La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

La bataille piétinait, et un nouvel orque mort vivant venait de faire son entrée sur la scène du combat. Il était plus grand et plus inquiétant. Elzear se dit tout de suite que ce genre d’adversaire allait être plus difficile à éliminer. Aussi il pris une autre de ses flèches et decida de viser au mieux ce grand machin.

L’elfe remarqua avec un brin d’ironie, malgré la situation, que les ‘clan’ du groupe se remarquait au combat. Volan allait aider son sbire de nain, et Shamar venait l’aider, ce qui lui indiqua que pour la suite il pourrait compter sur lui. Maintenant il allait falloir batailler dur si on voulait qu’il y ait une suite, car les adversaires semblaient nombreux et dangereux. Mais advienne que pourra, il serait toujours temps de fuir comme un rat et de semer ces ‘gros’ lourdauds dans la foret. Pour le reste du groupe, ce serait une autre histoire. On allait enfin voir « ce que chacun avait dans le froc » comme disait son maître d’arme.



Elzear reste ou il est et tir une autre flèche sur l’orque d’outreterre (c’est bien le A sur le plan ?)
Edit Stolig c'est le O4 en haut à gauche



Ce message a été modifié par Stolig le Dimanche 07 Octobre 2012 à 14h53

Cette grande rixe semblait franchement prendre un mauvais tour. En considérant que Nedjec était, définitivement ou pas, hors jeu, la compagnie était maintenant en égalité numérique avec l'adversaire ... C'était sans compter l'apparition fortuite de l'aasimar devant eux qui rééquilibrait la balance. Rééquilibrait, puisque vu la taille du quatrième orc qui venait de sortir, l'avantage n'était nul part. Il était temps de jouer.
A gauche, le flan était défendu par Volan à la lance, et leur impromptue alliée, qui, vu son avance, devait également combattre au corps a corps. A droite par contre, Nedjec venait de tomber et Elzear avait encore son arc en main. Mieux valait équilibrer les front, Fasur aurait rapidement assistance.
Évaluant la distance entre le mur et l'elfe, le rôdeur attendit que celui ci fasse fuser sa flèche, pour ne pas le gêner, avant de passer derrière lui sans le bousculer pour aller défendre son flanc et rejoindre le corps inanimé de Nedjec.

- Attention je passe !,dit il avec un certain amusement dans le ton

Se plaçant juste a coté, il fit barrage de son épée pour prévenir le coup d'amorce et regarda l'orc, attendant le choc. Le quart de seconde suivant il se résolut a provoquer l'orc pour tenter de tenter de sauver ce qu'il restait a sauver de Nedjec. Même si il doutait que la créature soit a même de comprendre la chose. Il siffla donc un grand coup pour attirer son attention.

Mouvement jusqu'à deux cases au dessus de o2, et mise en défense totale.
(A, c'est l'aasimar je pense Elzear ! )

¤Par les Neufs Enfers ! ¤

Un orque n’avait que rarement aussi bien résisté à la hache du nain. Habituellement, le combat se terminait dans les premières secondes, mais pas avec cet orque… Le coup de Fasur avait raté, et le guerrier en évita de justesse un autre. Si l’orque le touchait encore une fois, Fasur en craignait fortement les conséquences. L’arrivée de l’orque d’Outreterre ne fût pas remarquée par le nain, mais il entendît un bruit sourd, comme une masse tombant sur le sol.

¤Me dis pas que c’foutu elfe en a eu un ?!¤

- Ça va pas se passer comme ça, j'vais égaliser !

Cette idée le stimula. Ramenant sa hache près de lui, il l’élança vers les côtes de son adversaire, espérant que ce dernier ne se déroberait pas, le nain ne voulait pas payer une tournée à Elzear.

e Thayen ne se doutait pas vraiment au départ du danger encouru. Vu l'équipée de bambins aux cheveux blancs qu'ils avaient rencontrés, il avait supposé qu'un rien devait les effrayer. Néanmoins, un doute lui restait en raison des traces qu'ils avaient vu en fin de journée aux environs du campement. Ce qui lui rappelat qu'il lui faudrait sermonner ce rôdeur qui d'une part se fait endormir, et de l'autre n'a pas été capable de certifier la sécurité des environs avec suffisamment d'exactitude pour éviter de tels déboires. Quant aux propos sur le Cerfou, il ne semblait pas vraiment ni odieux ni terrifiant à Dzahim, des mages cherchant parmi la population des corps et des âmes à sacrifier, voir torturer, ou autre horreur, il en avait côtoyé de son enfance à son age adulte. Même si, heureusement pour lui, il leur aurait fallut inventer une raison valable pour pouvoir s'en prendre à lui.

