Quel est votre nom, voyageur ?
Eléasis (VIII) 1373, 2ᵉ chevauchée
   

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> La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora
écrit le : Lundi 27 Janvier 2014 à 12h33 par Jebeddo
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este!

Ce fut le seul commentaire du Thayen. Jusque là, il avait escompté sur une attaque discrète, éliminant par choix poche d'ennemis par poche d'ennemis. Mais voilà que toute leurs forces s'étaient éparpillée.

Enfin, de son côté, la part du travail était faite. Et le Thayen, entrant dans la tour se mit à l'abri d'une potentielle javeline tout en cherchant à achever, à une distance respectable, le dernier orc de cet abris. Il n'aimait pas ces être trop blessé pour se battre, mais encore trop vif pour mourir. Ils ne pouvaient pas faire grand chose, mais un sursaut de fierté, d'honneur, ou d'idiotie pouvait le contraindre à un acte désespéré qui pourrait nuire à leur groupe. Autant l'achever avant qu'il n'ai ce genre d'idée.

Se posait maintenant le problème de cet orque des souterrains. Fasur l'occuperais sans doute, et Dzahim se dit qu'une petite charge avec pour ambition de le désarmer ne pourrait pas être idiot. Mais cela nécessitait du temps. Et il faudrait que ni le nain ni l'orc ne bouge trop.

Ce qui tracassait le plus le Thayen, c'est qu'il lui manquait une partie de ses troupes (ainsi qu'il les considérait) les rôdeurs s'étaient égayés au nord. Le paladin en armure prenait des coup sans vraiment en rendre... tout semblait bien mal partit. Heureusement, ils avaient des archers!


- Shamar Elzear, feu sur l'orque sombre! Shamar, aide les autres! »

Et tout en donnant des ordres, il donna un coup d'estoc qu'il espérait fatal à l'orc blessé.

Dzahim s'abrite derrière les ruines vis à vis de l'orque d'outreterre. Tenant à distance l'orc blessé, et attaque ce dernier



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écrit le : Samedi 01 Février 2014 à 10h07 par Phineas
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¤Maudit sois-tu, archer de pacotille !¤

Alors qu'il se maudissait intérieurement, Shamar comptait les flèches qu'il lui restait du bout des doigts. Douze. Il savait qu'il aurait dû prendre un second carquois. Il n'avait pas intérêt a faire à nouveau un si mauvais tir, sans quoi ses courtes réserves s'amenuiseraient d'autant plus...

Il pris un court instant pour examiner ce qu'il avait entendu et vu. Inutile pour le moment de traverser le champ de bataille pour rejoindre les hommes au nord, il se ferait trouer de carreaux avant d'atteindre le premier mur. Il lui en coûtait de laisser Garlin et Aldraril seuls, il les appréciait, mais ils sauraient parfaitement se débrouiller. Les deux arbalétrier venants du sud et l'orc qui faisait encore face à Volan l'inquiétait plus. Et puis, il ne savait rien de ce qui se passait derrière lui.
La solution la plus efficace lui paraissait de tirer, de bouger, de voir, et de considérer à nouveau le terrain.

Il posa un genou à terre et mis à nouveau l'orc en joue, espérant que cette fois, sa flèche toucherait son but.


- Volan ! Deux orcs au sud ! Arbalète !, cria t-il au prêtre avant le lâcher son trait et de s'élancer à l'intérieur des ruines

Shamar tire une flèche sur l'orque qui fait face à Volan (Ennemi2), puis se replie dans les ruines D5 pour voir ce qu'il se passe du coté de Dzahim et cie, cherchant au moins un point de vision, au mieux un point de tir à travers le mur



 
 
