|
|
La marque de Hoar...., Haimric, Nesreco et Céléstia
|
Apprentie du Saule
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Célestia rendit la révérence du capitaine. Sa pique avait eu exactement l'effet escompté. Pas de rixe ni de mots plus hauts que d'autres. Ce capitaine était quelqu'un d'intelligent. Célestia en était à la fois soulagée et inquiète. Soulagée car cet homme semblait connaitre son affaire. Inquiète car un marin aussi intelligent qu'il semblait être paraissait un peu trop sûr de lui. En faisant la liste des dangers potentiels qu'ils auraient à affronter, ce dernier n'avait même pas sourcillé ou émis un moindre son d'angoisse dans sa voix. Il semblait comme blasé, ayant beaucoup vécu trop peut-être. Célestia s'attabla avec ses autres compagnons pour écouter la proposition de cet homme intéressant et intéressé.
Parce qu'elle entendit elle sut que cet homme ne reculait devant aucun danger pourvu qu'il y ait suffisamment d'or à la clé. Le prix du voyage par tête vint confirmer son idée première. Mais elle se demanda si par hasard il n'y avait pas une récompense plus substantielle de prévue. Un accord secret entre deux parties dont ils ne sauraient rien. Célestia n'était pas spécialement intéressée par le contenue de cette hypothétique récompense, mais elle se demanda surtout jusqu'où irait la loyauté du capitaine et de son équipage. Que se passerait-il s'il devait faire un choix ? Célestia n'avait bien sûr la réponse mais uniquement de vagues suppositions. Cependant, elle devait bien l'admettre on ne jugeait un homme que sur ses actes et pas sur des suppositions ou des paroles. Elle était sur le point de répondre au capitaine quand Haimric l'interpella.
-L'arrêter ? Non chacun est libre de ses actes et de ses choix, par contre nous pouvons toujours lui conseiller d'arrêter c'est certain.
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Vingt sixième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (26 Nuiteuse 1372)Lieu : Manoir des Eparpivier Climat : Froid, sec, petite brise glaciale revigorante. Température: - 5° Moment: 12h à 13hMJ Narration: Haimric, Nesreco, Celestia et Feanorce Nesreco était d'une nature surprenante qui ne manquait pas d'étonner ses proches et ceux qui le côtoyaient. Alors que le capitaine confiait à ses trois compagnons que l'affaire était conclue et qu'il conseillait à Feanor d'aller chercher sa compagne à l'issue du repas, l'atmosphère s'alourdit en conséquence quand ce brave roublard, se leva d'un bon en accusant le demi-orque de tricheur et qu'il portait dans un même temps la main à sa dague, le doigt prêt à défaire le nœud de paix, un geste qui ne serait pas sans conséquence pour ceux qui connaissaient les lois en vigueur au Cormyr.
Des chaises reculèrent, précipitamment, pour laisser les deux hommes assez d'espace libre tandis que la massive carcasse du demi-orque se dépliait avec une lenteur calculée. A son flanc battait une sabre d'abordage, pourtant le sang mêlé ne fit aucun geste vers son arme, se contentant de faire craquer ses doigts, arborant un rictus nettement moins engageant. Il lui lança un avertissement dès plus significatif.- Ne joue pas au malin mon garçon ou prépare toi à prendre une bonne raclée qui te remettra les idées en place. Et pas de ça, dit-il en désignant du menton la dague de Nesreco.Le tavernier qui se trouvait derrière le comptoir s'était emparé d'un gourdin tandis que deux armoires à glace s'avançaient vers les deux hommes. Non loin d elà, le capitaine fronça les sourcils.- Dites moi. Votre ami compte-il me gâcher mon repas?
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Tandis que Feanor allait se lever sur la suggestion du capitaine et aller retrouver Linwëline, son attention fut détournée par le raffut des chaises reculées précipitamment. Avisant rapidement la situation, le demi-elfe leva les yeux au ciel.
¤Tout finissait par s'arranger...mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ?¤
Avisant ses deux compagnons, il chuchota rapidement tout en se levant.
