La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule

Les nerfs des compagnons étaient mis à rude épreuve car chacun savaient que le temps avançait, et le fait de ne rien trouver pouvait amener de la lassitude voire des tensions au sein du groupe. Le crépuscule pointait et dans l'heure, il allait falloir s'arrêter afin de trouver un endroit pour passer la nuit. Des recherches nocturnes seraient de toutes évidences désuètes.

Le jeune rôdeur quant à lui tentait de garder la tête froide et le moral au beau fixe. Toujours avide de faire ses preuves mais aussi par envie d'être utile, Il avait demandé à reprendre la tête du groupe en espérant que son expérience allait servir. La fatigue ne se présentait pas et il se sentait apte à continuer comme ça encore un moment si on le laissait faire.
Le simple fait d'être dans la forêt ressourçait l'humain. Depuis qu'il était entré au sein de la confrérie, il avait traversé des coins de la Haute forêt qu'il n'avait jamais imaginé voir. Les rumeurs de la dangerosité de ces lieux étaient sur toutes les lèvres à Fort Olostin et elles étaient fondées. Il pouvait dorénavant en témoigner!

L'arrivée de l'homme apeuré changea la donne. Quelques pas devant le groupe, Olafr entendit les grognements de Riana et Nailo ainsi que le bruit venant des taillis. Il fut surpris de voir en sortir cet homme fuyant on ne sait quoi . Le forestier fut le premier à ces côtés. Et c'est d'une voix amicale qu'il tenta de résonner le fugitif.

-Calme toi, tu n'as rien à craindre de nous !
Il prit un moment pour voir s'il n'avait pas de blessures graves et remis ses yeux dans les siens. Son regard médusé avait de quoi inquiéter et en disait long sur les horreurs qu'il avait du subir.

-Dis nous, protecteur de l'harmonie, quel est ton nom et ce que tu fuis ainsi !

Il semblait en état de choc mais Olafr espérait quand même quelques mots de sa part afin de s'avoir quels maux pouvaient être environnants.
Le rodeur ouvra son havresac afin d'en sortir sa couverture et enroula l'homme avec.

*La nuit va être longue ...*

l'approche de l'homme et en écoutant son affollement, la ly'aegisir des gardiens des mystères leva le poing au ciel. Ce code signifiait qu'une chose : danger et prudence !

Le gardien Olarf vint spontanément au secours de l'homme. Certes, celui-ci avait invoqué la déesse Licorne mais la présence possible des adeptes de Malar dans ces lieux méritait d'imposer le maximum de prudence. Il pouvait très bien avoir été contaminé par cette malédiction...

- Compagnons, restez sur vos gardes. Si l'homme dit vrai, nous allons peut être avoir une visite inamicale. Nous sommes trop à découverts dans cette clairière. Ca serait bien qu'un éclaireur observe si un ennemi n'est pas à l'approche et sinon qu'il évalue le nombre et la force.

Elle approcha vers l'homme, gardant un bon mètre de sécurité entre elle et lui. D'un ton sécurisant, elle s'exprima à son attention.

- Humain, n'ayez crainte. Nous sommes des gardiens de la Haute Forêt. Vous allez nous raconter ce qu'il vous arrive. Avant nous allons trouver un endroit moins exposé. Nous pourrons également vous soigner.


Diplomatie

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Crépuscule.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Olafr le bienveillant s’élança vers l’homme blessé sans tenir compte de l’avertissement de ce dernier. Le rôdeur au grand cœur avait oublié bien vite sa mésaventure avec l’Arachnéa. Là aussi il avait fait preuve de courage en voulant porter assistance. Par chance pour lui, cette fois-ci il n’y avait visiblement pas de piège vicieux. Mais alors qu’il sortait sa couverture, l’homme repoussa la couverture et planta ses yeux dans ceux du Novice de la Confrérie.

- Donnez-moi une arme pour que je défende ma vie, et préparez-vous à défendre les vôtres.

La tentative d’Azur’Aël n’eut pas beaucoup plus d’effet sur celui qui venait d’arriver. Toutefois, ses paroles durent le rassurer, car il leur tourna le dos guettant la forêt où il commençait à faire bien sombre. Puis il se tourna à nouveau les Gardiens Sylvestres.

- Les orques… les orques me traquent. Ils sont en chass….

Les paroles de l’humain restèrent en suspend alors qu’une lourde flèche venait de se planter non loin de lui, et qu’une autre tirée d’un second angle ne tarda pas suivre. Un cri lugubre et guttural retenti perçant la pénombre des sous bois.

.écnemmoc à essahc al zeruoc ,zeruoC -

Deux autres traits se plantèrent non loin d’Iliana et de Thamior. Il était presque certain que les tirs n’étaient pas pour les tuer. Ou alors la bénédiction de tous les dieux de l’Héxade s’étaient levés pour les protéger.


