Vers Port-crâne, Par les Tunnels de Calcaire

MJ
Muranor avança sans bruit jusqu'à la porte, elle était munie d'une grosse serrure en métal. Il fit coulisser le plus discrètement possible, deux barreaux de bois étaient suffisamment proches pour que l'on ne puisse d'aucune façon passer un bras humain par cette ouverture.

Lorsque le drow regarda, il vit un homme assis en tailleur dans un coin d'une petite pièce carrée de deux mètres de côtés qui devait être sa geôle. L'homme leva la tête et vit que Muranor le regardait, ses traits étaient tirés, ses yeux cernés et sont corps famélique. Une odeur nauséabonde se dégageait de la pièce car l'homme n'avait même pas un pot de chambre, pour ses déjections. Ses excréments et le reste de ses aliments impropres à la consommation, tapissaient la faible surface du cachot.

L'homme voulu dire quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche desséchée...

Le Drow était écœuré par la puanteur des lieux! L'homme au corps rachitique rongé par la faim, éprouvait tout les symptômes d'un homme mal nourri. Son corps squelettique et les cernes sous ses yeux démontraient son manque de sommeil. De nombreuses traces de coups couvraient sa peau, et sa mine était évocatrice que sa capture était de longue date.

L'homme voulait parler mais les sons restaient absent, j'espérais qu'il ne serait pas devenu muet!

Muranor eut pour premier réflexe de reculer, mais cet homme pourrait peut-être l'aider à trouver Port-Crâne. S'il s'avérait par la suite être inutile, l’Elfe l’abandonnerait dans quelque caverne de Montprofond. Il essaya d'ouvrir grâce à ces talents mineurs de crochetage la serrure de la geôle...

MJ
La serrure était beaucoup trop solide pour être forcée avec un couteau ou même une dague, et Muranor n'avait pas les outils nécessaires pour débloquer cette serrure qui devait être en plus grippée car elle était piquée de rouille.

L'homme dut sentir qu'il n'était pas l'un des orques qui le retenait prisonnier, il se redressa en se mettant sur les genoux et murmura d'un souffle : "Qui êtes-vous? Vous-êtes venu me libérer?"

Il n'attendit pas que le drow dissimulé par la plus complète obscurité lui réponde, voyant qu'il trifouillait la serrure de sa geôle, il enchaîna tout bas : "Mes agresseurs détiennent la clé des deux geôles. Je vous en pris libérez-moi! Vous n'aurez aucun mal, ils sont tous ivres..."

L'espoir revint quand le prisonnier déglutit quelques mots. Muranor, eut du mal a comprendre les dires de l'homme, mais à l'intonation de sa phrase, la déduction n'était pas difficile. L'homme voulait savoir si l'elfe comptais le libérer.

Voyant qu'il rencontrait quelque difficulté avec cette serrure, Muranor comprit que la dague n'était d'aucun secours. Seul les clefs pourraient ouvrir cette prison... Après quelques minutes de réflexion Muranor répondit au pauvre homme : "Ta libération... Hum... Si tu me rends un service! Connais tu Port-Crânes et sais-tu comment y aller? Si tu mens, je me ferais un plaisir de t'achever..."

¤J'espère que cette homme pourra m'aider...¤

MJ
L'Alignement de Muranor tend d'1 point vers Mauvais.
Alignement actuel : Chaotique Neutre.

L'homme enfermé comprit que sont sort n'était guère plus enviable au côté de celui qui se proposait d'être son libérateur car il menaçait de déjà le tuer. Muranor le ressentit immédiatement lorsque à l'expression du visage de l'homme lorsqu'il a menacé de l'exécuter d'un ton froid et solennel. Il répondit au drow après un temps d'hésitation : "J'étais à Port-Crânes, avant de me faire enlever, mais je viens de Padhivers, mon nom est Ance et je crois être capable de nous ramener dans cette maudite Cité Sombre." Il s'était levé complètement cette fois et il s'appracha de la porte.