-Tu avais raison Haimric, nous aurions du l'arrêter. Je m'occupe de calmer notre ami qui pousse un peu loin sa chance, je peux vous laisser l'orque ? Puis il s'adressa plus fort au capitaine. Merci de ce chaleureux accueil, je vais donc rejoindre ma compagne de ce pas et j'emmène mon ami qui a juste voulu faire une petite plaisanterie... même si son humour est parfois douteux, je vous l'accorde. Je vous retrouverai donc ce soir sur votre pont.
Il acheva donc de repousser sa chaise et se tourna vers le voleur en se passant la langue sur les lèvres pour se préparer à parler d'une voix naturelle. Il franchit rapidement mais silencieusement la distance qui le séparait de son compagnon avant de lui saisir rapidement et fermement sa main proche de la dague.
-Allons, tu en fais toujours trop, je t'ai déjà dit d'arrêter plus tôt tes calembours et de dire plus vite à nos amis ici présent que tu était surtout là pour t'amuser et que tu ne te contentera que de la moitié de tes gains déjà considérables... n'est-ce pas ? Tu n'aimerais pas passer la nuit en prison, retarder notre départ et provoquer la colère des gardes de la ville pour une simple plaisanterie Nesreco ?
Feanor plongea son regard dans celui du voleur et, malgré ses paroles, son regard était dur car il ne supportait pas l'idée que l'on puisse tirer sa lame contre une personne qui n'avait encore montré aucune intention belliqueuse... et encore moins pour un stupide jeu d'argent la veille d'une mission cruciale.
Utilisation de la compétence Diplomatie (+2) sur Nesreco pendant que Feanor utilise sa force pour maintenir la main du roublard hors de portée de ses armes.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
S'occuper du demi orque. La tâche était bien plus simple à formuler qu'a concrétiser cependant il n'y avait pas d'autre alternative pour éviter une bagarre générale. La tension était au plus haut point, tandis que la silhouette musculeuse et verte qui ressemblait à un athlète très moche sculpté dans un bloc de jade terni roulait des mécaniques. Et il était temps de prouver au capitaine qu'ils pouvaient résoudre une situation délicate dans le calme, ou au pire qu'ils savaient se défendre au combat.
- Il faut se battre avec les mots avant de faire parler les poings. Murmura le grand guerrier du Nord en se remémorant les paroles d'un très jeune barde. J'espère qu'ils ne font pas partie de votre équipage, je ne voudrais pas créer de désagréments pour notre traversée... Souffla le barbichu avec un demi sourire d'excuse à l'attention de Trémarec.
Le Frère-Ours s'avança en direction de l'aire conflictuelle tandis que le demi-elfe de la compagnie tentait d'imposer avec fermeté la raison au roublard sensiblement énervé. Le guerrier poussa une chaise en travers de sa route de manière à la faire racler le sol, il tentait d'attirer tous les regards sur lui. Puis il se campa entre les opposants, face au visage à moitié humain se demandant quelle était la meilleure façon de refroidir les ardeurs de celui-ci.
* Je pourrais tenter de faire appel à sa raison... Peu probable qu'il m'écoute cependant, l'argent est une motivation très puissante pour bien des gens. L'intimider est peu probable aussi, c'est le genre de personne à se croire plus fort que tous et à vouloir le prouver... Tout ça pour une misérable partie de cartes ! Bon je peux toujours essayer quelque chose, son orgueil démesuré devrait le rendre enclin à accepter ma proposition, après je n'ai qu'a compter sur ma force si je dois briller dans un coup d'éclat c'est maintenant. Par Helm je protégerais mes camarades par n'importe quels moyens pourvu que je parvienne à le défaire ainsi. *
-Je vois que vous cherchez à démontrer votre puissance au moins autant que vous aimez le jeu, nous devrions pouvoir trouver un terrain d'entente, je vous propose à la place de créer plus de trouble dans cette noble nation du Cormyr qu'il n'y en a déjà, de nous battre et finir à moitié morts sur le pavé de la rue ou dans une cellule, de régler ce différend par un bras de fer. Avec honneur, à l'ancienne. Haimric attrapa une chaise et la face à la table la plus proche pour appuyer ses dire puis il continua. Si je gagne, vous nous laissez partir sans faire d'histoire, si je perds... ma foi vous serez libre de flanquer la correction à cet homme sans notre intervention.