Il n'avait ni relevé l'outrecuidance de la femme, qui osait tout de même lui faire porter le chapeau d'avoir attiré les monstres à eux tandis qu'elle se présentait comme parfaitement sans reproche... Du point de vue du Thayen, c'était loin d'être le cas. Il ne nota pas non plus celle des deux jeunes enfants, songeant qu'il aurait bien assez de temps pour leur apprendre la politesse une fois sortit de ce pétrin. Aussi avait-il pris la direction de la sortie sans plus de commentaire qu'un air las.

Tout s'accéléra dès qu'il rejoint la porte extérieure. Son premier réflexe quand il vit tous ces dangers, vu d'indiquer d'un par réflexe aux enfants de rester derrière et de se dissimuler. D'ailleurs, si l'un d'eux tentais de passer sans que la situation ne se soit un peu calmée, il l'en empêcherais en faisant obstacle de son corps. Son second foyer d'attention était Nedjec. Ce dernier s'était jeté sous l'arme d'un des orcs macchabée. Et ce n'était guère pour lui plaire. S'il ne se trompait pas, ces derniers chercheraient sans doute à l'achever pour le faire revivre. Il fallait agir au plus vite. Et son premier geste fut de courir dans sa direction.

Mais quelque chose arrêta son attention. Un allié ou une menace planait sur les lieux sous la forme d'un rôdeur Halfelin tapis sur le toit. Cela faisait beaucoup de choses à prendre en compte, surtout si l'on ajoutait cette folle suicidaire de prêtresse, ou mage, qui se jetait en avant dans la mêlée alors que le Thayen lui avait tout juste demandé d'utiliser ses sorts si nécessaire. Il voulait bien reconnaître que le « nécessaire » était d'actualité, mais pas qu'il implique qu'elle se mette bien en vue bien au centre et sans moyen de la défendre efficacement.

Il n'avait hélas pas le temps de cogiter outre mesure, et rapidement, il se mit à faire ce qu'il savait faire de mieux : donner des ordres.

- Ralween, revenez en arrière, vous n'êtes pas équipée pour le combat, et si la lutte doit être longue, on aura besoin de vos sort jusqu'au bout. N'allez pas jouer le papillon éphémère. Volan, Kelemvor va avoir du travail cette nuit, je te laisse t'en charger à ta guise. Mais songez tous qu'on risque d'avoir à tenir toute la nuit. Si d'autres orc arrivent en surnombre, regroupez-vous vers l'entrée, nous pourrons la défendre plus facilement. »

Tout en parlant, il avait désigné discrètement l'halfelin a Elzear et Shamar, encore à proximité. D'ailleurs, il ne l'avait pas vraiment oublié. Continuant son propos comme s'il soliloquait, il s'adressa pourtant directement à l'halfelin.

- Si une quelconque aide de la confrérie des vieux chênes pouvait soit intervenir, soit chercher des renforts, ce serait là le moment idéal. Cela outrepasse certes ma dette envers la ravissante Elodïne, mais je serais ravis de leur rendre monnaie de leur pièce. »

Il n'avait pas oublié la promesse de cette dernière. Et s'il regrettait d'avoir a révélé si tôt ses contacts de vive voix, la situation l'exigeait à ses yeux. Toutefois, trop conscient que la position avantageuse car invisible de l'halfelin lui donnait un avantage. Sur eux, ou sur les morts vivant.

Une fois les ordres donnés, et à vrai dire, il avait parlé tout en se dirigeant avec précaution vers l'endroit où Nedjec était tombé. Armé de sa pique, il se plaça de façon à pouvoir contrôler le moindre mouvement adverse s'il tentait de s'approcher du groupe. Par la même occasion, il put s'approcher suffisamment prêt de Nedjec pour constater les dégâts, et si possible lui porter assistance en l’entraînant à l'écart.

Voyant que Shamar l'avait devancé mais ne semblait pas s'en prendre à l'orc, Dzahim se décida à porter un coup en direction de ce dernier, tirant avantage de son allonge.