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écrit le : Jeudi 13 Février 2014 à 09h34 par Elzear
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lzear avait l'esprit ailleurs, c'était un rêveur, un artiste, un danseur, et bien souvent, plus la situation était tendu, plus son esprit cherchait à trouver refuge dans l'onirisme et le monde du rêve. Une sorte d'auto-défense mentale pour ne pas sombrer dans la panique. Bien sur cette méthode avait ses atouts, et il faut reconnaître que notre elfe n'était jamais tendu, mais parfois cela allait trop loin, et à force de ne pas vouloir se concentrer, le corps et l'esprit pouvait tout simplement perdre de leur efficacité. Compte tenu de la situation, on pouvait analyser la situation ainsi, Elzear était 'ailleurs', un peu "à l'insu de son plein gré" comme l'aurait dit un grand penseur d'un autre temps. Mais lorsque la flèche qu'il avait encoché mécaniquement dans la corde de son arc lui resta dans les doigts, ce fut comme un choc électrique qui le réveilla pour de bon. il pris conscience d'où il était, de ce qu'il faisait et de a dangerosité de la situation. Chacun devait en cet instant pouvoir compter sur les autre, et il n'était pas le moment de baisser les bras.

l'elfe repris donc sa flèche, et retenta d'atteindre l'ennemi qu'il venait de rater. Après tout, pourquoi ne pas recommencer, et puis ça éviterai aux autres de se faire prendre à revers.

Lorsqu'il entendit la voix de Fasur, l'elfe eut juste le temps de jeter un œil vers le gros orc, celui du type qui avait enlevée la jeune femme dans les ruines la nuit même. était-ce le même ? Un autre ? Combien pouvait-il être ? Tous ces monstres présageait un combat long et difficile. Elzear envoya une rapide prière muette à son dieu pour qu'il lui donne chance et courage. Il jeta aussi un œil sur ses divers compagnons afin de voir si l'un d'eux pouvait avoir besoin de soins. De plus, une fois son ennemi achevé, ce qu'il espérait assez rapide, il pourrait user de sa magie pour tenter d'affaiblir le gros orc qui se dirigeait pour Fasur.

Cette fois ci Elzear était bien sorti de sa torpeur, et allait mettre tout en oeuvre pour mener à bien la mission d'extermination des monstres qui hantait ces ruines. Il se mit à entonner un des chants de guerres qu'il lui venait de ses ancêtres, un de ces chants qui donnait du cœurs à celles et ceux qui l'écoutait.



Elzear vise à nouveau ennemi-4 et tente de voir si quelqu'un a besoin de soins
de plus il se sert de son inspiration vaillante




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salut à tous, dsl j'ai été absent un long moment, mais là je vais reprendre du service !!! Je post un peu 'pas à mon tour' mais c'est histoire de me manifester smile.gif



 
 
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écrit le : Dimanche 16 Février 2014 à 13h57 par Kipepeo
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Un vent de rage et de colère s'abattit sur les ruines de Sommandaril, telle une punition des dieux sur les adeptes du culte des morts. Un à un les orques tombaient sur les coups de leurs ennemis. Hélas, le prix du sang et un sacrifice pour l'aide des Dieux est souvent à payer... Marcin le paladin de Lathandre fut mortellement touché. Le coup que lui infligea son ennemi, fut tel qu'il en vola quelques mètres plus loin, les os totalement fracassés, les bras ouvert en croix, les yeux fermés sur un ciel d'azur emplit d'une lumière qui fut sa force et sa voie. Il était peut-être encore temps de le rappeler à la conscience, mais qui aurait la force, le temps et le pouvoir de le soigner ?

Le Tieffelin mit toute sa puissance dans son bras armé d'un trident magique pour en finir avec ce scélérat, tueur de paladin. Celui-ci n'eut aucune chance de réchapper à un coup d'une telle portée, et sans même avoir le temps de proférer un mot, il s'écroula aux pieds du prêtre.

Alors que la voix chaude d'Elzear s'entendit allant crescendo vers des notes redonnant espoir et courage à tous, seul sur ce champ de bataille restait deux orques. L'un armé d'une arbalète lourde qu'il lâcha soudainement, prêt à prendre la poudre d'escampette après avoir vu son collègue abattu en deux coup de flèches de Garlin, et un orque d'outreterre, qui était loin de vouloir se prendre à bras le corps et tout seul toute une troupe armée et décidée. Faisant attention à droite et à gauche, passant à l'abri des ruines qu'il venait de quitter, il se préparait une belle retraite. Était-ce pour fuir définitivement de ces lieux ? ou encore pour aller avertir ses congénères ? Il est vrai que ces créatures issues de la fibre du chaos étaient totalement imprévisibles, une décision rapide était à prendre en tout cas, non seulement au sort réservé à celui qui quittait déjà les lieux mais aussi à l'orque qui avait lâché son arbalète et qui semblait vouloir suivre le même chemin.