Il finit sa phrase en se retournant, ce faisant il profita d'être dos au demi orque pour capter le regard de Feanor avant de jeter un oeil vers la porte de sortie avec insistance. Le rôdeur comprendrait aisément qu'en réalité le guerrier voulait créer une diversion, permettre à Nesreco d'évacuer au cas ou l'illuskien serait battu. Le sang mêlé à la peau verdâtre n'apprécierait pas mais il ne pourrait pas entamer un combat sans être fautif, car on ne lui promettait que le droit d'accomplir sa fureur pas l'occasion.
* Au moins comme ça nous éviterons la prison, mais bon il me suffit de le vaincre et tout sera réglé. *
Haimric se retourna lançant un regard froid et sérieux, il était peut être jeune mais sa musculature et son visage inspirait généralement un certain respect chez les autres, il se décida finalement pour tenter d'intimider son adversaire, après tout il ne pourrait pas l'énerver plus et le véritable combat serait un bras de fer. Il toisa un instant le sabre, inclina sa tête sur le côté gauche et étira ses lèvres dans un rictus malsain. La propre mère d'Haimric aurait eut peur du regard de tueur de son fils, le guerrier avait fait remonter ses souvenirs de haine les plus puissants pour arborer une telle façade démoniaque. Le guerrier des marches s'assit calmement et plaça son bras en position sur la table. Puis il s'adressa une dernière fois à son adversaire.
-Alors cela te conviens ? Tu peux encore renoncer et sauver ton honneur. Tes deux hommes se mettrons sur les côtés de la table pour juger, ainsi que toutes les personnes ici présentes seront juges de ce duel honorable.
Haimric adressa silencieusement une oraison à son dieu Helm pour lui donner la force d'accomplir son devoir, force qu'il savait posséder en lui. Puis une petite prière à Tymora la bonne fortune pouvait s'ajouter et peser dans la balance. Il espéra aussi que Célestia et Feanor comprendraient sa manoeuvre et iraient dans son sens.
Test d'intimidation +4. Si échec, test de force +3 pour le bras de fer.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
|
|
|
|
|
|
|
|
Apprentie du Saule
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Célestia comprit que la situation était en train de déraper. Cependant fidèle à son enseignement elle se garda d'intervenir pour le moment. Car, si elle se devait d'agir, c'était qu'il n'y avait plus aucune autre possibilité pacifiste ou du moins non violente. Elle laissa donc agir Haimric et Feanor selon leur guise, d'autant plus qu'elle venait de leur dire à peine avant que chacun était libre de ses choix. Elle resta tout de même sur ses gardes balayant du regard si des intrus voulaient se mêler à la petite séance de bras de fer qui allait se dérouler sous peu. Elle se dit pourtant que celui qui avait causé tout cela risquait de leur poser beaucoup de problèmes à l'avenir. Elle se dit que c'était peut-être l'occasion rêvée de se séparer de lui discrètement et sans douleur pour tous. Elle n'avait pas vraiment confiance en ce joueur de cartes. Il accusait un peu trop facilement et se trouvait mêlé un peu trop facilement aussi dans les embrouilles. Elle se disposa de manière à avoir une vu d'ensemble sur la foule et sur ses compagnons. Il s'agissait plus de s'assurer que personne n'était sur le point de faire un geste regrettable ou irréparable. Le reste devrait se régler entre Haimric et son éventuel adversaire s'il acceptait de relever le défi lancer.
¤Au moins on verra s'il a de l'honneur et de la jugeote quelque part dans sa tête qui semble bien vide par ailleurs.¤
-Tout le monde se calme, il peut aussi soit prouver ses accusassions, soit se rétracter et s'excuser. Il n'y a pas de honte à cela. Après tout nous sommes tous dans le même bateau.