Dzahim va une case au dessus de celle de Nedjec. Et attaque l'orc. Il jette par ailleurs un coup d'oeil à son pauvre esclave. Pour savoir s'il lui faudra agir rapidement, ou s'il peut commencer par prendre le temps de se débarrasser de l'orc 2.

La Voie du Papillon.

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~COMBAT~


Fasur :

Attaque Orque 1 : 7+1d20 (Hache de guerre naine de maître, tranchant: 1D10+4 / x3) 11(dés)+7 = réussite
dégâts 10 points de dégâts

Shamar Klat :

Mouvement : Défense totale +4 à la CA = 21
1d20+3 (Epée longue) , dégâts 1d8+2(modif FOR) = 1d8+2 , critique :19-20/x2)

Dzahim

Attaque O2 Jet d’Attaque au corps à corps2 : 1+2+1d20 (lance, 1d8+3, critique x39[dés]+3 = Echec

Volan :

Cours vers O4
Arme magique 1min/niveau : +4 =+1(AM)+1(BBA)+2(modif.FOR)+1d20 (trident, 1d8+3+1(AM), x2)
Attaque Opportunité Orque 3 : 16(dés)+ ? = Réussite
Volan subit 8 points de dégâts => Volan est à 13 points de vie
Attaque Volan O3 = (10)dés+8 = Réussite
Dégâts : 9 points de dégâts

Elzear :

Attaque A : 4+1d20 = 0(BBA)+4(DEX)+1d20 (Arc long, 1d8, 20/x3, 30m)
2(dés)+4 = 6 Echec

Ralween

Attaque D bâton : 5(dés)+? => Echec

Orque 4 :

Mouvement

Orque 1 :

Attaque Fasur avec un cimeterre :
19(dés)+? = Réussite (critique non confirmé
Dégâts : 6 points de dégâts - Fasur est à 2 points de vie.

Orque 3:

Attaque Volan : 17(dés)+? => Réussite
Dégats : 7 points de vie => Volan est à 6 points de vie

Orque 2 :

attaque Shamar
20(dés)+? réussite (non confirmé)
Dégâts : 8 points de dégâts, Shamar est à 2pv

Dragma :

attaque Ralween
17(dés)+? réussite
Dégâts : 3 points de dégâts

Initiatives(rappel)

Fasur : 18(dés)+3
Shamar: 17(dés)+3
Dzahim : 15(dés)+3
Volan 13(dés)+2
Elzear : 9(dés)+4
Ralween : 10(dés)+2
Orque 4: 11(dés]+?
Orque 1: 7(dés)+?
Orque 3 : 4(dés)+?
Dragma : 2(dés)
Orque 2 : 4(dés)+?

1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles

Dans le silence interrompu par le fracas des armes, Dzahim donna clairement ses ordres. Certains furent suivit, d'autre moins. Le champ de bataille s'étendait de partout, les halètement se firent entendre, ainsi que certains grognements ou gémissements retenus par les combattants. Tous tirent fièrement leur objectifs, vaillants et volontaire d'en finir. Cependant bien peu de batailles se tiennent dans l'honneur, et le seul constat que vainqueurs ou vaincus puissent en tirer se tient en un seul mot : douleur.

L'halfelin que le tayen avait aperçut fit un signe de tête à son endroit. Il était maintenant visible, et sans doute le serait bientôt par les autres, pour peu qu'ils réfléchissent aux paroles du meneur. D'un sourire discret à peine aperçu du dessous de sa cape, et d'un geste rapide, il ramena au devant un médaillon que Dzahim n'eut aucune peine à reconnaitre. Ce dernier avait deviné juste, brillant faiblement le médaillon semblait bien être de la confrérie supposée. L'halfelin se déplaça rapidement, sans bruits, remontant le toit prestement et disparut derrière dans la fôret. Il n'y avait plus qu'à espérer que ce dernier allait chercher des renforts, car au vu du déroulement de la bataille, on était à une charnière clé.

Le nain tout à son honneur, réussit à placer un solide coup de hache qui sauva non seulement la fierté de toute la nation naine, mais marqua le pas suivant pour gagner la joute amicale avec l'elfe Elzear. Avec bonheur toute guerrière, le nain vit qu'il était presque au bout de ses peines. Pas encore tout a fait, mais avec un peu de chance et un coup bien placé, il en finirait avec son orque. Cependant, les dieux de la guerre devaient s'amuser divinement car le retour du cimeterre lui coupa presque la respiration. Du sang frais gicla de sa nouvelle blessure, faisant vaciller Fasur, au bord d'une inconscience menaçante. Il était sûr qu'au prochain coup, lui aussi se retrouverait face au grand juge des morts.

