La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

Fasur interrompit son action lorsqu’il entendit Dzahim donner d’autres directives, guère réjouissantes pour le nain. Etre obligé de rester ici pour garder l’équipement, voilà qui ne lui plaisait pas . Il retourna donc vers la table, et entreprit de réunir les affaires de tout le monde sous le meuble, pour qu’elles soient plus faciles à surveiller. Le nain jeta un regard interrogateur sur le Thayen afin de savoir si ce dernier approuvait son action, et se positionna ensuite sur cette table, observant les alentours. Qui sait, peut-être que le guerrier pourrait tacher sa hache cette nuit.

¤ Faudrait quand même savoir c’qui veut l’autre ! « Filez lui le train » bah je lui file ! Mais môssieur n’est pas content… J’espère que Volan m’autorisera à le tuer… ¤

Fasur espérait en ce moment que Dzahim survivrait cette nuit, afin qu’il meurt de sa main.

La Voie du Papillon.

1372 Année de la Magie Sauvage
La nuit du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, terre humide
La voie des Landes Éternelles

Les ordres furent rapidement donné, chacun savait ce qu'il devait faire, même si un nain bougon et meurtri dans sa fierté inhérente à sa nature rêvait à faire du meneur du groupe une motte sanglante et pourrissante sous un soleil d'été.

Volan eut beaucoup de mal à faire bouger la pierre, et crut même un instant que la pierre allait fracasser la pointe. Rapidement une autre paire de main vinrent en assistance, glissant sans crainte ses doigts dans l’interstice, et s'aidant du poids de son corps, Nedjec avait entendu les souhaits de son maître et mit tout en oeuvre pour l'en satisfaire. L'esclave n'avait peut-être pas une constitution et une force à toute épreuve, mais il avait cette particulière force mentale de pouvoir souffrir au-delà de tout, développant ainsi une énergie stupéfiante de l'esprit, une inertie qui pouvait soulever les montagnes. Quoiqu'il en soit, grâce aux efforts conjugués de Volan et Nedjec, la pierre fut enfin vaincue, s'ouvrant largement en un soupir brisé. Avant d'y entrer, les hommes entendirent distinctement le bruit caractéristique d'un meuble qui tombait.

L'entrée était sombre et donnait directement sur un couloir large de deux mètres et une volée d'escaliers qui descendaient dans le sous bassement. Il semblait que cette pièce avait été creusé mi-enfoncée dans la colline, en dessous de la forêt dense qui garnissait l'arrière de leur refuge. La pièce sentait le végétal refermé, et était humide. A part la vague forme d'une table un peu sur la droite et quelques vagues formes au fond de la pièce, celle-ci semblait assez ancienne. Totalement dépourvue de lumière, Dzahim ne put que deviner la forme qui se tenait au fond de la pièce, à environ dix mètres de lui, une forme humaine de taille moyenne revêtue d'une cape et dont le visage disparaissait sous la capuche. A côté d'elle une autre forme plus petite, de la taille d'un halfelin sans doute. Derrière eux, une armoire avait été renversée faisait ainsi un abri de fortune qu'ils avaient apparemment pas eut le temps d'intégrer. Tout deux semblaient se tenir prêt au combat, tenant ce qui pouvait être des bâtons. Mais il faisait trop sombre pour que le Thayen et son serviteur ne puisse déterminer exactement la nature de ces armes.

Volan aux yeux de démons put parfaitement voir tout les détails de la pièce, notamment les visages des deux agresseurs ainsi que la forme couchée de Shamar sur sa droite, allongé du côté du mur. (détails en mp) Ce dernier se réveillait péniblement dans cette pénombre, entendant plus qu'il ne vit le souffle court de personnes à sa gauche. Il était indemne, la tête un peu lourde, mais put enfin ouvrir les paupières et se redresser si il le souhaitait de ce sommeil forcé.

