Artor à la recherche du Bâton de Nuit, Dans son nouveau corps

MJ
Jet de Bluff d’Artor : 3(Dé)+1=4 Echec.
Jet de Psychologie d’Artor : 20(Dé) Réussite automatique.

- Qu’est-ce qui nous dit que ce n’est pas vous le tueur? Je vous ai vu crier sur l’aubergiste hier! Répondit un des clients à Artor du haut de l’escalier.

- Oui, c’est vrai, nous avons tous vu que vous lui portiez grief! Et comme par hasard, quelques minutes après que nous l’ayons entendu, hurler à la mort dans un dernier souffle, nous vous retrouvons dans la salle commune prêt à fuir. Ajouta encore un autre.

- Par quel tour de passe-passe nous as-tu volé nos bourses, vil sorcier! Renchérit un troisième un peu cupide.

- Oui, c’est lui ! Regardez, il est illuminé par le feu des enfers, c’est un démon ! S’exclama quelqu’un derrière le groupe au premier étage. Les plus couards des clients poussèrent des cris de terreur et reculèrent pour se réfugier derrière les plus courageux.

La situation ne tournait pas à l’avantage d’Artor, qui par sa différence et son statut de mage n’inspirait que peur et méfiance. La colère du mage était peu à peu retombée et son visage se détendit pour reprendre l’apparence paisible qu’était la sienne lorsqu’il n'était pas déformé par la rage et la haine. Il se rendit compte que cela ne servait à rien de les offusquer de plus et qu’il fallait plutôt essayer de leur prouver qu’il était impossible qu’il ait tué l’aubergiste et volé leurs biens.

- Comment osez-vous m'accuser sur une simple altercation! Vous savez très bien que je ne vous ai rien volé, car moi aussi ont m'a dépouillé!

- Vous voyez bien que je n'ai rien à vous et mon bâton, mon objet le plus cher au monde m'a était volé! Alors faites ce que je vous dis si vous voulez venger la mort de ce brave homme qu'était l'aubergiste!"

J'observais constamment la salle, et mon regard s'attardait quelques fois sur ces pitoyables personnes.
Comme poltron il y'avait pire que moi !

MJ
Jet de Psychologie d'Artor : 20(Dé) Réussite automatique.

Un des clients s'approcha d'Artor prudemment, descendant quelques marches de l'escalier en bois. "C'est vrai! Il a raison, l'aubergiste a été poignardé et égorgé et le vieux fou n'a pas de sang sur ses mains et ses manches, ce ne peut donc être lui l'assassin!"

Le plaidoyer d'Artor avait eu l'air convaincant, mais les clients de l'auberge les plus peureux n'étaient pas décidés à bouger. Trois hommes seulement descendirent pour rejoindre le vieux mage, l'un d'eux possédait une lanterne et cette dernière éclaira faiblement mais suffisament toute la salle commune lorsqu'il la leva au-dessus de sa tête.

Ils fouillèrent rapidement la salle, il n'y avait aucune trace d'effraction sur la lourde porte d'entrée, les fenêtres et les volets. La fouille continua, Artor les suivait difficelement. Ils examinèrent derrière le comptoir, l'arrière salle, la cuisine et même la cave et le cellier, mais personne n'y trouva de voleur. Deux autres clients, rassurés, descendirent alors pour allumer toutes les lampes à huile de la salle principale...

Où avait pu se volatiliser le voleur? Aucune porte n'avait était ouverte, et on avait fouillé de fond en comble le rez-de-chaussée de l'auberge.

Je ne voulais en aucun cas utiliser mon sort sans savoir où il était, c'était le seul moyen de retrouver mon amulette et mon bâton. Comment faire? Voyant les trois clients qui m'accompagnaient, je demandai : "Avons nous vraiment tout fouillé? Il n'a pu s'échapper toutes les portes sont fermés, et il a du s'infiltrer par une fenêtre... Il n'a pu repartir par là sans être vu, où est-il alors?"

MJ
L'un des clients qui accompagnait Artor prit la parole : "Il est peut-être déjà sorti depuis longtemps, qui l'aurait vu, nous étions tous en train de dormir du sommeil du juste!

- M'enfin! Qui a crié, si ce n'est l'aubergiste. Il était donc bien là il y a quelques minutes. Dit un autre des trois hommes qui ne pensait pas que le cri venait du mage.

- S'il est entré par une fenêtre, il doit rester des traces de son passage, peut-être devrions nous fouiller chacune des chambres des deux étages de l'auberge. Reprit le premier.

- Oui c'est une excellente idée! Vous, venez avec moi! Les autres restez en bas et criez aux moindres mouvements suspects!

- On l'aura!

Artor et le troisième bonhomme qui paraissait plus courageux que les deux autres, remontèrent les escaliers, et commencèrent à inspecter les chambres.

MJ
Artor fouilla tout le premier étage et même sa chambre, où son grimoire restait sa dernière possession encore présente dans la pièce, mais il ne trouva ni traces du voleur, ni d'une quelconque effraction.

Toutes l'auberge était en effervescence et tout le monde était maintenant réveillé. Dans le couloir la femme de l'aubergiste était à genou et pleurait près du corps de son mari que quelqu'un avait prit soins de recouvrir d'un drap. Ce dernier était déjà maculé de sang.

Il appris grâce aux discussions que plusieurs clients étaient sortis de l'auberge pour aller chercher les gardes du Guet. A ce moment précis un cri retentit dans toutes l'auberge, c'était le hurlement d'une petite fille et il provenait du second étage...

Artor tressaillit lorsqu'il entendit le cri de terreur de la fillette. Stimulé il fonça au second étage ses deux mains près a foudroyer le voleur... Il ordonna aux hommes qui l’accompagnaient de couper les issues. Il monta les escaliers et se dirigea dans la direction des cris. ¤J'espère que la fillette n'est pas blessé...¤

Il arriva à proximité de l'endroit, il fonça...

MJ
Artor arriva essoufflée dans une toute petite chambre, la jeune Lucie qui lui avait souvent servi à table, était assise dans son lit et hurlait terrifiée. Dans la petite pièce plongée dans l'obscurité, la partie inférieure du corps d'un homme dépassait de la petite fenêtre ronde et tentait difficilement de s'extirper de la pièce pour s'échapper par les toîts...

Artor tremblait, un sentiment de rage commençait à l'envahir, mais en apercevant la silhouette de l'homme, l'envie de fuir fut plus forte. Dans son esprit complètement chamboulé, une phrase résonna : ¤Je ne suis plus un POLTRON!¤ Retrouvant un peu de courage, il fit signe à Lucie de s'échapper, avec un regard amical. Tremblotante et avec un dernier regard de compassion pour le vieux magicien elle s'échappa.

La voix grave d’Artor résonna : "Vous ne vous échapperez pas, la garde entoure le bâtiment! Arrêtez vous ou je vous foudroie!"

Espérant l'avoir impressionné, le vieillard commença à préparer un sort silencieusement... L'aura rouge l'entourait toujours.