Muranor sourit quand l'homme prononça Port-Crânes. Il se retourna pour se diriger en direction des ronflements, et dit sans regarder Ance : "Soit, tu seras libéré, si nous arrivons à Port-Crânes, je te laisserais la vie... Mais dans le cas contraire, ta mort sera pire que celle que les orques te réservaient!"

Le drow espérait ne pas devoir accomplir la seconde solution, tuer des infirmes n'avait jamais était un plaisir pour lui. Ces mots durs, étaient exprimés afin que l'homme n'essaye pas de l'entourlouper, il restait très méfiant...

L'elfe noir avança vers la porte, les ronfflements devenaient de plus en plus forts.

Cette cellule - Enfin ce qui me semblait être une cellule - puait tellement que je m'efforçais de respirer le plus rarement possible afin de m'éviter un dégurgitement.

Cherchant dans le noir total, un objet, une serrure afin de me repérer, je trébuchai et tombai sur des "choses" qui craquèrent sous mon poid. La réflexion ne fut pas longue pour deviner que ce devait être les os de mon défunt locataire...

Toujours à la recherche d'un repère, j'entendis soudain la voix d'un homme, me sembla-t'il. Il parlait de façon menaçante à une autre personne moins sûre d'elle et dont la voix tremblait...

Les voix se turent et des bruits de pas se rapprochèrent de ma cellule. Sans espoir, j'interpellai la personne...

- Hé toi!

MJ
Perte de tout l'équipement.

Le drow en entendant la voix, s'avança vers la deuxième geôle avec un sourire cynique. Par déduction, Muranor comprit que c'était un jeune homme. Celui-ci le héla de façon cavalière, l'Elfe noir n'aimait pas trop l'intonation de sa voix... Il resta à distance de la cellule et dit :"Hum...qui es tu? Un conseil ne me demande rien, je ne rends jamais service gratuitement!"

Le drow continua sa route vers la porte entrouverte ou il entrevit deux orques avachis. L'un était sur une chaise, de la bave coulait au coin de sa bouche, le deuxième lui était couché sur la table où débordaient de nombreuses chopes. J'observais la salle afin d'essayer de voir où ce trouvait le trousseau de clés.

¤Qui est cette homme pour me parler de cette manière hautaine?¤ me dit-je. Cela était il vraiment nécessaire de chercher du secours auprès de cette personne? Voilà un exemple des questions qui se posèrent à moi.

De toute manière je ne pouvais rester planter dans ma cellule, l'odeur devenait insuportable et je soupçonnais l'existance d'une colonie de rats dans les multiples trous de celle-ci.

Avec un ton des plus calme, des plus sûr je demandais à l'homme si celui-ci pouvais me faire sortir en échange d'un service...- Ah! Eh bien écoute moi. Je veux bien te rendre un service si tu me fais sortir d'ici. De plus je conais Port-Crânes comme ma poche car je suis originaire de cette ville.

MJ
Muranor : Dans la salle il n'y avait pas grands choses, une bougie sur la table éclairaient les deux orques ivrognes, sous la table un petite boîte en bois comme dans l'autre pièce, les dimensions étaient également similaires. Deux paillasses étaient roulées au fond de la pièce, certainement les couches que les deux orques n'ont pas eu le temps de déplier. Ils ronfflaient aussi fort l'un que l'autre et n'avait pour le moment pas bougé d'un poil, ni montraient de signes qu'ils avaient entendu Muranor et Krum parler.

A la deuxième intervention du jeune voleur, un des orques bougea mais sans se réveiller...

Krum : Le jeune homme ne voyait pas ce que faisait l'autre, il ne l'entendait pas non plus, mais le bruit de ses pas ne c'étaient pas éloignés, il en était sûr. Il fallait à tout prix qu'il sorte de là car personne d'autre viendrait le libérer, surtout si le mystérieux inconnu tuait ses geôliers.

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