La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

¤Bon au moins, j'aurais dormi un peu ¤

Ses oreilles et ses yeux lui indiquant que le danger n'était pas imminent, il se releva prudemment, pour ne pas se prendre le plafond. Il observa quelques instants la femme et l'enfant, instinctivement certain qu'ils pourraient être plus dangereux qu'ils ne le paraissaient.

- Pas de mal Dzahim, un sommeil un peu forcé, voilà tout. Faites donc sortir vos petits amis, Dame, la conversation sera plus détendue ainsi *dit le rôdeur montrant les tonneaux a sa droite de la tête*

Il resta a sa place, gardant la main sur sa dague sans la sortir.
Selon ce que se révéleraient être ceux qu'il avait en face de lui, son avis sur Volan évoluerait, en bien ou en mal. Il remarqua enfin qu'il manquait deux personnes a leur petite troupe. Pas assez inconscient pour quitter de potentiels agresseurs des yeux, il se fia a ses oreilles pour l'informer de ce qui se passait derrière lui

Perception auditive pour tenter d'entendre les bruits du combat

Lorsque que la lumière apparue par le trou de la cheminée, le nain, grâce à sa discipline, n’y jeta même pas un coup d’œil, il en profita pour observer l’orque qui approchait. Un orque calme, sans expression, sans sentiments.

- T’es bien calme chien puant, murmura le nain pour lui-même.

En effet, Fasur n’avait jamais vu un orque qui ne fonçait pas sur ses ennemis dès que ceux-ci étaient repérés. Le guerrier ne décrocha toujours pas son regard de l’orque lorsqu’Elzear lui parla.

- Ça me va ! Le premier qui tue son orque paye un coup à l’autre ! La boisson de son choix bien sûr… Héhé.

Ce défi le stimula encore plus. L’idée de se faire faire offrir une bonne chope d’hydromel était la meilleure motivation que le nain pouvait espérer actuellement. Sans attendre l’assentiment de l’elfe, Fasur dégaina sa hache de lancer, leva le bras, et l’envoya de toute ses forces en direction de l’orque.

¤Allez Abbathor, tu laisserai pas un nain devoir payer à boire à un elfe ?¤

Fasur attaque à distance l’orque le plus proche de lui avec sa hache de jet.

La Voie du Papillon.

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Dzahim :

Savoir bardique : 11(dés)+2(niv)+3(int)= 16 (voir MP)

Shamar Klat :

Perception auditive : 1(dés)... (dslée)

~COMBAT~

Fasur :

Attaque Orque 1 : 3+1d20 (Hache de lancer, tranchant: 1d6+4 / x3, portée: 3m) 18(dés)+3 = Réussite
Dégâts Orque 1 : 2(dés)+4 = 6 points de dégâts

Elzear :

Attaque Orque 2 : 4+1d20 = 0(BBA)+4(DEX)+1d20 (Arc long, 1d8, 20/x3, 30m)
13(dés)+4 = 17 réussite
Dégâts Orque 2 : 7 points de dégâts.

Orque 1 :

Attaque Fasur avec un cimeterre :
11(dés)+? = réussite
Dégâts : 5 points de dégâts -Fasur est à 8 points de vie.

Orque 2 :

action de mouvement se place derrière la colonne

Initiative (rappel)

Fasur
Elzear
Orque 1
Orque 2

1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles

Dzahim avait fait retentir sa voix dans la grande salle qui amplifia ses paroles de façon à ce qu'elle soit bien entendue de tous. La jeune femme redressa ses épaules, comme pour signifier que cet homme à la grande stature ne lui faisait pas peur, chose admirable certes, mais bien pauvrement joué. Dzahim commençait à rassembler les énigmes du puzzle devant lui, ayant déjà une vague idée d'où pouvait provenir ces deux créatures humanoïdes qui lui tenait tête. Dans ses yeux clairs et brillants, il vit l'amorce d'une relative envie de communiquer, chose qui pourrait être bien précieux dans un futur proche. D'une voix tout aussi claire, teintée d'un accent presque attendrissant, un accent qui utilisait les sons rauques de la gorge, elle répondit :

Nous ne voulons pas tuer. Nous voulions simplement demander au rôdeur ce qu'il avait vu, et dire de partir. Votre présence nous mets en danger. Un simple message c'est tout !