De cette décision dépendrait l'issue de cette première bataille. Une bataille peut-être gagnée, même si la guerre ne faisait que commencer



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écrit le : Dimanche 16 Février 2014 à 16h12 par Elzear
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a bataille semblait rondement menée par l'équipe des 'sauveurs'. Elzear vit que les deux rescapés tenteraient de fuir plutôt que de mener la lutte à son terme.

L'elfe heureux d'avoir eut son adversaire, décida que le plus important était de stopper l'orque d'Outreterre. Il encocha donc une autre flèche et lui tira dessus en visant du mieux qu'il pu. Il savait que ce genre de gros monstre n'était pas facile à stopper, mais bon, s'ils s'y mettait à tous, aidé de son chant, pourquoi pas.
L'elfe continua donc son chant d'encouragement, et improvisa un couplet sur les 'vilains' orc d'outreterre, en espérant que ça donne un peu de chance à chacun. ils était assez pour que l'addition de ces 'un peu' fasse beaucoup. Disons, que c'est ce que pensait l'elfe de la lune.Ac'est elfe de la lune : de grands rêveurs.



Elzear continu son chant et tire sur l'orc outreterre



 
 
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écrit le : Mardi 18 Février 2014 à 12h13 par Jebeddo
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Ces orcs n'étaient pas idiots. Et pire, résistants. Toutefois, son plan avait relativement réussi jusque là. Mis à part la perte d'un homme, ils avaient neutralisé une zone discrètement. Les deux fuyard pouvaient cependant réduire leurs efforts à néant.

D'un geste, Dzahim fit signe à Elzear et à Shamar de s'en prendre à l'orc de l'outreterre. Pendant ce temps, le Thayen sortit de sa cachette, et commença à courir en direction de ce dernier, ordonnant à Volan et Fasur de le suivre. Tout en songeant bien un garder un oeil sur l'autre orc.

L'idée était que ce dernier, plus faible, verrait sa course coupée s'il venait à tenter de fuir. Un seul homme devrais suffire à le neutraliser. Sur ce point il comptait sur Garlin et Aldraril, situés tout deux quelque part au nord. De toute évidence, l'orc, délaissé, tenterais de partir au nord ignorant le destin de ses comparses. Restait à espérer qu'il n'ai pas l'idée de sonner du cor. Mais ils ne pouvaient prendre en chasse les deux.


En courant, le Thayen veillait aussi à deviner ce au devant de quoi il se rendait. D'autres orcs? Une rangée d'archer? L'entrée d'une cache? Pourquoi un orc aussi robuste prenait-il la fuite au lieu de se sacrifier pour donner l'alerte? C'était là son rôle, et le Thayen s'était attendu à ce qu'il le tienne. Mais peut être l'instinct de survie était-il fort chez ces êtres là. Les gnolls de Thay étaient les même, et parfois, seul la coercition pouvait les forcer au sacrifice.

Et qu'en était-il de ses hommes? Ce n'étaient pas vraiment des esclaves. Mais des alliés. Pour autant, le Thayen n'avais pas même sourcillé à la mort du paladin. C'était juste un inconvénient, la perte d'un homme, il en avait géré tant dans ses parcs d'élevage, et il arrivait souvent qu'il doive en sacrifier un pour le bien des autres. Jusque là, la question ne l'avait jamais tracassée, c'était ainsi, et il en était de même pour lui, le mage rouge pouvaient le disposer en première ligne lors d'un combat sans qu'il n'ai de chance se survie.

Oui mais voilà, il n'était plus sous les ordres des mages rouges, il fuyait lui même pour sa vie. Peut être inutilement, mais qu'en était-il de ses autres hommes? Qu'en était-il de Nejdec?



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écrit le : Jeudi 20 Février 2014 à 13h15 par Phineas
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Sous le chaos du champ de bataille, Shamar avait entendu avec effroi le bruit de la masse écrasant armure et os, le souffle coupé de Garlin de l'autre coté du mur et le son mat de son corps s'écrasant sur le sol après un vol plané. Il savait que l'orc d'Outreterre devant lui devait être abattu mais il ne pouvait se résoudre à laisser le paladin mourir si il pouvait encore être sauvé. Il savait parfaitement que Dzahim ne cautionnerait pas mais, eh, son maître n'aurait jamais abandonné un allié, fut ce au champ d'honneur. Le thayen pouvait bien vociférer tant qu'il le voulait.

