La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora

- Méfie toi, quelque chose pourrait être caché derrière cette fontaine, dit il à Aldaril en indiquant la petite salle du nez

Il vit avec satisfaction sa flèche se planter dans l'hybride. Malheureusement un courant d'air avait du faire perdre de sa puissance au trait, l'aberration semblait ne pas en souffrir beaucoup. Il regrettait de ne pas avoir emporter un carquois de flèches barbelées... pour une fois, il ne se serait pas encombré d'une quelconque éthique.

Il observa un instant ce qui se passait autour de lui. Il s'était décidément trompé sur le thayen. Certes il avait toujours un esclave, mais il semblait plus sensé, et finalement bien plus honorable que certains autres de ses compagnons. Fasur, qui lui avait à priori semblé sympathique, se révélait n'être à peine autre chose qu'un barbare sanguinaire, quant à Volan, son goût pour le sang contrastait un peu trop avec son apparence de prêtre. Elzear lui, se révélait un compagnon sympathique, même si assez peu bavard. A l'avenir il appliquerait mieux ce que lui avait appris son maître, éviter de se fier aux à priori.

Le rôdeur encocha une seconde l'oeil fixé sur le cou de l'homme-cerf. Il fallait essayer de toucher son coeur ou son cou, en finir le plus vite possible. Il pris une grande inspiration et arma son bras.

¤ Touche au coeur, coeur de l'if ¤

La flèche parti avec force en direction du garou, cherchant son coeur ou son cou.

Shamar tire sur l'homme cerf

L'elfe se trouvait au milieu de cette curieuse chapelle, perdue au milieu de nul part. Il avait jusqu'alors suivi la troupe avec un certain détachement, presque de la désaffection. Mais il ne s’en voulait pas le moins du monde, il était comme ça Elzear, plein de d’un amour fragile et sensible qui met de longues années à s’épanouir.

Cela avait toujours été un peu dans sa nature, et puis il fallait avouer que le groupe peinait à lui être sympathique. Dzahim ? Leur chef : un « marchand d’esclave » ! Comment le trouver amical ? Pour un elfe c’est une aberration, l’esclavage est une abomination qu’il faudrait éradiquer de Faérun. Alors même s’il tenait bien son rôle, cet esclavagiste Thayen ne pourrait jamais gagner la considération du danseur épris de liberté. Volan ? L’elfe sentait toute la haine que le cornu lui vouait, et il lui rendrait bien, sans chercher à savoir pourquoi cet être lui était détestable, alors quelque soit ses performances martiales il ne chercherait pas à le connaître. Fasur ? Il aurait presque pu être un allié, mais il semblait être tombé sous la coupe de ce Volan, alors à quoi bon allez vers lui ? On se révèle toujours un peu en choisissant ses amis, c’est ce que se disait le barde, c’est ainsi qu’il voyait la vie. Alors que ce nain soit mauvais ou tout simplement bête, l’elfe n’avait aucune nevie d’aller vers lui, et quand il lui adresserait la parole ce serait toujours par intérêt. Alors oui, l’elfe se sentait seul, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, les elfes vivent longtemps ! Et s’il était là c’était par amour de l’aventure plus que pour se faire des amis.

Seul Shamar lui était sympathique, il était arrivé plus tard dans l’histoire, assez discret, ils n’avaient pas vraiment pu échanger. Il s’était passé tant de choses … Et puis c’était le genre de relation qui n’avait peut être pas besoin de mots. Elzear était un barde certes, mais de ceux qui se perdent en palabres et en babillage, non, c’était un danseur. Il avait toujours ce petit air un peu nostalgique et ténébreux qui le rendait séduisant, mais il ne se sentait pas obligé de parler pour exister ; il était là, c’était déjà bien assez comme ça non ? Son corps, sa danse, son âme suffisait à le faire être.

Et là, il était bien là, planté au milieu de cette curieuse chapelle, perdue au milieu de nulle part. Il avait presque une impression de « déjà-vu ».