Volan et Dzahim purent tout deux entendre le son de vérité dans sa voix. Son visage ne trahissait pas cette émotion de quelqu'un qui tente de mentir. A côté d'elle le garçon s'était avancé d'un demi pas, prêt à combattre, ayant presque envie de se lancer dans la destinée de ces héroïsmes qui ne font pas longue carrière, mais fut prestement ramené en arrière par l'adulte à ses côtés. Shamar de son côté tendit l'oreille, mais celle-ci semblaient encore bourdonner sous l'effet de son pénible réveil, même si ses sens étaient tout à fait alerte. Le silence retomba.

Cependant le nain et l'elfe, après une longue période de suspicion et de pensées négatives l'un envers l'autre, s'allièrent de façon inattendue face à ce combat qui promettait être rude. Fasur eut le bonheur de voir sa hache, lancée avec une précision qui dénotait une grande expérience et une dextérité hors du commun, se ficher dans l'armure de l'orque qui inexorablement s'avançait vers lui. Il fit mouche pour sûr, alors que son ennemi la retira de son pourpoint, la laissant choir à terre, grimaçant une douleur à cette blessure. Étrangement, celle-ci ne semblait pas saigner, pourtant le nain était certain d'avoir outrepassé la dureté de l'armure qu'il portait. Il ne put réfléchir davantage, car l'orque s'avança soudainement vers lui, emplissant les narines de Fasur d'une odeur de pourriture et de mort, et levant le bras armé d'un cimeterre frappa avec une force terrifiante. Elzear était au même point. Sa flèche avait fait vaciller sa cible et restait figée dans la chair juste en dessous du coeur. Malgré cette superbe dextérité, l'orque s'avança, mais jugea prudent de mettre entre lui et l'elfe à l'arc dangereuse une colonne. Le coup l'avait durement touché sans doute.

Mais il y avait de quoi s’inquiéter : déjà à l'orée du bois s'avança un autre ennemi, un orque pareil à ceux que les deux compagnons d'armes combattaient en ce moment même. Il était fort difficile de savoir d'où ils venaient, si d'autres entouraient la maison. Quoiqu'il en soit, la situation devenait à fur et à mesure assez périlleuse.

Dans la pièce qui suivit le silence, la jeune femme pâlit soudain. Elle regarda vers la porte, ignorant totalement les hommes dans la pièce puis d'une voix étranglée par la peur s'écria C'est trop tard ! Les voilà ! Il faut fuir ! Sa voix trahissait la peur panique primaire, sauvage d'une bête acculée dans une issue où seule la mort la délivrerait.



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e Thayen était quelque peu perplexe, et vaguement inquiet... Quoique fut leur ennemi, il devait être puissant pour effrayer ainsi deux Aasimar, deux créatures légendaires, plus encore s'il en croyait son intuition.

De prime abord, le Thayen restait méfiant. L'idée était quand même plus que saugrenue d'endormir quelqu'un, l'affaiblissant de la sorte, pour ensuite le prévenir d'un danger proche. C'était absurde, ou fourbe, et à l'origine Dzahim aurait penché pour le premier choix. S'ils n'avaient pas été Aasimar. Avec un soupir d'agacement, Dzahim se tourna vers ceux qui l'accompagnait.