Au dehors, rongeant son frein le nain s'était installé sur la table, regardant autour de lui, plongeant son regard peut-être un peu distrait par sa rage intérieure dans les fourrés environnant. Il aurait peut-être pu se consoler à la pensée qu'Elzear s'était vu attribué la même fonction que lui : garde-meuble. Le silence fut interrompu par l'entrée des trois compagnons dans la pièce secrète. L'elfe et le nain retombèrent dans le silence morose commençant ainsi leur veille, qui n'allait peut-être pas durer aussi longtemps que pressenti

¤J'aurais du prendre un oreiller...¤

Le rôdeur se sortait difficilement d'un somme plutôt désagréable. Il ne savait pas où il était, ni quand il était. Une seule chose était certaine, il n'était pas au même endroit que là où il s'était endormi. Au bon de quelques secondes, ses sens se remirent en place. Sa joue l'informait qu'il était sur de la pierre, ses oreilles que ses compagnons se trouvait a sa gauche, deux, peut-être trois, ce que confirmèrent ses yeux une fois ouvert. La tension se sentait, et la situation était de toutes façon par trop étrange pour ne pas faire preuve de prudence. Son épée n'étant du coup pas a portée de main, il passa la main sous sa cape pour saisir sa dague avec discrétion, puis tourna la tête vers ses compagnons.
Il ne pouvait pas soulever la tête pour voir devant lui alors il attendit patiemment de voir ce qui allait se produire.

zahim n'y voyait goutte dans ce tunnel, ce qui était doublement handicapant à ses yeux. Et dire qu'ils n'avaient pas de feu de camp où chercher rapidement un brandon. Fort heureusement, sa première mission en terre Thayenne l'avait équipé face à ce genre de péripétie. Il saisit rapidement un petit objet rond dans la poche de son fourreau, qu'il avait eu le temps de saisir. D'un simple frottement, la pierre se mit soudainement à luire, et, sans perdre un seul instant, il la lança en direction de leurs ennemi.

Ça l'ennuyait d'avoir à gâcher ainsi un tel objet magique, mais c'était après tout un cas de force majeure. Et mieux valait gaspiller cela que les fioles de vision dans le noir. Avant de poursuivre ses actions plus avants, le Thayen préférait voir ce qui se tenait devant lui. Étaient-ce des mages? De simple brigands armé de lances, ou de fourches? Des chasseurs? S'il s'agissait de tout à l'exception de mage, il lui suffirait alors de se placer derrière le demi démon pour former ainsi un bloc capable de porter deux coups simultanés, et de riposter si leur ennemi tentait de riposter de quelque façon que ce soit.

Mais combattre un mage pouvait s'avérer plus délicat... Surtout dans un couloir. Enfin, c'était là un bon entraînement face aux mages rouges. Et, tout ses sens aux aguets, Dzahim attendit de voir ce que la lumière allait révéler. Se préparant à bouger de concert avec Volan.



Dzahim allume et lance une pierre luminescente vers ses ennemis afin de les éclairer.

Bandant les muscles pour faire bouger une pierre qui semblait manisfester contre une telle chose, le tieffelin s'attela à sa tâche et parvint à bouger l'obstacle au prix d'efforts. Lorsque cela fut fait, il se mit devant l'entrée et vit une femme et un enfant armés de bâtons leur faire face. Regardant attentivement, il fut surpris et légèrement aveuglé par une pierre luminescente qui apparut de derrière lui, ne sachant pas qui l'avait lancé. Certainement cet imbécile de thayen qui voulait y voir quelque chose. Il n'avait qu'à avoir une ascendance plus glorieuse que celle qu'il possédait. Cependant, son plan tombait à l'eau. Vu que le chef voyait quelque chose, il n'était plus possible d'attaquer et de faire un petit massacre. Pourtant Volan en avait bien envie. Rongeant son frein en estimant qu'il y aurait d'autres occasions, il se saisit de son trident et se prépara à attaquer au cas où, ou sur ordre de son chef.

