau de perles, tandis qu'on fond à gauche de l'immense salon se trouvait une porte ouverte qui donnait, lui semblait-il sur un escalier.
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Kalyope ne pouvait plus douter d'avoir choisi la bonne voie, car il était évident qu'elle commençait d'atteindre les parties privées du palais. Le salon dans lequel elle se trouvait devait probablement servir à recevoir des invités de choix, à en juger par la richesse de son ameublement et les multiples trophées accrochés au mur – comment autant de façons de bien montrer à ceux qui étaient reçus que le wali était un homme puissant, en plus d'être fortuné. Elle se fit toutefois la remarque que les animaux empaillés ne devaient pas être de première jeunesse ; car à en juger par la santé du seigneur des lieux, il lui paraissait impossible qu'il put encore s'adonner à la chasse. A moins que ce ne fut là l'ouvre de son fils.
Elle hésita à fouiller la pièce, dans l'espoir de trouver quelque document en rapport avec sa mission. Mais s'il s'agissait bien là d'un simple salon d'apparat, elle n'avait pas la moindre chance de mettre la main sur quoi que ce fut qui put compromettre les Iptissen.
Elle prit quelques secondes supplémentaires pour décider de la marche à suivre. L'escalier qu'elle croyait apercevoir menait sans doute sur une portion véritablement privée, mais la petite ouverture de droite l’intriguait également. Même si elle doutait fort qu'on l'entendit, avec tout le vacarme de la cour, le rideau de perles n'était pas là pour garantir sa discrétion. Aussi, avant de pénétrer dans la pièce, il lui faudrait essayer de s'assurer qu'elle valait la peine d'être examinée.
La tension qui l’habitait jusqu'alors s'abaissait progressivement, pour se muer en concentration. Prise au jeu, elle en oubliait à nouveau le danger, toute occupée qu'elle était à se montrer efficace dans ses recherches, et mue par l’espoir de ne pas faire cela en vain.
Continuant de longer le mur, elle s'en approcha au plus près, puis s'accroupit pour libérer la petite vipère, afin de commencer par vérifier que l'ouverture ne dissimulait pas quelqu'un. Dans un deuxième temps, elle tenterait de scruter l'intérieur afin de déterminer ce que cachait ce rideau. S'il s'agissait d'une simple alcôve sans mobilier particulier, ou peut-être tout simplement de latrines, elle continuerait son chemin vers les escalier. Dans le cas contraire, un rapide examen de la pièce s'imposerait.
Envoie Ilasseera en détection + détection également. Si la pièce continent un mobilier qui peut être fouillé ou un élément à examiner : rentre. Sinon se dirige vers l’escalier.
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Maître de la Main
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alyope resta tapie derrière l'ouverture au rideau, pendant qu'Ilasseera serpentait sur le sol de la nouvelle pièce, un sol cette fois recouvert d'un parquet de bois rare. Comme la créature magique ne détecta aucune présence particulière, Kalyope y jeta un coup d’œil, découvrant une pièce carrée, qui ressemblait plus à un vestibule, bien qu'il y avait là une grande valeur en objets de décoration de toutes sortes, dont un très beau lustre entièrement en cristal. Les murs étaient recouverts de tapis, et le plafond lambrissé. Il y avait un gros coffre en face de l'entrée, au-dessus duquel était accroché une marine encadrée relativement petite, qui détonnait quelque peu dans le décor général.
Comme la pièce donnait sur une autre ouverture, à droite, Kalyope décida de s'approcher, à la suite d'Ilasseera qui ne lui envoyait aucune onde alarmante. La pièce suivante était aussi large, mais beaucoup plus longue, et surtout elle était plus luxueuse encore que tout ce qu'elle avait vu jusque là. Au milieu se trouvait un immense lit plaqué d'or, auquel on accédait en passant entre plusieurs commodes, une coiffeuse en marbre, une myriade de coussins, des statues... et derrière le lit, un grand rideau délimitait un espace à l'intérieur de la chambre, qui devait être une garde-robe comme l'on en trouvait chez certaines familles riches. Le tout était chichement éclairé par des ouvertures hautes laissant passer la lumière naturelle des pièces voisines.