Le jeu de mots était volontaire et suffisamment limpide pour que tout le monde comprenne bien les enjeux en cours. Les secondes et les décisions qui allaient suivre risquaient bien d'être décisives et vitales par la même occasion.
si y en a un qui veut attaquer je cherche à l'immobiliser
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Vingt sixième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (26 Nuiteuse 1372)Lieu : Dans le quartier du portClimat : Froid, sec, petite brise glaciale revigorante. Température: - 5° Moment: 13h à 14hMJ Narration: Haimric, Nesreco, Celestia et Feanor Le comportement de Nesreco est inamical Feanor Elensar tente une approche diplomatique avec le Nesreco Test de diplomatie Feanor: 15 (dé) + 2 (comp)= 17 vs ?? -> Réussite L’attitude de Nesreco devient indifférent Tentative d’Haimric d’intimider le marin Test d’intimidation Haimric: 20 (dé) + 4 (comp)= 24 vs 12 (dé) + 4 (niv) + 2 (Sag) -> Réussite Haimric L’attitude du marin devient neutre ans se démonter, les camarades de Nesreco réagirent rapidement pour que la situation ne prenne une tournure inappropriée et les choses semblèrent aller très vite dans le bon sens pour les deux frères des marches qui réussirent non seulement à faire entendre raison au roublard mais aussi au marin. Nesreco leva les mains en signe d’apaisement.- Je crois que je ne suis pas encore remis du long voyage effectué les jours, j’ai les nerfs à fleur de peau et réagir ainsi ce n’est pas dans mes habitudes…Pardonnez moi messires ma réaction inopportune. Un sourire forcé apparut sur son visage pendant que le demi-orque se détendit à son tour grâce aux bons soins d’Haimric. Adressant un signe de tête au compagnon chauve du sang chaud, le marin reprit sa place bientôt imité par les autres joueurs. La place de Nesreco resta volontairement vide. Personne ne prit la peine de lui adresser quelques mots tandis qu’en quelques secondes l’ambiance pesante disparue- Je crains que l’ambiance de cette taverne ne me convienne plus et qu’il est grand temps de prend un peu d’air, souffla Nesreco, une suggestion qui ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, Trémarec. Il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour détendre ce bonhomme et qu’il puisse se ressourcer dehors et s’apaiser. Le voyage ne s’en déroulerait que mieux. - Excellente idée que voilà ! confia le capitaine en se levant, poussant son assiette vide devant lui. Messire Feanor? Qu’il vous accompagne donc cherchez votre compagne et rejoignez nous à mon bord. Vous ne pourrez pas manquer mon navire, sa proue est ornée d’un triton soufflant dans une coque ! Dame Célestia, Haimric, venez donc et laissons ces lieux reprendre une vie paisible comme il se doit. Et le capitaine quitta l’auberge, deux de ses futurs passagers sur les talons pendant que Feanor se coltinait un quadragénaire qu’il connaissait que depuis peu… MJ Narration: Feanor, Linwëline, Nesrecoa porte de l’Orient vibrait d’une intense activité avec de nombreux voyageurs en partance. Faisant fi du froid qui régnait, Feanor chercha du regard sa compagne de route et il repéra très vite Linwëline. Une longue chevelure châtain très clair tirant sur le blond, était tressé vers l’arrière et rehaussé de perle, qui se mariaient admirablement bien avec ses large boucle d’oreille de plume duveteuse. La lunaire était d’une rare beauté et d’une prestance qui ne laissait pas indifférent. Même suivant les canons de beauté elfique. Mais ce n’était pas ce qui marquait le plus lorsqu’on la rencontrait. Cette elfe rayonnait d’une plénitude que l’on ne rencontre que chez les plus sages des sages et Feanor avait apprécié rapidement sa compagnie.
Postée près d’un camelot qui vendait quelques boissons chaudes, elle était en train de porter à ses lèvres un gobelet en étain dont le contenu fumait, son regard rencontra celui du rôdeur qui s’avançait vers elle, elle suspendit son geste et presque aussitôt son sourire disparut quand l’elfe de la lune repéra Nesreco, comme si quelque chose lui déplaisait. ’Asturiàs était un navire de construction typiquement cormyrienne comptant une quarantaine d’homme d’équipage et déplaçant une centaine de tonneaux, capable d’affronter les caprices du lac des Dragons comme ceux de Mer des étoiles déchues. Keenan, Célestia et Haimric qui suivaient le capitaine repèrent rapidement la proue du navire qui était visiblement en cours de chargement. Sa large étrave et son château arrière haut et étroit donnait une impression massive de ce navire qui portait trois mats. Long de vingt cinq mètres et large de huit mètres, il était armé principalement de quatre balistes ainsi que divers petits choses que le capitaine gardait au secret. Sa proue était orné d’un triton coloré et aux yeux indigos soufflant puissamment dans une conque ivoire et portait dans la main droite un trident décoré de runes couleur or.