- Nejdec, va faire les bagages, et préparer la monture. Volan, va voir dehors ce qui se trame, et préviens les autres qu'on va avoir quelque chose à affronter, voir, peut être fuir. Faites vite. Shamar, dès que tu te sentiras d'aplomb, prépare toi à combattre. »

Puis, il se tourna vers la femme, qui visiblement servait lieu de chef par ici. Fronçant les sourcils, il ne semblait pas particulièrement favorable par ses manières.

- Quant à vous, force est de constater que nous faisons temporairement cause commune. Il va falloir nous dire en quoi consiste concrètement la menace. Et rapidement! » Il poursuivit l'air furieux. « Je considère que vous avez mis notre expédition en danger avec votre frasque, quelle idée d'ensorceler un homme dont c'est le tour de garde! »Pointant subitement du doigt la femme, et lui commandant sans scrupule ni doute quant à son droit de le faire. « Toi, la femme, tu as l'air d'avoir des capacités d'augure, tu vas nous prévenir de ce qui arrive. Si tu as d'autres sorts utiles, on en aura besoin, et en premier lieu, répare les dégâts que tu as causés, et réveille mon éclaireur. »
Il se tourna vers le garçon qu'il regarda de haut. « Les autres, et en particulier le gamin à sang chaud, vous ferez les bagages avec mon serviteur, je ne sais pas ce qui se cache d'autre dans cette pièce, mais vous avez intérêt à sortir vite fait et à venir nous filer de l'aide. »

Il commença à s'engager dans le couloir, à la suite de Nejdec, sans doute déjà en train de ranger le campement, et de Volan. Il semblait réfléchir, toutes ces légendes lui donnait une idée, c'était un peu risqué, mais... se retournant tout à coup vers les Aasimar. Il s'adressa au jeune fougueux.

- J'ai une autre mission pour toi, prend tous les trucs en bois sec que tu pourras trouver sans te mettre en danger, et surtout, que du bois mort, voir du tissu. Et pas non plus nos affaires à nous, sert toi dans les débris. Tu mettras tout ça dehors, et tu t'arrangeras pour faire un grand feu, assez loin des arbres pour que ce ne soit pas non plus un danger pour les bois. On va tenter de faire venir Turlang, ou un autre des Sylvaniens. »

Et il s'engagea à nouveau dans le tunnel, loin de se douter qu'à la sortie de ce dernier, il lui faudrait déjà mettre sa vie en jeu.


Pour le prochain post, on peut considérer que Dzahim s'est avancé jusqu'à l'entrée du passage.

Volan écoutait très attentivement se qui se disait entre Dzahim et l'homme et la femme. Bien qu'il s'en moquait quelque peu, ayant rapidement compris que son trident ne retournerait pas les tripes de l'un des deux. Cependant, il sourit en entendant les explications de la femme sur le pourquoi du traitement infligé au rôdeur qui baissa grandement dans l'estime du tieffelin. tre surpris si facilement et sans pouvoir opposer une quelconque résistance était au yeux du semi démon une faiblesse et une incapacité inqualifiable. Mais le prêtre guerrier n'était pas le chef de cette hétéroclite petite troupe et n'avait donc aucune raison de juger les autres, mise à part pour lui-même.

Enfin la permission tant attendue arriva et Volan ne tarda guère à tourner les talons repartant au pas de course dans l'autre sens, dans la salle où ils avaient établis de camp. Il avait hâte de pouvoir se battre, et il ne comptait pas se retenir plus longtemps. Cependant, quelle ne fut pas sa surprise de voir dans l'autre salle, au contact avec Fasur un étrange orc. Prenant ses précautions, le tieffelin s'arrêta et incanta afin de rendre son arme plus puissante, plus efficace. Il voulait donner la mort avec assurance et puissance.

Action de mouvement : avance de 9 mètres. Action simple : lance " arme magique " sur son trident.

La joie de voir sa hache de jet plantée dans la chair de l’orque s’estompa avec la douleur du coup porté par celui-ci. Un coup puissant. Mais Fasur avait noté un détail : pas une goutte de sang n’était sortie de son ennemi. Troublé, le nain se concentra pour sortir sa hache d’armes, et prendre dans la main gauche sa hache-targe.