Elzear quant à lui semblait avoir perdu prise du combat, ou dans un moment de grande distraction en voyant courir une jeune femme devant ses yeux eut une hésitation conduisant à une terrible erreur : il tira sur elle. Le doute, la confusion et la rapidité dans son exécution, détruisirent la sureté de son tir, et il rata sa cible. Ainsi vont le cours de certaines batailles, une simple erreur de jugement pouvait soit acheter le ticket de la victoire, soit faire courir un régiment entier à sa perte.

Un rôdeur prudent certes, Shamar avait pris ses précautions observant l'orque qui venait d'abattre Nedjec avec une grande prudence. Ce n'était pas compter sur le destin qui voulut que ce dernier trouva rapidement la faille à son armure et ses postures défensives. D'un terrible coup, il asséna une vilaine blessure à l'humain non taillé pour la bataille. Le sang éclaboussa les pieds de Shamar, le corps de Nedjec et le pantalon de Dzahim. La tête du pauvre rôdeur se mit à tourbillonner, et il eut toute les peine du monde à rester debout face à ce terrible ennemi. Ennemi que Dzahim tenta de protéger avec sa pique, restant prudemment à distance. Dzahim vit avec soulagement que son serviteur quoique inconscient semblait s'accrocher pour l'heure à la vie. C'était peut-être cette attention porté à son serviteur qui fut l'origine du coup maladroit vers l'attaquant. Quoiqu'il en soit, l'orque fit un pas pour se mettre hors d'atteinte de l'arme du thayen.

Volan s'était élancé avec la fougue d'un prédateur sentant l'odeur caractéristique du sang. Tel un démon des abysses il avait repéré sans faille le plus terrifiant de tous, un Orongue, terrible habitant de l'Outreterre, qui mêlait intelligence à force brute. Il avait par ailleurs bien compris que ce dernier possédait le charisme des meneurs de troupe. Parfois disait-on couper la tête pensante arrêtait un combat, pour peu que l'on devinait avec grande certitude où elle se trouvait. Bien malheureusement, le demi-fiélon fut arrêté net par un orque d'une grande force qui lui tailla une belle morsure de trident dans l'aine. Fauché en pleine course, le cornu défendit chèrement sa vie, avec brillo, ripostant avec son arme crépitant de magie, et trouvant bien vite la chair de son ennemi. Une lueur de folie s'alluma dans le regard torve de son assaillant, non pas de douleur, mais d'une rage quasi destructrice. Elle n'était pas complète cependant, mais risquait au bout de quelques secondes donner à ce formidable barbare une force hors du commun que seule la magie pouvait bien sûr décimer. Volan n'en menait pas large, mais la bataille était loin d'être terminée..

Cependant l'Orongue avait aperçut quelque chose qui l'avait grandement intéressé. Ralween était sortie pour se battre, la rage au coeur, le visage encore mouillé par une larme qu'elle avait versé. Elle maniait son bâton avec grande dextérité, et se dirigeait soudainement vers un combattant qu'ils n'avaient pas encore vu : une femme drow. Une simple armure de corps ne cachant nullement des jambes musclées, elle portait aussi sur la ceinture un fouet soigneusement enroulé. A un vitesse fulgurante, Ralween tenta d'arrêter l'avance de la drow, tout en poussant un cri où se mêlait rage, douleur et frayeur, hurlant le nom de "Dragma". Il était évident que l'Aasimar l'avait déjà rencontrée, et pour ceux qui avait entendu son histoire, que cette drow pouvait avoir déjà apporté beaucoup de malheurs à la famille de Ralween. Si le coup de bâton de la jeune femme ne porta pas, le coup d'une épée d'une étrange facture lui ne la rata pas. Mais déjà Ralween était décidée d'en finir avec le monstre d'Outreterre...

L'Orongue ne semblait avoir cure de ce qui se passait devant lui, et ignora totalement tous le monde, tel un général restant derrière ses troupes. Soudainement il aboya des ordres brefs, un langage probablement de code, car personne ne le comprit, mais il ne fallait pas être fin stratège, pour saisir immédiatement la portée : le doigt noir de l'Orongue était pointé sur l'Aasimar qui venait d'être désignée comme cible de choix.