Il arma cependant son bras et se plaça dans l'interstice du mur écroulé, son pied d'appui enfonçant les gravats dans le sol. Il voyait sa cible au loin, laissant ses suppôts mourir autour de lui. Il ajusta sa flèche sur la corde et la laissa filer vers l'orc, ayant fait de son mieux pour qu'elle ne percute pas mur ou allié. Une fois son trait libéré, il se retourna prestement et franchi en quelque pas les ruines pour aller constater l'état de Garlin, si rien n'était envisageable, il reviendrait cribler l'orc de flèche.


Shamar fait un pas de placement pour mettre l'orc d'Outreterre en ligne de mire (j'ai du mal à déterminer l'échelle du plan, mais je ne pense pas qu'il soit à plus de 33 mètres). Il tire et se retourne ensuite pour se diriger vers le corps de Garlin (premier soins au prochain tour).



 
 
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écrit le : Jeudi 20 Février 2014 à 20h50 par Fasur
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Fasur resta bouche bée de voir l’orque gris tourner les talons et s’enfuir, lui qui avançait de façon si déterminée et menaçante quelques instants auparavant. Le nain jeta un rapide coup d’œil autour de lui, le paladin était étendu, Volan venait d’embrocher son ennemi, Elzear et Shamar se préparaient déjà à tirer sur l’orque d’Outreterre, et Dzahim sortait en courant de la tour dans la direction de ce dernier. Le guerrier devait bien admettre que l’humain ne rechignait pas à la tâche, contrairement à lui.
Sa récente expérience de la veille contre l’orque zombi, dans la maison en ruine, avait quelque peu refroidit ses ardeurs. Il avait frôlé la mort, et en avait conscience, bien que ce n’était pas la première ni la dernière fois. Fasur apprenait de ses expériences, mais ne retenait jamais les leçons bien longtemps. Voyant le signe du Thayen, le nain lui emboita le pas, visiblement il convenait de bloquer la course de l’orque gris, avant qu’il n’appelle des renforts, ou ne prépare une défense plus efficace que celle qui les avait accueillis.
Se remémorant ces faits, le guerrier y puisa une force nouvelle qui contrecarra sa peur d’antan, bien que le fait de voir cet imposant s’enfuir suffisait déjà à revigorer Fasur.



 
 
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écrit le : Samedi 22 Mars 2014 à 11h53 par Kipepeo
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Tout se termina brusquement ou presque. L'orque d'Outreterre eut deux mauvaises surprises : l'une était une flèche super bien placée d'Elzear qui cependant manquait un peu de force, même si elle le blessa, faisant hoqueter sa course. Il continua néanmoins à avancer de quelques pas seulement, la seconde flèche de Shamar étant plus incisive et sans doute mortelle. Fauché dans sa course, il tomba tel un sac de pommes, heurtant lourdement le sol. Les deux formidable archers du groupe avaient fait leur boulot. Il restait à voir ce qui adviendrait de l'orque qui s'éloignait vers le nord. Dzahim eut la satisfaction de voir apparaitre Aldaril et son compagnon Garlin, la mine conquérante et satisfaite. Il restait à s'assurer si ils avaient bien débarrassé cette terre de l'autre orque fuyard. Shamar cependant s'était penché sur la forme sans vie du paladin. Marcin avait écopé d'un formidable coup à la tête. De ses narines et de ses oreilles suintait un filet de sang, alors que son souffle semblait absent. Se penchant sur lui, Shamar se rendit compte qu'il semblait abandonner la partie, qu'il rendait son âme à la bienveillance de son dieu. Seul un miracle aurait pu sauver ce valeureux guerrier et le ramener à la vie aurait peut-être comme résultat des séquelles qui l'auraient rendu encore plus malheureux.

Fort justement, Dzahim pensa à Nedjec espérant que ce dernier aurait assez de ressources à sa disposition, si sa cache et celle des deux enfants qu'il s'était promis de protéger était découverte par leurs ennemis. Il est vrai que cet endroit grouillait de ces monstres, et note fut faite que ceux-ci ne semblaient point être des morts-vivants, mais bien des adeptes de ce culte infâme qui sévissait en cet endroit. Il restait à découvrir le maitre qui faisait danser autour de lui aussi bien les vivants que les morts.

