Le Sceau du Dragon

Tùrambar avait souhaité bonne route à Pancha et à Macha, leur souhaitant qu'Ilmater les gardes des dangers.

Puis le paladin les avait regardé s'éloigner le cœur lourd, finalement les chansons du joyeux compagnon allait lui manquer.

Quosim les avait alors guidé dans un étrange sanctuaire.
L'endroit était semblable à une grotte, dans laquelle une terre riche, presque agricole dégageant une forte odeur tapissait le sol.

Le paladin crut d'abord être tomber sur un ancien sanctuaire de la mère nourricière Chauntéa. Jusqu'à ce que leur guide explique qu'il s'agissait d'un sanctuaire de son dieu datant de néthéril.
Le paladin l'avais presque oublié, Shaundakul était un des plus vieux dieu, son culte était puissant jadis, accumulant les secret.

Les paroles de la magicienne firent sortir Tùrambar de ses pensées.
-Attention, à ce que tu demande Shorana, cette magie est dangereuse, les mages de néthéril voulurent suplanter les dieux et en reçurent de terribles châtiments.

Puis il posa quelques question à Quosim :
Pourrons nous en cas de soucis revenir sur nos pas et franchir cette porte ? Si dans trois jours nous n'avons pas atteint l'autre portes que ce passera-t-il ? Enfin, tu nous a dit que nous ne n'aurions que pour quelques heures donc je ne devrait pas trop m'inquietter.

Le Chemin de Shaundakul- Le Sceau du Dragon II



Année de la Magie Sauvage
Quatrième Jour du Pourrissement
Climat : Soleil, vent moyen.

Quosim sourit brièvement à l'étincelle de curiosité qui habitait les yeux de l'ensorceleuse. Il hocha la tête à l'affirmation du paladin. La magie qui se dégageait de cette ouverture quasiment spatiale était d'une grande intensité, et semblait totalement alien aux résidents de cet espace-temps :
Attention petit Shoranna, dit Quosim doucement, cette magie là pourrait brûler les ailes de bien des adeptes. Son essence même est quasiment divin comme Naïrod le suppose. D'ailleurs je ne pourrais vraiment répondre à votre question, je ne suis que simple utilisateur Naïrod, non pas créateur. Le Netheril était une nation d'une puissance telle qu'elle fit ombrage aux dieux eux-même. J'ai passé une vie à essayer d'en percer les secrets, et je n'en suis qu'aux balbutiements.

Il laissa errer son regard sur l'ouverture un instant puis en guise d'explication à la jeune femme il continua : Imaginez un sort de téléportation, un simple portail comme certains magiciens peuvent créer, ajoutez lui une durée dans le temps et la création d'un chemin dans des limbes, je dis bien création, car le chemin est crée. Vous pouvez dès lors imaginer la puissance de ce genre de magie... Aujourd'hui seuls les dieux peuvent donner la puissance nécessaire pour dévoiler le passage qui reste caché aux yeux des hommes. Il y en a que deux dont je connais l’existence, l'un vous l'avez devant vous, l'autre se situe au Nord, sous les Vaux, en Outreterre. Beaucoup plus puissant, beaucoup plus dangereux, il mènerait au cœur de la Damarie... Allons, assez parlé ! Bonne chance à vous ! Je suppose que nos chemins se séparent à jamais ...

C'est qu'il s'était habitué à la présence de ses jeunes, et qu'il se sentait tout à coup très vieux, comme un grand-père qui poussait ses petits dehors, les forçant sur le chemin de la vie, le laissant solitaire avec ses petites manies, sa petite maison et sa petite vie qui s'éteignait peu à peu. Il les regarda franchir un à un le seul de cette étrange porte et partir sur le sentier de couleur lumineuse comme si ils marchaient sur un rayon de lumière. La porte se referma doucement, sans bruit et d'un coup s'effaça, comme si elle n'avait jamais existé.