Plan de bataille

Initiatives : round de combat.

'ensorceleuse fut totalement surprise en entendant le sifflement des flèches. Une aura de chance incroyable devait tous les entourer car aucun ne fit pris pour cible. L'elfe lunaire plissa le front. Elle savait que quelque chose clochait mais elle n'avait pas le temps d'y réfléchir. La force et le nombre de l'adversaire leur étaient inconnus. Deux priorités s'imposaient pour la ly'aegisir : garantir la sécurité du groupe et protéger la tribu alliée. L'orque était l'ennemi naturel du Beau Peuple. Azur'ael ne faisait pas exception à ce principe.

¤ Vermine d'orques ! retournez tous dans la bourbe où vous avez été engendrés !¤




Comme par réflexe, elle incanta en prononçant des mots de pouvoir en espruar et en sylvestre. Elle posa ses mains face à son visage comme pour le cacher et les descendit d'un geste bref. Elle inaugurait ainsi un nouveau sort, qui allait peut être lui sauver la vie...

Lance sur elle le sort d'invisibilité et bat en retraite en direction du village

L'agitation du pauvre homme commençait à inquiéter Olafr. Et les flèches plantées dans les arbres à proximité concrétisaient cette crainte. Visiblement les orques malarites n'avaient pas fuis après la perte d'un des leurs. Et le fait qu'il poursuivait cet homme embrumé d'autant plus l'histoire. Mais le temps n'était plus à la réflexion!
Les premiers traits sonnèrent l'alerte. Le téthyrien prit l'humain par le bras et l'abaissa sur un genoux afin d'être moins à découvert .

C'est alors qu'il se tourna vers Azur'Ael pour connaître ses intentions. Olaf reconnut la langue sylvestre mais était bien incapable de comprendre quoi que ce soit, cela se voyait d'ailleurs sur son visage, ce qui dérouta le forestier qui restait dans l'expectative...

En affirmant son allégeance à Maïlikki, l'inconnu était devenu, de fait, quelqu'un de confiance aux yeux du rôdeur. Il dégaina donc son poignard de son fourreau afin de le lui mettre dans les mains. Il se pencha pour ramasser la couverture et lui tendit de nouveau.

-Mets ça sur tes épaules afin de mieux te cacher!

L'humain fut extrêmement surpris en se retournant de ne plus voir Azur'Ael.. Il observa alors ses compagnons avant d'envisager une quelconque action. Quelqu'un devait bien avoir compris les paroles de la lunaire ...

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Crépuscule.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

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Azur’Aël est sous l’effet d’invisibilité -> reste 39 rounds

Le groupe est l’effet de bénédiction - reste 29 rounds

Arpenter la Haute-Forêt n’était décidemment pas une promenade de santé. Alors que le groupe s’apprêtait à une nuit de repos, voilà qu’un homme surgit de nulle semait le trouble dans les rangs des Gardiens Sylvestres.

Ce fut donc sous une pluie de flèches venues de la forêt qu’Azur’Aël sonna la retraite. Malheureusement, cette dernière le fit en Sylvestre. Et Olafr se trouva bien seul, ne comprenant pas un traitre mot de ce que la Teu’Tel’Quess venait de déclamer. Instinctivement, il tourna la tête vers elle pour la voir s’évaporer. Elle avait subitement disparu comme avalé par le néant. Une situation qui ne manqua d’être pour le moins déstabilisante pour qui n’y était pas habitué. Et comme il s’agissait là d’une première tentative…

Mais le rôdeur ne fut pas le seul à ne rien comprendre des paroles de la Ly’Aegisir. Iliana et sa jaguar non plus n’avait rien comprit. Et ce n’était pas l’absence subite de la lunaire qui allait la perturber plus que nécessaire. La druidesse imagina tout simplement qu’elle avait réussit à sauter dans un fourré pour se mettre à couvert et s’apprêter à arroser les assaillants de sa magie. Aussi la native de Chult sortit-elle ses griffes, prête à en découdre.

Quand à la prêtresse, elle répondit d’un simple de signe de la tête qu’elle avait comprit ce qu’Azur’Aël attendait d’elle. Mialyë profita que tout le monde était plus ou moins regroupé pour lancer une bénédiction sur l’ensemble des membres des enquêteurs.

Finalement, ce fut Thamior qui venait de sauter sur son chien de selle et voyant que les ordres n’étaient pas respecté, et pour cause, lança à nouveau les ordres en commun avec force de geste pour désigner le Sud Est et ouvrir la voie du repli.

Suivant les traces du Gnomes tout le monde se replia, sous une nouvelle volée de flèche qui cette fois-ci, encore, ne touchèrent personne. Le temps de se repositionner un peu plus loin et tout à chacun put s’apercevoir de deux choses.