- Que fait on ?

Fasur, énervé, regardait les alentours pour se calmer, ce qui lui serait impossible sans se défouler sur quelqu’un. La fierté du nain était d’autant plus blessée qu’on lui avait attribué la même tâche qu’Elzear ! Lui, le guerrier tout en muscle et en barbe, était réduit au même devoir que ce maigrichon d’elfe imberbe ! Le nain songea un instant à se venger en volant un ou deux objet dans le sac du Thayen, mais Elzear ne partagerait sûrement pas son envie, et cet acte lui vaudrait d’être encore plus mal vu par les membres du groupe. De plus, Volan ne lui donnerait sans doute aucune récompense si Fasur éveillait autant de soupçons sur sa philosophie…désagréable. Le nain reporta donc son regard aux fourrés hors de la maison en ruines.

Fourrés d’où il aperçut une silhouette, un orque.

Immédiatement, un sourire mauvais apparut sur le visage du nain, qui jeta rapidement un regard interrogateur sur Elzear. Ce dernier avait-il vu quelque chose de plus que Fasur ? Toutefois, le nain ne perdit pas de temps :

-On a d’la compagnie ici ! Un orque… non deux, se reprit le guerrier remarquant la seconde silhouette.

¤ Y pensaient nous prendre à revers, ah ! Vont avoir une surprise… Tiens pas bête ça ,je devrais la baptiser comme ça ma hache… Tu vas avoir une surprise… Bon, faut qu’je trouve une bonne phrase… ¤

Le guerrier se mit en position, prêt à l’affrontement.

Contrairement au nain, l’elfe avait très bien pris l’ordre de ne pas bouger. A quoi bon entrer dans la gueule d’un monstre ? il n’avait pas besoin de ce genre de frasque pour se prouver qu’il était un aventurier. Il resta donc à écouter maugréer Fasur, se contentant de sourire intérieurement de la puérilité de ces êtres barbus et sales.

Mais il fut tout de même bien content de le trouver lorsque les deux orques firent leurs apparitions dans leurs champs de vision. Voyant que le guerrier se mettait en place, et se doutant que les deux orques n’étaient pas venu pour jouer aux cartes, l’elfe se glissa dans l’ombre et sortit le plus discrètement possible son arc et une flèche. Bien décider à tirer sur les ennemis le plus tôt et le plus subrepticement possible.






Elzear sort son arc et tir sur un orque, celui qu’il voit le mieux.

Dsl pour la réponse tardive, mon ordi ne fait plus le lien vers ma boite mail, du coup je n’avais pas vu que chacun avait déjà posté !

La Voie du Papillon.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Volan

Jet de détection : 5(dés)+2

Dzahim

Jet de détection : 8(dés)- 1
Jet de psychologie : 20 (dés)+ 4

Shamar

Jet de détection : 16 (dés)+ 6

Round Préparation
Jet d'initiative

Fasur : 18 (dés)+ 2
Elzear : 9 (dés)+ 4
Orque 1 : 7(dés) + ?
Orque 2 : 4 (dés) + ?

1372 Année de la Magie Sauvage
La nuit du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, terre humide
La voie des Landes Éternelles