Sa main leste avait ré-encoché une flèche d’un geste machinal, et là il mettait toute sa concentration à viser cet homme-cerf. Car même sans bien comprendre le pourquoi du comment de cette affaire, il y tenait une place centrale, et une fois à terre on y verrait plus claire. Enfin, c’est ce qu’espérait l’archer. Il essaya de se remémorer ce que lui avait dit le vieil aveugle à qui il avait donné une pièce d’or dans la cité. Tout en se faisant il continuait de distiller ses « chants de bardes » qui donnaient du courage à leur groupe et lui permettait de s’approcher un peu plus de la victoire.

L’archer était au cœur de l’action, sans gestes inutiles, tous les muscles de son corps étaient tendus à l’extrême, optimisant au maximum ses capacités. Car l’instant était vital, crucial, pour lui, pour les autres, pour la nature, pour le Bien. Son esprit lui aussi tentait de maximiser ses capacité, tout en souplesse, car il ne fallait pas non plus se crisper. C’était ça être un « bon » danseur, savoir être sur la corde raide de sa vie pour la rendre exceptionnelle.
Elzear était heureux, mais il avait du mal à le partager, il est comme ça Elzear, plein d’une énergie fragile et sensible qui met de longues années à s’épanouir.


HRP
Elzear continu son « chant de barde » (qui est à la danse !
et tir sur l’homme cerf
je crois qu’il avait appris certaines choses sur lui lors du début de son aventure, ais peut être que je me mélange avec autre chose …

La Voie du Papillon.

La Bataille du Sanctuaire

A tous contre la bête, la victoire ne semblait pas pouvoir leur échapper. Mais Borovan avait d'autres plans en tête, ou plutôt un dernier spectacle dans sa manche. Il s'écarta légèrement et découvrit le promontoire derrière lui en déclarant avec un sourire sinistre :

-Attention ! N'allez pas me réveiller la petite !

Sur le promontoire se trouvait en effet une jeune fille, clouée à un poteau. Les yeux révulsés, la bouche grande ouverte en un cri muet qui ne semblait jamais finir, l'Aasimar semblait inconsciente mais les spasmes agitant son corps indiquait qu'elle était encore vivante. Et qu'elle souffrait encore.
Devant ce nouvel étalage de la cruauté de leur hôte, bien des combattants perdirent de précieuses secondes à se ressaisir.
Volan n'en eut lui pas le temps, car l'homme-cerf plongea brusquement ses griffes dans son ventre. Il allait planter ses dents dans la carotide du Tieffelin quand ce dernier parvint à se projeter en arrière et éviter le coup.
Dzahim se précipita au renfort du prêtre et décocha un coup de lance un peu hâtif pour distraire l'attention du monstre. La frappe porta mais rebondit sur son épaule tandis n'arrachant qu'un ricanement à sa cible.
Les deux hommes devaient se sentir bien seuls. Seul Shamar faisait de son mieux pour les soutenir à distance, mais la malédiction du lieu devait décidément le poursuivre car sa flèche partie se perdre dans le fond du bâtiment.

Aldaril continuait de lutter avec sa captive, et tenta une nouvelle fois de la libérer de son collier. Malheureusement la fatigue faisait déjà son oeuvre et il ne put que s'écorcher les doigts tandis que sa victime s'acharnait sur lui en le martelant de coups.

Quant à Garlin, il semblait attendre quelque chose.

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Round 3 par ordre Initiatives :

Elzear, Garlin et Fasur subissent un malus moral de -1 tant aux jets d’attaque qu’aux jets de sauvegarde contre la terreur. 28 rounds

Inspiration vaillante : +1 aux jets de sauvegarde contre les effets de charme et de terreur, et bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de dégâts des armes pour tous. 5 rounds.

Volan
Initiative : 24
Reste interdit.