Dans ce décor différent, où le ciel d'une couleur gris foncé où nul astre ne venait ponctuer la chaleur naturelle, la végétation aux couleurs étranges, virant du pourpre à l'or, avec ici et là des fleurs aux pétales compliquées et aux différents tons d'argent, de jaune et de turquoise, les héros se sentaient étrangement irréel. La pesanteur semblait tout aussi différente : à vrai dire leur matériel qui au fil de la marche pouvait meurtrir les épaules et les bras, semblaient plus facile à porter, leur pas presque bondissants. Il n'y avait pas d'indication possible du temps, à vrai dire il était difficile d'appréhender ses jours et ses heures. Le sentier de lumière filait tout droit éclairant les arbres par dessous envoyant les ombres sens-dessus dessous, affolant un peu les sens de ceux qui étaient habitués au plan matériel...

Votre HRP

Juste avant de franchir la porte magique, pour fermer la marche.
Le paladin s'approcha du vieux prêtre en allumant son auréole.
Il prit doucement la tête de Quosim entre ses mains et lui dit gentiment :

-Merci pour tout, bon père Quosim. Accepte la bénédiction d'Ilmater. Puisse tout les biens faits que tu nous as donner t'être rendu chaque jour de ta vie. Et puisse le dieu en pleur te garder de tout les souffrances.

L'auréole qui avait circulé jusqu'au main de Tùrambar s'éteignit après un dernier flash.
Le paladin passa donc la porte magique.

Il eu l'impression d'être atteint d'achromatopsie. Tout dans cette étrange lieu était comme recouvert d'un voile gris et terne.
Son corp et son équipement ne lui semblait plus rien pesés.
Le paladin avait l'impression d'être devenue une sorte d'âme en peine.

Enfin, il remarqua le chemin lumineux.

-On dirait que notre chemin est tout tracé. Essayons de marcher et de rester ensemble.

La magicienne après avoir tenté de comprendre les explications de Cosim, comprit, qu'elle était encore loin d'avoir le niveau suffisant pour générer un passage d'une tel puissance sur un temps aussi long.
Les mages néthéril étaient vraiment impressionnants.

Elle se vit échoir la clef magique, chose assez logique selon elle. Mais qui lui faisait tomber une grosse pression sur les épaules.

Elle passa la porte magique avec exitation. Bien qu'elle en avait longuement étudier la théorie sur les voyage entre plan et sur les particularités de celui-ci. C'était son premier voyage.

On avait beau lui avoir décrit, ce monde grisonnant, dont seul les plantes semblaient avoir gardées une part de leur couleurs. Elle se sentait légères, elle se pensait même capable de s'envoler.
Mais elle savait qu'elle ne devait pas laisser ses envie prendre le dessus.
Elle retient aussi Crocky qui semblait d'un seul coup avoir envis de jouer les lézard de l'air.

-Il ne faudrait pas se laisser gagner par trop d'euphorie, ni s'éloigner du chemin. Tu devrait tenir ton chien, je pense. S'il se perd, il ne ressortirait jamais d'ici.

Shorana était tout à fait d'accord avec le paladin sur l'idée de tous marcher ensemble, au même rythme. Après tout le plan éthéré était connut pour être un important point de passage et pas seulement par des êtres bienveillants.

Elle avança avec ses compagnons sur le chemin lumineux.

Le Chemin de Shaundakul- Le Sceau du Dragon II



Année de la Magie Sauvage
Plan éthéré
Climat : Frais

Nym'I'Ria avait eu une sérieuse hésitation de franchir cette porte. Ses poils s'étaient hérissés alors que sa truffe humait avec grande méfiance ce nouvel environnement. Il fallut toute la persuasion d'une gnomesse cajolante pour que le chien accepte de la suivre.

C'est ainsi qu'ils s'engagèrent sur le chemin de Shaundakull qui pour l'heure ne présentait aucune difficulté si ce n'était une baisse de température. Ce n'était pas froid à vrai dire, c'était vraiment frais comme la température d'une eau de rivière. Aucun vent ne vint troubler les cheveux et le silencieux de la forêt environnante pouvait susciter une certaine inquiétude. Ce qui était peut-être le plus étonnant c'était que le temps semblait réparti en tranches ce qui en pratique faisait avancer plus ou moins rapidement le paysage à chaque pas. Parfois on avait l'impression d'aller très vite, parfois on avait l'impression que cela n'avançait pas, que l'arbre aux fleurs violettes restait sur le bord du chemin pendant un temps d'une longueur effrayante. Ces passages temporels n'avait pas d'incidence sur les voyageurs sur le chemin lumineux, si ce n'est que l'esprit en ressentait un drôle de malaise et qu'il fallait un certain temps pour s'y habituer sous peine d'être légèrement perturbé et totalement perdu.