- J’vais te faire regretter ça, zombi puant !

La puanteur de l’orque était horrible, même pour Fasur, mais seul le combat comptait aux yeux du nain, à cet instant. De sa main droite, le guerrier entama une contre-attaque verticale, prête à couper le bras tenant l’arme de l’orque, tout en gardant le bouclier sur son côté gauche. Concentré comme il l’était dans le combat, le nain ne s’occupa pas de l’orque arrivant dans la masure en ruine. Mais il entendit quelqu’un s’approcher dans son dos.

- Ramène toi ! Y sont costauds ces chiens !

Fasur espéra qu’il venait de parler à un allié.

Dégaine sa hache d’armes de maître dans la main droite, la hache-targe dans la main gauche. Attaque le bras tenant l’arme de l’orque. Si il manie le cimeterre à deux mains, attaque le bras droit. Garde la hache-targe collée au côté gauche, prêt à parer une contre-attaque.

Le bourdonnement l'avait empêché d'entendre venir le combat. Mais même un sourd aurait entendu le choc de la hache de Fasur contre l'acier. Après un dernier coup d'oeil sur la femme et le garçon, il fit un signe de tête à Dzahim avant de se retourner.

Surgissant de l'autre coté de l'âtre il saisi son épée dans sa poigne bardée de fer avant de s'élancer à la suite de Volan. Sans savoir trop pourquoi, il décida d'attaquer la même cible qu'Elzear. Se plaçant a quelques mètres de l'elfe, il lève son épée devant lui et se prépara au choc.

- L'avantage des orcs, c'est qu'ils sont durs a manquer ! *en faisant un signe de tête a l'elfe*

Déplacement de 3 cases pour récupérer son épée puis de 3 autres pour se placer non loin d'Elzear (deux cases a droite et une au dessus)

Elzear fut satisfait de voir sa flèche atteindre son but et de sembler causer du tord à l’orque zombie : avec ce genre de monstre on ne sait jamais ce qui peut se passer. Voyant que de son coté le nain avait lui aussi réussi son coup il se permis de lui lancer d’un ton presque joyeux :

-Messire nain nous en sommes à une bière partout !

L’elfe sentait qu’au travers de ce combat il pourrait tisser des liens d’amitié avec Fasur, et qu’ainsi il pourrait faire écran à la mauvaise influence du cornu Volan.

Puis, tout se précipita, un autre monstre arrivait : heureusement le reste de l’équipe semblait venir leurs venir en aide. Elzear prit le temps d’un rapide coup d’œil sur la situation : voyant que ‘son’ monstre se cachait, et par la même restait momentanément inoffensif, il prit la sage décision d’aider son nouvel ami nain qui semblait être pour l’instant celui de l’équipe qui était le plus en danger. Aussi il décocha une nouvelle flèche vers l’orque qui attaquait Fasur. Il se permis d’ajouter d’un air moqueur :

-Prenez garde à votre bras Messire Nain ! Il vous faut le garder intact pour porter la choppe de notre victoire à votre gosier !

Sa sympathie était sincère en ce moment critique, et l’elfe pensait donner un peu de courage à son nouvel ami. Car il était bien évident qu’il allait falloir se serrer les coudes, cet épisode allait de facto resserrer ce groupe hétéroclite, et permettrait de dévoiler les talents et les faiblesses de chacun.