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Courant, prêt à tuer, déchiqueter, déchirer, arracher chairs et os, le semi démon ne s'arrêta que lorsqu'il vit apparaitre un trident sur le côté qu'il ne put esquiver malgré sa tentative, bien malheureuse en soi. S'arrêtant, hurlant sa rage et sa frustration à l'idée d'avoir été surpris et blessé par un vulgaire zombi, Volan se retourna et fit se pour quoi il était entrainé depuis son plus jeune âge : combattre. Se concentrant sur son adversaire du moment, il attaqua à son tour, parvint à le blesser et éclata d'un rire sinistre en imaginant la douleur qu'aurait pu ressentir l'orque s'il avait été en vie. Se qu'il regrettait amèrement d'ailleurs compte tenu de son envie sanguinaire de faire souffrir et faire couler le sang. Dans ce coup, il porta donc sa frustration d'être encore une fois privé de son plaisir macabre et morbide.

- Profites de ce pathétique semblant d'existence car bientôt tu seras jugé par les plus hautes instances pour tes crimes et pour ton appartenance à cette espèce indigne et misérable.

En effet, le prêtre guerrier tirait son seul plaisir au fait que ces morts vivants soient des orques. Il y trouvait là le seul point positif dans ce combat, qui lui permettait d'endiguer sa rage. Néanmoins, il se jeta sur son ennemi avec fureur, fureur agrémentée par sa nouvelle blessure.

-

Le tieffelin se jeta sur l'orque et le frappa.

Frappe Orque 3 ( et touche )

on premier plan s'avérait totalement inadéquat pour deux raisons. La première était évidente, les orcs étaient déjà là avant même qu'ils n'aient eu le temps de se placer et de se préparer, en conséquence, impossible de faire un feu visible, ou même de préparer la fuite, ils étaient coincés sur place, et n'avaient qu'une façon de survivre, tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.

La seconde étant que peu de personne l'écoutaient, et que tous avaient choisis de se disperser plutôt que de bénéficier des avantages du terrain. Ce point là, il faudrait dans tout les cas le corriger, cela devenait plus qu'urgent. Jetant un rapide coup d'oeil à la bataille il nota que la personne la plus en danger et à protéger immédiatement était Ralween, ensuite venait Volan, qui pour un prêtre de Kelemvor semblait un poil trop économe de ses pouvoirs aux yeux de Dzahim. Surtout dans une situation telle que celle-ci. Lui qui s'était attendu à voir la fureur du dieu souffler parmi les rangs ennemis pour leurs permettre de souffler, c'était loin d'être le cas. D'autant que vu sa position, il ne fallait pas non plus compter sur les soins...

¤Qu'il aille aux diables !¤ Songea Dzahim avec un touche d'amusement dans ses pensées. Pour un démon, ce serait un comble.

L'heure n'était cependant pas à la plaisanterie. Il fallait agir, et se montrer comme chef capable et attentif. Il commença à se déplacer vers un endroit du mieux qu'il put pour protéger le plus d'espaces possible au niveau de la porte de Nejdec, et de Ralween. De sa main gauche il tira une fiole d'une de ses poches, et alors qu'il était au niveau de Shamar, il s'adressa à lui sans s'arrêter.

- Shamar, prend cette fiole » Il la lui lachat dans les mains, une fois assuré que ce dernier était prêt à la réceptionner. « Met toi hors de portée, puis va porter assistance à l'écervelée aux cheveux blancs qui courre après sa mort. Je m'occupe de cet orc, Nejdec semble être hors de danger tant que le monstre reste préoccupé par moi. J'aurais préféré mettre mon serviteur à l'abri, mais les dieux savent que nous manquons de temps de et mains pour cela. Je vais tâcher d'assurer la protection de l'entrée et vos arrières quoi qu'il advienne. Autre chose, dès que possible rassemblez-vous histoire de pouvoir bloquer les accès à cette plateforme. »

Quelle plaie, il avait une flasque de feu grégeois dans sa besace, mais son utilisation risquait plus d'ameuter des sylvaniens contre eux que des alliés, car ce n'était pas là un feu aisé à éteindre et Turlang protégeait ses bois. Si toutefois d'autres zombis se manifestaient, il en ferait usage. Après tout ils défendaient leurs vies. Constatant que la situation n'était pas au mieux, et que dispersés comme ils étaient mieux valait aider tout à chacun plutôt que de se débarrasser de son ennemi, le Thayen pris sa décision. Il commença à scander. D'une voix forte, mélodique, à la diction parfaite et la scansion entraînante.