L'ensorceleuse remarqua deux portes, l'une en bois à gauche juste à côté du lit, et l'autre tout au fond, en fer. Mais tandis qu'elle s'émerveillait devant tant de richesse, un bruit attira son attention, comme un bruit de frottement suivi d'un claquement sec, qui provenait de la salle où elle se trouvait juste avant : le salon. Elle s'immobilisa, mais le silence était revenu, dérangé seulement par les bruits du combat qui commençaient à se faire plus épars et lointains.Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
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Kalyope sentit les poils de sa nuque se hérisser. Même si elle ne percevait plus le moindre bruit dont l'origine serait proche d'elle, elle ne pouvait douter que quelqu'un se trouvait tout près, ou au mieux, s'y était trouvé. Si elle avait de la chance, la personne était repartie vers la salle des gardes, ou avait emprunté les escaliers qui donnaient sur le salon. Dans le cas contraire, l'individu pouvait fort bien se diriger vers la chambre à coucher, et y trouver l'ensorceleuse, qui n'avait pas la moindre excuse pour justifier sa présence.
La jeune femme enrageait d’autant plus, qu’elle venait enfin de trouver une pièce véritablement intéressante, qui valait probablement la peine d’être fouillée. Bien que dans l’absolu, la chose qui avait le plus retenu son attention était le petit tableau maritime, qui semblait perdu dans le décor. Quelque chose la poussait à essayer de le décrocher, pour voir s’il n’avait pas été placé là afin de dissimuler un petit coffre, ou un mécanisme quelconque. Le bruit qu’elle venait d’entendre l’encourageait d’ailleurs à penser qu'une sorte de serrure avait été manipulée, donc qu’il y a avait des choses qui valaient la peine d’être examinées de plus près.
La prudence lui dicta néanmoins de ne pas retourner immédiatement dans la petite pièce attenante. Mieux valait-il envoyer – une fois encore – Ilasseera en éclaireur, pendant qu’elle se dissimulerait en attendant de savoir s’il elle était à nouveau seule. Ensuite, il serait toujours temps d’aller examiner la marine et le coffre, puis la chambre dans laquelle elle se trouvait. En revanche, si quelqu’un devait pénétrer dans la pièce, et s’allonger sur le lit, elle n’avait pas la moindre idée de ce qui pourrait la tirer de là.
Et d'ailleurs, où se cacher ? Deux portes lui permettaient de fuir, mais ne sachant pas ce qui se trouvait derrière, l'ensorceleuse préférait ne pas se risquer à les ouvrir. Le rideau du fond était tentant, mais les chances d'être découverte étaient assez grandes, si jamais l'occupant de la chambre devait réapparaître. La solution la plus sûre, à défaut d'être commode, lui apparut en considérant le lit.
A pas de souris, Kalyope se dirigea vers l'imposante couchette, avant de se faufiler en dessous avec précaution. Elle tendit ensuite son bras pour laisser s'échapper la petite vipère, lui recommandant mentalement de se fondre dans la masse des meubles et autres ornements, et d'éviter de se faire repérer. Il ne lui restait qu'à patienter, le souffle court et les sens aux aguets ; ses dents mordant nerveusement la partie charnue de sa lèvre inférieure, dans un réflexe de concentration et de crainte.
Fidèle Ilasseera en reconnaissance + discrétion/déplacement silencieux. Si la pièce est vide, retourne examiner la marine et le coffre après détection des pièges (+ crochetage au besoin)
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Maître de la Main
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Kalyope, test de Déplacement silencieux 11 (dé) +3 = 14 Kalyope, test de Crochetage [action complexe] 13 (dé) +5 -2 (matériel) = 16 >< DD 20 : Échec Kalyope, test de Crochetage [action complexe] 1 (dé) +5 -2 = 4 >< DD 20 : Échec 'ensorceleuse, tapie sous le lit, tentait de garder une respiration calme tandis que sa vipère filait en exploration de la petite pièce et plus loin, du grand salon d'où étaient provenus les bruits.
Parfaitement invisible dans l'ombre des meubles, le serpent glissait sans bruit sur le sol, dardant sa langue qui lui permettait de sentir tout être vivant aux environs, par ses odeurs comme par les vibrations du sol. Kalyope ressentait tout cela, et pendant quelques secondes, une présence humaine dans le salon continua de faire monter la tension en elle. Puis il y eut un autre claquement sec, et les présences s'évanouirent. Elle et Ilasseera étaient de nouveau seules.
Sortant sans bruit de sa cachette, la jeune femme progressa à pas de loup dans la petite pièce pour la fouiller. Elle fit pivoter le tableau, mais derrière, il n'y avait que le mur ; fausse piste. Elle s'accroupit devant le coffre, fermé. Dépourvue d'outils de cambrioleur, elle dut se débrouiller avec les moyens du bord : deux épingles à vêtements. C'était une grosse serrure assez facile à manipuler, mais le crochetage était un art difficile et elle ne parvint pas à débloquer le mécanisme. Après deux épingles brisées, elle n'était parvenue à aucun résultat.