La première, Azur’Aël manquait à l’appel. L’ensorceleuse n’était visible nulle part. La seconde fut qu’aucun des assaillants ne sortit à découvert pour les poursuivre. Mais de nouvelles flèches se plantèrent ça et là, sans blesser personne.

Accroupi à côté d’Olafr, l’homme drapé dans sa couverture souffla à l’oreille du rôdeur.

- Les orques, ils se jouent de nous !

Ce fut dans cette ambiance plus que tendue qu'un petit oiseau que les membres de la Confrérie reconnurent sans difficulté tourna un moment avant de se poser sur... rien. Il resta simplement là, dans les airs. Ses ailes repliées, ses petites pattes dépliées, le mannequin se tourna vers la droite avant de se désagréger et de retomber en brindille dont certaines eurent une trajectoire de chute pour le moins étrange, tandis que d'autres restèrent tout simplement suspendues dans les airs... elles aussi.

La haute foret n’était surement pas un endroit pour de simple voyageur ou promeneurs à la recherche de champignons. C’était maintenant une certitude pour la fidèle du dieu lion. Des plantes aussi dangereuses que dans sa jungle natale, des orcs presque omniprésents, mais qui par chance visent assez mal. Ou peut-être est-ce juste de l’intimidation ? Les ordres l’Azur retransmis par Thamior furent une petite déception pour Iliana. Certes on ne voyait pas les assaillants mais il n’y avait que trois flèches et les orcs sont bien connu pour ne pas refuser un combat facile. S’ils étaient en surnombre ils ne se seraient pas fait prier pour charger bille en tête. Cela elle en était convaincue.

Azur avait disparu, et pourtant des évènements étranges se produisaient. L’oiseau si caractéristique de la confrérie se posa dans le vide. Et de désintégra toujours dans le vide. Iliana ne compris pas vraiment d’où provenait cet étrange évènements et honnêtement c’était le dernier de ses soucis. Griffes en main, sa jaguar sous l’autre main, elle aurait bien aimé jouer un peu avec ces orcs. La chasse était son domaine. Et elle se serait bien mesurée à ces mauvais viseurs.

Le dilemme la tiraillait. De plus ce n’est pas en battant la retraite au premier problème que les jeunes gens allaient avancer dans leur histoire. C’était la deuxième fois en une journée qu’ils croisaient la route d’un de ces orcs. Si le destin leur indiquait ces créatures, il serait bien mal avisé de lui tourner le dos. Pour elle le choix était fait. L’affrontement allait avoir lieu. Vu le nombre de flèche deviner leur provenance n’était pas difficile. Il suffisait de se diriger la ou pointait les plumes. Les frères et sœurs de thuldae étaient maintenant à couvert, ils avaient reculé, maintenant il n’y avait plus qu’à finir ce vieil adage, mieux sauter. Et elle le fit, probablement en première dans le groupe.

S’adressant en commun à Thamior, et au reste du groupe elle resserra la sangle de sa griffe avant de partir.

-Je vais les contourner par la droite avec Rianna. Au mieux il n’y a que trois tireurs, au pire ils sont un peu plus nombreux. C’est peut-être le groupe que j’ai croisé l’autre jour quand j’ai fait ma partie de chasse. Je les ai semés une fois, je peux le refaire en cas de problème. Azur étant disparu, je pense que le mieux c’est de ne pas rester immobile. Ils ont eu l’avantage de la surprise, ne leur laissons pas l’avantage du terrain. A plus tard et soyez prudents.

Sur ces bonnes paroles elle fit quelques pas sur le côté, courbée pour rester le plus possible à couvert et se dirigea ensuite vers la provenance des tirs. Etant une fille de la foret, elle n’avait aucun mal à se déplacer. Restait maintenant à garder ses yeux et ses oreilles grandes ouvertes et rester aussi discret que possible.

Iliana se décale de quelques mètres et se dirige ensuite pour prendre les orcs à revers. Déplacement silencieux et perceptions auditives et visuels tout au long du trajet.

Cette journée n’était pas de tout repos pour les frères sylvestres et leur compagnonne d’aventure. Le combat semblait désormais imminent contre leur ennemi qui se précisait de plus en plus. Thamior avait joué la carte de la sagesse en répétant les ordres d’Azur’ael au reste du groupe mais un feu nouveau brulait en lui. Parmi le peu de choses qui le répugnait et qu’il haïssait, les orques s’étaient dotés d’une place de choix. Tout œil attentif pouvait remarquer ses sourcils se froncer, ses poings se serrer, ses traits se durcir. Il n’avait plus grand-chose en commun avec le petit gnome de forêts à première vue inoffensif qu’ils avaient tous connus jusqu’alors.