Alors que les deux compagnons s’engageaient sur le quai où était amarré le navire, ils reconnurent près de la passerelle d’embarquement le silhouette de leur commanditaire, Alaster Eparpivier. Se détournant l’homme plissa les yeux devant l’apparition…- Vous voilà à deux ? Capitaine Trémarec auriez-vous fait usage de quelques fâcheuses paroles ? L’officier secoua la tête.- Je ne me serai pas permit messire! Leur ami avait semble-t-il besoin de s’aérer la tête avant d’embarquer à mon bord avec deux de ses amis que vous recommandez d’après ce ce que je crois comprendre messire Eparpivier…si vous voulez bien m’excusez, je dois voir mon second et revient vers vous très vite. Retrouvons nous dans mes quartiers si vous voulez bien. Sans plus attendre, le capitaine glissa quelques mots au planton qui surveillait la passerelle et gravît les quelques marches le séparant du pont. A terre, Alaster et les compagnons se faisaient face.
|
|
|
|
|
|
|
|
Ly'Aegisir
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
L'effervescence de la capitale du Cormyr avait quelque chose de plaisant pour celle qui avait été élevée à Lunargent, même si Suzail ne pouvait en rien être comparé à la capitale des Marches d'Argent, c'était évident. Linwëline connaissait le Cormyr où pendant presque deux années, elle avait accompagné son père faire quelques récitals dans principales cités du Royaumes Forestier. Certes, cela remontait maintenant à quelques décénnies mais elle en gardait un excellent souvenir.
Tout à ses souvenirs nettement plus joyeux que les précédents, l'elfe lunaire fit le tour des étals proches de la Porte de l'Orient vendant toutes sortes de spécialités, des jouets sculptés, des objets de la vie courante, de la céramique, où des choses plus ludiques telles que des figurines en verre. C'était une atmosphère particulère qui régnait à Suzail car si on sentait le poid de son histoire récente et des difficultées que le royaume connaissait, les gens semblaient être d'un optimisme entrainant, aimables, ouverts et chaleureux. etait-ce la fin de l'année qui arrivait qui apportait un certain réconfort à la population? Linwëline pouvait le comprendre aisément, l'année 1372 allait prendre fin et avec la nouvelle à venir, les cormyriens espéraient certainement que le cycle infernal qui s'acharnait sur leur peuple depuis un couple d'année allait cesser, c'était tout ce qu'on pouvait leur souhaiter.
¤ Et surtout tout ce que l'on peut souhaiter à toutes les nations libres des royaumes!¤ pensa pour elle-même le belle teu'tel-quess. L'année qui se terminait avait été rude, extrémement rude et pas simplement pour le Cormyr.
Linwëline fit halte devant une marchande de pains d’épices qui semblait dès plus savoureux et qui vendait du vin chaud et des marrons grillés. Elle s'offrit un petit plaisir, un gobelet de vin chaud dont elle allait apprécier le contenu jusqu'à ce que son regard pailleté d'argent se pose sur une silhouette familière qui s'avançait vers elle. Feanor! Elle allait lui sourire quand elle découvrit que l'A'tel'quess qui l'accompagnait depuis des semaines n'était pas seul. Un homme le suivait. Etait-ce celui dont il s'était enquit à leur entrée dans Suzail? Peut-être, toujours est-il que quelque chose de déplaisant l'étreignit quand elle regarda le visage de l'humain qu'elle ne connaissait pas, la confortant immédiatement dans une réalité qu'elle éprouva: Une répulsion évidente pour le compagnon de Feanor.