La nuit sera longue et sombre
C'est pourtant ici notre voie
Nous harasserons les ombres
Par nos épées l'aube se lèvera

Bataillons sur la longue voie
Celle des landes éternelles...

La dernière strophe annonçait une suite, tant que le chant durerais, la bataille ferait rage. Bien qu'il était fort probable que des interruptions puisse se glisser entre l'un ou l'autre des couplets.


Dzahim se place en H3 (deux cases au-dessus de l'orc 02) et donne une potion de soin léger à Shamar en passant (il « dégaine » l'objet en même temps que son déplacement, et le lache dans les main de Shamar pour une action libre). Puis, Inspiration vaillante (+1 aux jets d'attaques et de dégâts)

Pointe au sol, le rôdeur s'appuya sur sa garde alors que le sang continuait a couler de son flanc. Il pris trois expirations et profita de cet instant pour retrouver sa fierté. Qu'un orc passe sa meilleure garde l’exaspérait déjà... Mais un orque dont le cerveau était mort depuis il ne savait combien de temps ! Tout en fixant le mort-vivant devant lui, il saisi la fiole de Dzahim alors que ce dernier passait derrière lui. Quitter son emplacement sans prudence lui vaudrait probablement un coup mortel.
Alors, quitte à devoir passer pour peu prompt aux yeux du thayen, il fit un pas en arrière, se retrouvant entre son chef et Elzear, sans pour autant passer dans son champ de tir. Il secoua la tête avant de dire, en direction du thayen :

- Un instant.

Arrachant le bouchon des dents, il avala d'une traite le liquide que contenait la fiole et senti rapidement ses effets. Laissant la fiole sur place, il observa la scène et chercha le meilleur moyen de se sortir de ce bourbier, de laisser son adversaire à Dzahim pour pouvoir rejoindre l'Aasimar. Il pouvait maintenant passer derrière Dzahim et rejoindre l'Aasimar, et l'ennemi, qu'il ne voyait pas encore, lui serait, avec un peu de chance, alors a portée de lame... Trop près pour un arc de toutes façon !

- Moi qui voulais de l'aventure... *marmonna t'il dans sa barbe*

Shamar fait un pas de placement pour se mettre hors de portée de l'orque, arrivant sur la case entre Elzear et Dzahim. Il boit toute la fiole de potion et... advienne que pourra !

Toujours concentré dans son combat, le nain ne vit aucunement l’Aasimar combattre la Drow (ce qui l'aurait fait paniqué) ni l'orque d'Outreterre aboyer ses ordres. Toutefois, il jubilait d’avoir touché l’orque, anormalement puissant. Une puissance que Fasur ressentit dans les côtes, répandant son sang et lui arrachant un cri de d’agonie.

- Fils de truie ! Tu sais p'u c'que c'est l'sang, hein ? Mais tu vas savoir c'que c'est q'le métal d'une hache !

¤ Si j’lui r’mets un coup, il est mort pour de bon, c’est sûr… Mais c'est la même pour moi … La dernière attaque ! ¤

Le nain conduisit sa hache jusqu’au torse de l'immense orque mort-vivant, mais décida de garder la hache-targe comme bouclier.

¤Vaut mieux garder la targe de côté, j'suis pas Drizzt Do'Urden pour me battre à deux armes, surtout cette targe... on verra si je suis désarmé, là je l'utiliserais.¤

- Réserve moi une bière Patron ! Ce soir, j'bois aux côtés d'mes ancêtres ! hurla le nain, qui lançait peut-être son ultime attaque

Attaque l'orque avec la hache d'armes seulement.

L’elfe se rendit compte mais trop tard de sa méprise. Croyant viser celui qui semblait être le chef des orques, il avait visé la pauvre jeune Aassimar qui semblait déjà avoir essuyé pas mal d’attaques. Se reprenant au dernier moment il réussi à dévier son tir afin de l’éviter de justesse. Il espéra que personne n’aurai remarqué cette erreur et ferai comme s’il avait tout simplement raté sa cible.
Puis il écouta son ami nain qui semblait bien mal en point. Oubliant toute forme de rancune entre peuple, Elzear décida de lui venir en aide. Il verrifia bien que son ennemi en était bien un. Puis il tira une flèche.

Elzear reste ou il est et tir une autre flèche sur l’orque O1