A nouveau, un bruit attira son attention, mais cette fois il était beaucoup plus pressant : dans la grande chambre, la porte du fond venait de s'ouvrir et deux gardes en armure surgirent, suivi d'autres personnages. Ils se mirent à fouiller rapidement la pièce, progressant dans la direction de l'ensorceleuse. Heureusement, elle était suffisamment loin d'eux et pouvait toujours s'abriter derrière l'angle d'un mur.
Son principal échapattoire était le salon... si jamais elle choisissait la fuite. Il y avait aussi la solution des fenêtres qui donnaient sur l'extérieur, mais comme la plupart des ouvertures du palais, elles comportaient des moucharabiehs en bois qu'il fallait casser, ce qui n'était pas de toute discrétion.
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La déception ressentie par l'ensorceleuse fut vive, mais de courte durée. Persuadée que la marine dissimulait quelque chose, elle s'était consolée en espérant découvrir ce que contenait le coffre, sans plus de succès. Mais l'arrivée des gardes lui fit bien vite oublier ces sentiments, qui semblèrent soudain futiles. En aucun cas, elle ne pouvait se permettre d'être découverte en ces lieux, surtout en possession de deux épingles brisées, preuve manifeste qu'elle avait cherché à forcer le coffre.
Son premier réflexe fut d'ailleurs de récupérer les deux épingles pour ne pas les laisser de trace de son forfait, tout en réfléchissant à toute vitesse quand à la stratégie à adopter. En vérité, la panique commençait à s'emparer d'elle, et il était moins question de stratégie que de survie. Si les gardes se contentaient de fouiller la chambre, le mur de la petite pièce suffirait à la dissimuler, mais elle ne pouvait jurer de leurs intentions. Aussi la fuite vers le salon lui parut la solution la plus satisfaisante ; d'autant qu'Ilasseera lui avait permis de s'assurer qu'il était vide.
Essayant d'allier célérité et discrétion, Kalyope se précipita dans la pièce attenante, cherchant des yeux un endroit où se cacher. C'est alors qu'elle avisa l'escalier, que dans son agitation, elle avait complètement oublié. Sans réfléchir plus avant, la jeune femme se précipita vers la porte, et monta les marches quatre à quatre, en priant avec ardeur pour que l'accueil qui lui serait réservé en haut des marches ne soit pas pire que ce qui l'attendait dans la chambre à coucher.
Un certain regret s'empara tout de même d'elle, dans la mesure ou elle répugnait à laisser derrière elle une pièce non examinée avec soin. Mais peut-être pourrait elle la fouiller ultérieurement, ou peut-être trouverait elle des choses bien plus intéressantes ailleurs. De toute façon, pour l'instant, l'accès lui était interdit.
Déplacement silencieux
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'éloigant des gardes, Kalyope gravit l'escalier, un gros ouvrage de pierre comportant plusieurs paliers, et des meurtrières pour la défense. Son pas était léger, malgré sa blessure qui lui faisait un mal de chien. Vue de l'extérieur, dans la pénombre de l'endroit, la magicienne pouvait faire penser à un fantôme, avec sa robe tachée de sang flottant au gré de ses mouvements.
Elle parvint enfin en haut de l'escalier, débouchant sur un couloir sobre qui obliquait à gauche au bout de quelques mètres. Jetant un rapide coup d’œil pour s'assurer que la voie était libre, elle vit plusieurs ouvertures ; juste à sa droite, une porte fermée, et à gauche, une simple ouverture qui donnait sur une vaste pièce aux murs recouverts d'étagères croulant sous le poids des livres et des rouleaux de parchemins. Au fond du couloir, qui à cet endroit décrivait un coude à droite, une autre porte, ouverte cette fois, lui permettait de voir une partie d'une petite pièce.
Un courant d'air frais entre la bibliothèque et la petite pièce fit frissonner Kalyope. L'odeur de la poussière et du vieux papier lui parvint aux narines. L'ambiance était beaucoup trop calme, et quelque peu angoissante. Elle n'entendait même plus les gardes en bas, ni les bruits du combat dans la cour. Par ailleurs, l'endroit était presque plongé dans les ténèbres, et seule la faible lumière filtrant de l'extérieur permettait d'y voir quelque chose. Les lanternes accrochées aux murs étaient toutes éteintes.