Hélas pour l’elfe Shamar le rodeur se mis presque entre lui et sa cible ! Elzear se dit en lui-même que décidément cet homme des bois était bien maladroit. Après lui avoir parlé en le prenant de haut et s’être endormi pendant son tour de garde, le voilà qu’il le gênait dans le combat … Les hommes des bois n’étaient pas réputés pour leur intelligence mais là ! Strolig leur aurait il fait une farce ? Cet homme était il vraiment de leur coté ? Il allait falloir avoir une discussion. Mais l’heure n’était pas à la parlote, mais à l’action. Aussi le barde aux oreilles pointues se concentra au mieux afin de pouvoir viser l’orque sans toucher Fasur tout en évitant le rodeur. Compte tenu des tailles de chacun, il suffisait de viser en hauteur … Pour la première fois de sa vie, Elzear trouva un avantage à être nain.



Elzear reste ou il est et tir une seconde flèche sur l’orque 1

La Voie du Papillon.

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~COMBAT~

Initiatives

Fasur : 18(dés)+3
Shamar: 17(dés)+3
Dzahim : 15(dés)+3
Volan 13(dés)+2
Elzear : 9(dés)+4
Ralween : 10(dés)+2
Orque 4: 11(dés]+?
Orque 1: 7(dés)+?
Orque 3 : 4(dés)+?
Orque 2 : 4(dés)+?

Fasur :

Attaque Orque 1 : 7+1d20 (Hache de guerre naine de maître, tranchant: 1D10+4 / x3) 9(dés+7 = Echec

Shamar Klat :

Se place à côté d'Elzear
arme : ?
Jet de détection : 4(dés)+6

Dzahim

Jet de détection : 17(dés)-1 (voir MP)

Volan :

Avance sur 9 mètres
Arme magique 1min/niveau : +4 =+1(AM)+1(BBA)+2(modif.FOR)+1d20 (trident, 1d8+3+1(AM), x2)
Jet de détection : 9(dés)+2 = 11

Elzear :

Attaque Orque 1 : 4+1d20 = 0(BBA)+4(DEX)+1d20 (Arc long, 1d8, 20/x3, 30m)
11(dés)+4 = 15 Echec
Dégâts Orque 1 : points de dégâts.

Ralween

course

Orque 4 :

préparation au combat

Orque 1 :

Attaque Fasur avec un cimeterre :
5(dés)+? = Echec
Dégâts : points de dégâts -Fasur est à 8 points de vie.

Orque 3:

Déplacement

Orque 2 :

attaque Nedjec
16(dés)+? réussite
Dégâts : 7pv - Nedjec tombe inconscient

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Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
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La voie des Landes Éternelles

La jeune femme serra les dents. Il était définitivement trop tard pour faire quoique ce soit, elle n'avait d'autre choix que de rapidement expliquer à Dzahim ce qui se passait réellement. Heureusement pour le meneur des troupes, elle fut brève et concise et semblait nullement utiliser d'artifices pour tenter de cacher les choses, le temps ne s'y prêtant pas. Du moins c'était légitime de le penser
Je suis Ralween, et je voyage avec mon jeune frère et ma petite soeur. Nos parents ont été assassinés sauvagement il y vingt-cinq nuits. Nous avons eu la chance de trouver cette cachette qui jusqu'à votre arrivée était totalement préservée et ignorée. Mon but était de questionner votre homme sur vos intentions et vous chasser, quitte à vous faire peur. Je n'ai rien fait qui aurait pu éveiller les soupçons, par contre vous, Messire, vous avez attiré ces abominations ici et croyez moi ce sont des abominations. Cerfou n'a rien à faire des richesses ce qu'il cherche c'est nouvelles âmes à sacrifier et des corps à intégrer son armée ! Elle avança rapidement vers lui, et Dzahim vit son visage altéré par le chagrin et la peur, ses magnifiques yeux embués aux éclats de rage et de désespoir. Alors qu'elle passa en trombe elle conclut : Si cela se trouve, je me trouverais face à mes parents ! Si je tombe, veillez sur les petits ! Telle une furie elle couru dehors, avec un cri à glacer le sang, prête à combattre aux côté de ceux qui avaient attiré l'enfer sur sa famille.