A la différence de sa consœur druidesse qui était sur le point de partir en chasse, il accorda une importance toute particulière au petit oiseau de brindilles qui venait de s’immobiliser et de se dissiper dans le vide. S’il ne métrisait pas aussi bien la magie des illusions que certains de ses semblables, ce qu’il venait de se passer sous ses yeux n’offrait qu’une seule conclusion plausible. Un Gardien Sylvestre se tenait invisible à leurs côtés. A la fois surpris et sûr de lui, ses lèvres bougèrent légèrement pour laisser filer, contre son gré, le prénom de la Ly’Aegisir des Mystères.

- Azur’ael…

Alors qu’Iliana avait exposé ses intentions à Thamior et aux autres membres du groupe, le druide gnome fit avancer sa monture de quelques pas dans sa direction et se contenta de hocher la tête avant de continuer.

- On y va tout les deux, comme ça, s’ils ne sont pas nombreux on pourra commencer à les rosser un peu et peut-être en capturer un vivant.

D’un geste de la main, Thamior essaya de faire patienter Iliana encore une seconde dans l’espoir d’entendre la voix de la lunaire. Il était persuadé qu’elle était parmi eux en ce moment, même s’il ne pouvait en être certain. Il ne voulait pas contrecarrer la stratégie qu’elle avait pu vouloir monter mais si le silence perdurait il n’attendrait pas plus longtemps pour partir en avant avec consœur druidesse.

Attend un signal de la part d’Azur’ael et sinon se déplace avec Iliana sur le flan de l’ennemi. Discrétion, Déplacement silencieux et Perceptions auditives et Détection.

ransparente comme l'eau, invisible comme l'air...C'était une première ! L'ensorceleuse avait réussi à devenir invisible, laissant un peu désemparés les membres de son groupe. Tant pis...Certaines circonstances imposent des solutions ultimes.

La gardienne des mystères râla intérieurement en découvrant que tous semblaient ne pas parler le langage de la forêt. Un comble pour un gardien sylvestre ! Il faudrait y remédier rapidement à l'avenir...

Après la disparition, l'apparition : un messager des gardiens !

¤ Du renfort arrive...Dix chantelames et archers, rêvons ! Que les dieux de la Seldarine soient loués ! Merci haut protecteur !¤

Alors que la Ly'aegisir posait le pour et le contre pour chaque action à mener, la réflexion de l'humain la vexa. Sa nature chaotique reprit le dessus. Elle s'exprima haut et fort.

- Fini de jouer ! Gardiens, montrons leur le courroux de la forêt ! ! trom al ed serbmo sel euqovni-j nonis ! zeyuf ,ecirtanaforp enimreV

Aussitôt, elle fit quelques pas, se mettant à l'abri derrière un arbre. Il ne fallait pas que l'ennemi détecte sa position. Thamior savait maintenant quoi s'en tenir.


Intimidation, bluff. Positionnement derrière un arbre pour servir d'abri (en latéral)

La situation, à l'instar des comportements des membres du groupe, devenait quelque peu chaotique. Des ordres dans une langage inconnue de quelques uns, la disparition subite d'Azur'Ael, certains s'aventurant sans connaître le nombre des ennemis, ... De quoi rester dans l'expectative. Mais ce qui importait maintenant pour l'humain, c'était que l'affrontement allait avoir lieu. Il se tourna alors vers le disciple de la déesse rousse et lui répondit avec un sourire d'angle:

-Eh bien, s'ils veulent jouer, ne les faisons pas attendre!

Le jeune rôdeur était remonté car il savait que de ce combat allait probablement découler de nouvelles réponses et donc faire avancer l'énigme qu'ils essayaient en vain de résoudre depuis l'aube. D'une part, l'humain à ses côtés connaissait sûrement des choses et d'autre part, ces orcs pourraient leur en apprendre également, mort ou vif. Il serait effectivement profitable d'en attraper un pour le faire parler... Azur'Ael venait d'ailleurs de parler dans une langue similaire à celle des orcs. Peut-être pourrait-elle en faire parler un ...

Ni une, ni deux, Olafr sortit son arc, flèche en position, et se positionna à un endroit propice pour observer tout en étant protégé. Ce qu'il fallait, c'était découvrir leur nombre et leur position afin d'en informer au plus vite les autres. Il repéra les flèches tirées afin de savoir par où commencer à regarder. Il fit des gestes à l'humain proche de lui et lui demanda d'observer les autres côtés afin d'éviter d'être encerclé.Il balaya ainsi du regard l'horizon forestier à la recherche des proies, même si pour l'instant, on ne savait pas encore qui était la proie de qui ... Ce qui était sûr , c'était que le moindre fascié hideux au regard qui passerait serait une cible de choix pour ce rôdeur en mal d'exercice.

Discrétion, détection, perception auditive, tir à vue