Un mouvement dans la pièce au bout du couloir la fit sursauter. Elle sentit sa vipère se mettre en alerte. Pas étonnant : Kalyope reconnut la silhouette fine d'un chat, qui s'arrêta dans l'embrasure de la porte et regarda, immobile, l'ensorceleuse. La petite bête poussa un léger miaulement. Kalyope vit alors, juste derrière, les éclats d'un objet brisé, en porcelaine peut-être, qui jonchaient le sol.Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
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La jeune femme qui rêvait d’aventures des heures durant semblait soudainement bien loin. Car si cette dernière était bien au rendez-vous, tout le côté romanesque de la chose commençait d’être sérieusement mis en péril. Une part de Kalyope était toujours emplie de l’excitation procurée par la situation, mais une autre part d’elle-même regrettait le charme sans risque des livres dans lesquels elle s’évadait. La situation n’était pourtant pas tellement plus délicate qu'auparavant, mais l’atmosphère pesante et la douleur lancinante mettaient ses nerfs à rude épreuve.
Elle jeta un regard circonspect au félin dont la présence avait tant agité sa vipère, en essayant de déterminer sa provenance. Simple chat qui passait par là, comme pouvait éventuellement en attester l’objet brisé qu’il aurait renversé, ou animal familier ? Et dans le second cas, où se trouvait le mage… ? Car la bibliothèque qui située sur sa gauche ressemblait fort aux réserves de l’école qu’elle avait fréquentée ; et de toute évidence, les érudits ne se tenaient jamais bien loin de leurs précieux volumes.
L’ensorceleuse tenta de se rassurer : si mage il y avait, il ne faisait pour l’instant qu’étudier ses mouvements, car il ne l’avait pas encore attaquée. Aussi pourrait-elle peut-être repartir intacte. Cette option n’était pourtant pas sa favorite. En redescendant, elle aurait toutes les chances de tomber sur les gardes qu’elle avait entendus pénétrer dans la chambre. Et si elle se sentait en capacité de négocier avec un autre adepte de la Toile, elle avait appris qu’il était peine perdue, dans ce pays, de tenter de soudoyer un homme d’arme.
La deuxième solution consistait donc à rester là-haut, afin de fouiller la bibliothèque et les pièces attenantes, à condition qu’elles fussent vides. Mais comment le savoir ? Grâce à sa compagne halfeline, elle avait appris certains tours, comme celui de se cacher dans les ombres. Toutefois, son état de fatigue et la perte de souplesse due à sa blessure laissaient à penser qu’elle échouerait probablement à se dissimuler. Et de toute façon, le chat l’avait déjà repérée. La seule chose qui lui restait à faire, était d’essayer de situer son ennemi, si ennemi il y avait. Avec un peu de chance, la Toile le trahirait.
Aussi faiblement que possible, Kalyope murmura une incantation, afin que la magie des lieux lui apparaisse sans fard. C'était sans doute sa meilleure chance de localiser le mage, ou de déterminer si le chat n'était qu'un simple chat, ou un compagnon d'ensorceleur.
Ce qu’elle ferait ensuite, elle n’en avait pas la moindre idée…
Détection de la magie
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Kalyope lance détection de la magie Kalyope, test de Perception auditive 4 (dé) + 4 = 8 >< DD ? : ne détecte rien Kalyope, test de Détection (chambre) 9 (dé) + 4 -2 (faible luminosité) = 13 >< DD ? : ne détecte rien e chat ne bougea pas d'un iota lorsque Kalyope se mit à incanter, ses mains décrivant de rapides arabesques, et ses lèvres délivrant des paroles dans la langue de l'Art... Peut-être comprenait-il ce qu'elle faisait, si c'était, comme elle le soupçonnait, le familier d'un mage ? Mais elle découvrit bien vite qu'il n'en était rien, lorsque son sort fut lancé et que tout ce qui était magique put se révéler sous ses yeux.
Pour le moment, elle ne ressentit qu'une légère aura dans la direction de la chambre où se trouvait le chat, mais celle-ci ne provenait pas de l'animal. Puis, se tournant vers la bibliothèque, elle n'en découvrit aucune autre. Ce n'était donc pas des écrits magiques qui se trouvaient là... et il n'y avait pas non plus de mage tapis dans l'ombre.