Elle suspendait son geste un court instant puis balaya toutes ses mauvaises pensées pour attendre que son compagnon de route et...son camarade ne la rejoigne. Elle porta le gobelet à ses lèvres et bu une première gorgée.
La nature ne se perd pas. Ce qui se défait d'un côté se refait d'un autre....
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Soulagé que la situation ait été réglée rapidement grâce à ses compagnons des marches, Feanor ne perdit pas une seconde après la suggestion de Nesreco et du capitaine Trémarec pour quitter d'un pas rapide l'auberge, entraînant avec lui le roublard. Avant de sortir, il se retourna pour adresser un salut silencieux accompagné d'une expression de gratitude à ses amis qui avaient si rapidement réagis.
-Nous vous rejoindrons aussi vite que possible pour vous prêter main forte à votre bord capitaine ! Lança-t-il avant de refermer la porte derrière lui. Il se retourna alors vers son nouveau compagnon avec un sourire quelque peu forcé pour caché sa déception face à son comportement. Nous avons eu chaud, n'est-ce pas ? Bien, rejoignons Linwëline avant de revenir nous embarquer au plus tôt.
Après avoir effectué une rapide recherche de l'elfe de la Lune en ville, le rôdeur, ayant rapidement réussit à s'orienter, repéra sa superbe compagne de voyage tandis qu'elle allait savourer ses achats culinaires. Pendant qu'il lui faisait un petit signe pour lui signaler qu'il l'avait vue, le demi-elfe tourna légèrement la tête vers Nesreco en parlant à voix basse pour que son amie -encore assez éloignée- ne l'entende pas.
-C'est une jeune femme pleine de noblesse d'âme et de cœur qui mérite tout notre respect alors tâchez de ne pas renouveler d'exploits comme l'incident de tout à l'heure, je vous en conjure... pour votre propre bien.
Le sourire désarmant qu'il afficha alors fit clairement comprendre au roublard qu'en cas de rixe, la punition ne viendrait pas de lui mais sûrement bel et bien de Linwëline elle même... Et le rôdeur au cœur droit ne prendrait certainement pas le parti de Nesreco une seconde fois s'il était encore dans son tord. Il rejoignit l'elfe et lui adressa une petite révérence amicale avant de lui sourire chaleureusement.
- Comment allez-vous mon amie ? J'espère que vos recherches n'ont pas été trop éprouvantes par ce rude climat ?
Il hésita alors, ne sachant comment présenter la proposition qu'il avait à faire et redoutant de vexer sa compagne en lui proposant une solution qu'il avait trouvé facilement tandis qu'elle avait dû occuper sa matinée à chercher de son côté.
-Hum, écoutez, loin de moi l'idée de rendre vos recherches caduques, j'ai une proposition à vous faire concernant la suite de notre voyage. Voyez-vous, j'ai retrouvé mes compagnons des marches et il se trouve qu’ils sont également en mission pour rejoindre la même destination que nous. J'ai parlé au capitaine de leur employeur qui accepte de nous prendre également pour deux pièces d'or chacun ainsi que mon aide à son bord durant la traversée. Il nous propose également de passer la nuit sur son bateau dès ce soir, ce qui nous retire donc les frais supplémentaire d'une auberge... Qu'en pensez-vous ?
Feanor rougit quelque peu, conscient que proposer ce trajet pourrait contrarier les projets de Linwëline pour la suite de leur voyage. Il s'éclaircit légèrement la gorge avant de terminer en tendant le bras vers le roublard.
-Et je vous présente Nesreco, un compagnon de voyage de mes amis qui a, semble-t-il, déjà fait ses preuves auprès d'eux et qui pourra nous apporter une aide non négligeable au long de cette traversée.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Un bref instant, la lueur dans les yeux du demi orque aurait donné l'impression que celui-ci allait relever le défi. Puis comme l'effort lorsqu'on atteint le sommet d'un colline et qu'on aborde la descente en pente douce et salvatrice, l'ambiance s'apaisa. Le guerrier voyant les armes contondantes retrouver leur appuis sur les murs, les têtes se tourner vers les chopes et la masse verte s'éloigner gentiment vers sa place finit par retrouver une certaine sérénité. Il se leva et emboîta le pas à ses compagnons qui se dirigeaient d'un pas sûr vers la sortie.