Aldaril
Initiative : 24
Tente une nouvelle fois de retirer le collier.
Test de force opposé
Aldaril: 1(dés) + 1 <= 2(dés)+ 2 Echec

Elzear
Initiative : 22
Elzear est secoué. 1 minute.
Reste interdit.

Borovan Cerfou
Initiative : 19
Attaque à outrance sur Volan:
Griffe : 17(d20)+? Réussite
Dégats : 4(d4)+3 = 7
Morsure : 3(d20)+? Echec

Garlin
Initiative : 18
Prépare une action.

Shamar
Initiative : 18
Attaque sur C : 4(dés) + 7 - Echec

Fasur
Initiative : 10
Reste interdit.

Femme Asimaar
Initiative : 10
Situation de lutte : Tente de frapper Aldaril - 16(dés)+ ? <=> 2(dés) + ? Réussite
Dégats: 1(d3)+?

Dzahim
Initiative : 9
Regain d'assurance +4 aux jets de sauvegarde contre la terreur pendant 10 minutes.
Résistance : bonus de résistance de +1 pendant 1 minute.
Attaque C : 11(d20)+6+2(tenaille)
Dégats : 1(d8)+4 = 5
Ta fiche indique 1d8+3 dégats à la lance, alors que tu n'as que 14 de force. J'ai loupé quelque chose ? Edit : trouvé et corrigé.

L'elfe découvrit avec horreur la pauvre Aasimar plantée sur le poteau. Assez vivante pour souffrir, mais juste ce qu'il faut pour se sentir un pied dans la tombe ! Le pauvre barde, qui jusqu'alors n'avait connu que des ennuis bassement matériel reconnaissons le, ne pu contenir sa terreur. Il se mit à trembler comme une feuille et perdit toute forme d'initiative, condamnée à regarder impuissant le spectacle de mort qui se déroulait devant lui. Heureusement, d'autres membres du groupes étaient plus solides.

Monopolisant tout ce qui lui restait d'espoir et d’énergie, Elzear tenta au mieux de se ressaisir en se martelant l'idée qu'il fallait en finir au plus vite avec cet "homme-cerf", qui tenait plus du monstre démoniaque qu'autre chose. Mais il ne suffit pas de 'penser' pour vaincre ses peurs, non, surtout quand celles-ci sont enfouis au cœur de votre âme. Et c'est donc dans une abîme de terreur que le pauvre barde du contempler cette scène, passivement, et contre son gré.

C'était la seconde fois, après l'épisode de la porte qu'il avait trop peur pour agir ! Le métier d'aventurier n'était peut être pas fait pour lui, il allait devoir y songer. A tête reposée, c'est à dire ultérieurement, car là sa tête, elle était à deux doigt d'imploser devant ce monstrueux spectacle. Il se jura d'apprendre à mieux se maîtriser.

Lorsque sa flèche se fracassa contre le mur du fond, le rôdeur laissa échapper un juron sonore en chondathien, le genre de mot dont on comprenait la nature sans même en connaître la signification. Alors qu'Elzear et Fasur défaillait, la vision de l'aasimar sur son autel ne fit qu'augmenter encore la colère qui brûlait en lui.

¤ Puisque mes flèches ne veulent pas toucher... ¤

Il était plus que temps d'étrenner cette nouvelle lame, mais avant toute chose, il devait aider Aldaril. C'était lui qui avait demander à ce qu'on épargne un ennemi... et ça faisait un combattant de moins. Il jeta un coup d'oeil à Elzear :

- Du nerf Maître Elfe, ces flèches ne vont pas partir toute seules !