Difficile de venir parler d'un laps de temps, celui-ci étant difficilement mesurable, les voyageurs étant simplement conscient du fonctionnement de leur corps. Il devait être l'heure du déjeuner, car les estomacs commencèrent à crier famine, la gorge s'asséchait, et même le compagnon chien commençait à surveiller les broussailles comme si il cherchait à se mettre quelque chose sous la dent. Le cadre était assez enchanteur, même si les couleurs ne restaient pas standards, et il invitait les voyageurs à se poser sur le moelleux d'une sorte de pelouse parsemée de fleurs aux tons orangés. Un peu plus loin, une petite rivière aux couleurs de pourpre murmurait gaiement alors qu'elle descendait un horizon incliné. On pouvait apercevoir dans cet étrange ciel une envolée d'oiseaux, du moins à cette distance on pouvait croire que c'était des oiseaux, sauf qu'au lieux de deux ailes, quatre était de mise. Une petite brise s'était levée, fraîche caressant les joues, séchant la sueur d'une longue marche.


Votre HRP

Alors que la gnomette admirait le faune et flore extraordinaire de ce passage, tout en tenant Nym'E'Ria pour éviter que celle-ci ne se perde comme l'avait conseillée Nana, son ventre la rappela à la réalité en se mettant à grogner.

Elle éclata de rire.

-Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je pense qu'il est temps de s'arrêter pour manger un morceau ! De plus le cadre est magnifique, alors autant en profiter !

Mei'Y'An se demandait quelle merveille pouvait encore receler ce passage. La notion de temps la perturbait quelque peu ici, avec ce passage qui parfois avançait, parfois stagné. Mais, pour essayer d'oublier ce malaise, elle préférais se concentrer sur la beauté du lieu, d'autant que Quosim ne les aurait pas envoyé dans cet endroit pour les tuer, il fallait donc rester positif.

Elle regarda Nana et Tùrambar pour savoir si ils avaient également envie de s'arrêter quelques minutes pour manger un morceau. Sans oublié de nourrir Nym'E'Ria et Crocky qui eux, semblaient du même avis que la gnomette !

Tùrambar profitait lui aussi du spectacle de ce monde étrange, bien qu'un peu plus méfiant que la gnomette.

-Je dois avouer qu'un morceau de pain ne serait pas de refus. Mais comme Quosim l'a dit, l'endroit est dangereux... De plus, il a dit que nous n'en n'aurions que pour une dizaines d'heures de trajet...

Le paladin sembla réfléchir un moment, tout en avançant et en prenant soin de bien rester sur le chemin lumineux ; presque l'histoire de sa vie en somme.
Marcher sur le chemin droit et lumineux de la vertu sans en dévier car se serait se perdre dans les ténèbres.
Son ventre gargouilla à son tour, le sortant de ses réflexions.
Il s'étira avant de conclure sa réflexion.

-Peut être pouvons nous simplement, avancer en grignotant ? Après tout, ça me semble un bon compromit.

Shorana avançait au même pas que ses compagnons et au rythme permis par le plan éthéré.
Elle ne manquait pas une miette du spectacle qui s'offrait à elle.
Elle observa surtout les étranges volatiles à quatre ailes.

*Est ce que s'est de simple oiseaux ? Normalement le plan éthéré est censé être une simple copie en plus gris du plan matériel, ça doit être autre chose. Où alors ce plan n'est pas le plan éthéré, mais un plan véritablement créé par la magie néthérisse...*

Mei'Y'An et Tùrambar faisait par de leur envie de casser la croute. Quand Crocky sortit de sa cachette, pour signifier à sa maîtresse d'un mordillement d'oreille que lui aussi mangerais bien un bout.
Elle sortit donc de ses réflexions.

-Oui, je mangerais bien un morceau, cette endroit est différent de ce que j'ai lut dans les livres. Je ne sais pas ce que nous risquerions à prendre une pause...
Enfin, je pense que nous pouvons nous le permettre tant que nous ne sortons pas du chemin.
*J'en profiterais pour faire un petit point.*

Jet de connaissance des plants +5 pour déterminé s'il y a du danger à faire une pause . Connaissance des mystères +9 pour savoir ce que sont les oiseaux à 4 ailes. Connaissance géographie +7 pour estimer le temps de trajet restant.