*Eh ben on est pas passés loin... vaut mieux rejoindre le navire pour éviter toute autre embrouille. *
Feanor était partit retrouver et ramener sa compagne de voyage sur les planches de l'Asturias, le frère-ours n'attendait que l'occasion de taquiner son frère des marches sur une hypothétique relation, il pensait savoir le rôdeur assez timide ou du moins pouvant facilement être embarrassé à ce sujet. Fomentant son mauvais coup, Haimric glissa sur une plaque de givre, évita la chute honteuse qui lui aurait valu la moquerie de tout l'équipage affairé à monter la cargaison dans les soutes du navire.
- Moi un enfant du Nord... tomber a cause de la glace... Maugréa-t-il dans sa barbiche.
L'illuskien apprécia du regard le bateau sur lequel ils traverseraient une grande distance, plus que l'élégance, sa solidité rassura Haimric. Une silhouette bien connue attendait sur le quai, leur employeur. Le guerrier suivit le petit groupe sans ouvrir la bouche pendant la discussion, mais il sentait qu'il devrait donner des explications sous peu.
*Je laisserais bien Célestia lui expliquer mais bon c'est moi qui ait proposé tout ça... pourquoi je ne me tairais pas la prochaine fois ?... *
Après avoir jeté un bref regard à la moniale, qui avait l'air de ne jamais changer d'expression ce qui amusa un instant Haimric, il se tourna vers Alaster et entama le récit. Il expliqua la rencontre avec Feanor, frère des Marches lui aussi, leur destination commune, servit a son client le chapitre sur l'union des forces contre les pirates et autres dangers de la mer, puis finit par assurer que ça ne gênerait en rien l'accomplissement de la mission.
- Mais peut être Keenan vous à t-il déjà tout expliqué ? Questionna doucement le guerrier chauve.
Haimric serait bien allé aider à charger le navire si cela lui avait permis de se soustraire à cet instant, on ne pouvait pas savoir comment Sire Eparpivier réagirait, même s'il semblait compréhensif de manière générale.
*Et puis porter deux ou trois barriques et discuter avec les marins me permettrait d'apprivoiser l'équipage, enfin d'être accepté par eux plutôt. *
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
|
|
|
|
|
|
|
|
Apprentie du Saule
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
La moniale laissa la corvée à Haimric de raconter les derniers évènements en date. Il avait été rapide et concis ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle regarda le navire et son équipage se mettre en marche. Dans quelques instants ils pourront enfin quitter le port pour leur futur destination. Une chose l'intrigua tout de même, le capitaine n'assistait pas au chargement de la marchandise sur son propre navire. C'était inattendu et surtout surprenant. Quel genre de capitaine se souciait aussi peut de son navire. Soit il avait une confiance totale en son équipage, soit son second ne devait pas être loin. Elle balaya du regard tous les membres qu'elle pouvait voir, cherchant celui qui pouvait jouer le rôle de second ou du moins qui en avait la fonction. Si son raisonnement était juste, il se pourrait que le second en question soit d'une toute première importance sur ce navire. Même s'il était puissamment armé, une bonne coordination de l'équipage était nécessaire à le manœuvrer. Or si son capitaine ne supervisait rien, comment pourraient-ils espérer traverser, non pas sans encombre, mais avec un minimum de désagrément. Restait à voir ce dont chacun était capable sur le terrain, et dans cette situation sur l'eau.
Ce n'était pas pas le domaine de prédilection de Célestia, elle qui pensait plutôt à s'élever dans les airs que plonger dans l'eau. L'eau qui ralentissait ses mouvements et qui l'alourdissait davantage rendant moins fluide ses mouvements et ses gestes. C'était une peu pour tout ça qu'elle n'aimait pas trop l'eau. Elle restait définitivement une fille de la forêt ou de l'air. Mais tous les gouts étaient dans la nature et elle accepterait bien volontiers de se mouiller les pieds pour accomplir sa mission.
A la vue de leur commanditaire elle lui demanda tout de même.
-Cela fait longtemps que vous connaissez le capitaine ?
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|