Le groupe se rassembla, comptant leurs blessures et déplorant pour certains la disparition du paladin. Garlin qui avait rejoint Shamar était penché sur Marcin, les yeux débordant de larmes mal contenues. Adlaril plus discret mais néanmoins visiblement secoué, avait posé une main sur l'épaule de son ami comme pour communiquer sa force. Nulle parole ne fut dite, ce n'était pas encore le moment.

Les aventuriers eurent tout le loisirs de regarder de plus près cette étrange bâtisse qui se dressait devant eux et les environs qui se dévoilèrent à leurs yeux.

Plus loin les contours du village fortifié se dévoilaient, avec une étendue d'eau, et quelques maisons supplémentaires dont une semblait avoir été retapée récemment, peut-être les quartiers des sentinelles sous la lumière du soleil (D2) Pour l'heure, ils ne virent aucune silhouette, ombre menaçante ni même le profil d'un archer. Tout était calme, très calme, comme si tout à coup il n'y avait plus qu'à attendre quelque chose...

Le bâtiment principal en grosses pierres noircies par le temps était hérissé de bout de métal tranchants comme d'énormes sabres sortant d'un corps de pierre. Ses murs étaient sans fenêtres, et si ouverture il y eut, ceux-ci avaient été totalement cloisonnés, empêchant le moindre rayon de lumière de pénétrer dans ses murs. Sur le côté d'anciennes tours sans doute qui étaient totalement effondrées sur elles-même, comme si le poids des pierres fut soudainement trop lourd à porter. Tous ceux qui regardaient cette bâtisse et surtout la porte sentaient une aura de mal qui mettait mal à l'aise. Un murmure semblait s'élever d'elle, ou était ce le vent qui caressait les pierres et s'engouffrait dans les minuscules fissures ? Les personnes de bien s'en sentirent presque nauséeuses et il fallait un grand effort de volonté et de courage pour ne pas s'en détourner.

La seule entrée visible était au Sud. Une porte à double battants des plus étranges portant de lames tranchantes qui s'entrecroisaient. Sur les côtés des restes de squelettes, la plupart dont le corps était sans tête, ou des têtes sans corps.

- C'est manifestement une porte que l'on ne franchit pas facilement... dit Garlin d'une voix ténue, s'avançant prudemment pour l'examiner Sauf si on connait la procédure pour y entrer ... Alors qu'il était à un mètre de la porte, un déclic se fit entendre et la porte s'ouvrit lentement, laissant le passage pour un seul homme, les lames tranchantes décroisées comme un guerrier qui aurait baissé sa garde, l'invitant à y entrer. L'halfelin recula d'un pas, étendant les bras comme pour arrêter quiconque qui voulait franchir le seuil. Le piège est amorcé...


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écrit le : Dimanche 23 Mars 2014 à 08h38 par Elzear
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Elzear alla féliciter Shamar d'une tape sur l'épaule, et il faut bien l'avouer il était impressionné par cet archer discret mais très efficace. Puis chacun pu reprendre ses esprit et faire retomber l’adrénaline. Le paladin était mort, et ça n'augurait rien de bon pour la suite.

Une fois la situation analysée le groupe se retrouva devant une curieuse porte piégée. la chose semblait plutôt mécanique et Elzear se dit qu'il pourrait lancer un de ses pouvoirs pour déclencher le piège, ce qui pour la suite permettrait à chacun de passer sans soucis. ou du moins donnerait une chance faire ainsi. Il prit donc la parole et déclara calmement :


-Si vous voulez je peux avec ma magie faire passer l’équivalent d'une personne dans le piège. ça va le déclencher sans faire de mal à personne puis on pourra tous passer. On essaie ça ?

L'elfe attendit la réponse de Dzahim, qui selon lui étant le chef devait décider. L'elfe ne voulait pas faire son malin, mais juste aider le groupe, alors si quelqu'un avait mieux à proposer, il ne s'offusquerait pas.




HRP Elzear lance serviteur invisible qu'i lance dans le piège si les autres sont OK



 
 
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