Il se déplaça dans le même temps vers Aldaril, il n'avait pas le temps de resangler son arc alors il le déposa contre le banc en passant, il aurait toujours le temps de le reprendre si besoin était. Il mit alors tout en oeuvre pour aider Aldaril, maintenir la femme ou lui arracher son collier si c'était le plus utile, en tout cas, il fallait y passer le moins de temps possible.
Il gardait un oeil sur l'homme-cerf et sa captive, malgré le peu d'affection qu'il portait à Volan, il espérait que celui ci reprendrait vite ses esprits, sans quoi, il risquait de se faire encorner

- Il est temps de retourner au front, dit il à Aldaril en s'affairant à l'aider

Shamar se déplace vers Aldaril et dépose son arc sur sa propre case (action libre), il tente de l'aider à libérer l'Aasimar de son envoûtement par tout les moyens

Dzahim ne jeta qu'un bref coup d'oeil a la pauvre femme accrochée là haut. Si l'objectif du monstre avait été de le démoraliser, ou de l'ébranler, ce dernier dû vite se rendre à l'évidence qu'au mieu, cela n'avais qu'enragé le Thayen. Ce dernier se concentrait déjà à nouveau sur le cerf, redoublant d'adresse pour porter son coup, les yeux injectés de fureur.

De fureur oui, bien qu'intérieurement un trouble le déchirait. Une partie de lui s'était brièvement demandé pourquoi diantre s'était-il attaché ainsi à une inconnue, une barbare Aasimar, dont il ne savait à vrai dire… rien. Il n'éprouvait d'ailleurs pas vraiment d'affection ou d'attirance pour cette dernière. Mais intérieurement, il sentait monter en lui un sentiment d'échec, qui se transforma en rage.

Il n'avait rien à prouver aux barbares, alors pourquoi tenait-il tant à respecter sa promesse ? Ça n'aurait pas été la première qu'il rompait, et il savait très bien que de plus haut placé que lui dans la hiérarchie Thayenne ne respectaient pas non plus leurs promesses… Mais voilà, il se sentait lié quelque part à ces barbares, et même à son esclaves.

C'était inconcevable, et la rage qu'il avait contre lui même, contre les mages rouges, s'ajouta à celle plus instinctive (et qu'il persistait à nier) de celle que l'on porte au coupable d'une action contre l'un des siens. Car quelque part au font de lui, une part de son humanité qu'il avait appris à nier fissuraient le carcans qu'on lui avait imposer, et commençait déjà à souffler de folles idées pour un Thayen.

Fort heureusement pour lui, il lui fallait tout de même se concentrer sur l'action présente, et chercher la faille dans la défense du cerf. Le Thayen se faisait menaçant de la pique de sa pointe, portant de potentiel coup dans différentes directions, mais attendant le moment d'apparence propice pour porter un coup qu'il espérait fatal.

La Voie du Papillon.

La Bataille du Sanctuaire

La choquante révélation maintenait dans un état d'hébétude avancé une partie de la petite troupe, mais déclencha chez les autres un accès de fureur qui aurait pu inquiéter l'homme-cerf s'il savait ce qu’inquiétude voulait dire.

Pour l'heure il semblait uniquement avoir faim de chair et soif de sang. Et le petit diable lui faisant face ne bronchant plus, il se tourna vers une victime plus vivace. Il allait abattre sa main velue quand un trait s'abattit sur son bras et le transperça. Il bascula en avant, déséquilibré, et se raccrocha lourdement à l'épaule du barde avec ses dents, la mâchoire déformée en un sourire dérangeant. Il se redressa promptement pour éviter la contre-attaque du Thayen, pourléchant ses lèvres couvertes de sang d'un air gourmand.

-Tu as bon goût gamin !

Malgré la folie insouciante qu'il laissait transparaitre, ses petits yeux inquisiteurs cherchaient le responsable de sa dernière piqure. Cela ne pouvait pas être l'elfe terrorisé n'est-ce pas ? Pourtant l'angle de la flèche... Non, il devait se faire des idées. Il se recentra sur l'homme qui lui faisait face :

-Tu ne peux pas me blesser garçon, abandonne. Pourquoi ne travailleriez-vous pas pour moi plutôt ? Toi et le cornu avez du potentiel !