La pierre lumineuse éclaira vivement la pièce aussi grande que celle à un étage plus haut, elle semblait même plus grande, et ce vaste espace avait assez de place pour loger une armée. Pour l'heure, elle se composait de quelques lits dans le fond, un puits d'eau et un sol carrelé d'une propreté semblable aux habitations régulièrement habitées. En face, un meuble sommaire composé de quelques étagères posés sur un mur de roches, quasiment vide, si ce n'est ici et là quelques restes de vaisselle ébréché, des maigres réserves de nourriture. Un autre coin abritait quelques tonneaux. La table en bois était renversée et devant se tenait une jeune femme avec une cape courte arrivant mi-jambes sur des hautes bottes de cuir. Ses yeux d'une luminosité argentée fixait l'entrée des deux hommes avec une frayeur non dissimulée, surtout face au demi-fiélon. Sa peau pâle et quelques mèches blanches auraient put faire croire à une femme d'un âge avancé, mais il n'en était rien, bien au contraire, elle semblait bien jeune cette humaine, et le garçon à côté d'elle tout juste au seuil de la puberté, tenant le bâton de la même façon, tremblant un peu sur ses jambes, arborait cette même mine fière de ceux qui avaient décidés de mourir en se battant. Pour qui ? Pour quoi ? Peut-être n'était-ce pas encore visible. Il était difficile de déterminer si derrière cette table renversée se cachait plus de résidents, en tout cas pour l'heure, ni Volan, ni Dzahim ne purent distinguer quoi que ce soit. Nedjec se tenait derrière son maître surveillant l'ensemble, se rassurant de la bonne volonté de cet homme semi démon dont il se méfiait grandement. La femme murmura des paroles en un langue inconnue des aventuriers, même si elle pouvait s'avérer vaguement familière, personne dans la pièce ne pouvait vraiment comprendre ce qu'elle disait, mais la réaction du gamin était vive et déterminée, il ne semblait pas d'accord du tout avec ce qu'elle lui disait. Il serrait les mains sur son bâton, plus pâle que jamais, hochant la tête en signe de négation, resserrant ses petites mains sur son bâton, l'oeil étincelant, un futur guerrier pour sûr, si le destin lui accordait de passer quelques années de plus sans trépasser.

Shamar se sentait tout à fait bien à présent, et aurait la force de se lever. Il assista à toute la scène, découvrant Dzahim, Nedjec et Volan faisant face à celle ou celui qui lui avait chanté cette douce mélodie qui l'avait gentiment endormi à même le sol. Il ne portait aucune blessure, si ce n'est qu'un vague engourdissement de son épaule qui était coincée sur une pierre mal ajustée. Son attention fut attiré à sa droite, derrière le tonneaux. Il aperçut rapidement deux têtes de cheveux blancs qui rapidement disparut à nouveau de sa vue.

Cependant, Fasur s'apprêtait à couper quelques morceaux d'orques qu'il avait clairement vu arriver. Un flash de lumière apparut soudainement dans l'ouverture forcée de la cheminée, quelqu'un semblait avoir opté pour un peu de clarté dans la pièce adjacente. Le premier orque n'en semblait nullement surpris, ou même attentif, il s'en fichait totalement. Nulle crainte de l'habitait. Il avançait, escaladant la fenêtre pour faire face, s'arrêtant un instant pour regarder du haut de son mètre quatre vingt le nain prêt à en découdre. Le cimeterre qu'il avait dans ses énormes paluches, brillait faiblement d'un éclat mortel. Dans ses yeux étrangement phosphorescent brillait cette lumière, promesse d'une mort souhaitée ou déjà acquise, un regard sans émotion, tandis que l'autre, même expression sur le visage s'approcha d'un pas lent mais déterminé en ligne de mire d'un Elzear qui s'arma discrètement de son arc. Leur face était étrangement calmes, sans fureur et sans sentiments, presque sans buts, si ce n'est celui de les tuer.