La magicienne put donc se concentrer sur l'aura qui se trouvait dans la chambre. S'approchant prudemment de celle-ci, elle découvrit une pièce où régnait un désordre absolu, comme si un combat venait d'y avoir lieu. Le lit était défait, le drap en partie déchiré gisant sur le sol. Une corde était accrochée au pied du lit et allait jusqu'à la fenêtre dont le moucharabieh était brisé. Il y avait aussi le vase brisé près du lit, et un grand rideau déchiré en plusieurs endroits, qui formait auparavant un boudoir au sein de la chambre. L'aura provenait de ce petit boudoir, et plus précisément d'un bureau qui s'y trouvait.
Jusque-là, l'étage était toujours silencieux. Le chat ne faisait plus attention à la magicienne, et s'allongea sur le lit défait. Le problème était que la magicienne n'y voyait pas grand chose, dans la pénombre ambiante. Elle ne voyait aucune source potentielle de lumière dans la chambre, mais en revanche, il y avait plusieurs torches accrochées le long du couloir, qu'il suffisait de rallumer.
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La perplexité de Kalyope allait grandissante. Elle qui s'était attendue à tomber sur un mage, ou éventuellement une pièce vide de toute présence humaine, voilà qu'elle se retrouvait dans une chambre dont, manifestement, on avait fui en toute hâte. Quant à savoir qui... Qui donc avait voulu fuir en toute hâte ce lieu relativement retiré ? Et surtout, pourquoi ?
Le voleur qu'elle avait croisé à l'étage inférieur ? Il lui semblait pourtant qu'il était parti dans la direction opposée. Et de toute façon, le lit défait indiquait que la personne qui avait fui avait également séjourné dans la chambre. Elle imaginait mal l'individu cagoulé avoir pris le temps de faire une petite sieste avant de décamper. Il devait donc s'agir d'un résident. Au vu de sa localisation particulière, cette chambre n'abritait probablement pas un invité, mais un habitant du palais. Un habitant qui n'aurait pas participé aux festivités de la soirée. La princesse ? Cela paraissait fort peu probable. Même plongée dans l'obscurité, cette chambre avait l'air bien moins luxueuse que celle de l'étage inférieur, qui seyait beaucoup plus à une personne de son rang. A moins qu'elle n'ait précisément choisi de s'évader de la chambre du haut, peut-être occupée par son précepteur, et non de la sienne. D'ailleurs, que ce fut la princesse ou non, la personne qui s'était enfuie était à l'évidence recherchée, comme en attestaient les gardes que l'ensorceleuse venait de fuir. De là à imaginer qu'ils n'allaient pas tarder à la rejoindre à cet étage, il n'y avait qu'un pas...
La curiosité dévorait la jeune femme, mais elle ne pouvait pas se permettre d'être découverte en ces lieux. Pourtant, elle ne pouvait pas non plus rebrousser chemin. Si les hommes d'armes se trouvaient dans le salon, ou décidaient de monter l'escalier au même moment, elle n'aurait vraiment aucune chance de se cacher. En restant là-haut, la chose serait peut-être possible. Encore lui fallait-il pouvoir explorer les lieux. Pour se faire, une source lumineuse était indispensable. Kalyope avisa les torches éteintes. Sans briquet en sa possession, elles ne lui seraient pas d'une grande utilité. Mais ce qu'elle ne pouvait réaliser, l'Art pouvait l'accomplir à sa place. Néanmoins, la jeune femme prit quelques secondes pour réfléchir. Si les gardes montaient, la torche leur indiquerait immédiatement sa présence. Il lui fallait donc trouver quelque chose de plus petit, qu'elle pourrait dissimuler le cas échéant, afin que la source lumineuse ne soit pas repérée. Prenant soin de ne pas choisir un morceau trop tranchant, l'ensorceleuse se saisit d'un des débris du vase, et le tint devant ses yeux. De l'autre main, elle esquissa quelques arabesques, murmurant les paroles qui devaient accompagner ses gestes. Ses pupilles violettes prirent un instant la couleur de l'or fondu, et le morceau de céramique se mit alors à diffuser une vive lumière. Toute la pièce devint plus claire.
Kalyope se devait d'agir méthodiquement : d'abord, vérifier qu'il existait un endroit où elle pourrait se cacher. Puis examiner la fenêtre par où le fuyard était passé, et enfin, si le temps le lui permettait, fouiller la pièce en détail, à la recherche d'indices plus probants. Voire la totalité de l'étage.
Aussi tôt pensé, aussitôt fait. Tous ses sens aux aguets, l'ensorceleuse se dirigea vers le petit boudoir, afin de voir dans quelle mesure il pourrait la cacher, si les gardes décidaient de venir fouiller la pièce.
Lumière + détection et fouille, si personne ne monte.
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