De son côté Adlaril tentait tant bien que mal de poursuivre son opération de secours. Quand il vit Shamar s'approcher avec l'intention de l'aider il ne put retenir un soupir de soulagement :

-Je vais t'aider, essaye d'arracher le collier ! lui annonça-t-il.

Shamar s’exécuta, mais réalisa bien vite que la tâche qu'il s'était fixé ne serait pas plus facile que la précédente. La bougresse se débattait de tout son corps et au lieu d'essayer de la libérer ils durent conjuguer leurs efforts pour l'empêcher de briser l'étreinte. Ils y parvinrent tant bien que mal et le rôdeur finit par attirer l'agressivité de leur captive à lui tout en évitant de se prendre un mauvais coup.

Non loin d'eux Garlin semblait dépité d'avoir attendu quelque chose en vain. Il tira rageusement une flèche sur le cervidé mais le petit projectile rebondit sur la fourrure de la bête sans attirer son attention. Désespéré il jeta un œil aux deux compères, cherchant une façon de se rendre utile.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Round 4 par ordre Initiatives :

Elzear, Garlin et Fasur subissent un malus moral de -1 tant aux jets d’attaque qu’aux jets de sauvegarde contre la terreur. 27 rounds

Inspiration vaillante : +1 aux jets de sauvegarde contre les effets de charme et de terreur, et bonus de moral de +1 aux jets d’attaque et de dégâts des armes pour tous. 4 rounds.

Volan
Initiative : 24
Reste interdit.

Aldaril
Initiative : 24
Aide Shamar : 10(dés) + 2 > 10 Réussite

Elzear
Initiative : 22
Elzear est secoué. 1 minute.
Elzear lutte contre lui-même pour se ressaisir.
Une flèche tombe de la voute : 15(d20)+4 > ? Réussite
Dégats : 7(d8)+1
Bon, donc je viens de me rendre compte que je n'avais juste pas vu ton post précédent Elzear... je suis un boulet, toutes mes excuses ! Oubli réparé, hop là !

Borovan Cerfou
Initiative : 19
Attaque à outrance sur Dzahim:
Griffe : 9(d20)+? Echec
Morsure : 15(d20)+? Réussite
Dégats : 3(d6)+3 = 6

Garlin
Initiative : 18
Attaque sur C : 11(d20)+? Réussite
Dégats : 1(d4)+2

Shamar
Initiative : 18
Tente d'immobiliser l'Aasimar : 4(d20)+7 vs 20(d20)+? Echec

Fasur
Initiative : 10
Reste interdit.

Femme Asimaar
Initiative : 10
Tente de frapper Shamar : 10(dés)+ ? <=> 18(dés) + 7 Echec

Dzahim
Initiative : 9
Regain d'assurance +4 aux jets de sauvegarde contre la terreur pendant 10 minutes.
Résistance : bonus de résistance de +1 pendant 1 minute.
Attaque C : 4(d20)+6+2(tenaille) Echec
Trouvé pour tes dégats, ça viens du fait que tu la manie à deux mains, au temps pour moi. Penses aussi à indiquer tes actions en vert.

Volan restait interdit, immobile devant son adversaire, comme perdu dans ses pensées, mais sans en connaître la raison. Cependant, le coup qu'il reçut lui remit les idées en place et surtout lui permit de sortir de sa torpeur passagère qui pouvait s'avérer mortelle si jamais il continuait en ce sens. Surtout qu'il ressentait une certaine douleur là où l'abominable créature venait de le mordre.

- AH, maudite créature dégénérée, tu m'as mordu. Je vais te faire regretter ce geste pour tous les dieux !

Enervé, enragé même, le tieffelin ne voyait ni n'entendait plus personne. En effet, tout son être était désormais concentré vers cette étonnante créature qu'ils devaient tous combattre. D'ailleurs en menant ce combat, le semi démon avait l'impression de combattre ce que lui-même était. Il n'était là que pour une certaine raison et cette raison semblait de plus en plus s'éloigner de lui car Papillon qu'ils devaient sauver était encore loin et ils perdaient leur temps avec cette abomination.