Cependant l'enfant avait longuement regardé l'homme qui lui avait donné des ordres, un regard ombrageux d'enfant révolté, et après avoir soutenu le regard de Dzahim quelques instants, il disparut derrière le banc, d'où sortit une fillette qui devait avoir environ six ans. Tremblante de peur, la poupée de chiffon entre ses dents pour l'empêcher de crier, Dzahim fit son grand frère lui murmurer quelque chose à l'oreille. Elle semblait d'accord avec lui. Mais le meneur des aventuriers ne put s'attarder davantage, déjà il se déplaça à l'entrée du tunnel pour observer ce qui se passait dehors.

Dehors la bataille fit rage, comme purent le constater Shamar et Volan s'étant précipités aux côtés d'Elzear et de Fasur qui se comptait les points. C'était un des grands tournant de leur combat, cela se fit sentir, même chez les ennemis, car les coups portés furent soit ralentis et donc évité de justesse, soit mal placés ce qui n'arrangeait en rien leur progression. Déjà un quatrième orque fit son apparition dans ce qui allait être un vaste champ de bataille. Ce dernier semblait différent et à y regarder deux fois, si c'était possible, il s'agissait d'un de ces terribles orques d'Outreterre, d'une stature colossale, au-delà des deux mètres, qui à l'inverse de ses hommes ne semblait posséder qu'un bâton. Ses yeux émanaient cette pâle lueur typique des créatures voyant parfaitement la nuit. Il faisait des gestes ici et là, peut-être était il le chef de cette guérilla, clairement atypique en tout cas.

Nedjec s'était précipité obéissant à son maître, rassemblant leur affaires, rapidement. Le Maître ne put vraiment voir ce qui se passa, mais il vit clairement l'orque s'avancer de derrière la colonne, pour se diriger vers l'endroit où son serviteur avait disparu. Par contre les autres compagnons virent le coup porté par l'orque sur ce pauvre homme sans défense. Il s'écroula sans un cri, sans une protestation, alors qu'un flot de sang jaillit de son côté. Par contre, Dzahim nota quelque chose d'inhabituel, dans les ombres garnissant les environs, chose qu'il pouvait ou pas garder pour lui. (MP)

Sous le ciel qui se dégageait doucement, une ribambelle d'étoiles clignotante s'allumaient paresseusement tels des lampions invitant le public à un grand bal où seuls les plus vaillants finiront la nuit




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Volan venait de donner une certaine magie à son arme et attendait donc d'agir de nouveau, prêt à partir et à casser de l'orque. Se qui tombait bien car il détestait, abhorrait la race orque ainsi que leurs dérivés mi orques mi hommes, et cela lui permettrait d'assouvir sa soif de sang ainsi que sa haine envers cette pitoyable race de primates. Certes il s'était lié d'amitié ou autre avec un demi orque, Brahm Coeurtonnerre mais il remerciait la sombre déesse d'avoir fait mourir le barbare prématurément. Ainsi, le tieffelin ne s'enfonça t-il pas trop dans se qui était en réalité une abomination. Et maintenant il allait pouvoir continuer son oeuvre de carnage, les mains déjà légèrement tremblantes quand son côté démoniaque se réveillait à l'idée de combattre, de tuer, de faire un nouveau carnage.

Fasur semblait en difficulté. Il ne parvenait à toucher son adversaire, même si celui-ci ne semblait pouvoir faire mieux. Se qui n'était guère surprenant. Visualisant bien ce combat, il finit par entrevoir un orque très différent des autres apparaitre en périphérie de la bataille. Celui-ci semblait plus grand, plus fort et également venir des entrailles de la terre. Se qui satisfaisait parfaitement le tieffelin. Se désintéressant totalement de l'aasimar qu'il désirait juste voire morte, il se mit à courir en direction de l'orque qui allait arriver.



Course jusqu'à orque 4.Si orque 3 lui met une attaque d'opportunité parce qu'il passe trop prêt de lui, il s'arrête et combat orque 3.