Tùrambar tressaillit quand il entendit la réflexion de la magicienne :
*Différent de ce qu'elle a lut ?*

Quelque chose sembla cliqueter dans l'esprit du paladin, qui regarda ses compagnes de voyages avec de grands yeux ronds. Il leva les mains au ciel.

-Une minute, c'est de la magie néthérisse certes, mais Quosim est un prêtre de Shandrakull.
Je viens de comprendre, ce plan n'est pas le plan éthéré, comme tu le pensais, c'est autre chose, c'est un plan créé par la magie divine.

Puis il se concentra sur le chemin lumineux. Était il finalement risqué de s'y arrêter pour manger ? Et si oui, dans combien de temps auraient ils atteint la sortie dans Proksur.

hrp connaissance des religions +6

Le Chemin de Shaundakul- Le Sceau du Dragon II

Année de la Magie Sauvage
Plan éthéré
Climat : Frais


Les aventuriers avaient mille fois raisons de se méfier de ce chemin qui passait dans une partie de monde totalement inconnue aux mortels. Il y a de ces plans qui sont vivables pour des êtres humains, d'autres où ils ne pourraient pas survivre plus d'une minute. Celui-ci avait un peu des deux, et était si étrange à leur perception qu'il n'auraient en aucun lieu pu vraiment connaître les dangers potentiels qui les guettaient. Pourtant Naïrod était familier de la magie divine, et non seulement était convaincu que les dieux vivaient au travers de la fibre même du plan matériel et de tout les autres plans d'ailleurs, mais il savait aussi que si ce chemin existait, il n'était sans doute pas là par hasard.

Shorana elle ne pouvait vraiment atteindre ces limites religieuse, sa magie issue de la grande Toile étant de nature profondément profane. Mais il y eut de ces grands lanceurs de sorts qui étaient tout à fait capables de déchirer l'espace temps pour créer un plan parallèle. Elle n'en était pas encore à ce niveau, mais qui sait l'expérience s'accumulant, elle sera peut-être de taille un jour à se mouvoir entre les différents plans d'existence.

Mey'Ann avait des considération plus terre à terre. Et elle avait tout à fait raison de vouloir prendre un moment pour se restaurer. On ne sait jamais à quoi s'attendre lorsqu'on entreprenait des voyage de cette taille. Timidement, les sens aux aguets quand même, les compagnons se posèrent, veillant bien à ne pas quitter la route et entreprirent de se restaurer et se reposer un tantinet. Cela leur donnerait l'occasion d'échanger de point de vue et d'estimer si ils en avaient encore pour longtemps. Si leur corps et leur esprit continuent à fonctionner parce que justement ils étaient ancrés dans le temps, il ne pouvait savoir à moment ils sortiraient de ce plan. Serait-ce avant même d'y être entré ? Ou alors bien après toute choses ? Voilà un élément de réflexion qui pourrait donner de l'eau aux fils des pensées.

Restauration prise, tout le monde se sentait bien mieux. Il y eut comme une nouvelle légèreté dans les membres un peu reposés et c'est d'un bon pas qu'ils continuèrent la route. Celle-ci se rétrécissait à fur et à mesure pour ne devenir qu'un petit sentier, comme si les abords avaient mangé graduellement le passage. Les arbres se resserraient graduellement en une sorte d'arc menaçant, cachant la lumière. Continuant sans faillir le chemin qui était visible dans l'ombre de cette canopée, les aventuriers entendirent d'abord le bruit de l'eau avant d'arriver à une élévation du terrain de part et d'autre de leur route. De là caché entre deux collines ils purent voir au loin une construction ancienne qui semblait être en plein milieu de leur voie. La rivière elle venait de la gauche et ses eaux avaient entrainé avec eux toute trace de ce beau chemin qu'il suivait depuis si longtemps. Quoique, une fois traversé ils purent voir de l'autre côté la route reprendre un peu plus large, droit vers la grande entrée de l'immense bâtisse qui se dressait devant eux.

Sur le côté des constructions s'entremêlaient avec la végétation. Cela avait la forme d'un temple, même si l'étrange édifice n'était pareil à aucun qu'ils avaient vu jusqu'à présent.

Votre HRP