C'est alors que le tieffelin décida de revenir à sa mission première et mettre Papillon au sommet de sa liste de priorité. Il se moquait complètement de cet aasimar pour lequel il n'éprouvait que répulsion. Il se décida donc à battre en retraite pour se placer aux côtés de son compagnon nain et le réveiller un peu. Ceci avant le reste.

Bat en retraite et se met aux côtés du nain.

L'aasimar était plus coriace que prévu. Pourtant, ce n'était pas comme si les deux hommes étaient dénués de force. Le rôdeur grogna quand sa première tentative échoua. Il tendit le bras vers sa botte et en fit sortir une dague, si il se ratait, il risquait de la blesser, mais le temps était compté.

- Tiens la bien.

Il resserra sa prise sur le manche de sa lame et l'approcha du collier et du cou de la femme, tentant de maintenir sa tête dans le même temps pour éviter de lui trancher la carotide.

Il se demanda si il ne perdait pas beaucoup trop de temps dans cette affaire. Il jeta un regard sur la salle à la fontaine derrière eux, toujours soucieux que quelque chose sorte de là. Et il vit du coin de l’œil que les choses ne s'améliorait pas du coté de l'autel.

Shamar dégaine sa dague et tente de trancher le collier de l'aasimar, en tant de ne pas lui trancher la gorge.

Le joueur lui, prie le dieu des dés

l y a quelque chose de dérangeant au fait de se faire mordre par un autre être humanoïde. Il y a là une transgression, une menace qui s'inscrit plus pleinement. Dans un recoin de son esprit, le Thayen ne pouvait s'empêcher d'y songer. Il arrive assez rarement de se faire assaillir par un monstre ou un animal pour se faire dévorer. Une lame est bien plus dangereuse, une autre créature intelligente est souvent derrière, et bien souvent cette personne cherche à vous nuire (surtout pour un Thayen, entre son pays et le monde extérieur…).

Mordre, c'était rajouter le bestial au sophistiqué, l'animal à l’intelligence. C'était surtout rendre visible le danger. Et puis… ça avait quelque chose de sensuel aussi, parce que charnel, parce que rompant des tabous sociétaux. Bref c'était douloureux, mais surtout c'était dérangeant, et très certainement une expérience que Dzahim allait tacher d'éviter à nouveau.

Il n'était à vrai dire, pas vraiment surpris non plus. Les non Thayen étaient pour lui des barbares aux pratiques horribles et infâmantes, et donc, un être encore plus sauvage que la majorité des barbares, à moitié bête qui plus est ne pouvais qu'avoir des pratiques de cet ordre.

Mais tout de même… mordre !


Si le thayen n'en laissa rien paraître, le fait que son esprit se soit concentré sur toute cette réflexion morale laissa un léger blanc dans ses actions. Trop léger pour que son adversaire en profite. Mais assez pour laisser un relachement dans l'assaut, qui permis au Thayen de constater qu'il était maintenant seul face au monstre.


Ce n'était pas la première fois que cela advenait. Et… Cela agaçat le Thayen. Les Barbares se vantaient tant de leur courage ! De leur principe de solidarité et de liberté. Et voilà qu'à la première occasion de danger, pfiut, plus personne.

Mais quelque part, cela convenait aussi au Thayen. Il en retirerait la gloire, il en retirerait l'honneur. Il se savait aussi déterminé que son adversaire était fou, il avait une mission à accomplir, ce cerf blanc n'était qu'une étape avant un ennemi plus grand. Car lui aussi avait quelque part emprunté le chemin de la folie.

Retrouvant une bonne distance avec son adversaire pour le garder cette fois au bout de sa pique, il lui lança une série d'assaut qui se voulaient efficaces. Mais il n'étais pas un guerrier.

Après tout, il n'avait jamais été que marchand.


Dzahim effectue une attaque à outrance contre Cerfou