Cependant dans la pièce plus bas, dans le silence qui s'éternisait, d'une voix basse un air de bravade qui aux yeux de Dzahim ne fit pas mouche, la jeune femme prit la parole, avec un accent à couper au couteau Qui vous ? Ignorant totalement Dzahim, Shamar et Nedjec, un haine visible était totalement dirigée sur le semi-fiélon, une haine sans appel, une haine viscérale, que peut-être une histoire de vie avait forgée. Cependant au vu des autres, elle chercha à comprendre les liens qui liaient Volan aux autres peut-être même la hiérarchie qui composait le groupe.

zahim était plus qu'agacé. Les barbares étaient si imprévisibles, si retardé à ses yeux dans leur façon d'agir. Depuis quand s'adressait-on en premier à un subalterne, depuis quand les assaillants de tout un campement sont des enfants et des femmes frêles, qui tremblent dès que leurs cibles se rebiffent. Dans sa déconvenue Dzahim laissa échapper un souffle d'agacement. Mais avant que le démon n'ait le temps de répondre, il s'avança, la pierre ne durerais pas éternellement, à vrai dire il ignorait parfaitement combien de temps elle pouvait durer. Ayant conscience de la barrière de la langue, il parla lentement en commun.

- Nous sommes un groupe de voyageur qui fait route pour la haute forêt. Et vous? De quel droit vous en prenez-vous à nos hommes? Et qu'êtes-vous pour enlever l'un des nôtre ainsi? Répondez, et je vous conseil de ne pas tenter la moindre chose contre nous. Nous sommes aguerrit, et prêt au combat, pas comme vous. » Se tournant vers le jeune homme, qui semblait le plus prompt à commettre une erreur. « Coopérez, si vous tenez à la vie de votre amie, parente, ou les dieux savent quoi. Je vous conseils de modérer vos ardeurs, de relâcher notre homme, et de vous expliquer. »

Afin d'appuyer l'impression de l'habitude des combats, Dzahim redressa la pointe de sa lance, et pris une posture digne, mais moins agressive. L'air sévère, il s'avança de quelques pas pour être en tête du groupe, et bien indiquer sa position, son poing gauche appuyé sur sa hanche pour appuyer son air mécontent et assuré. Il savait de toute façon que Nejdec veillait sur lui quoi qu'il advienne. Et il savait que la principale menace de ces deux là consistait plutôt en leurs sorts, contre lesquels les armes peuvent peu. De toute façon, les deux avaient peur, et n'espéraient pas survivre à un combat, il le savait, le sentait dans leurs yeux. Il fallait miser sur leur volonté de vivre.

Mais son esprit cherchait autre chose. Ces cheveux blancs n'étaient pas naturels, peut-être avait-il déjà entendu une histoire là dessus. Et cette langue étrangère, peut-être pourrait-il en deviner la provenance au vue de ses sonorités. Après tout, il avait fréquenté et soumis une population relativement cosmopolite, dont il ne connaissait pas le langage, mais la provenance. Peut être pourrait-il croiser ces deux informations. Savoir d'où les gens proviennent permet aussi de savoir ce qu'ils aiment ou craignent.

Elzear se dit que ces orques étaient bien plus ‘calme’ que de vrais orques. Il se dit aussi que ce devait être eux les fameux orques zombies, mais on était pas là pour se poser des questions. Il fallait sauver ça peau, car déjà qu’un orque c’est violent et sanguinaire, alors un orque zombie ! Pensez dont ! L’elfe se concentra, et mis toute sa détermination à vouloir faire honneur à ceux de sa race en ce qui concernait le maniement de l’arc. Il visa donc l’orque le plus loin du nain, se disant que ce dernier prendrait le plus prêt de lui.

En ce moment précis Elzear était très content d’avoir à ses coté Fasur, en plus de lui donner un coup de main à détruire ces monstres, ce genre d’activité martial renforcerait la complicité qu’il cherchait à développer avec lui. Il lança donc à la cantonade, se doutant que les monstres ne comprendraient rien à ce qu’il disait, et quand bien même fusse t’il le cas, cela n’aurait rien changé :

-Allons l’ami, réduisons en poussière ces aberrations ! Montrons chacun à notre façon la vaillance de nos peuples, et prouvons qu’unis rien ne peut nous arriver !!! Je vous laisse celui qui est le plus proche de vous, et je m’occupe de celui qui est au loin.




Elzear tir sur l’orque le plus loin de Fasur